person:nabih berry

  • Le gouvernement débloque le dossier du gaz offshore - Kenza OUAZZANI - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1027479/le-gouvernement-debloque-le-dossier-du-gaz-offshore.html

    Le premier décret définit les coordonnées des dix blocs de concession prévus dans la Zone économique exclusive (ZEE) du Liban, en se basant sur des études géologiques réalisées par la LPA. La décision d’ouvrir ou non la totalité des blocs, et le choix des blocs pouvant éventuellement être proposés en priorité reviendra au ministre de l’Énergie, César Abi Khalil (CPL), sur avis consultatif de la LPA. Cette dernière « avait proposé, en 2013, une ouverture graduelle des blocs 1 et 4 (au Nord), 5 et 6 (au centre), et 9 (au Sud) », rappelle à L’Orient-Le Jour Mona Sukkarieh, cofondatrice du cabinet Middle East Strategic Perspectives. Mais l’accord politique noué le 1er juillet entre Nabih Berry (Amal) et Gebran Bassil (CPL), dont le contenu n’a pas été rendu public, semble présager une autre priorisation, selon M. Hamadé, qui s’est opposé à l’adoption des deux textes. « Nous avons appris (hier) que l’accord porte sur l’ouverture des trois blocs du Sud (8, 9 et 10), d’un bloc au centre et un autre au Nord. Connaissant les litiges frontaliers avec Israël sur les blocs du Sud, je crains qu’il n’y ait très peu de sociétés qui acceptent de prendre un tel risque », prévient-il. Pour rappel, le litige frontalier entre le Liban et Israël sur une partie des blocs du Sud remonte à la décision prise par Tel-Aviv en 2011 d’officialiser sa ZEE en empiétant d’environ 850 km2 sur celle – totalisant 22 730 km2 – déclarée un an plus tôt par Beyrouth à l’ONU. À ce jour, la médiation américaine n’a pas permis de résoudre ce litige.

    Un #deal entre les aounistes, les berrystes et les haririens ?
    #Liban #pétrole #gaz

  • Michel Aoun à Baabda. Les défis d’un mandat
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/17314-michel-aoun-%C3%A0-baabda-les-d%C3%A9fis-dun-mandat?issue_id=253

    Au cas où M. Berry décide finalement de participer au gouvernement, commencera alors le processus de la formation, qui est loin d’être une sinécure. La question du tiers de blocage, accordé depuis les accords de Doha au 8 mars, fera l’objet d’intenses tiraillements. Deux scénarios sont envisagés : le premier accorde un tiers de blocage aussi bien au 8 mars qu’au 14 mars (ou ce qui en reste). Le deuxième ne prévoit pas de tiers de blocage, mais trois blocs ministériels de tailles égales : le 8 mars, le 14 mars et les « centristes », réunis autour du Parti socialiste progressiste (PSP). Le scénario 2 a peu de chance de se réaliser, selon divers milieux politiques.
    Dans l’hypothèse où l’écueil du tiers de blocage est surmonté, un autre obstacle de taille se dressera devant les présidents Aoun et Hariri, celui de la répartition des portefeuilles. C’est à ce stade que les gros appétits se manifesteront. Nabih Berry exige, selon ses sources, le ministère des Finances et celui de l’Energie et de l’Eau. Si ces deux maroquins lui sont attribués, cela signifie que le président Aoun aura décidé de reporter le lancement des réformes défendues par son bloc parlementaires depuis des années, notamment l’extraction des hydrocarbures, la réhabilitation et la modernisation du réseau électrique et l’exploitation des ressources hydrauliques.
    Passé le cap difficile de la répartition des portefeuilles, viendra la rédaction de la Déclaration ministérielle. Il est clair que le Hezbollah n’acceptera aucune allusion à son désarmement ou au retrait de ses troupes de Syrie, et restera attaché à « l’équation d’or » de sayyed Nasrallah, armée-peuple-Résistance. Saad Hariri sait déjà qu’il sera confronté à cette difficulté, qui s’est transformée en casse-tête depuis que l’Arabie saoudite et les Etats-Unis ont accentué leurs pressions sur le parti chiite. Au lendemain de l’annonce par M. Hariri de son soutien à la candidature de Michel Aoun, le Conseil des ministres saoudien avait d’ailleurs réaffirmé la détermination du royaume « à lutter contre le terrorisme du Hezbollah ».

