person:moshe yaalon

  • Face à la Corée du Nord, la dissuasion nucléaire des Etats-Unis en question

    http://www.lemonde.fr/international/article/2017/11/22/face-a-la-coree-du-nord-la-dissuasion-nucleaire-des-etats-unis-en-question_5

    Le général Hyten, commandant des forces stratégiques américaines, a déclaré lors du forum sur la sécurité d’Halifax qu’il n’exécuterait pas un ordre « illégal » du président Trump.

    Le général John Hyten, commandant des forces stratégiques américaines, vient de nourrir malgré lui le débat de politique intérieure qui sévit aux Etats-Unis sur les capacités à gouverner du président Donald Trump. En août, celui-ci avait promis à la Corée du Nord une puissance « de feu et de fureur telle que le monde n’en a jamais vu ». Au Congrès, des élus démocrates veulent en conséquence mieux encadrer le pouvoir du président républicain, tenté de déclencher une frappe nucléaire préventive face à Kim Jong-un.

    Le général Hyten, présent au Forum international sur la sécurité d’Halifax (Canada) du 17 au 19 novembre, a expliqué pour sa part qu’il n’appliquerait pas aveuglément la décision éventuelle d’une telle apocalypse. « Je vais donner des conseils au président, il me dira quoi faire. Et si c’est illégal, devinez quoi ? Je dirai : “Monsieur le président, c’est illégal.” Et devinez ce qu’il fera ? Le président me demandera ce qui est légal. Puis nous apporterons des options, un ensemble de possibilités pour répondre à toutes les situations. Ce n’est pas si compliqué. »

    Le général dit se plier aux principes du droit de la guerre : la nécessité d’employer l’arme atomique, la proportionnalité de la réponse, la discrimination des cibles, la limitation des pertes civiles. « Si vous exécutez un ordre illégal, vous allez en prison pour le restant de votre vie ! Cela s’applique à l’arme nucléaire », a-t-il ajouté.

    « Fardeau de l’escalade »

    Au-delà de l’imprévisibilité de M. Trump, des raisons plus profondes, liées à la crédibilité de la dissuasion américaine, peuvent expliquer le retour d’un certain débat sur le nucléaire aux Etats-Unis. Le secrétaire à la défense, James Mattis, a demandé de « créer les conditions pour que la diplomatie fonctionne, tout en étant prêt, chaque minute, chaque jour, à répondre à tout événement en provenance de Corée du Nord », relate le général Hyten. Selon lui, l’assurance que cela pourrait « mal finir » pour Kim Jong-un « est un élément de dissuasion clair ».

    Les Etats-Unis ont un plan de modernisation de leur arsenal atomique de 1 500 milliards de dollars sur trente ans. Lancé par l’ancien président Barack Obama, il est confirmé par la nouvelle administration, en dépit des critiques sur son coût. « Les gens ont oublié ce qu’est le concept de la dissuasion », juge le commandant américain. Evident durant la guerre froide, « ce concept est beaucoup plus large au XXIe siècle. La dissuasion commence avec les armes nucléaires mais englobe les activités spatiales, le cyber et les armes conventionnelles ».

    La doctrine américaine a intégré de longue date la nécessité de gérer une éventuelle escalade par un recours limité à l’arme nucléaire, note Corentin Brustlein, de l’Institut français des relations internationales (IFRI), dans une analyse à paraître vendredi 24 novembre (« La Guerre nucléaire limitée : un renouveau stratégique américain »). Mais les Etats-Unis ont dû adapter leur posture face aux scénarios militaires posés par la Corée du Nord et la Russie, ainsi que face aux nouvelles armes de « déni d’accès » (des défenses antiaériennes puissantes). L’arsenal nucléaire comptera à l’avenir des armes plus « flexibles », c’est-à-dire de puissance variable ou duales (conventionnelles et nucléaires).

    « La probabilité est aujourd’hui plus grande que le seuil nucléaire soit franchi en premier par les adversaires des Etats-Unis, plutôt que par ces derniers ou par l’OTAN. Pour autant, le fardeau de l’escalade n’en apparaît pas moins lourd », explique M. Brustlein. Sous Obama, la priorité a été de « maximiser l’effet dissuasif initial, c’est-à-dire de décourager le premier emploi limité de l’arme nucléaire, plutôt que de démontrer la capacité à prendre l’ascendant à chaque palier d’une escalade ». Les plans militaires ont également intégré les capacités conventionnelles, cyber et spatiales.

    « Il faut un plan B »

    Le président Trump validera une nouvelle doctrine nucléaire début 2018. En attendant, « le Pentagone a dû revenir aux fondamentaux, notamment les principes de la “diplomatie de la violence” théorisée par Thomas Schelling, qui rappelait la nécessité de coupler la menace (de représailles ou d’interdiction) et la promesse de retenue si l’agresseur abandonne ses ambitions », écrit l’IFRI.

    Peut-on vivre avec une Corée du Nord nucléaire, se sont demandé les participants du forum d’Halifax ? « La réponse est oui. La question est plutôt : le veut-on ? », a répondu le général Hyten. « Nous devons admettre que la stratégie menée vis-à-vis de la Corée du Nord est un échec », a assuré l’ancien ministre israélien de la défense Moshe Yaalon, pour qui, par ailleurs, la menace principale demeure l’Iran.

    Les responsables militaires américains sont prudents, mais certains pensent qu’il faut frapper, confie au Monde Eliot Cohen, professeur à l’université Johns Hopkins de Washington. « Tout comme une partie de l’armée sud-coréenne, pour qui l’alternative est entre la guerre et le fait d’assumer que le pays soit un protectorat américain à vie. »

    La menace nord-coréenne atteint « le système d’alliance des Etats-Unis, car la Corée du Sud et le Japon ne font pas complètement confiance au parapluie nucléaire des Etats-Unis », a rappelé Sung-han Kim, de l’Institut Ilmin des relations internationales de Séoul. « Il nous faut un plan B car nos efforts diplomatiques ont échoué », estime aussi cet expert pour qui trois options se présentent : « L’achèvement complet du parapluie américain, le redéploiement d’armes nucléaires tactiques américaines en Corée du Sud, ou le développement par la Corée du Sud de ses propres armes. » Sur ce dernier point, le général Hyten a clairement répondu : « Non. »

  • Muselage de la presse française par Israël - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/03/muselage-de-la-presse-francaise-par-israel.html

    Monsieur Laurent Joffrin,

    Je tiens à vous faire part de ma surprise et de mon indignation à la lecture du billet « En Israël, un soldat meurtrier s’en tire avec les honneurs » publié par Nissim Behar dans votre édition du 22 février 2017.

    Ce billet était l’article le plus partagé sur le site Libération.fr le jeudi 23 février 2017 et a suscité l’indignation et l’incompréhension chez de nombreuses personnes.

    La tradition journalistique française tend à confondre ce que la presse anglo-saxonne distingue entre les « views » et les « news ». Ce mélange est commun et il est respectable lorsque les informations brutes ou « news » respectent deux règles : l’exactitude et la précision. Or, il y a en l’espèce, un flagrant délit de mensonge par omission qui nuit délibérément à la compréhension des faits par le lecteur.

    La première exigence de vérité à laquelle le journaliste Nissim Behar aurait dû se plier eût été de mentionner qu’Abdel Fattah Al-Sharif tué par le soldat israélien Elor Azaria, n’était pas un Palestinien comme les autres. Ce n’était pas un civil, un innocent qui, par malchance, se serait trouvé au mauvais moment et au mauvais endroit, mais un terroriste qui venait de commettre une attaque au couteau.

    Privant délibérément les lecteurs de cette information capitale, Nissim Behar pouvait alors s’abstenir d’expliquer pourquoi il s’est dessiné une telle majorité en faveur du soldat, amalgamant ceux qui l’excusaient d’avance pour en faire un héros à ceux qui se contentaient de lui accorder les circonstances atténuantes.

    Si le soldat a bel et bien bénéficié d’une indulgence d’une partie de la classe politique israélienne, et non des moindres, la seconde exigence de vérité eût été de reconnaître que les « quelques voix » qui s’y sont opposées sont beaucoup plus importantes et beaucoup plus nombreuses que Nissim Behar ne le prétend. Il s’agissait en effet de Moshe Yaalon, ministre de la Défense au moment où les faits se sont déroulés et qui a démissionné quelques semaines plus tard face au désaveu du Premier ministre sur cette affaire et du chef d’Etat-major Gadi Eizencot qui, contrairement à ce que l’on aurait pu attendre du plus haut responsable de l’armée israélienne, a désavoué publiquement et continuellement le crime du soldat. En réduisant cette opposition à « quelques voix », Nissim Behar pouvait enfoncer le clou d’un consensus unanime qui est une pure et simple fiction, alors même que le débat public a fait rage, en coupant la voix de ceux qui, au sein de l’opinion publique israélienne, ont estimé que le Palestinien ayant été neutralisé et ne présentant plus de menace, le soldat commettait un crime en l’abattant froidement.

    Et pourtant Elor Azaria s’en serait tiré avec les honneurs selon le titre de l’article. S’en tirer avec les honneurs, est-ce être condamné à une peine de dix-huit mois de prison ? Où est l’honneur dans cette affaire qui a secoué et divisé la société israélienne ?

    Certainement en ce qu’Israël demeure, quoi qu’on en dise, une démocratie puisqu’on y respecte scrupuleusement la séparation des pouvoirs, puisque ses juges – et d’un tribunal militaire de surcroît – sont capables d’exercer leur autorité en toute indépendance et ce, malgré des pressions politiques explicites et une opinion publique majoritairement défavorable à la décision prise. Le tribunal militaire israélien a estimé, qu’Elor Azaria ne pouvait justifier son acte par la légitime défense et qu’il devrait être condamné à une peine de prison exemplaire pour homicide volontaire.

