person:plan b

  • Grand Corps Malade est de retour le 7 décembre avec une version Deluxe de son dernier album Plan B, comprenant quatre titres bonus inédits. On y retrouve en particulier Sur La Lune, nouveau single qui emporte loin, à découvrir en clip, et une autre découverte de poids : Je te donne ma parole.
    Plan B voit aussi apparaitre dans sa version Deluxe le titre Dimanche Soir qui a rencontré un incroyable succès en piano/voix dans l’émission ONPC et récolté plus de 30 millions de vues. On peut retrouver cette nouvelle version sur le disque, incluant également une version concert de J’suis pas rentré.

    https://www.youtube.com/watch?v=fCsbEcQdFPI&feature=youtu.be&t=1

  • Quartier libre
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/165-mandico-yamagata/varia/article/quartier-libre

    Vincianne Zech & Virginie Saint-Martin, 2017, BE, DCP, VO FR ,57’

    Plan B, notre rendez-vous consacré à la ville et aux alternatives urbaines, s’en va visiter Louvain-la-Neuve. Après 40 années d’incessants chantiers, l’université s’apprête à poser la dernière pierre de cette ville étudiante, la plus jeune de Belgique. Mais pas n’importe où… Au milieu des étendues de béton, résiste un petit quartier d’irréductibles qui sentent monter l’angoisse d’être bientôt complètement encerclés… Depuis 40 ans, à La Baraque, ce quartier « autogéré » fait de roulottes, cabanes et autres maisons auto-construites, chaque jour est un jour à inventer collectivement. Mais ce projet de vie alternative est bousculé, depuis 2014, par la construction d’un parking de plus de 3000 places. Comment va-t-il y survivre ? Quelles (...)

  • Bertrand Cantat, la #violence, les #femmes et l’omerta : les révélations du Point
    http://www.midilibre.fr/2017/11/30/bertrand-cantat-la-violence-les-femmes-et-l-omerta-les-revelations-du-poin
    http://images.midilibre.fr/images/2017/11/30/le-chanteur-bertrand-cantat-sur-scene-lors-d-un-concert-a-la_263666
    L’article du Point est sous #paywall

    Un ancien membre de Noir Désir explique ce qui s’est passé à ce moment-là : « Kristina m’a vu et elle m’a demandé, à moi et à tous les autres membres du groupe, de cacher ce que l’on savait. Elle ne voulait pas que ses enfants sachent que leur père était un homme violent. Je savais qu’il avait frappé la femme avec qui il était avant Kristina. Je savais qu’il avait tenté d’étrangler sa petite amie, en 1989. Je savais qu’il avait frappé Kristina. Mais ce jour-là, nous avons tous décidé de mentir. Nous étions tous sous son emprise. Et nous pensons qu’il se soignerait (...) Beaucoup de gens dans le milieu bordelais savaient que Kristina avait été battue avant l’affaire Vilnius, mais ils se sont tus ».

    • https://www.reddit.com/r/france/comments/7gmder/bertrand_cantat_enquête_sur_une_omerta_article_en

      ...
      Le 3 juillet à 13 heures, Kristina envoie à François ce mail que nous avons pu consulter : « Je suis à bout de forces, Bertrand est extrêmement jaloux de toi, et depuis que tu lui as décrit comment on faisait l’amour, il a des coups de colère, il vérifie tout, chaque mot peut faire éclater une dispute, et il s’interroge sur ce qui s’est passé le week-end dernier. Il me harcèle de a [sic] et s’il apprend quoi que ce soit, ce sera la fin de mon histoire ici-bas. Je n’arrête pas de courir d’un psy à l’autre pour trouver des solutions à ses coups de colère, mais ça ne marche pas. Je t’en supplie, n’appelle pas, l’iPhone a déjà été cassé lundi pour cela. L’autre, comme tu continuais, j’ai dû le cacher, car s’il apprend que tu connais mon numéro, c’est fini pour moi. »
      ...
      Le même jour, Kristina appelle ses parents, qui vivent à Budapest. Le téléphone sonne dans le vide. Ils sont partis au lac Balaton, où ils possèdent une maison. À leur retour de vacances, quelques jours plus tard, ils trouvent sur leur répondeur un message glaçant, de 7 minutes et 33 secondes : « Allô, salut Maman, salut Papa, c’est Cini [...] Ici beaucoup de choses se sont passées et des pas bonnes [...] Pourtant il aurait semblé que quelque chose de très bon m’arrive, mais en l’espace de quelques secondes Bertrand l’a empêché et l’a transformé en un vrai cauchemar qu’il appelle amour. Et j’en suis maintenant au point, alors que j’avais du travail pour tout ce mois-ci, ce qu’il ne supporte pas, qu’hier j’ai failli y laisser une dent, tellement cette chose que je ne sais comment nommer ne va pas du tout, mon téléphone, mes lunettes, m’a jeté quelque chose, de telle façon que mon coude est complètement tuméfié et malheureusement un cartilage s’est même cassé, mais ça n’a pas d’importance tant que je pourrai encore en parler. Mais... puisque nous avons donc décidé de revivre ensemble et que Bertrand, n’est-ce pas, est à nouveau amoureux de moi et ne peut vivre qu’avec moi, ce qui serait bien s’il était possible de vivre avec lui, mais on ne peut pas. [...] J’ai essayé, et j’essaie, de vivre de telle manière que je ne sois pas obligée de fuir, car soit il sera déjà trop tard pour fuir faute d’être encore en état pour le faire, soit je réunis mes forces maintenant et je m’enfuis avec Liszka [Alice, leur fille, NDLR]. [...] Naturellement, vous pouviez deviner qu’une série [d’événements] encore plus regrettable a eu lieu que celle de 2003, car à l’époque cela ne m’était pas arrivé à moi, tandis que maintenant cela m’arrive, et déjà à plusieurs reprises j’ai échappé au pire, et puis c’est intenable [...] Bertrand est fou, il croit que c’est là le plus grand amour de sa vie et que, mis à part quelques petits déraillements, tout va bien. Et tout le monde, bien sûr, dans la rue le considère comme une icône, comme un exemple, comme une star, et tout le monde désire que pour lui tout aille bien, et après il rentre à la maison et il fait des choses horribles avec moi devant sa famille. [...] J’espère qu’on va pouvoir s’en sortir et que vous pourrez encore entendre ma voix, et sinon, alors vous aurez au moins une preuve que... mais des preuves il y en a, les gens dans la rue et nos amis, car ce qu’ils ont vu hier quand Bertrand a tout cassé, et j’ai eu peur que pour une fois, cela ne se passe pas chez nous mais chez nos amis, et donc si telle chose devait arriver, ils pourraient témoigner, même si un témoignage n’aurait aucun sens car tel que je connais Bertrand, il se suiciderait, et alors les enfants resteraient là, orphelins. »
      ...
      Un des membres de Noir Désir nous raconte que Kristina lui avait déjà confié avoir peur pour sa vie. Il a essayé de parler au chanteur, l’a supplié d’aller voir un psy. « Je n’ai pas un problème avec les femmes, ce sont les femmes qui ont un problème avec moi », lui aurait répondu celui-ci.

