person:omar el béchir

  • Le Drian tout dévoué à Déby les mains rouges
    http://survie.org/francafrique/tchad/article/le-drian-tout-devoue-a-deby-les-5145

    Toute honte bue, M. Le Drian, ministre de la Défense de la république française, n’a pas hésité à aller le 8 août à Ndjamena assister à l’intronisation du sanglant #Idriss_Déby comme président usurpateur de la république du #Tchad. Idriss Déby c’est l’homme qui, après avoir servi Hissène Habré, reconnu criminel contre l’humanité et condamné à la prison à perpétuité, l’a supplanté à la tête du Tchad et tient le pays depuis vingt six ans avec les mêmes méthodes : assassinat, torture, pillage. Parler d’élections à son (...)

    Tchad

    / Idriss Déby

    • Parler de réalisme pour la politique française au Tchad, comme le fait M. #Le_Drian, qui a été jusqu’à nouer des liens personnels servilement amicaux avec le tyran, c’est couvrir d’un euphémisme ce qui ne peut être nommé que le déshonneur et la trahison de tout ce qui prétend fonder ce qu’on ose présenter comme « nos valeurs ».

      C’est dans le sang et dans le plus parfait mépris du peuple tchadien qu’Idriss Déby a reçu hier à N’Djamena l’onction présidentielle pour un cinquième mandat d’affilée. Une nouvelle pige fortement contestée depuis sa réélection au mois d’avril avec quelque 60 % des voix. Le Fonac (Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement) a récemment dénoncé « la menace, la répression, la corruption et l’assassinat » perpétrés par le régime. Cette coalition créée récemment et constituée par 29 partis d’opposition avait appelé samedi à trois jours de manifestations contre « Idriss et ses partenaires de l’Élysée ». Dimanche le gouvernement tchadien a lourdement réprimé une marche organisée dans la capitale. Un jeune homme a été tué à N’Djamena après « des tirs à balles réelles des forces de l’ordre ». Ce qu’a confirmé à l’AFP une source policière. Plusieurs centaines de personnes ont également été blessées dans des violentes confrontations avec la police. Lundi, l’opposition a maintenu sa journée « ville morte », non interdite par le pouvoir, qui de son côté s’est concocté une petite fête officielle. Une quinzaine de chefs d’État africains étaient présents, dont l’ancien meilleur ennemi du président tchadien, le Soudanais Omar El Bechir – seul chef d’État en exercice sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre et crimes de génocide commis au Darfour.

      http://www.humanite.fr/ceremonie-dinvestiture-sanglante-pour-idriss-deby-613371

  • CADTM - Soudan : lutte sans fin contre le despotisme néolibéral
    http://cadtm.org/Soudan-lutte-sans-fin-contre-le

    Soudan : lutte sans fin contre le despotisme néolibéral

    14 octobre par Jean Nanga
    Durant dix jours, de nombreuses villes du Soudan, dont sa capitale Khartoum, ont été secouées par des manifestations populaires notamment marquées par la destruction du siège du parti au pouvoir, le National Congress Party (NCP), à Omdurman, et l’appel à la démission du président Omar El Béchir, au gouvernement depuis 24 ans.

    Si la mobilisation de la population soudanaise a des allures de « printemps arabe », elle en garde néanmoins sa spécificité. D’ordinaire, le pouvoir est confronté à l’opposition des partis politiques, de la gauche à l’extrême droite – du Sudanese Communist Party au Justice Peace Forum, en passant par le National Umma Party –, et à des groupes armés, actifs dans les parties méridionale (Kordofan), occidentale (Darfour) et orientale du pays (Nil Bleu), réunis dans le Sudanese Revolutionnary Front (SRF). Une grande partie de cette opposition a exprimé sa solidarité avec la mobilisation populaire qui semblait sonner le glas du régime d’Omar El Béchir, dont le caractère despotique a été confirmé par la répression massive des manifestations : 200 manifestant.e.s tués, environ 800 arrêté.e.s (dirigeant.e.s d’organisations, journalistes et surtout anonymes) sans parler des autres violations de droits humains qui ont pris pour cible les femmes. Cette brutalité, désapprouvée au sein du NCP, a causé le départ du Democratic Unionist Party de la majorité présidentielle.

    #Soudan
    #despotisme
    #néolibéral
    #dette
    #géopolitique

  • Le Soudan censure sa révolte | Florian Cornu
    http://owni.fr/2012/07/23/le-soudan-censure-sa-revolte

    Depuis un mois, des émeutes ont lieu au Soudan pour réclamer la démission du gouvernement d’Omar el Béchir au #pouvoir depuis 23 ans. Malgré la répression féroce et le manque de médiatisation des révoltes, le mouvement continue en utilisant le web et l’aide de réseaux de #hackers pour pallier la censure massive des autorités soudanaises.

    #Activisme #Pouvoirs #Récit #Censure #hacktivisme #surveillance

  • Soudan, du pétrole et des idées de révolte | Ju
    http://reflets.info/soudan-du-petole-et-des-idees-de-revolte

    Le nouvel ami d’Internet s’appelle Omar el Bechir. Pendant une dizaine de jours, des scans de nmap sur une très longue liste d’adresses IP ont confirmé jour après jour que le Soudan manifestait dans l’indifférence générale puisque sans pouvoir communiquer vers l’extérieur. Le 7 juillet, Intertnet semblait de retour. Mais comment ce pays en est-il arrivé là ? Priver son peuple d’Internet pendant une bonne semaine, vous fait en général entrer directement dans le cercle des dictateurs préférés de l’Internet mondial. Et Omar y travaille depuis déjà quelques temps. La preuve, l’année dernière, il a même réussi à classer le Soudan dans le top 10 des pires pays en termes de liberté de la presse et d’Internet compilé par Reporters sans frontières. Arrestations et intimidations de journalistes, censures de médias privés locaux, paperasse monumentale rien que pour sortir de Khartoum, avoir le droit de prendre des photos, emprunter certaines routes … chaque jour du quotidien du journaliste sur place ressemble plus à une bataille administrative pour récupérer le formulaire bleu nécessaire à avoir le formulaire rose, lui-même nécessaire à avoir la feuille jaune qui permettra de… de ne pas faire de terrain, en fait parce qu’on n’a plus le temps. On avait donc (...)