person:philippe lamberts

  • Lobby ? Non, peut-être
    http://www.radiopanik.org/emissions/comme-on-nous-traite-/lobby-non-peut-etre

    Pour notre quatrième étape, nous nous promenons dans le joyeux monde du lobbying. Avec les interviews de Martin Pigeon de Corporate Europe Observatory, Philippe Lamberts, eurodéputé ecologiste, Stéphane Horel, journaliste pour Le Monde, et Cedric Vallet, journaliste indépendant.

    C’est toujours du fait maison, et cette fois-ci sur mesure,

    bonne écoute,

    n’hésitez pas à écrire sur commeonnoustraite@gmail.com

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/comme-on-nous-traite-/lobby-non-peut-etre_06249__1.mp3

  • Au parlement européen, Philippe Lamberts (député écologiste belge) démonte avec force la politique hardcore de Macron.

    https://www.huffingtonpost.fr/2018/04/17/au-parlement-europeen-emmanuel-macron-recoit-une-corde-dun-depute-bel

    https://www.youtube.com/watch?v=mVkbQNgVL2M

    La politique française s’est largement invitée à l’intérieur du Parlement de Strasbourg où Emmanuel Macron s’est adressé ce mardi 17 avril aux eurodéputés. A l’issue du discours d’une vingtaine de minutes du président de la République, chaque groupe avait la parole pour lui répondre.

    C’est à cette occasion que l’élu écologiste belge Philippe Lamberts a largement critiqué ce que le gouvernement d’Edouard Philippe fait en France depuis bientôt un an. Le porte-parole des eurodéputés écolos a adressé quelques bons points, comme l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, mais c’était pour mieux dénoncer l’action des forces de l’ordre qui « écrasent dans la violence les projets de celles et ceux qui inventent depuis des années une autre manière de vivre ».

    Il a dénoncé la loi asile, « ses procédures expéditives, recours non-suspensifs, détentions administratives » mais il a surtout critiqué la politique économique menée, reprenant l’une des expressions favorites du chef de l’Etat : « les premiers de cordée ». « Dans nos sociétés, cette corde n’existe plus : les riches s’enrichissent, les classes moyennes stagnent et se précarisent tandis que les plus fragiles sont abandonnés à leur sort », a-t-il lancé, concluant son propos en offrant une corde à Emmanuel Macron, comme le montre la vidéo en tête d’article.

    via @zad_nddl ( https://twitter.com/ZAD_NDDL )

  • Les employés de Monsanto ne pourront plus accéder au Parlement européen - Le Soir
    http://www.lesoir.be/116568/article/2017-09-28/les-employes-de-monsanto-ne-pourront-plus-acceder-au-parlement-europeen

    Les employés de #Monsanto ne pourront plus accéder au Parlement européen jusqu’à nouvel ordre. La conférence des présidents de l’institution a pris cette décision à l’unanimité jeudi matin, deux semaines après que les responsables du géant américain de la chimie ont refusé de se présenter devant le Parlement pour discuter des Monsanto Papers. Monsanto est notamment accusé d’avoir influencé les évaluations de dangerosité du #Roundup, son désherbant qui contient du #glyphosate.

    Les responsables de l’entreprise avaient décliné l’invitation dans un courrier envoyé mi-septembre, arguant que l’hémicycle européen n’était pas le lieu où discuter de tels sujets. « En d’autres termes, Monsanto veut pouvoir accéder au Parlement uniquement lorsque ça l’arrange, pour défendre ses intérêts derrière des portes fermées, mais pas pour débattre démocratiquement lors d’une audition ouverte », constate Philippe Lamberts. « Le Parlement a donc décidé de ne pas se laisser dicter les termes du dialogue. »

    #na

  • Le Parlement européen adopte la directive controversée sur le "secret des affaires
    Belga
    Publié le jeudi 14 avril 2016 à 18h22

    L’adoption de la directive survient quinze jours avant l’ouverture du procès, le 26 avril à Luxembourg, du lanceur d’alertes Antoine Deltour, à l’origine des révélations "LuxLeaks". -

    La directive européenne sur la protection du "secret des affaires" a été votée à une large majorité jeudi par le Parlement européen, au grand dam des journalistes, des lanceurs d’alertes, d’ONG et de syndicalistes, très remontés à la suite du scandale des "Panama Papers".

