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  • La « colère Internet ». Et si les révolutions étaient désormais algorithmiques ? | Mais où va le Web
    http://maisouvaleweb.fr/colere-internet-revolutions-etaient-desormais-algorithmiques

    Clément Mabi (@C_Mabi), maître de conférences à l’UTC de Compiègne, spécialiste des questions d’expérimentation démocratique, de participation citoyenne et de culture numérique, interroge dans ce texte le rôle d’Internet dans l’émergence et la structuration des mouvements politiques récents. Là où nous posons trop souvent un regard binaire sur Internet, le jugeant coup à coup favorable à la démocratie, ou encourageant des visées populistes, son propos opte pour une remise en contexte sociale de l’usage des technologies qui permet de dépasser cette dichotomie trop stricte. Il défend qu’Internet n’est pas stricto sensu une représentation fidèle du monde social, mais plutôt son miroir déformant qu’il convient d’étudier sous différents angles avant de se laisser aller à des jugements hâtifs et englobants.

    Culture numérique
    La « colère Internet ». Et si les révolutions étaient désormais algorithmiques ?

    Ce que je propose dans cet article est d’éviter d’avoir une lecture binaire du rôle politique de l’internet en faisant un pas de côté pour rappeler qu’internet est un prisme déformant de la réalité sociale, que la médiation qu’il engage tronque notre vision du monde et que certains sujets épousent plus ou moins bien les caractéristiques sociotechniques d’internet, s’approprient plus ou moins les règles de visibilité. Autrement dit, je pense que les « colères internet » seraient celles qui ont réussi à s’adapter aux contraintes sociotechniques de la communication en contexte numérique et à passer la barrière du tri algorithmique imposé par le web. Approcher le problème de cette manière devra me permettre de remettre les technologies à leur place et d’insister sur le fait qu’elles ne peuvent assumer à elles seules la responsabilité des tensions sociales et politiques que nous connaissons.

    Dans ce bouillonnement, l’autorité d’un argument se construit désormais moins par le statut du locuteur que dans sa capacité à convaincre la communauté. Les arguments qui circulent le plus largement sont ceux qui ont réussi à trouver « leurs publics » de manière horizontale, de groupe en groupe. Les contenus qui vont le plus facilement circuler dans cet espace public seront donc ceux qui vont réussir à « toucher » les gens, à faire appel à leurs émotions et à leurs affects de manière à encourager une analyse subjective des contenus : c’est parce qu’un contenu prend sens dans ma réalité vécue que je le repartage et qu’il peut rendre compte de mon ressenti.

    L’analyse du sociologue Martin Gurri s’appuie sur ce contexte sociotechnique pour montrer que le développement des réseaux sociaux contribue à la fois à l’affaiblissement des autorités traditionnelles et à l’agrégation des colères populaires[5]. Du fait de ces bulles de filtres, les citoyens chercheraient de moins en moins à s’informer auprès des experts et préfèrent récolter du contenu auprès de ceux qui font écho à leur colère, qui en sort renforcée. Il évoque ainsi une « cinquième vague » de diffusion de l’information, après les médias de masse, qui via les réseaux sociaux permet aux communautés d’échanger et de s’informer directement entre elles. Stéphania Milan parle elle de « cloud protesting » pour rappeler l’épaisseur algorithmique de l’action collective, qui se retrouve reconfigurée dans une logique de « politique de visibilité » qui en découle[6]. Son travail empirique cherche à montrer combien les usages des technologies numériques, leurs imaginaires et leurs représentations (réunis au sein du concept de cloud) ont contribué à façonner les discours produits sur des mouvements sociaux récents (à l’image –une nouvelle fois- des Printemps Arabe), leurs organisations et la manière dont leurs membres se sont perçus entre eux.