  • Présidentielle : la route de Baabda n’est qu’à moitié ouverte devant Aoun - Tilda ABOU RIZK - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1013457/presidentielle-la-route-de-baabda-nest-qua-moitie-ouverte-devant-aoun
    Que l’annonce de l’appui haririen à Michel Aoun soit pour aujourd’hui ou demain, l’effet sur la scène politique locale restera cependant le même : il y a bien sûr cette liesse incommensurable qui s’amplifie dans les rangs aounistes où l’on voit déjà le rêve du général se réaliser, mais il y a surtout cette immense colère et incrédulité de tous ceux qui ont vu dans cet appui un coup de Jarnac inexplicable, une trahison ou tout simplement une tactique qui risque de coûter cher au chef du courant du Futur.

    Jamais un événement au Liban n’aura peut-être suscité autant de réactions contradictoires et semé un si grand désordre dans le paysage politique. Pour résumer, le courant du Futur est divisé, les Forces libanaises sont satisfaites, Walid Joumblatt est furieux, Nabih Berry est déchaîné, le Hezbollah reste circonspect, les Marada observent un silence radio, les Kataëb restent prudents.

  • Pétrole et gaz : les véritables enjeux de l’accord surprise - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/995375/petrole-et-gaz-les-veritables-enjeux-de-laccord-surprise.html

    Brusquement, l’accord sur le dossier du pétrole a été conclu entre le président de la Chambre Nabih Berry et le ministre des Affaires étrangères et chef du CPL Gebran Bassil. Pour certains, il s’agit de l’une des concrétisations du fameux « miracle libanais ». Mais, pour d’autres, ce soudain accord après des années de divergences profondes serait dû aux pressions occidentales, et plus précisément américaines. Les partisans de cette thèse rapportent que depuis quelque temps déjà, l’administration US est intéressée par le dossier des ressources pétrolières et gazières dans la région. L’émissaire spécial américain chargé de ce dossier, Amos Hochstein, a effectué plusieurs visites au Liban dans ce but, sans réussir à convaincre les parties libanaises de s’entendre sur ce dossier.

    (...)

    Cette divergence de fond semblait impossible à surmonter... jusqu’à ce que les Américains s’en mêlent sérieusement. Selon des sources occidentales, la raison qui aurait poussé Washington à presser les Libanais à s’entendre serait la suivante : les Israéliens auraient des problèmes techniques à exporter leur gaz vers l’Europe via Chypre. Ils auraient donc besoin d’utiliser la ligne maritime passant par la Turquie. Pour cela, ils seraient obligés de passer devant les côtes libanaises. Mais pour que cela soit possible, il faut un minimum de stabilité qui ne peut être assuré que si le Liban est dans le coup et exploite lui aussi ses ressources gazières et pétrolières. C’est d’autant plus important que le Hezbollah, par la voix de son secrétaire général, a annoncé à plusieurs reprises son intention de protéger les ressources énergétiques du Liban, en menaçant de bombarder les installations israéliennes si elles s’approchaient des eaux territoriales libanaises. Le fait que des voix libanaises se soient insurgées contre ces menaces, critiquant le fait que le Hezbollah se soit arrogé la fonction de protecteur des ressources libanaises, ne suffit pas à calmer les inquiétudes des grandes sociétés de prospection et d’exploitation des ressources énergétiques, qui ont besoin de stabilité réelle pour accomplir leur travail et investir dans ce secteur.

    De quoi donner raison aux #complotistes qui pensent que la guerre de Syrie avait moins à voir avec la nature d’une dictature fossile qu’avec la gestion des énergies fossile.

  • Hariri : J’assume la responsabilité de toutes mes initiatives passées - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/990702/hariri-jassume-la-responsabilite-de-toutes-mes-initiatives-passees.ht

    Le chef du Courant du Futur a, par ailleurs, évoqué le dialogue avec le Hezbollah, affirmant avoir voulu « débloquer les portes de la présidentielle ». « J’ai répondu favorablement à l’initiative de Nabih Berry (président de la Chambre) et de Walid Joumblatt (le chef du PSP), afin d’apaiser les tensions confessionnelles grandissantes qui avaient culminé par des affrontements armés à Tripoli », a dit Saad Hariri.

    Évoquant la vacance présidentielle, le leader sunnite a affirmé avoir soutenu la candidature de son allié Samir Geagea, le chef des Forces libanaises, en dépit des « critiques » qu’il dit avoir reçues. M. Hariri affirme par ailleurs avoir prôné l’élection d’Amine Gemayel à la présidence après avoir constaté que les chances de M. Geagea « étaient quasi nulles ». "Ce n’est qu’après le blocage total des candidatures des alliés que j’ai ouvert la voie à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié. « J’en suis le seul responsable », a-t-il souligné, déplorant le fait que le blocage persiste toujours malgré les « choix difficiles ».

