person:nathalie arthaud

  • « Gilets jaunes « : Besancenot se joint à l’appel à une « grève générale illimitée » le 5 février
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/01/23/gilets-jaunes-besancenot-se-joint-a-l-appel-a-une-greve-generale-illimitee-l

    M. Besancenot propose, en outre, que « l’ensemble des responsables politiques de gauche » se retrouvent « dans une grande rencontre unitaire lundi pour soutenir la grève générale du 5 et lutter ensemble contre la répression ». Il a notamment invité « Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin, Benoît Hamon, [Fabien] Roussel, Nathalie Arthaud, les Verts, la gauche syndicale ».

  • Samedi, c’est marée haute !
    https://la-bas.org/5101

    Un reportage de Dillah Teibi et Jonathan Duong avec Danielle Simonnet, conseillère de Paris (France Insoumise), Éric Beynel (porte-parole de l’union syndicale Solidaires), Laurence De Cock (coordinatrice générale de la Fondation Copernic), Olivier Besancenot (Nouveau Parti Anticapitaliste), Catherine Perret (secrétaire confédérale de la Confédération Générale du Travail), Annick Coupé (secrétaire générale d’Attac France), Benjamin Lucas (Génération·s), Nathalie Arthaud (porte-parole de Lutte Ouvrière).Continuer la lecture…

    #Vidéo #Luttes

  • Les textes du 47e congrès de Lutte ouvrière | Le mensuel Lutte de classe (Lutte Ouvrière)
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2017/12/09/le-47e-congres-de-lutte-ouvriere_100243.html

    Quatre textes étaient soumis à la discussion  :

    – La crise de l’économie capitaliste http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2017/12/09/la-crise-de-leconomie-capitaliste_100245.html
    – La situation internationale http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2017/12/09/la-situation-internationale_100244.html
    – Les débuts à la présidence de l’homme du capital financier https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2017/09/17/les-debuts-la-presidence-de-lhomme-du-capital-financier_9655 (ici, texte de septembre 2017)
    – Construire un parti communiste révolutionnaire http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2017/12/09/construire-un-parti-communiste-revolutionnaire_100246.html

    Ces textes ont été largement discutés dans les assemblées préparatoires de militants et soumis aux votes  ; ils ont été adoptés à l’unanimité, ce qui témoigne de la cohésion politique de notre courant. Le premier texte (Les débuts à la présidence de l’homme du capital financier) analyse la situation politique en France à l’issue des élections présidentielle et législatives de 2017  ; il a déjà été publié dans Lutte de classe no 186 (septembre-octobre 2017) et nous ne le reproduisons pas ici. Nous publions les trois autres textes, consacrés respectivement à la crise économique mondiale, à la situation internationale et à la construction d’un parti communiste révolutionnaire.

    Nous publions aussi des extraits de la discussion menée sur ces textes d’orientation http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2017/12/09/discussion-sur-les-textes-dorientation-extraits_100247.html

    Nous publions enfin de larges extraits des interventions de militants de groupes qui partagent les orientations de Lutte ouvrière et de l’Union communiste internationaliste (UCI), que ce soit outre-mer (Martinique et Guadeloupe, La Réunion) ou à l’étranger (Allemagne, Belgique, Côte d’Ivoire, Espagne, États-Unis, Grande-Bretagne, Haïti, Italie et Turquie). Nos camarades reviennent sur différents problèmes qui se sont posés aux travailleurs au cours de l’année  : répression par le régime d’Erdogan en Turquie  ; crise catalane en Espagne  ; montée de l’extrême droite en Allemagne  ; démagogie xénophobe de Trump aux États-Unis... Ils évoquent aussi des luttes ouvrières menées dans des régions aussi diverses que la Guadeloupe, la Côte d’Ivoire ou la Belgique

    http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2017/12/09/interventions-des-groupes-invites-extraits_100248.html

    Enfin, le congrès a élu la direction de Lutte ouvrière  : comité central et comité exécutif. Lundi 4 décembre, Nathalie Arthaud a tenu une conférence de presse pour rendre compte des principales décisions de notre congrès. Nos lecteurs peuvent en visionner des extraits sur notre site Internet (rubrique Multimédia).

    5 décembre 2017

  • 1917-2017, la Révolution russe : pour changer le monde, les travailleurs au pouvoir

    Conférence de Lutte Ouvrière

    Introduction par Arlette Laguiller
    https://www.lutte-ouvriere.org/player/97519

    Discours de Nathalie Arthaud
    Première partie : https://www.lutte-ouvriere.org/player/97521
    Deuxième partie : https://www.lutte-ouvriere.org/player/97518

    • Déjà impliquée dans l’affaire dite de « Las Vegas », dans laquelle elle est soupçonnée de #favoritisme...

      on rappelle que #Muriel_Pénicaud était membre de la direction de Danone, de Dassault, du MEDEF, mais aussi de Business France, l’entreprise qui devait "valider" les dépenses du ministre de l’économie en 2016 (un dénommé Emmanuel Macron) lors de son déplacement d’une seule soirée à Las Vegas, sans appel d’offres, qui aurait coûté près de 400.000 Euros, donc 100 000 Euros d’hôtel...

      Soirée de Macron à Las Vegas. Pénicaud admet « une erreur de procédure »
      Ouest France, le 28 juin 2017
      http://www.ouest-france.fr/societe/justice/soiree-de-macron-las-vegas-penicaud-admet-une-erreur-de-procedure-50957

      Déjà là :
      https://seenthis.net/messages/608526

      Compilation ici :
      https://seenthis.net/messages/599891

      #Emmanuel_Macron #gouvernement_macron
      #Conflit_d'Intérêt #collusion #connivence #corruption #pantouflage
      #EnMarcheVersLeFN

    • Suite :

      Réactions en « stock » dans l’affaire Pénicaud
      Gérard Le Puill, L’Humanité, le 31 juillet, 2017
      https://seenthis.net/messages/619218

      Mais aussi sur #Christophe_Castaner, secrétaire d’Etat chargé des #relations_avec_le_Parlement et #porte-parole_du_gouvernement

      Né en 1961, ce député socialiste des Hautes Alpes, passé au service de Macron dès le lancement de son mouvement, a d’abord travaillé comme juriste à la BNP. Mais, dès 1995, il est directeur de cabinet du maire du Xème arrondissement de Paris .Il sera ensuite chef de cabinet de Catherine Trautmann au ministère de la Culture en 1997, puis de celui de Michel Sapin à la Fonction publique en 2000.

    • Pénicaud au Pré Catelan, le bois de Boulogne aux fainéants !
      Ludivine Bantigny, historienne ; Jacqueline Balsan, Présidente du MNCP ; Jérôme Baschet, historien ; Eric Beynel, porte parole de Solidaires ; Philippe Borrel, réalisateur ; Annick Coupé, syndicaliste et altermondialiste ; Sylvain Creuzevault, metteur en scène ; Alain Damasio, écrivain, ; Alessi dell’Umbria, écrivain et cinéaste ; Laurence De Cock, historienne, militante pédagogique ; Bernard Friot, économiste ; Gérard Delteil, écrivain ; Sylvain George, cinéaste, écrivain, metteur en scène, ; Noël Godin, entarteur, écrivain et encyclopédiste ; Eddy Guilain, militant CGT ; Manu Haze, syndicaliste paysan ; Jean-Yves Lesage, CGT du Livre ; Daniele Linhart, sociologue ; Philippe Marlière, politiste ; Xavier Mathieu, Comédien ex Conti ; Gérard Mordillat, écrivain et cinéaste ; Ugo Palheta, sociologue ; Élisabeth Perceval et Nicolas Klotz, cinéastes ; Théo Roumier, syndicaliste Solidaires, Cahiers de réflexions Les Utopiques ; Yves Simon, syndiqué SNJ-CGT.
      Médiapart, le 21 septembre 2017
      https://seenthis.net/messages/631851

    • Petition. Une inspectrice du travail suspendue pour avoir critiqué la politique de Macron
      Révolution Permanente, le 6 décembre 2017
      https://seenthis.net/messages/650732

      La répression anti-syndicale devient-elle une pulsion du ministère du travail ?
      Médipart, le 13 décembre 2017
      https://seenthis.net/messages/650732

      Premiers signataires :
      Philippe Martinez, secrétaire général CGT ; Eric Beynel, co-délégué Union syndicale Solidaires ; Bernadette Groison, secrétaire générale FSU ; Laurence Blisson, Secrétaire générale du Syndicat de la magistrature ; Laurence Roques Présidente du SAF ; Jean-Luc Mélenchon, Député France Insoumise ; Benoît Hamon, Génération (s) ; Alain Coulombel, secrétaire national adjoint, EELV ; Pierre Dhareville, député PCF ; Pierre Cours-Salies, Ensemble ! ; Philippe Poutou, NPA ; Nathalie Arthaud, Lutte Ouvrière ; Adèle Dorada, Alternative libertaire ; Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Bruno Lamour, président du Collectif Roosevelt ; Jean-Baptiste Eyraud, DAL ; Jacqueline Baalsan, MNCP ; Pierre Khalfa, coprésident de la Fondation Copernic ; Anne Eydoux, économistes atterrés ; Dominique Plihon, porte-parole d’ATTAC ; Arno Bertina, écrivain ; Emma, Dessinatrice ; Véronique Champeil-Desplats, juriste ; Philippe Corcuff, sciences politiques ; Benjamin Coriat, économiste ; Alexis Cukier, philosophe ; Emmanuel Dockès, juriste ; Stéphanie Hennette-Vauchez, juriste ; Frédéric Lordon, économiste ; Marie Laure Morin, juriste ; Olivier Neveux, historien du théâtre ; Michèle Riot-Sarcey, historienne.
      Clémentine Autain, Députée France Insoumise ; Guillaume Balas, Génération (s) ; Louis-Marie Barnier, Observatoire de la discrimination et de la répression syndicale ; Ludivine Bantigny, historienne ; Arno Bertina, écrivain ; Mathieu Béraud, économiste ; Eric Berr, économiste ; Pierre-Emmanuel Berthier, juriste du travail ; Olivier Besancenot, NPA ; Frédéric Boccara, économiste ; Vincent Bonnin, juriste du travail ; Mireille Bruyère, économiste ; Pascal Cherki, Génération (s) ; Pierre Cohen, Génération (s) ; Yves Contassot, Génération (s) ; Maxime Combes, économiste ; Annick Coupé, Solidaires ; Nathalie Coutinet, économiste ; Florence Debord, juriste du travail ; Véronique Dubarry, conseillère municipale – L’Île-Saint-Denis ; Josepha Dirringer, juriste du travail ; Adèle Dorada, Alternative libertaire ; Florence Fouvet, juriste du travail ; Alain Frappier, auteur de bande dessinée ; Désirée Frappier, autrice de bande dessinée ; Carole Giraudet, juriste ; Didier Gelot Observatoire de la discrimination et de la répression syndicale ; Cécile Gondart-Lalanne, co-déléguée Union syndicale Solidaires ; Laurène Gratton, juriste ; Philippe Guillaume, économiste ; Jean-Marie Harribey, économiste ; Sabina Issehnane, économiste ; Esther Jeffers, économiste ; Anja Johansson, juriste ; Aurore Lalucq, Génération (s) ; Dany Lang, économiste ; Mathilde Larrère, historienne ; Nathalie Lebrun, SNESUP-FSU ; Jean-Yves Lesage, Livre-CGT ; Jonathan Marie, économiste ; Matthieu Montalban, économiste ; Claire Monod, Génération (s) ; Jean-Pierre Mercier, CGT PSA ; Thomas Porcher, économiste atterrés ; Mathilde Panot, Députée France Insoumise ; Michel Pigenet, histoire contemporaine ; Michel Pigenet, historien ; Christine Poupin, NPA ; Raphaël Pradeau, porte-parole d’ATTAC ; Michel Pouzol, Génération (s) ; Bastien Recher, Génération (s) ; Sandra Regol, porte-parole EELV ; Barbara Romagnan, Génération (s) ; Théo Roumier, Cahiers de réflexions Les Utopiques ; Stéphane Sirot, historien ; Henri Sterdyniak, économiste ; Morgan Sweeney, juriste ; Marie Toussaint, déléguée Europe et Jeunesse, EELV ; Aurélie Trouvé, porte-parole d’ATTAC ; Marie-Pierre Vieu, députée européenne PCF ; Xavier Vigna, histoire contemporaine ; Marc Vericel, juriste du travail, Pierre Laurent, Secrétaire national PCF…

      Pénicaud, ministre à responsabilité limitée
      Frustration, le 16 décembre 2017
      https://seenthis.net/messages/650732

  • A propos du gouvernement Macron et de ses multiples conflits d’intérêts :

    (désolé @nicolasm, encore une #recension, je n’y peux rien, c’est mon cerveau qui est comme ça, si je ne regroupe pas, je ne retrouve pas !)

