person:paul bismuth

  • Pour vous écouter, l’État dépensera au moins 385 millions d’euros (et probablement bien plus)

    https://www.slate.fr/story/159046/pnij-ecoutes-judiciaires-ministere-justice-retard-facture-385-millions-euros

    Prévue dès 2005 pour rationaliser le coût des écoutes téléphoniques, la plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) devait initialement coûter dix-sept millions d’euros et être « opérationnelle fin 2007, courant 2008 ».

    Elle ne devrait finalement l’être qu’« à l’horizon 2024 » (au plus tôt) et coûter 385 millions d’euros (au moins) –un montant plus de trois fois supérieur aux 102,7 millions d’euros que la Cour des comptes avait déjà fustigés dans un référé en 2016.

    Non content d’avoir initialement été confiés à deux des –rares– magistrats qui firent la risée des médias (Marc Moinard, qui dépêcha un hélicoptère dans l’Himalaya pour éviter l’ouverture d’une information judiciaire contre Xavière Tibéri, puis Gilbert Azibert, qui se fit connaître via... les écoutes de « Paul Bismuth », un comble !), le développement et la maîtrise d’œuvre de la PNIJ furent ensuite dévolus à Richard Dubant, un ancien adjudant-chef de l’armée de l’air qui, reconverti magistrat, avait rejoint le parquet « avec son organisation militaire » :

    « Ma place ici s’inscrit dans la continuité de mes fonctions précédentes : j’ai retrouvé dans la procédure pénale la rigueur, la ponctualité et le comportement imposé par la check-list à bord d’un avion, lorsque j’étais navigant. »

    #Jean_Marc_Manach

  • Affaire Paul #Bismuth : le clan #Sarkozy ferraille avec les juges
    https://www.mediapart.fr/journal/france/191016/affaire-paul-bismuth-le-clan-sarkozy-ferraille-avec-les-juges

    Thierry #Herzog © Reuters Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog, tous deux mis en examen pour #Corruption, ont provoqué plusieurs incidents face aux deux juges d’instruction chargées de l’affaire “Paul Bismuth”. Cette nervosité s’explique par l’importance des enjeux judiciaires et politiques alors que l’instruction s’achève.

    #France #avocats #Azibert #écoutes_téléphoniques #Hayat #Justice #magistrature #PNF #secret_professionnel #Simon #Thépaut #trafic_d'influence

  • Ecoutes téléphoniques : engorgement profond
    http://www.liberation.fr/france/2016/09/07/ecoutes-telephoniques-engorgement-profond_1488965

    Depuis la vague d’attentats en France, le travail de surveillance des appels devient de plus en plus ardu pour les services luttant contre le terrorisme ou le grand banditisme. Démonstration en quatre étapes. Ce sont souvent elles qui catapultent les affaires vers la postérité. Quel Français peut décemment prétendre aujourd’hui qu’il n’a jamais entendu parler de Paul Bismuth (en fait Nicolas Sarkozy) ? Ou de son avocat, Thierry Herzog, qualifiant les juges chargés d’instruire l’affaire Bettencourt de (...)

    #anti-terrorisme #écoutes

  • #Paul_Bismuth, l’homme qui enfouit le scandale sous la procédure
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230316/paul-bismuth-lhomme-qui-enfouit-le-scandale-sous-la-procedure

    Nicolas Sarkozy et son avocat #Thierry_Herzog ont bien dit ce qu’ils ont dit, quand ils se sont appelés sur le téléphone de Paul Bismuth. Ils ont, au minimum, tenté de soudoyer un magistrat, et devront en répondre. Il a fallu deux ans pour vérifier cette évidence.

    #France #affaire_des_écoutes #Gilbert_Azibert #Nicolas_Sarkozy

  • Affaire #Bismuth : #Sarkozy fait un pas vers la correctionnelle
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220316/affaire-bismuth-sarkozy-fait-un-pas-vers-la-correctionnelle

    Mediapart publie l’arrêt de la Cour de #cassation rejetant le pourvoi de #Nicolas_Sarkozy dans l’affaire Paul Bismuth. La procédure est validée, et l’ancien chef d’État risque de se retrouver en correctionnelle à moyen terme dans le dossier de #Corruption, de trafic d’influence et de violation du secret professionnel connu sous le nom d’affaire Paul Bismuth.

