person:mohammed dahlan

  • Will Fatah launch ’intifada of independence’?
    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2018/01/israel-palestinians-us-mamhoud-abbas-intifada-2018-trump.html

    And so, the official, together with a group of Fatah members, is looking at an “intifada of independence” in 2018, 70 years after the creation of Israel. Still, he claims that Fatah does not want to have such a strategy imposed by Hamas or by outside players such as former Fatah senior member Mohammed Dahlan.

    An intifada of independence in 2018 would take the form of an armed intifada against Israel with the endorsement of Hamas, in possible cooperation with Hezbollah and backed by inter-Arab public opinion. The official emphasized that such a violent campaign for independence would not take two to three months, but two to three years — a kind of war of attrition against the powerful Israeli army.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2018/01/israel-palestinians-us-mamhoud-abbas-intifada-2018-trump.html#ixzz55IKdv

  • L’accord Fatah-Hamas est-il « gagnant gagnant » ? | Chronique de Palestine
    Par Jonathan Cook – 2 octobre 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/laccord-fatah-hamas-gagnant-gagnant

    Une autre indication que le Hamas est susceptible de sortir renforcé du processus de réconciliation – que les initiatives pour l’unité [palestinienne] réussissent ou échouent – est le lien de plus en plus étroit du groupe avec Mohammed Dahlan, le leader exilé du Fatah.

    Dahlan, qui vit aux Émirats arabes unis, a cherché un moyen de retourner dans les territoires palestiniens occupés pour contester le leadership d’Abbas, a déclaré Diana Buttu, ancienne conseillère de l’Organisation de libération de la Palestine.

    « Si Dahlan veut être un acteur du jeu, il ne peut pas rester en exil. Il doit revenir et faire passer Abbas comme l’obstacle à la réconciliation, comme incapable de résoudre les problèmes de Gaza et de développer une stratégie de libération adéquate », a-t-elle déclaré à Al-Jazeera.

    Thrall a observé que l’Égypte voulait une réconciliation à deux niveaux : entre le Hamas et le Fatah, et au sein de Fatah, entre Abbas et des critiques comme Dahlan.

    Mais dans la pratique, a déclaré Buttu, l’Égypte place en priorité l’unité entre le Hamas et Dahlan, ainsi que les critiques du Fatah d’Abbas. « Ils ont eu l’opportunité de former un front commun contre le pouvoir d’Abbas, de devenir des alliés », a-t-elle déclaré.

    L’Égypte, ainsi que les États du Golfe avec en tête l’Arabie saoudite, note-t-elle, sont de plus en plus exaspérés par l’incapacité d’Abbas à désigner un successeur, à organiser des élections et à promouvoir une nouvelle génération de réformateurs. Ces pays ont donc aidé Dahlan à créer une base de pouvoir à Gaza, lui permettant de canaliser dans l’enclave assiégé, de l’argent venu des Émirats arabes unis.

    #Hamas #Fatah #Dahlan

  • La Palestine cherche à faire arrêter Mohammed Dahlan par Interpol | Middle East Eye | 29 septembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-palestine-cherche-faire-arr-ter-dahlan-par-interpol-selon-des-resp

    Le politicien palestinien exilé Mohammed Dahlan et deux de ses associés seront en tête d’une longue liste de fugitifs que l’Autorité palestinienne (AP) demandera à Interpol de poursuivre après être devenue membre de l’organisme policier international plus tôt cette semaine, ont déclaré des responsables de l’AP à Middle East Eye.

    « Mohammed Dahlan, Mohammed Rashid et Walid Najab vont être au sommet de la liste », a déclaré un conseiller du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

    Ce responsable, qui a préféré conserver l’anonymat parce qu’il n’était pas autorisé à aborder cette question, a ajouté : « L’objectif principal de l’adhésion à Interpol était de faire partie de cette organisation internationale très importante et de poursuivre des dizaines de criminels qui ont échappé à la justice et s’en sont remis à d’autres pays, en particulier ceux qui ont volé des fonds publics, et Dahlan et son groupe ne font pas exception. »

    Dahlan, chef de la sécurité de l’AP à Gaza avant que le Hamas ne prenne le contrôle de la bande côtière en 2007, est en exil à Dubaï depuis 2010 et a été suspendu par le Fatah en raison de son implication présumée dans un complot visant à renverser Abbas. Dahlan nie ces accusations.

  • Gaza : la malédiction de Mohammed Dahlan
    par Ramzy Baroud | 30 juillet 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/gaza-malediction-mohammed-dahlan

    (...) Dahlan, qui avait été loué par George W Bush et avait été choisi par les néo-conservateurs américains [néocons] pour fomenter un coup d’État contre le gouvernement élu du Hamas à Gaza en 2007, semble avoir finalement réussi à se frayer un chemin dans la politique palestinienne. Mais ce qui est choquant, cependant, c’est que le sinistre retour de Dahlan soit facilité par aucun autre groupe, à savoir son « archi-ennemi » : le Hamas.

    Il est aisé de dénoncer de tels changements d’attitude en incriminant la nature de la politique, toujours égoïste, « pragmatique » et souvent brutale, mais la réalité est beaucoup plus complexe et tragique. Gaza est assiégée depuis plus d’une décennie. Le siège israélien a commencé en 2006 lorsque le Hamas a remporté les élections législatives lors d’une victoire incontestable, renvoyant le Fatah, la principale faction de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) dans l’opposition pour la première fois depuis sa création dans les années 1960.

    Montrant ainsi son incapacité à comprendre ou accepter le processus démocratique, le Fatah a attaqué son rival du Hamas et a fait son maximum pour miner son pouvoir émergeant.(...)

    #Dahlan

  • Hamas leader confirms alliance with Muhammad Dahlan against PA
    June 18, 2017 10:19 P.M. (Updated: June 19, 2017 1:17 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=777710

    BETHLEHEM (Ma’an) — Hamas politburo deputy chairman in the besieged Gaza Strip Khalil al-Hayya called on Sunday for the establishment of a “national rescue front” to challenge the Palestinian Authority (PA), confirming the Islamist movement’s collaboration with discharged Fatah leader Muhammad Dahlan.(...)

  • Woman killed during clashes between Palestinian forces, gunmen in Nablus
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=773988

    NABLUS (Ma’an) — A Palestinian woman was killed and three Palestinian security officers were injured during armed clashes with suspected Palestinian gunmen in the northern occupied West Bank city of Nablus early Wednesday.

    Nablus district Governor Akram al-Rujoub told Ma’an that armed men attacked members of Palestinian security forces in the Old City of Nablus during an Israeli army raid in the city.

