person:naji al-ali

  • Parler malgré nos peurs, et refuser la facilité du silence
    http://www.chroniquepalestine.com/parler-malgre-craintes-et-refuser-ceder-facilite-silence
    Samah Jabr - 11 août 2018 – Middle East Monitor – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah

    (...) La réalité palestinienne a fait taire à jamais quelques Palestiniens, comme l’écrivain Ghassan Kanafani et le caricaturiste Naji Al-Ali qui ont été assassinés en raison de leurs opinions. Plusieurs autres ont été arrêtés pour avoir exprimé librement leurs pensées. La poétesse Dareen Tatour a été condamnée pour son poème « Résiste, mon peuple, résiste-leur », jugé par les Israéliens comme une « incitation à la violence ».

    Pourtant, pendant tout ce temps, les messages du rappeur israélien « The Shadow » ne sont pas considérés comme une « incitation à la violence », alors que l’un de ses messages le montre en train d’exhiber une photo de testicules accompagnée des mots : « Vengeance, Bibi [le surnom du Premier ministre israélien] ! Je pense que tu les as oubliées ! » Dans un autre message, le rappeur appelle l’équipe médicale de l’armée israélienne à prélever les organes des Palestiniens qu’ils ont tués afin de les donner au Centre national israélien de transplantation. Israël est tout aussi tolérant à l’égard du « libre discours » des auteurs de The King’s Torah, qui expliquent que l’injonction « Tu ne tueras point » ne s’applique qu’à « un Juif qui tue un Juif ». « The King’s Torah » déclare alors que les non-juifs sont « dépourvus de compassion par nature » et que les attaques contre eux sont justifiées parce que celles-ci « freinent leurs mauvaises inclinations ». De même, les bébés et les enfants des ennemis d’Israël peuvent être tués sans regret ni hésitation, car « il est clair qu’ils vont grandir pour nuire aux Juifs ».

    Les Israéliens ne cessent de proférer de telles choses, gagnant même en popularité et en stature grâce à ces déclarations. Nous nous rappelons dans ce contexte comment Ayelet Shaked, en tant que députée de la Knesset, a traité les femmes de Gaza de « serpents » et a incité à les tuer lors de l’attaque de 2014. Aujourd’hui, elle est ministre israélienne de la justice ! (...)

  • La police britannique rouvre l’enquête sur le meurtre d’un célèbre caricaturiste palestinien -
    France 24 | Dernière modification : 30/08/2017
    http://www.france24.com/fr/20170830-naji-al-ali-enquete-meurtre-caricature-palestine-royaume-uni

    La police britannique a décidé de rouvrir l’enquête sur l’assassinat de l’un des plus célèbres caricaturistes du monde arabe, Naji al-Ali , trente ans après sa mort.

    Le 22 juillet 1987, à 17 h, l’un des plus célèbres caricaturistes du monde arabe, le Palestinien Naji al-Ali s’effondre sur le trottoir d’Ives Street dans le quartier londonien de Chelsea. Il vient d’être mortellement blessé, touché à bout portant à la tempe par un tireur dont l’identité n’a jamais été découverte. Le dessinateur décèdera le 29 août 1987, après être resté un mois dans le coma.

    Trente ans plus tard, jour pour jour, la police britannique a décidé de rouvrir l’enquête. Elle a vieilli, pour l’occasion, le portrait-robot d’un suspect vu sur les lieux du crime. Les enquêteurs n’ont pas précisé si de nouveaux éléments justifiaient la réouverture de l’affaire. “Les choses changent beaucoup en trente ans ; des allégeances ont pu évoluer et des personnes qui n’avaient pas envie de parler à l’époque sont peut-être prêtes à fournir maintenant des informations cruciales”, a déclaré Dean Haydon, le patron de l’unité de contre-terrorisme de la police de Londres dans un communiqué.(...)

    @gonzo https://seenthis.net/messages/624728

    • La police britannique rouvre l’enquête sur le meurtre du dessinateur Naji Salim Hussain al-Ali
      30 août 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
      http://chroniquepalestine.com/police-britannique-rouvre-lenquete-meurtre-dessinateur-naji-sali

      (...) Le Scotland Yard’s Counter Terrorism Command (CTC) a lancé un appel à témoin pour des informations sur un homme armé [sur les lieux du crime] et un second vu plus tard, loin de la scène.

      « Le meurtre brutal de M. Al-Ali a profondément affecté sa famille, et 30 ans après elle continue à souffrir de son absence », a déclaré le responsable du CTC, Dean Haydon.

      « Beaucoup de choses peuvent changer en 30 ans : « Les affiliations changent et les personnes qui ne voulaient pas parler au moment du meurtre peuvent maintenant être prêtes à fournir des informations cruciales. »

      Osama al-Ali, le fils du dessinateur, a qualifié la mort subite de son père de « traumatique ».

      En parlant à Al Jazeera, le fils d’al-Ali a déclaré que des personnes alors influentes ont peut-être caché des informations cruciales pour savoir qui était derrière l’assassinat de son père.

      « Il y avait des gens actifs sur la scène politique à l’époque – qui le sont encore dans une moindre mesure – qui ont des informations qu’ils n’ont pas partagés », a-t-il déclaré.(...)

