person:pierre abi saab

  • Le Hezbollah, géant gêné - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130217/le-hezbollah-geant-gene

    « On s’indigne toujours du manque de démocratie en Syrie, mais jamais dans le Golfe, et on parle toujours du Hezbollah comme d’un parti pro-iranien, mais jamais du “Courant du futur” de Hariri comme d’une organisation prosaoudienne », s’agace Pierre Abi Saab, rédacteur en chef adjoint du grand journal historique de la gauche libanaise Al-Akhbar. « La région est devenue un seul terrain de bataille indépendamment des frontières, poursuit-il. Pour moi qui suis chrétien – d’après ce que dit mon passeport libanais en tout cas –, se battre contre Daech, contre Israël ou contre les régimes réactionnaires du Golfe qui ont fabriqué cette vermine islamique, fait partie du même combat. »

    Une telle position se retrouve chez de nombreux intellectuels de la gauche libanaise, pour lesquels l’essor des djihadistes sur le terrain syrien (État islamique, front Al-Nosra devenu front Fatah Al-Cham) suffit, dans un aveuglement total sur la chronologie du conflit syrien, à justifier le soutien du Hezbollah à un régime qui a tiré sur son peuple, et continue d’emprisonner, torturer et exécuter ses opposants. Dans la bouche d’un des conseillers du Hezbollah, rencontré à Beyrouth, l’opposition syrienne à l’origine de la révolution de mars 2011 n’a d’ailleurs droit qu’à un sourire moqueur. « On parle de l’opposition BCBG qui réside à Paris, à New York… ou de l’opposition réelle, celle de Daech et d’Al-Nosra ? » Selon cette personnalité issue de la gauche libanaise, « le fond » de l’engagement du Hezbollah en Syrie, « c’est toujours la résistance » : « Le Hezbollah veut une Syrie stabilisée, consolidée, qui soutienne la résistance libanaise et palestinienne à Israël, qui ait une politique d’hégémonie permanente sur la région. »

    Et il y en a pour une semaine sur ce ton-là... Entre paternalisme, autosatisfaction suffisante et bonnes grosses simplifications géopolitiques... "Sabrine Saad, jeune professeure pétillante parfaitement francophone, fait partie de ces chiites qui soutiennent aveuglément le Hezbollah pour sa résistance à Israël." J’aime beaucoup ce sous-titre également : "« Le Hezbollah s’est mis à dos le monde arabe »"...

    Mediapart est pour une semaine à Beyrouth (qui paie ?). Aux abris !

    #liban #presse_alternative (!)

  • مسألة مبدأ ! | الأخبار
    http://al-akhbar.com/node/271944

    « Question de principe » par Pierre Abi Saab en introduction à plusieurs articles aujourd’hui dans Al-Akhbar sur les problèmes que rencontre le film égyptien Mawlana pour être diffusé au Liban. Coup de chance, CPA y a consacré hier un billet sur la question !

    http://al-akhbar.com/node/271943 : Le cheikh « moderne » qui démonte l’igonrance des extrémistes
    http://al-akhbar.com/node/271945 : un dossier en suspens entre Dar al-Fatwa et la Sûreté générale
    al-akhbar.com/node/271946 : le défi d’Ibrahim Issa : « Nous combattrons le wahhabisme par l’art »
    http://al-akhbar.com/node/271942 : à la recherche de « Mawlana » dans le labyrinthe du système libanais

    #liban #censure

  • Révolte populaire à Beyrouth : le meilleur et le pire, espoirs de changement et risques de dérive – Karim Emile Bitar
    http://www.iris-france.org/62654-revolte-populaire-a-beyrouth-le-meilleur-et-le-pire-espoirs-de-ch

    Chacun des deux camps soupçonne l’autre de manipuler la révolte citoyenne. La confusion règne. Le ministre de l’Intérieur, proche de l’Arabie saoudite, a accusé le Qatar de soutenir les manifestants. Des proches du Hezbollah ont insinué que certains des organisateurs étaient proches des Etats-Unis. Le général Aoun les a carrément accusé de lui avoir « volé ses slogans ». Le mouvement du 14 mars craint quant à lui que le Hezbollah ne profite du désordre ambiant pour emmener le pays vers une nouvelle assemblée constituante qui sortirait des accords de Taëf et chercherait à renégocier les quotas communautaires.