    Cette directive, dont le commissaire européen au Marché intérieur, le Français Michel Barnier, avait été l’initiateur fin 2013, vise à instaurer un socle juridique européen pour lutter notamment contre l’espionnage industriel et protéger l’innovation.
    Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-parlement-europeen-adopte-la-directive-controversee-sur-le-secret-des
    Mais elle a provoqué une levée de boucliers de nombreuses organisations syndicales et ONG européennes, inquiètes pour le respect des libertés fondamentales.

    Sur les 652 eurodéputés présents à Strasbourg, 503 se sont prononcés en faveur de cette directive, 131 contre et 18 se sont abstenus.

    L’eurodéputé belge Claude Rolin, du Parti populaire européen (PPE, droite et centre droit), a ainsi voté contre ce texte.
     » Compte tenu des scandales récemment mis en lumière et des actions et pressions exercées à l’encontre des lanceurs d’alerte, il nous faut une législation ciblée et étayée afin de garantir leur protection. Ce que ne propose pas le rapport relatif au secret des affaires voté ce jour, c’est pourquoi mon vote est négatif", a-t-il expliqué.
    "Une entreprise sur cinq est victime d’un vol de ses secrets d’affaires chaque année. Un cadre juridique harmonisé doit permettre aux entreprises d’évoluer dans un environnement sûr et fiable, où leurs actifs et leur savoir-faire seront protégés"
    , l’eurodéputée française PPE Constance Le Grip, rapporteuse du projet.

    Défendre notre compétitivité européenne

     » »Lutter contre l’espionnage économique et industriel, le pillage dont sont victimes nos entreprises européennes, protéger notre innovation et notre recherche, défendre notre compétitivité européenne, tels sont les principaux objectifs" , avait-elle expliqué mercredi devant ses pairs.
    Selon Mme Le Grip, ce texte  » équilibré (...) protège à la fois le savoir-faire professionnel, le patrimoine immatériel des entreprises mais aussi les libertés fondamentales et l’exercice du métier de journaliste et des activités des lanceurs d’alertes".

    Avec cette directive, "il s’agit de promouvoir la confiance des milliers d’entreprises, la plupart des PME, qui innovent tous les jours" , avait aussi plaidé mercredi le commissaire européen à l’élargissement, l’Autrichien Johannes Hahn.
     « Dix jours après les révélations des ’Panama Papers"

    Mais les eurodéputés Verts étaient vent debout contre ce texte et ont réclamé en vain au moins le report du vote.  »

    C’est un signal complètement erroné de la part de cette assemblée d’adopter dix jours après les révélations des ’Panama Papers’ un texte qui de facto va rendre plus difficile la tâche des lanceurs d’alerte et des journaux" , s’est emporté le Belge Philippe Lamberts, co-président du groupe Verts-ALE juste avant le vote.

    Principal reproche de ses détracteurs : la directive européenne  » fait porter la charge de la preuve sur les lanceurs d’alerte et pas sur les entreprises" , selon M. Lamberts.

    Plusieurs pétitions ont circulé au niveau européen ces derniers jours contre cette directive.

    Son adoption survient quinze jours avant l’ouverture du procès, le 26 avril à Luxembourg, du lanceur d’alertes Antoine Deltour, à l’origine des révélations "LuxLeaks".
    Antoine Deltour et deux autres hommes, dont le journaliste français Edouard Perrin, sont inculpés pour avoir divulgué des centaines de documents confidentiels sur le traitement fiscal des multinationales installées au Luxembourg.

    Ces documents concernaient des rescrits fiscaux accordés par l’administration et négociés par la firme PwC pour le compte de ses clients.

    #union_européenne #Europe #Michel_Barnier #secret
     

  • Sommet UE-Turquie : une véritable faillite morale | Philippe Lamberts
    http://www.philippelamberts.eu/sommet-ue-turquie-une-veritable-faillite-morale

    Le projet d’accord méprise le principe de non-refoulement et le droit à l’examen individuel de chaque demande d’asile. Il brade l’accession à l’Union européenne en utilisant les réfugiés comme monnaie d’échange. Tout cela pour éviter d’accueillir des réfugiés représentant environ 0,25% de notre population, alors qu’un pays fragile comme le Liban en accueille proportionnellement 100 fois plus !