  • Séance du 2 mars : le suspense maintenu - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/971153/seance-du-2-mars-le-suspense-maintenu.html

    Le secret de l’optimisme affiché par M. Hariri se résume comme suit : à travers ses contacts avec les différents protagonistes, il estime pouvoir assurer le quorum requis pour la séance du 2 mars, qui est de 86 députés. Selon ses calculs, le Hezbollah et le bloc de Michel Aoun, qui jusqu’à présent affirment vouloir boycotter cette séance, ne peuvent aligner que 41 députés (sur 128). Ce qui signifie que le quorum des deux tiers peut ainsi être assuré.
    Dans ses calculs, le chef du courant du Futur considère que son candidat, le chef des Marada, Sleiman Frangié, devrait se présenter au Parlement vu qu’il est le principal concerné. Il se base aussi sur la participation du bloc du président de la Chambre, Nabih Berry, qui, jusqu’à présent, n’a boycotté aucune des 35 séances d’élection présidentielle, ainsi que sur la présence du bloc des Forces libanaises. Pourtant la participation de ces trois blocs à la séance du 2 mars n’est pas acquise.

  • Présidentielle : polémique entre Geagea et Berry - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/966696/presidentielle-la-polemique-entre-geagea-et-berry-enfle.html

    Une polémique mettait aux prises lundi le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, et le président du parlement, Nabih Berry, suite à l’annonce du soutien du leader des FL à la candidature du chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, Michel Aoun.

    Tout est parti de propos de M. Berry, rapportés par la presse, tenus à la suite de cette annonce. « Veulent-ils que le Hezbollah mette un pistolet, un fusil ou une roquette sur la tempe du chef des Marada, Sleiman Frangié, et de Nabih Berry pour qu’ils élisent le candidat qu’ils souhaitent ? », s’était alors interrogé le président du Parlement.
    Plusieurs semaines avant l’annonce du soutien du chef des FL à M. Aoun, le leader du Courant du Futur, Saad Hariri, avait proposé l’élection de M. Frangié à la présidence dans le cadre d’un compromis politique.

    M. Geagea a répondu lundi matin sur son compte Twitter : si M. Berry réagit comme cela, « en quoi alors Michel Aoun est-il le candidat du 8 Mars ? » "De la même façon dont vous êtes le candidat du 14 Mars", aurait répondu M. Berry quelques heures plus tard. « Mais, Monsieur le président, j’ai retiré ma candidature en faveur de celle du général Aoun », a rétorqué le chef des FL.

  • Deux interprétations opposées sur les prochaines étapes et les facteurs de blocage de la situation libanaise après l’accord Geagea-Aoun

    Pour Philippe Abi-Akl, « L’Iran refuse toujours un règlement du dossier libanais indépendamment de celui de la Syrie »
    http://www.lorientlejour.com/article/965842/liran-refuse-toujours-un-reglement-du-dossier-libanais-independamment

    Moins d’une heure après l’accolade Geagea-Aoun qui a eu lieu à Meerab, c’est un Sleiman Frangié déterminé qui affirmait sur le perron de Bkerké qu’il maintenait malgré tout sa candidature. Une façon comme une autre de démontrer que l’initiative de Samir Geagea a eu pour effet de paralyser une nouvelle fois l’échéance présidentielle, car le Hezbollah refuse toujours de se rendre à l’hémicycle afin de départager les deux candidats puisqu’il s’estime perdant quelle que soit la personne qui sera élue à la présidence de la République.

    En fait, à en croire une source du Quai d’Orsay, l’Iran se refuse toujours à séparer le dossier libanais du volet syrien. Cette source ajoute que l’initiative de Samir Geagea vise à « gêner le Hezbollah », car aujourd’hui il devient de plus en plus difficile pour lui de justifier sur le plan interne son refus de participer à des élections dans lesquelles les candidats sont tous ses alliés traditionnels.