    On constate que les « colères Internet » qui obtiennent le plus de visibilité sont celles qui parviennent le mieux à utiliser la force des émotions des sujets pour toucher leurs publics tout en mobilisant des réseaux organisés pour optimiser la circulation des messages et ainsi réussir à exploiter la force de frappe de l’internet. Loin d’éclater les organisations, l’espace public numérique semble récompenser les collectifs les mieux structurés qui contribuent à faire monter artificiellement leurs contenus .

    #Clément_Mabi #Internet_citoyen #Mobilisation #Extrême_droite #Faschosphère #Révolutions_internet #Empowerment

  • Revenu Universel d’Activité : attention danger ! | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/200619/revenu-universel-d-activite-attention-danger

    Emmanuel Macron a annoncé, le 13 septembre 2018, le lancement d’un plan de lutte contre la pauvreté, qui intégrera la mise en place d’un « revenu universel d’activité ». Les associations signataires de cette tribune veulent pointer les risques de ce projet et en appellent à de véritables mesures d’amélioration du système de protection sociale.

    Le revenu universel d’activité (RUA) vise à fusionner plusieurs minima sociaux, avec au minimum la prime d’activité et le Revenu de solidarité active (RSA). Il est également envisagé d’intégrer les aides personnalisées au logement (APL), ainsi que des allocations ciblant un public spécifique comme l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI), entre autres.

    Le RUA sera aussi conditionné à « l’obligation d’inscription dans un parcours d’insertion, qui empêche de refuser plus de deux offres raisonnables d’emploi ou d’activité. » Le risque est donc grand que ce « revenu » soit conditionné à une démarche d’insertion par l’emploi, alors que la plupart des aides actuelles sont liées à un niveau de vulnérabilité (AAH, ASI) ou de ressources (APL).

    Ainsi, après avoir organisé le naufrage de l’assurance chômage, qui coupera les droits de centaines de milliers de personnes, les minima sociaux vont se retrouver une nouvelle fois sous tension. Même sans réforme, les budgets augmenteront donc de manière exponentielle par cet afflux de nouveaux allocataires potentiels, alors même que le RUA est pour l’instant prévu à budget constant.

    Sortir de la pauvreté doit être un droit inconditionnel pour toutes et tous

    Alors même que 5,6 millions de personnes sont actuellement au chômage total ou partiel, il n’existe que 524 000 offres d’emplois à pourvoir. Les discours culpabilisants sur la culture d’assistanat des chômeurs et, plus largement des allocataires des prestations sociales, reposent sur une vision erronée de la société prétextant qu’il suffirait de « traverser la rue » pour trouver un emploi.

    L’emploi n’est pourtant pas systématiquement source d’insertion ou de réalisation personnelle. Il est aussi parfois facteur de souffrance, déclencheur de pathologies (surmenage, perte de sens, dépressions, maladies professionnelles...), mais également d’exploitation dans le cas des travailleurs·ses précaires (la France en compte entre un et deux millions, dont une majorité de femmes).

    Placer sous condition le droit à la protection sociale est contraire aux principes de solidarité et de justice. Cela reviendrait à infliger une double peine aux publics concernés. Rien ne justifie de maintenir des personnes dans la pauvreté sous prétexte qu’elles n’accepteraient pas d’agir sous injonction (par du bénévolat forcé par exemple, tel qu’envisagé par le Premier Ministre).

    Des lignes rouges à ne pas franchir

    La concertation organisée par le gouvernement sur le projet de RUA a débuté le 3 juin dernier. L’hypothèse que la réforme se ferait à budget constant est une option sur la table, ce qui ferait de très nombreux perdants parmi les allocataires actuels.

    Nous, associations signataires craignons qu’une telle réforme porte préjudice aux plus précaires. Un exemple à ne pas suivre est celui du crédit universel britannique qui, sous couvert de simplification, n’a fait qu’aggraver la précarité mais aussi renforcer le contrôle des plus vulnérables.