    L’honneur revient non pas à Elor Azaria, mais à une société toute entière, capable de s’interroger et de se mobiliser sur une question éthique, morale et juridique : un soldat qui tire une balle dans la tête d’un terroriste alors qu’il est au sol peut-il invoquer l’excuse de légitime défense ? L’honneur revient à une justice indépendante, preuve supplémentaire qu’Israël est bien la seule démocratie du Proche-Orient, contrairement à ce que prétend l’article qui manie cette affirmation avec ironie. Or, pour le coup, l’idée reçue est bel et bien confirmée.

    Enfin, cet article se termine en affirmant que les Israéliens méprisent les Palestiniens. Cette généralisation tord le cou à la vérité pour faire passer un message politique, légitime au demeurant. Elle est une insulte aux Israéliens, et notamment à ceux qui travaillent au rapprochement avec les Palestiniens, à ceux qui désirent ardemment l’application de ce verset de la Bible « La Justice, la justice, tu poursuivras » (Deutéronome 16 :20), et plus largement, à plus d’un tiers des Israéliens qui ont condamné sévèrement le crime, réprouvé fermement le soutien que lui ont accordé la majorité de leurs concitoyens, et tiennent Elor Azaria pour le soldat du déshonneur.

    Mensonge par omission, généralisation mensongère, ironie déplacée destinée à justifier un parti-pris, manquements à la déontologie journalistique : cet article constitue un cas d’école.

    Monsieur Laurent Joffrin, ce qui peut être tolérable lorsqu’on est un militant ou un homme politique ne l’est pas lorsqu’on est journaliste. Aussi légitime que soit la conviction dont Nissim Behar entend convaincre ses lecteurs, il ne peut le faire au mépris de faits sélectionnés grossièrement en larguant l’exactitude et la précision des faits rapportés. Monsieur Behar pourrait peut-être faire un bon romancier tant il a le sens de l’imagination bien aiguisé, mais cela en fait un piètre journaliste. Dans un conflit qui attise les passions, faire droit à la nuance et respecter la vérité me paraît être un devoir civique et une exigence professionnelle auxquels Nissim Behar a failli. Il en va de l’honneur de votre métier et de la déontologie à laquelle votre publication est attachée.

    Je veux croire que vous avez à cœur que le conflit israelo-palestinien ne soit pas importé sur le territoire français, mais de tels billets contribuent à produire l’effet inverse.

    C’est la raison pour laquelle je vous demande de publier un rectificatif dans la prochaine édition de votre quotidien et de faire la lumière sur les conditions dans lesquelles un article aussi erroné que mensonger a pu être publié.

    Bien cordialement,

    Sacha GHOZLAN – Président de l’Union des Etudiants Juifs de France | Photo : DR

    http://www.lemondejuif.info

  • Un rapport sur la guerre de Gaza s’annonce critique pour Netanyahu Publié le : Lundi 27 Février 2017
    http://www.francesoir.fr/actualites-monde/un-rapport-sur-la-guerre-de-gaza-sannonce-critique-pour-netanyahu

    Ministres et généraux israéliens fourbissent leurs armes avant la publication très attendue mardi d’un rapport sur la guerre de Gaza de 2014 qui s’annonce critique pour le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son gouvernement.

    Des fuites ont préparé les esprits depuis des mois aux conclusions probables du rapport de plus de 200 pages.

    M. Netanyahu, son ministre de la Défense de l’époque Moshé Yaalon, le chef d’état-major Benny Gantz et quelques autres auraient insuffisamment préparé le pays à cette guerre, pourtant la troisième livrée par l’armée israélienne dans le territoire palestinien depuis que le Hamas islamiste, grand ennemi d’Israël, s’y est emparé du pouvoir en 2007.

    En particulier, les soldats n’auraient pas été préparés à la menace que représentaient les tunnels creusés par le Hamas sous la barrière de béton et de métal qui ferme hermétiquement les frontières entre Israël et la bande de Gaza. M. Netanyahu et les généraux auraient aussi retenu des informations sensibles qu’ils auraient dû partager avec le cabinet de sécurité restreint.

    Ces conclusions ne devraient surprendre personne. Les services du contrôleur de l’Etat, haut responsable chargé d’inspecter les politiques du gouvernement, travaillent depuis le lendemain de la guerre à ce rapport censé tirer les leçons du conflit.

    Le document élaboré par l’ancien général Yossi Beinhorn est peu susceptible d’altérer le fragile cessez-le-feu observé par Israël et le Hamas depuis fin août 2014 après la plus meurtrière des trois guerres de Gaza : 2.251 morts côté palestinien, dont 551 enfants, et plus de 10.000 blessés, selon l’ONU ; 74 morts côté israélien, dont 68 soldats.

    Mais sa publication annoncée pour mardi à 14H00 GMT devrait déchaîner les hostilités politiques, dans un contexte d’intenses rivalités autour d’un Premier ministre soumis aux fortes pressions de sa droite et affaibli par plusieurs enquêtes de police sur des faits présumés de corruption.

  • Berné par une fausse info, un ministre pakistanais menace Israël d’une riposte nucléaire

    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/12/26/la-menace-de-riposte-nucleaire-d-un-ministre-pakistanais-berne-par-une-fauss

    Il n’y a visiblement pas qu’une majorité d’adolescents américains incapables de distinguer le vrai du faux en ligne. Il y a aussi le ministre de la défense du Pakistan. Khawaja Asif a réagi à un article datant du 20 décembre sur lequel il est tombé vendredi qui affirmait qu’Israël avait menacé le Pakistan de frappes nucléaires. Un article qui était grossièrement faux. Le problème est que le ministre a répondu à ces fausses informations par de vraies menaces, avec un tweet vite écrit et assez énervé :

    « Le ministre de la défense israélien menace de riposte nucléaire en présumant du rôle du Pakistan en Syrie contre Daech. Israël oublie que le Pakistan dispose lui aussi de l’arme nucléaire. »

    Peut-être Khawaja Asif n’avait-il lu, comme le font souvent les gens pressés sur Internet, que le titre de l’article avant de réagir.

    S’il était allé un peu moins vite, ou si son community manager l’avait mieux encadré, il se serait rendu compte que le site d’où provient l’article, AWD News, est connu pour refourguer des théories du complot et des informations inventées. (Exemple : le roi Abdullah de Jordanie tue son épouse.)

    Il se serait rendu compte qu’il y a une faute d’orthographe dans le titre alambiqué, ce qui est rarement un gage de fiabilité.

    Il se serait aussi rendu compte que le ministre de la défense israélien cité, Moshe Yaalon, n’est plus ministre de la défense depuis le mois de mai. Et que s’il avait effectivement dit « nous allons les détruire avec une attaque nucléaire », cette phrase si hostile aurait été reprise partout, pas seulement sur AWD News.

    Le tweet de menace maladroit de Khawaja Asif a obligé Israël à démentir ces non-informations, donnant une conversation assez surréaliste entre les comptes Twitter de deux pays possédant un arsenal nucléaire.

  • Barak fustige Netanyahu, se plaint d’un "fascisme naissant" en Israël | The Times of Israël
    http://fr.timesofisrael.com/barak-fustige-netanyahu-se-plaint-dun-fascisme-naissant-en-israel

    Morceaux choisis, ça décoiffe !

    ❝L’ancien Premier ministre Ehud Barak a fustigé jeudi soir le gouvernement actuel d’Israël, en affirmant qu’il conduisait le pays sur la voie de devenir un « Etat d’apartheid », et devrait être renversé s’il ne parvenait pas à se remettre sur les rails.

    (...) Qualifiant de « faible, mou et bruyant » le gouvernement de Netanyahu, Barak a lancé critique après critique envers le dirigeant israélien et ses ministres dans un discours cinglant à la Conférence de Herzliya, les accusant de fonctionner sur la base d’un « agenda occulte » pour rendre impossible une solution à 2 Etats.

    « Réaliser [cet agenda] va inévitablement – et c’est un mot-clé dans cette discussion : inévitablement – nous amener à un Etat unique, qui sera un Etat d’apartheid », a déclaré Barak. « Ou bien cela sera un Etat binational avec une minorité juive dans une génération ou deux – ce qui aura une forte probabilité de générer une guerre civile interminable. » (...)

    Barak, qui a jadis servi comme ministre de la Défense sous Netanyahu jusqu’en 2013 date à laquelle quand il a quitté la vie politique, fait écho au discours prononcé plus tôt dans la journée par un autre ancien ministre de la Défense, Moshe Yaalon, en affirmant que le gouvernement israélien et le Likud avaient été pris d’assaut par un « noyau fanatique ayant une idéologie extrémiste » qui attaque librement la Cour suprême, la liberté d’expression et d’autres principes de la démocratie.

    « Seule une personne aveugle ou un mouton, un ignare ou quelqu’un de blasé, ne peut pas voir l’érosion de la démocratie et le ‘fascisme naissant’ « , a dit Barak, sous les applaudissements fournis du public.

    Faisant référence aux propos controversés prononcés le mois dernier par le chef d’état-major adjoint de Tsahal en Yair Golan, qui apparemment avait établi des parallèles entre Israël et l’Allemagne nazie, Barak a précisé qu’il ne comparaît pas Israël au fascisme européen d’il « y a 90 ans, 70 ans. »

    « Mais si cela ressemble à du fascisme naissant, marche comme du fascisme naissant et cancane comme du fascisme naissant, alors c’est la situation », a-t-il dit, sous une autre salve d’applaudissements.