    Pour Scarlett Haddad, « Un pari gagnant pour le CPL et pour les FL » http://www.lorientlejour.com/article/965836/un-pari-gagnant-pour-le-cpl-et-pour-les-fl.html

    Jetée d’abord chez les chrétiens, la balle est désormais dans le camp des autres protagonistes, notamment le courant du Futur, le Hezbollah, Amal et le PSP. Le Hezbollah reste pour l’instant discret, mais ses milieux continuent d’estimer que l’élection de Aoun à la présidence serait une victoire stratégique pour eux. Le chef du CPL s’est rendu chez Nabih Berry pour tenter de l’amadouer et il est probable que le président de la Chambre ne s’opposera pas à l’entente entre Aoun et Geagea. Même démarche auprès du chef du PSP Walid Joumblatt. Restent les autres composantes chrétiennes, notamment Sleiman Frangié et le parti Kataëb. Pour M. Frangié, il est clair qu’il attend une initiative en sa direction de la part du CPL, qui devrait avoir lieu, mais doit être bien préparée en raison du froid dans les relations entre les deux alliés depuis l’annonce officieuse de Saad Hariri de son appui à la candidature de Frangié. Avec les Kataëb, des contacts doivent aussi être entrepris. Mais le véritable problème reste dans l’attitude du courant du Futur, qui est la composante sunnite la plus représentative de cette communauté et sans laquelle il ne peut y avoir d’élection présidentielle...
    Avec l’appui de Geagea à la candidature de Aoun, un pas a donc été franchi, mais l’élection présidentielle n’est pas encore acquise. Elle reste tributaire de nombreux facteurs, internes et régionaux.

    #Liban #politique_politicienne

  • Option Frangié. Rien avant début 2016
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/14273-option-frangi%C3%A9-rien-avant-d%C3%A9but-2016?issue_id=213

    Si l’on veut faire un petit film de « l’option Frangié », on peut dire qu’elle a commencé par une idée du chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt, qui a tenu compte de trois éléments, le premier est la nécessité pour Saad Hariri de revenir au Liban et d’y reprendre la fonction de Premier ministre pour des raisons financières et politiques liées à sa situation en Arabie saoudite et à ses relations chaotiques avec les deux hommes forts du royaume, les princes Mohammad Ben Nayef et Mohammad Ben Salmane. Le second élément est l’intérêt pour l’Arabie saoudite de parvenir à un accord sur le dossier présidentiel, qui préserve son influence au Liban, confortée et consolidée par l’accord de Taëf, conclu en 1989. Le troisième élément est le souci de Joumblatt et de ses partenaires de préserver le système en place depuis Taëf et le partage des pouvoirs entre les chefs de file politiques traditionnels (la fameuse troïka qui avait fait les beaux jours du mandat du président Elias Hraoui, accord quadripartite, en fait, puisqu’il fallait ajouter à Hraoui, Nabih Berry, Rafic Hariri et Joumblatt lui-même).

  • La protestation dans la rue a fait trembler le pouvoir... qui veut reprendre l’initiative - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/941962/la-protestation-dans-la-rue-a-fait-trembler-le-pouvoir-qui-veut-repre

    L’idée aujourd’hui est donc de calmer le jeu, la priorité étant à sauver le pouvoir en place. Le ministre de l’Environnement a commencé par se retirer de la commission ministérielle chargée de traiter le dossier des déchets et le ministre de l’Intérieur avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur les tirs dont les résultats devraient être communiqués aujourd’hui ou demain. Le président de la Chambre Nabih Berry est aussi intervenu donnant indirectement la possibilité pour la classe politique de reprendre l’initiative par le biais de la convocation d’une réunion de dialogue entre les chefs des principaux blocs parlementaires en présence du Premier ministre, avec pour ordre du jour le dossier présidentiel, le fonctionnement du gouvernement et du Parlement, le projet de loi électorale, le projet de loi sur la récupération de la nationalité et celui sur la décentralisation administrative. De la sorte, tous les mécontents seront satisfaits. Avec ce nouveau dialogue politique qui devrait commencer dans une dizaine de jours, puisque pratiquement la plupart des leaders politiques ont donné leur accord, le débat ne sera plus dans la rue, mais entre les lambris boisés du Parlement, c’est-à-dire sous le contrôle de la classe politique elle-même. Les discussions prendront leur temps, au rythme des développements régionaux, notamment le sort de l’accord sur le nucléaire iranien après le vote du Congrès américain suivi de celui du Parlement iranien. Mais les problèmes des Libanais, dus à un mélange de corruption et d’incompétence, seront-ils pour autant réglés ?

  • Scarlett Haddad : Une séance gouvernementale cruciale aujourd’hui
    http://www.lorientlejour.com/article/941196/une-seance-gouvernementale-cruciale-aujourdhui.html

    Les milieux proches du Hezbollah sont convaincus que les divergences entre Michel Aoun et Nabih Berry peuvent être réglées, les deux hommes étant d’accord sur les questions stratégiques. Il restera alors à clarifier la position du courant du Futur, plongé actuellement dans le dossier des déchets dont il est responsable et qui exige des solutions rapides.

