person:philippe briand

  • Philippe Briand et les danseuses de samba : éléments d’analyse d’un buzz
    https://larotative.info/philippe-briand-et-les-danseuses-2471.html

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH512/arton2471-51b6d-f5d1e.jpg?1508580956

    Retour sur l’inauguration de la station d’épuration de Luynes et le sexisme qui s’est donné à voir à cette occasion.

    A l’inverse, le premier adjoint à la mairie de Luynes, Gilles Ferrand, s’est élevé dans un post Facebook contre « les réactions de certains pisse-froid », et faisait mine de s’inquiéter :

    « Il y a une quarantaine d’années nous aurions vu pour la même occasion des majorettes avec des jupettes pas plus large qu’un cache-nez mais personne ne s’en serait offusqué ! Je pense que nous nous dirigeons vers une société où l’on va finir par interdire les carnavals avec leurs danseuses (...) car "l’image de la femme" y est dégradée... Probablement nous aurons des danseuses en niqab car ce doit être plus "politiquement correct" pour certains. »

    Pour l’élu UDI, la dénonciation du sexisme serait forcément une forme de soumission au rigorisme religieux — musulman en l’occurrence —, et on n’est pas loin des thèses d’extrême-droite sur le grand remplacement. Cette sortie, à la fois raciste et sexiste, n’est pas sans rappeler certains propos qui avaient fleuris suite à l’affaire DSK, accusé de viol par une femme de chambre d’un hôtel new-yorkais : le pauvre homme n’avait rien fait de mal, il était simplement victime du « puritanisme américain » [1]. Même son de cloche récemment, à l’occasion de la vague de dénonciations d’agressions sexuelles sur les réseaux sociaux via le hashtag #balancetonporc : pour l’intellectuel médiatique Alain Finkielkraut, « on est en train de transformer la France en province de l’Amerique néo-puritaine » [2]. Les hommes comme Gilles Ferrand veulent des femmes à moitié nues et livrées à leur convoitise : les autres sont renvoyées dans les rangs des religieux-ses, des pisse-froid et des peine-à-jouir.

    (...)

    En comparaison du buzz provoquée par la photo sur laquelle figurent les deux danseuses, cet article est passé relativement inaperçu. Alors que la présence sur la photo de femmes en jupes et brassières a énormément fait réagir (et à juste titre), la publication régulière de photos dont les femmes sont totalement absentes semble avoir été intégrée comme une situation normale. Ce sont pourtant les mêmes dynamiques sexistes qui sont à l’origine de l’absence totale de femmes ou de leur présence en qualité de faire-valoir.

    #sexisme #métropole #genre #pouvoir

    cc @reka @mad_meg

  • Un menteur élu à la tête de Les Républicains en Indre-et-Loire
    http://larotative.info/un-menteur-elu-a-la-tete-de-les-1385.html

    Sans surprise, les militant-es Les Républicains ont élu Frédéric Augis, maire de Joué-lès-Tours, a la tête de la fédération d’Indre-et-Loire de leur parti. Il succède à Philippe Briand, omnipotent député-maire de Saint-Cyr-sur-Loire, qui a décidé de ne pas se représenter à ce mandat après sa double mise en (...) — Brèves, Vie politique locale

  • Philippe Briand de nouveau mis en examen dans l’affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy
    http://larotative.info/philippe-briand-de-nouveau-mis-en-1365.html

    Philippe Briand, président (Les Républicains) de la communauté d’agglomération de Tours, maire de Saint-Cyr-sur-Loire, député de la cinquième circonscription d’Indre-et-Loire, questeur de l’Assemblée Nationale et patron de Citya Immobilier (on passe sur ses mandats annexes) était le trésorier de la (...) — Brèves, Vie politique locale

  • Les castings étonnants des groupes d’amitié de l’Assemblée | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/020113/les-castings-etonnants-des-groupes-damitie-de-lassemblee

    La réalité est un peu moins reluisante. Les 167 groupes d’amitié (certains sont très fournis, d’autres beaucoup moins, car chaque député peut s’inscrire dans tous les groupes qu’il souhaite) sont surtout l’occasion de voyager un peu (les membres du bureau peuvent participent à un voyage dans le pays concerné) ou d’être invité lors de réceptions officielles. Dans ces cénacles mêlant des parlementaires de tous bords, il est assez malvenu de critiquer ouvertement un régime en place. Bien souvent, les groupes d’amitié se contentent d’épouser la ligne officielle de la diplomatie française. Pour le meilleur et pour le pire. Ils sont parfois jugés si peu utiles que beaucoup de parlementaires les désertent carrément. En 2011, ils ont toutefois représenté une dépense de 540 000 euros dans le budget de l’Assemblée nationale.