    Il s’agit d’une véritable faillite morale que j’ai dénoncée ce matin au cours du débat ; retrouvez ci-dessous mon intervention, ou lisez-en le texte ici : www.philippelamberts.eu/wp-content/uploads/2016/03/160309-Lamberts-discours-pl%C3%A9ni%C3%A8re.doc
    Quant à la France, plutôt que d’afficher une unité de façade tout en laissant son premier ministre puérilement faire la leçon à la chancelière, plutôt que de perdre son honneur en décorant de la légion du même nom le prince héritier de l’Etat Islamique, je veux dire l’Arabie Saoudite, après en avoir fait autant avec Vladimir Poutine, qu’elle assume ses responsabilités. Si elle veut mériter le titre de patrie des droits de l’homme dont elle se drape plus souvent qu’à son tour, qu’elle prenne sa juste part de l’effort d’accueil des réfugiés. Qu’elle assume sa part du leadership qui manque tant en Europe.

    http://www.dailymotion.com/video/x3wqvg3_philippe-lamberts-sur-l-europe-la-turquie-et-la-crise-des-refug


    #UE #migrants

  • La confusion de langage (version optimiste) la plus extrême règne là-dessus, par exemple chez les Verts européens, qu’on aime plutôt bien.

    Début octobre l’euro-députée allemande Ska Keller, vice-présidente du groupe Verts/ALE au PE, dénonce les deux branches du « dirty deal » : le 7 octobre dans une intervention exemplaire au PE après la visite d’Erdogan à Bxl (qu’il a poursuivie par un meeting électoral auprès de la communauté turque) https://www.youtube.com/watch?v=RPnMZz8nlRQ

    « No to this dirty deal on the back of refugees »
    Et le 10 octobre (jour de l’attentat d’Ankara) quand elle écrit au Premier ministre Davutoğlu http://www.skakeller.de/en/topics/turkey/letter-to-the-turkish-prime-minister.html
    ce n’est pas, comme tant d’autres, pour assurer le gouvernement turc de sa solidarité « Securing the safety and basic rights of all citizens in Turkey is of upmost importance for guaranteeing fundamental principles of democracy »

    Mais le 2 novembre la réaction post-élections des présidents du groupe Verts-ALE au PE, Rebecca Harms et Philippe Lamberts, ne parle que de la dérive autoritaire d’Erdogan, avec de redoutables imprécisions (en mettant par exemple au premier plan le conflit avec le PKK)
    http://europeecologie.eu/Turquie-Des-elections-contestatbles

    Alors que ce qui se passe en Turquie depuis longtemps, après la répression de Gezi en 2013, avant les élections de juin, les massacres de Diyarbakir, de Suruç et d’Ankara, les élections du 1er novembre, c’est l’écrasement d’un mouvement démocratique, présent dans tout le pays et dans toutes les couches de la société, et où le HDP joue maintenant un rôle majeur. Avec la bénédiction de l’UE. Il faut reconnaître qu’Erdogan est tout aussi indispensable que ne l’était Kadhafi (et plus présentable : pas basané, en costard trois pièces), ses programmes pharaoniques (urbains, routiers) sont tellement attractifs pour les industriels et les lobbys (et dévastateurs : relégation des pauvres et saccages écologiques), et on peut lui faire confiance pour enfermer les migrants

    Le communiqué (toujours du 2 novembre) de Monica Frassoni, co-présidente du Parti Vert européen, http://europeangreens.eu/news/elections-turkey-erdogan%E2%80%99s-dirty-campaign-won se termine sur des phrases terriblement ambigües « It is evident that Turkey plays an important role in the refugees crisis and that Erdogan was also able to capitalise on the recent agreement he made with the EU. Juncker sent the wrong message when he said that EU shoud not harp on Turkey about human rights, or that attacking Erdogan on press freedom will not help to solve the migrant crisis. If Turkey goes the authoritarian way it will be a big problem for the EU and it will not stop the flux of refugees ».
    Quoiqu’ils en disent, c’est du Juncker light ; voir sa déclaration au PE à Strasbourg le 27 octobre, citée sur http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/turkey/11957432/EU-should-not-harp-on-at-Turkey-about-human-rights-says-Jean-Claude-Jun

    Il faut bannir cette novlangue de « flux of refugees » et « solve the migrants crisis » : les migrants sont des sujets (des acteurs), et ce n’est pas d’une crise des réfugiés qu’il s’agit, mais d’une crise des politiques européennes

    #Turquie #externalisation #asile #migrations #réfugiés #politique_migratoire #Europe

    De @isskein via la mailing-list de Migreurop

    • Réfugiés : l’UE cherche à se coordonner avec la Turquie

      AFP 5/10/15 - 11 H 55 - Mis à jour le 5/10/15 - 14 H 00
      http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Refugies-l-UE-cherche-a-se-coordonner-avec-la-Turquie-2015-10-05-1364724
      L’Union européenne cherche à mieux se coordonner avec ses voisins pour répondre à la crise migratoire, en premier lieu avec la Turquie, dont le président est en visite lundi à Bruxelles pour des négociations qui s’annoncent serrées.