  • Appel d’offres : « Il faudra revoir les prix », lancent des ministres avant l’ouverture d’une session extraordinaire - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/940869/appels-doffres-il-faudra-revoir-les-prix-lancent-des-ministres-avant-

    L’ouverture hier des offres au siège du Conseil du développement et de la reconstruction a révélé les noms des sociétés qualifiées, et particulièrement celles dont l’offre financière était la plus avantageuse. Juste après la conférence de presse du ministre de l’Environnement Mohammad Machnouk, les critiques ont fusé de toutes parts, notamment sur deux points : les prix jugés très élevés proposés par les compagnies et ce qui semble être un « partage des parts politique », même si les principaux intéressés s’en défendent. Le président du Parlement Nabih Berry a déclaré en soirée que « l’appel d’offres devrait être remis en question en raison des prix très élevés, susceptibles de grever le budget de l’État, ou alors il devrait être annulé totalement ». L’entrepreneur Riyad el-Assaad a lui aussi estimé que « les prix sont très élevés et calculés sur mesure », ajoutant que s’il y avait eu plus de compétition, « les prix auraient été plus bas ».

  • Riyad et le dialogue entre le Hezbollah et le courant du Futur... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/897315/riyad-et-le-dialogue-entre-le-hezbollah-et-le-courant-du-futur.html

    En même temps, toujours selon les sources proches du Hezbollah, les Saoudiens ont voulu aussi couper court aux prémices d’un dialogue entre le courant du Futur et la formation chiite qui commençaient à se faire sentir, suite aux efforts des deux camps et à ceux du président de la Chambre Nabih Berry et du leader druze Walid Joumblatt. Selon les mêmes sources, l’Arabie saoudite traverse actuellement une période de grande tension. Elle est totalement opposée à la conclusion de toute forme d’accord entre l’Iran et la communauté internationale qu’elle considère comme une menace pour ses intérêts stratégiques. Elle est coincée au Yémen, où ses partisans sont en train de perdre le pouvoir au profit des houthis et elle n’a rien obtenu en Irak, où les États-Unis et l’Iran se partagent les influences. Elle est aussi en train de perdre en Syrie et elle est désormais une cible officielle pour le calife Ibrahim (alias Abou Bakr al-Baghdadi) qui, dans son dernier enregistrement authentifié par les Américains, a résumé ainsi ses priorités : d’abord combattre les rawafed (chiites), puis le régime saoudien et enfin les chrétiens. Une telle déclaration peut avoir un impact important au sein du royaume où toute l’éducation des jeunes est confiée à la branche religieuse extrémiste (selon un article du New York Times), en dépit des efforts déployés par le roi depuis quelques semaines pour tenter une réforme du système éducatif.

  • Le Parlement privatise, inopinément, la production d’électricité - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/862703/le-parlement-privatise-inopinement-la-production-delectricite.html

    Le Parlement s’est attaqué hier matin à la réglementation du secteur de l’électricité, et a pris une décision complètement inattendue, en approuvant l’octroi au secteur privé de permis pour la production de l’électricité. La proposition de loi, revêtue du caractère de double urgence, autorise pour une durée de deux ans et jusqu’à la nomination d’une nouvelle instance régulatrice la délivrance par le gouvernement de permis au secteur privé pour la production de l’électricité.
    La séance parlementaire s’est tenue l’avant-midi sous la présidence de Nabih Berry et en présence du Premier ministre Tammam Salam.
    La licence en question est accordée sur proposition des ministères de l’Énergie et des Finances, à charge pour le Conseil supérieur pour la privatisation d’en mettre au point le dossier. Elle est ensuite approuvée par le Conseil des ministres.

    Le Premier ministre, Tammam Salam, s’est engagé au cours de la séance à former « le plus rapidement possible » les deux instances de régulation envisagées par l’État et consacrées l’une à l’énergie, l’autre aux télécoms.
    L’un des premiers députés à se féliciter de cette décision a été Samy Gemayel, qui a affirmé à sa sortie de l’hémicycle que cette décision permettra au Trésor de faire des économies par milliards et mettra fin à la pratique des « deux factures » à laquelle se sont habitués les Libanais.
    M. Gemayel, souligne-t-on, était partisan d’une privatisation pure et simple de tout le secteur de l’électricité, y voyant l’une des solutions pour le financement de la grille des salaires dans le secteur public et le financement de projets sociaux.