    Nous appelons à un débat large et transparent, et préconisons d’ores et déjà d’exclure les mesures suivantes :

    → Le conditionnement du RUA à l’acceptation d’une des deux offres d’emploi jugées « raisonnables » par l’administration. Cela n’aboutirait qu’à un contrôle abusif des demandeurs·ses d’emploi et les obligerait à accepter un emploi à n’importe quel prix.

    → Le bénévolat forcé : il est impensable de conditionner des aides sociales à des heures de bénévolat. Cela reviendrait à conditionner la survie des bénéficiaires à du travail forcé.

    → La lutte contre la pauvreté avec des moyens constants : le gouvernement a annoncé vouloir simplifier le système de protection sociale, ce qui est entendable au vu de sa complexité actuelle. Mais pour lutter contre le non-recours aux aides sociales qui touche près de 30 % des allocataires potentiels, il est indispensable de mobiliser des moyens supplémentaires, sans quoi cela reviendra à partager le budget actuel, déjà insuffisant, entre un plus grand nombre de personnes.

    → Une fusion de l’ensemble des minima sociaux : alors qu’il faudrait tendre vers l’inconditionnalité des minima sociaux, certaines aides comme les APL ou l’AAH, en étant intégrées au RUA, risqueraient de devenir elles aussi conditionnées à une démarche d’insertion, alors qu’elles ont été conçues pour pallier un manque de ressources.

    → Le « tout numérique » : aujourd’hui, le conditionnement des prestations sociales va souvent de pair avec une lourdeur administrative et des démarches en ligne obligatoires. Le non-recours est en partie dû à ce problème de fracture numérique, puisque 20 % de personnes en France ne parviennent pas ou ont du mal à effectuer des démarches dématérialisées.

    Égalité sociale, liberté individuelle et organisation collective

    L’inconditionnalité d’un revenu socle devrait être au cœur du projet gouvernemental. Nous estimons que le projet du gouvernement devrait intégrer les principes suivants :

    Automatisation du versement des aides sociales, pour lutter contre le non-recours et simplifier les démarches administratives.
    Élargissement du RSA aux 18-25 ans, un public aujourd’hui particulièrement touché par la précarité.
    Individualisation des prestations sociales – par opposition à la notion de « foyer fiscal », pour assurer une véritable autonomie des personnes et l’indépendance notamment vis-à-vis dude la conjoint·e.
    Garantie qu’aucun allocataire actuel ne soit perdant à l’issue de cette réforme.

    Notre système de protection sociale est aujourd’hui largement perfectible, mais les intentions affichées par le gouvernement avec le projet de RUA nous inquiètent profondément, en dépit de la concertation lancée récemment. Nous, associations signataires, appelons à un débat de fond sur ce projet. Il est urgent de promouvoir des mesures ambitieuses pour sortir l’ensemble de nos concitoyen·ne·s de la pauvreté.

  • Antonin Bernanos en détention préventive et à l’isolement depuis 2 mois
    https://lundi.am/Antonin-Bernanos-en-detention-preventive-et-a-l-isolement-depuis-2-mois

    Ce qu’Antonin nous a confirmé, c’est qu’il est placé à l’isolement médiatique, procédure appliquée aux détenus susceptibles d’avoir une forte couverture médiatique, et parce qu’il est considéré comme un militant d’extrême gauche ayant participé aux mouvements des gilets jaunes. Il y aurait donc un traitement spécifique des prévenus « politiques » si ce terme a un sens …

    De ce fait, il est seul dans une cellule, et participe à la promenade quotidienne avec les autres isolés médiatiques, mais en petit nombre. Il a donc très peu de contacts avec les autres détenus.

    Il vient de se voir refuser sa demande de travailler à la prison sur ce même motif : pas de travail pour les isolés médiatiques ; il n’a pas accès non plus au centre scolaire pour le même motif ; ni à la salle de sport.