      Pour l’UE, où quelque 630.000 migrants sont entrés illégalement depuis le début de l’année, l’objectif est de faire d’Ankara un partenaire pour maîtriser, à défaut de l’arrêter, un flux de demandeurs d’asile sans précédent depuis 1945.

      Dirigeants européens et turcs travaillent sur un « plan d’action » commun - qualifié de « contrat de confiance mutuelle » par la Commission -, qui sera au coeur des discussions prévues lundi avec le président Recep Tayyip Erdogan.

      Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, un accord stipulerait notamment que la Turquie participe à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’est de la mer Egée, dans le cadre d’une action coordonnée par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

      Toujours d’après le journal allemand, les migrants tentant de rallier l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, tandis que l’UE accepterait d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs.

      « Les discussions s’annoncent très difficiles », et il y a peu de chance pour qu’un accord sur un plan d’action soit conclu lundi à Bruxelles, a toutefois tempéré un responsable européen. Des membres de la Commission se rendront « cette semaine » en Turquie afin de poursuivre ces discussions.

      – Incidents aériens entre Turcs et Russes -

      Avant sa rencontre avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, M. Erdogan doit s’entretenir en début d’après-midi avec les présidents du Parlement européen, Martin Schulz, et du Conseil, Donald Tusk.

      Fin septembre, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait clairement rejeté l’idée d’installer sur son sol des camps d’accueil et d’enregistrement des migrants supervisés par l’UE.

      La Turquie a accueilli officiellement 2,2 millions de Syriens depuis le début de la guerre civile meurtrière qui déchire son voisin. L’UE se propose de lui fournir une aide massive, notamment financière, pour l’aider à faire face à ce défi, mais elle veut poser des conditions qu’Ankara rechigne à accepter.

      M. Erdogan vient aussi chercher à Bruxelles l’appui de ses alliés de l’Otan et des hauts responsables européens dans le bras de fer qui se dessine à la frontière syrienne entre les aviations turque et russe. Moscou a lancé depuis mercredi des frappes en soutien au président syrien Bachar al-Assad.

      Plusieurs incidents ont opposé des avions de chasse turcs et russes, alors que les deux pays ont des visions diamétralement opposées sur l’avenir d’Assad, l’ennemi juré d’Ankara qui réclame depuis des années son départ.

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe et ex-ambassadeur de l’UE en Turquie.

      Si la Turquie est un partenaire essentiel, l’UE veut plus largement mettre sur pied une coordination avec tous les pays se trouvant sur la « Route des Balkans », qu’ont emprunté cette année plus de 400.000 demandeur d’asile en Europe, depuis la Syrie jusqu’aux frontières extérieures de l’Europe, selon l’ONU.

      – ’Pression migratoire’ -

      Une réunion de haut niveau doit avoir lieu jeudi à Luxembourg entre les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères de l’UE, de la Turquie, du Liban et de la Jordanie, ainsi que de ceux de l’Albanie, de la Bosnie-Herégovine, de la Macédoine, du Monéténégro, de la Serbie et du Kosovo.

      Tandis que s’ébauchent ces coopérations, le flux de migrants se poursuit vers l’Europe, avec son cortège de drames.

      Les corps en décomposition de deux jeunes garçons noyés dans la mer Egée, dont l’un aurait moins d’un an, ont été découverts dimanche sur le rivage de l’île grecque de Kos, ont annoncé les garde-côtes.

      Près de 3.000 personnes ont perdu la vie ou ont été portées disparues en Méditerranée depuis janvier en tentant de gagner l’UE, selon des chiffres du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

      En Croatie, plus de 4.500 migrants ont franchi la frontière ce week-end, avant d’être transportés en bus et en train vers la Hongrie, selon des statistiques officiels.

      Pour « gérer la pression migratoire », Frontex a exhorté les pays membres de l’UE à mettre à sa disposition 775 garde-frontières supplémentaires.

      Ils « doivent renforcer en priorité les équipes en Grèce et en Sicile chargées d’enregistrer les nouveaux arrivants, mais une partie d’entre eux sera postée aux frontières terrestres de l’UE », a expliqué lundi à l’AFP Eva Moncure, porte-parole de Frontex.