    « L’agenda occulte »

    (...) « Un, Israël prévoit de continuer à contrôler la zone qui a été conquise, libérée en 1967 pour toujours. Deux, Israël n’est pas intéressé par la solution à 2 Etats, et ne veut pas d’un Etat palestinien à côté de lui. Trois, Israël attend que le monde s’adapte et accepte cette réalité, et espère que des événements difficiles – comme les attaques terroristes en Europe, la situation en Syrie, etc – vont détourner son attention [de la situation ici], » a dit Barak.

    « Quatre, Israël acceptera une autonomie avec des droits limités pour les Palestiniens, mais pas un Etat. Cinq, Israël va continuer à construire consciencieusement dans les implantations et au-delà afin de créer progressivement des faits irréversibles sur le terrain », a-t-il ajouté.

    Pour contrer ces actions presumées, l’ancien Premier ministre a appelé à renouer les liens avec l’Autorité palestinienne, laquelle selon lui est la seule chose qui empêche le Hamas, l’État islamique et d’autres organisations terroristes dangereuses d’être présents en Cisjordanie. Netanyahu, selon lui, amène en fait « le Hamas et l’Etat islamique aux portes de Jérusalem et de Kfar Saba, » une banlieue de Tel Aviv.

    (...) Israël, a ajouté Barak, s’approche rapidement d’une bifurcation, entre le chemin qui mène à une guerre avec les Palestiniens, et l’autre menant à un Etat d’apartheid.

    « Nous sommes au début du chemin, dont l’extrémité inévitable est similaire à Belfast et à la Bosnie ou à Johannesburg de jadis, et même aux trois ensemble, » a-t-il dit.

    Cette situation conduirait à une rupture entre Israël et d’autres pays à travers le monde, ainsi qu’à la détérioration de la relation entre Israël et les communautés juives d’Amérique.

    « Ils n’accepteront un Etat unique si – et seulement si – c’est une Etat judéo-arabe de tous ses citoyens, fonctionnant sur le principe de « une personne, une voix » – et qui d’entre nous le veut ? » a-t-il demandé.

    (...)

    #israël #palestine

    • Ehud Barak serait-il antisémite?
      par Kharroubi Habib | Lundi 20 juin 2016
      http://www.lequotidien-oran.com/?news=5230339

      (...) Bernard Henry Levy qui participait à la conférence a dû très certainement avoir les oreilles qui ont été échauffées par les propos de l’ancien Premier ministre et surtout ragé de ne pouvoir lancer contre lui l’anathème qu’il délivre systématiquement contre quiconque en France et ailleurs s’aventure à critiquer même timidement les gouvernants israéliens et leur politique.

      Ce que Barak dénonce comme étant la finalité de la politique de l’actuel Premier ministre n’a rien de caché, tant il est loisible de la déceler à travers ce que son gouvernement entreprend à l’égard des Palestiniens. La poursuite de l’extension de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem en est le révélateur indiscutable. Il en résulte un tel grignotage des terres palestiniennes que ce qu’il en restera rendra impossible la création d’un Etat palestinien viable. La communauté internationale sait parfaitement que la poursuite de l’extension des colonies juives n’est pas une opération dictée par l’impératif sécuritaire pour l’Etat sioniste mais est la facette de sa stratégie visant à faire échec à la solution des deux Etats qu’elle prône et soutient. Ce n’est certainement pas en convoquant des conférences internationales du genre de celle qui s’est réunie à Paris le 3 juin que l’on fera renoncer Benyamin Netanyahu et son cabinet à son projet d’israélisation rampante des territoires palestiniens.

      Mais pour pouvoir entreprendre une initiative qui soit dissuasive pour les ultra-sionistes et racistes qui président aux destinées d’Israël. Faut-il à cette communauté internationale sortir de la tétanie qui fait qu’elle s’interdit de s’en prendre à eux et à leur politique par peur de se voir accusés de faire dans l’antisémitisme et d’encourager ses « adeptes » à le pratiquer. D’autant que l’Etat israélien affiche désormais ouvertement son caractère fascisant qui a fini par inquiéter même ceux qui le servent ou l’ont servi sans états d’âme quand il parvenait à masquer cette dérive qui ne lui permet plus de se prétendre une nation exceptionnelle bannissant le racisme et l’oppression et en recherche d’une paix avec les Palestiniens excluant leur oppression et humiliation.

    • Le chant du cygne des vieilles élites ?
      Publié le 19 juin 2016 par Charles Enderlin
      http://geopolis.francetvinfo.fr/charles-enderlin/2016/06/19/le-chant-du-signe-des-vieilles-elites.html

      (...) Barak a prononcé le mot que l’on aime pas entendre en Israël. Verbatim : « Les projets de loi soumis par le pouvoir représentent un processus d’érosion de la démocratie et contiennent les graines du fascisme qui s’est installé au sein de ce gouvernement. Si cela ressemble à des graines de fascisme, fonctionne comme des graines de fascisme, aboie comme des graines de fascisme, alors ce sont bien des graines de fascisme ! ». Bigre !
      Réactions du Likoud : « La conférence de Herzlia est un repaire de gauchistes ( !!!!). Ce sont des déclarations de « has been ». Barak a été un très mauvais Premier ministre ! Avec Yaalon, il cherche à retrouver les feux de la rampe. »
      (...)
      En l’occurrence, Barak se réveille bien tard. Ses déclarations sont, sans aucun doute, à mettre sur le compte de l’angoisse qui a fini par le saisir, face à la situation catastrophique où se trouve le pays. Un état des lieux auquel il a largement contribué.
      Yaalon, lui aussi donne l’impression d‘être pris de panique ; (...)

  • La nomination d’Avigdor Lieberman inquiète les généraux israéliens
    http://orientxxi.info/magazine/avigdor-lieberman-ou-la-poussee-de-l-extreme-droite-decomplexee-en-israe

    Avec la nomination, le 25 mai 2016, du dirigeant d’extrême droite Avigdor Lieberman au poste de ministre de la défense, Benyamin Nétanyahou renforce le cabinet le plus à droite de l’histoire d’Israël. Il adresse ce faisant un avertissement à l’état-major de l’armée, dont certains généraux — soutenus par le ministre sortant Moshe Yaalon — sont de plus en plus ouvertement critiques sur sa politique et inquiets de la banalisation de la violence dans la société israélienne. Pour élargir une majorité (...) Source : Orient XXI

  • Un ministre israélien démissionne pour dénoncer l’arrivée de Lieberman
    27 mai 2016
    http://www.rts.ch/info/monde/7755177-ultranationaliste-au-gouvernement-un-ministre-israelien-demissionne.html

    Avi Gabbay, ministre israélien de l’Environnement, a annoncé vendredi sa démission pour protester contre le retour de l’ultranationaliste Avigdor Lieberman dans le gouvernement.

    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a confié le ministère de la Défense à Avigdor Lieberman dans le cadre d’un accord conclu mercredi qui fait passer sa majorité parlementaire de 61 à 66 sièges sur 120.

    Le ministre de la Défense et membre du Likoud, Moshe Yaalon, auquel Benjamin Netanyahu avait proposé les Affaires étrangères, a lui aussi quitté le gouvernement avec fracas vendredi pour dénoncer l’arrivée d’Avigdor Lieberman.
    Personnage sulfureux

    « Les récentes manoeuvres politiques et le remplacement du ministre de la Défense sont à mes yeux des actes graves qui ne tiennent pas compte de ce qui est important pour la sécurité nationale, qui vont stimuler l’extrémisme et semer la discorde », a déclaré le désormais ex-ministre de l’Environnement, qui appartient à un parti centriste.

    Ses déclarations hostiles aux Arabes israéliens et ses critiques féroces envers l’Egypte ont fait d’Avigdor Lieberman un personnage sulfureux en Israël.

    Reuters/rens

    #Avi_Gabbay

  • En Israël, le dirigeant d’extrême droite Avigdor Lieberman devrait prêter serment mardi 24 mai en tant que ministre de la défense, en charge notamment des territoires palestiniens occupés. En réalité, l’« ère Lieberman » a commencé dès mars 2009, lorsque celui-ci fut nommé ministre des affaires étrangères dans un précédent gouvernement déjà dirigé par Benyamin Netanyahou. « Dans sa Moldavie natale, il exerçait le métier de videur de boîte de nuit, commentait alors l’historien Schlomo Sand. Maintenant, ce sont les Arabes qu’il veut vider. »

    Les Palestiniens d’Israël, otages de l’extrême droite, par Joseph Algazy & Dominique Vidal (mai 2009) http://www.monde-diplomatique.fr/2009/05/ALGAZY/17049 #st

    Lire aussi « Israël à l’heure de l’Inquisition », par Charles Enderlin (mars 2016) http://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/ENDERLIN/54916

    http://zinc.mondediplo.net/messages/27336 via Le Monde diplomatique

    • Le ministre de la Défense démissionne et met en cause Netanyahou
      http://www.lejdd.fr/International/Israel-le-ministre-de-la-Defense-demissionne-et-met-en-cause-Netanyahou-786861

      "Malheureusement, des éléments extrémistes et dangereux ont pris le contrôle d’Israël et du Likoud et menacent la société." C’est par cette phrase que, vendredi, l’ancien ministre de la Défense israélienne Moshe Yaalon a expliqué sa démission. « J’ai dit au Premier ministre qu’étant donné son comportement au cours des derniers événements et mon manque de confiance en lui, je démissionnais du gouvernement et de la Knesset (Parlement) et prenais mes distances avec la vie politique », a également écrit Moshé Yaalon sur Twitter. 