    • c’est très optimiste de ta part, tout de même, d’avoir supposé une seconde un tel degré de clarté et de franchise de la part des Inrocks, non ?
      J’ai trouvé ça vraiment bien, en tout cas ; en général, c’est assez raté ces tentatives, jamais vraiment aussi drôle que ça le voudrait, trop soucieux d’être évalué dès le départ à la bonne distance, comme par crainte de n’être par reconnu par les siens (les pages de procès qui finissaient le Plan B étaient toujours ratées, par exemple, dans un canard qui pourtant avait une super tenue sur tout le reste). Je connais pas l’auteur belge du texte sur Les Inrocks et Cantat, mais ça me rend curieux.

    • Optimiste ! oui, surement un peu. Bon client, plutôt. Je gobe beaucoup de connerie mais tout de même pas au point de m’abonner aux inrocks. J’attends que ça arrive sur @seenthis.
      et des fois, il n’y a que l’embarras du choix entre Le Monde, Télérama, Marianne, Ouest-France, Le nouvel Obs, Libération...
      Il faudrait que je balance des liens de La Croix où du pélerin pour voir.
      Sinon, ici, il y a un auteur local : Hubert le Hobbit, que tu connais peut-être ? il annonce la couleur des le départ, #sardonique et #sarcastique dont voici le 5ème épisode de sa seconde saison : https://fr.scribd.com/document/365936936/S2E5-Retour-Vers-l-Avant-garde#fullscreen&from_embed
      http://hubertlehobbit.blogspot.fr/p/episode-5-retour-vers-lavant-garde.html

    • oui, je connais ces trucs. Je pensais même en avoir causé sur Seenthis pour en dire tout le mal que j’en pensais, d’ailleurs (ça sortait à la période où la Maison du peuple était prise, et une émission de radio Croco devait avoir, entre autres sujets - je voulais faire un truc un peu général sur la caricature, qui faisait l’objet d’un dossier dans CQFD - ces farces ringardes, avec leurs auteurs et bibi en face pour dire tout le bien que j’en pensais. Et c’est parti en couille juste avant l’émission). On peut difficilement faire plus raté. J’imagine que ça pouvait faire rire en 1830. Si les élus locaux n’ont que des ennemis de cette force comique et de cette verve politique, ils peuvent dormir tranquilles pour les mille ans à venir.

    • Ce blog tenu par on–ne-sait-pas-qui fait déjà grincer des dents. On nous rapporte même que certains élus tentent d’en savoir un peu plus afin de connaître la source. Nous, nous avons bien notre petite idée mais garder le mystère semble bien plus passionnant que de tout dévoiler.

      voici une itw de l’auteur de ce blog par alter1fo, un peu plus dans l’esprit de rtbf.be
      http://alter1fo.com/hubert-hobbit-tonton-flingueur-rennesquonaime-103089
      ça n’empêche peut-être pas les élu.es locaux de dormir ni de leur couper l’appétit mais tout le monde n’a pas le talent de @cqfd


      Pendant les grêves de la faim, l’assiette au beurre continue !

    • @vanderling ah mais je ne veux pas laisser croire que dans mon cher canard c’est forcément mieux sous le prétexte que j’y bosse, hein ! Ma position sur la caricature, par exemple, dans ce numéro spécial, était clairement en porte à faux avec celle du reste des dessinateurs, sinon de l’équipe, ce qui ne les a pas empêché de publier mon article assez brutal (voilà un point sur lequel CQFD affirme sa tenue devant pas mal de publications, quand même).

      https://seenthis.net/messages/465434#message465776

      ce qui est dit dans ce texte sur le dessin n’est pas moins vrai pour les pochades du Hobbit.

  • Le parti du rêve de logement
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/162-i-put-a-spell-on-you/varia/article/le-parti-du-reve-de-logement

    Peter Snowdon & Alarm, 2016, BE, video, VO FR ST NL, 65’

    Plan B, le rendez-vous du Nova autour des questions urbaines et de leurs représentations à l’écran, reçoit Alarm : ce groupe militant pour un droit au logement pour tous, né en 2001 dans le sillage de la maison de quartier Bonnevie (Molenbeek), réunit des personnes qui sont bien décidées à passer du statut de victimes du « mal logement » à celui d’acteurs de changements en s’opposant aux obstacles qui entravent l’accès à un logement décent et financièrement accessible. Cette fois, avec le regard, la caméra et la complicité de Peter Snowdon, ils ont réalisé leur premier long métrage au titre évocateur. Ils y racontent la traversée de Bruxelles de Fouta, Rahim, Gloria et Yacine, ayant quitté leur ville natale en Belgique ou leur pays (...)

  • Enter Shikari (+Mallory Knox) au Grand Mix de Tourcoing (14.05.17) - Live report - La Grosse Radio Rock - Ecouter du Rock - Webzine Rock
    http://www.lagrosseradio.com/rock/webzine-rock/live-report-rock/p18705-enter-shikari-mallory-knox-au-grand-mix-de-tourcoing-14-05-17.