      Erdogan à Bruxelles : les Européens ont besoin de la Turquie

      pour faire face aux réfugiés
      RTBF 5 octobre 2015
      http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_erdogan-a-bruxelles-les-europeens-ont-besoin-de-la-turquie-pour-faire-fa
      Le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une "stratégie

      La Turquie pourrait apporter une aide décisive à l’UE pour régler la crise des réfugiés qui fuient massivement le conflit syrien, mais une meilleure coopération entre Bruxelles et Ankara, aux relations difficiles, reste à échafauder, selon des analystes.

      L’accélération de la crise syrienne, où la Russie effectue des frappes aériennes depuis mercredi, risque de jeter davantage de réfugiés sur les routes, et c’est dans ce contexte que le président turc Recep Tayyip Erdogan est reçu lundi à Bruxelles par le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et Donald Tusk, le président du Conseil européen.

      La Turquie joue un rôle pivot : chaque jour, depuis ses côtes, embarquent des milliers de personnes pour les îles grecques de la mer Egée. Une fois arrivées sur le continent, elles poursuivent leur route par les Balkans jusqu’en Hongrie ou Croatie, d’où elles tentent de gagner le nord de l’Europe, en particulier l’Allemagne, dans l’espoir d’y trouver l’asile.

      « Dans cette catastrophe migratoire, dans cet exode massif provoqué par la Syrie et maintenant en partie par l’implantation militaire russe qui donne aux gens le sentiment que ça va s’aggraver, la Turquie et l’Union sont dans le même bateau (...) C’est déstabilisant pour eux comme c’est déstabilisant pour l’UE », souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe.

      La Turquie a dit jeudi sa « grave préoccupation » après les premières frappes russes en Syrie. Et le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une « stratégie gagnant-gagnant ».

      Main tendue

      « La Turquie fait partie de la solution », a assuré cette semaine Simon Mordue, haut fonctionnaire de la Commission européenne.

      « La Turquie accueille actuellement plus de deux millions de réfugiés syriens, dont 260.000 sont dans des camps et 1,75 million sont en dehors de camps. La Turquie a investi plus de huit milliards de dollars pour les loger », a-t-il expliqué. « Nous voyons donc la Turquie comme un partenaire dans cette crise, de nombreux défis auxquels la Turquie fait face sont similaires à ceux que nous affrontons ».

      Cette main tendue cache mal le malaise des Européens, dont les relations avec Erdogan se sont refroidies depuis quelques années.

      Droits de l’homme, liberté d’expression, indépendance de la justice... La liste des griefs adressés ces dernières années par Bruxelles à Ankara est longue. Les Européens, même s’ils reconnaissent à Ankara le droit de lutter contre « le terrorisme », s’inquiètent en privé de l’offensive contre la rébellion kurde du PKK lancée fin juillet et ils regrettent son peu d’empressement à combattre les jihadistes de l’Etat islamique.

      En face, le gouvernement islamo-conservateur et M. Erdogan ont fustigé Bruxelles pour son inaction face au problème des réfugiés syriens. Ankara réclame sans cesse une zone de sécurité le long de la frontière turco-syrienne, que l’UE ne voit pas d’un bon oeil.

      Elections

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne M. Pierini, ex-ambassadeur de l’UE dans ce pays.

      Les Européens ont proposé la semaine dernière des aides financières massives à la Turquie et via l’ONU.

      Mais la coopération souhaitée par Bruxelles va bien plus loin. Elle porte sur la lutte contre les passeurs sur les côtes turques —alors que le « business » du passage de demandeurs d’asile en Europe devrait au moins rapporter un à deux milliards d’euros cette année, selon M. Pierini— et sur le démantèlement de filières de faux passeports.

      Surtout, les Européens aimeraient que la Turquie accepte la mise sur pied de procédures d’enregistrement de demandeurs d’asile, qui pourront ensuite être en partie accueillis en Europe, pour éviter qu’ils ne se lancent dans le voyage périlleux sur des embarcations de fortune. Cette idée a été jugée « inacceptable » par le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

      Gerald Knaus, directeur du think thank Initiative européenne pour la stabilité (ESI), propose lui une « mesure exceptionnelle » pour soulager à la fois le fardeau turc et assécher la route meurtrière de la mer Egée : « Berlin devrait s’engager à prendre 500.000 réfugiés syriens directement depuis la Turquie dans les douze mois à venir ».

      En même temps, pour les décourager, l’UE devra systématiquement renvoyer en Turquie les migrants arrivés illégalement en Europe, selon lui.