    Selon le député Robert Fadel, ce pas pris en direction de la privatisation de la production d’énergie permettra d’assurer le courant électrique 24 heures sur 24 et de faire l’économie d’environ deux milliards de dollars par an (1,9 milliard de dollars en 2013, selon les chiffres officiels, soit plus de 50 % du déficit annuel du Trésor, un déficit qui pourrait s’élever à 4 milliards si, toutes choses étant égales par ailleurs, le courant était accordé 24h/24).
    M. Fadel a rappelé que le déficit de la production de l’électricité au Liban est d’environ 1 500 mégawatts, que l’État est incapable de financer, et que la nouvelle loi vient à point pour le rendre possible.

    Décision surprenante par son timing mais depuis longtemps dans les tuyaux... Ce déblocage est sans doute
    1) une manière de faire la nique à G. Bassil, qui aurait bien aimé être le ministre capable de lancer des appels d’offre pour de nouvelles centrales ;
    2) signifie que les différents camps se sont mis d’accord pour octroyer des licences d’exploitation dans différentes régions et à différentes parties (encore que les conditions de rachat du courant produit restent à définir) - la joie de M. Gemayel ou de M. Fadel, la complaisance de M. Berri, viennent-elles de ce qu’un de ces amis a une série de projets prêts à être lancés ?

    Je doute que cela permettra, tout seul, de faire des économies de milliards d’électricité. Les commentaires des différents hommes montrent leur ignorance du sujet. Tout dépend quel type d’usines électriques ils vont construire.
    S’ils construisent de nouvelles usines au fuel lourd (comme maintenant) et même au gaz (même si ce dernier coute un peu moins cher), le déficit va plutôt augmenter car le prix de production restera élevé alors que le prix de vente est bas (relativement au cout de revient). Disons que d’un côté, le déficit risque alors d’augmenter, tandis que la deuxième facture (générateur) baisserait si la production de l’#électricité publique (+privée) augmente. A terme, dans cette situation, il faudra augmenter le prix de l’électricité.
    Je pense plutôt que cette loi vise à permettre la construction d’unités fonctionnant à partir des renouvelables (comme en Jordanie). Même subventionné, le tarif de rachat permettra de diminuer la dépendance pétrolière. La question est : qui va construire des éoliennes et où. Une des principales régions identifiées pour cette énergie est le Akkar, mais aujourd’hui, les investisseurs prendront-ils le risque d’y aller ? Pour le solaire : ce sera sans doute plus compliqué qu’en Jordanie (et ils ont mis 6-7 ans). On est pas sorti de l’obscurité...
    #Liban
    #privatisation

  • Rifi ressurgit à l’Intérieur... le Cabinet retardé
    http://mediaramalb.files.wordpress.com/2014/02/mediarama-5212.pdf

    Alors que tout semblait prêt pour l’annonce du gouvernement ce vendredi, avant le début d’une tournée de dix jours à l’étranger du président du Parlement, Nabih Berry, un obstacle de dernière minute est venu retarder ce dénouement attendu depuis presque dix mois par les Libanais.

    Les divergences portent sur le nom du titulaire du ministère de l’Intérieur. Le nom de l’ancien directeur des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Achraf Rifi, avancé par le Courant du futur à ce poste de ministre, a été rejeté par le 8-Mars.

    Plusieurs médias ont indiqué que le président Berry avait affirmé au Premier ministre désigné, Tammam Salam, qu’il était « impossible d’accepter le nom proposé pour le portefeuille de l’Intérieur ».

    Le 8 Mars considère que les positions extrémistes du général Rifi, notamment à l’égard du Hezbollah, l’une des principales composantes du gouvernement et du partenariat national, en fait une personnalité « inacceptable » à l’Intérieur.

    La proposition du nom de M. Rifi à ce poste est d’autant plus surprenante que les tractations des dernières heures avaient permis de surmonter la plupart des obstacles qui entravaient la formation du gouvernement. Il était convenu que le ministère-clé de l’Intérieur serait occupé par le député Jamal Al-Jarrah ou son collègue Samir al-Jisr, tous deux membres du bloc du futur, et dont la désignation ne serait pas perçue comme une provocation par le 8-Mars.

    Des milieux de cette coalition s’étonnent que M. Rifi soit proposé à un poste aussi sensible que l’Intérieur, alors que son nom est fréquemment cité comme le parrain de plusieurs milices armées à Tripoli, sa ville natale.