    A ce stade, les manifestants ont intelligemment rejeté toute récupération et ont refusé toute participation des responsables politiques à leurs mouvements. Les seuls hommes politiques qui trouvent grâce aux yeux de la jeunesse en colère sont Ziyad Baroud et Charbel Nahas, deux anciens ministres réformateurs qui ont incarné, chacun à sa manière, une nouvelle façon de faire de la politique, en rupture avec l’esprit milicien, le féodalisme, le clientélisme et l’affairisme ambiants.

    Mais la société civile elle-même est profondément divisée. Il ne faut pas céder à la tentation de voir dans la société civile libanaise un chevalier blanc sans peur et sans reproche qui ferait face à une classe politique corrompue. Cette société civile est à l’image de la société libanaise, avec beaucoup de qualités, une résilience remarquable, mais aussi beaucoup de défauts, beaucoup de contradictions et beaucoup de frustrations.

  • Violente polémique sur Twitter entre As‘ad Abukhalil et Pierre Abi Saab :

    Pierre :
    https://twitter.com/PierreABISAAB/status/626656949057105920

    Auquel répond un définitif As‘ad :
    https://twitter.com/asadabukhalil/status/626665108761128960

    Pierre :
    https://twitter.com/PierreABISAAB/status/626665882882736128

    بمجرد ما هني قططك يعني كيوتر. بس انت تتكلم الآن تحت ضغط الشوق. لنترك للتاريخ ان يصدر حكمه

    @gonzo : je ne sais pas ce que tu en penses, mais je recommande que nous évitions de prendre partie dans ce débat. ???

  • Et donc, sans aucun article sur les SaudiLeaks, le Monde trouve tout de même le moyen de balancer une saloperie contre le Akhbar, avec un raccourci bien cradingue : Pierre Abi-Saab du Akhbar, « pro-Damas », « le camp qui l’a assassiné » et « cherche à salir son image » : Les enfants de Samir Kassir
    http://www.lemonde.fr/international/article/2015/06/22/les-enfants-de-samir-kassir_4659173_3210.html

    L’extrême gauche libanaise s’agace du statut de « chantre de la modernité arabe » dont l’affublent la droite libanaise et certains milieux occidentaux, un slogan passe-partout, selon elle, qui éclipse ses écrits plus contestataires des années 1980. « Il a milité à gauche et il est mort à droite », cingle Pierre Abi Saab, rédacteur en chef d’Al-Akhbar, un quotidien progressiste sur les questions de société et pro-Damas sur les questions internationales.

    « Le camp qui l’a assassiné cherche à salir son image, c’est mesquin mais logique, riposte Michel Hajji Georgiou. Samir a joué un rôle de passeur entre l’Orient et l’Occident et entre une droite et une gauche libanaises qui avaient besoin de tourner la page de la guerre civile. Il a fait oeuvre de médiateur. »

    C’est d’autant plus dégueulasse qu’en réalité, quand on rencontre Pierre Abi Saab, il parle assez spontanément de l’influence de Samir Kassir, qu’il en dit des choses simples et belles, mais sans doute encore trop complexes pour ce manichéisme français qui fait du Akhbar un quotidien « pro-Damas ».