    ...

    Éplucher la liste des groupes sur le site de l’Assemblée (cliquer ici pour la parcourir) recèle son petit lot de surprises.

    On s’étonne ainsi, par exemple, de constater le chapelet de groupes dans lesquels Olivier Dassault, député UMP de l’Oise mais aussi président du conseil de surveillance du holding familial qui contrôle le groupe d’armement du même nom, occupe une fonction de responsabilité.

    Celui qui se verrait bien succéder à son père Serge à la tête du groupe industriel est ainsi président de France-Arabie saoudite (poste qu’il a déjà occupé sous la droite, entre 1993 et 1997) ; vice-président des groupes Émirats arabes unis et Qatar (qu’il a présidés dans le passé) ; secrétaire des groupes États-Unis et Turquie. Autant de grands pays qui sont clients du groupe et/ou dans lesquels Dassault a des bureaux, selon le rapport annuel 2012 de Dassault Aviation. Un mélange des genres qui semble ne déranger personne.

    ...

    Quant à la composition du groupe France-Tunisie, elle ne manque pas de surprendre : plusieurs députés UMP qui ont dans le passé couvert de louanges l’ancien dictateur Zine-el-Abidine Ben Ali, chassé en janvier 2011 par une révolution qui mit fin à vingt-trois ans d’un règne sans partage, se retrouvent à nouveau membres du groupe. Deux d’entre eux, Philippe Briand et Dino Cinieri, qui tous deux ont présidé le groupe ces dernières années, se retrouvent même à la vice-présidence. À ce titre, ils feront partie d’un éventuel déplacement en Tunisie et participeront aux réceptions officielles.

    Alors qu’une partie de la France officielle fut pendant plus de vingt ans très complaisante avec Ben Ali, le groupe d’amitié France-Tunisie à l’Assemblée s’est inlassablement illustré par son soutien au dictateur. Il fut dirigé au début des années 1990 par le RPR Philippe Séguin, né à Tunis, et qui n’esquissa jamais la moindre critique publique du régime tunisien. Puis, à partir de 1993, par son disciple Étienne Pinte, qui, alors que Ben Ali se livrait à une féroce répression de l’opposition, en particulier islamiste, fit ce qu’il put pour défendre discrètement quelques opposants mais renonça, « découragé » selon ses propres mots.

    Entre 2002 et 2012, sous la droite, le groupe d’amitié présidé par des députés UMP laudatifs envers le régime tunisien (Philippe Briand, Georges Fenech, et enfin Dino Cinieri) bascula dans un soutien quasi inconditionnel à Ben Ali, au nom de la « stabilité » politique, de la lutte contre l’islamisme et d’intérêts économiques bien compris.

    Mardi 18 décembre 2012, le groupe d’amitié de la nouvelle législature a tenu sa première réunion. Il est désormais présidé par un socialiste, le député de Loire-Atlantique Michel Ménard, un « proche » du premier ministre Jean-Marc Ayrault. Ce spécialiste de la politique sportive, qui ne connaît pas du tout la Tunisie, commence sa mission pétri de bonnes intentions. « Ce pays m’intéresse, dit-il, la démocratie et les républicains ont une vraie chance d’y prendre toute leur place voire de s’y imposer. »

    Depuis la chute de Ben Ali, la Tunisie a entamé une difficile phase de transition démocratique. Les islamo-conservateurs d’Ennahda dirigent le gouvernement en coalition avec un parti de centre-gauche, Ettakatol, dont le dirigeant compte de nombreux amis au PS, et le parti de l’ancien opposant Moncef Marzouki, devenu président de la République. Deux ans après le renversement de Ben Ali, le pays, en grande difficulté économique, ne s’est toujours pas doté d’une Constitution, sur fond de lutte politique intense entre laïques et religieux.