      Certes, son sort était de toute façon scellé. Mercredi, Benyamin Netanyahou avait offert son poste à l’ultranationaliste Avidgor Lieberman. Mais selon les observateurs, le siège de ministre des Affaires étrangères lui était promis. Yaalon n’en a pas voulu. Dans la foulée, il a aussi abandonné son mandat de député.

      À 66 ans, c’est sans doute la première fois que ce militaire de carrière revendique une désertion. Son engagement au sein de Tsahal remonte à la guerre du Kippour en 1973. Il a ensuite gravi tous les échelons de l’institution jusqu’à devenir chef d’état-major en 2002. Ce n’est qu’en 2005 qu’il se tourne vers la politique, en rejoignant le Likoud (droite), le parti de Netanyahou. En 2013, ce dernier lui confie les clés du ministère de la Défense. Il le confirme à son poste deux ans plus tard.

  • Israël : Nétanyahou en négociations avec l’extrême droite pour élargir sa majorité
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/05/19/israel-netanyahou-en-negociations-avec-l-extreme-droite-pour-elargir-sa-majo

    M. Nétanyahou a rencontré mercredi après-midi M. Lieberman. Des équipes de négociation ont été formées. L’ancien chef de la diplomatie s’est vu proposer le poste de ministre de la défense. Son entrée au gouvernement permettrait d’élargir de six sièges la coalition. M. Nétanyahou n’aurait plus à se soucier en permanence des petits chantages de certains membres du Likoud.

    Mais cette ouverture déporterait le gouvernement vers l’extrême droite, au risque d’un isolement accru d’Israël sur la scène internationale. M. Nétanyahou deviendrait aussi dépendant du bon vouloir de M. Lieberman, vieil adversaire personnel. Ce serait aussi une nouvelle douche froide pour les pays qui, comme la France, continuent d’agir pour relancer des négociations de paix israélo-palestiniennes, dont M. Nétanyahou ne veut pas. Mardi, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi avait appelé à une reprise du dialogue avec les Palestiniens, en soutenant l’idée d’un gouvernement d’union nationale en Israël. M. Nétanyahou avait salué cette intervention, avant de se tourner vers M. Lieberman dès le lendemain.
    […]
    En revanche, le ministre de la défense, Moshe Yaalon, issu pourtant du Likoud, a fini par exaspérer le premier ministre. M. Yaalon a systématiquement pris la défense de l’état-major, le félicitant pour ses rappels déontologiques. Il a défendu la liberté de parole des hauts gradés. Pour ne pas aliéner cette figure populaire, M. Nétanyahou songerait à lui proposer les affaires étrangères.

    Avigdor Lieberman, lui, était il y a quelques semaines en tête du rassemblement d’extrémistes défendant le soldat Elor Azria, jugé pour avoir abattu d’une balle dans la tête un agresseur palestinien inerte à terre, près d’Hébron. Il n’a cessé de critiquer la politique sécuritaire du gouvernement, face à la vague d’attaques palestiniennes depuis octobre 2015. En mars, l’ancien ministre avait posé dix conditions à son retour au gouvernement. Parmi elles : le rétablissement de la peine de mort pour les terroristes, la fin du contrôle de la bande de Gaza par le Hamas, la reprise des assassinats ciblés de responsables terroristes, la construction de deux mille nouveaux logements dans les colonies en Cisjordanie ou encore l’interdiction des partis à la Knesset promouvant le « terrorisme ».
    Son éventuelle arrivée à la tête de l’armée, la première institution du pays, provoquerait des étincelles. C’est lui qui, juste avant les élections il y a un an, avait suggéré de « décapiter » les Arabes israéliens déloyaux. Mais derrière ces provocations se cache un calculateur ayant faim de pouvoir.

  • Le Washington Post nous avait déjà rapporté, en janvier 2016, cette parole de Moshe Yaalon (ministre de la Défense israélien) selon laquelle s’il avait à choisir entre Da’ich et Assad, il choisirait Da’ich : https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2016/01/19/israeli-defense-minister-if-i-had-to-choose-between-iran-and-isis-id-choose-isis/?tid=sm_tw

    Speaking at the Institute for National Security Studies’ (INSS) conference in Tel Aviv on Jan. 19, Israeli Defense Minister Moshe Ya’alon made a bold statement: If he had to choose between Iran and the Islamic State, he told the audience, he’d “choose ISIS.”

    Pour confirmer, Michael Oren, ex-ambassadeur aux USA et associé à l’actuelle coalition au pouvoir en Israel nous a fait un remake, rapporté dans le Wall Street Journal ce 17 mars :
    http://www.wsj.com/articles/israels-main-concern-in-syria-iran-not-isis-1458207000

    “If we have to choose between ISIS and Assad, we’ll take ISIS. ISIS has flatbed trucks and machine guns. Assad represents the strategic arch from Tehran to Beirut, 130,000 rockets in the hands of Hezbollah, and the Iranian nuclear program,” said Michael Oren, a prominent lawmaker from Israel’s governing coalition and a former ambassador to Washington.

    Parce que comme l’explique Dore Gold, du ministère des affaires étrangères :

    Asked in an interview to state Israel’s main objective in Syria, Dore Gold, the director-general of the foreign ministry, said: “At the end of the day, when some kind of modus vivendi is reached inside of Syria, it is critical from the Israeli standpoint that Syria does not emerge as an Iranian satellite incorporated fully into the Iranian strategic system.”

    • @gonzo : oui, c’est d’ailleurs ce que dit l’article en évoquant les craintes israéliennes d’un nouveau front dans le Golan organisé par le Hezbollah, et l’acquisition de nouvelles armes iraniennes.
      Mais j’avais oublié de mettre le lien vers l’article du WSJ, je viens de l’ajouter...

      As many Israeli officials see it, however, that wouldn’t be such a good scenario if it ends up benefiting the Syrian military and its critical Lebanese ally, the Iranian-backed Hezbollah militia, which remains sworn to Israel’s destruction. [...]
      Israel’s immediate concerns are to prevent Hezbollah from opening a second front from Syrian soil opposite the Israeli-held Golan Heights, and to prevent transfers of sophisticated Iranian weapons to the Lebanese militia.

  • La Turquie et “que sont ses amis devenus”...
    http://www.dedefensa.org/article/la-turquie-et-que-sont-ses-amis-devenus

    La Turquie et “que sont ses amis devenus”...

    Il y a quelques jours, le 21 janvier, le ministre de la défense israélien Moshe Yaalon disait dans une conférence à Tel-Aviv qu’entre l’Iran et Daech triomphant en Syrie, il préférait sans aucun doute l’organisation terroriste Daech : « “Si je devais choisir entre l’Iran et Daech, je choisirais Daech”, a déclaré Moshe Yaalon, le ministre israélien de la Défense lors d’une conférence à Tel-Aviv. L’homme politique a estimé qu’il valait mieux que la Syrie tombe entre les mains de Daech plutôt que de l’Iran, car “Téhéran reste le pire ennemi d’Israël”, [il] est “plus puissant que Daech” et plus difficile à combattre... »

    Le 26 septembre, cinq jours plus tard, Yaalon était en visite en Grèce. (Pour ce qui est la Grèce et du vertueux Tsipras, nous (...)

    • Après la rencontre entre les deux ministres de la défense (Kammenos et Yaalon), le ministre grec a fait une déclaration en forme de communiqué pour résumer cette rencontre, dont les deux principaux thèmes étaient effectivement le terrorisme et l’émigration. A une question d’un journaliste à propos de la Turquie, le ministre grec a répondu très précisément même si dans une forme très diplomatique : « ...La vérité est que la majorité du pétrole vendu en contrebande par Daesh l’est par l’intermédiaire de la Turquie et sert à financer le terrorisme. Il serait profitable que la Turquie décide de changer d’attitude, qu’elle stoppe de coopérer avec le terrorisme et de lancer des actions qui posent de nouveaux problèmes dans la région, qu’elle utilise l’argent de l’UE pour stopper le flot de réfugiés qui passe par les côtes de l’Asie Mineure ; [elle devrait faire cela] pour son propre bénéfice, et elle pourrait établir des échanges avec la communauté internationale, de façon à transformer la Méditerranée en une mer de paix, de prospérité et de stabilité. »

  • Des officiels du gouvernement israélien nous font savoir quelles sont leurs préférences politiques concernant les territoires de leur environnement régional et le sort des Etats arabes du Proche-Orient.

    Ayelet Shaked, qui suggérait de faire assassiner les mères des « terroristes » palestiniens, ci-devant Ministre israélienne de la Justice, souhaite un Etat kurde indépendant :
    http://www.todayszaman.com/diplomacy_israel-calls-for-independent-kurdish-state_410092.html

    Israeli Justice Minister Ayelet Shaked has called for an independent Kurdistan, a move which she says will weaken Israel’s rivals in the region.
    “We must openly call for the establishment of a Kurdish state that separates Iran from Turkey, one which will be friendly towards Israel,” Shaked told a conference in Tel Aviv on Tuesday, according to a Times of Israel report.
    Her call reflects a growing desire in Israel to foster robust relations with the Kurdish community in Iraq, and even promote the process of founding an independent state by the Kurdish people.
    Earlier this month, Kurdistan Regional Government (KRG) President Massoud Barzani spoke to diplomats from more than 30 countries in Arbil, Iraq about Kurdish plans to hold a referendum, as part of an effort to seek international backing for a decades-old Kurdish bid for a state of their own. Barzani instructed his party officials in December last year to speed up preparations to hold a referendum on whether to secede from Iraq.