  • Mais où sont les #je_suis_al_akhbar, quand l’Arabie séoudite annonce ouvertement qu’il est temps de censurer le meilleur quotidien du Moyen-Orient ? Al Akhbar un journal face à un Etat : "nous avons choisi la résistance"
    http://www.huffpostmaghreb.com/2015/04/06/al-akhbar-un-journal-face-a-un-etat-nous-avons-choisi-la-resistance

    L’Arabie saoudite par la voix de son ambassadeur, Ali Awad al Assiri, a proféré vendredi 03 avril des menaces directes contre le journal. Ali Awad Al Assiri a annoncé que le royaume wahhabite a décidé de déposer plainte contre le journal.

    Dans un entretien au quotidien saoudien El Watan, le même diplomate a lancé qu’il « était temps de mettre un terme à al-Akhbar ». Cette déclaration, explique au Huffington Post Algérie, le directeur adjoint de la rédaction, Pierre Abi Saab, a été immédiatement suivie par un retrait de la majorité de nos annonceurs.

    « Du jour au lendemain, plein d’annonceurs ont annulé leurs contrats de publicité. Et il y a eu cette cyberattaque du site à laquelle on était bien préparé ». Cet « embargo économique » est également suivi par une sorte d’interdit aux hommes politiques et à certains journalistes de traiter avec nous".

    Les déclarations d’al Assiri :
    http://alwatan.com.sa/Politics/News_Detail.aspx?ArticleID=219516&CategoryID=1

    في هذه الأثناء شن عسيري هجوما على صحيفة الأخبار اللبنانية نظير تجاوزاتها المتكررة بحق المملكة ورموزها.

    عسيري قال لـ"الوطن"، إن هذه الصحيفة اعتادت على الترويج لأكاذيب واتهامات للمملكة وقياداتها، وجاء وقت أن تقف عند حدها. وكلفت السفارة السعودية في العاصمة اللبنانية بيروت فريقا قضائيا لمحاسبة ومقاضاة الصحيفة التي اشتهرت بانتمائها للمحور “إيران، حزب الله، سورية”، وسعيها للتسويق لمبادئ ما يعرف بـ"محور المقاومة"، الذي أخذ مؤيدوه يتناقصون شيئا فشيئا نتيجة رمي حزب الله بكل ثقله في الحرب السورية وتصويب بندقيته إلى صدور الشعب السوري.

    Merci @kassem, qui a signalé cet article du Huff Maghreb dans notre recension sur le sujet :
    http://seenthis.net/messages/358057

  • En marge d’un signalement d’@odilon sur Joumana Haddad, des liens vers des commentaires de nos amis As‘ad Abukhalil et Pierre Abi Saab en 2013 :
    http://seenthis.net/messages/353396#message353756

    Plus généralement, je me rends compte que nous avons déjà fait sur Seenthis de nombreux commentaires désobligeants sur les interventions médiatiques de Joumana Haddad dans les médias non libanais, mais qu’il manque ici les liens vers des sources libanaises les expliquant. Il faut dire que, parmi nos amis libanais, l’idée qu’il s’agit d’une forme très classique de l’orientalisme est une sorte d’évidence qui ne demande plus trop à être discutée.

  • Une poétesse libanaise interdite de conférence à #Bahreïn - Libération
    http://www.liberation.fr/culture/2015/03/20/une-poetesse-libanaise-interdite-de-conference-a-bahrein_1224935

    La poétesse a un nom bordel #Joumana_Haddad

    « J’ai été invitée il y a un mois par la ministre de la Culture elle-même, pour un événement autour de la poésie, raconte à Libération la poétesse. Mais dès lors que l’événement a été annoncé, il y a trois ou quatre jours, j’ai été l’objet d’une campagne sur Twitter à l’aide d’un hashtag indiquant "les athées ne sont pas les bienvenus à Bahreïn". Je sais également que mon attachement à prôner l’égalité hommes femmes n’a pas simplifié les choses, et on m’a enfin reproché de défendre les droits des homosexuels. Tout cela a fait boule de neige. Des députés islamistes s’y sont mis. Finalement, le Premier ministre a fini par capituler, et la ministre de la Culture m’a appelée pour m’informer que j’étais interdite d’entrée à Bahreïn. »