    #gouvernement_macron
    #Conflit_d'Intérêt #pantouflage #collusion #connivence #corruption #favoritisme #détournement_de_fonds_publics
    #EnMarcheVersLeFN

    Des articles qui abordent un peu tout ça :

    De Trump à Macron : une collusion de plus en plus manifeste entre pouvoirs publics et grands intérêts privés
    Aurélie Trouvé, Frédéric Lemaire, Basta, le 30 mai 2017
    https://seenthis.net/messages/602498

    Ces sept affaires qui minent le projet de moralisation promis par Emmanuel Macron
    Didier Kottelat, RTS, le 1 Juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603276

    UNE SOCIÉTÉ CIVILE TRÈS PRIVÉE
    La Brique, le 9 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/605649

    Être banquier et haut fonctionnaire : peut-on éviter les conflits d’intérêts au sommet de l’État ?
    Agnès Rousseaux, Basta, le 27 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/610411

    Augmentation des rémunérations en cabinets ministériels : « Choquant », selon Dosière
    Le Point, le 31 octobre 2017
    https://seenthis.net/messages/641709

    La privatisation de postes clefs de la République
    Laurent Mauduit, Médiapart, le 23 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646910

    L’accession d’ #Éric_Lombard à la tête de la Caisse des dépôts, de #François_Villeroy_de_Galhau à la Banque de France ou de #Catherine_Guillouard à la RATP

    #rétro-pantouflage
    =========================

    #Les_amis_de_Macron lui même :

    A Rundinara, Bunifaziu. Villas Ferracci : pas de démolition !
    U Levante, le 6 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/613485

    #Corse

    Une intrigante nomination à la présidence de l’Autorité des marchés financiers
    Laurent Mauduit, Médiapart, le 12 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/614397

    #Autorité_des_marchés_financiers #Robert_Ophèle #Julien_Denormandie

    Un rapport accablant – et enterré- plombe Jean-Paul Delevoye, l’ex-président du CESE devenu lieutenant d’Emmanuel Macron
    Cédrik Viala, LPLD.fr, le 3 mai 2017
    https://seenthis.net/messages/628316

    #haut-commissaire_chargé_de_la_réforme_des_retraites
    #Jean-Paul_Delevoye

    ==========================

    #Patrick_Strzoda, directeur de cabinet :
    https://seenthis.net/messages/598275

    #Edouard_Philippe, premier ministre, le #Nucléaire, #Areva, #Young_Leaders entre autres :
    https://seenthis.net/messages/598581
    https://seenthis.net/messages/598846
    https://seenthis.net/messages/598990
    https://seenthis.net/messages/599276
    https://seenthis.net/messages/599703
    https://seenthis.net/messages/653663

    #Marlène_Schiappa, secrétariat d’État chargée de l’#Égalité entre les femmes et les hommes :
    https://seenthis.net/messages/599251
    https://seenthis.net/messages/599390
    https://seenthis.net/messages/600020
    Et un gros travail de recension ici aussi :
    https://seenthis.net/messages/600951

    #Nicolas_Hulot, ministère de l’#Ecologie :
    https://seenthis.net/messages/599284
    https://seenthis.net/messages/599398
    https://seenthis.net/messages/599424
    https://seenthis.net/messages/599604

    #Gérard_Collomb, ministère de l’#Intérieur :
    https://seenthis.net/messages/599311
    https://seenthis.net/messages/599386
    https://seenthis.net/messages/599821
    https://seenthis.net/messages/658783

    #Muriel_Pénicaud, ministère du #Travail :
    https://seenthis.net/messages/599535
    https://seenthis.net/messages/599809
    https://seenthis.net/messages/600026
    https://seenthis.net/messages/608526
    https://seenthis.net/messages/618211
    https://seenthis.net/messages/618480
    https://seenthis.net/messages/619218
    https://seenthis.net/messages/633612
    https://seenthis.net/messages/636904
    https://seenthis.net/messages/631851
    https://seenthis.net/messages/650732
    https://seenthis.net/messages/653654
    https://seenthis.net/messages/656752
    https://seenthis.net/messages/680502
    https://seenthis.net/messages/680675
    https://seenthis.net/messages/680823
    https://seenthis.net/messages/710994

    #Sylvie_Goulard, puir #Florence_Parly, ministère de la #Défense :
    https://seenthis.net/messages/599661
    https://seenthis.net/messages/599679
    https://seenthis.net/messages/599845
    https://seenthis.net/messages/610603
    https://seenthis.net/messages/612425
    https://seenthis.net/messages/642249
    https://seenthis.net/messages/642788

    #François_Lecointre, chef d’état-major des #armées :
    https://seenthis.net/messages/616932

    #Jean-Michel_Blanquer, ministère de l’#Education_nationale :
    https://seenthis.net/messages/599883
    https://seenthis.net/messages/599950
    https://seenthis.net/messages/600045
    https://seenthis.net/messages/600526
    https://seenthis.net/messages/617964
    https://seenthis.net/messages/635534
    https://seenthis.net/messages/645058
    https://seenthis.net/messages/627495
    https://seenthis.net/messages/646264
    https://seenthis.net/messages/646479
    https://seenthis.net/messages/647064
    https://seenthis.net/messages/647120
    https://seenthis.net/messages/650869
    https://seenthis.net/messages/650788
    https://seenthis.net/messages/726234

    #Agnès_Buzyn, ministère de la #Santé :
    https://seenthis.net/messages/599748
    https://seenthis.net/messages/599963
    https://seenthis.net/messages/607340
    https://seenthis.net/messages/639524
    https://seenthis.net/messages/656673

    #Richard_Ferrand ministre de la #cohésion_des_territoires
    https://seenthis.net/messages/600999
    https://seenthis.net/messages/601549
    https://seenthis.net/messages/601186
    https://seenthis.net/messages/602376
    https://seenthis.net/messages/602647

    #Jacques_Mézard, puis #Stéphane_Travert, ministre de l’#Agriculture
    https://seenthis.net/messages/601351
    https://seenthis.net/messages/610789
    https://seenthis.net/messages/618670

    #Gérald_Darmanin, ministre de l’action et des #comptes_publics
    https://seenthis.net/messages/607378

    #Christophe_Castaner, secrétaire d’Etat chargé des #relations_avec_le_Parlement et #porte-parole_du_gouvernement
    https://seenthis.net/messages/619218

  • Ephéméride : Sainte dernière ligne droite Radio Campus Lille - C’est l’heure de l’mettre - 12 Avril 2017

    Aujourd’hui, mercredi 12 avril 2017, c’est la Sainte Dernière ligne droite. Sainte Dernière ligne droite est la sainte patronne des ultimes mètres à parcourir avant de savoir qui sera le nouveau jockey du cheval France. Et entre nous, ça changera du capitaine de pédalo actuel...

    Ils sont donc 11 à s’être donnés rendez-vous sur l’hippodrome de Vincennes où se jouera l’événement quinquennal historique du grand prix de l’Elysée. Sur la ligne de départ et grands favoris de cette course, on retrouve Emmanuel Macron, casaque bleue et étoiles dorées sur sa chaise à porteurs et dont le propriétaire, Rotschild, a la particularité de posséder l’écurie la mieux fournie lors de ce genre d’événement. Autres favoris de ce grand prix, on retrouve, Marine le Pen, casaque brune et bras en l’air ainsi que François Fillon acconpagné de son assistante, de ses enfants et de quelques juges.

    Tout près de la corde, on retrouve Jean-Luc Mélenchon et ses amis du PCF-Front de Gauche qui d’ailleurs lui ont passé la corde autour du cou pour mieux le soutenir. Couloir 6, casaque ennemi de la finance, se trouve l’outsider Benoît Hamon, 49-3 au garrot, qui, malgré sa victoire en 2016 au grand prix des frondeurs où il avait remporté le trophée de la loi travail, courra ce grand prix de l’Elysée à pieds, puisque son cheval, tout comme son entraineur, François Hollande, ont rejoint l’écurie Macron. Ce qui devrait lui valoir d’être non-partant.

    Les 6 autres coureurs se partagent enfin les derniers couloirs appelé dans le jargon des turfistes, les couloirs à rats, où s’entassent Nathalie Arthaud et Philippe Poutou qui ont décidé d’un commun accord . . . . . .


    Le fil et la suite de l’émission
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/ligne-droite
    – Le générique du quinquennat, il changera dans une quinzaine.
    2mn55s : Sainte dernière ligne droite
    5mn45s : Pierre Rodriguez - L’actionnaire d’abord
    9mn30s : La dernière ligne droite des élections présidentielles. La classe moyenne.
    39mn40s Que reste-t-il des luttes de libération ? Saïd Bouamama et Thomas Deltombe
    83mn30 : Rubrique cassette - Novembre 1999 Manif des sans papiers, notre premier coup de matraque

    #Audio #Radio #Radios_Libres #Radio_Campus_Lille #Ephéméride #Présidentielles #Elections #Sans_Papiers #Analyse

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce dimanche 2 avril 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13437-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, en ce dimanche matin j’espère que vous allez bien.

    Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et une agréable journée.

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    02.04.2017

    Guyane : un milliard d’euros d’engagements pour apaiser la colère (Le Point.fr)

    "Opacification" de l’agence Société Générale des Champs-Elysées (l’humanité.fr)

    Une semaine pour se mobiliser contre l’évasion fiscale (L’Humanité.fr)

    Prestations sociales, serruriers, gaz, immobilier : ce qui change le 1er avril (Le Figaro.fr)

    Nathalie Arthaud jette l’éponge ! (Agoravox.fr)

    Malgré la polémique, France 2 maintient son débat du 20 avril (L’Express.fr)

    01.04.2017

    Les pays côtiers s’engagent à sauver les stocks de poissons de la Méditerranée (L’Humanité.fr)

    Mort de Liu Shaoyao à Paris : les (...)

    #En_vedette

  • En direct de Mediapart, Nathalie Arthaud face à la rédaction
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290317/en-direct-de-mediapart-nathalie-arthaud-face-la-redaction

    Chaque mercredi de 20 heures à 22 h 30, l’émission « #MediapartLive » est diffusée en direct et en accès libre sur notre site, ainsi que sur YouTube, Facebook et Dailymotion. Dernière partie de la soirée : entretien avec la porte-parole de Lutte ouvrière, qui a repris le flambeau d’Arlette Laguiller, se présente pour la seconde fois à l’élection présidentielle.

    #International #France #Economie #Culture-Idées

  • A propos du patrimoine des candidats
    Récemment @jlmelenchon a déclaré ceci, qui circule sur les réseaux sociaux sans que personne ne s’en émeuve :


    Déjà la ligne 4 vaut son pesant de #bourgeaille décomplexée.
    Puis on nous dit ensuite « la hausse des prix de l’immobilier m’a permis un enrichissement sans cause ». Tranquille.
    La #spéculation immobilière (alliée de la #métropolisation) qui empêche des milliers de gens de se loger et qui les renvoie vivre (puis mourir) dans des #périphéries d’où les #services_publics disparaissent dans l’indifférence générale, et bien d’après certains leaders charismatiques de #gauche en fait ça n’a pas d’existence, ça a juste des conséquences humaines désastreuses (on va vers la normalisation du #container comme standard de logement des pauvres) mais qui apparaissent sans cause, hop, comme dans les tours de magie de Garcimore. Et c’est la gauche radicale qui vous le dit. #voilà_voilà

    #indécence et #foutage_de_gueule à des niveaux rarement atteints.
    #droitisation des mentalités et du spectre politique, permettant à un leader de gauche de dire sans susciter de réaction des choses qu’un leader de droite n’aurait pas osé dire à une autre époque.
    #guerre_aux_pauvres

    (relevé sur twitter)

    Allô ?! ENRICHISSEMENT SANS FUCKING CAUSE ? Comme ça, hop ?
    Et vous tiquez pas ? Des gens de GAUCHE ? Qui moquez Macron ET Fillon ?
    Non parce que là c’même pas du vilain libéralisme-mérite-travaillisme (il s’gêne pas pour ça mais pareil, ça passe crème, vous voyez rien ou vous niez, pfff) mais des valeurs ANCIEN REGIME, héritage, propriété ET spéculation foncière, bordel, y’a même pas l’esprit 93 pour tout (mal) repeindre en « égalité par le travail et le mérite », le type écrit « enrichissement sans cause » et vous « ah bah UI »
    On parle FONCIER, LOGEMENT, la 1re inquiétude des pauvres, la 1re inquiétude des familles pauvres, mettre un toit sur la tête de ses mômes, et l’autre parangon de vertu ose dire posay héritage + « ben avec la situation du foncier déso je m’enrichis sans le vouloir, hop, heureux hasards c’tout » C’même pas la propriété fille du travail que vendait Sarko que vs saviez détester. Là le connard vous la fait mode « j’ai pas voulu, c’est de famille, pis à l’insu de mon plein gré avec la situation de l’immobilier, mon bien a pris de la VALEUR ». Hinhin. On retombe dessus, hein. La fameuse impasse. —>#Wertkritik c’est quand vous voulez. Je sais pas, j’hésite entre l’inculture crasse (ni Ellul ni Proudhon, never), la connerie ou la drogue. A moins que vous ne soyez de droite, en fait.
    Non ms c’est moins crade, largement, en fait.
    Ou vous êtes proprios, toubibs ET Mélenchonistes ? Lol
    Non chais pas, je cherche, tu vois.
    Quand est-ce que les impasses ont été si énormes qu’un tel message a pu être RT en masse par des débiles fiers de leur candidat.
    « enrichissement sans cause ». Putain. Sur le logement. Au moment où #EgalitéCitoyenneté condamne par avance à la fin de l’habitait en dur
    pour tant de gens mais avec la bénédiction des écolos parce que c’est « sain et naturel ». Sérieux. #Dégoût #BravoLesVeaux #Logement

    • Par rapport à Fillon il y a quant même une difference puisque il y a pas de gruge type emploi fictif ou alors peut être pas encore connu. Pour l’appartement j’ai peut être mal compris mais il parle de son appart pour lequel il a un credit et pour lequel il rembourse ce qui lui fait son loyer. Il ne spécule pas sur de la location ou alors j’ai pas compris. Ce que j’ai compris c’est qu’il dit que son appartement gagne de la valeur à cause du marché et qu’il l’occupe et paye le credit et qu’il a conscience de son privilège. Après c’est vrai qu’il est pas pure d’un point de vue communiste, puisqu’il renonce pas à l’héritage, ni aux droits d’auteurs, et à se dépossédé de l’argent qu’il ne dépense pas en montre, voitures, vacances au bénéfice des classes laborieuses/défavorisées.
      Je suis probablement aussi petite bourgeoise que lui sur ce coup mais je ne suis pas choqué de ce que Mélanchon annonce. Enfin à part si il va pas au parlement et touche la paye quant même ca changerait beaucoup mon avis sur le sujet. Je vais voire si je trouve des infos sur son taux de présence à Bruxelles.