    Al-Rujoub added that armed men also opened fire at the headquarters of the Nablus governorate.

    The governor said that a woman, identified as 39-year-old Hilda Bassam al-Asta , was struck by a bullet to the chest and was pronounced dead shortly after arriving at the Rafidiya governmental hospital.

    Meanwhile, three Palestinian officers were injured in the gunfight.

    Al-Rujoub said that the armed men had been identified by security forces, which were searching the area to apprehend them.

    The Nablus district has been the site of violent clashes involving Palestinian security forces since a massive security crackdown was launched across the West Bank, which turned deadly in August when two policemen were killed during a raid in the Old City of Nablus to uncover weapons and make arrests.

    #Palestine_assassinée

    • L’envoyé de l’ONU au Proche-Orient avertit qu’un camp de Cisjordanie pourrait « exploser »
      MEE et agences | 15 novembre 2016
      http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/l-envoy-de-lonu-au-proche-orient-avertit-qu-un-camp-de-cisjordanie-po

      Le Coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, a déclaré lundi qu’il était préoccupé par la situation dans le plus grand camp de réfugiés de Cisjordanie, qui selon lui peut « exploser » si les affrontements intra-palestiniens s’aggravent.

      Lors d’une rare visite au camp de Balata, la première effectuée par un haut fonctionnaire de l’ONU « depuis des années » selon ses aides, l’émissaire de l’ONU a rencontré des hommes politiques et des personnalités de la société civile palestiniens, dont certains connus pour être opposés au président Mahmoud Abbas.

      Le camp de Balata, situé près de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, a connu une recrudescence de la violence ces dernières semaines lorsque des descentes des services de sécurité palestiniens pour y capturer des criminels présumés ont dégénéré en batailles à l’arme à feu.

      Selon des analystes, Abbas considère le camp comme une base arrière de son rival politique, Mohammed Dahlan, qui est actuellement en exil aux Émirats arabes unis.

      Mladenov a indiqué que sa visite du camp avait pour objectif d’envoyer le message que la « communauté internationale surveill[ait] » la situation sur le terrain.

      « Si vous oubliez ces communautés, elles exploseront », a-t-il déclaré dans une interview à l’AFP.(...)

  • Palestinians fear Abbas is increasingly becoming a dictator -
    The Palestinian Constitutional Court ruled that Palestinian President Mahmoud Abbas can revoke the parliamentary immunity of Palestinian Legislative Council members, thus effectively enabling him to sideline rivals.

    Amira Hass Nov 11, 2016
    read more: http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.752530

    An academic from the Gaza Strip wrote on Facebook in response to Donald Trump’s election victory: “As a first step Trump will order to prepare security reports about the perverts in his party who voted for Clinton, and set up a constitutional court to fire Congress members who didn’t vote for him.”
    The average Palestinian has no difficulty understanding the barb. Palestinian President Mahmoud Abbas has been conducting for years a purge and silencing campaign against those he sees as supporters of Mohammed Dahlan, or deviate from the official party line. Even Nikolay Mladenov, the special UN Special Coordinator for the Middle East Peace Process, hinted in public at Abbas’ silencing efforts.
    On Wednesday evening an inauguration ceremony for the Yasser Arafat Museum was held, by invitation only, in Ramallah. The museum itself opened to the public yesterday, on the 12th anniversary of Arafat’s death. Mladenov, who was among the speakers, pointed out landmarks in the life of “the leader who turned refugees into a nation.”
    “He was a man who respected his opponents’ opinions,” he said. Right or wrong, this statement is in keeping with the way PLO and Fatah members remember Arafat, when they contrast his leadership with that of Abbas.
    The Palestinian Constitutional Court ruled on November 3 that Abbas can revoke the parliamentary immunity of Palestinian Legislative Council members, thus effectively enabling him to sideline rivals. In the short term this upholds Abbas’ 2012 order to revoke Dahlan’s parliamentary immunity.

  • Egypt opens Gaza crossing in move seen as backing for Abbas’ archrival - Israel News - Haaretz.com
    http://www.haaretz.com/israel-news/1.751419

    n an unusual move, Egypt opened its Rafah border crossing with the Gaza Strip on Sunday to allow some 120 Gazans to attend a socioeconomic conference near the city of Suez.

    The Gazans, mostly businessmen and clan chiefs, are expected to return to the Strip on Thursday.

    Sources in Gaza said this is the second time in the past month that a high-level Palestinian delegation – some of whose members are supporters of Mohammed Dahlan – has been allowed to enter Egypt via Rafah. Dahlan is considered a bitter rival of Palestinian Authority President Mahmoud Abbas.

    #égypte #gaza #palestine

  • Haaretz : interview d’un ancien chef du Mossad
    par Dalia Karpel | 29 septembre 2016 – Haaretz – Traduction par BM du Comité solidarité Palestine de la région nazairienne
    http://chroniquepalestine.com/interview-haaretz-ancien-chef-mossad

    (...) Qu’est-ce qui vous irrite ces jours-ci ?

    « Nous vivons la plus grande crise depuis que l’Etat a été créé. Je ne me souviens d’aucune période où nous ayons été à ce point dépourvus d’une colonne vertébrale digne de ce nom en matière de gouvernement. Quand je regarde le paysage politique en Israël, disons les 15 [ plus hauts] personnages, certains membres du gouvernement et certains dans l’opposition – je ne vois pas un réservoir d’individus qui soient les supports de l’Etat. La façon dont les partis naissent autour d’une personne qui décide de tout, est problématique. Le Premier ministre Netanyahu, qui exerce le pouvoir le plus important, ne contrôle pas son parti comme Yair Lapid ou Naftali Bennett ou Moshe Kahlon contrôlent leurs partis. Je les regarde et j’essaie d’avoir une idée de leur valeur, mais je ne peux pas. Et je trouve difficile à comprendre un système dans lequel, à chaque fois, il faut recruter comme un sauveur un ancien chef du personnel. »

    En 2009, vous avez exprimé un soutien pour les négociations avec le Hamas, et en 2012 vous prôniez des négociations avec l’Iran et vous étiez aussi en faveur de l’accord conclu entre les puissances et l’Iran sur la question nucléaire. Qu’est-ce qui est bon pour Israël dans la situation actuelle ? Avec qui Israël devrait-il parler ? Par qui voulez-vous commencer ?

