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  • Après quelques mois à triturer le son, Be4t Slicer sort son premier disque à huit mains - La Voix du Nord
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    Après quelques mois à triturer le son, Be4t Slicer sort son premier disque à huit mains

    « The 5th Element » sera disponible sur les plateformes de téléchargement ce vendredi, avant une sortie en vinyle en janvier. Le premier EP de quatre Lillois qui font beaucoup parler d’eux (en bien), neuf mois seulement après leur premier concert au Grand Mix.

    Par CATHERINE PAINSET | Publié le 08/12/2016

    Ici photographiés par Djavanshir .N, les Lillois ont bénéficié des services d’Isham One (HB District) pour le graphisme de l’EP, qui sort ce vendredi.

    Be4t Slicer. Le nom que se sont choisi les quatre Lillois claque aussi bien que leur musique. Lionel, aka D.Lee.K, est un DJ influencé par le hip-hop, la funk, la world music. Manu, aka Charly Nine, est le roi du sampling, des machines, des sonorités vintage. Leur collaboration les a d’abord conduits à « faire des prods » pour des battles de danse avant de recruter Veeko (on a oublié de lui demander son vrai nom), batteur tiraillé entre funk et rock, et Anto, aka Spung, guitariste à l’origine du duo post-punk Green Vaughan. Passer de deux à quatre, c’était la condition pour pouvoir interpréter les morceaux en live, en format groupe : « On avait de bons retours des danseurs, et on s’est dit que ça valait le coup d’aller plus loin, de franchir le pas. » Idée validée par la suite, qu’on en juge.

    Ce vendredi 9 décembre, à peine rentrés de Rennes où ils participaient à Bars en Trans, ils fêtent la sortie digitale de leur premier EP, The 5th Element. « On avait beaucoup de créations, on a isolé quinze titres qu’on aimait tous, et on finit avec cinq, dont on est sûrs qu’ils ont le bon son. » À savoir un mélange de toutes leurs influences, de micro-sampling (« on enregistre des copains, on triture tout ça ») et de vitalité à quatre. Une mixture efficace, « un truc sans doute dans l’air du temps », qu’ils ont déjà eu la chance de proposer une douzaine de fois depuis mars en live, « et uniquement dans des belles salles ».

    Le Grand Mix pour le premier concert (avec The Internet), puis les Nuits secrètes, la gare Saint-Sauveur, le MaMA, le festival Crossroads... Sans oublier des collaborations avec le Ballet du Nord d’Olivier Dubois. « On a été vite repérés, on a une vraie équipe derrière nous. » Intégrés au projet PAM par l’Aéronef, ils ont déjà bénéficié d’une résidence, de l’enregistrement d’un clip live et de modules de formation qui leur permettent de regarder 2017 avec sérénité. L’objectif est d’entrer en studio au printemps pour donner naissance à un huit titres, après l’EP. « On croit en notre musique, et on voit qu’on est pris au sérieux. » 

    « The 5th Element » en téléchargement dès vendredi. Sortie en vinyle prévue en janvier.

    www.facebook.com/be4tslicer.

  • “Poilorama”, la websérie consacrée au poil, ce mal-aimé traqué sans relâche malgré toutes ses qualités - ChEEk Magazine
    http://cheekmagazine.fr/societe/poilorama-webserie-arte-poils-emmanuelle-julien

    Les poils seraient devenus subversifs. C’est en tout cas le constat d’Emmanuelle Julien, Olivier Dubois et Adrien Pavillard, coréalisateurs de la très intéressante websérie documentaire intitulée Poilorama à regarder en ligne dès aujourd’hui sur le site d’Arte Creative. “On s’est demandé pour quelle raison ils étaient devenus révolutionnaires alors que les poils sont quelque chose de naturel, précise Emmanuelle Julien, 39 ans, journaliste spécialisée dans les questions de sexualités et de genres. En effet, qui dit être humain, dit poils : ils sont près de 4 millions à squatter notre corps et leurs qualités, même si on semble les avoir oubliées ces dernières décennies, sont nombreuses. Outre le fait qu’ils contribuent au refroidissement du corps, ils protègent des agressions extérieures, captent nos odeurs corporelles et traduisent également nos émotions, cf. la chair de poule.

    #épilation

  • Des concerts exceptionnels pour les 20 ans de la Cave aux Poètes, début octobre à Roubaix - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/des-concerts-exceptionnels-pour-les-20-ans-de-la-cave-aux-jna49b0n455899?

    La petite salle donne carte blanche aux musiciens Yael Naim et David Donatien. Outre leur concert dans le magnifique cadre du musée La Piscine, accompagné d’une performance d’Olivier Dubois (Ballet du Nord), ils convient notamment Les Ogres de Barback, Ours, Bibi Tanga ou encore Hugh Coltman et Misja Fitzgerald pour un hommage à Nick Drake. Royal ! Du 2 au 5 octobre. Pass 4 concerts 28/24 €. www.caveauxpoetes.com

  • Domaine Musiques coupe le son, cruelle partition pour neuf salariés - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/domaine-musiques-coupe-le-son-cruelle-partition-pour-neuf-jna49b0n438374?

    Les nuages s’amoncelaient depuis 2011, l’épilogue a eu lieu le 16 juin avec le vote de sa dissolution. Au 31 décembre, l’association Domaine Musiques n’existera plus. Les neuf salariés de la structure jouant les relais depuis vingt-cinq ans entre les politiques (État et Région) et les pros et amateurs de la musique en région (lire ci-dessous) s’attendent à recevoir leur lettre de licenciement ces jours-ci. La gorge nouée, avec un sentiment d’injustice et de colère.

    « Tout à la poubelle »

    La plupart cumulent plus de vingt ans de présence dans une structure ayant la particularité de dépendre exclusivement de ses tutelles publiques, sans avoir le statut de délégataire de service public. Subsides 2013 : 299 000 € de l’État et 425 000 € du conseil régional (qui donnait 362 000 € de plus l’année précédente). Ce dernier lui tournant aujourd’hui le dos (également ci-dessous), c’est tout l’édifice et un savoir-faire qui s’écroulent. « On a travaillé pour eux et par eux, fulmine Olivier Dubois, vingt-cinq ans de boîte. Et du jour au lendemain, on est traités comme une asso lambda. On bosse pour des politiques culturelles depuis vingt-cinq ans et d’un coup, on met tout à la poubelle. C’est violent. » Les salariés déplorent l’absence de dialogue avec le conseil régional et la perte sèche d’une expertise et d’un centre de ressources reconnus. Jugeant faire les frais du « raidissement » des rapports entre l’État et les Régions. « On ne nie pas la nécessité de repositionner nos fondamentaux et nos missions, poursuit Olivier Dubois. Mais on ne comprend par la politique du tout ou rien. »

    « Ça n’a pas de sens »

    Céline Leduc abonde : « On nous dit en substance : vous avez informé une génération, la suivante n’en a plus besoin. Ça n’a pas de sens. » L’État, via la DRAC, déplore la posture régionale. « On n’a jamais cherché la fermeture de Domaine Musiques, dit Frédéric Bourdin, conseiller. C’est une association régionale, on n’a pas vocation à en être le seul financeur. Ça nous inquiète, mais pour l’instant, il n’y a pas eu de dialogue possible avec le conseil régional… »