      Crise des migrants : l’UE se coordonne avec la Turquie

      Publié à 15h01, le 04 octobre 2015,
      http://www.europe1.fr/international/crise-des-migrants-lue-se-coordonne-avec-la-turquie-2524195
      INTERNATIONAL - L’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe.

      La crise des réfugiés pourrait être enfin encadrée et gérée : l’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe pour se coordonner, rapporte dimanche le quotidien allemand sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe, rapporte dimanche l’édition dominicale du journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. Si l’UE et la Turquie entérinent cette feuille de route lundi, le plan serait soumis aux dirigeants européens lors de leur prochain sommet à la mi-octobre.

      En quoi consiste ce plan ? La Turquie devrait accepter d’intensifier ses efforts pour sécuriser ses frontières avec l’UE en participant à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’Est de la mer Egée, coordonnées par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex. Les migrants tentant de joindre l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, où six nouveaux camps pouvant héberger jusqu’à deux millions de personnes seront construits et cofinancés par l’UE, selon le journal.

      Pour leur part, les pays de l’UE devraient accepter d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe depuis la mer en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs, toujours selon le journal qui cite des sources de la Commission européenne et allemandes. Mais seules les personnes considérées comme des réfugiés pourraient en bénéficier, et non les migrants. L’UE a par ailleurs appelé de façon répétée la Turquie à faire plus pour tenter de contenir le flux de migrants qui font la traversée vers la Grèce au péril de leur vie. Plus de 500.000 migrants ont traversé cette année la Méditerranée pour gagner l’Europe.

      Turkey’s Erdogan mocks EU migrant efforts on eve of visit

      Reuters, 5 oct 2015 | By Robin Emmott
      http://www.reuters.com/article/2015/10/05/us-eu-turkey-erdogan-idUSKCN0RZ0Y820151005

      Turkey’s President Recep Tayyip Erdogan delivers a speech during a rally against terrorism in Strasbourg, France, October 4, 2015.
      Reuters/Vincent Kessler
      Turkish President Tayyip Erdogan appeared to mock European Union overtures for help with its migration crisis as he arrived for a long-awaited state visit to Brussels and a string of meetings with EU leaders set to start on Monday.

      Erdogan, preparing for Nov. 1 parliamentary elections, boasted of Turkey’s record in taking 2 million refugees from neighboring Syria and Iraq, and contrasted it with the numbers passing through the bloc, in speeches to supporters.

      « Europe is uncomfortable with even the smallest refugee flow, » he told a mass rally in Strasbourg, before flying on to Brussels late on Sunday and addressing another crowd from an open-top bus outside his hotel.

      « What do they say to us ? ... ’Oh my, don’t open your doors, don’t let them reach us. They should stay with you,’ » Erdogan added in Strasbourg, according to Hurriyet newspaper.

      The typically bullish speeches will concern European Union officials who are hoping to convince Erdogan to shelter more Syrian refugees in return for aid.

      Erdogan’s trip, officially a state visit to Belgium, has been repeatedly postponed amid tensions over Turkey’s stalled bid to join the EU.

      The bloc, long critical of what it sees as Erdogan’s growing authoritarianism, is now looking to Turkey’s most popular politician to help solve its worst migration crisis since the break-up of former Yugoslavia.

      Diplomats say the focus is how to better manage the flows of migrants fleeing fighting and the brutality of Islamic State militants in Syria and Iraq, which will be at the center of a major meeting in Luxembourg on Thursday of EU, Western Balkan and East Mediterranean countries.

      The EU, which pledged at least 1 billion euros ($1.1 billion) for Syrian refugees in Turkey, Jordan, Lebanon and other countries last month, says it wants to help Turkey absorb and integrate more migrants on its own soil and cooperate closely with Greece in preventing mass migrant flows.

      A German newspaper on Sunday said that the European Commission, the EU executive, had already agreed a plan with Ankara to stem the flow of refugees to Europe by patrolling Turkey’s frontier with Greece and setting up new camps.

      But a senior EU official involved in negotiations with Turkey said the Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung report, which detailed six new refugee camps for two million people, was « not in line with what we have been discussing ».

      (Additional reporting by Ayla Jean Yackley in Istanbul and Paul Taylor in Athens)

      German newspaper : EU and Turkey have struck plan to stem flow of

      migrants
      Todays’s zaman 4 oct 2015
      http://www.todayszaman.com/diplomacy_german-newspaper-eu-and-turkey-have-struck-plan-to-stem-flow-
      The EUropean Commission has worked out an action plan with Turkey to stem the flow of refugees to Europe, a German newspaper cited sources in the Commission and the German government as saying on Sunday.

      Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung said that according to the plan, Turkey would be obliged to better protect its border with Greece — a frontier that many migrants have crossed on perilous boat journeys.

      It said the Turkish and Greek coastguards would work together to patrol the eastern Aegean, coordinated by Frontex, the European Union’s border control agency, and send all refugees back to Turkey.

      In Turkey, six new refugee camps for up to 2 million people would be set up, partly financed by the EU, the newspaper said.

      The EU states would commit to taking some of the refugees so that up to half-a-million people could be relocated to Europe without having to use traffickers or take the dangerous journey across the Mediterranean, the newspaper said.

      It said the Commission and representatives had agreed on this plan last week and that European Commission President Jean-Claude Juncker also coordinated on this with German Chancellor Angela Merkel and French President Francois Hollande.

      Turkish President Recep Tayyip Erdoğan is due to meet with Juncker on Monday.

      A spokesman for the European Commission said the meeting was « precisely about seeing how to step up cooperation to jointly tackle the refugee crisis » and said any new announcements would be made at a news conference on Monday.

      Asked about the newspaper report, a spokeswoman for the German government said Merkel, Juncker and Austrian Chancellor Werner Faymann had held a phone call on Wednesday but she declined to comment on the content of their discussion.

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      Migreurop@rezo.net
      abonnement/desabonnement via le web a http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/migreurop
      * archives : http://listes.rezo.net/archives/migreurop

  • Soirée-rencontre d’information sur l’accueil des #réfugiés
    https://m.facebook.com/events/995228773860485?_rdr

    VENDREDI 11 septembre 2015 à 20h15 dans les locaux de l’église du St-Esprit, place Martin Luther King / Av. Docteur Lemoine 13 - 1070 #Anderlecht .

    3 thèmes seront abordés :

    1. #Comprendre : qui sont les migrants ? Pourquoi migrent-ils ? Pourquoi maintenant ? Que faire au niveau international ?
    2. #Réfléchir : Idées reçues : vrai ou faux ? Quel impact de ces migration sur notre quotidien, sur notre économie
    3. #Agir : ce qu’on peut faire concrètement.

    Pour nous accompagner dans notre réflexion, nous pourrons compter sur la participation de :

    Philippe Lamberts, député européen
    Nicolas Van Nuffel, CNCD-11.11.11
    Brigitte Willame, CIRE

  • Pertubateurs endocriniens : la Commission Européenne au service des multinationales de la chimie - Philippe Lamberts
    https://www.facebook.com/philippelambertseurope/posts/592782930863267

    La #Commission_Européenne se préparait à présenter une liste de ces #perturbateurs_endocriniens avec pour but d’interdire 31 #pesticides. Mais c’était sans compter sans l’#American_Chamber_of_Commerce (AmCham) qui représente les intérêts des multinationales américaines. Celle-ci fit le siège de la Commission et réussit à convaincre sa plus haute responsable, l’hyper-libérale Catherine Day... de renvoyer tout cela à une nouvelle étude d’impact, repoussant la mesure d’au moins deux ans. Tout cela pour ne pas fâcher la partie américaine dans le cadre des négociations du traité commercial transatlantique (#TTIP).

  • « Berlin est devenue la capitale de l’Europe »
    http://www.brujitafr.fr/article-berlin-est-devenue-la-capitale-de-l-europe-123032261.html

    © afp. une claque pour la France ! La négociation du fonds de résolution bancaire « a démontré de manière éclatante que Berlin est devenue la capitale de l’Union européenne », a affirmé l’eurodéputé belge Philippe Lamberts (Ecolo) en réaction à l’accord conclu jeudi matin sur ce point central de l’union bancaire. M. Lamberts voit néanmoins des points positifs dans le compromis. La chancelière allemande Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble © ap. Philippe Lamberts © photo news. "En négociation, le chef négociateur du Conseil, le ministre grec des Finances Yannis Stournaras, s’est (...)

    #Crise_de_l'Euro

  • Les banques européennes et le jackpot des garanties d’Etat
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/27/les-banques-europeennes-et-le-jackpot-des-garanties-d-etat_4354966_3234.html

    Entre 200 et 300 milliards d’euros par an : c’est l’avantage financier que les banques européennes ont tiré des garanties implicites que leur ont fournies les Etats pendant la crise, selon une étude réalisée par l’expert financier indépendant Alexander Kloeck à la demande des eurodéputés du groupe écologiste. « C’est l’un des graves dysfonctionnements révélés par la crise et il n’a pas encore été traité », s’alarme le député européen belge (Groupe les Verts-Alliance libre européenne), Philippe Lamberts.