    La Grosse Radio / Rock / Webzine rock / Live report / Enter Shikari (+Mallory Knox) au Grand Mix de Tourcoing (14.05.17)
    Enter Shikari (+Mallory Knox) au Grand Mix de Tourcoing (14.05.17)
    [ LIVE REPORT ] ROCK - rou reynolds, take to the skies, alternative live, mothership, post-hardcore
    Lundi 29 Mai 2017 à 11h00, by Xhantiax

    Comme chaque année ou presque, revoilà Enter Shikari sur les routes françaises, cette fois pour fêter comme il se doit les dix ans de son premier album, Take To The Skies. Un album dont une partie de la fanbase n’a jamais vraiment su se détacher malgré l’évolution du groupe et qui fait figure de madeleine de Proust pour un certain nombre de fans. L’occasion pour La Grosse Radio de se rendre à Tourcoing pour la dernière date européenne de cette tournée qui contenait forcément son lot de raretés et vieilleries niveau setlist. A noter que le concert de ce soir commence excessivement tôt puisque tout est déjà terminé avant 21 heures.

    Mallory Knox

    Bien que les portes de la salle soient ouvertes depuis à peine 20 minutes lorsque Mallory Knox monte sur scène, le public est déjà assez dense pour applaudir les Anglais. Logique pour un groupe qui commence à avoir une notoriété conséquente et quelques fans au premier rang connaissant les paroles sur le bout des doigts.

    Musicalement, on est face à un pur produit Anglais, à la Young Guns ou Don Broco : un indie-rock sage qui s’énerve de temps à autre mais qui reste la plupart du temps trop lisse pour convaincre des spectateurs venus pour l’explosion qu’est Enter Shikari. Le chant se partage entre le frontman Mikey Chapman et le bassiste Sam Douglas, ce dernier possédant un grain typé pop-punk plutôt appréciable.

    Les titres parviennent à se démarquer du rock anglais classique grâce à de belles nuances jouées par les deux guitaristes et le groove de Dave Rawling à la batterie leur donne une pêche certaine. Mais en dehors de tout ça, on ne peut pas dire que l’attitude scénique des cinq membres respire la motivation et la sympathie, malgré quelques interventions de Mikey entre les titres. Alors qu’ils bénéficient d’un auditoire conséquent pour une première partie, Mallory Knox ne se donne pas à fond pour le convaincre et l’ensemble reste donc plutôt passif. Fatigue ou légère flemme de fin de tournée ?

    Mallory Knox fait partie de ces groupes d’ouverture loin d’être inoubliables, avec une direction musicale bien trop sage pour coller avec les expérimentations de la tête d’affiche du jour. Après avoir annoncé que l’on pourrait les revoir au Download festival parisien dans moins d’un mois, le combo quitte la scène pour laisser sa place à Enter Shikari.

    Enter Shikari

    Après avoir tourné sans relâche pour The Mindsweep, voilà Enter Shikari de retour chez nous cette année pour nous proposer son premier album Take To The Skies en intégralité. L’occasion de constater à quel point le son du groupe a évolué depuis dix ans pour se replonger dans les breakdowns et les mélodies electro cheaps qui ont fait la signature des quatre anglais déjantés à leur début.

    Pour commencer, Rob Rolfe arrive sur le devant de la scène au milieu de ses camarades pour nous jouer l’introduction avant que ne débarquent les premiers riffs d’« Enter Shikari » qui mettent déjà un joyeux bazar dans la fosse. Pas de barrière pour une communion totale entre le public et les musiciens, les premiers stage dives ne tardent pas à arriver alors que les premiers rangs scandent d’une seule voix la devise du groupe : « And still we will be here, standing like statues ».

    En ce début de concert, le son est plutôt brouillon et on a du mal à entendre le chant au milieu de ce public qui hurle si fort chaque mot. Tout cela ne va pas s’arranger avec « Mothership » et son breakdown dévastateur qui met littéralement le Grand Mix à feu et à sang. Il est surprenant de voir à quel point le public connait sur le bout des doigts les chansons de Take To The Skies, même les moins connues, preuve de l’influence énorme de cet album sur nos adolescences lorsque le metalcore n’était encore qu’un genre balbutiant. Tourcoing, tu peux être fier de toi ce soir, même si l’affluence est moindre que dans les autres pays européens la passion est absolument remarquable.

    Le public a beau être incroyable de son côté, sur scène on ne peut s’empêcher de sentir un petit malaise. Rou Reynolds est beaucoup plus réservé que d’habitude et la communication est réduite au minimum, le groupe enchaînant les chansons sans sourciller. Alors qu’on est habitué à une proximité maximale lors des concerts des Anglais, on ne peut s’empêcher de s’étonner du manque d’enthousiasme que l’on sent chez eux, peut-être à cause de quelques problèmes techniques. On aura du mal à entendre le chant durant tout le concert et juste avant « Juggernauts », c’est le clavier de Rou qui semble le laisser tomber avant que Rory C ne le fasse miraculeusement repartir, s’attirant les hourras de la foule.

    Take To The Skies est évidemment une machine à tubes et « No Ssssweat » donne l’occasion aux plus téméraires de saisir le micro pour s’égosiller. Les breakdowns assassins de « Return To Energiser » et « Sorry You’re Not A Winner » déchaînent les mosheurs avant que le plus récent « Anaesthetist » ne trouve lui aussi parfaitement sa place au cœur de la setlist. On a toujours du mal à entendre le chant mais il est comme d’habitude bien partagé entre Rou et les timbres plus aigus de Rory et Chris, notamment sur la très enjouée « Jonny Sniper ».

    Le concert est passé beaucoup trop vite et voilà déjà les titres de clotûre de Take To The Skies. Un « Adieu » très attendu et superbement interprété par Rou et Chris à la guitare acoustique avant « Redshift » en rappel, deux des moments les plus calmes du concert. Mais ce calme n’est qu’apparent car tout le monde le sait ici : « Ok, Time For Plan B » débarque avec ses moshparts dantesques, l’occasion pour le public de Tourcoing de conclure avec un joli wall of death et des stage dives à foison. Bizarrement, Shikari ne s’arrête pas là et conclut avec « The Appeal and the Mindsweep II » qui semble un peu hors de propos, mais on ne va pas se plaindre de reprendre trois minutes supplémentaire de concert.