    #France #Azibert #ecoutes #Herzog #Justice #PNF #trafic_d'influence

  • Affaire #Bismuth : #Nicolas_Sarkozy fait un pas vers la correctionnelle
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220316/affaire-bismuth-nicolas-sarkozy-fait-un-pas-vers-la-correctionnelle

    Mediapart publie l’arrêt de la Cour de #cassation rejetant le pourvoi de Nicolas #Sarkozy dans l’affaire Paul Bismuth. La procédure est validée, et l’ancien chef d’État risque de se retrouver en correctionnelle à moyen terme.

    #France #Azibert #ecoutes #Herzog #Justice

  • Affaire Paul #Bismuth : l’instruction est terminée
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050216/affaire-paul-bismuth-linstruction-est-terminee

    Les juges d’instruction parisiennes Patricia Simon et Claire Thépaut, chargées de l’affaire Paul Bismuth, ont signifié la fin de leurs investigations aux avocats de Nicolas #Sarkozy, Thierry #Herzog et Gilbert #Azibert, selon des informations obtenues par Mediapart.

    #France #Corruption #ecoutes #Justice #PNF #trafic_d'influence

  • Journée décisive pour le destin judiciaire de Nicolas Sarkozy, alias « Paul Bismuth… »
    http://www.crashdebug.fr/index.php/actualites-france/10556-journee-decisive-pour-le-destin-judiciaire-de-nicolas-sarkozy-alias

    Allez, pour commencer la journée, un truc assez léger, mais quelque part, justement, cela donne un avant-goût de cette fameuse loi européenne sur le « secret des affaires », où, même si vous avez connaissance d’une malfaçon ou d’un délit, vous ne pouvez le dénoncer sans tomber sous le coup de la justice. De plus, alors qu’hier la loi sur le renseignement est passée, cela vous indique que vous, vous pouvez être mis sur écoute, ça il n’y a pas de souci... Mais quand il s’agit de Nicolas Sarkozy, c’est une autre histoire, alors est-ce que pour les exilés fiscaux c’est pareil ? ; )

    Update 07.05.2015 @ 9h10 : Ecoutes jugées légales... Dixit BFMTV

    Nicolas Sarkozy

    Les juges pourront-ils exploiter les conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat ? Si la cour d’appel de Paris répond jeudi (...)

  • Ecoutes : le complot de Sarkozy contre ces « bâtards » de juges
    http://www.mediapart.fr/journal/france/180314/ecoutes-le-complot-de-sarkozy-contre-ces-batards-de-juges

    Ecoutes : le complot de Sarkozy contre ces « bâtards » de juges
    18 mars 2014 | Par Fabrice Arfi et Karl Laske

    Mediapart révèle la teneur de sept écoutes judiciaires effectuées sur la ligne téléphonique ouverte sous une fausse identité par Nicolas Sarkozy. L’ancien président a mis en place un cabinet noir pour neutraliser les juges qui enquêtent sur lui. Selon les écoutes, le magistrat Gilbert Azibert est bien intervenu auprès de trois conseillers de la cour de Cassation chargés d’examiner la validité des actes d’instruction l’affaire Bettencourt. L’avocat de Nicolas Sarkozy est par ailleurs informé par une taupe dans l’appareil d’Etat sur l’affaire libyenne.
    Ce sont les mots d’un ancien président de la République pris la main dans le sac. Parlant sur des téléphones portables qu’ils croyaient sûrs, Nicolas Sarkozy et son avocat, Me Thierry Herzog, ont orchestré en ce début d’année un véritable complot contre l’institution judiciaire pour échapper aux juges et en tromper d’autres. Le nouveau procureur financier n’avait pas d’autre choix que d’ouvrir une information judicaire pour « trafic d’influence », mais les faits vont bien au-delà. C’est un nouveau scandale d’Etat dont il s‘agit.

    Mediapart a eu accès à la synthèse des retranscriptions de sept écoutes judiciaires sur la seconde ligne téléphonique de l’ancien président, ouverte sous la fausse identité de “Paul Bismuth”. Dans une dérive à peine croyable, Nicolas Sarkozy est allé jusqu’à mettre en scène avec son conseil de fausses discussions sur sa ligne officielle pour « donner l’impression d’avoir une conversation ».