    Georges Fenech© AN
    Parmi les membres de France-Tunisie, on retrouve plusieurs députés UMP connus pour leur soutien au régime de Ben Ali. On y retrouve Georges Fenech (photo), natif de Tunisie, qui sous Ben Ali fréquentait assidûment les réseaux officiels tunisiens.
    Mais aussi quatre députés UMP (Philippe Briand, Jean-Luc Reitzer, Didier Quentin, Pierre Lellouche, etc.) qui avaient cosigné en 2005 une tribune adressée à l’Agence France-Presse vantant les « qualités d’homme d’État de Ben Ali ». Alors que le journaliste français Christophe Boltanski venait d’être agressé à Tunis, les députés y dénonçaient l’attitude « injuste et inamicale » du reporter de Libération, l’accusant même d’avoir « bravé l’insécurité nocturne pour trouver un prétexte à relater le non-événement d’une bousculade dans la pénombre de Tunis ». Une défense digne de la propagande officielle tunisienne alors inspirée par Éric Raoult, ancien député UMP, qui soutint le despote jusqu’aux dernières heures.

    Sept ans et une révolution plus tard, Jean-Luc Reitzer dit « ne rien regretter ». « Nous ne savions pas forcément tout sur la corruption de ce régime. » Le député UMP dit d’ailleurs ne pas être « convaincu que dans cette période de transition la situation soit meilleure qu’elle ne l’était à la fin du règne de Ben Ali ». Y compris au niveau des libertés publiques car « il y a dans certains milieux une très forte pression pour que les femmes portent le voile ».

    Philippe Briand admet au contraire que le texte de 2005 était une « imprudence ». Plus nuancé, il estime que la transition politique en Tunisie « ne se passe pas trop mal » et « qu’il faut donner du temps au temps ».

    Quant à Georges Fenech, il dénonce désormais la « confiscation de la démocratie par un gouvernement autocratique et religieux ». Mi-décembre, l’association Échanges franco-tunisiens (EFT) qu’il préside s’est d’ailleurs réunie pour la première fois depuis la révolution. Fondée par Hosni Djemmali, un hôtelier proche du régime de Ben Ali, elle avait brusquement cessé ses activités en janvier 2011... alors même qu’elle devait fêter ses 25 ans à Paris en présence du principal conseiller de Ben Ali et du ministre de la culture d’alors Frédéric Mitterrand, qui avait lui aussi ses entrées au Palais présidentiel.

    Techniquement, il est impossible d’empêcher un député de participer à un groupe d’amitié. Quant aux membres du bureau, ils sont nommés sur proposition des groupes parlementaires. La nouvelle majorité ne pouvait donc empêcher la nomination des anciens soutiens de Ben Ali, proposée par le groupe UMP de Jean-François Copé.

    « Le groupe d’amitié n’a pas vocation à devenir le tribunal des mauvaises consciences mais les écrits sont là et ils restent », affirme le député PS Razzy Hammadi (aile gauche du PS) lui aussi membre du groupe. « Les amis de Ben Ali sont disqualifiés. Leur comportement a été catastrophique pour l’image de la France vis-à-vis des jeunes générations en Tunisie », insiste un autre député PS, Gwendal Rouillard, “hollandais” proche du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. Il y a une dizaine d’années, alors âgé de 25 ans, Rouillard avait parcouru la Tunisie pour rencontrer des opposants tunisiens. Avec deux camarades du MJS, il avait alors rédigé un rapport, « La Tunisie à ciel ouvert », sur le désarroi de la jeunesse tunisienne privée de débouchés et de travail. « Ces jeunes, personne ne les écoutait. Même au parti socialiste », rappelle Rouillard, soulignant ainsi la grande passivité d’une partie du PS pendant toutes ces années à l’égard du régime de Tunis.

    Au Sénat, le groupe d’amitié France-Tunisie fut présidé jusqu’en 2001 par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, qui se tut longtemps sur la réalité du régime. Il est présidé depuis 2004 par le socialiste Jean-Pierre Sueur. Sans avoir soutenu le régime de Ben Ali, ce dernier ne se distingua guère par son zèle contre la dictature.

  • Ubuntu ou Windows chez les députés, pourquoi le choix du choix ? - Actualité PC INpact
    http://www.pcinpact.com/news/71622-assemblee-nationale-ubuntu-windows-briand.htm

    Les prochains députés ne seront plus sur une solution nécessairement libre. Suite à un appel d’offres lancé par l’Assemblée nationale, les parlementaires devront choisir entre Windows et Ubuntu et, au rayon applicatif, entre le pack Office 2010 et Libre Office. PC INpact a interrogé le député Philippe Briand, questeur qui a été impliqué dans ce tournant stratégique.