    « Israël ne peut pas choisir. Dans le passé, des tentatives ont été faites pour intervenir dans la situation palestinienne et couronner des dirigeants là-bas- parce que la haute direction de l’Autorité palestinienne est dépendante d’Israël, qui a la capacité de promouvoir et de rétrograder les gens, aussi bien en termes de leur statut public qu’en termes économiques et de sécurité, etc. Mais les tentatives passées pour déterminer le partenaire pour les négociations a échoué. Certains disent que [l’ancien chef du Fatah] Mohammed Dahlan est le partenaire – que nous pouvons créer la situation, et qu’il est quelqu’un avec qui il sera possible de parler. À mon avis, nous devons parler à des responsables que nous ne connaissons pas de fond en comble du point de vue de leurs rôles dans la sécurité. » (...)

    • Prêt pour un comeback : le Palestinien Dahlan a « le pouvoir mais pas la popularité »
      Jonathan Brown | 23 juin 2015 | Dernière mise à jour : 13 octobre 2015
      http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/pr-t-pour-un-comeback-le-palestinien-dahlan-le-pouvoir-mais-pas-la-po

      Pour le professeur Sufian Abou Zaida, collègue et confident de Dahlan, « il ne fait aucun doute » que le retour de Dahlan à Ramallah est imminent. Il a déclaré que Dahlan possède tout le « charisme » nécessaire pour jouer un rôle de premier plan en politique palestinienne. Abou Zaida souligne que les relations que Dahlan entretient avec les EAU et l’Egypte attestent de son poids politique, et de la véritable menace qu’il représente pour la direction actuelle de la Palestine, et pour le président Abbas en particulier.

      « Sissi l’aime. Mohammed ben Zayed l’aime aussi. Ils lui font tous les deux confiance. Ils le soutiennent, même dans sa bataille électorale avec Abbas. Il est porté par l’argent des Emirats et la puissance de l’Egypte. Que lui faut-il de plus ? »

  • Israël étudie le remplacement de Mahmoud Abbas par Mohammad Dahlan
    Sat May 28, 2016
    http://www.presstv.com/Detail/2016/05/28/467816/Dahlan-remplace-Abbas

    Les Emirats arabes unis, l’Egypte et la Jordanie s’attellent, via des négociations avec le régime israélien, à faire remplacer Mahmoud Abbas par l’ex-chef du Fatah, Mohammad Dahlan.

    Selon le website « Middle East Eye » citant des responsables jordaniens et palestiniens qui ont souhaité garder l’anonymat, il existait à ce sujet un plan commun qui a été remis au régime israélien sans que ce dernier y réagisse :

    « Les objectifs clés de ce plan consistaient à unifier et renforcer le Fatah face au Hamas, à achever l’accord de compromis avec le régime israélien et à prendre en main le contrôle des régions palestiniennes en Cisjordanie. »

    Un responsable palestinien a indiqué à « Middle East Eye » :

    « Dahlan estime que le Hamas est plus faible que le Fatah à Gaza et que le Fatah est plus faible que le Hamas en Cisjordanie. Le Fatah pourrait gagner s’il s’unit, alors que le Hamas est susceptible de gagner si le Fatah reste désuni. »

    Selon ce responsable, les Emirats arabes unis, l’Egypte et la Jordanie sont d’avis que l’époque de Mahmoud Abbas est révolue et qu’il faut empêcher Abbas de les surprendre de nouveau avant que les élections n’aient lieu.

    Dahlan, un ancien rival d’Abbas, a quitté Gaza en 2007, après ce que le Hamas a pris le contrôle de cette région ; il a été expulsé du Fatah en 2011, accusé de corruption et d’empoisonnement de Yasser Arafat, l’ex-leader des Palestiniens. Mohammad Dahlan a des liens proches avec la famille royale émiratie.

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    EXCLUSIVE: The secret Arab plan to oust Palestinian leader Abbas
    David Hearst | Friday 27 May 2016
    http://www.middleeasteye.net/news/exclusive-secret-arab-plan-oust-palestinian-leader-abbas-1419477268

    Senior sources tell MEE that UAE, Egypt and Jordan are conspiring to replace Mahmoud Abbas with Fatah archrival Mohammed Dahlan

  • Will Fatah split? - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/04/palestine-fatah-defections-new-current-reformist-divide.html#

    The conflict within the movement started to fully surface after former leader Mohammed Dahlan was dismissed from Fatah’s Central Committee on corruption charges and ended all ties with the movement on June 12, 2011. Yet in 2015, the Corruption Crimes Court in Ramallah rejected the accusations directed against him and closed the case. Dahlan has been residing in the United Arab Emirates ever since.

    Dahlan’s dismissal was followed by the dismissal of many other leaders and cadres supporting him, which resulted in the movement splitting into two currents: the pro-Abbas current and the opposing reformist current led by Dahlan.

    Abdul Hamid al-Masri, a former member of Fatah’s Revolutionary Council, who was dismissed from the council two years ago, and who is a founder of the reformist current from the Gaza Strip, told Al-Monitor that the current is a part of the Fatah movement and that they are seeking reforms within Fatah through this current.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/04/palestine-fatah-defections-new-current-reformist-divide.html#ixzz45WY8dE

  • Corrupt Palestinian Officials Too Comfortable to Resist the Israeli Occupation -
    Palestinians don’t need the Panama Papers to expose what they see as corruption in the ranks of their leaders — there is visible concrete evidence of it everywhere.
    Amira Hass Apr 10, 2016 9:25 PM
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.713733

    The Palestinians are the last to be surprised over the recent Panama Papers revelations that indicate a connection between money and power among their leadership or, what in popular parlance, falls under the broad heading of “corruption.” There is nearly no daily conversation where allegations of corruption are not expressed, whether referring explicitly to individuals by name (cabinet ministers, senior members of the ruling Fatah party or NGO directors) or their institutions.

    In conversations with Palestinians, they speak of a broad range of corruption that they believe is present at top levels of society: Outright theft of public funds, receiving of bribes and other favors in return for services, hugely inflated salaries and favors paid to senior NGO officials and high-level political interference in the replacement of senior civil servants.

    Then there are the allegations of partnership interests of senior figures from the ruling party and government ministries in private businesses, the provision of public land to senior officials and the payment of huge sums from the political organization level for construction of homes, for medical care or to attend conferences abroad. There are allegations of relatives being appointed to government ministries (and one of the most common allegations is that every minister fills his ministry with locals from his own home region). People speak of officials drawing two salaries at the same time (for example, a senior official in a political organization, a former legislator). And this is just a partial list of allegations that render almost every senior figure or public official into a corrupt suspect, who is therefore untrustworthy.

    The animosity raging between Palestinian President Mahmoud Abbas and former senior Fatah official Mohammed Dahlan also includes regular mutual recriminations of corruption. Last year a court in Ramallah dropped an indictment filed by the Palestinian prosecution against Dahlan over major embezzlement charges and ruled that the stripping of the immunity from prosecution that Dahlan had enjoyed as a legislator was not carried out according to the law.