    Quant au ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon, à tout prendre il préfère encore Da’ich que l’Iran en Syrie et note que les intérêts de l’Etat d’Israël et des pétromonarchies du Golfe sont convergents :
    https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2016/01/19/israeli-defense-minister-if-i-had-to-choose-between-iran-and-isis-id-choose-isis/?tid=sm_tw

    Speaking at the Institute for National Security Studies’ (INSS) conference in Tel Aviv on Jan. 19, Israeli Defense Minister Moshe Ya’alon made a bold statement: If he had to choose between Iran and the Islamic State, he told the audience, he’d “choose ISIS.”
    Ya’alon reasoned that Iran had greater capabilities than the Islamic State and remained the biggest threat for Israel. He argued that if Syria were to fall to one of the two powers, he would prefer it were the Islamic State rather than Iran or Iran-backed groups. “We believe ISIS will be eventually defeated territorially after the blows it has been suffering, and in light of the attacks on its oil reserves,” he told the conference, according to Ynetnews.
    Ya’alon said that current problems in the Middle East showed the region was at the “height of the clash of civilizations.” He also added that Israel shared common interests with the regional Sunni Muslim powers , who were also threatened by the Shia Muslim Iran.

    Voilà, mais on est bien d’accord que l’idée que l’accroissement des tensions sectaires dans la région, l’idéologie du clash des civilisations et la fragmentation politique selon une ligne ethnico-confessionnelle des États arabes voisins seraient dans l’intérêt d’Israël, et feraient l’objet d’une action politique et diplomatique en ce sens des sionistes en Israël et dans leurs relais en « Occident », est une abominable théorie du complot antisémite...

    #Israel #clash_des_civilisations #EI #Daech #Iran #Grand_Moyen-Orient #Syrie #Irak

  • Yaalon declares war on rights group Breaking the Silence
    Dec. 15, 2015
    https://www.maannews.com/Content.aspx?id=769349

    BETHLEHEM (Ma’an) — Israeli Defense Minister Moshe Yaalon said on Tuesday that he had banned Israeli veteran group Breaking the Silence from participating in any official activities with Israeli forces, Israeli media reported.

    Yaalon’s statement was made on social media, where he called the left-wing veteran group hypocrites spreading “false propaganda” against Israeli forces and the state of Israel in attempt to “delegitimize” them.

    Breaking the Silence responded to the comment on social media, saying the group has been under attack for the past several months, “through a pre-meditated campaign, in which members of the extreme right-wing, including Israeli parliamentarians and elected officials, along with public figures and right-wing organizations, are trying to silence both us and every debate related to the 48-year-long occupation.”

    • Le ministre de la Défense israélien s’en prend à une organisation de lanceurs d’alerte
      15 déc. 2015,
      https://francais.rt.com/international/12179-ministre-defense-israelien-d%C3%A9fend-armee

      Moshe Yaalon a estimé que l’organisation « Briser le silence » dégrade l’image d’Israël en publiant des témoignages d’anciens soldats qui dénoncent l’occupation de la Cisjordanie et les opération en Palestine.

      Fondé en 2004, le groupe rassemble et publie en effet les témoignages d’anciens soldats qui ont servi en Palestine ou dans les territoires occupés de Cisjordanie. Il révèle ainsi aux israéliens les abus commis contre la population palestinienne, ce qui est souvent difficile pour les médias, fournies en informations par des porte-paroles de l’armée.

      Moshe Yaalon entend donc lutter contre cette organisation et montrer le « prix moral » qu’Israël paie pour l’occupation. Selon lui, « Briser le silence » mène une politique de « propagande mensongère contre les soldats et les l’Etat, et contribue à délégitimer l’image du pays ».

      Surtout, pour Moshe Yaalon, les témoignages relatés par l’organisation « se sont plusieurs fois révélés sans fondement. Cette organisation agit pour des motifs malveillants, et nous devons donc nous engager totalement dans la lutte contre ce groupe. »

    • Il y a trois ans ils se sont attaqués à Btselem qui a survécu. Il faut soutenir « briser le silence » à tout prix. Sans eux nous ne saurons rien. Ils sont le seuls lien avec la vérité et la réalité de l’occupation israélienne en Palestine.

    • Un message de la FMEP ce soir à propos de cette affaire :

      Yesterday, the right-wing Israeli group Im Tirzu released an inflammatory and offensive video attacking four leading Israeli human rights activists as dangerous “foreign agents.” Among the activists targeted were Hagai El Ad, director of B’tselem, and Avner Gvaryahu of Breaking the Silence.

      In response to this attack, the Foundation for Middle East Peace strongly affirms its support for Hagai and Avner, for our grantee organizations Breaking the Silence and B’tselem, and for all of those who work toward the cause of human rights and peace in Israel and Palestine. FMEP’s support for these groups is based on shared values of democracy, equality, and tolerance. Hateful attacks like the one launched by Im Tirzu undermine those values. The activists named in the video represent the best of an open, democratic civil society, something of which all Israelis should be proud, just as we at FMEP are proud to share in the common work of advancing human rights in our societies.

      We call on other pro-Israel, pro-Palestinian, and pro-peace organizations in the U.S. to join us in standing in solidarity with our Israeli colleagues against the increasing atmosphere of incitement against Israeli human rights organizations.

      Sincerely,

      Matthew Duss

      President

      Foundation for Middle East Peace

    • La droite israélienne s’attaque à une association d’anciens soldats
      Par Cyrille Louis, Correspondant à Jérusalem | Mis à jour le 16/12/2015
      http://www.lefigaro.fr/international/2015/12/16/01003-20151216ARTFIG00297-la-droite-israelienne-s-attaque-a-une-association

      De nombreuses voix pressent le gouvernement de légiférer contre l’ONG « Rompre le silence », dont les vétérans dévoilent, depuis bientôt douze ans, les coulisses de l’occupation en Cisjordanie.

    • Breaking the Silence: Why Take the Message Abroad?

      The left-wing NGO made up of former soldiers found itself at the center of a public storm and under ferocious attack from across the Israeli political spectrum.
      Ilan Lior Dec 18, 2015
      http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.692518

      “Why abroad?” was the most persistent question members of Breaking the Silence were asked this week in interviews, on social media, and in personal messages. The small NGO, more used to being sidelined, found itself at the center of a public storm and under ferocious attack.

      It was accused of slandering Israel around the world and of damaging its international image. The radical right-wing Im Tirtzu movement issued a video accusing the activists of being “moles” – agents for foreign states. That led to a spate of curses and threats on the lives of the NGO’s activists, all former Israel Defense Forces combatants.

      Prime Minister Benjamin Netanyahu blasted Breaking the Silence in the Knesset for “spreading libel about IDF soldiers in the world.” Defense Minister Moshe Ya’alon instructed the IDF not to cooperate with the NGO, whose motives he said were “malicious.” and “blackens our soldiers’ faces abroad.” Education Minister Naftali Bennett forbade the group to enter schools. Even Yesh Atid leader Yair Lapid attacked the NGO from the opposition and said it “harms and sullies the IDF abroad, spreading lies about our combatants.”

      Breaking the Silence was set up 11 years ago by combatants who served in Hebron. They recounted their personal experiences from their service in the West Bank and started to gather testimonies from others about the violation of human rights under the occupation. Today, the organization has collected testimonies from more than 1,000 soldiers and has published them in the media, on the Internet, in booklets and at events and exhibitions.

      Today it employs 15 people, who all gave their own testimonies, as well as dozens of volunteers. The organization’s staff guide Hebrew and English tours in Hebron, take part in conferences, meet youth and students and hold demonstrations.

      Over the past year, NGO have members met senior White House officials for the first time. They also took part in events in the United States, Spain, The Netherlands and Scotland and held photo exhibitions in Switzerland. Amidst the storm raised by the group’s activity, the NGO’s founder, Yehuda Shaul gave a lecture in Denmark.

      A visitor takes a picture at the ’Breaking the Silence’ exhibition at the Kulturhaus Helferei in Zurich June 8, 2015.Reuters

      “The absolute majority – at least 85 percent – of the organization’s activity takes place in Israel, in Hebrew, or with Jews,” says director Yuli Novak in an interview with Haaretz. “We do a lot of work with Diaspora Jews, mainly in Israel, with youngsters who come in various groups and meet with us.”

      As for the activity overseas, “the occupation isn’t an internal Israeli matter,” says Novak, who served as an Air Force officer. “The Israeli occupation that we see as immense damaging to Israel, is maintained and supported abroad. Millions of dollars, mostly tax money, are invested in telling the world ‘if you’re for Israel you’re for the occupation.’”

      “We bring to this debate an Israeli, patriotic voice that says ‘we love Israel, but the occupation harms it.’ It’s critical that the world knows there are Israeli soldiers who think the state’s future depends on ending the occupation.”

      Achiya Schatz, a former combatant in the Duvdevan special operations unit, says, “People are silenced and gagged in Israel. Anyone who opposes the occupation is seen as a traitor.”

      “When the settlers’ Yesha Council speaks abroad how come nobody criticizes it? It’s sheer hypocrisy. The attempt to divert the debate to [our activity] abroad is government spin,” he says.

      The NGO’s critics say it strengthens the BDS. “We don’t support BDS, we never supported them or cooperated with them,” Schatz says.

      “Obviously Breaking the Silence statements raise objection. When you see the unpleasant sight in the mirror we put up, your first instinct is to look aside,” she says.

      But “Israel’s problem is the occupation. What makes Israel look bad is that for 48 years we’ve been ruling another nation and not showing any sign that we mean to change it – not soldiers telling what the occupation looks like,” she says.

      Novak says former combatants who have undergone special training in gathering information take the testimonies. Only those that are checked, cross-checked with others and verified are published. “No Breaking the Silence testimony has ever been refuted,” says Shatz.