    Nicolas Sarkozy et son avocat, Thierre Herzog.
    Nicolas Sarkozy et son avocat, Thierre Herzog. © Reuters
    Du 28 janvier au 11 février derniers, Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog ont tenté d’entraver méthodiquement le cours de la justice dans l’affaire des financements libyens et celle de ses agendas présidentiels saisis dans le dossier Bettencourt. Leurs conversations font état de l’intervention du haut magistrat de la Cour de cassation Gilbert Azibert auprès de trois conseillers chargés d’examiner la validité des actes d’instruction l’affaire Bettencourt. En échange, l’ancien président a promis au magistrat son soutien pour un poste à Monaco, comme Le Monde l’avait révélé. Les juges qui ont mené l’enquête Bettencourt sont désignés, dans ces échanges, comme les « bâtards de Bordeaux ».

    Averti d’une possible perquisition dans ses bureaux dans l’affaire libyenne, Nicolas Sarkozy demande aussi à son avocat « d’appeler son correspondant », manifestement un haut fonctionnaire bien placé dans la chaîne judiciaire, « parce qu’ils sont obligés de passer par lui », précise l’écoute.

    La police, chargée de la retranscription de ces écoutes, va d’ailleurs conclure que les échanges interceptés laissent présumer des « faits de violation du secret professionnel » dans l’affaire libyenne et de « corruption d’un magistrat de la Cour de cassation » dans l’affaire Bettencourt.

    Pour ce qui est du dossier Kadhafi, les policiers ont compris que Nicolas Sarkozy avait été alerté de son placement sur écoutes, ce qui avait déclenché l’achat à Nice de nouveaux portables sous de fausses identités.

    La première conversation qui attire l’attention des policiers a lieu le mardi 28 janvier, à 12h24. Me Thierry Herzog informe Nicolas Sarkozy de la teneur du mémoire du rapporteur de la Cour de cassation dans l’affaire de ses agendas, saisis par les juges de Bordeaux. L’enjeu est de taille : l’ancien président veut obtenir l’annulation de cette saisie pour empêcher que ces documents, déjà versés dans l’affaire Tapie, soient utilisés par la justice dans d’autres affaires qui le menacent, comme l’affaire libyenne. Thierry Herzog se montre optimiste. Il pense que les réquisitions du parquet général lui seront favorables. Nicolas Sarkozy lui demande si « notre ami » — le magistrat Gilbert Azibert — a des informations discordantes. Herzog lui dit que non.

    Le lendemain, mercredi 29 janvier, nouvel appel. Il est 19h25. L’avocat de l’ancien président informe son client qu’il vient de parler à « Gilbert ». Ce dernier lui a suggéré de ne pas faire attention au contenu « volontairement neutre » du mémoire du rapporteur dans l’affaire des agendas. Le rapporteur, est selon « Gilbert », en réalité favorable à l’annulation. La taupe de Nicolas Sarkozy à la Cour de cassation a prévenu que les réquisitions de l’avocat général seraient quant à elles communiquées le plus tard possible, mais qu’elles allaient conclure à l’annulation de la saisie des agendas présidentiels. Selon l’écoute, « Gilbert » a déjeuné avec l’avocat général. Me Herzog se félicite du dévouement de son informateur : il a « bossé », dit-il à Nicolas Sarkozy. Et la Cour de cassation devrait suivre les réquisitions, « sauf si le droit finit par l’emporter », commente-t-il, dans un aveu stupéfiant.

    Jeudi 30 janvier, à 20h40, les réquisitions arrivent plus vite que prévu. Thierry Herzog en donne lecture à Nicolas Sarkozy. L’avocat précise avoir eu « Gilbert » le matin, qui lui a confié que la chambre de la Cour de cassation devrait d’après lui suivre les réquisitions. L’écoute laisse apparaître que « Gilbert » a eu accès à l’avis confidentiel du rapporteur à ses collègues qui ne doit pas être publié. Cet avis conclut également à l’annulation de la saisie des agendas et au retrait de toutes les mentions relatives à ces documents dans l’enquête Bettencourt. « Ce qui va faire du boulot à ces bâtards de Bordeaux », commente Herzog, en parlant des juges qui avaient mis en examen Nicolas Sarkozy. L’avocat précise à l’ancien président que l’avis de l’avocat général leur a été communiqué à titre exceptionnel et qu’il ne faut rien en dire pour le moment.