    • Dire qu’il s’enrichit « sans cause » par l’effet de la hausse des prix de l’immobilier, comme si cette hausse venait de nulle part. Passer sous silence la spéculation immobilière et ses effets sur le logement des pauvres, alors que ça devrait être un des premiers axes de campagne d’un parti de gauche. C’est tellement gros que les mots me manquent.

    • C’est « moins pire » que les autres dans le sens où il n’a pas de casseroles au cul. D’ici qu’on nous dise qu’il gère son patrimoine en « bon père de famille ».

      Une idée qui m’est venue comme ça au débotté : obliger tous ces oligarques à vivre avec UN smic pendant cinq ans. Après, ils pourraient nous causer du « peuple ».

    • Je pense que c’est juste une formulation maladroite, et qu’il a voulu dire que ça pesait beaucoup dans sa déclaration de patrimoine parce que c’est un truc qu’il possède depuis un moment et qu’avec la spéculation ça prend une certaine valeur sans qu’il ait fait quelque chose pour ça (le « sans cause » ne nie pas la spéculation foncière selon moi, ça veut dire « sans action de ma part »). Le coup des loisirs et des voitures, je comprends moins ce que ça fout là.

    • Rente :
      Revenu périodique, non obtenu par le travail, contrepartie du droit du propriétaire d’user de sa terre (rente foncière) ou provenant d’une ressource rare (rente pétrolière) ; supplément de rémunération qui, par suite des circonstances, d’une conjoncture particulière, etc., s’ajoute à la rémunération normale d’un (ou des) facteur(s) de la production.

      Les promesses électorales n’engagent que ceux qui les croient.

    • Je ne pense pas que c’est la rente qui est dénoncée ici (un loyer perçu sur une propriété si j’ai bien tout suivi), mais le fait que Mélenchon semble nier le phénomène de spéculation. Perso j’ai déjà expliqué qu’à mon sens il se justifie d’une hausse de son patrimoine (qui ne l’arrange pas pour son image) par le fait qu’il n’a rien fait pour s’enrichir à ce niveau (et que pour lui c’est la même chose, il en tire le même bénéfice d’argent et d’usage jusqu’à ce qu’il vende le bien).

      Pas besoin de sortir les piques sur ce point à mon sens. Après on sait bien que Mélenchon n’est pas un ouvrier, et d’ailleurs y en a pas énormément parmi ses électeurs ...

    • Je ne comprends pas pourquoi ça monte sur ses grands chevaux sur cette expression, purement technique.
      L’enrichissement sans cause c’est une formulation comme enrichissement par héritage, ou enrichissement par force de travail ou autre. Cela veut dire, entre autres, qu’on peut se retrouver à l’ISF juste parce que la vie sociale a changé et que là où vous habitez ça ne valait pas beaucoup quand vous avez acheté et que la spéculation des autres, autour de vous, en a fait un truc cher au mètre carré. Mais vous habitez toujours au même endroit et vous n’êtes pas plus riche pour autant !
      Il ne s’enrichit pas sans cause, comme il le dit, mais il enrichit ses enfants (et l’État qui prendra son pourcentage quand ils hériteront).
      Je ne suis pas pour Mélenchon, un type macho, qui ne laisse personne intervenir, qui est politique de métier, en faisant croire qu’il connaît la vie courante, qui est un dictateur, et qui les soutient.
      Mais il faut lire ce qu’écrivent les gens, au lieu d’interpréter en délire ce qui est écrit !

    • Héritier, ministre, député ou sénateur, ce défenseur de la valeur travail (#enrichissez_vous... sur un plan existentiel) vit depuis toujours d’une confortable #rente_d'état. Ce fonctionnaire du capital dispose d’un revenu élevé dont une partie a été investie dans l’immobilier. Là où la libération socialiste des loyers a garanti une augmentation continue du prix du #foncier qui dure encore.

      #rente_foncière #àlalanterne #gauchecaviardeuse

    • "Pas besoin de sortir les piques sur ce point à mon sens. Après on sait bien que Mélenchon n’est pas un ouvrier, et d’ailleurs y en a pas énormément parmi ses électeurs ..."

      Dont acte ...

      "Cela veut dire, entre autres, qu’on peut se retrouver à l’ISF juste parce que la vie sociale a changé et que là où vous habitez ça ne valait pas beaucoup quand vous avez acheté et que la spéculation des autres, autour de vous, en a fait un truc cher au mètre carré. Mais vous habitez toujours au même endroit et vous n’êtes pas plus riche pour autant !"

      le problème étant quand même l’aspect spéculatif qui a empêché de pouvoir se mettre un toit digne de ce nom au-dessus de la tête à beaucoup d’entre nous ou alors t’es obligé de cracher au bassinet ...

    • @sombre Attention je pense que personne ne défend la spéculation foncière ici. C’est juste que tout ça part part d’une formulation, « sans cause », différemment interprétée. Pour certaines personne ça veut dire qu’il joue le naïf sur la spécu ou qu’il est même pas au courant, pour d’autre que son patrimoine a augmenté sans action de sa part.

    • En plus, si tu n’es plus politique, tu as du mal à trouver du boulot (à la fin de ton mandat).
      Et quid des collaborateur-rices parlementaires qui, en fin de mandat de leur patron-ne sont VRAIMENT DANS LA MERDE sans boulot, et pas d’espoir d’en retrouver (surtout quand t’as passé la quarantaine, que t’es une femme et autres exclusions que je ne détaillerai pas ici) ?
      Est-ce qu’on va leur reprocher aussi d’avoir eu de l’argent pour vivre, de l’avoir économisé ou investi, et de ne pas être à la rue en fin de compte parce qu’ils ont été prévoyants ?
      Parce que comme tu présentes ta feuille d’impôts de deux ans en arrière, pendant au moins trois ans (en comptant le chômage) tu n’auras pas le droit à des sous, à des bourses pour tes enfants, etc. alors que tu n’auras plus rien qui rentre.
      J’aime bien les théoriciens de la bonne conduite et des méchants qui gagnent des sous.
      Après, en pratique, ça tient pas la route !
      Quand on en est, comme dit @BigGrizzly, à reprocher aux gens de gagner plus qu’un demi-smic, on a quoi comme neurones ?

    • Non mais en fait, la question à se poser toutes et tous là dans cette discussion, c’est « qu’est-ce que nous attendons de cette élection ? »
      Moi perso, je n’en attends rien. Je serais tenté de mettre un bulletin Mélenchon au 1er tour, juste pour faire mentir les sondeurs assermentés et décodex-compatible. Et puis je me dis : encore que JLM gagne cette élection, qu’est-ce qu’il pourra faire ? Comment financera-t-il toutes les mesures qu’il propose ? Comment parviendra-t-il à convaincre tous les bailleurs de fonds ?
      Donc il se couchera, comme l’a fait Mitterand en 1981, comme l’a fait Tsipras en 2015.
      De toute façon, rien ne changera sinon en pire pour les plus humbles et même les classes moyennes qui verront leur « pouvoir d’achat » fondre comme neige au soleil. Donc j’irai voter selon mes convictions. Oui car je vote, « blanc » ou « nul » mais je vote. Et celles et ceux qui me disent que ça ne sert à rien (d’aller voter "blanc ou « nul »), et bien, ne pas y aller ça ne sert à rien non plus. Et en plus l’abstention rend invisible la colère sociale.

    • Mélenchon est une imposture depuis des années : sur le racisme, sur le féminisme, sur l’anti-capitalisme… Et en plus il a un culte de la personnalité digne des dirigeants des anciennes dictatures communistes, les hologrammes en plus ! Vraiment on est pas rendus comme on dit ;-)
      L’abstention est loin de rendre invisible la colère sociale puisque c’est l’un des premiers chiffres qu’on donne contrairement aux votes blancs/nuls. Le problème c’est qu’en France l’inscription sur les listes n’étant pas automatique, elle est totalement sous-évaluée.

    • Jean-Luc Mélenchon ainsi que Philippe Poutou et Nathalie Arthaud sont les seuls candidats de la Gauche véritable. Mélenchon propose la sécurité sociale à 100% financé par l’égalité des salaires hommes/femmes avec les cotisations supplémentaires et la gratuité des cantines. Il est pour le retour de la retraite à 60ans et surtout pour une sortie de l’euro par la gauche. Maintenant libre à vous de voter pour le candidat du PS en déroute ou Macron, l’homme du Capital qui lui est une véritable imposture.

    • BigGrizzly l’utilisation du terme c’était pour la blagounette en forme de clin d’œil pour les nostalgiques de l’aire culturelle soviétique, disons plutôt, si tu préfères la précision, qu’il a un ego démesuré qu’il a du mal à masquer lors de ses interviews avec les petits media ou lors des contacts avec le tout venant. Les crises de colère en mode caprice (surtout quand il y a crime de lèse Mélenchon) ça saoule vite surtout pour quelqu’un qui se targue d’être un représentant du peuple lol Ce gars (comme les autres je le concède) aime bien trop le pouvoir.

    • Le hiérarque socialiste, et spécialement le lambertiste, c’est la peste et le choléra, l’amour du pouvoir et le travaillisme. Ça vit pas avec un demi SMIC, ça bénéficie d’une rente politique de plus de 10 000 euros de #salaire et de remboursements de frais. Ce qui empêche pas notre ancien ministre des apprentis à 17% du SMIC de rester viscéralement hostile à un droit au revenu et/ou à l’extension du minimum existant aux moins de 25 ans.

      #privilégié

    • Le revenu universel est une belle idée, voir tous les articles archivés sur Seenthis, mais il ne doit pas se faire au détriment de tous les autres acquis sociaux ou alors il faut qu’il soit au moins équivalent au montant du Smic. Si même les libéraux l’envisage, il faut s’en méfier.
      Maintenant vous êtes tous libre de détester Mélenchon.
      En tout cas c’est le seul à envisager son départ une fois que son assemblée constituante qui redonnera le pouvoir au peuple sera en état de fonctionner. Et bien moi qui suis issue de la classe ouvrière italienne, j’ai vraiment envie d’y croire et je suis pour cette 6ème république et le dégagisme de toute cette classe politique corrompue. Et je me moque bien de son salaire de député dans la mesure où il n’y a pas cumul de mandat. Tout cela pourrait être revu par la suite comme pour les salaires exorbitants des directeurs d’entreprise du CAC40.

    • voici le programme de la la france insoumise https://laec.fr
      Je préfère celui de @laurent3

      I. Dans les jours qui suivront mon élection, je ferai raser le Palais de l’Elysée, symbole de la monarchie républicaine et de sa corruption.

      II. Dans les jours qui suivront mon élection, je ferai raser le Palais Bourbon, symbole de la monarchie républicaine et de sa corruption.

      III. Dans les jours qui suivront mon élection, je ferai raser le Palais du Luxembourg, symbole de la monarchie républicaine et de sa corruption.

      IV. J’appellerai les Français à oublier la France et sa sale histoire économique et militaire.

      V. J’appellerai les Français à passer à autre chose.

      VI. Je m’auto-destituerai dans les semaines qui suivront mon élection, une fois mon programme présidentiel exécuté.

      VII. Ultime symbole de la monarchie républicaine et de sa corruption, je me ferai guillotiner en place publique, en espérant qu’il y aura beaucoup de monde pour me cracher au visage.

      (Ce programme peut être imprimé sous forme de tract et distribué à volonté)

      © Laurent Margantin _ 5 février 2017
      http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article3690#forum8206

    • Mon appui est somme toute modeste @marielle avec les quelques vignettes au dessus, le dessin de Bernko (que je trouve très drôle) et le lien vers le site de l’avenir en commun.
      Quelques lignes de Christine Delphy à propos de Mélenchon et Macron.

      Ni Mélenchon ni Macron ne savent ce qu’est la laïcité. Et les journalistes non plus. Ainsi Mélenchon croît que « l’école » est soumise à « la laïcité ». Non : les enseignants le sont parce qu’ils sont fonctionnaires, mais pas les usagers que sont les élèves. Ce pour quoi la loi de 2004 interdisant le foulard n’est pas conforme à la loi de 1905. Macron semble ignorer que le Conseil d’Etat a déclaré invalides les arrêtés « anti-burkini » pris par des maires l’été dernier ; il prétend que « certains de ces arrêtés sont justifiés »–parce qu’ils ne « visent pas une affaire cultuelle, mais une affaire d’ordre public ». Quel « ordre public » ? Les femmes qui portent un burkini dérangent-elles l’ordre public ? Non. Ce sont ceux et celles qui les insultent qui dérangent l’ordre public : ce ne sont pas les victimes qu’il faut pénaliser.