  • رسوم غير منشورة لناجي العلي، خصّت بها عائلة الشهيد، مشكورةً، جريدة « الأخبار » | الأخبار
    http://al-akhbar.com/node/282326

    Pour le trentième anniversaire de sa mort, Al-Akhbar publie un dossier sur le Palestinien Naji Ali, assassiné à Londres dans des circonstances qui n’ont toujours pas été éclaircies.

    Quelques inédits sont publiés, notamment ceux-ci, toujours aussi actuels :


    "Organisation de libération de l’organisation de libération de la Palestine"


    "La démocratie a ses limites, Abou Saleh. Par exemple, tu peux me convaincre que la terre est ronde. Mais vouloir me persuader que le jihad pour la Palestine ne vaut pas le jihad pour l’Afghanistan, impossible.

    #Naji_Ali #palestine

    • Naji al-Ali, caricaturiste palestinien immortel, assassiné à Londres le 22 juillet 1987
      Par ISM-France
      http://www.ism-france.org/analyses/Naji-al-Ali-caricaturiste-palestinien-immortel-assassine-a-Londres-le-22

      Naji al-Ali était un caricaturiste palestinien, remarquable pour sa critique politique caustique. Il a dessiné plus de 40.000 caricatures, exprimant souvent son opposition aux dirigeants palestiniens et arabes, mais c’est certainement en tant que créateur du personnage Handala, devenu depuis une icône du défi palestinien, qu’il est le plus connu.
      (...)
      L’Assassinat

      Le mercredi 22 juillet 1987 vers 17h13, Naji gare sa voiture à Eves Street à Londres, à moins de 30 mètres de Alqabas Aldawliya, le journal où il travaille. Un de ses collègues raconte qu’il a vu Naji marcher dans la direction des locaux du journal, suivi par deux hommes aux cheveux noirs et au teint olivâtre. Quelques secondes plus tard, il entend un coup de feu et voit Naji par terre et les hommes qui le suivaient fuir. Naji a été touché à la tempe droite. Le samedi 29 août, 38 jours plus tard, Naji succombe à ses blessures sans avoir repris conscience.

  • Avant ceux de « Charlie Hebdo », il y eut Naji al-Ali. Son histoire est celle d’un réfugié palestinien marqué à vif, qui trouva un exutoire dans le dessin . Au travers d’Handala, un petit garçon qui apparaît les mains croisées dans le dos. Naji al-Ali a été assassiné en 1987 à Londres.

    Il est considéré comme le premier caricaturiste à être assassiné pour ses dessins. Naji Salim al-Ali est né 1936 dans le village palestinien de Al-Shajara, en Galilée. Il avait 10 ans lorsque lui et sa famille ont été expulsés de la Palestine vers le camp de Ein Al-Helweh (l’œil de la belle en arabe) au Liban. Il intègre alors un institut professionnel dans la ville libanaise de Tripoli. Il y obtient son diplôme en 1953 et exerce plusieurs métiers, raconte son éditeur.

    Naji al-Ali met en scène des pièces de théâtre sarcastiques, qui « traitaient de la situation politique et sociale de la Palestine et des réfugiés », relate Scribest Editions. Il devient ensuite tourneur en Arabie Saoudite (de 1957 à 1959). En 1960, le jeune homme intègre l’Académie libanaise d’art, puis il enseigne cette matière pendant deux ans. En 1963, le Palestinien se rend au Koweït, où il travaille dans la revue d’opposition « Al-Talya » (L’Avant-Garde), puis au sein du journal « Al-Siyassa » (La Politique).

    Handala, son "fils"

    C’est là que naît sous sa plume Handala, en 1969. Un petit garçon qui refuse de grandir que l’on voit de dos –il n’acceptera de se retourner que lorsque son peuple aura un Etat.

    La suite ici :

  • Le piano légendaire de Yarmouk | Agence Media Palestine
    Par Moe Ali Nayel on Tue, le 14/10/2014 - Traduction : Charlotte D.
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/24/le-piano-legendaire-de-yarmouk

    https://www.youtube.com/watch?v=v3jkpwL2slA

    (...) Le pianiste de Yarmouk est réapparu il y a trois jours. Cette fois il est seul, son piano est peint en blanc, décoré des couleurs aux couleurs palestiniennes et marqué du personnage emblématique de dessin animé de Naji Al-Ali, Handala. Dans cette troisième vidéo, Aeham joue son dernier morceau « Ends ». Sur Facebook, il décrit la musique comme « une mélodie du Levant mélangée aux rues misérables de Yarmouk compressées en trois minutes. »

    Cette dernière vidéo me força à trouver et communiquer avec le pianiste de Yarmouk. Je ressentais le besoin de le rencontrer, virtuellement au moins, et savoir comment pouvait-il survivre. J’écrivis à Aeham et il répondit. Le réfugié palestinien de 27 ans de Yarmouk partagea un peu de son histoire :

    « Au début du siège dans le camp, j’ai décidé de m’isoler de la musique, j’ai décidé de rester neutre dans le conflit syrien. J’ai vendu des fallafels pendant 6 mois, et j’ai gardé la musique dans mon âme. Mais je ne pouvais m’en empêcher. Alors j’ai pris mon piano, je l’ai attaché au chariot à légumes de mon oncle et j’ai commencé à parcourir les quartiers déprimants du camp.