    Le principal parti salafiste du pays, Al Asalah, a en effet protesté avec virulence contre sa venue : « Nous réclamons qu’elle ne soit pas autorisée à entrer sur notre territoire sous quelque prétexte que ce soit parce que notre religion, notre morale et notre peuple ne l’acceptent pas, et ne le permettent pas. »

    #féminisme #LGBT #athéisme

    • Malgré son image elle semble avoir quelques compétences

      Joumana Haddad est responsable des pages culturelles du quotidien libanais An Nahar1. Elle enseigne à l’université libano-américaine de Beyrouth3, et elle est par ailleurs la rédactrice en chef de Jasad, une revue en langue arabe spécialisée dans la littérature et les arts du Corps4. Elle fut l’administratrice de l’IPAF5 ou Booker arabe, un prix littéraire récompensant un roman arabe1, de 2007 à 2011, et elle est à présent membre du comité qui gère le prix.

      Elle a déjà publié plusieurs recueils1. Ses livres ont été traduits et publiés en divers pays1. Parlant sept langues, elle a aussi publié plusieurs ouvrages de traduction, dont une anthologie de la poésie libanaise moderne en espagnol, parue en Espagne comme dans divers pays d’Amérique latine1, ainsi qu’une anthologie de 150 poètes s’étant suicidés au XXe siècle.

      Pour son livre En compagnie des voleurs de feu, elle a interviewé un grand nombre d’écrivains parmi lesquels Umberto Eco, Paul Auster, Yves Bonnefoy, Peter Handke, Elfriede Jelinek.

      Joumana Haddad fait partie du comité6 des directeurs de DOT Lebanon (une NGO qui vise à l’autonomisation économique des femmes dans les zones rurales), ainsi que du comité7 des conseillers de MARCH Lebanon (une NGO qui lutte pour laliberté d’expression au Liban).
      Joumana Haddad sur le tournage du film Qu’est ce qui se passe ? en 2009.

      En 2009, elle a coécrit et joué dans un film de la réalisatrice libanaise Jocelyne Saab (Qu’est ce qui se passe ?8). Elle a aussi participé à un documentaire du réalisateur Nasri Hajjaj, sur le poète palestinien Mahmoud Darwish.

      Elle a obtenu le prix du journalisme arabe en 20069,10.

      En octobre 2009, elle a été sélectionnée parmi les trente-neuf auteurs arabes de moins de 39 ans considérés comme les plus intéressants11.

      En novembre 2009, elle a reçu le Prix international Nord-Sud de la Fondation italienne Pescarabruzzo dans la catégorie poésie12.

      En février 2010, elle a reçu le Prix de la fondation Métropolis Bleu pour la littérature arabe à Montréal13.

      En août 2010, elle a reçu le Prix Rodolfo Gentili à Porto Recanati, Italie14.

      En novembre 2012, elle a reçu le Prix Cutuli pour le journalisme à Catania, Italie15

      En juillet 2013, elle est nommée ambassadrice honoraire de la culture et des droits de l’homme de la ville de Naples dans la Méditerranée par le maire Luigi de Magistris16.

      En février 2014, elle a reçu le Prix17 de la Carrière Poétique décerné par la fondation Archicultura en Italie.

      Joumana Haddad réalise aussi des collages d’art18.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Joumana_Haddad

      Et puis c’est bien connu, « nul·le n’est prophète en son pays ». Le fait de ne pas être reconnue dans son pays natal ne signifie pas pour autant qu’elle soit médiocre.

    • Pour aller dans le sens de @gonzo :
      Joumana Haddad and non-suspecting Western journalists
      http://angryarab.blogspot.fr/2012/06/joumana-haddad-and-non-suspecting.html

      Typically, another ignorant Western article about a fraud from Lebanon, known as Joumana Haddad. Haddad is not even acknowledged as a feminist by Lebanese feminists but Western reporters (who can’t read Arabic and judge) insist that she is a symbol of Arab feminists. Don’t get me wrong: what Haddad lacks in literary talents she compensates with skills (and funds) of self-promotion. I have written about her anti-feminism before in Al-Akhbar and here is an English translation.