      Quant à Mélenchon, il trouve que le « voile » (il parle du foulard, mais qu’importe, on dira que c’est un « voile ») est « un symbole de soumission de LA femme ». Comme Valls. Ils connaissent LA femme, et veulent « l’émanciper ». Nous, non. Nous ne connaissons que DES femmes. Et nous ne parlons pas de symboles mais du sous-paiement des femmes, de leur sur-travail, des violences sexuelles, toutes choses qui ne sont pas du tout « symboliques », mais très matérielles et très physiques. Alors arrêtez Messieurs de prétendre que vous savez mieux que nous ce que nous voulons. Pas être « émancipées » par vous, mais nous libérer de votre pouvoir, notamment celui de parler à notre place.

      Et nous ne voulons pas que vous utilisiez ce pouvoir pour opprimer les musulmanes. Vous multipliez depuis des années les lois, les décrets et les circulaires qui empêchent les femmes portant foulard de travailler dans les services publics, maintenant dans les entreprises privées, vous leur interdisez d’accompagner leurs enfants dans les sorties scolaires. Vous les dîtes « soumises », et vous prétendez les vouloir « libres ». Quelle hypocrisie ! C’est vous qui, en les obligeant à rester à la maison, en leur retirant les moyens de l’autonomie économique, vous qui les rendez dépendantes de leur conjoint. Aujourd’hui vous prétendez leur interdire l’université et même la rue ! Mais elles ont autant que vous le droit d’y être.

      Ce sont nos compatriotes et nos sœurs à qui vous enlevez un par un tous les droits qui sont les leurs, au mépris de la Constitution, de la loi de 1905, des Conventions internationales, de la déclaration universelle des droits humains, qui garantissent le droit non seulement de penser ce qu’on veut—ce qui est toujours possible– mais surtout de dire ce qu’on pense. A quand l’interdiction de distribuer des tracts, de crier des slogans, ou tout simplement d’exprimer ses opinions politiques ? Ah oui, « mais le foulard, c’est religieux ». Faut-il rappeler que dans tous les textes fondateurs (cités plus haut), aucune différence n’est faite entre les opinions, qu’elles soient politiques, esthétiques, religieuses ou autres ? Aucune. La liberté d’opinion, c’est la liberté de toutes les opinions.

      https://christinedelphy.wordpress.com/2017/03/24/la-charia-catholique-ou-letat-dans-letat-par-christine-de

    • Je suis désolée @vanderling mais Jean-Luc Mélenchon donne une très bonne définition de la laïcité :

      On ne peut défendre la laïcité sans en donner une définition claire et dépourvue d’ambiguïté.
      La laïcité est un pilier de la République une et indivisible.
      Elle est aussi un principe vivant et porteur de droits inaliénables, garantis à tout membre de la société, français ou étranger. Ces droits sont la liberté de conscience et de culte. L’égalité des citoyen·ne·s en tout domaine sans discrimination aucune. Et enfin la séparation du politique et du religieux, l’un dans la sphère publique, l’autre dans la sphère privée, sans emprise de l’un sur l’autre. De cette séparation découle la neutralité de l’État à l’égard de toutes les convictions philosophiques, religieuses ou politiques.
      La laïcité lie ainsi de manière indissociable trois principes qui assurent l’unité du peuple. Le premier principe est la liberté de conscience. Elle permet à chaque citoyen·ne de trouver sa place dans l’espace public quelles que soient ses convictions. Le deuxième : l’égalité des droits de tout-es les citoyens et citoyennes qui leur garantit notamment un droit égal à participer à la délibération publique. Le troisième est la dévolution de la puissance publique à l’intérêt général.
      Mais la laïcité est désormais utilisée dans le débat public pour cacher d’autres buts.
      Le principe de laïcité est malmené d’une part par les tenants des petits arrangements qui ont organisé au fil des années démissions et compromissions.
      Et d’autre part par ceux qui travestissent le principe en ciblant une religion et une seule, comme nous l’avons encore vu avec la grotesque polémique du « burkini » de l’été 2016. Seulement utile à masquer les échecs sociaux, ce cléricalisme déguisé n’appartient pas qu’à l’extrême droite. La plupart des partis politiques sont contaminés.
      Fragilisée par le capitalisme, la société se fragmente et se communautarise sous les coups des extrémistes religieux de tous bords. Certains revendiquent même le pouvoir politique. Pour eux, la recherche de boucs émissaires ou le repli « identitaire » permettrait de tout régler. D’autres semblent penser que la laïcité est un sujet qui divise quand on veut la justice sociale et qu’on lutte contre les inégalités.
      Aujourd’hui les tenants du « choc des civilisations » alimentent et utilisent les fanatiques religieux qui revendiquent le pouvoir temporel. Les puissants ont toujours cherché des arguments et des alliés pour justifier le partage inégal des richesses...
      Ainsi, ils peuvent faire accepter qu’un petit nombre d’individus possède autant que des millions d’autres. Leur croisade ne sert qu’à détourner l’attention des véritables responsables des injustices dont les peuples sont victimes...

      https://avenirencommun.fr/le-livret-laicite


    • Dans le débat des élections présidentielles, la laïcité est partout et nulle part. Un constat qui amène à rechercher dans les programmes des onze candidats les réponses concrètes aux questions que se posent les collectivités. Menus dans les cantines scolaires, financement des lieux de cultes, associations cultuelles... La Gazette vous dit tout sur les propositions des candidats.

      http://www.lagazettedescommunes.com/496488/laicite-ce-que-proposent-les-11-candidats-pour-les-collectivit

    • De toute façon aujourd’hui vu le passif chargé du terme, parler de laïcité c’est devenu impossible dans les medias. Donc à partir du moment où on en fait un thème de campagne c’est que derrière on a un problème avec l’islam, c’est tout. Et ce n’est pas étonnant vu les positionnements antérieurs de Mélenchon sur les femmes qui portent le hijab ou la burqa. Rappelons quand même qu’il était pour cette loi scélérate d’interdiction de la burqa dans l’espace public. Interdire l’accès à l’espace public en fonction du type de vêtement qu’on porte ne peut en aucun cas relever de la laïcité dans la loi française.

    • Patrimoine et revenus d’Emmanuel Macron :
      Des avocats et des professeurs de droit s’interrogent

      Des professeurs de droit et des avocats s’interrogent de manière pertinente sur le patrimoine et les revenus d’Emmanuel Macron. Ces questions ne sont pas anodines et restent pourtant sans réponse à ce jour.

      Quinze questions sans réponse

      • Comment Emmanuel Macron peut répondre au journal Le Monde (04/04/2017) qu’il n’a jamais « flambé 1000 € par jour » alors qu’il a indiqué avoir gagné environ 2000 € par jour pendant les cinq années précédentes, sans même tenir compte des revenus de son épouse, et n’a déclaré en 2014 qu’un patrimoine de 156 000€ ?

      • Alors qu’il a dirigé une transaction de 9 milliards d’euros, comment se fait-il qu’on ne trouve aucune trace de bonus dans ses déclarations ? On sait que dans les banques d’affaires le succès d’une telle opération est généralement largement rémunéré en sus des émoluments ordinaires. Il serait dès lors surprenant que la transaction considérée n’ait pas donné lieu au versement d’un "incentive" très conséquent à son profit, que ce soit sous forme de numéraire, d’attribution gratuite d’actions ou d’options d’achat d’actions.

      • Comment peut-il soutenir qu’à cause d’importantes charges sociales, son revenu fiscal de référence a été insuffisant pour payer ses impôts alors que le revenu fiscal de référence est déterminé après charges ?

      • D’où viennent les revenus de capitaux mobiliers qu’il indique avoir perçus pour 291.286 euros en 2011 et 270.296 euros en 2012 ? Peuvent-ils ne procéder que de la seule détention de la part unique de 16 euros qu’il détenait dans la société en commandite simple Rothschild et compagnie alors que ce type de société ne peut pas distribuer de dividendes à ses gérants commandités ? Ces dividendes de 560 000€ se rattachent-ils alors à d’autres participations ? Dans quel cadre et selon quelles modalités juridiques et financières ont-elles été acquises ? Enfin, que sont-elles devenues depuis lors ?

      • Qu’a-t-il fait de ses 20 actions dans le capital de la SAS Financière Rabelais, l’un des principaux associés commandités de la société en commandite simple Rothschild & Cie Banque (SIREN 323 317 032), elle-même associé commandité à 99,99% de Rothschild & Cie ? Il devait les apporter pour une valeur de 372 187, 20€ à la société selon avis préalable de l’assemblée générale d’actionnaires de Paris Orléans prévue le 8 juin 2012. Mais dans l’avis de convocation lui-même quelques jours plus tard le nom de Monsieur Macron a disparu et les dites actions sont apportées par deux tiers. Leur a-t-il cédé ses parts ou les leur a-t-il confiées en garde ?

      • Comment Emmanuel Macron a-t-il pu ne payer que 53 652,97 € d’indemnité de rupture de son engagement dans la fonction publique alors qu’il n’a guère été fonctionnaire plus de six ans et que, dans ce cas, les anciens élèves de l’ENA doivent verser une indemnité égale à deux fois le dernier traitement annuel diminuée de 20% par année de service au-delà des six ans, et qu’il avait gagné 162 120 € en 2013 lors de sa dernière année dans la fonction publique avant d’être nommé Ministre ?

      • Pourquoi a-t-il omis de ses déclarations sa part dans la créance de la communauté sur son épouse au titre des travaux qu’il a réalisés pour 500 000€ dans une maison appartenant en propre à sa femme avec laquelle il est marié sous le régime de la communauté, alors qu’il a porté au passif de ses déclarations la totalité de l’emprunt contracté initialement par la communauté pour 350 000 € afin de réaliser ces travaux ? Sans ces omissions, le patrimoine d’Emmanuel Macron en 2014 et 2017 aurait dû être respectivement plus de trois ou deux fois supérieur à celui qui ressort de ses déclarations, ce qui représente des manquements substantiels rendant leur auteur passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende ainsi que, à titre complémentaire, l’interdiction des droits civiques et l’interdiction d’exercer une fonction publique.

      • D’une manière générale, qu’a-t-il fait de son argent alors qu’il a emprunté pour payer une grande partie des travaux exécutés dans la résidence de sa femme et que le montant des travaux dans son appartement parisien serait resté modeste ? Où cet argent est-il passé ? Etait-il lui-même dispendieux à ce point qu’il dut emprunter pour payer ses impôts ? Ca ne serait pas conforme à ses propos tenus à Libération.fr le 17 septembre 2012 pour expliquer ses années chez Rothschild : « L’idée était aussi de me mettre à l’abri financièrement. Je n’ai pas de goûts de luxe, ni de gros besoins, mais j’accorde beaucoup de prix à mon indépendance ». Et le même média d’ajouter, le 26 août 2014 : « Depuis son passage par Rothschild, suffisamment riche pour être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ». Mais alors, où est le patrimoine ?

      Ces éléments ne peuvent pas être rejetés d’un revers de main. Il faut que M Macron s’explique sans délai ou que la justice se saisisse. La transparence de la vie publique doit s’appliquer avec la même rigueur aux uns et aux autres.

      http://fr.irefeurope.org/Patrimoine-et-revenus-d-Emmanuel-Macron,a4427

    • Questions qui méritent effectivement réponses de l’intéressé ou une enquête approfondie, même si j’avoue qu’il y certains points auxquels je ne comprends pas grand chose. Par contre le site fr.irefeurope.org d’où c’est tiré c’est un site filloniste ou quoi ? Il y a l’air d’y avoir du lourd côté néo-libéralisme là dedans !

    • J’avoue que depuis le début de cette campagne je ne comprends pas que personne ne se pose de question, et pas même la justice, sur cette aberration entre les gains connus et la ridicule déclaration de patrimoine.
      150 000 € c’est un petit studio à Paris.
      En CM2 on est capable d’aligner quelques chiffres connus et de voir que rien ne colle.
      Quels sont les faits, les gens, les choses connues qui le font être aussi sûr de lui sur un mensonge aussi énorme ?
      Par ailleurs, il y a un statut quo de ne pas toucher à Macron car il est tout de même un peu dans le giron du PS.
      Cela participe de l’espoir qu’il pourra rendre au PS (de gré ou de force) ce qu’il lui a enlevé.
      Tout comme l’"accord" PS-EELV pour les législatives donne à EELV des circonscriptions avec des candidats PS traitres sous l’étiquette Macron. Ce qui protège les ex-PS devenus Macron et élimine les « alliés » EELV.
      Le PS a toujours été comme ça dans les « accords » mais là ça dépasse les bornes, puisqu’un PS se présente à la présidentielle. Quand même !

    • Donc à partir du moment où on en fait un thème de campagne c’est que derrière on a un problème avec l’islam, c’est tout.