    Dahlan’s associates regularly mention Abbas’ sons’ global business interests. They probably would have welcomed the Haaretz Panama Papers reporting by Uri Blau and Daniel Dolev regarding Abbas’ son Tareq and his hefty interests in a private company with links to the Palestinian Authority, but they would certainly not have been surprised.


    Tareq Abbas, son of Palestinian President Mahmoud Abbas, at his home in Ramallah, 2014.Rina Castelnuovo / NYT

    In a shtetl-like society, which the Palestinian one is, namely small and with extended families whose members are at almost every rung of the social ladder, everyone is exposed to some kind of incriminating morsel of information, in his own view, about senior people or what would fit the popular definition of corruption.

    And in contrast to the sparsity of written documents that may be exposed to bolster the allegations, there is other visible, concrete evidence of what is perceived as corruption: the ornate large private home or second home purchased by someone who is not known to hail from a wealthy family (meaning where the source of wealth is no longer questioned); the snazzy new car; the time spent at fancy clubs; and the use of official vehicles for personal purposes.

    The Palestinian Center for Policy and Survey Research regularly asks if people think there is corruption at the institutions of the Palestinian Authority. In the most recent poll, published at the beginning of the month, 79 percent answered that there is, and this response has been more or less constant for years.

    In the interest of fair disclosure, in this writer’s opinion, the occupation (including the allocation of land on both sides of the Green Line to Jews alone) is the mother of all corruption, but that should not let the Palestinians off the hook easily. On the contrary, as part of a people fighting a despotic and fraudulent foreign occupation, the Palestinian leadership (the Palestine Liberation Organization, Fatah and Hamas as well) is more highly obligated than anyone else to act with integrity. And they are failing the test.

    Under circumstances of occupation, it is natural the definition of corruption would be wide. When the newly-minted head of Israel’s Civil Administration in the territories, Munir Amar, was killed in a plane crash, several senior Fatah and Palestinian Authority officials, including political associates of Abbas, went to pay a condolence call. The Civil Administration is not a neutral Israeli entity. It should be remembered that it is the operational arm of a policy of land theft, water theft, home demolition, settlement, etc. Are their narrow personal interests (currying the favor of the overlords who issue the travel permits) the reason for the typical disregard that they have demonstrated towards their own people?

    The senior Palestinian Authority officials continue to securely remain in their posts, not as representatives of the people but rather under the auspices of international support for continued negotiations with Israel in advance of the “establishment of a Palestinian state.” That means continued support for a lie: the status quo of Israeli domination, accelerated colonization, a stable security situation that is undermined from time to time and pockets of Palestinian self-rule.

    In these pockets, one finds many senior officials and those linked to them who owe their personal and family wellbeing to that same status quo. In other words, they are incapable of turning the tables and imagining and developing a new and inclusive form of struggle (that does not necessarily require arms) against Israeli domination since that is liable to harm their economic status and that of those around them. And this is corruption.

    #Palestine #corruption

    • Un fils du président palestinien cité dans l’affaire des « Panama Papers »
      RFI | Nicolas Ropert | Publié le 08-04-2016
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160408-fils-president-palestinien-cite-affaire-panama-papers

      Selon des informations du journal israélien Haaretz, Tarek Abbas disposerait d’un capital d’un million de dollars géré par le désormais fameux cabinet d’avocat panaméen Mossack Fonseca. Une somme qui provient, selon le quotidien, d’une société liée à l’Autorité palestinienne que dirige depuis 2005 Mahmoud Abbas. Une affaire qui ravive les accusations de corruption qui entourent régulièrement l’Autorité palestinienne.

  • After Fayyad’s visit, what’s next for Hamas? - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/12/gaza-hamas-salam-fayyad-fatah-visit.html

    Before Fayyad’s visit, Gaza opened its doors in 2013 to Hamas’ most prominent political opponent, Mohammed Dahlan, who has launched social and economic projects in the Gaza Strip through some of his allies there. Dahlan was dismissed from Fatah in June 2011 on charges of corruption within the movement.

    Dahlan started in 2013 and is still carrying out charitable and social projects in the Gaza Strip. This raised several questions about Hamas’ new strategies in dealing with its political opponents.

    According to Youssef, Hamas allowed Dahlan to work in Gaza as it needs to turn the page and to benefit from his influence and presence in the Gazan street in order to ramp up popular support to some issues, not to mention his capabilities, by relying on his ability to provide aid to the Gaza Strip to help mitigate the suffering of the citizens.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/12/gaza-hamas-salam-fayyad-fatah-visit.html#ixzz3uagun3Rf

  • Security chaos in Nablus haunts the PA - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/09/west-bank-security-chaos-camps-palestinian-authority.html

    Also contributing to the chaos is Fatah’s leader in the Gaza Strip, Mohammed Dahlan, who enjoys influence in the West Bank through his alliance with Shakaa and Tirawi. Dahlan has financial resources that allow him to buy loyalties within Fatah.

    This negatively affects the refugee camps in Nablus, especially the Balata camp. Fatah’s armed wing, Al-Aqsa Martyrs Brigades, has been intervening in the camps and leading armed clashes since early this year. The brigades are affiliated with the parties to the conflict, and they and unidentified parties exchange accusations and threats.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/09/west-bank-security-chaos-camps-palestinian-authority.html#ixzz3mGekBqgI

  • Palestinian refugee camp in Lebanon becomes battlefield for Fatah-Islamist conflict - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/09/lebanon-ain-hilweh-camp-palestinian-refugees-tension-clashes.html

    The Palestinian security official said, “Ain al-Hilweh turned into a channel for regional security apparatuses. There is an assassination or an attempted assassination each week, through Islamist groups affiliated with al-Qaeda or Islamic State and even Iran and the Syrian regime. Among the latest parties involved in the Ain al-Hilweh clashes were groups affiliated with Fatah leader Mohammed Dahlan and Palestinian President Mahmoud Abbas. Groups affiliated with Dahlan have been accusing groups supporting Abbas of not fighting the armed Islamists seriously and not showing enough determination. However, both groups want to assert their presence in the refugee camps in Lebanon, and therefore seek to raise the conflicts in the camp rather than quell them, to gain advantage in the rivalry.”

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/09/lebanon-ain-hilweh-camp-palestinian-refugees-tension-clashes.html#ixzz3k

  • Muhammad #Dahlan found to be non-corrupt
    http://angryarab.blogspot.com/2015/04/muhammad-dahlan-found-to-be-non-corrupt.html

    L’explication :

    After filing charges of corruption against Muhammad Dahlan by the corrupt PA, a corrupt PA court found Dahlan to be non-corrupt, under pressures from the corrupt government of the UAE.