    Il nous a aussi informé que #Fresnes chercherait à supprimer cet #isolement_médiatique, qui ne semble pas avoir de fondement juridique ; de ce fait, sa situation serait peut être amenée à changer dès demain lundi 17 juin : soit il est rapatrié dans les cellules classiques de détention, soit il est maintenu à l’isolement avec les détenus dit « fragiles » qu’il faut protéger des autres du fait des motifs de leur incarcération (violeurs, pédophiles etc). Nous en saurons plus à notre prochaine visite prévue mardi 18 juin.

    Nous constatons également depuis le début de son incarcération que ses courriers sont retenus par la juge Khéris. J’ai reçu sa dernière lettre le 21 mai et elle datait du 9 mai. Il reçoit aléatoirement des courriers, et ne sait pas si les siens sont envoyés. Didier Fassin son tuteur de master à l’EHESS m’a alertée que son courrier expédié depuis les Etats-Unis où il enseigne, lui a été retourné par Fedex. Des amis qui ont tenté de lui envoyer des livres, m’ont informé également des retours de leurs envois.

    Nous ne pouvons que continuer à lui écrire, en espérant que certaines lettres passeront selon des critères qui nous échappent, et qu’à un moment la juge Khéris sera enfin « assouvie » de ces lectures.

    Nous assistons donc par toutes ces brimades une opération de #désinsertion_sociale menée par la justice et l’#administration_pénitentiaire contre un étudiant brillant, qui avait montré sa capacité à réussir dans des conditions extrêmes, puisqu’il avait déjà validé sa licence en détention à Fleury.

    La situation d’Antonin nous permet d’éclairer et d’alerter sur les conditions carcérales de près de 72000 personnes détenues en France, pour 60000 places qui violent les droits humains les plus élémentaires, situation encore dénoncée par Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privation de liberté, en mai dernier. Faut-il rappeler que la France a une densité carcérale de 117% en moyenne soit la plus élevée en Europe, juste derrière la Roumanie et la Macédoine selon le conseil de l’Europe d’avril 2019 ? qu’elle enferme systématiquement les personnes jugées « déviantes » qui porteraient atteintes à la sécurité de la société – ou plutôt des intérêts du gouvernement et des puissants, qu’ils soient migrants, ou militants ? que la prison a des résultats lamentables sur la prévention des violences, comme le souligne une étude récente publiée sur la revue américaine Nature et relayée dans Le Monde le 13 mai dernier, qui remet en question l’intérêt de la prison dans la prévention des violences : « l’emprisonnement augmente la violence après la libération ou dans le meilleur des cas, n’a aucun effet ni positif ni négatif » ; faut-il rappeler la faillite de la mission de réinsertion des centres pénitenciers, ou encore la volonté manifeste de ne pas utiliser les moyens de contraintes pénales alternatifs à la prison (surveillance électronique sous bracelet etc…)

    Et puis, sur cette question de violence enfin, il faut souligner le dernier rapport de l’OIP qui dénonce la violence des personnels pénitentiaires sur les prisonniers, sujet qui reste encore malheureusement peu mis en lumière, malgré les suicides, les tortures, les coups, les brimades infligées à l’abri des regards de la société.

    Il devient donc urgent de penser une société sans prison, ce qui est une idée difficile à défendre aujourd’hui, parce qu’on pense la justice comme une justice punitive ; pourtant elle n’a jamais réinséré ou corrigé les « déviances », en témoignent le niveau de récidive ou la prévention inefficace des violences, comme je le rappelais plus haut. Or la prison produit quantités de souffrances tant pour les prisonniers, que les personnels pénitentiaires, que pour les proches et familles de prisonniers, et les condamnations pénales ne réparent pas les victimes. Cette justice pénale participe à l’oppression des populations racisées des quartiers populaires ou de militants victimes des crimes d’Etat : en France Rémi Fraisse mort en 2014 à Sievens ou toutes les victimes de violences policières Adama Traoré, Lamine Dieng, Théo, Zined et Bouna, Ali Ziri etc etc etc …et partout en Europe Carlo Giuliani en 2001 au G8 de Gènes ; jamais ces victimes n’ont eu justice face à l’Etat.