    Quiconque a déjà expérimenté le bazar monstre que peut-être un concert d’Enter Shikari ne peut s’empêcher de rester sur sa faim au vu de la retenue manifeste des membres du groupe ce soir. Ces derniers ne s’éternisent d’ailleurs pas sur scène et les roadies se dépêchent de tout ranger pour attraper à l’heure le ferry qui les ramènera chez eux. On se consolera en se disant que pour n’importe quel autre groupe, ce concert aurait été plus que satisfaisant et que côté public, les fans français et belges n’auront pas à rougir de leur énergie. 

    Setlist :
    Enter Shikari
    Mothership
    Anything Can Happen in the Next Half Hour...
    Labyrinth
    The Last Garrison
    Sorry, You’re Not a Winner
    Juggernauts
    No Sssweat
    Today Won’t Go Down in History
    Anaesthetist
    Return to Energiser
    Jonny Sniper
    Adieu

    Redshift
    OK, Time for Plan B
    The Appeal & the Mindsweep II

    Photos : Nathan Dobbelaere sur la date d’Anvers.
    Nathan Dobbelaere Photography

  • Chester Himes
    Plan B

    "On réclama immédiatement l’accroissement des effectifs de police et la mise à disposition de la communauté blanche d’armes plus sophistiquées, qui l’empêcheraient de courir un danger inutile. On donna à la sécurité intérieure une importance accrue par rapport à la sécurité internationale. La communauté blanche signa des pétitions demandant au Congrès de suspendre la fabrication et le stockage des armes nucléaires, des missiles intercontinentaux et des sous-marins Polaris, afin de se concentrer sur l’élaboration d’une bombe atomique susceptible d’anéantir les salauds noirs à fusils automatiques sans mettre pour cela en danger une trop grande partie de la communauté blanche. Ce serait
    une minibombe atomique qui tiendrait dans la poche d’un policier, avec sa matraque et son plan de la ville, et dont l’explosion ne libérerait pas de radioactivité. Il fallait inventer des projectiles dotés d’un oeil électronique qui seraient repoussés par la peau blanche et attirés par la peau noire…

    Entre-temps, les moyens militaires conventionnels suffiraient pour passer les ghettos noirs au peigne fin, afin d’y trouver les armes dangereuses, et pour détecter, chez les Noirs eux-mêmes, des attitudes suspectes. On utiliserait, pour patrouiller dans les rues, des tanks équipés des dernières trouvailles de la lutte antiémeute, telles que : la colle antiémeute, qui immobilise et
    agglutine les manifestants par groupes de dix ou douze ; les gaz paralysants ; la poudre à éternuer ultraforte, qui donne aux manifestants des crises d’éternuements, les privant ainsi de tous leurs moyens ; les vaporisations, qui aveuglent temporairement toute personne refusant d’obéir à un ordre ; les champs électriques artificiels, qui donnent à la foule la danse de Saint-Guy ; les systèmes électroniques, semblables aux compteurs Geiger, qui ne réagissent qu’aux vibrations combinant peau noire et acier bleu, pour localiser un tueur noir et son fusil. On fouilla l’une après l’autre toutes les habitations des Noirs, sans exception, et on n’épargna la vie d’aucun Noir ne possédant ne fût-ce qu’un morceau de ferraille de la taille d’une lime à ongles, à moins qu’il n’eût été assez malin pour réussir à s’expliquer avant de devenir cadavre. La communauté blanche demanda que les forces armées de la nation viennent renforcer les polices locales. Et pourtant, la presse, dans son ensemble, déplorait les excès privant les Noirs de leurs droits civiques.
    Tous les Noirs durent se faire enregistrer à la police ; on les interrogea méticuleusement pour détecter toute attitude anti-Blancs.
    Malheur au Noir qui ne voulait pas manger de riz parce que c’était trop blanc, boire du lait parce que c’était blanc, ou se brosser les dents parce que ça les rendait blanches !
    Sans tambour ni trompette, on enferma tous les récalcitrants dans des enclos spécialement construits pour les Noirs déclarés coupables d’attitudes anti-Blancs. Ceux que l’on qualifiait de douteux eurent droit à une carte jaune leur permettant de circuler librement dans les rues à certaines heures de la journée, mais, la nuit, ils ne devaient sous aucun prétexte mettre le nez hors
    de chez eux.
    Seuls ceux des Noirs qui étaient traités d’« Oncle Tom » par leurs congénères reçurent l’étiquette de « loyal », et la police leur donna une carte verte, qui leur permettait d’être aussi libres qu’auparavant. Mais, en contrepartie, on leur demanda dejouer les espions, non seulement à l’égard des Noirs douteux, mais aussi les uns par rapport aux autres.

    Cela créa un tel climat de suspicion qu’un observateur non prévenu aurait cru d’emblée que la race noire était devenue sourde et muette.
    Pourtant, la communauté blanche continuait de son côté à souffrir de peur et de culpabilité, à un tel point que l’équilibre et la stabilité mêmes de la société des Blancs en furent menacés.
    L’insécurité émotionnelle rendit de nombreux Blancs malades. D’autres eurent recours à la vertu thérapeutique des cauchemars pour conserver leur forme. Ainsi, pendant toute cette période de
    dégradation des relations interraciales, la communauté blanche fut-elle en proie à un vaste éventail de cauchemars, dans lesquels figurait toujours la représentation du sexe du mâle
    noir, démesurément grossi.
    Une femme blanche rêva qu’un Noir lui arrachait un sein et que, armé de son énorme pénis noir doté de deux épaisses cornes, il lui labourait sauvagement ce trou béant.
    Un publiciste blanc d’âge moyen rêva qu’un géant noir, entièrement nu, dont les testicules pendaient comme deux énormes bombes noires, s’avançait vers lui en le canardant de son énorme verge grosse comme un canon ; il sentait chacune des grosses balles dures lui pénétrer dans le corps.
    Une autre Blanche, une jeune infirmière mère de deux beaux enfants, rêva qu’elle sortait pour aller au marché et que, dans la rue, elle était happée par une masse grouillante de pythons noirs. Elle hurlait pour appeler son mari au secours ; lorsque celui-ci apparaissait, il explosait au-dessus de sa tête comme un bouquet de feu d’artifice. Désespérée, elle cessait de se battre contre les pythons et se résignait à son sort ; elle s’apercevait alors qu’il s’agissait d’une foule de sexes noirs s’agitant, menaçants, autour d’elle.
    Dans cette atmosphère d’angoisse intense et d’effroi de la communauté blanche, les Noirs conçurent à leur tour une peurmortelle de la terreur des Blancs. Le Noir avait toujours appris à craindre la peur du Blanc. Maintenant, à cette peur s’ajoutaient des sentiments de culpabilité et d’insécurité, ce qui la rendait
    incalculablement plus dangereuse et imprévisible."