    #Emirats_Arabes_unis

  • Hamas election call could put UN initiative at risk - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/04/israel-abbas-pa-elections-hamas-dahlan-un-resolution.html

    Yet, the current strife between Hamas and Fatah is not directly linked to the 2007 coup. While Hamas leaders do not deny that the Izz ad-Din al-Qassam Brigades forcefully expelled the security forces and took over the official national institutions in Gaza, the issue of the coup apparently ended the day the Palestinian unity government was formed, with both sides expressing their desire to bury the hatchet and declaring that they had turned over a new leaf. According to the reconciliation agreement, following which the unity government was formed in June 2014, a joint committee was supposed to prepare the PA for elections within six months — a period that ended in early 2015.

    In recent weeks, and especially after Abbas’ call for outside intervention in Gaza, Hamas has concluded that the only explanation is that Abbas is looking for any excuse to avoid elections in the PA. Sami Abu Zuhri, the movement’s spokesman in Gaza, said April 2, “Abbas was chosen in an agreement between the Palestinian factions to be the chairman for a specified period of time. His term is over, and he would do well to know his limitations.”

    Having been elected to the position in democratic elections after the passing of former Palestine Liberation Organization chairman Yasser Arafat in 2004, Abbas has been in office for more than 10 years. Holding elections now, amid a diplomatic campaign for international recognition of a Palestinian state, could prove hard for him for a number of reasons.

    Even if he were to win the elections in a landslide, just holding such elections would officially make Hamas part and parcel of the Palestinian government. In that case, not only would Abbas have to take into account the demands by Hamas members to participate in governing and determining foreign policy, but it might also drive away potential supporters of the UN move he has been carefully orchestrating for a very long time.

    Abbas is also apprehensive of another enemy lurking in the wings, waiting impatiently for an opportunity to get back in the ring. Former Fatah senior official Mohammed Dahlan, the president’s nemesis, has been rallying more and more supporters in the West Bank and Gaza. Having himself started a historic reconciliation process with Hamas, Dahlan has no intention of sitting idly by if elections are held, potentially posing a significant threat to Abbas’ re-election. Over the past year, Dahlan has raised tens of millions of dollars from Gulf states. This money, which was intended to alleviate the plight of Palestinians in the West Bank and Gaza, has elevated him to savior status.

    Dahlan has been carefully planning his return to center stage. Having recently met with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi, he has reprogrammed his trajectory to return to the Fatah movement from which he was ousted on the orders of Abbas. It remains unclear whether at this stage it will be enough to garner support that will seriously jeopardize the president’s standing. However, when Dahlan openly said in a March 2 interview with Newsweek that he was going to run against Abbas, saying, “If there’s an election tomorrow, I’ll go back,” he left Abbas with no room to take unnecessary risks.

    While the Palestinians are preparing for their UN moves and Abbas and other senior PA officials threaten to appeal to the International Criminal Court, the stalemate in the reconciliation between Fatah and Hamas puts the Palestinian president in a bind. In the absence of elections, his legal status as PA president is questionable, but he is concerned that Hamas might once again exploit the democratic process it trampled violently eight years ago. He does not have a lot of time to vacillate.

    As someone wishing to champion historic moves in the coming year, he will have to call the shots on a number of key issues relating to the character of the Palestinian state that he wants to establish with the support of the UN. He will have to decide whether the future state will be democratic, whether it will include the Gaza Strip and whether Hamas will be part of the official government.

  • Les transactions obscures des Emirats arabes unis en Serbie | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/les-transactions-obscures-des-emirats-arabes-unis-en-serbie-120495111

    u cours des deux dernières années, les Emirats arabes unis ont investi des milliards de dollars en Serbie.

    Les dirigeants émiratis ont signé des contrats lucratifs visant à développer l’industrie de l’armement serbe, ont racheté une part importante de la compagnie aérienne nationale et ont octroyé des prêts de plusieurs milliards de dollars au gouvernement.

    Les raisons des investissements des Emirats en Serbie sont entourées du plus grand secret ; des sources serbes ont toutefois révélé à MEE que celles-ci vont bien au-delà des potentielles retombées financières.

    Le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, est accusé de servir d’intermédiaire des Etats-Unis et d’Israël en Europe de l’Est et de tenter d’exploiter un marché de l’armement peu réglementé en Serbie pour distribuer des armes au Moyen-Orient.

    Derrière ces investissements colossaux se cache la silhouette obscure de Mohammed Dahlan, l’homme fort palestinien en exil. Il serait au centre d’un réseau facilitant les communications entre les Emirats et les services de renseignements américains et israéliens, tout en favorisant les investissements douteux des Emirats en Serbie, qui ont rempli les poches de leurs dirigeants politiques.

    Les investissements émiratis en Serbie

    L’an dernier, lors de l’International Defence Exhibition d’Abou Dhabi, un accord d’une valeur de 200 millions de dollars a été signé entre l’entreprise d’armement serbe Yugoimport SDPR et la société émiratie Emirates Advanced Research and Technology Holding (EARTH).

    Une source serbe a indiqué à MEE que l’investissement porte sur le système de missiles ALAS (Advanced Light Attack System) de confection serbe, qui est une « arme anti-blindés polyvalente d’une portée maximale de 60 km ». Cette même source a révélé que les Emirats sont intéressés par ces missiles car ils « devraient être capables de détruire tous les modèles de chars existant sur le marché mondial ».

    Les Emirats arabes unis constituent le quatrième pays importateur d’armes du monde selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Le pays a dépensé plus de 19 milliards de dollars en matériel militaire en 2012. Avec une population de moins d’un million d’habitants, les Emirats sont désormais considérés comme le pays le plus lourdement armé de la planète sur la base du nombre d’armes par habitant.

    Les relations serbo-émiraties en matière de défense sont de plus en plus étroites d’après la source serbe de MEE, qui a indiqué que « des formes initiales de coopération ont été établies au niveau des agences de sécurité militaire, de la police militaire et des unités spéciales, ainsi que dans les domaines des technologies de l’information et de la communication et de la cyber-défense ».

    D’après cette même source, les Emirats s’intéressent en premier lieu à l’industrie de la défense serbe, en plein essor, mais ont également de nombreux autres investissements dans plusieurs secteurs industriels.

    Une des transactions les plus importantes a été conclue en août 2013 lorsque la compagnie aérienne d’Abou Dhabi, Etihad Airways, a racheté 49% de la compagnie aérienne serbe déficitaire JAT Airways. Une nouvelle société, Air Serbia, est née de cet investissement, avec l’objectif déclaré de créer une plateforme de transport secondaire en Europe de l’Est.