    Parce qu’il est difficile voire pervers de réformer ou d’améliorer la prison, parce qu’il n’y a que des fausses bonnes idées ou de vraies mauvaises idées (téléphones qui devient payant pour les prisonniers, dématérialisation des audiences qui déshumanisent les procédures pour répondre à la question des transferts qui sont dangereux pour les détenus et coutent chers à l’administration etc) , parce qu’elle doit réinterroger toute la société elle-même dans ce qu’elle produit, je rejoins les idées de ceux qui portent l’abolitionnisme comme Gwenola Ricordeau, qu’il y a nécessité de poser la question de l’abolition du système carcéral et du système pénal, pour faire avancer les idées d’une justice transformative qui implique la société toute entière, et ceux qui sont concernés : ceux qui ont causés des torts et ceux qui les ont subis, qui sont les mieux placés pour résoudre les problèmes individuels et tous différents générés par ces torts.

    Enfin, la détention d’Antonin ne doit pas être déconnectée du contexte actuel de répression de masse contre les mouvements sociaux, syndicaux, ouvriers, et les gilets jaunes, et elle s’inscrit dans un tournant autoritaire du gouvernement qu’il ne faut pas sous-estimer.

    Partout en Europe, ceux qui sont aux avant-postes de la lutte contre les idées de l’extrême-droite sont ciblés, visés.

    La situation d’Antonin nous permet aussi d’alerter sur tous les moyens d’une justice d’exception qui s’est abattue ces derniers mois contre tous ceux qui ont osé dire leur refus de ce monde, et pas seulement les jeunes des quartiers populaires ou les militants ; arsenal judiciaire qui n’a cessé de gonfler depuis ces dernières années. Je me permets de le rappeler les chiffres de la chancellerie comptabilisant entre novembre et mars 2019 plus de 8500 gardes à vue, 800 condamnations à de la prison ferme, 388 mandats de dépôt.

    Mais dans ce contexte, il me semble important de rappeler la présence précieuse des antifascistes dans les cortèges et dans l’espace public pour chasser la présence des groupuscules néo nazis.

    Les antifas ont empêché l’amalgame que l’Etat, dépassé par les mouvements de contestation sociale, a voulu faire entre gilets jaunes et fascistes, les faisant passer pour des racistes, islamophobes, antisémites portant les idées de l’extrême droite, etc… Il fallait décrédibiliser un mouvement de masse de révolte que plus personne ne contrôlait, à la veille des élections européennes… qui ont été remportées par le Rassemblement National ! Le gouvernement quand il est mis en danger par les contestations sociales – ce fut le cas avec la loi Travail en 2016, et maintenant avec les gilets jaunes - utilise systématiquement les mêmes stratégies : La République En Marche de Macron serait le seul rempart contre la montée du Rassemblement National de Le Pen, c’est le discours que l’on entend à chaque élection.

    Antonin subit cette répression car il a aussi lutté auprès des gilets jaunes, et parce qu’il représente pour l’Etat et ses institutions un danger, il est désigné comme une ennemi de la République, et paie ses engagements d’un acharnement policier et judiciaire qui atteint sa liberté.