  • Information sous contrôle. Presse française : qui possède quoi…
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12021-information-sous-controle-presse-francaise-qui-possede-quoi

    Très bon article du Monde diplomatique, comme quoi certains peuvent encore se prévaloir du terme de « journaliste » (sans que ça, soit péjoratif)

    En attendant comme le souligne spartou : « bizarrement cet intéressant article est absent du Monde édition générale LOL... »

    f.

    Cliquez sur l’image pour l’agrandir

    Cette infographie sur la presse française (1) est une refonte de la carte du Parti de la presse et de l’argent (PPA) réalisée pour Le Plan B en 2007 et mise à jour à l’occasion de la sortie du documentaire Les Nouveaux Chiens de garde en 2012.

    Plutôt que l’exhaustivité, nous avons fait le choix de la lisibilité, en simplifiant l’information. Ainsi, seuls les principaux propriétaires des médias sont indiqués ici, plutôt que la multitude de petits actionnaires qui cohabitent souvent avec eux.

    De (...)

  • Lula et les BRICS pris dans une lutte à mort | Le Club de Mediapart
    Par Pepe Escobar. Article publié le 7 mars 2016 dans RT : « Lula and the BRICS in a fight to the death ».
    traduction Jean-François Goulon
    https://blogs.mediapart.fr/jean-francois-goulon/blog/100316/lula-et-les-brics-pris-dans-une-lutte-mort

    (...) Entre en scène l’Elliott Ness des tropiques

    Cela nous conduit à ce vendredi spectaculaire, une mise en scène hollywoodienne, à Sao Paulo, qui a envoyé des ondes de chocs dans le monde entier. Lula « détenu », interrogé, humilié en public. Voici mon analyse détaillée.

    Le Plan A pour le raid hollywoodien contre Lula était un pari ambitieux : il s’agissait non seulement de paver la voie pour la destitution de la Présidente Dilma Rousseff, sur une accusation d’« association de malfaiteurs », mais de « neutraliser » Lula pour de bon, en l’empêchant de se représenter à la présidentielle en 2018. Il n’y avait pas de Plan B.

    On pouvait s’attendre - comme dans tous les coups montés du FBI - à ce que toute l’opération se retourne contre ses instigateurs. Lula, dans un discours politique d’une grande maîtrise, diffusé en direct dans tout le pays, s’est non seulement positionné de façon convaincante comme la victime d’une conspiration, mais a également revigoré ses troupes ; même des conservateurs respectables ont fermement condamné la mise en scène hollywoodienne, parmi eux, un ministre de la Cour Suprême et un ancien ministre de la justice, ainsi qu’un économiste de premier plan, Bresser Pereira, l’un des fondateurs du PSDB - les anciens sociaux-démocrates devenus des agents néolibéraux sous influence américaine -, et des dirigeants de l’opposition de droite.

    Bresser a en fait déclaré que la Cour Suprême brésilienne devrait intervenir dans l’opération Car Wash pour empêcher les abus. Lula, par exemple, avait demandé à la Cour Suprême de détailler quelle jurisprudence était appropriée pour enquêter sur les accusations formulées contre lui. En outre, un avocat au centre de la scène durant le raid hollywoodien a dit que Lula avait répondu sans sourciller à toutes les questions durant cet interrogatoire de près de quatre heures - des questions auxquelles il avait déjà répondu auparavant.(...)

    #Brésil #Lula

  • CADTM - Un plan B pour une Europe des peuples
    http://cadtm.org/Un-plan-B-pour-une-Europe-des

    Quelques semaines après les rencontres internationalistes du Plan B de Paris en janvier et du lancement de « Diem » à Berlin début février, le Plan B madrilène reprend le flambeau et poursuit la mission de recomposition de la gauche européenne tout en dépassant les clivages qui mettent en péril le projet commun d’une Europe réellement démocratique au service des peuples. En réponse à l’Appel contre les politiques d’austérité et la « dettocratie » signé par plus de 13 000 personnes, dans un contexte politique espagnol extrêmement instable deux mois après les législatives du 20 décembre, les rencontres du Plan B pour l’Europe se sont déroulées au Centre Social et Culturel Matadero |1| de Madrid du 19 au 21 février dernier.

    Il s’agit selon cet appel de « créer un espace de confluence au sein duquel tous les mouvements, les personnes et les organisations qui s’opposent au modèle actuel d’Union européenne puissent discuter et élaborer un agenda commun d’actions, de projets et d’objectifs. Ceci dans le but principal de rompre avec le régime d’austérité de l’UE et de démocratiser radicalement les institutions européennes, en les mettant au service des citoyens. » Même si certains signataires, tel la CUP de Catalogne, ne croient pas à une supposée démocratisation des institutions européennes et préfèrent parler d’une refonte totale plutôt que d’une réforme, tous appuient l’initiative. A ce propos, Marina Albiol, eurodéputé de Izquierda Unida affirme clairement : « Cette Europe n’est pas réformable. C’est pour cela que nous sommes venu la briser, briser ses normes et récupérer ce qu’ils nous ont volé ». « Nous ne nous trompons pas d’ennemis. Ce n’est pas une lutte entre pays, c’est une lutte de classe » conclut-elle.