    L’ancien conseiller économique du gouvernement serbe exprime cependant des soupçons de corruption sur cet accord.

    « Dans le cadre de l’accord avec JAT, Etihad ne fournit pas un investissement direct mais une note de crédit qui sera ensuite convertie en actions », a expliqué à MEE Dusan Pavlovic, conseiller du ministre serbe de l’Economie en poste de septembre 2013 à janvier 2014. « La République de Serbie est garante de cette note de crédit et si la nouvelle société fait faillite, ce sera au peuple serbe de payer les 40 millions d’euros. »

    « Si cela se produisait, deux millions d’euros supplémentaires de frais juridiques devraient être versés à une société mêlant des proches du Premier ministre serbe », a-t-il ajouté.

    D’après Dusan Pavlovic, les accords impliquant des investissements émiratis en Serbie sont tenus secrets en raison d’une clause de l’accord signé entre les deux gouvernements en mars 2013.

    « Cet accord comporte des dispositions permettant de ne pas tenir compte de la législation nationale de Serbie. Par exemple, tout investissement provenant des Emirats a la priorité sur les transactions locales », a-t-il indiqué.

    « L’accord sur les investissements des Emirats en Serbie stipule également que les informations concernant les transaction doivent rester secrètes. »

    Pavlovic critique la plupart des investissements émiratis les plus en vue et reproche au gouvernement serbe de mentir à son peuple.

    Il juge par exemple une proposition émiratie d’investissement immobilier d’une valeur de plusieurs milliards de dollars comme étant « complètement absurde », dans la mesure où « il n’y a tout simplement pas de marché pour des appartements de luxe » dans un pays aussi pauvre que la Serbie.

    Il accuse par ailleurs la vente de terres agricoles aux Emirats pour plusieurs centaines de millions de dollars d’empêcher les Serbes d’avoir accès à d’immenses surfaces agricoles, et qualifie de « parfait mensonge » les propos du gouvernement selon lesquels les terres auraient été à l’abandon.

    Le Premier ministre serbe Aleksandar Vucic présente le projet « Belgrade sur l’eau » financé par les Emirats arabes unis (AFP)
    Les raisons de la présence émiratie en Serbie

    Les représentants serbes ont fièrement proclamé que l’intérêt des Emirats arabes unis pour la Serbie est la preuve que le pays est en passe de devenir un acteur régional clé.

    « Les Emirats arabes unis croient en la stabilité politique de la Serbie et en notre capital humain. [Leurs investissements] sont le résultat de l’amitié et de l’entente entre [le Premier ministre serbe] Aleksandar Vucic et le cheikh Mohammed [ben Zayed, prince héritier d’Abou Dhabi] », a déclaré à Bloomberg en mars dernier Siniša Mali, conseiller économique auprès du Premier ministre et candidat à la mairie de Belgrade.

    Alors que l’on suppose en effet de bonnes relations personnelles entre le dirigeant serbe et son homologue émirati, les sources serbes de MEE ont indiqué que la présence émiratie en Serbie s’explique aussi par des facteurs géostratégiques.

    « Les Emirats utilisent peut-être leurs liens étroits et leurs stratégies d’investissement en Serbie pour empêcher leur rival turc de s’établir solidement dans les Balkans et d’y étendre son influence économique et géopolitique », a expliqué la source de MEE. « Le positionnement stratégique des Emirats arabes unis face à l’influence régionale turque dans les Balkans est probablement la principale raison de la coopération stratégique entre les Emirats et la Serbie. »

    « Cette manœuvre est probablement effectuée sur les conseils des Etats-Unis et d’Israël. »

    Selon la source de MEE, les Serbes souhaitent naturellement contrer toute influence turque dans les Balkans, « craignant que la Turquie n’utilise ensuite sa puissance pour recoloniser la Serbie ».

    D’après les analystes, qui se réfèrent à l’annulation par la Serbie d’une réunion trilatérale avec la Turquie et la Bosnie l’année dernière, la Serbie est ouvertement hostile à la Turquie.

    « Il faut garder à l’esprit que la Serbie, pays orthodoxe, n’a jamais été très favorable au regain d’influence de la Turquie dans les Balkans, contrairement à la Bosnie, à majorité musulmane », a précisé Vladimir Pekic, journaliste et analyste serbe, pour MEE.

    Ce dernier suggère également que les Emirats arabes unis investiraient dans l’industrie de la défense serbe dans le but de contrer l’influence russe dans les Balkans.

    « Il se pourrait aussi que les Emirats arabes unis cherchent une manière d’employer l’industrie de la défense serbe d’une manière considérée comme favorable par les Etats-Unis et l’Union européenne (UE), puisque la Serbie refuse d’adhérer à l’OTAN », a-t-il expliqué. « Dans sa politique extérieure, la Serbie est constamment en équilibre entre l’UE et la Russie, et l’Occident pourrait avoir pour ambition d’empêcher que la Serbie ne s’aligne trop étroitement avec la Russie de Vladimir Poutine dans le secteur de la défense. »

    L’intérêt des Emirats en Serbie ne repose pas simplement sur une manœuvre politique dans les Balkans : investir dans l’industrie de la défense serbe peut être un moyen d’amplifier leur pouvoir au Moyen-Orient, selon des hauts responsables du secteur bancaire.

    « L’année dernière, à Belgrade, un représentant du gouvernement m’a informé que les Emirats souhaitaient s’approvisionner en armes pour les distribuer à leurs "amis" dans la région », a expliqué à MEE Timothy Ash, responsable des marchés émergents chez Standard Bank. « La Serbie dispose d’une industrie d’armement conséquente et d’un excédent considérable de matériel militaire. Il y a à l’évidence un marché au Moyen-Orient pour des équipements de haute qualité. 

    « Le secteur de l’armement en Serbie est très sophistiqué. La réglementation de l’exportation d’armes est bien plus flexible et les Emirats arabes unis en profitent », a-t-il ajouté.

    Les Emirats ont eu des ennuis par le passé en réexportant des armes au Moyen-Orient. En 2012, la Suisse a brièvement suspendu les autorisations d’exportation d’armes vers Abou Dhabi suite à la révélation que des grenades de fabrication suisse vendues aux Emiratis avaient été trouvées dans les mains de groupes rebelles en Syrie.

    Les Suisses ont levé l’interdiction après que les autorités émiraties ont « assuré [...] par écrit que, mises à part les grenades, aucun autre équipement de guerre importé de Suisse n’a été réexporté ».