    Ses amis parlent de « vengeance d’Etat » et de mon côté, je ne peux que faire de tristes constats : d’abord souligner que pendant toute la durée des mouvements sociaux, la presse a cherché à relayer de fausses informations, mentionnant qu’Antonin et son frère avait été arrêtés avec Julien Coupat avant une manifestation des gilets jaunes, ce qui était faux, ce jour-là Antonin était à l’étranger, et son frère manifestait avec moi ; le Journal Du Dimanche évoquait qu’il avait été vu dans tel ou tel quartier de Paris aux abords de faits de violence, alors qu’il était en province ce jour-là ; d’ailleurs les renseignements généraux le savaient bien puisqu’ils se postaient tous les samedi matin en bas de mon domicile pour nous suivre ; ils ont même arrêté son frère le 1er mai dernier à 50 mètres de la maison pour l’empêcher de manifester, le maintenir en garde à vue 24h et le faire comparaitre pour un rappel à la loi devant la justice… Alain Bauer lui-même a indiqué sur BFM que depuis que certains militants antifascistes avaient été arrêtés et incarcérés la participation des black blocs à la manifestation du 1er mai s’était dégonflée.

    Je ne peux aussi que constater que les assassins de Clément Méric sont en liberté actuellement, Antonin est en prison ; ceux qui se sont opposés aux militants de Génération Identitaire au col de l’échelle en 2018 qui empêchaient les migrants de passer au péril de leur vie, ont été condamnés, les militants fascistes n’ont pas été arrêtés. Les groupuscules fascistes, les représentants de l’extrême droite ont pignon sur rue, leur idéologie répugnante est partout dans les médias et dans nos institutions.

  • DAJA : une association engagée dans des projets d’éducation populaire. | Clown Chocolat
    http://clown-chocolat.com/daja-une-association-engagee-dans-des-projets-deducation-populaire

    Nous sommes convaincus que l’action culturelle est aujourd’hui plus que jamais, la meilleure arme pour combattre les replis identitaires, l’intolérance et la haine de l’autre.

    Malheureusement, tous ceux qui devraient agir ensemble pour défendre cet idéal (artistes, chercheurs, acteurs associatifs,…) ne parviennent plus à coordonner leurs efforts.

    #DAJA #Gérard_Noiriel

    Le Parcours Marie Curie : Le Mauvais Genre
    http://www.daja.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=174&Itemid=710&lang=fr

    Production Les Petits ruisseaux en collaboration avec le collectif Daja

    Avec le partenariat de la CCAS et de la CGT. Le spectacle est écrit suite à une commande du 13 février 2018 de la CGT Aquitaine et à partir de leur DVD : « combattre les discriminations et gagner des droits pour les LGBT dans le monde du travail ».

    Ce partenariat avec la CGT a débuté en 2017 dans toute la région Aquitaine avec la programmation de l’exposition, du spectacle : « Chocolat blues » et de nombreux débats et animations. C’est dans la continuité de cette première collaboration que nous préparons cette suite sur le thème de la lutte contre les discriminations LGBT que nous proposons dans les entreprises. Les petits Ruisseaux, le collectif DAJA et la CGT deviennent coproducteurs de la création de l’exposition et du spectacle. Nous remercions la CCAS et la Maison familiale d’Anglet pour la résidence de création du 12 au 20 mars 2018.

    Ce spectacle est la suite du spectacle MarieCurie3.0. On retrouve Anina d’origine rom qui devient coursier-e en vélo pour subvenir au financement de ses études. Ses collègues décident de monter un syndicat auquel elle participe avec enthousiasme. Mais qui va pouvoir les représenter ? Celui qui se propose n’est pas tout à fait dans les normes... Avec ce nouvel épisode on aborde la question du genre et la haine LGBT(qia).

    Les films réalisés sont montés et présentés sur facebook : https://www.facebook.com/collectif.daja.5

  • Contaminations à la source : de nombreuses filières sélectives lors de la phase d’essai
    Les irréversibles compromis de la planète
    Theresa May répète qu’elle ne fera aucun prélèvement pour Parcoursup
    Donald Trump : « J’ai les blockchain, je n’ai pas peur »
    Sophia Chikirou menace d’exclure le Canada de l’histoire
    La première preuve de l’Alena date de 1995, et elle est décalée
    Erreurs sur le Brexit : les craintes d’une rentrée imprimée sur papier s’estompent