      Novak refutes the claim that a Palestinian fund gave the NGO more than a million shekels to produce negative testimonies against the IDF. The fund, he says, works from Ramallah, but belongs to European states. “My work is not determined by the donors’ wishes,” he says. “The organization’s activity is entirely open and transparent.”

      The last few days have been especially difficult for the NGO’s people. Their email and Facebook accounts and mobile phones were filled with death threats and curses.

      “Some people fear for their life all the time. We all have families and they’re worried. It’s difficult, but the price of silence is too high,” says Shatz.

      On the upside, the number of supporters and people wanting to give testimony is also rising.

      “We’re in the company of the state’s president, Supreme court judges and other figures the right is trying to silence. So the attack isn’t only us, it’s dangerous to Israel. We’d expect our government and Knesset to stand by our side – not because they agre with us, but because democracy is crumbling,” she says.

  • Israel: Russia plane entered Israeli-controlled zone without incident | Middle East Eye | Sunday 29 November 2015
    http://www.middleeasteye.net/news/israel-russia-plane-entered-israeli-controlled-zone-without-incident-

    A Russian warplane recently entered Israeli-controlled airspace from Syria but the intrusion was resolved without incident, Israeli Defence Minister Moshe Yaalon said Sunday.

    “There was a slight intrusion a mile [1.6 kilometres] deep by a Russian plane from Syria into our airspace, but it was immediately resolved and the Russian plane returned towards Syria,” Yaalon told public radio.

    “It was apparently an error by the pilot who was flying near the Golan.”

    Yaalon recalled that Israel and Russia had made arrangements to avoid clashes over Syria, with the agreement said to include a “hotline” and information sharing.

    He said: “Russian planes do not intend to attack us, which is why we must not automatically react and shoot them down when an error occurs.”
    (...)
    The downing of the Russian plane prompted Moscow to carry out of economic measures against Ankara, including plans to import vegetables, mainly tomatoes, from Israel and other countries instead of Turkey.

    • Intéressant.
      La question que ne pose pas l’article, par contre, est celle de savoir si, d’une part, cette entente russo-israélienne a été jusqu’à s’accorder formellement sur la question des frappes israéliennes en Syrie, si les Russes ont fixé des lignes rouges, et si oui lesquelles. Et d’autre part si Israël s’est autorisé à y frapper une nouvelle fois depuis l’intervention russe (que ce soit l’armée syrienne ou le Hezbollah).
      Ainsi :
      – Fin octobre i24 rapportait une attaque israélienne qui aurait eu lieu le 30 octobre dans le Qalamoun : http://seenthis.net/messages/432894
      – Le Times of israel rapportait récemment que selon « des articles de presse syriens non confirmés » une attaque aérienne israélienne aurait eu lieu dans le Qalamoun, ce 24 novembre, tuant des militants du Hezbollah et des soldats syriens : http://seenthis.net/messages/432894
      Masdar News (pro-régime) semble prendre l’info au sérieux, précisant qu’elle viendrait d’al-Moustaqbal : http://www.almasdarnews.com/article/israeli-airstrikes-on-hezbollah

      Des lumières particulières sur la question ou des infos sont les bienvenues...

  • Israel to build underground barrier around Gaza Strip

    http://www.middleeasteye.net/news/israel-build-underground-barrier-around-gaza-strip-198407740#sthash.H

    Comme si c’était la solution pour plus de sécurité.

    Israel plans to build an underground barrier around the besieged Gaza Strip, officials announced on Wednesday.

    Defence Minister Moshe Yaalon said that the Israeli army would start the project soon.

    The barrier will “prevent terrorists from using deep tunnels to try and penetrate the wall,” Israeli Army Radio reported.

    #gaza

  • Extremism & Incitement to Racial Hatred: Senior Israeli Officials in Their Own Words
    http://imeu.org/article/extremism-incitement-to-racial-hatred-senior-israeli-officials-in-their-own

    “A Jew always has a much higher soul than a gentile, even if he is a homosexual.”
    – Then-deputy minister of religious services and current deputy minister of defense, Rabbi Eli Ben-Dahan, 2013.

    “I am happy to be a fascist!”
    – Miri Regev, current minister of culture and sport, 2012.

    “[There are] 92,000 families in Israel in which one of the partners is not Jewish - we have a real problem that we have to deal with."
    – Tzipi Hotovely, current deputy foreign minister, 2011.

    “The Palestinian threat harbors cancer-like attributes that have to be severed. There are all kinds of solutions to cancer. Some say it’s necessary to amputate organs but at the moment I am applying chemotherapy.”
    – Then-general and current defense minister, Moshe Yaalon, 2002.

    “[The way to deal with Palestinians is to] beat them up, not once but repeatedly, beat them up so it hurts so badly, until it’s unbearable.”
    – Benjamin Netanyahu, current prime minister, while in the opposition following his first term as prime minister, caught on video speaking to Israeli settlers, 2001.

    #sionisme #sioniste #Israel #Israël #etat_raciste

  • Le Quartet brasse de l’air pendant que la Palestine brûle
    Par Ali Abunimah, 2 octobre 2015 | Traduction : Francoise M. pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/10/04/le-quartet-brasse-de-lair-pendant-que-la-palestine-brule

    (...) L’attaque de l’armée et des colons israéliens contre les Palestiniens à la suite de la tuerie d’hier offre un contraste frappant, mais tristement prévisible, avec la situation d’août dernier, après que des colons israéliens ont brûlé vive la famille Dawabsha, dans le village de Dura.

    La ministre de la Défense d’Israël, Moshe Yaalon, a récemment admis que les forces d’occupation savent qui sont les assassins du bébé Ali Dawabsha, de sa mère et de son père Saad Riham, mais ont décidé de ne pas les arrêter.
    Il semble tout à fait plausible que le meurtre des Henkin constitue une vengeance. Leurs enfants, comme le frère d’Ali, âgé de quatre ans et gravement blessé, sont désormais orphelins.
    Israël reste le responsable de toutes ces morts horribles et évitables ; son occupation violente terrorise tout Palestinien, homme, femme et enfant, de façon brutale, systématique et permanente.

    Quant aux Henkins, avec d’autres familles de colons, ils constituent, aux yeux des hauts responsables israéliens, tel le vice-premier ministre Silvan Shalom, « le gilet pare-balles de l’État d’Israël » – des munitions à exploiter pour justifier l’accaparement des terres.

    L’impunité systématique et la protection qu’Israël offre aux colons qui détruisent et volent les terres et les propriétés palestiniennes et qui brûlent vifs des Palestiniens envoient le message effrayant que les Palestiniens ne jouissent d’aucune protection contre un régime d’occupation dont les ministres et les dignitaires religieux incitent au génocide contre eux. (...)

  • Jérusalem-est: affrontements sur l’esplanade des Mosquées (police)
    ats / 13.09.2015
    http://www.romandie.com/news/Jerusalemest-affrontements-sur-lesplanade-des-Mosquees-police/629449.rom

    Des affrontements ont éclaté dimanche matin sur l’esplanade des Mosquées dans la vieille ville de Jérusalem entre la police israélienne et des musulmans. Ces heurts ont eu lieu à quelques heures de la célébration de la nouvelle année juive.

    Selon des témoins musulmans, les policiers israéliens sont entrés dans la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu de l’islam, et provoqué des dégâts. Une porte-parole de la police, Luba Samri, a démenti cette information, en précisant que les forces l’ordre s’étaient contentées de fermer la porte d’accès.

    Ces affrontements sont survenus au moment où la tension est montée autour de l’esplanade des Mosquées (le Mont du Temple pour les juifs) à la suite de la décision du ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon, qui a déclaré mercredi « illégal » le mouvement des « mourabitoun », un groupe musulman en grande partie informel qui affirme défendre l’esplanade des Mosquées.

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    Israeli forces storm Al-Aqsa Mosque, assault worshippers
    Sept. 13, 2015 10:53 A.M. (Updated: Sept. 13, 2015 2:05 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=767579

    The clashes came with tensions running high after Israeli Defence Minister Moshe Yaalon last week outlawed two Muslim groups that protect the mosque, and confront Jewish visitors to the compound, which is holy to both faiths.

    Witnesses told Ma’an that Israeli forces stormed the Al-Aqsa Mosque compound Sunday morning, firing rubber-coated steel bullets and stun grenades and injuring several worshipers.

    Witnesses said Israeli forces stormed the compound through the Chain and Moroccan gates shortly after dawn prayer.

    The forces then surrounded worshipers inside Al-Aqsa Mosque and closed its doors with “chains and bars” before they started to fire rubber-coated bullets inside the mosque, witnesses said.

    Israel ’has taken over’ Aqsa compound, says official

    Sept. 13, 2015 9:56 P.M. (Updated: Sept. 13, 2015 9:58 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=767592

    • Des soldats et des colons israéliens attaquent la mosquée Al-Aqsa (vidéo)
      Par Ziad Medoukh
      http://www.ism-france.org/temoignages/Des-soldats-et-des-colons-israeliens-attaquent-la-mosquee-Al-Aqsa-video-

      13.09.2015 - Ce matin, la police israélienne a fermé la porte d’accès de la mosquée. Il y a beaucoup de blessés palestiniens, et beaucoup de dégâts. Les forces de l’occupation israélienne poursuivent leurs attaques sanglantes contre les Palestiniens à Jérusalem, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
      La Palestine résiste, existe et persiste.