    Les rues du camp étaient désertes, tous ceux que l’on aime et qui auparavant remplissaient les rues de leur bruit et de leur joie étaient partis. J’ai commencé à jouer de mon piano, sillonner les rues de Yarmouk pour ramener l’espoir. C’est pourquoi je parcourais les rues, parce que je ne pouvais garder la musique silencieuse. Je nourrissais mon corps de fallafels, mais je devais nourrir mon esprit et ce malgré la faim et ce malgré le siège, j’ai continué à jouer de mon piano.
    J’ai commencé à jouer du piano à l’âge de cinq ans ; j’ai étudié la musique au conservatoire arabe depuis l’âge de 6 ans jusqu’à 16 ans. Je joue habituellement des morceaux académiques mais les circonstances actuelles m’ont poussé à composer une musique qui parle du siège et de la crise dans un camp assiégé durant deux ans et demi. »

    Lorsque nous avons fini de discuter, je suis resté à souhaiter que je puisse prendre cette course de 2h de taxi, si familière, entre Beyrouth et Damas, rencontrer Aeham en personne et l’inviter à prendre une tasse de thé dans les vieilles rues sinueuses de l’ancienne capitale de la Syrie.

    Un jour, les palestiniens et le syriens qui ont survécus à la guerre raconteront des histoires sur ce qui s’est produit à Yarmouk. Les gens se rappelleront comment ils ont dû manger de l’herbe pour rester en vie durant le siège. Dans la mémoire collective des survivants, Aeham et son piano vivront. Dans le futur, certains diront peut-être que le piano Aeham était une légende.(...)

  • 29 août : anniversaire de la mort de Naji al-Ali, créateur de Hantala, assassiné par des agents doubles du Mossad en 1987 :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Naji_al-Ali

    Le mercredi 22 juillet 1987 vers 17 h 13, Naji gare sa voiture à Eves Street à Londres, à moins de 30 mètres de Alqabas Aldawliya, le journal koweïtien où il travaille. Un de ses collègues raconte qu’il a vu Naji marcher dans la direction des locaux du journal, suivi par un homme aux cheveux noirs portant une veste en jean. Quelques secondes plus tard, il entend un coup de feu et voit Naji par terre et l’homme qui le suivait fuir. Le samedi 29 août, 38 jours plus tard, Naji succombe à ses blessures. Il meurt le 29 août 1987. Il souhaitait être enterré à Ain al-Hilweh aux côtés de son père, ce qui fut impossible à faire et fut enterré au cimetière islamique Brookwood en dehors de Londres. Les commanditaires du meurtre étaient probablement des agents du Mossad.

    […]

    La police britannique a arrêté un jeune étudiant palestinien, Ismail Hassan Saouane, après avoir trouvé une cache d’armes dans son appartement, qui, selon les dires de la police, serviraient à des attaques terroristes en Europe ; il fut condamné pour possession d’armes et d’explosifs. Saouane était membre de l’OLP, bien que l’organisation ait nié toute implication. Pendant son interrogatoire, Saouane confessa qu’il travaillait pour les services secrets israéliens (le Mossad), qui selon lui était au courant du meurtre du caricaturiste. En refusant de fournir les informations utiles à leurs collègues britanniques, le Mossad s’arrogea la méfiance de l’Angleterre, qui expulsa deux diplomates israéliens de Londres. Margaret Thatcher, premier ministre de l’époque, ordonna la fermeture des bureaux du Mossad à Palace Green, Kensington.

    MI5 was feuding with Mossad while known terrorists struck in London
    http://www.independent.co.uk/news/world/mi5-was-feuding-with-mossad-while-known-terrorists-struck-in-london-1

    It discloses that relations between MI6 and Mossad reached a new low in 1987 after the London-based Nagy el-Ali el-Adami was shot on the doorstep of the offices in Chelsea of the Middle Eastern newspaper El-Kabas, where he worked.

    He was noted for his witty and satirical cartoons against the Israeli occupation but also against the Palestinian leadership and Yasser Arafat, whom he lampooned as being gay.

    The Israelis had two double agents in PLO London hit-teams involved in the killing but had not warned the British. Both agents were arrested by Scotland Yard after the murder and disclosed that they were working for the Israelis.

  • « Le Livre de Handala » | Marina Da Silva
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/06/DA_SILVA/47874

    Ce sont cent quarante dessins, choisis parmi les dix mille où Naji Al-Ali, artiste culte dans le monde arabe, a immortalisé le petit personnage de Handala (« coloquinte » et « amertume » en arabe), aussi célèbre que son créateur, qui sont ici pour la première fois publiés en France , grâce à nombre (...) / #Israël, #Palestine, #Proche-Orient, #Art, Conflit israélo-arabe, #Culture, Conflit israélo-palestinien - 2012/06

    #Conflit_israélo-arabe #Conflit_israélo-palestinien #2012/06