    MM. Sarkozy et Kadhafi, en 2007, à l’Elysée.
    MM. Sarkozy et Kadhafi, en 2007, à l’Elysée. © Reuters
    Samedi 1er février, 11h 22. Nicolas Sarkozy s’inquiète. Il a été informé par une source non désignée d’un projet de perquisition de ses bureaux par les juges qui instruisent sa plainte contre Mediapart dans l’affaire libyenne. L’ancien président demande alors à son avocat « de prendre contact avec nos amis pour qu’ils soient attentifs ». « On ne sait jamais », ajoute Nicolas Sarkozy. L’avocat n’y croit pas, mais, précise-t-il, « je vais quand même appeler mon correspondant ce matin (…) parce qu’ils sont obligés de passer par lui ». Ce qui semble désigner une taupe active de Nicolas Sarkozy dans les rouages de l’Etat. Nicolas Sarkozy se montre inquiet quant à la façon de consulter la source. Thierry Herzog le rassure, lui indiquant qu’il a « un discours avec lui qui est prêt », c’est-à-dire un message codé pour communiquer. « Il comprend tout de suite de quoi on parle ».

    Le même jour, vingt minutes plus tard, à 11h46. Nicolas Sarkozy rappelle son avocat. Les policiers surprennent une mise en scène à peine croyable. L’ancien chef de l’Etat français demande à son avocat de l’appeler sur sa ligne officielle, pour « qu’on ait l’impression d’avoir une conversation ». Thierry Herzog lui demande alors de quoi il faut parler. Nicolas Sarkozy lui propose d’échanger autour des débats de la Cour de cassation. Herzog suggère de le faire « sans triomphalisme », de dire qu’ils ont les réquisitions de l’avocat général et de préciser aussi qu’ils ne vont pas les divulguer, parce que ce n’est pas leur genre. Nicolas Sarkozy l’interrompt pour lui demander si « les juges qui écoutent » disposent de ces réquisitions. Et comme l’avocat lui dit que non, Nicolas Sarkozy conclut que « ce n’est pas la peine de les informer ». Herzog propose aussi à son client de faire semblant de l’interroger sur la plainte qu’il a déposée contre Mediapart. Il lui dit qu’il l’appelle aussitôt sur sa ligne officielle : « Ça fait plus naturel ».

    Mercredi 5 février à 9 h 42. Retour à l’affaire Bettencourt. Thierry Herzog a une bonne nouvelle pour Nicolas Sarkozy. Il vient d’avoir « Gilbert ». Le haut magistrat a rendez-vous le jour même « avec un des conseillers » en charge de l’affaire des agendas « pour bien lui expliquer ». « Gilbert » se dit optimiste et a demandé à Thierry Herzog de le dire à l’ancien président. L’avocat lui dit que ce n’est pas pratique pour le moment, mais il lui promet que Nicolas Sarkozy va le recevoir, car il sait « parfaitement » tout ce qu’il fait pour lui. Gilbert Azibert a évoqué avec Thierry Herzog son souhait d’être nommé à un poste à Monaco. D’après l’écoute, Nicolas Sarkozy se dit prêt à l’aider. Herzog avait d’ailleurs rassuré par avance « Gilbert » à ce sujet : « Tu rigoles, avec ce que tu fais… »

    Une semaine plus tard, le mardi 11 février. Il est tard, 22h 11. Thierry Herzog, qui vient d’avoir « Gilbert » au téléphone, annonce à Nicolas Sarkozy que le haut magistrat « ira à la chasse demain ». Gilbert a fait savoir qu’il avait rencontré la veille pour eux un conseiller à la cour de cassation, et qu’il s’apprêtait à en voir « un troisième », avant que les juges ne délibèrent, le lendemain, dans l’après-midi.

    Ces multiples manœuvres frauduleuses n’ont pas empêché Nicolas Sarkozy de perdre sur toute la ligne. Non seulement la saisie de ses agendas n’a pas été annulée (de justesses), mais l’écoute de sa ligne téléphonique secrète a donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire pour « trafic d’influence » le 26 février.

    #sarkozy #écoutes #herzog #bettencourt #Kadhafi #justice #mafia