    #de_la_dyslexie_créative

  • Parcoursup : un élu réclame la transparence des algorithmes qui sélectionnent les étudiants
    https://www.numerama.com/politique/381053-parcoursup-la-transparence-des-algorithmes-selectionnant-les-candid

    Un député interpelle le gouvernement pour réclamer la transparence des algorithmes qui servent à choisir les candidats dans les universités. Seul l’algorithme général de la plateforme Parcoursup a été publié. Ceux utilisés par les facultés restent secrets. Alors que les épreuves écrites du baccalauréat 2018 débuteront le lundi 18 juin pour la totalité des filières (générale, technologique, professionnelle) et des séries (S, ES, L, etc), de nombreux élèves demeurent dans l’attente de recevoir une réponse (...)

    #algorithme #étudiants #discrimination

  • De tout bois #8, revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon
    https://grenoble.indymedia.org/2018-01-28-De-tout-bois-8-revue-de-lutte

    Les éditions Le monde à l’envers publient le huitième numéro de « De tout bois », une revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon. De tout bois Revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon Huit numéros parus 2€ Cette revue se donne pour but de faire vivre la lutte contre le Center Parcs de Roybon (Isère) et d’en laisser des traces. Au-delà du cas particulier de cette lutte, la revue De tout bois tâche de tisser des liens avec les grands enjeux actuels (écologie, crise du capitalisme, (...)

    #Articles

    / #Infos_locales, Ville / Environnement, Révoltes / Luttes sociales, Alternatives / Contre-culture, #Média, Outils (...)

    #Ville_/_Environnement #Révoltes_/_Luttes_sociales #Alternatives_/_Contre-culture #Outils_théoriques
    http://lemondealenvers.lautre.net/livres/de_tout_bois.html
    http://lemondealenvers.lautre.net

  • De tout bois #7, revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon
    https://grenoble.indymedia.org/2017-11-02-De-tout-bois-7-revue-de-lutte

    Les éditions Le monde à l’envers publient le 7ème numéro de « De tout bois », revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon. De tout bois #7 Revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon Numéro 7, automne 2017 ISBN 979-10-91772-18-1 ISSN 2426-3486 Publication trimestrielle, 20x28cm, 32 pages, 2 euros Cette revue se donne pour but de faire vivre la lutte contre le Center Parcs de Roybon (Isère) et d’en laisser des traces. Au-delà du cas particulier de cette lutte, la revue (...)

    #Articles

    / #Infos_locales, Répression / Contrôle social, Ville / Environnement, Révoltes / Luttes sociales, #Média, Soupe (...)

    #Répression_/_Contrôle_social #Ville_/_Environnement #Révoltes_/_Luttes_sociales #Soupe_politicienne
    http://lemondealenvers.lautre.net

  • C’est tard pour l’annoncer mais au moins pour info, aujourd’hui, mercredi 24 mai, jusqu’à 18 heures, à Montreuil, La Parole errante :

    Etats Généraux des Familles/Contre les discriminations à l’école

    Le Front de mères organise « les Etats Généraux des Familles » le 24 mai de 9h à 18h, à Montreuil, pour réfléchir et travailler à un plan d’actions concrètes en matière d’éducation et de transmission (stigmatisation des langues de l’immigration, préjugés et hiérarchisation racistes à l’école, problèmes de cantine, manuels et programmes scolaires, système d’orientation, carte scolaire, manque de moyens, harcèlement des enfants, mépris pour les parents, etc, etc)

    Le Front de mères a été crée le 15 mars 2017. C’est une émanation de collectifs locaux de parents. Il s’agit d’un réseau chargé de donner une résonance nationale aux combats que mènent ces collectifs de parents au niveau local.
    Il a vocation à participer à l’organisation politique des parents sur des enjeux d’égalité, de justice, et de bienveillance à l’égard des enfants. Il répond à l’urgence de construire des stratégies collectives nationales pour lutter contre les discriminations institutionnelles que subissent les enfants, notamment au sein de l’école.

