Le début est surtout une suite d’avis de l’autrice, le plus important me parait surtout :
Comme la parentalité positive s’ancre profondément dans les savoirs en psychologie, en pédagogie et en neurosciences, les parents ne se sentent pas (et ne sont pas toujours) assez outillés pour soulever les biais d’une étude, disons, sur la sécrétion du cortisol chez le bébé, ou sur les mécanismes de la construction de l’estime de soi.
Sans compter que la plupart des ouvrages de « parentalité positive » ne citent pas leurs sources, et se contentent d’avancer « qu’une étude américaine a dit ci », ou que « les chercheurs ont découvert ça », sans prendre le temps de dire que cette étude portait sur un échantillon ridiculement faible, que telle autre a été contredite quelques années après, ou que telle autre encore tentait d’extrapoler des résultats obtenus dans un tube d’IRM à une situation sociale « réelle ». Parmi les auteurs des best-sellers en éducation positive, seule Catherine Guéguen propose à ses lecteurs les références complètes des études scientifiques auxquelles elle fait référence.