    Publiée lundi 27 janvier, cette étude pourrait relancer les débats sur le sujet, alors que Michel Barnier, le commissaire européen au marché intérieur, s’apprête à présenter, mercredi 29 janvier, son projet de séparation des activités bancaires, visant à mieux réguler le secteur.

    « TOO BIG TO FAIL »

    En 2010 et 2011, la question de ces garanties implicites agitait la classe politique européenne. Quand la banque Lehman Brothers a fait faillite, en 2008, les autorités ont réalisé que certains établissements étaient systémiques, ou « too big to fail » : « trop gros pour qu’on puisse les laisser faire faillite » sans provoquer des dégâts sur l’économie réelle. C’est le cas des grandes banques européennes universelles, mêlant récolte des dépôts des épargnants et activités sur les marchés : BNP Paribas, Deutsche Bank, UBS…

    « Les investisseurs sont persuadés qu’en cas de crise grave, les gouvernements agiront pour les empêcher de faire défaut », commente Laurence Scialom, spécialiste du sujet à l’université Paris-X - Nanterre. C’est ce que les économistes appellent la garantie ou subvention implicite des Etats.

    A priori, on pourrait juger que c’est une bonne chose, puisque cette garantie n’est quasiment jamais utilisée. L’ennui, c’est qu’elle a de nombreux effets pervers. D’abord, elle incite les banques à prendre plus de risques sur les marchés financiers. « C’est l’aléa moral : la certitude d’être aidé par l’Etat pousse à adopter des comportements moins prudents », explique Bruno Colmant, économiste à l’Université catholique de Louvain.

    Ensuite, la garantie implicite crée des distorsions de concurrence. Les banques qui en bénéficient profitent de conditions de financement plus favorables que les autres établissements sur les marchés, puisqu’elles sont jugées plus sûres...

    #économie
    #finance
    #dette
    #crise
    #états
    #banques
    #banksters
    #too-big-to-fail

  •  » [Vidéo] Documentaire sur le lobby bancaire
    http://www.les-crises.fr/documentaire-lobby-bancaire
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ijoyfShiaes

    Le documentaire se présente comme une analyse des jeux de pouvoir entre Paris, Berlin, l’Europe et le monde de la finance. L’eurodéputé belge Philippe Lamberts, écolo, énonce d’emblée l’enjeu : « Soit ce sont les banques qui asservissent l’État, soit on les met sous contrôle. C’est un combat. » Mais le combat auquel nous donnent d’assister les réalisateurs est fortement édulcoré. Apparaissent clairement la force du lobby bancaire, omniprésent à toutes les étapes de préparation des lois, le conditionnement de certains fonctionnaires de Bercy pour lesquels « ce qui est bon pour la BNP Paribas est bon pour la France », ou encore le rôle clé joué par les parlementaires français et européens sur les paradis fiscaux.

    Mais le parti pris laisse pour le moins perplexe. François Hollande, qui a accordé une interview exclusive pour ce film, est présenté comme celui qui aurait fait bifurquer l’Europe loin des chemins de l’austérité… Surtout, le lecteur de la Revue Projet sera stupéfié d’entendre un tel panégyrique de la loi bancaire française. La parole est laissée sans contradiction à Pierre Moscovici, ministre des Finances, et surtout à Karine Berger, rapporteur du projet de loi à l’Assemblée nationale. On regrettera par exemple que Thierry Philipponnat, directeur de Finance Watch (le contre-lobby de la finance), mis à contribution tout au long du film pour décrypter les enjeux de la loi, n’ait pas pu donner son appréciation sur le texte finalement voté.

    On aurait échapper à l’optimisme béat qui conclut le film en faisant croire au téléspectateur que les activités de crédit et de marché sont bel et bien séparées, ou que les contribuables ne seront pas mis à contribution en cas de faillite d’une grande banque française. Rappelons que Crédit agricole, Société générale et BNP-Paribas figurent parmi les cinq banques européennes les plus fragiles, à en croire une étude américaine de référence.

    #économie
    #lobbying-bancaire
    #jeux-de-pouvoir
    #Paris
    #Berlin
    #Europe
    #finance
    #bankers