    #Europe #dette_illégitime #austérité #lutte_des_classes

  • Le commentaire d’Abdel Bari Atwan (relayé généralement par @gonzo) sur les déclarations de Kerry quant à un plan B impliquant la partition de la Syrie en quand d’échec de l’accord de cessez-le-feu. Les déclarations de Kerry signalées par @kassem ici : http://seenthis.net/messages/463930
    Le commentaire d’Atwan (en anglais) là :
    http://www.raialyoum.com/?p=396000
    Atawan voit dans ces déclarations la confirmation de l’existence d’un agenda caché comportant la partition confessionnelle de la Syrie et rappelle qu’un certain nombre d’aventures militaires américaines ont fini ainsi :

    Kerry did not suggest that partition would be a solution to the Syria crisis but by linking it firmly to the success or failure of the Cessation of Hostilities agreement placed ongoing efforts to form a transitional government on the back burner.
    Wherever the US has intervened or become involved in a civil conflict partition has often followed. We are thinking of Korea, Vietnam, Sudan, Ossetia, Ukraine and so on.

    Il rappelle les éléments relevés maintes fois sur seen this récemment dont la proposition de « boots on the ground » de la coalition islamique et de la Turquie :

    Military preparations are already in place for a pincer operation involving Saudi-led forces entering Syria from the South via Jordan, and Turkish troops entering from the North, attacking Islamic State and driving out regime forces. This would pave the way for a Sunni entity in the North and East of Syria. A problem here would be the Kurds who are seeking autonomy in the North East- something Turkish President Erdogan resolutely opposes.

    Il s’interroge sur la possibilité que Moscou en vienne à acquiescer à un tel plan et se demande si les élections législatives convoquées pour avril par Assad ne seraient pas à comprendre comme une tentative d’écarter ce risque. Enfin il rappelle à juste titre qu’une partition de la Syrie menacerait tous les Etats de la région, y compris ceux qui en font la promotion comme l’Arabie saoudite (voir ici : http://seenthis.net/messages/459465).

    Where does this leave Russia? The Kremlin is now speaking of ‘similarities’ with Damascus over the future of Syria rather than an identical, indivisible stance. Putin may not oppose the idea of a partition and may have discussed it with Obama without the involvement of Assad.
    If Plan A for Syria was disastrous for the nation and the region, how would you like Plan B?
    Even thinking about partition is a red line for us at Rai al-Youm as it must be for all Syrians and Arabs, including those who have pumped billions of dollars into arming the opposition in an apparently thwarted bid to overthrow Assad.
    If Syria is partitioned this could just be the first of many fragmented Arab states, including Saudi Arabia.

    De fait, tout le monde a vu sur les cartes de 2006 de Ralph Peters, comme sur celle publiée dans le New York times en 2014, que l’Etat saoudien était lui aussi désigné comme candidat à la partition...

    • Et la réponse de Lavrov, pour dissiper les interrogations d’Atwan sur la position des Russes :
      https://francais.rt.com/international/16268-lavrov--il-n-a

      Lavrov : il n’y a pas de plan B en Syrie, et il n’y en aura pas
      Le ministre russe des Affaires étrangères a exclu l’existence, présente ou future, d’un plan B concernant le règlement de la crise en Syrie, contrairement à ce qu’a commenté John Kerry, qui a prévu la partition de la Syrie en cas d’échec.
      « On a tout dit sur ce plan B : il n’y en a pas, et il n’y en aura pas. Personne [ni la Russie, ni les Etats-Unis] ne l’envisage », a martelé Sergueï Lavrov, en répondant à la question des journalistes lui demandant de commenter la proposition des Etats-Unis sur les différents scénarios possibles pour l’avenir de la Syrie. [...]
      La Russie et la Syrie ont réagi négativement à cette proposition ambiguë. Ainsi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhail Bogdanov a déclaré que Moscou ne prévoyait aucun plan alternatif. « Nos partenaires occidentaux nous rendent perplexes, notamment les Etats-Unis, qui mentionnent l’existence d’une sorte de plan B », a-t-il indiqué. Quant à Dmitri Peskov, porte-parole du président russe, il a déclaré que la priorité russe restait de « réaliser le plan, l’initiative exprimée par les deux présidents »

  • La “stealthy revolution” des présidentielles US se poursuit
    http://www.dedefensa.org/article/la-stealthy-revolution-des-presidentielles-us-se-poursuit

    La “stealthy revolution” des présidentielles US se poursuit

    Le silence est considérable et assourdissant dans la presse-Système européenne par rapport à cet événement en général considérable et assourdissant pour la presse-Système que sont les élections présidentielles US. Il est vrai que rien ne marche “selon le plan prévu”, quce ce soit le Plan A, le Plan B, le Plan C... Ce “plan prévu”, ou plan-alphabet, c’est-à-dire le triomphe progressiste et postmoderniste de l’establishment et, plus précisément, de la scintillante Hillary, favorite des salons pour ses multiples vertus, – notamment celle d’être une femme, celle d’être une interventionniste acharnée comme croisement vertueux des neocons et des R2P, celle à la fois d’être couverte d’argent durement gagnée au travers des prébendes et des donations et d’être la (...)

  • La “stealthy revolution” des présidentielles US se poursuit
    http://new.dedefensa.org/article/la-stealthy-revolution-des-presidentielles-us-se-poursuit

    La “stealthy revolution” des présidentielles US se poursuit

    Le silence est considérable et assourdissant dans la presse-Système européenne par rapport à cet événement en général considérable et assourdissant pour la presse-Système que sont les élections présidentielles US. Il est vrai que rien ne marche “selon le plan prévu”, quce ce soit le Plan A, le Plan B, le Plan C... Ce “plan prévu”, ou plan-alphabet, c’est-à-dire le triomphe progressiste et postmoderniste de l’establishment et, plus précisément, de la scintillante Hillary, favorite des salons pour ses multiples vertus, – notamment celle d’être une femme, celle d’être une interventionniste acharnée comme croisement vertueux des neocons et des R2P, celle à la fois d’être couverte d’argent durement gagnée au travers des prébendes et des donations et d’être la (...)

  • https://www.youtube.com/watch?v=RYoGJV_OLFA


    « Merci patron ! » en tournée
    http://www.fakirpresse.info/Merci-patron-en-tournee.html

    On espère que vous allez vous régaler, que ça vous donnera envie d’y entraîner cousins, copains collègues, lors de la sortie nationale, au printemps.

    Et que ça vous redressera le moral. Parce que, c’est pas la joie.