      Non Mélenchon n’a pas qu’un problème avec l’islam mais avec toutes les religions y compris avec les intégristes catholiques du front national, les juifs intégristes...
      Il se bat pour l’émancipation de tous les peuples et il vaut mieux axer sa colère contre la xénophobie des lepenistes qui eux utilisent la laïcité pour semer la haine dans les coeurs.

    • @marielle Mélenchon a soutenu la loi sexiste et raciste d’éviction de l’école des jeunes filles portant le hijab en 2004, il était aussi pour la loi contre la burqa et a fait des déclarations l’été dernier où il estimait que les femmes en burkini faisaient de la provocation. Il est islamophobe. Ses positions sur les autres religions j’en sais rien mais son islamophobie j’en sais quelque chose.
      Se battre pour l’émancipation des peuples ça implique de priver des jeunes filles, qui plus est de milieu populaire, de scolarisation ? Là je ne comprends pas.
      L’islam en France est principalement la religion des descendants de colonisé, aujourd’hui encore discriminés, ce qui devrait faire réfléchir tout à chacun aux conséquences de ses positionnements sur le sujet. D’autant plus que ce rapport à l’islam masque généralement un racisme pur et simple sous couvert de défense de laïcité.
      Le racisme de Le Pen n’est pas aussi dangereux parce que personne n’en doute alors que le racisme de la gauche est une gangrène, il avance couvert.

    • En tous cas, @ninachani, il s’est réjoui que le Conseil d’État ait suspendu l’arrêté interdisant la tenue musulmane à Villeneuve-Loubet :

      Pour Jean-Luc Mélenchon, la polémique autour du burkini est « une honte pour notre pays »

      Dans son discours de rentrée politique tenu à Toulouse, le candidat à la présidentielle a salué la suspension par le Conseil d’État d’un arrêté anti-burkini, estimant que « la laïcité n’a rien à voir avec les plages ».

      Le débat lancinant autour du burkini ? « Une farce sans nom » selon Jean-Luc Mélenchon. Dans un discours prononcé lors du « pique-nique de la France insoumise » tenu le 28 août devant un gros millier de sympathisants, le candidat à la présidentielle de 2017 s’est dit « content » que le Conseil d’État ait suspendu l’arrêté interdisant la tenue musulmane à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). « Ce n’est pas que j’approuve telle ou telle tenue de bain (...) Mais nous, nous avons le droit d’être athée, d’être agnostique... Respectez notre droit à l’indifférence, au silence », a-t-il ajouté, sous des tonnerres d’applaudissements.

      Qualifiant cette polémique de « honte pour notre pays et pour nous-mêmes », le député européen a dénoncé les « tartuffes » et les « hypocrites » qui « défendent les droits de l’Homme » sans les avoir respectés par le passé, selon lui. Il a pointé du doigt Nicolas Sarkozy, qui avait rencontré le roi d’Arabie Saoudite sans lui « demander s’il allait arrêter de fouetter » ou François Hollande qui « a privatisé un bout de la plage » pour le même roi.

      « La République garantit avant toute chose et avant même la laïcité qui n’a rien à voir avec les plages, la liberté de conscience », a-t-il martelé. « Garantir la liberté de conscience, on ne mène pas ça à coups de fouet ni à coups de pieds, il faut convaincre. C’est une victoire de l’esprit contre l’ombre. C’est un travail délicat que ces bruts ont transformé à coups d’arrêtés qui humilient », a-t-il accusé, dénonçant « ceux qui prétendent recommencer les guerres de religion ».

      Dénonçant les « gardiens des bonnes mœurs » et les « petits tyrans des plages », il a tourné en dérision une éventuelle loi sur le burkini. « Où va-t-on ? On va faire une police des vêtements pour mesurer la hauteur des jupes, pour voir si les chaussettes sont sur les jeans ou sous les jeans, savoir qui est un hipster... » "Les musulmans sont des Français qui ont une autre religion et nous voulons vivre ensemble", a-t-il poursuivi.

      http://www.rtl.fr/actu/politique/pour-jean-luc-melenchon-la-polemique-autour-du-burkini-est-une-honte-pour-notre-

    • Et on ne parle jamais de la pression, explicite ou implicite, envers les femmes pour qu’elles s’habillent comme ça chante aux hommes. En particulier qu’elles aillent dans l’eau couvertes parce que ça ne plairait pas à Dieu (en fait ça ne plaît pas aux mecs qu’une femme puisse faire ce qu’elle veut, et en particulier plaire à d’autres personnes, elle leur est réservée).
      Contre ça il ne luttent pas.
      Le débat est faux et il fait son beau à faire croire qu’il défend les femmes, ce type d’un machisme et d’un testéronisme hallucinant.
      Noyer le poisson est une caractéristique politique, partir sur des sujets polémiques sans prendre la mesure des tenants et aboutissants, mais rester à la surface, de préférence en gueulant - et sans échanger - c’est la caractéristique du populisme.
      On y est en plein avec ce sujet.

    • D’autre-part je partage avec lui l’idée que « Les marchands ont envahi le temple » :

      Jean-Luc Mélenchon s’est dit « choqué » par les marques qui investissent le marché des vêtements islamiques. « Je trouve que c’est renoncer à certaines formes de responsabilités », explique-t-il avant de filer une métaphore biblique. « Dans la religion catholique, il y a une image que tout le monde connaît, c’est celle de Jésus qui chasse du temple les marchands. Et dans cette histoire, les marchands ont envahi le temple. C’est à dire que des marchands se sont appropriés la religion musulmane pour se faire du fric. »

      « Ensuite ils précédent à une deuxième agression en disant que c’est une mode décente, poursuit-il. C’est insupportable, c’est très grave, ça revient à valider le point de vue religieux le plus obscurantiste. Les gens s’habillent comme ils veulent, mais on a le droit de dire que l’on est pas d’accord. »

      http://www.rtl.fr/actu/politique/les-lecons-de-jean-luc-melenchon-sur-la-mode-islamique-et-le-voile-en-iran-77826

      Et ceci n’est pas de l’islamophobie !

    • Et on ne parle jamais de la pression, explicite ou implicite, envers les femmes pour qu’elles s’habillent comme ça chante aux hommes. En particulier qu’elles aillent dans l’eau couvertes parce que ça ne plairait pas à Dieu (en fait ça ne plaît pas aux mecs qu’une femme puisse faire ce qu’elle veut, et en particulier plaire à d’autres personnes, elle leur est réservée).

      Là, je partage tout à fait.

      Le débat est faux et il fait son beau à faire croire qu’il défend les femmes, ce type d’un machisme et d’un testéronisme hallucinant.

      Là, vous êtes un peu dans la caricature et dans l’exagération. Seule sa compagne et son entourage pourrait éventuellement se prononcer sur son « machisme ».

      Rester à la surface, de préférence en gueulant - et sans échanger - c’est la caractéristique du populisme.

      Oui il a du caractère et un parler franc, des défauts et des qualités comme nous toutes et tous.

      « Le caractère est la vertu des temps difficile » Victor Hugo

    • « L’histoire des Gaulois de Nicolas Sarkozy n’est pas dénuée de sens. Pourquoi faudrait-il aboyer en cadence, quoi qu’il dise ? Moi, je ne veux pas d’une ethnicisation gauloise du débat.

      Mais oui, je dis que nous sommes les filles et les fils des Lumières et de la grande Révolution ! À partir du moment où l’on est français, on adopte le récit national »

      « La surenchère identitaire d’une partie de la droite est un danger pour notre démocratie. Le rappel historique de ce qui s’est déjà produit dans les années 1930 devrait davantage être réfléchi, discuté et débattu de manière ’solide’ », plaide Olivier Dartigolles, le porte-parole du Parti communiste.

      En 2012, en meeting sur la plage du Prado à Marseille, Melenchon lançait : « Notre chance, c’est le métissage » et saluait « arabes et berbères » par qui sont venus en Europe « la science, les mathématiques ou la médecine » au temps où « l’obscurantisme jetait à terre l’esprit humain ». Pour quelle raison Jean-Luc Mélenchon, dont le directeur de campagne disait en 2012 « Dans une société médiatique, quel est le sujet dont on va parler et reparler sans cesse ? Nous, on veut que ce soit la redistribution des richesses. On veut mettre la question au cœur du débat, c’est une bataille culturelle », ravive-t-il le débat sur l’identité ?

    • D’où viennent les extraits cités ci dessus ?

      Du blog d’ Olivier Dartigolles ? : https://blogs.mediapart.fr/olivier-dartigolles/blog/280916/faut-il-de-battre-avec-sarkozy-sur-lidentite-nationale

      « Mais oui, je dis que nous sommes les filles et les fils des Lumières et de la grande Révolution ! À partir du moment où l’on est français, on adopte le récit national »

      Dans le cas évoqué par Mélenchon, le récit national, c’est Liberté, Egalité, Fraternité. Peut-être à ne pas confondre avec « roman national », et autres glorifications ethniques qui caractérisent le nationalisme.

      En France, le « récit national » articulé à la Révolution pourrait être assimilé à la citoyenneté. D’où la révolution citoyenne de la France insoumise.

    • Les contradictions dans les déclarations de Mélenchon sur l’islam montre une chose : il ne veut pas se priver du vote des musulmans surtout que dans les quartiers pauvres (où il espère récolter des voix) ils sont majoritaires (même si beaucoup sont abstentionnistes).
      Quand on regarde ses déclarations plus anciennes il est beaucoup plus clair dans sa condamnation des femmes musulmanes qui portent des tenues à connotation religieuse. Et plus on s’approche des élections plus il est flou.
      Quant à sa déclaration

      sur les marques qui investissent le marché des vêtements islamiques

      c’est n’importe quoi ! Il veut quoi ? Que les femmes qui portent le foulard ne puissent pas avoir accès à la mode ? Pourquoi tout le monde a le droit de s’intéresser au style, à l’apparence mais pas les femmes en question ? C’est quoi le but, leur demander plus de probité ?
      C’est toujours la même hypocrisie ! Le hijab le dérange alors il tourne autour du pot. Et là il nous sort un pseudo truc anti-capitaliste qu’il n’applique à aucun autre groupe social.
      De toute façon une femme porte ce qu’elle souhaite c’est le seul principe qui vaille. Si on respecte ce principe féministe toute discussion sur le sujet est close.

    • « L’enjeu de rentrer en France est ailleurs. Il s’agit de ne plus penser qu’à moi mais à mon pays. Il s’agit de participer aux débats publics de la constituante pour la 6ème République, de reconstruire la souveraineté politique de la France, de participer à la transition écologique, de voir se mettre en place petit à petit le partage des richesses, de penser le bien commun avant la propriété privée, de voir les services publics se refonder, la sécurité sociale s’universaliser et de commencer les jours heureux. Car si seul on va plus vite comme j’ai pu le faire par le passé, mais ensemble on va plus loin. Cela passe nécessairement au dessus d’un destin personnel, pour partager un destin commun avec mes compatriotes. N’est-ce pas d’ailleurs la définition de la Nation ? Un peuple partageant un même destin commun ? Je pense que l’on ne se sentira jamais autant Français qu’avec Jean-Luc Mélenchon et ses équipes au pouvoir. Cet amoureux de la France et de sa Grande Révolution a ancré en lui les valeurs républicaines Liberté, Egalité, Fraternité et saura les appliquer face aux tournants de l’Histoire et sa grande hache.

      Mes procurations sont faites, je voterai Mélenchon au 1er et au 2ème tour. »

      Mehdi Medjaoui

      Partisan atypique de #Mélenchon, un entrepreneur Français de la #Silicon_Valley explique son choix
      https://medium.com/@medjawii/entrepreneur-dans-la-silicon-valley-je-reviens-si-jean-luc-m%C3%A9lenchon-es

    • De toute façon une femme porte ce qu’elle souhaite c’est le seul principe qui vaille. Si on respecte ce principe féministe toute discussion sur le sujet est close.

      Personnellement je n’ai aucun problème avec ça. Mais cependant parfois je me demande pourquoi on ne voit pas plus d’homme en robe longue ou en djellaba.

    • Les hommes en djelabas le sont parce que c’est confortable.
      Les femmes en foulard ou burka le font parce qu’il leur est interdit - par les hommes qui se cachent derrière un dieu qui n’existe pas - de montrer leurs cheveux.
      Parce que ça peut exciter des hommes.
      La seule solution c’est des hommes avec burqua à la maison.
      Tout le reste n’est qu’oppression.
      « ce principe féministe » @marielle ??? Mais dans quel monde tu vis ?
      On peut mettre une minijupe partout n’importe où et à n’importe quelle âge peut-être ?
      Féministe ????? Absurde.

    • Quelques éléments pour alimenter le débat à propos de Mélenchon, à savoir une controverse entre Éric Fassin et Chantal Mouffe à propos d’un « populisme de gauche ».