    Un autre sujet de controverse relatif à l’industrie d’armement des Emirats implique le prince héritier d’Abou Dhabi en personne. En 2011, le New York Times a révélé que le cheikh Mohammed avait confié à Erik Prince, fondateur de Blackwater Worldwide, la mise en place d’une armée privée de mercenaires pour le prince héritier.

    Cette armée a été établie pour diverses raisons, dont la volonté « d’étouffer les révoltes internes » aux Emirats arabes unis. Prince a recruté des centaines de mercenaires colombiens pour cette armée, en évitant soigneusement d’engager des musulmans puisqu’on « ne pouvait compter sur eux pour tuer leurs frères musulmans ».

    La possibilité d’explorer un nouveau marché de l’armement peu réglementé a des attraits incontestables pour les Emirats arabes unis, a expliqué Timothy Ash de Standard Bank, ajoutant que les tensions causées par la guerre au Kosovo dans des relations serbo-émiraties avaient été résolues par des politiciens ayant su mesurer les avantages mutuels du rétablissement de liens positifs.

    « L’ex-Yougoslavie a des liens historiques étroits avec le Moyen-Orient, a-t-il précisé. Il existe donc depuis longtemps de nombreuses relations, ce dont [le Premier ministre] Vucic a profité. Il a cultivé ces relations, et Abou Dhabi y voit la possibilité de développer des opportunités d’investissement intéressantes ».

    Mohammed ben Zayed visitant le club de football Etoile rouge de Belgrade en compagnie de Vucic et Dahlan (agence de presse Tanjug)
    Mohamed Dahlan, le raccommodeur des Emirats

    Aleksandar Vucic a été élu premier ministre de Serbie en avril dernier. Il était auparavant connu pour sa forte aversion envers les musulmans. En 1995, il aurait déclaré que la Serbie « tuerait cent musulmans pour chaque Serbe mort » pendant la guerre civile.

    Désormais, Vucic vit une « grande amitié », selon ses propres mots, avec le cheikh Mohammed d’Abou Dhabi.

    Cette amitié et les investissements conséquents qui ont suivi en Serbie n’ont été rendus possibles que par un seul homme : Mohammed Dahlan.

    Dahlan, ancien chef palestinien du renseignement à Gaza, vit en exil aux Emirats arabes unis depuis qu’il a été chassé de la Cisjordanie en juin 2011. Le président palestinien Mahmoud Abbas l’a accusé de malversations financières et d’avoir été impliqué en tant qu’agent d’Israël dans des tentatives d’assassinat contre Yasser Arafat.

    Il est quasiment de notoriété publique que Mohammed Dahlan officie aujourd’hui comme conseiller à la sécurité auprès du cheikh Mohammed à Abou Dhabi.

    Dahlan a été la cheville ouvrière du réchauffement des relations entre la Serbie et les Emirats arabes unis en 2012, alors que les relations s’étaient détériorées quatre ans plus tôt lorsque les Emirats avaient été le premier pays arabe à reconnaître le Kosovo comme Etat indépendant et légitime.

    Le rôle de médiateur de Dahlan était articulé autour de ses propres intérêts en Europe de l’Est, qui se concentrent sur le Monténégro. Il a reçu la nationalité monténégrine en 2012, malgré ce que l’analyste serbe Vladimir Pekic décrit comme « une politique très restrictive » qui interdit la double nationalité.

    Les autorités monténégrines n’ont pas révélé la raison pour laquelle elles ont accordé la nationalité monténégrine à Dahlan. La source serbe de MEE suppose cependant que ceci pourrait être lié aux activités commerciales lucratives de Dahlan au Monténégro. Selon la source, « tout porte à croire que Dahlan s’est servi du Monténégro pour blanchir de l’argent palestinien qu’il a détourné ».

    Mohammed Dahlan possède de nombreuses sociétés enregistrées au Monténégro, dont Levant International Incorporation, dans le domaine des services de conseil et de management, et Manarah Holding, dans le développement de projets immobiliers.

    Bien qu’il n’y ait pas d’informations publiques sur les transactions financières de ces entreprises, le site web The Richest, qui calcule la richesse des personnalités publiques, a estimé à 120 millions de dollars la valeur nette accumulée par Dahlan dans la région.

    Mohammed Rachid, qui apparaît sur les registres d’au moins quatre des sociétés de Dahlan, semble être le partenaire clé de ce dernier au Monténégro. Kurde d’Irak, Rachid était auparavant conseiller économique de Yasser Arafat. Il détient plusieurs entreprises enregistrées au Monténégro et a reçu des prêts d’un montant total de 13 millions d’euros de la part des frères Djukanovic. L’un d’entre eux, Milo, est le Premier ministre du Monténégro.

    L’une des sociétés de Mohammed Rachid, Monte Mena Investments, est également enregistrée au Panama, où d’après une source serbe, son partenaire est le milliardaire égyptien Samih Sawiris. En 2011, Sawiris a obtenu la citoyenneté monténégrine et travaillerait sur un investissement d’un milliard d’euros dans la péninsule de Lustica, au Monténégro.

    L’année dernière, Dahlan se serait servi de ses relations au Monténégro pour faciliter l’organisation d’une visite du Premier ministre Milo Djukanovic aux Emirats arabes unis. Le Premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, a plus tard décrit cette visite comme une étape essentielle pour l’amélioration de ses propres relations, alors tendues, avec le Monténégro : « Nous avons été très heureux que Djukanovic ait prononcé quelques paroles en faveur de la Serbie dans ses discussions avec les représentants émiratis. Il a eu la décence de les conseiller d’investir dans l’industrie de la défense serbe. »

    Ce sont ces conseils qui ont entraîné les investissements émiratis dans l’industrie d’armement serbe au cours des derniers mois.

    En avril 2013, le président serbe Tomislav Nikolić, un allié important de Vucic en Serbie, a décoré Dahlan de la médaille du Drapeau serbe « pour sa contribution à la coopération pacifique et aux relations amicales entre la Serbie et les Emirats arabes unis ».

    Le président serbe Tomislav Nikolić décore Mohammed Dahlan (agence de presse Tanjug)
    Dahlan pourrait également être appelé à donner des conseils sur le commerce des armes, puisqu’il aurait déjà œuvré en secret dans ce secteur. Le Fatah palestinien l’accuse d’avoir participé au transport d’armes de confection israélienne à destination de l’ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi. Dahlan a des relations avec la Libye, comme l’a révélé en 2010 un câble de WikiLeaks décrivant une réunion qu’il a tenue en Espagne avec Saïf Kadhafi, le fils de l’ancien dictateur.