      Et un long démontage :
      http://angryarab.blogspot.fr/2008/01/saja-kindly-translated-my-last-al.html

      Il y aussi par exemple un échange entre elle et Pierre Abi Saab sur Twitter, lequel ne lui laisse pas grand chose. En particulier : elle ne fait que ressortir les vieux stéréotypes orientalistes, dont le rôle est justement de maintenir les systèmes de domination.
      https://twitter.com/Joumana333/status/344125810648694784

    • Pierre Abi Saab sur Facebook :
      https://www.facebook.com/pierre.abisaab.1/posts/1599676540274925

      C’est triste à dire mon cher @nidal_loubnan, mais @odilon a raison, Joumana Haddad a toute sa « légitimité ». C’est la passionnaria de la révolution sexuelle. Il faut dire qu’au Liban, on a ce qu’on mérite. Le système politico - médiatico - culturel se tient après tout. Notre système bidon rend tout possible, dans une république bananière, où on (ne) manque (pas) de règles, de critères de références... La complaisance et la naïveté de l’homme blanc faisant le reste. On est capable de tout de n’importe quoi, entre 2 guerres civiles, 3 malentendus et quelques petites falsifications, le tout bien entretenu par le paternalisme assassin d’un Occident post-colonial creux, en mal d’exotisme révolutionnaire, et qui cherche désespérément sa Shéhérazade... Eh bien merci Liberation bravo @odilon, vous la tenez votre Shéhérazade. Vive la révolte de la femme arabe ! Bonne nuit !

      En plus pour accepter de répondre à une visite officielle à Bahreïn aujourd’hui, puis s’offusquer d’y avoir être rejetée par les autorités... faut être Shéhérazade pour le faire...

    • Alors là, c’est carrément une interprétation mensongère, je n’ai jamais prétendu quoi que se soit sur Jouman Haddad, j’ai simplement référencé un article de libé. Il faudra apprendre à lire. Ce qui était reproché à @gonzo était d’asséner des assertions sans apporter d’élément. Ne connaissant pas cette femme, j’ai regardé sur wiki, c’est tout. @nidal je trouve la méthode douteuse ! D’autant que je n’ai rien opposé au fait qu’on apporte la contradiction, au contraire, toute info est est la bienvenue. Alors il faudrait voir à ne me prêter des propos qui ne sont pas les miens !

    • Braves Seenthissiens, pour moi, la page Joumana Haddad ne mérite même pas d’être ouverte.
      @odilon : pour se faire une idée de la qualité de l’article de LIbé, tu cliques le nom de la personne qui l’a écrit et tu verras le type d’article « politique » qu’elle rédige d’ordinaire. http://www.liberation.fr/auteur/15181-johanna-luyssen. Ce qui, au passage, oblige à s’interroger sur les motivations d’un tel « portrait » par cette « plume » (rien de macho dans cette métaphore !) dans cet organe (aucune allusion sexuelle dans ce dernier mot !!!)

    • @odilon : difficile de parler de méthode, je crois surtout qu’il est difficile de mener une discussion entre personnes qui ne se connaissent pas en utilisant 3 réseaux sociaux différents… (Il est déjà difficile de ne pas se vexer avec un seul réseau, alors…) :-)

      Je me suis permis d’introduire les remarques de Pierre et de As‘ad parce que ce sont à la fois d’excellents spécialistes de culture et de poésie, et des progressistes qui traitent les questions politiques et sociales de la région avec un accent particulier sur les questions LGBT (pas seulement les femmes), mais aussi des interventions régulières sur la liberté de penser et sur la liberté d’expression – ce qui n’est pas plus courant au Liban qu’en France. Leurs contributions explicitent clairement ce qu’a indiqué rapidement @gonzo.