      Si seule la gauche était en ruine, cela serait grave, mais non pas insurmontable. Or, semble-t-il, c’est l’idée même qu’il puisse y en avoir une qui est par terre. Il est juste de reprocher à Mélenchon son tropisme populiste. Nous n’irons pas jusqu’à penser cependant qu’il en est le premier agent. Car, au-delà des autres candidatures, au-delà de cette campagne, au-delà même de la politique, le recours populiste est le ferment de la désagrégation sociale à quoi nous voue ce monde aberrant. Allumer une télé, c’est avoir vite à l’œil et à l’esprit la laideur des gens, donc la sienne propre, et se voir ravalé au rang d’obscur jaloux. Évoluer en continu devant la beauté des désirables publicitaires, ou de l’excellence sportive, ou de l’aisance artistique, etc., dans une société si tendue parce qu’on ne pourra jamais soutenir la comparaison, c’est être ramené à sa détermination d’être infâme, au sens premier du terme, et n’avoir plus que l’horizon du Loto pour s’en sortir. Fréquenter ses amis de cités, c’est voir combien les espaces de vie réservés aux plus modestes sont hideux (ces épouvantables zones commerciales, par exemple), et combien les temps de vie qui leur sont réservés (parce qu’il leur faut toujours aller plus vite) portent à la triste et funeste expression de soi. Ce sont ces moyens d’existence qui sont d’abord les pourvoyeurs de populisme. Un cadre général de vie dans lequel les vexations se doublent d’un appel constant à la rivalité de chacun contre tous, donc à l’excellence qui les rend inassumables, est plus qu’un terrain favorisant le recours populiste : il en est l’organisateur.

      l’intégralité ici même :
      https://blogs.mediapart.fr/cecile-canut/blog/180417/reponse-eric-fassin-de-quoi-melenchon-est-il-le-signe

      (Malheureusement, les articles sources sont sous « paywall » et je regrette profondément que Médiapart soit tombé dans ce genre de « business plan » : 11 €/mois, c’est une somme et de plus, il faut penser à les prévenir pour te désabonner sinon, la ponction continue. Dommage mais il nous reste encore les articles de blogs)

    • Mélenchon a fait partie du problème à un moment, on ne peut pas le nier. Si désormais, il est plutôt du côté des femmes, je fais partie des gens que ça fait plaisir. Des gens qui ont évolué sur le port du voile, il y en a quelques uns malgré tout, avec les années.
      S’il arrive au pouvoir, et qu’il change d’avis, nous pourrons tous lui dire que nous trouvons son revirement pénible et mal venu... D’ici là, je préfère voir le verre à moitié plein...

      Ceci dit, on ne peut nier que le racisme est un fait dans tous les milieux, y compris dans les milieux qui se jugent progressistes ou éclairés et qu’une femme voilée y est toujours accueillie avec froideur. Et souvent, si ce n’est pas directement pour un motif raciste, cela va être tourné différemment, mais le résultat sera le même : « vous ne vous rendez pas compte ? les racistes ne vont pas vouloir voter pour nous, et on va perdre les élections », comme cela s’est passé par le passé au NPA... le NPA perdre des élections, c’est à priori constitutif de ce parti... mais ils préfèrent perdre en contentant les racistes plutôt que les féministes (certaines féministes, évidemment, les badinterocompatibles ne font pas partie de ces dernières)...

    • Il n’apparaît pas un seul instant, dans quelque discussion que ce soit, dans quelque relation qu’ont ait eue, qu’on se soucie parmi les électeurs potentiels de Mélenchon de faire peuple. Au mieux, autour de nous, aura-t-on évoqué la chose comme évidemment accessoire, et assez pesante. Au même titre que la réitération de mots comme « patrie », la sur-représentation de drapeaux tricolores ou la célébration de l’hymne — dont, comme beaucoup d’autres, nous nous tenons à distance. Et avec vigilance. Et qui nous feront irrémédiablement nous détourner de lui si le mouvement devait prendre un tour nationaliste — ce qu’il n’est pas : les gens que nous croisons, tous, parlent d’égalité des droits, de VIe République, de redistribution des richesses, de justice sociale et d’écologie, pas de préférence nationale. Ils parlent en gens de gauche, et non pour se gargariser de belles paroles, mais parce qu’un devenir de gauche est à leur portée : parce qu’ils saisissent que c’est par l’action, et collective, que cette gauche est à même de renaître et de ne plus être ce hochet remué pour attraper les foules. Et que, oui, s’il faut « construire une gauche », comme le dit Éric Fassin, il faut cependant que les conditions de pareille mise au jour soient réunies, et d’abord cette confiance que la population se fait, dans sa globalité : sans elle, la confiance, et sans la mise à l’épreuve de la promesse par le faire, et par la pensée qui va avec, la gauche restera dans l’état de ruine où ce dernier quinquennat l’a laissée. Elle restera à l’état de nom posé sur une forme vide, et délaissée, du fait de ses bravades don quichotiennes, comme l’est aujourd’hui un candidat socialiste tristement mais infailliblement trahi.

      Cécile Canut

      https://blogs.mediapart.fr/cecile-canut/blog/180417/reponse-eric-fassin-de-quoi-melenchon-est-il-le-signe
      https://seenthis.net/messages/590701

      Cécile Canut est professeure des universités en Sciences du langage à l’Université Paris Descartes
      Après avoir travaillée pendant une quinzaine d’années autour des questions sociolinguistiques en Afrique de l’Ouest, Cécile Canut consacre actuellement ses recherches à la circulation des discours autour des Tsiganes en Bulgarie et en France. Réalisatrice de plusieurs films documentaires, elle s’intéresse aux processus de subjectivations langagières inscrits dans les rapports de pouvoir. Récemment, elle a dirigé l’ANR MIPRIMO ( La migration prise aux mots ) projet de recherche autour des récits de migration en Afrique de l’Ouest.

    • @perline oui décréter qu’une femme s’habille comme elle l’entend, le sent, le juge est un principe féministe primordial, je ne vois pas où ça coince ! D’autant plus primordial que son habillement a été de tout temps un enjeu de domination de la part des hommes. Donc qu’elle porte une burqa, une mini jupe ou une mini jupe avec une burqa, c’est son affaire et celle de personne d’autre : principe intangible.

      On peut mettre une minijupe partout n’importe où et à n’importe quelle âge peut-être ?

      Il n’y a aucune loi, aucun décret, aucune circulaire qui interdit à une femme de porter une minijupe, quel que soit son âge. Ou alors donne moi vite une référence !

    • Ça c’est de la référence ya pas à dire lol Je te rafraichis la mémoire, ici on parle de candidats à la présidentielle et donc de positionnements islamophobes de la part de futurs dirigeants ce qui implique du racisme d’état, des discriminations structurelles, des lois iniques, tu vois un peu ? Alors bon, le fait que tu aies sûrement, comme nous toutes (quelle que soit notre culture ou notre manière de nous vêtir d’ailleurs), des histoires de harcèlement basé sur l’apparence à raconter, je ne vois pas le rapport.

  • Les petits maires rechignent à parrainer les candidats
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/02/24/les-petits-maires-rechignent-a-parrainer-les-candidats_5084877_4854003.html
    (article du 24/02/17, j’avais pas vu)

    Pierre Méry est en colère. Le maire de Fournols, un village du Puy-de-Dôme, a « l’habitude de dire les choses crûment, comme [il] les pense ». Depuis des semaines, il a été « beaucoup sollicité » par des « petits candidats » qui cherchaient à obtenir son parrainage pour pouvoir espérer se présenter l’élection présidentielle. A chacun, l’élu a donné la même réponse : un « non », clair, net et définitif.

    Il y a cinq ans, M. Méry avait parrainé Marine Le Pen, « pour une question civique » car il ne trouvait pas juste que « quelqu’un qui fait 20 % aux autres élections ne puisse pas se présenter à la présidentielle ». Alors pourquoi, cette année, une telle désaffection ? « C’est vraiment la chienlit, les candidats ne sont que des guignols ! », s’emporte-t-il. Le maire invoque pêle-mêle le manque de considération des politiques nationaux à l’égard des maires ruraux, l’ambition personnelle qui passe avant l’intérêt général. Pierre Méry est tellement énervé qu’il a pris quinze jours de vacances au moment de la présidentielle et ne votera pas.
    […]
    Vanik Berberian, le président de l’association des maires ruraux de France (AMRF), voit cette année apparaître « quelque chose de nouveau » chez ses pairs : « une saturation, une grande lassitude ». Il évoque une sorte de « grève des parrainages » des élus ruraux, lesquels « ne veulent pas s’immiscer dans un jeu politique national qui les navre ».
    […]
    Pour la première fois, cette année, les noms de tous les « parrains » seront publiés, au fur et à mesure de l’arrivée des formulaires au Conseil constitutionnel. Or « les maires ont peur d’être assimilés aux candidats, ils n’ont pas envie d’être interpellés par leurs administrés, de se voir poser une étiquette », explique Sylvie Najotte, élue de Montigny-les-Vaucouleurs (Meuse) et présidente de l’association des maires ruraux dans ce département. Elle a choisi de parrainer la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud mais voit beaucoup de ses collègues déboussolés, dégoûtés, en proie « à un certain ras-le-bol des politiques ».

    Christophe Petit, maire de Lestards (Corrèze), a été « échaudé » par une précédente expérience. « En 2002, j’ai parrainé Corinne Lepage. J’aurais aimé avoir une lettre de remerciement, un coup de fil. Mais rien. » Jusqu’à ce que, cinq ans plus tard, des membres de l’équipe de la même candidate le sollicitent à nouveau. « Ils n’ont pas été déçus du voyage, je les ai gentiment renvoyés dans leurs buts. »

    • Parrainages : la publicité sur les signatures suscite la colère des maires
      http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/03/10/35003-20170310ARTFIG00306-la-publicite-sur-les-signatures-suscite-la-colere

      Quelle que soit leur sensibilité politique, les maires ruraux se plaignent d’un manque de considération de la classe politique à leur égard et estiment que la ruralité n’est reconnue qu’au moment des élections.

      De nombreux maires ruraux ont décidé d’exprimer leur ras-le-bol, voire leur détresse, en faisant la grève des parrainages. « Nous sommes attractifs une fois tous les cinq ans. Les candidats à la présidentielle réclament notre signature, mais ils ne veulent pas comprendre qu’on va mal, qu’on a la tête dans le guidon et qu’on est en danger. » Ce sont les propos de Marie-Antoinette Métral, maire divers droite de Saint-Sigismond, une commune de 624 habitants en Haute-Savoie, qui souligne qu’elle a été réélue maire à trois reprises au premier tour.

      #paywall

  • Association des Maires Ruraux de France : des maires au service des maires des communes rurales
    http://www.amrf.fr

    La #rétention de noms de #candidats n’est pas acceptable. Il n’appartient pas au #Conseil_Constitutionnel d’apprécier le bien-fondé ou non d’un #parrainage, mais seulement sa validité formelle. Il y va du respect et de la considération élémentaire dus aux élus de la #République.

    http://www.amrf.fr/Portals/0/0_Liens%20fonctionnels/03%2003%202017%20Publication%20des%20parrainages%20pour%20l'%C3%A9lection%20pr%

    #macommuneestutile

    comme suite de https://seenthis.net/messages/573561

  • C’est quoi l’oligarchie ? Le milliardaire derrière Fillon, par Osons causer
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/13185-c-est-quoi-l-oligarchie-le-milliardaire-derriere-fillon-par-osons-c

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Sociétés secrètes : qui sont ces éminences grises qui règnent sur le monde ?

    Crashdebug.fr : François Fillon et la « stratégie du choc » Crashdebug.fr : Pourquoi Macron n’a pas encore fondé son parti

    Crashdebug.fr : Marine Le Pen, Cosette du Parlement européen ?

    Crashdebug.fr : Nathalie Arthaud : « Mélenchon est un illusionniste »

    Crashdebug.fr : Jean-Luc Mélenchon confirme être franc-maçon

    Crashdebug.fr : Moment détente(?) : « La Franc-maçonnerie domine le gouvernement français » (et pas que lui…)

    Crashdebug.fr : Marine Le Pen ne veut PAS sortir de l’UE préalable au GOUVERNEMENT MONDIAL

    Crashdebug.fr : Henri Guaino : « Le programme de Fillon, une purge comme jamais proposée depuis la Seconde Guerre mondiale »

    Crashdebug.fr : Henri (...)

    #En_vedette #Divers

  • Élection présidentielle : voter Nathalie Arthaud, pour faire entendre le camp des travailleurs | Lutte de classe, le mensuel de Lutte Ouvrière
    http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2017/01/22/election-presidentielle-voter-nathalie-arthaud-pour-faire-en

    Après la primaire de la droite, celle de la gauche occupe la scène médiatique jusqu’au 29 janvier. Les sept candidats, dont cinq ont été ministres de Hollande et partagent à ce titre la responsabilité de sa politique antiouvrière, tentent de se distinguer et de faire illusion auprès des classes populaires. Montebourg parle de la fiche de paye, Hamon du revenu universel, Valls du revenu décent, quand Peillon essaye de vendre son bouclier fiscal. Les candidats du PS sont concurrencés sur leur droite par Macron, qui s’y voit déjà, et sur leur gauche par Mélenchon. S’il s’adresse lui aussi aux travailleurs, dénonçant parfois leur sort avec virulence, seules leurs voix l’intéressent. Mélenchon a placé sa campagne sous le slogan « la France insoumise ». En prétendant défendre « les intérêts de la France », il se soumettra inéluctablement à ceux des capitalistes français. La seule candidate qui s’affirme communiste et qui fera vraiment entendre le camp des travailleurs dans cette élection présidentielle est Nathalie Arthaud. Même si elle est ignorée de tous les principaux médias, sa campagne est bien lancée. Nous reproduisons ci-dessous un extrait de son intervention au meeting d’Annonay (Ardèche) du 18 janvier, dans lequel elle développe le programme de classe qu’elle propose aux travailleurs conscients d’approuver...

