person:nadine picquet

  • Nadine Picquet : "Rayonner au-delà des murs" « Article « La République de Seine & Marne
    http://www.larepublique77.fr/2013/02/14/nadine-picquet-rayonner-au-dela-des-murs

    Nadine Picquet : « Rayonner au-delà des murs »

    La nouvelle directrice du centre pénitentiaire du sud francilien est arrivée il y a un mois à Réau. Elle fait le point sur la situation et lance un appel aux collectivités.
    Nadine Picquet : Je suis dans l’administration pénitentiaire depuis 30 ans. Je suis issue d’une famille qui était dans le service public. Après une maîtrise d’administration économique et sociale j’ai voulu continuer dans cette voie pour aider les personnes en difficulté et la pénitentiaire en faisait partie.

    Antonio Ferrara, « le roi de la belle » est incarcéré à Réau, cela implique-t-il des mesures particulières ?

    C’est un détenu médiatique, il est au quartier maison centrale qui est très sécurisé. Mais il n’y a pas que lui. Compte tenu des peines des détenus, leur objectif est de s’évader car l’enfermement n’est ni anodin ni normal. Mais notre rôle est de les en empêcher.

    Après vos passages à la maison d’arrêt des Yvelines, Fresnes ou Poissy, quel regard portez-vous sur le centre de Réau ?

    C’est un centre qui est très étendu et atypique par son infrastructure avec des détenus aux profils différents. La maison centrale regroupe par exemple les détenus très difficiles, il y a une manière particulière de travailler avec eux. L’établissement possède également un centre d’évaluation de la dangerosité des détenus. Ils viennent de partout en France pour que l’expertise soit réalisée. Il y a également d’autres problématiques avec les femmes qui sont détenues.

    Lesquelles ?

    Les femmes qui sont incarcérées sont souvent délaissées par leurs familles. Elles n’ont pas ou peu de lien avec l’extérieur ce qui en fait un public en grande précarité. Elles sont particulièrement vulnérables.

    #prison #Reau

    • « aider les personnes en difficulté » ? J’veux bien.
      J’en ai même connue( une directrice de taules) devenue avocate.
      Ce que dit celle-ci confirme la schizophrénie de ce genre de subalterne d’état : si l’enfermement n’est « ni anodin ni normal », comment explique-t-elle les condamnations pour tentative d’évasion. Je trouve qu’elle fait chier, cette dirlo