    C’est le bordel dans la gauche, et les militants ont le moral miné.

    Alors voilà, contre cette morosité, on vous propose cette « Arnaque » en version lutte des classes, une bande de pieds nickelés ch’tis qui a, pour de vrai, piégé le groupe LVMH et son PDG, Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France.

    Cette farce, menée par des ouvriers, une déléguée CGT, redonne de la joie. Ça ranime le moral. Ça chasse, pour une heure au moins, la morosité.

    @rezo @fil #journalfakir #ruffin #cinéma #documentaire #ilovebernard

    • Sérieux ? Ça redonne de la joie ? Un truc réalisé par un mec qui se comporte dans ses initiatives comme le mec qu’il prétend dénoncer ? Et après avoir piégé l’homme le plus riche de France dans leur arnaque géniale et bien rigolé autour d’une bonne bière, ils proposent quoi de constructifs les pieds nickelés ?

    • Non @odilon je pense que les nanas peuvent aussi apprécier.
      Et pour te répondre @reka, sur les questions de comportement, entre Bernard et François on peut noter qu’il y a une différence certaine de pouvoir. Après il reste l’éternelle question de l’écart entre une oeuvre et son auteur : Lars Von Trier, John Ford, Eastwood... Tous ces mecs avec qui je n’apprécierais guère boire un café (d’autant plus qu’avec John ce sera dur) et dont je trouve les films d’une grande beauté.

      Ce film là : Merci patron ! a le mérite d’être un film de lutte sans te foutre dans la gueule deux heures d’argumentaire qui auraient plus sa place sur un tract syndical que dans une salle de ciné.

    • Mais oui bien sur. Et je crois qu’il est absolument urgent d’arrêter de considérer des films pour autre chose que ce qu’ils sont : des films. On le sait bien, des soirées débats dans le cinéma art et essai du coin ne convainquent plus personne, et depuis bien longtemps, ceux et celles qui y vont sont déjà convaincus. Alors à part déprimer sur notre triste situation sociale ou écologique...Pas grand chose.
      Là, ce film respecte bien la devise du journal « Fâché avec tout le monde, ou presque ».
      Petite anecdote : ce film comporte des séquences de caméra cachée. Et il faut savoir que dans la petite aristocratie qu’est le milieu du cinéma documentaire de création, la caméra cachée est un outrage impardonnable, je veux dire un blasphème absolu. Et ça, c’est rigolo. De même, en changeant de paradigme, ce film militant, comme le dit @reka non seulement ne propose rien, mais en plus ne nous apprends pas grand chose. Alors un film militant qui n’apprend rien mais se contente de faire jaillir, sous nos yeux le réel de l’insupportable domination quotidienne et le voir à plusieurs et en parler à plusieurs en se voyant tous dans le même bateau au lieu de nous renvoyer à nos petites responsabilités individuelles, c’est ça le cinéma auquel je crois moi.

    • Ouais, je comprends bien ce qui peut plaire dans une telle approche, et au fond, on est d’accord sur l’essentiel, Arnault est une espèce très nuisible de prédateur, comme ses autres copains du cac 40 (il y en a de moins visibles qui sont d’ailleurs beaucoup plus nuisibles). De la même manière, je suis aussi révolté par les impostures de l’espèce BHL, Finkielkraut, Minc, etc... Comme toi sans doute, comme beaucoup dans mon entourage. Et je respecte ta position qui est de croire en ce cinéma là, je sais que chacun trouve dans l’art, le cinéma ou la littérature « ce qui lui va bien », ce qui permet d’avancer dans une réflexion personnelle, de trouver les voies qui répondent à ds interrogations ou des angoisses existentielles

      Moi, cette approche de potache avec des méthodes de flics m’emmerde parce que je la trouve médiocre, bien plus destructive que constructive, plus mortifère que réjouissante (et je n’ai pas forcément besoin qu’on propose quelque chose de concret d’ailleurs, je n’aurai pas du écrire ça comme ça, parce que quand ils proposent quelque chose, c’est encore plus désespérant et ça fait vraiment pas envie).

      Si au moins il y avait derrière une communauté de pensée un peu généreuse, un peu partageuse, un peu ouverte, un peu plus progressiste et un peu moins ancrée dans le passé... Seulement voilà, dans les cuisines de Ruffin et ses copains, c’est vaniteux, fermé et opaque, et ça gère leur petit pouvoir (sans partage) comme les maitres des forges du XIXe.

      Ce qui m’est très désagréable, c’est que j’ai suivi et soutenu (de près) ces mouvements que je pensais être « résistant » aux éditocrates et aux grand patrons voraces jusqu’à ce que je m’aperçoivent que leurs méthodes, leur pensée étriquée ne valaient pas mieux que celle de ceux qu’ils détruisent depuis des années, et que leur « entre soi » vaut largement celui des autres.

      Voilà, je suis effondré deux fois, en somme. Et on peut se réjouir que Fakir presse ou CQFD ou le Diplo s’attaquent aux exécrables conditions de travail chez Emaüs ou dans telle ou telle autre entreprise, mais ce serait pas mal qu’avant ils fassent eux même un petit retour introspectif sur la manière dont ils gèrent leurs propres journaux et les gens qui y travaillent avant de venir donner des leçons de bonne conduite à la terre entière. C’est franchement pas mieux.

      Cela dit, je découvre (avec plaisir) qu’il y a des initiatives alternatives (nombreuses) auxquelles on peut se raccrocher, participer et que l’on peut développer collectivement dans des rapports qui excluent que « les uns » imposent un quelconque pouvoir sur « les autres », et qui au lieu de consacrer une immense énergie à détruire, se concentrent sur la création d’idées nouvelles, la construction de projets fédérateurs et vraiment passionnants qui se font en dehors de cet univers désespérant et dans des conditions de fonctionnements très nouvelles qui s’inventent même parfois au fur et à mesure qu’on progresse dans les travaux et la recherche. C’est à ça que je crois, moi : et ça marche bien. Ça me fait simplement penser que Arnauld L., François P., Bernard A. Minc, BHl and Co. aussi bien que les Ruffins et les ex du Plan B sont, dans ce contexte un peu plus universel et ouvert, devenus totalement inutiles.