  • #Fillon et #Juppé, en compétition pour servir le grand patronat | #editorial de #LutteOuvriere
    http://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/fillon-et-juppe-en-competition-pour-servir-le-grand-patronat-72699.h

    La France de droite, des beaux quartiers, des messes dominicales et des préjugés anti-ouvriers a donc voté, et Fillon arrive en tête, suivi de Juppé. Sarkozy est éliminé et aucun travailleur ne le regrettera.

    À entendre Fillon, #Sarkozy, dont il était le Premier ministre, aurait dû mener une politique encore plus anti-ouvrière, encore plus dévouée au grand capital. Aujourd’hui, le député du très chic 7e arrondissement de Paris veut être un Thatcher français. L’électorat de droite a choisi celui qui affiche le programme le plus réactionnaire, y compris avec un catholicisme bien-pensant sur les questions de société.

    Quant à Juppé, ancien Premier ministre de Chirac, il mena aussi une politique anti-ouvrière, attaquant la Sécurité sociale et les retraites. Alors qu’il se vantait d’être « droit dans ses bottes », il dut manger son chapeau et reculer devant la vague de grèves et de manifestations massives, en 1995.

    Aujourd’hui, Fillon et Juppé sont d’accord sur la saignée à imposer aux classes populaires.

    L’un et l’autre veulent augmenter la TVA, baisser l’impôt sur les bénéfices des sociétés et supprimer l’impôt sur la fortune, autrement dit faire financer des cadeaux aux riches par ceux qui ne le sont pas.

    85 milliards de baisses de dépenses publiques, promet Juppé ; 110 milliards, renchérit Fillon. 300 000 suppressions de postes de fonctionnaires, annonce le premier ; 500 000, ajoute le second. Cela veut dire moins d’enseignants dans les écoles des quartiers populaires, moins de personnel dans les hôpitaux, moins d’employés communaux, donc moins de services utiles à la population.

    Ils veulent passer des 35 aux 39 heures, voire, pour Fillon, jusqu’à 48 heures ! Fillon veut même supprimer un jour férié. Ils veulent reporter l’âge de la retraite à 65 ans. Non seulement pour ces messieurs, les ouvriers du bâtiment, les aide-soignantes des hôpitaux ou les caissières de supermarché ne sont pas du même monde qu’eux, mais ils sont convaincus que ce sont des fainéants.

    Plutôt que de chercher à résoudre le chômage, ces marionnettes du #Medef ont des idées contre les travailleurs. Ils veulent faciliter les licenciements et réduire les allocations des chômeurs.

    Ils veulent aussi s’en prendre aux étrangers, en leur supprimant l’aide médicale d’urgence et en restreignant le regroupement familial, eux qui se posent en grands défenseurs de la famille !

    Il est curieux de voir ces chevaux de retour promettre que, demain, tout va changer. Au pouvoir entre 2002 et 2012, ils n’ont pas osé appliquer un programme aussi réactionnaire que celui qu’ils affichent aujourd’hui. Parce qu’ils redoutaient les réactions des travailleurs. Mais depuis, la gauche gouvernementale leur a préparé le terrain en attaquant la classe ouvrière. Au million de chômeurs supplémentaires de Sarkozy, elle en a rajouté un million. Elle a fait 40 milliards d’euros de cadeaux au #patronat. Elle a remis en cause les droits des salariés. Si, demain, nous avons un Thatcher français, nous en serons redevables à Hollande et Valls.

    Le #PS n’a pas encore choisi son candidat. Mais un outsider comme #Macron s’est déjà lancé. Après avoir été banquier d’affaires chez Rothschild, il a été haut-fonctionnaire auprès de Hollande puis ministre de l’Économie. Il y a trois mois, il défendait encore la politique du gouvernement. Et puis, comme les rats qui quittent le navire, il s’est découvert un destin individuel. Il trouve le Code du travail « trop rigide » et propose d’augmenter la durée du travail pour les jeunes qui ont un emploi. Il a certes trahi Hollande, mais pas la bourgeoisie.

    Fillon ou Juppé ; Macron ; Le Pen ; Valls ou Hollande : avec une telle profusion de candidats à sa botte, le patronat va avoir l’embarras du choix. La plupart de ces prétendants ont déjà pu montrer leur dévouement. Et si Le Pen n’a jamais eu son fauteuil ministériel, c’est la seule différence réelle car, pour le reste, elle veut également accéder au pouvoir pour servir les riches.

    Face à celui qui sera élu en mai 2017, les travailleurs, s’ils veulent se défendre, ne feront pas l’économie de puissantes luttes collectives. Mais dans l’immédiat, face à la déferlante de propos et de programmes anti-ouvriers, ils doivent au moins saisir l’occasion offerte par les élections pour faire entendre le camp des travailleurs. À l’arrogance des politiciens de la bourgeoisie, ils peuvent opposer leur fierté de travailleurs, leurs exigences et leur conscience de classe. C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud présentée par Lutte ouvrière.

  • Pourquoi Vivarte ne fait pas la une de vos journaux...
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/pourquoi-vivarte-ne-fait-pas-la-une-de-vos-journaux#


    Vivarte, c’est quand même 17 000 salariés en France. Quatre plans sociaux depuis le début du quinquennat, un plan social en cours de 1600 personnes. 4500 magasins en France dans chaque centre ville de chaque petite ville (Kookai, la Halle aux Chaussures, San Marina etc...) mais, le sujet n’est pas à la une des médias, et il n’est pas non plus à l’agenda des politiques. Est-ce parce qu’il n’est pas à l’agenda des médias qu’il n’est pas à celui des politiques ou le contraire... intéressante question.

    Comme il est à mon agenda, mais que j’ai peu d’écho (j’en profite pour vous inciter à diffuser ce billet (et tous les autres d’ailleurs :) largement ), je les ai tous contactés via twitter, de Marine Lepen à Nathalie Arthaud en passant par Juppé, Fillon Sarkozy, Poutoux, Hamon, Montebourg etc etc...

  • Le PS roule à droite, et la droite double sur l’extrême droite
    Editorial de Lutte Ouvrière du 29 août 2016
    http://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/le-ps-roule-droite-et-la-droite-double-sur-lextreme-droite-70140.htm

    La rentrée a donné le coup d’envoi de la campagne présidentielle. À droite, tous les candidats se sont jetés dans l’arène de la primaire. Les sorties de Fillon contre les « mis en examen » et « ceux qui ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs » visent ouvertement Sarkozy et marquent le début du pugilat.

    Les responsables de droite en appellent à s’abstenir de toute attaque personnelle et demandent un débat d’idées. Mais cette primaire ne peut être qu’un combat de coqs puisque sur le fond, ils partagent les mêmes idées.

    Ils sont tous d’accord pour reculer encore l’âge de la retraite. D’accord pour considérer que les salariés ne travaillent pas assez et qu’il faut mettre fin aux 35 heures. D’accord pour dire que les fonctionnaires sont trop nombreux, et les chômeurs trop bien traités. D’accord pour baisser les impôts patronaux et faire reculer les services publics. 

    Leurs différences sont purement tactiques. Juppé parie sur un rassemblement du centre et de la droite. Sarkozy, lui, veut exploiter la peur des attentats, les amalgames et les préjugés contre les musulmans et les immigrés en renchérissant dans les domaines sécuritaire et identitaire.

    Pour mieux flatter l’électorat qui lorgne vers le FN, Sarkozy a intégré dans son programme l’intégralité de celui de Le Pen. Il se positionne, entre autres, pour la suspension du regroupement familial, pour la remise en cause du droit du sol, pour l’interdiction du voile dans l’espace public, et même pour une loi contre le burkini. Comme si la lutte contre le terrorisme dépendait de l’interdiction de cette tenue de bain !

    Autant dire que les travailleurs n’ont rien de bon à attendre de cette primaire de droite. Il en sortira un candidat ouvertement anti-ouvrier et une atmosphère un peu plus empoisonnée par les préjugés contre les immigrés, les musulmans et les « assistés » que seraient les plus pauvres. 

    Si Sarkozy ou Juppé peuvent nourrir l’espoir de revenir à l’Élysée malgré leur passif politique, on le doit à la politique de Hollande et au Parti socialiste. Les socialistes se disent choqués par la violence des programmes à droite. Mais la droite ne fait que reprendre le travail là où le laissent Hollande, Valls et Macron.

    Si les Sarkozy et Juppé peuvent parler de la retraite à 64 ou 65 ans, c’est que Hollande l’a laissée à 62 ans, malgré ses promesses. S’ils promettent de réduire de 100 milliards les dépenses publiques, c’est qu’Hollande a justifié 50 milliards de coupes. S’ils envisagent de faire sauter les 35 heures, c’est que les lois Macron et El Khomri ont fait sauter nombre de barrières.

    Quant à la surenchère anti-immigrés et anti-musulmans, Valls et son gouvernement y auront bien contribué, que ce soit avec la polémique sur la déchéance de nationalité ou celle sur le burkini. 

    En 2012, Hollande a été élu sur la base du « tout sauf Sarkozy ». Aujourd’hui, Sarkozy et ses compères espèrent profiter du « tout sauf Hollande », quand le FN, lui, mise sur le « tout sauf Hollande et Sarkozy ». Mais la politique qu’ils mèneront en 2017 est celle que Sarkozy a menée de 2007 à 2012 et celle que Hollande a poursuivie depuis 2012.

    Ils mèneront, tous, la politique du patronat et des plus riches. Car tous -Front national, frondeurs du PS et Mélenchon compris- sont unanimes : il revient au grand patronat de gérer l’économie. Et la loi du profit et de la compétitivité comme l’exploitation seraient incontestables. 

    Alors, quel que soit celui qui sortira des urnes, les travailleurs devront continuer de se battre. S’y préparer, c’est continuer de faire de la politique comme les travailleurs en ont fait en s’opposant à la loi El Khomri et en affirmant leurs intérêts de classe contre le patronat.

    Les actions prévues le 15 septembre permettront d’affirmer que si la loi travail est passée au Parlement, elle n’est pas passée dans les têtes, et que son application sera combattue. Mais cette conscience de classe, la dignité et les intérêts des travailleurs peuvent et doivent aussi s’exprimer dans la campagne électorale.

    Rien n’oblige à entrer dans le jeu consistant à choisir celui qui nous portera les coups à partir de mai 2017. Contre des candidats anti-ouvriers, xénophobes ou chantres du nationalisme, les travailleurs peuvent exprimer leur colère et leurs intérêts vitaux. Ce sera le sens de la présence de la Nathalie Arthaud dans cette élection.

  • Solidarité avec les salariés d’#AirFrance [communiqué de Lutte Ouvrière]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/communiques/article/solidarite-avec-les-salaries-d-air

    Je tiens à exprimer tout mon soutien aux travailleurs en lutte chez Air France, révoltés par l’annonce de 2900 licenciements dans leur entreprise.

    Les images des dirigeants d’Air France fuyant le Comité d’entreprise, chemises déchirées, montrent que la c#olère a explosé. Mais que croyaient-ils ? Que les salariés d’Air France allaient tranquillement se laisser mettre dehors, aller pointer à pôle emploi et après aux restos du cœur, sans rien dire, sans crier leur colère ?

    Les salariés d’Air France, que ce soient les personnels au sol, les hôtesses ou stewards ou les pilotes, ont déjà fait de lourds sacrifices, des sacrifices sur leur salaire et des sacrifices sur leurs conditions de travail. Et voilà que le chantage à la faillite de l’entreprise continue ! Voilà qu’ils sont maintenant menacés de payer de leur emploi la course aux profits de leur direction !

    #Macron et #Valls ont eu des mots très durs pour condamner les salariés et aucun pour s’inquiéter de la violence faite à ceux qui risquent d’être précipités dans le chômage, dans un pays qui compte 6 millions de chômeurs. Depuis le début ils expriment leur total soutien aux licencieurs d’Air France. Ils montrent ainsi une fois de plus qu’ils sont corps et âme dans le camp du patronat.

    Alors oui les salariés d’Air France ont de quoi être en colère !