    En plus de faciliter les investissements des Emirats dans l’armement serbe, Dahlan pourrait également jouer un rôle déterminant dans l’atteinte de l’objectif présumé des Emiratis de satisfaire aux intérêts américains et israéliens en Europe de l’Est. Une source des services de renseignement serbes, qui a demandé à rester anonyme, a indiqué à MEE que Dahlan entretient des « relations chaleureuses » avec l’ancien directeur de la CIA George Tenet, ainsi que des « liens » avec Amnon Shahak, de l’armée israélienne, et Yaakov Peri, du Mossad.

    D’après cette source, Dahlan dispose également de connexions avec des agents israéliens démasqués en Europe de l’Est, grâce à l’entremise du Palestinien Adnan Yassin qui vit actuellement à Sarajevo, la capitale bosniaque. Ancien employé de l’Organisation de libération de la Palestine, Yassin a été arrêté en Tunisie en 1993, après que des agences de sécurité françaises ont « exprimé leur préoccupation au sujet de ses activités ».

    Yassin aurait avoué travailler pour le Mossad en 1991.

    Les Emirats arabes unis traitent directement avec Israël, d’après le site Intelligence Online. Selon un rapport datant de 2012, « le commerce entre les deux pays, principalement dans le domaine de la sécurité, a atteint près de 300 millions de dollars l’an dernier [en 2011] ».

    Israël, qui n’a pas de présence officielle dans le Golfe, a récemment ouvert une « ambassade virtuelle » sur Twitter afin de promouvoir « le dialogue avec les peuples de la région du CCG ».

    Les monarques des pays du Golfe sont extrêmement réticents à l’idée d’être publiquement liés à Israël. Le mois dernier, l’ambassadeur d’Arabie saoudite au Royaume-Uni a démenti les affirmations selon lesquelles son pays, ainsi que l’Egypte, ont coopéré avec Israël pour mener un assaut meurtrier sur Gaza, qui a tué près de 2 000 Palestiniens.

    Les informations sur les transactions obscures des Emirats arabes unis en Serbie et le rôle clé joué par Mohammed Dahlan n’aideront guère les Etats du Golfe dans leur lutte pour garder secrètes leurs relations avec Israël.

    Le puissant cheikh Mohammed ben Zayed a quant à lui décrit ses relations avec la Serbie en des termes ambigus, louant l’« honnêteté [de ses] amis serbes » et affirmant ensuite : « Nous [les Emirats arabes unis] croyons en la Serbie, nous croyons en notre amitié. »

    Au vu de la nature secrète de l’accord bilatéral entre les Emirats arabes unis et la Serbie, il est impossible de déterminer avec certitude les objectifs de cette relation. Il est toutefois clair, du moins selon certains analystes, qu’il y a bien plus qu’il n’y parait dans la nouvelle histoire d’amour des Emiratis avec l’Europe de l’Est.

  • UAE pays Hamas hush money after attempting to facilitate Dahlan’s return
    http://english.al-akhbar.com/content/uae-pays-hamas-hush-money-after-attempting-facilitate-dahlan%E2%8

    Certainly, readers can be struck by such a paradox, and may not grasp why the UAE – a part of the anti-Muslim Brotherhood alliance – would fund Hamas, even if it did so through the security portal (ousted Fatah strongman Mohammed Dahlan is currently a security adviser for Abu Dhabi Crown Prince Mohammed bin Zayed).

    According to sources close to Hamas, “the UAE money is the price it paid to cover up the scandal of having sent an intelligence delegation to Gaza, along with its medical personnel, for security reasons that include delivering money to Dahlan supporters in order to cause unrest.”

    “Millions of dollars were seized from the UAE delegation which were brought to support some parties affiliated to Dahlan,” the sources told Al-Akhbar, without revealing the exact amount.

  • #UAE pays #Hamas hush money after attempting to facilitate Dahlan’s return
    http://english.al-akhbar.com/content/uae-pays-hamas-hush-money-after-attempting-facilitate-dahlan%E2%8

    A picture taken from the southern Israeli #Gaza border shows smoke billowing from buildings following an Israeli air strike in Gaza City, on July 10, 2014. (Photo: AFP-Jack Guez) A picture taken from the southern Israeli Gaza border shows smoke billowing from buildings following an Israeli air strike in Gaza City, on July 10, 2014. (Photo: AFP-Jack Guez)

    The Hamas movement acted ahead of the scheduled date on which the Palestinian government in the #west_bank was supposed to transfer 25 million Israeli shekels ($7 million) to the Gaza Strip, and gave [public sector] employees cash handouts ranging between $200 and $800, said to be part of accumulated overdue amounts that were a burden on the previous government. (...)

    #Palestine #Articles #Fatah #Mahmoud_Abbas #Mohammed_Bin_Zayed #Mohammed_Dahlan

  • Les Palestiniens ont-ils besoin de Mohammed Dahlan ?
    http://orientxxi.info/magazine/les-palestiniens-ont-ils-besoin-de,0579

    À la veille de la réconciliation entre le Fatah et le Hamas, le retour de Mohammed Dahlan dans les territoires palestiniens était évoqué de plus en plus souvent. L’homme avait même fait savoir qu’il était prêt à briguer la présidence de l’Autorité palestinienne. Mais l’unité retrouvée risque de brider son ambition d’occuper une place centrale au sein de la direction politique, voire à remplacer Mahmoud Abbas. (...) Source : Orient XXI

  • PA presidency: Can Dahlan beat Abbas?
    http://english.al-akhbar.com/content/pa-presidency-can-dahlan-beat-abbas-0

    Palestinian President #Mahmoud_Abbas attend the 25th Arab League summit at Bayan palace in Kuwait City on March 26, 2014. (Photo: AFP-Yasser al-Zayyat) Palestinian President Mahmoud Abbas attend the 25th Arab League summit at Bayan palace in Kuwait City on March 26, 2014. (Photo: AFP-Yasser al-Zayyat)

    The #Palestinian_National_Authority's (PNA) internal disputes became local news in Lebanon following the assassination of #Fatah-linked al-Awda Brigade’s commander Ahmed Rashid and his two brothers by Ansarullah, a group led by Jamal Suleiman who is close to Hezbollah. However, Fatah remained calm, unlike other occasions when its leaders are merely threatened.

    Abdul Rahman Jasem (...)

    #Opinion #Articles #Hamas #Israel #Mintar_Crossing #Mohammed_Dahlan #Palestine #US #Yasser_Arafat

  • Dahlan Case Shows Split In Palestinian Fatah Movement - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2013/03/dispute-fatah-official-immunity.html

    The issue of Fatah-affiliated MP Mohammed Dahlan has once again topped Palestinian news, as proceedings at the Constitutional Court are to be held on March 28, to consider the appeal presented by Dahlan against President Mahmoud Abbas’s decision to strip him of immunity