    Appel du Front de mères (extrait) :
    Parce que nous aimons nos enfants,
    Parce que nous voulons mettre hors d’état de nuire le système raciste qui les détruit,
    Parce que nous voulons leur transmettre tout ce qui pourra les rendre plus forts, à commencer par notre dignité,
    Parce que nous voulons les éduquer à travers des valeurs d’égalité, de justice et de bienveillance,
    Parce que nous savons que sans lutte politique et collective, ce combat là est vain,
    Nous avons crée le Front de mères, et lançons les Etats Généraux des Familles qui auront lieu le 24 mai 2017 à la Parole Errante.

    L’intégralité de l’appel du Front de mères est ici :
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/appel-du-front

    Parents, profs, éducateurs, animateurs, acteurs associatifs, militants, etc, venez nombreux-ses pour travailler ensemble à un plan d’actions !!

    PROGRAMME DES TABLES-RONDES ET ATELIERS A VENIR TRES PROCHAINEMENT !

    Le Front de mères est coordonné par #Fatima_Ouassak et #Diariatou_Kebe. Contact : front2meres@gmail.com

    https://www.facebook.com/events/1447078778676480
    (j’ai pas trouvé l’info claire ailleurs)

    A 15 heures :

    A quel atelier souhaitez vous assister ?
    Atelier 3 : transmission des mémoires et des luttes
    Atelier 4 : La Transmission des langues de l’immigration
    Atelier 6 : L’importance des représentations positives et inspirantes pour nos enfants

    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfuMPBKpCDnE74L75f_WtpkrmTt706sVwuV98-6FE1PDENnIg/viewform?c=0&w=1

  • La #Justice donne raison aux opposants du projet Center Parcs en Isère
    http://www.bastamag.net/La-justice-donne-raison-aux-opposants-du-projet-Center-Parcs-en-Isere

    Suspendus il y a deux ans par une première décision de justice, les travaux du Center Parcs de Roybon (Isère) ne sont pas prêts de reprendre. Le 16 décembre, la cour administrative d’appel de Lyon, a confirmé l’illégalité de deux des trois arrêtés préfectoraux qui permettaient la construction de ce projet touristique porté par le groupe Pierre & Vacances. Ce dernier veut implanter 1021 cottages sur 200 hectares, au cœur du bois des Avenières, en pleine zone humide (lire notre article). Largement (...)

    En bref

    / Des grands projets... inutiles ?, #Accès_à_l'eau, Emploi , Justice, Biodiversité

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Emploi_ #Biodiversité

  • Le numéro 6 de « De tout bois » vient de sortir
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4270

    Les éditions Le monde à l’envers et le Collectif grenoblois de soutien à la Zad des Chambarans publient le 6ème numéro de « De tout bois », une revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon. Cette revue se donne pour but de faire vivre la lutte contre le Center Parcs de Roybon (Isère) et d’en laisser des traces. Au-delà du cas particulier de cette lutte, la revue De tout bois tâche de tisser des liens avec les grands enjeux actuels (écologie, crise du capitalisme, nouvelles formes de luttes). Au (...)

    #Autres_ZAD_et_espaces_occupés

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  • Audience à risque autour du #Center_Parcs de #Roybon
    https://www.mediapart.fr/journal/france/111216/audience-risque-autour-du-center-parcs-de-roybon

    Le feuilleton administratif autour du Center Parcs de Roybon (Isère) continue. Forcément longue, la procédure a été à nouveau ralentie pour d’opaques motifs. Un report qui semble bénéficier aux soutiens du projet et non à ses opposants, malgré un rapporteur public défavorable au chantier.

    #France #environnement #Isère #Justice #justice_administrative #Lyon #ministère_de_l'environnement #Pierre_%26_Vacances #ZAD