    Nathalie Arthaud

  • Allocution de Nathalie Arthaud sur la situation internationale [fête de Lutte Ouvrière]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/le-texte-du-dernier-meeting/article/allocution-de-nathalie-arthaud-sur-38817
    Extrait :

    La lutte contre le terrorisme n’a cependant pas complètement remplacé la lutte entre les deux blocs qui a marqué les relations internationales durant plusieurs décennies. La dislocation de l’ancien bloc soviétique, la disparition des anciennes Démocraties populaires n’ont pas abouti même en Europe à une ère de paix.
    L’ancien bloc soviétique a seulement ouvert un champ supplémentaire aux manœuvres des grandes puissances impérialistes, parfois en accord entre elles, parfois en rivalité.
    Une illustration sanglante en est donnée par la guerre qui se déroule en Ukraine. Car, derrière l’affrontement entre la Russie et l’Ukraine par bandes de nervis interposées, il y a les manœuvres politiques des puissances impérialistes occidentales.
    Les puissances impérialistes, dont les trusts ont mis la main sur l’ancien glacis soviétique, de la Bulgarie à la Pologne et jusqu’aux anciennes républiques soviétiques baltes, ont profité de l’éclatement de l’URSS pour intégrer tous ces pays dans leur système d’alliances militaires.
    Elles essaient de pousser leur avantage en s’efforçant d’intégrer l’Ukraine dans leur sphère d’influence. Elles se heurtent à la réaction des dirigeants de la bureaucratie russe. Les bandes armées nationalistes qui se battent sur le sol ukrainien sont des pions dans cet affrontement dont le prix est payé par la ruine de l’Ukraine, la misère croissante de sa population ouvrière.
    Les deux camps qui s’affrontent en Ukraine sont, tous les deux, des ennemis des classes exploitées. Ils sont en train de le montrer de façon sanglante.
    Mais le drame est que le prolétariat d’Ukraine n’a pas la force d’opposer sa propre politique aussi bien aux oligarques locaux qu’à la bureaucratie russe et aux puissances impérialistes.
    La région orientale de l’Ukraine, là où se déroulent les affrontements armés, est pourtant une région industrielle. La classe ouvrière y est puissante en nombre. Elle a été la principale victime du dépeçage de l’industrie étatisée entre intérêts privés et de la compétition entre oligarques. Elle est aujourd’hui la principale victime de la guerre civile. Et, quels que soient les vainqueurs du conflit, l’avenir réservé aux travailleurs par les couches dominantes est l’aggravation du chômage et l’accroissement de la pauvreté.
    Les oligarques liés à la bureaucratie du Kremlin ont sombré dans la corruption. Mais de l’autre côté ce sont les mêmes et il n’y a certainement pas plus d’espoir à chercher du côté d’un rapprochement avec l’Occident impérialiste tel que le prône l’équipe actuelle au pouvoir à Kiev.
    L’Union européenne n’offre au peuple d’Ukraine que des discours lénifiants. Car il n’est même pas question de permettre à l’Ukraine de rejoindre l’Union européenne. Et quand bien même cela serait, l’Ukraine resterait un pays dominé, jouet des trusts et des grandes banques des puissances impérialistes de la partie occidentale de l’Europe.
    À quelques centaines de kilomètres de l’Ukraine, la Grèce offre la démonstration que l’intégration européenne ne constitue en rien une association de peuples égaux. L’appartenance à l’Union européenne ne met pas fin aux relations de dépendance entre la partie orientale pauvre de l’Europe et les pays impérialistes de la partie occidentale.
    Le gouvernement Tsipras, arrivé au pouvoir il y a quelques mois par la volonté de l’électorat populaire qui en avait assez de la politique d’austérité, est littéralement étranglé par les institutions de la bourgeoisie impérialiste.
    Le programme de Syriza n’était pourtant pas révolutionnaire. Il promettait d’améliorer un peu les conditions d’existence des catégories les plus pauvres de la population : relever le salaire minimum, empêcher un certain nombre de licenciements découlant soit de la politique d’austérité elle-même, soit des privatisations.
    Il avait surtout l’ambition de s’opposer à ce que la Grèce soit considérée comme une semi-colonie par les banques occidentales qui l’ont ligotée avec la dette, et par leurs représentants politiques.
    Mais même cette ambition modeste est inacceptable par les puissances impérialistes qui dominent l’Europe. Car il n’est pas question pour les institutions internationales de la bourgeoisie, du FMI à la Banque centrale européenne, d’accepter de ne pas être payées par les classes exploitées qui pourtant n’y sont pour rien.
    Avant d’arriver au pouvoir, Syriza ambitionnait de desserrer, sinon de rompre, les liens de dépendance. Mais ce n’est pas seulement une question de mots ou de programme de gouvernement. C’est une question de rapport de force. Seules, les classes exploitées pourraient créer la force susceptible de s’opposer à la bourgeoisie. Or mobiliser les classes exploitées, leur donner la conscience que rompre les chaînes de l’endettement nécessite une guerre à mort contre la bourgeoisie tant grecque qu’internationale, ne fait pas partie de la politique ni même de l’identité de Syriza.
    Que la grande bourgeoisie se méfie cependant ! Les exploités grecs sont en train d’expérimenter, dans la souffrance et demain, peut-être, dans la déception, les limites de la voie électorale. Ce qui se passe en Grèce montre que même l’élection d’une équipe gouvernementale bien disposée à l’égard des travailleurs ne peut rien faire pour eux dans le cadre du système. Eh bien c’est ainsi que les classes privilégiées finiront par convaincre les exploités qu’il n’y a pas d’autre voie pour eux que de briser le système.

  • Allocution de Nathalie Arthaud sur la situation politique [fête de Lutte Ouvrière]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/le-texte-du-dernier-meeting/article/allocution-de-nathalie-arthaud-sur-38826


    Extraits :

    Depuis trois ans, Hollande est l’homme à tout faire du grand patronat : retraites, loi sur la flexibilité, crédit d’impôt compétitivité emploi, pacte de responsabilité, travail du dimanche, affaiblissement des Prud’hommes et maintenant, le recul des droits syndicaux avec la loi Rebsamen. En trois ans, Hollande a fait plus pour démanteler les droits des travailleurs et baisser le prétendu coût du travail que Sarkozy n’en a fait en cinq ans !
    D’un côté le gouvernement a entériné les dividendes exorbitants, les retraites chapeau, par exemple les 300 000 euros mensuels de Philippe Varin, l’ex PDG de Peugeot qui avait promis d’y renoncer. Il a arrosé le patronat de milliards et de l’autre côté, il a gelé le smic, les pensions, les droits sociaux et imposé des coupes drastiques comme celle qu’il veut faire dans les hôpitaux.
    Oui la bourgeoisie peut dire merci à Hollande. Grâce à lui, elle a d’ores et déjà profité de la crise.
    L’économie capitaliste est une jungle mondiale où les gros et les moyens capitalistes se combattent, mangent les plus petits, sans que personne ne puisse connaître l’issue globale de cette concurrence impitoyable.
    Cours du pétrole et de l’euro, taux de croissance, valeurs boursières, tout cela va et vient, tels des phénomènes climatiques de plus en plus déréglés à cause de la spéculation.
    En un mot, l’économie capitaliste est un bateau ivre où le travail des dirigeants politiques se borne à faire accepter aux travailleurs une politique anti-ouvrière car dans toute cette anarchie, il y a une constante : plus on fait trimer les travailleurs, mieux cela ira pour la bourgeoisie. Eh bien voilà ce à quoi s’attelle Hollande depuis trois ans.

    La mobilisation de la classe ouvrière pour ses intérêts collectifs est une nécessité pour mettre un coup d’arrêt à l’offensive patronale.
    Il n’y a rien à attendre des recherches diverses et variées pour recombiner la gauche et la transformer en vraie gauche ou en gauche de la gauche. Rien à attendre des ex ministres du gouvernement, frondeurs ou pas et de leurs amis politiques qui pensent favoriser leur carrière en se démarquant de Hollande maintenant qu’il est déconsidéré.
    Rien à attendre non plus des écologistes, également ex et futurs ministres, source inépuisable de combinaisons politiciennes, y compris avec la majorité gouvernementale.
    Et à tout seigneur tout honneur, car il faut bien lui reconnaître une certaine antériorité dans la tentative de capter les déçus du gouvernement, il y a Jean-Luc Mélenchon. Après sa première opération avec le Front de gauche et le Parti communiste, Mélenchon s’est lancé dans un mouvement pour la 6ème république. Et maintenant, le voilà qui vient de déclencher sa petite guerre personnelle contre l’Allemagne. C’est ce qu’on appelle vouloir faire du neuf avec du vieux !
    Alors toute cette agitation peut réserver encore bien des surprises mais il n’y en aura aucune de bonne ! Comme des faiseurs de miracle, ils promettront, sans toucher à un cheveu de la bourgeoisie, de raser gratis pour les travailleurs.
    Regardez ce qui se passe en Grèce. Le programme de Tsipras n’était pas révolutionnaire, l’essentiel pour lui était de demander du temps pour rembourser la dette et avoir un peu de marge de manœuvre pour augmenter le Smic, verser un 13ème mois aux retraités les plus pauvres et réembaucher des fonctionnaire.
    Ce qui lui a valu d’être traité d’irresponsable et de provocateur par les dirigeants européens qui se sont empressés de frapper la Grèce au portefeuille.
    Cela doit être une leçon pour nous ici. Revendiquer une petite augmentation de salaire, de meilleurs retraites qui permettraient ne serait-ce que d’annuler les reculs de ces dernières années sera considérée comme une déclaration de guerre pour la bourgeoisie.

  • « Les idées du mouvement ouvrier révolutionnaire »
    http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2380&id=4 Extrait du discours de J.P. Mercier lors du meeting de Lutte Ouvrière avec les têtes de liste de la région parisienne le vendredi 7 mars à la Mutualité à Paris.

    http://www.lutte-ouvriere.org/index.php?page=player&id_article=33116

    « Les prolétaires font tout fonctionner »
    http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2380&id=5 Extrait du discours de Nathalie Arthaud lors du même meeting de Lutte Ouvrière à Paris.

    Extrait : Face à la dégénérescence du PS et du PCF

    La conscience de classe a reculé au fil des décennies. D’abord parce que les premiers partis ouvriers, le Parti socialiste d’abord, puis le Parti communiste, ont fini par s’intégrer aux institutions de la bourgeoisie en tournant le dos aux perspectives révolutionnaires dont la classe ouvrière est porteuse.

    C’est peu dire que ces partis ne combattent plus les pressions idéologiques de la bourgeoisie dans la classe ouvrière. Ils contribuent à les distiller eux-mêmes !

    Aujourd’hui, le Parti socialiste ne prétend même plus représenter les intérêts des exploités. Il a bel et bien enterré toute idée de transformation sociale. Et il voudrait, comme le patronat, enterrer aussi les mots comme « exploités », « classe ouvrière », « lutte de classe », et surtout ne plus parler de conscience de classe.

    Quant au Parti communiste, qui a gardé une influence plus grande, il a une responsabilité majeure dans la démoralisation des travailleurs et dans la perte de leurs repères. Faut-il rappeler que c’est le Parti communiste qui a fait de Mitterrand, homme politique bourgeois par excellence, un homme de gauche ? Faut-il rappeler que c’est le Parti communiste qui a redonné crédit aux dirigeants socialistes, rejetés par la population après avoir envoyé des centaines de milliers de jeunes mener une sale guerre coloniale en Algérie ?

    Le PCF a ensuite usé son crédit pour soutenir le gouvernement Jospin. Et enfin il a permis, avec Jean-Luc Mélenchon, l’élection de Hollande, et ils s’en sont même vantés. Tout cela au nom de l’idée qu’il n’y aura point de salut, pour les travailleurs, sans l’arrivée de la gauche au pouvoir.

    Pour arriver au gouvernement, les partis réformistes font toujours miroiter le changement. Au pouvoir, ils ont toujours continué la politique antiouvrière de la droite.

    Tout cela ne pouvait que dégoûter, démoraliser un nombre croissant de travailleurs, à commencer par les militants ouvriers eux-mêmes, et en particulier par ceux du Parti communiste. Car c’était à eux que revenait la tâche de défendre l’indéfendable devant leurs camarades de travail ! C’était à eux que revenait le sale boulot de lanterner les travailleurs !

    Combien de fois les ministres communistes se sont-ils retrouvés à justifier la rigueur salariale, les reculs des services publics, les privatisations, mettant en porte-à-faux les militants de leur propre parti ? Combien de ces militants se sont sentis trahis et ont abandonné l’activité militante ?

    Loin de diffuser la conscience de classe, le PC a été le vecteur de l’électoralisme. Il n’y a rien de plus illusoire et de plus démoralisant. Il faut en tirer la leçon ! Il est vain d’espérer changer efficacement la vie des travailleurs par les élections. La seule voie véritablement efficace pour changer la vie est celle des luttes collectives des travailleurs contre le grand patronat capitaliste, pour lui contester la direction de l’économie.

    #Lutte_Ouvrière #lutte_de_classe #PS #PCF #réformisme #électoralisme #conscience_de_classe

  • Trois ans après sa fondation, où en est le #NPA  ? (par #LO, Union Communiste Internationaliste)
    http://www.union-communiste.org/?FR-archp-show-2012-1-1622-6396-x.html

    Intro :

    Au sortir des deux élections de ce printemps 2012, les scores du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et de Lutte Ouvrière ont été sensiblement les mêmes – c’est-à-dire plus que modestes. En ce qui nous concerne, cela ne nous a nullement surpris, car nous étions convaincus que, dans cette période de recul et de profonde démoralisation, les révolutionnaires ne pouvaient pas espérer rallier sur leurs candidatures un nombre important de voix.
    Malgré les apparences, et les commentaires appuyés des journalistes qui ne voient pas au-delà de celles-ci, Lutte Ouvrière et le NPA n’ont pas fait la même campagne, ni sur le fond, ni sur la forme, et n’ont pas milité sur les mêmes objectifs. À la différence de Nathalie #Arthaud, qui a fait campagne dans le seul but de populariser des idées susceptibles de guider les luttes de l’avenir, la campagne du NPA s’est davantage déroulée comme en contrepoint de celle du Front de gauche (#FdG). Cette course entre le NPA et le Front de gauche ne pouvait évidemment que tourner à l’avantage du second. Mais, nous le verrons, le NPA y a perdu des plumes, des militants, et une partie de sa direction. Cette situation n’est aucunement le fruit du hasard, mais bien davantage la conséquence des choix politiques et organisationnels du NPA depuis 2009...