    • PCHR Condemns Israeli Forces’ Raid on al-Aqsa Mosque and Deliberately Damaging its content PDF Print E-mail
      Sunday, 13 September 2015
      http://www.pchrgaza.org/portal/en/index.php?option=com_content&view=article&id=11266:pchr-condemns-israeli-f

      According to information collected by PCHR from the city, at approximately 05:45 on Sunday, 13 September 2015, when worshipers finished performing the dawn (Fajr) prayer in al-Aqsa Mosque and started getting out of the mosque, large numbers of special Israeli forces stormed al-Aqsa Mosque firing sound bombs and rubber-coated metal bullets. Israeli forces immediately closed the Qibli (southern) mosque while dozens of Israeli soldiers topped the roof of the mosque. They surrounded the young men staying inside and sprayed pepper spray over them. Officers from the special forces evacuated all al-Aqsa Mosque’s yards. In the morning, Israeli forces smashed the windows of al-Qibli Mosque and fired sound bombs and tear gas canisters at young men trapped inside, due to which the carpets caught fire. Moreover, Lo’ai Abu al-Sa’ed, one of the mosque’s guards, sustained a bullet wound to the chest; Jad al-Ghoul, a civil defense officer in al-Aqsa Mosque, sustained a bullet wound to the left arm; Anas Siyam (14) sustained a bullet wound to the chest; and Lewa Abu Ermaila, a journalist at Palestine Today satellite channel, and Sabreen Ebeidat, a photojournalist at Quds news network, both were injured by shrapnel from a sound bomb. An eyewitness stated that Israeli forces attacked and pushed Arab members of the Israeli Knesset, who could entered al-Aqsa Mosque, namely Ahmed al-Tibi, Osama al-Sa’di and Talab Abu ’Arar.

      This attack coincided with banning students of al-Aqsa Shari’a schools located inside the mosque (Riyadh al-Aqsa, al-Aqsa School for Boys and al-Aqsa School for Girls), who are about 500 female and male students, from entering the mosque and joining their schools. In addition, Israeli forces denied the administrative and educational employees entry by attacking and pushing them while being present by Hetta and al-Selsela gates. Israeli forces have also prevented worshipers below 45 years old from entering the mosque since the predawn.

      Afterwards, groups of Israeli settlers led by the Minister of Agriculture, Uri Ariel, stormed the mosque through al-Maghareba gate. They performed biblical rituals in al-Hersh area near al-Rahma gate. It should be noted that the (Temple Groups) invited their supporters through media websites and social media to participate in the largest raid on al-Aqsa Mosque on Sunday, coinciding with the beginning of the Jewish holidays.
      (...)

  • Bébé palestinien brûlé vif par des Israéliens « une tragédie inséparable de la politique israélienne » - Édito Le Monde

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/08/01/en-cisjordanie-une-tragedie-liee-a-une-politique_4707586_3232.html

    Editorial. Avant même les conclusions de l’enquête de police, le chef du gouvernement israélien a dénoncé « un acte de terrorisme en tous points » et son ministre de la défense a stigmatisé l’action de « terroristes juifs ». Mais Benyamin Nétanyahou et Moshe Yaalon auraient dû aller plus loin et s’interroger sur une tragédie inséparable de la politique qu’ils mènent.

    Car l’attentat du vendredi 31 juillet – un bébé de 18 mois brûlé vif, ses parents entre la vie et la mort, atteints à 90 %, et un deuxième enfant, de 4 ans, lui aussi grièvement blessé – est, d’une manière ou d’une autre, lié à la colonisation continue de la Cisjordanie occupée. C’est sur cette politique que M. Nétanyahou s’est fait réélire, en mars, pour un quatrième mandat à la tête d’un gouvernement de droite et d’extrême droite, qui prône, officiellement, l’expansion ininterrompue des implantations juives en territoire palestinien. Jamais le « parti des colons » n’a été aussi fortement représenté dans un gouvernement à Jérusalem.

    Cette réalité politique ouvre la porte à tous les débordements. Voilà des mois, sinon des années, que les autorités front preuve de mansuétude à l’égard de colons qui, au nom d’on ne sait quel droit divin, se livrent à des agressions et à des actes de vandalisme contre des Palestiniens. Armés, ces colons disent agir au titre de la « vengeance » ou du « prix à payer » – façon de dénoncer les obstacles qu’ils peuvent rencontrer, de la part des Palestiniens ou des autorités israéliennes, dans l’extension de la colonisation. Leurs méfaits restent, le plus souvent, impunis. Ils disposent de relais au plus haut niveau de l’Etat. Ils obéissent à une idéologie qui est, après tout, celle que véhicule la majorité gouvernementale.

    « Le prix à payer »

    La politique des implantations porte en elle le type de drame qui a eu lieu vendredi à l’aube à Douma, dans le nord de la Cisjordanie. Selon des responsables de la sécurité israéliens, des colons ont jeté des cocktails Molotov par les fenêtres, ouvertes en cette saison, de deux maisons du village. Avant de s’enfuir, ils ont écrit sur les murs : « le prix à payer » et « vengeance ». Sans doute s’agissait-il de « venger » la destruction par l’armée, mercredi 29 juillet, de deux immeubles construits illégalement dans la colonie de Beit El à la suite d’une décision de la Cour suprême israélienne.

    Mais comme pour « compenser » cette décision, M. Nétanyahou a, le même jour, annoncé la construction immédiate de 300 logements dans la partie « légale » (!) de la colonie de Beit El. Par conviction ou pour apaiser l’ultradroite de sa majorité parlementaire. Au fond peu importe, le résultat est le même : la réaffirmation d’une volonté d’annexer une bonne partie de la Cisjordanie, comme le réclament les partis au pouvoir. Cette politique fait douter de la volonté du gouvernement d’arriver à un quelconque accord de paix avec les Palestiniens. Elle ne peut déboucher que sur un surcroît de violence – de part et d’autre. Elle ne répond à aucun objectif sécuritaire, au contraire. Elle est le produit d’une idéologie qui nourrit tous les extrémismes – celle qui, il y a vingt ans, incitait un jeune homme venu de ce même milieu des colons à assassiner le premier ministre Itzhak Rabin.

    Le « parti des colons » est un fléau pour les Palestiniens de Cisjordanie, d’abord et avant tout. Mais les Israéliens ne doivent pas s’y tromper : il porte aussi un tort incommensurable à leur pays.

  • La Grèce signe un accord militaire avec Israël
    Lundi, 27 Juillet 2015 Ali Abunimah , Publié sur The Electronic Intifadah le 23 juillet 2015. Traduction : Jean-Marie Flémal.
    http://www.pourlapalestine.be/index.php?option=com_content&view=article&id=2052:la-grece-signe-un-

    Le gouvernement grec, dirigé par le parti de gauche Syriza, a signé avec Israël un accord de « statut des forces » qui offre l’immunité juridique aux forces militaires des deux pays pendant qu’elles s’entraîneront tant en Grèce qu’en Israël.

    Israël n’a jamais signé d’accord similaire auparavant qu’avec les États-Unis, signale The Jerusalem Post.

    L’accord a été signé lors d’une visite du ministre grec de la Défense Panagiotis Kammenos à Tel-Aviv où, en compagnie de son homologue israélien Moshe Yaalon, il a discuté de la possibilité de resserrer les liens entre les deux pays. Kammenos dirige le partenaire de Syriza dans la coalition grecque, le parti de droite des Grecs indépendants.
    Les deux hommes ont également discuté d’une coopération plus rapprochée dans « l’industrie de la défense » et des « questions concernant la sécurité maritime » dans les gisements gaziers méditerranéens situés dans les zones économiques de la Grèce, de Chypre et d’Israël.

    En avril et mai, des escadrilles d’avions de combat israéliens F-16 ont effectué des exercices communs d’entraînement au départ de bases aériennes grecques.
    C’était la première fois que la Grèce invitait des forces aériennes étrangères à participer à ses principaux exercices militaires annuels, connus sous l’appellation « Iniohos-2015 ». La Grèce permet effectivement à Israël de se servir de son territoire pour s’entraîner à tuer des Palestiniens, et ces « compétences » seront susceptibles d’être mises à profit la prochaine fois qu’Israël lancera une attaque contre Gaza.

  • Frappes aériennes israéliennes à Gaza après des tirs de roquettes
    04 juin 2015
    http://www.romandie.com/news/Frappes-aeriennes-israeliennes-a-Gaza-apres-des-tirs-de-roquettes/599623.rom

    (...)Le ministre de la Défense israélien Moshé Yaalon a tenu le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, pour responsable des tirs.

    Même si les tirs d’hier soir sont le fait de bandes de voyous issus d’organisations du jihad mondial qui cherchent à défier le Hamas en tirant sur nous, nous tenons le Hamas pour responsable de tout ce qui se passe dans la bande de Gaza, a déclaré M. Yaalon dans un communiqué.

    Nous ne ferons pas de compromis sur la sécurité des citoyens israéliens et nous n’accepterons pas de retourner à une situation de tirs réguliers depuis la bande de Gaza, a-t-il mis en garde.

    Les tirs de roquettes de mercredi ont été revendiqués jeudi par les Partisans de l’Etat islamique à Jérusalem, un groupe récemment apparu de Gaza, dans un communiqué dont l’AFP a obtenu une copie.

    Les Partisans de l’Etat islamique est considéré comme un groupuscule qui appartiendrait au mouvement salafiste jihadiste gazaoui et qui chercherait peut-être l’adoubement de l’Etat islamique et se servirait de son label. Mais il n’existerait pas pour l’instant de lien organique.(...)

  • Nouvelles menaces (particulièrement explicites) contre les civils libanais, notamment les enfants, par le Ministre de la défense israélien : Israeli defense minister promises to kill more civilians and threatens to nuke Iran
    http://electronicintifada.net/blogs/asa-winstanley/israeli-defense-minister-promises-kill-more-civilians-and-threat

    Israeli defense minister Moshe Yaalon on Tuesday said Israel would attack entire civilian neighborhoods during any future assault on Gaza or Lebanon.