      Après, c’est typiquement le sujet propre à provoquer des frictions. Pour toutes sortes de raisons (notamment le risque d’orientalisme, et sa version modernisée, le « féminisme de l’OTAN » – façon Afghanistan, où les Américains ont dans le même temps façonné la montée des radicaux islamistes avec leurs amis Séoudiens et Pakistanais, pour ensuite envahir le pays en utilisant l’alibi de la « libération des femmes »), et aussi parce que la très médiatisée Joumana Haddad se pose en victime de la censure – malgré ses responsabilités dans un grand quotidien réactionnaire – tout en participant à occulter les profonds mouvements militants des femmes au Liban.

    • @nidal Il serait bon toutefois que tu fasse un petit rectificatif auprès de tes amis de tous les réseaux sociaux que tu veux, comme quoi que je n’ai jamais repris à mon compte le contenu de l’article. Pas plus que je ne fais de cette femme un modèle. Je trouve problématique cette façon de déformer la réalité et malhonnête.

  • ur une chaîne libanaise la journaliste tient tête à son invité, un cheik vivant en Angleterre et lui coupe la parole.

    Le cheik : - « C’est indigne de moi d’être interviewé par vous, qui êtes une femme »

    La journaliste, Rima Karaki, met fin à l’entretien.

    http://www.dailymotion.com/video/x2j16fd_une-journaliste-libanaise-remet-a-sa-place-un-cheikh-islamiste_

    #vidéo #Liban #journaliste_femme #égalité #liberté

    • Si je peux me permettre, ce n’est pas n’importe quelle journaliste libanaise, ni n’importe quelle chaîne… Rima Karaki s’est taillée une belle réputation, on voit d’ailleurs souvent notre ami Pierre Abi Saab sur son plateau, je crois me souvenir qu’il lui a rendu hommage récemment dans un papier du Akhbar, opposant la dignité de Rima Karaki sur un sujet un peu sensible au comportement putassier de l’animateur vedette d’une autre chaîne.

      Accessoirement, elle est ici voilée pour recevoir ce monsieur, mais ce n’est pas sa tenue habituelle.

      Ici, Rima Karaki discute avec Pierre Abi-Saab :
      https://www.youtube.com/watch?v=I-QdI8_UQPU

    • « C’est indigne de moi d’être interviewé par vous, qui êtes une femme »

      En fait (et aussi antipathique que soit le cheikh) des points de suspension devraient suivre le mot femme, le son ayant été coupé, et il semble que ce mot a été utilisé dans le sens de « personne » sans distinction de genre.

  • L’incident du drapeau de l’EI sur la place Sassine crée de nouvelles tensions - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/883737/lincident-du-drapeau-de-lei-sur-la-place-sassine-cree-de-nouvelles-te

    L’incident du drapeau de l’EI sur la place Sassine crée de nouvelles tensions

    On se passionne au Liban pour cette histoire de drapeau de l’EI brûlé publiquement (le drâme, sur l’emblême des fous-furieux figure une « phrase sainte »...) Même Pierre Abi Saab en parle ce jour (http://www.al-akhbar.com/node/214603), relayant des « discussions » sur les réseaux sociaux un peu avant (http://stateofmind13.com/2014/08/30/ashraf-rifis-priorities-trying-to-make-burning-the-isis-flag-illegal-).

    Tout cela alors qu’une vingtaine de soldats et gendarmes libanais ont été capturés par les combattants dudit EI, combattants que l’Etat libanais a laissé se retirer dans la montagne avec leurs otages comme « un moindre mal ». La solution consistera sans doute à négocier leur libération (contre une discrète rançon payée par le Qatar qui de toute façon le fait de bon coeur et) contre celle de quelques militants/hors-la-loi se réclamant de l’EI et actuellement enfermés dans une prison du pays.

    #Jusqu'ici_tout_va_bien