  • Un résumé de réactions politiques libanaises à la décision européenne, par Mediarama aujourd’hui :
    http://mediaramalb.files.wordpress.com/2013/07/mediarama-386.pdf

    La décision de l’Union européenne d’inscrire l’« aile militaire » du Hezbollah sur sa liste des organisations terroristes reste au centre de l’actualité politique et continue de susciter des réactions d’indignation et de rejet. Pendant ce temps, la chef de la Délégation de l’UE à Beyrouth, Angelina Eichhorst, tente de jongler entre les mots pour expliquer cette mesure sans pour autant la justifier, tout en annonçant la poursuite du dialogue politique avec le Hezbollah.

    Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a réagi hier avec virulence à la décision européenne. Il a exprimé sa « forte condamnation » de la sanction qui, selon lui, fait « peu de cas de la justice » et n’est qu’« un service gratuit rendu à Israël ». Pour M. Berry, la mesure européenne « touchera sans doute tous les Libanais et leurs intérêts en Europe, affectera le partenariat arabo-européen et la politique de voisinage, et aggravera les tensions et les troubles au Liban ».

    Le développement le plus important, mardi, a été le réveil des autorités officielles, qui ont rejeté la décision de l’UE. Le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, a déclaré que « le gouvernement libanais rejette la décision adoptée par l’Union européenne. » Il a promis que le cabinet œuvrera « en vue de l’annulation de cette décision en effectuant sans cesse des contacts avec les pays de l’Union ».

    Le Premier ministre désigné, Tammam Salam, a pour sa part souhaité que « l’Union européenne révise sa décision ». Il a estimé que « cette mesure ne peut guère servir les objectifs affichés par l’Union, notamment celui de soutenir le Liban pour surmonter les difficultés de sa situation politique intérieure ». « Cette décision ne sert pas non plus la volonté libano-européenne de lutter contre le terrorisme dans la région et le monde, a affirmé M. Salam. Le Liban traverse une période délicate. La nature de la décision européenne, son application et ses éventuelles répercussions sur le Liban et les Libanais sont assez vagues. Elle ne pourra pas contribuer à coordonner les efforts déployés par le président de la République en vue de relancer le dialogue national et d’immuniser le pays aux niveaux sécuritaire et politique », a ajouté M. Salam.

    De son côté, le leader du Courant patriotique libre, Michel Aoun, a déclaré que la décision de l’UE « est en contradiction avec la Charte des Nations unies qui prévoit le droit des peuples à libérer leur territoire et le droit légitime à l’autodéfense ». « Nous aurions souhaité que l’UE nous soutienne dans notre droit à récupérer notre territoire, qu’elle soutienne également les Palestiniens dans leur droit de retour, et non qu’elle accuse la résistance de terrorisme en se fondant sur des allégations mensongères », a-t-il dit, précisant que l’Argentine « a démenti l’implication du Hezbollah » dans l’attentat qui s’est produit sur son territoire, et que le ministre bulgare des Affaires étrangères avait relevé que le rôle du Hezbollah dans l’attentat de Bourgas n’est pas prouvé.

    Sur le terrain, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a pris des mesures préventives dans ses zones d’opération au sud de la rivière Litani, à la suite de la décision de l’Union européenne contre le Hezbollah. L’Agence nationale d’information (Ani, officielle) précise que la sécurité a été renforcée autour des postes de la Finul, et que le nombre de patrouille a été réduit, à l’exception des sorties effectuées conjointement avec l’Armée libanaise.

  • Remarque intéressante d’Angry Arab : pourquoi, dès les premières manifestations, a-t-on brûlé des portraits de Hassan Nasrallah en Syrie, mais pas des autres partisans du régime syrien au Liban, tels que Nabih Berry ou Soleimane Frangié Jr ?
    http://angryarab.blogspot.fr/2013/06/how-syrian-muslim-brotherhood-operates.html

    And notice that those “revolutionaries” prove that they are undertaking a mission on behalf of Israel and GCC by not showing any hostility to the Amal movement and its leader although Amal media have been more vulgar in its support of Syrian regime than media of Hizbullah. Their problem with Hizbullah started long before Qusayr and it was about Israel’s problem which explains why Syrian rebels burned Nasrallah’s pictures from day one but not pictures of more consistent stooges of the Syrian regime over the years like Nabih Berri or Rafiq Hariri or Walid Jumblat or Talal Arsalan or Sulayman Franjiyyah. They spared all those which confirms to me an Israeli agenda at play.

  • Liban : Le Parlement suspend les délais relatifs à la loi de 1960
    http://mediaramalb.files.wordpress.com/2013/04/mediarama-315.pdf

    Après des négociations ardues qui ont duré près d’une semaine et qui se sont poursuivies tard dans la nuit de mardi à mercredi, le Parlement a adopté en séance plénière un projet de loi suspendant les délais relatifs à la loi de 1960 jusqu’au 19 mai, afin de permettre aux protagonistes de s’entendre sur un projet de loi électorale consensuelle.