    Speaking at a conference in Jerusalem, Yaalon threatened that “we are going to hurt Lebanese civilians to include kids of the family. We went through a very long deep discussion … we did it then, we did it in [the] Gaza Strip, we are going to do it in any round of hostilities in the future.”

    The Israeli official also appeared to threaten to drop a nuclear bomb on Iran, although he said “we are not there yet.”

    In response to a question about Iran, Yaalon said that “in certain cases” when “we feel like we don’t have the answer by surgical operations” Israel might take “certain steps” such as the Americans did in “Nagasaki and Hiroshima, causing at the end the fatalities of 200,000.”

  • يخطر على بالي... | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/224145

    يخطر على بالي...

    Au passage dans l’article d’Ibrahim al-Amine, cette analyse que l’on peut expliciter ainsi : l’attaque israélienne contre le Hezbollah dans le Golan conforte Nasrallah dans ses choix d’intervention en Syrie. En effet, tout le monde, dans le parti, n’est pas convaincu de ce choix, et plus encore depuis que l’engagement du Hezb se solde par de nombreuses morts. L’argument initial - on combat en Syrie en quelque sorte « préventivement », pour ne pas avoir à le faire au Liban par ex - est aujourd’hui renforcé par une autre rhétorique : en Syrie, en luttant contre Jabhat al-Nosra dans le sud notamment, le Hezb rejoint le coeur de son combat initial, contre Israël puisque celui-ci soutient les milices rebelles, à commencer par celles qui sont installées au Golan. Et le raid d’hier vient confirmer ce point de vue.

    • Yaalon à i24news : « je ne m’attends pas à une guerre avec le Hezbollah »
      Publié 19 Janvier 2015 22:30
      http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/58272-150119-yaalon-a-i24news-je-ne-m-attends-pas-a-une-guerre-avec-le-hezbo

      Le ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon, a confié lundi à i24news (...)

      Il a cependant refusé de confirmer qu’Israël était à l’origine de ce bombardement.

      « Israël est toujours coupable, nous y sommes habitué », a poursuivi le ministre.

      « Mais en raison des menaces constantes de la part du Hezbollah, nous devons nous tenir prêts (...) sans pour autant craindre l’escalade qui pourrait mener à une guerre », a encore déclaré Moshe Yaalon au micro d’i24news.

      Questionné sur l’identité des membres du Hezbollah tués dans le bombardement, dont le fils d’Imad Mughniyeh, Jihad, Ya’alon a déclaré simplement dit : « ce sont tous des méchants », sans vouloir élaborer.

      Il a cependant expliqué que l’implication du Hezbollah en Syrie était motivée par des intérêts iraniens.

      Ah, il fallait en effet recueillir les confidences de ce monsieur.

  • Un ancien officier israélien : « Notre but était de semer la peur »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/07/22/un-ancien-officier-israelien-notre-but-etait-de-semer-la-peur_4460857_3232.h

    Je me souviens ces jours-ci du fossé que j’avais découvert à l’époque de mon service militaire entre l’éthique que représente l’appellation même des FDI et les opérations militaires concrètes que nous menions en Cisjordanie. La tâche qui nous était assignée était défensive. Nous menions des opérations « préventives » permettant d’empêcher des actes terroristes. Mais mes amis et moi avions vite compris que l’adjectif « défensif » n’était qu’un terme qui pouvait dissimuler toutes sortes d’actions dont bon nombre étaient sans conteste des opérations offensives.

    Moshe Yaalon, le chef d’état-major de l’époque devenu aujourd’hui ministre de la défense, nous exhortait à « brûler la conscience palestinienne ». Pour répondre à cet appel, on nous envoyait intimider et punir une communauté tout entière. Ces opérations étaient fondées su...

    #paywall

    • Cf. par exemple, même D. Moïsi qui, dans son édito en première page d’Ouest-France, ressasse la propagande israélienne…

      Point de vue. Israël-Palestine : ne pas se résigner
      http://www.ouest-france.fr/point-de-vue-israel-palestine-ne-pas-se-resigner-2715093

      Pour le Hamas, très affaibli sur la scène régionale par la guerre civile en Syrie, la contre-révolution en Égypte et la prise de distance de l’Iran à son égard, il fallait reprendre l’initiative. Plus le coût serait élevé pour les civils palestiniens, plus la réprobation et donc l’isolement international d’Israël seraient grands et plus le Hamas renforcerait sa position.

      … ose étendre la (fausse) symétrie…

      Palestiniens et Israéliens ont en commun de mériter beaucoup mieux que les hommes qui les dirigent.

    • Comme je le disais par ailleurs, ça me semble être une stratégie consciente : http://seenthis.net/messages/278217
      C’est une façon de gagner en crédibilité afin d’appuyer un combat bien plus important par ailleurs... celui du « regime change » en Ukraine puis en Russie.
      Reste qu’il est étrange que le Monde soit seul à appliquer cette tendance... Quoi que les américains semblent vouloir eux aussi commencer à mettre la pression sur les israéliens ?... j’ai cru lire des prises de position légèrement différentes qu’à l’habitude.

    • @bigggrizzly dit :

      Reste qu’il est étrange que le Monde soit seul à appliquer cette tendance... Quoi que les américains semblent vouloir eux aussi commencer à mettre la pression sur les israéliens ?... j’ai cru lire des prises de position légèrement différentes qu’à l’habitude

      John Kerry dit :
      http://www.20minutes.fr/article/1420583/ynews1420583 ?

      « J’espère que qu’ils ne vont pas considérer cet événement comme une invitation à en faire plus ! », a-t-il dit. « Il serait mieux qu’ils le prennent comme un avertissement ».

      Le secrétaire d’Etat s’est ensuite exclamé : « Quelle opération ciblée, en effet, quelle opération ciblée ! », visiblement irrité par le bilan des morts civils dans l’opération israélienne.

      avant de se reprendre à l’antenne :

      A l’animateur de Fox, Chris Wallace, qui lui demandait de s’expliquer sur ses propos, Kerry a réitéré le droit d’Israël à l’auto-défense. « Je crois que c’est très, très difficile dans ce type de situations, c’est, de toute évidence, très difficile », a déclaré M. Kerry.

      « Il y a des gens qui sont sortis de tunnels. On a le droit d’y entrer et d’enlever ces tunnels. Nous soutenons cela totalement. Et nous soutenons le droit d’Israël à se défendre contre les tirs de roquettes qui continuent. » Kerry a ensuite exhorté le Hamas de faire preuve de raison et « comprendre que s’il accepte le cessez-le-feu, il sauve des vies ».

  • Israël autorise l’occupation par des colons d’une maison disputée à Hébron
    http://www.romandie.com/news/467752.rom

    JERUSALEM - Le ministre israélien de la Défense, Moshé Yaalon, a approuvé dimanche le retour de colons juifs dans une maison de quatre étages très disputée à Hébron, en Cisjordanie occupée, a indiqué le ministère israélien de la Défense.

    Suite à la décision de la Cour suprême, le ministre de la Défense Moshé Yaalon a approuvé aujourd’hui l’occupation de la +Maison brune+ par ses acquéreurs, a indiqué le ministère dans un communiqué, en précisant qu’un petit nombre de familles devait s’y installer.

    La radio militaire israélienne a assuré que trois familles avaient déjà pris possession des lieux dimanche après-midi.

    La Cour suprême israélienne avait statué le 11 mars que des colons juifs étaient les propriétaires légaux de cette maison, située entre la Vieille ville de Hébron et la colonie de Kiryat Arba, en Cisjordanie, dans l’enclave dite zone H2 qui est sous la protection de milliers de soldats israéliens.

    Cela montre à quel point le gouvernement israélien préfère s’engager dans la voie de la colonisation plutôt que celle de la paix, a déclaré dans un communiqué le membre du Fatah et négociateur palestinien Mohammad Shtayyeh qui a estimé que cette décision menaçait la vie des Palestiniens de Hébron qui souffrent en permanence des actes de terrorisme des colons.

    L’ONG Breaking the Silence (Briser le Silence), une association pacifiste d’anciens militaires israéliens, qui témoignent et répertorient les violations des droits des Palestiniens, a indiqué de son côté dans un communiqué qu’il s’agissait de la première fois depuis 1980 que les autorités israéliennes autorisaient l’établissement d’une nouvelle colonie à Hébron.

    Selon cette ONG, avec le renforcement d’une présence militaire dans le secteur de cette nouvelle implantation, les Palestiniens feront face à de nouvelles restrictions comme la fermeture de routes ou celle de commerces.

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    Israeli forces detain Hebron man after settlers invade his home
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=689513

    HEBRON (Ma’an) — Israeli forces detained a Palestinian man on Saturday evening after he tried to defend his family from a home invasion by Jewish settlers in the southern West Bank city of Hebron, a local activist group said.

    Mofid Sharbati, 46, was detained by Israeli forces after a group of settlers entered his home on Shuhada street in central Hebron, coordinator for Youth against Settlements Issa Amro said.

    His brother Zidan Sharbati was wounded during the incident, which began when Jewish settlers entered their homes and began beating the brothers as well as members of their families.

    When the two attempted to respond, Israeli forces who were on the scene came to the aid of settlers and continued the assault, Amro said.

    Israeli forces detained Mofid during the incident, while Zidan was evacuated from the scene by an ambulance and taken to Hebron Hospital, where doctors said his wounds were “moderate.”

    An Israeli military spokeswoman did not have any information regarding the incident.

    Jewish settlers routinely threaten and harass local Palestinians in Hebron’s Old City in an effort to force them to hand over their properties for the expansion of Jewish settlements.