    À l’origine, le 8-Mars et le Courant patriotique libre (CPL) souhaitaient une suspension jusqu’à mi-juin, mais finalement, un compromis est intervenu avec le Courant du futur et la période a été écourtée. Toutefois, l’accord trouvé n’était pas du goût du Parti socialiste progressiste (PSP), dont les députés ont boycotté la séance de mercredi. Les députés des Forces libanaises et des Kataëb ont assisté à la séance et ont approuvé la suspension des délais.

    A l’ouverture de la séance, le président Nabih Berry a déclaré : « Nous avons un mois pour nous entendre sur une nouvelle loi avant le 15 mai même si nous devons dormir jour et nuit au Parlement ».

    Ce montage complexe et compliqué a été rendu nécessaire car aucune partie libanaise ne veut assumer la responsabilité d’un report des élections, surtout que la communauté internationale exerce de fortes pressions pour que la date des échéances constitutionnelles soit respectée. Mais les analystes affirment qu’en suspendant les délais, les élections seront reportées de facto pour deux mois au moins. Plus important encore, le principe d’un report, même « technique », est accepté par toutes les parties (hormis le bloc Joumblatt). Et un report provisoire peut facilement en entrainer un second, puis un troisième...

  • Selon Mediarama, la réunion pour désactiver la loi de 1960 est reportée à demain :
    http://mediaramalb.files.wordpress.com/2013/04/mediarama-314.pdf

    Si tous les protagonistes sont d’accord sur un report technique des élections législatives, prévues en juin, pour permettre l’élaboration d’une loi électorale consensuelle, les divergences persistent sur les modalités de ce report. Deux réunions du bureau de la Chambre des députés, lundi et mardi matin, n’ont pas permis de dégager un accord. Aussi, le président du Parlement, Nabih Berry, a-t-il reporté à mercredi la séance parlementaire prévue aujourd’hui.

  • D’après le Mediarama du jour, Nabih Berry convoquerait demain une séance législative pour enterrer la loi électorale de 1960. Ce qui serait assez cocasse tout de même, puisque c’est en voulant à tout prix faire organiser les prochaines élections avec cette loi contestée que les ingérences étrangères ont provoqué la chute du gouvernement Mikati.
    http://mediaramalb.files.wordpress.com/2013/04/mediarama-313.pdf

    Tous les efforts du président de la République, Michel Sleiman, d’organiser les élections législatives en juin sur la base de la loi de 1960 vont être réduits à néant, mardi, par le Parlement. Le président de la Chambre, Nabih Berry, a convoqué une séance législative plénière pour neutraliser les effets de cette loi. Mais le Parlement n’irait pas jusqu’à l’annuler, car elle risque d’être remplacée par la loi qui l’a précédée, appelée loi Ghazi Kanaan, encore mois représentative que celle de 1960.

    Le Parlement pourrait se prononcer sur la question du report du délai limite de dépôt des candidatures aux élections, qui pourrait être prolongé jusqu’à juin. Cela permettrait de repousser de deux mois la date de la tenue des élections (début septembre) et donnerait ainsi un temps suffisamment long pour toutes les parties afin qu’elles s’entendent sur une loi électorale consensuelle.

    Principal artisan du blocage de la loi de 1960, le patriarche maronite Béchara Raï a indiqué, après un entretien lundi avec le président Sleiman, que « toutes les parties sont opposées à cette loi et sont d’accord pour une loi mixte (combinant scrutins proportionnel et majoritaire) ».

  • Lebanon’s Seafront Aggressors : The Names and the Details | Al Akhbar English
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanon%E2%80%99s-seafront-aggressors-names-and-details
    Les petites plages privatisées de Mr Nabih Berry et consorts... Magnifique article !

    The Lebanese coast is almost 220 kilometers long. It should be a source of wealth for Lebanon and a common space for its citizens, as well as provide a competitive advantage on the regional level. Instead, the coast is subject to constant violations, including 1,140 encroachments along the beachfront – an average of 5.18 intrusions per kilometer. Only 73 of those are ‘licensed.’The report estimates the total occupied beach and sea area to be over 2,535,788 square meters, in addition to around 1,356,938 million square meters of ‘licensed’ occupations.

    La petite place de Mr Berry:


    Et je renvoie à mon billet sur le même sujet : http://seenthis.net/messages/90092
    #Liban
    #littoral
    #spéculation_immobilière
    #infractions
    #domaine_public
    #corruption