  • http://hyperbate.fr/dernier/?p=34352

    J’ai dans l’idée que cet article a déjà été signalé. J’en goûte pas mal l’ironie, moi, qui depuis des lustres et des lustres préférerait que l’on parle des droits d’éditeurs plutôt que des droits d’auteurs. On ferait cela, on serait définitivement débarrassé des éditeurs, comprenant à quel point non seulement ils ne rendent pas de très grands services aux auteurs, pas non plus aux lecteurs, mais surtout à quoi servent-ils ?

    J’aime bien aussi la capture d’écran avec la flèche du player sur la bouche de ce type bouffi de lui-même.

    • Tiens, vole ce lien en cliquant dessus uh uh : #richard_malka

      Si, sur la version anglo-saxonne de Wikipédia on peut voir les affiches des films ou les couvertures des livres, et que celles-ci sont systématiquement absentes de la version francophone de Wikipédia, c’est du fait de cette différence culturelle. En tant qu’enseignant en art, je ne peux pas montrer d’extrait d’un film sur DVD à mes étudiants sauf à faire acquérir par la médiathèque de mon école les droits spéciaux (et très élevés) pour cet usage.

    • Cette fois, on atteint un peu le fond du panier avec Richard Malka, certes scénariste de bande dessinées et avocat de #Charlie_Hebdo, mais qui restera surtout dans l’histoire des libertés publiques comme l’avocat de la société #Clearstream, qu’il a vaillamment défendue contre un seul homme, le journaliste indépendant #Denis_Robert. Il paraît que Malka se désole de la mauvaise publicité que lui a valu, auprès des journalistes, le fait de défendre Goliath contre David.

    • Merci fil, Philippe et Eric ! Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est flou, et en fait oui, je crois qu’on peut tout faire, citer longuement si on cite les références, l’auteur le créateur, la source, le lieu. Vu la lourdeur de la justice, Il y a peu de chance que ça se finisse en procès de toutes façons.

      Le texte de Jean-Noël vient à point. Ce que j’aime le plus, c’est en même temps la force de ce qu’il dénonce (et ici je crois qu’on est à peu près tous d’accord) et la mesure de ses mots. C’est très fort de pouvoir dénoncer aussi clairement une imposture sans nécessairement tomber dans les injures grossières (souvent ça nous démange, mais je sais que c’est pas constructif). Donc bravo, moi je n’y arrive pas, surtout quand j’ai la haine. Et pour ce qui concerne Malka et Val, il y a largement de quoi avoir la haine. Et la Rage de voir Le Monde promouvoir Arnaud Leparmentier. Mais bon.

      Cette initiative me fait penser qu’il y a un fort vent de panique dans le monde de l’édition, comme il y a un fort vent de panique dans la presse « établie ». Les premiers attaquent violemment l’Internet libre, la gratuité et l’ouverture, l’accès libre en général, les seconds attaquent aussi Internet, les blogueurs et les sites alternatifs, associatifs, sans même se poser la question de leur propre médiocrité comme possible source de la désaffection des lecteurs (les lecteurs ont trouvé de l’information de meilleure qualité ailleurs, même si ça doit leur demander des effort pour agréger les sources ici et là). Ça ressemble à une tentative désespérée de récupérer le pouvoir (le contrôle ?) sur la diffusion du savoir, de la connaissance, de la littérature, etc... qu’ils sentent glisser doucement mais surement hors de leur contrôle. Je pense (j’espère) qu’ils ont perdu d’avance.

      Je pense (mais je peux me tromper) que le libre, le mouvement ouvert est plus fort et qu’à terme, c’est ce modèle qui sera suivi (j’allais dire « qui va s’imposer » mais moi, je n’ai pas tout envie d’imposer quoique ce quoi que ce soit à qui que ce soit, je souhaite que les gens choisissent ce qu’ils pensent être le mieux pour eux). C’est ce mouvement libre, la mise à disposition gratuite, cette ouverture, qui nous a permis à tous de découvrir des merveilles artistiques, musicales, littéraires, culturelles, poétiques (écouter un concert d’Allain Leprest à deux heures du mat, consulter les carnets de Paul Klee à trois heure du mat). jean-Noël l’évoque dans son billet : Au nom du droit d’auteur, des tas de merveilles ne sont pas visibles, pas disponibles.

      C’est un calcul bizarre... Ce qui nous plait quand nous avons pu lire, couter, consulter, souvent, nous l’achetons ! Il y a quelques années, j’ai rencontré une assistante de Paulo Coelho. On peut penser ce qu’on veut de l’auteur, mais il lui avait demandé de mettre l’essentiel de ses livres en accès gratuit sur Internet. Le temps qu’a duré l’expérience, il avait vendu en moyenne 40 % de plus de bouquins que la moyenne habituelle.

      Pour finir, un petit résumé de notre expérience avec visonscarto.net depuis 2006. Le blog jusqu’en 2014, puis le « vrai » site depuis 2014 a été entièrement gratuit, proposant de nombreuses cartes et analyses gratuitement. On a peut-être un peu perdu, on a peut-être été un peu pillé ici et là. Mais vous savez quoi ? on s’en fout complètement ! :) et vous savez pourquoi ? parce que ce qu’on a gagné avec ce site est infiniment plus que ce qu’on a perdu. On a globalement jamais gagné d’argent directement. Mais grâce au site, on a rencontré des artistes, des cartographes, des gens passionnants, on a tissé un formidable réseau de compétences, on a parfois été choisis pour des projets internationaux, souvent invités à donner des conférences, participer à des ateliers de cartographie dans le monde entier, s’enrichir de nouveaux savoirs, on a pu connaître et rencontrer des groupes d’artistes, débattre, d’activistes, de chercheurs avec lesquels nous échangeons et nous n’aurions jamais connu si nous n’avions pas eu Visions carto, ou pire cauchemar, si Visions carto se trouvait bien protégé derrière un méga super paywall - donc invisible au public ! La vraie valeur de l’ouverture, c’est ça.

      Nous sommes peut-être en train de vivre un tournant important dans les comportements, je pense à la solidarité avec les réfugiés malgré les discours politiques obscènes qui se poursuivent mais qui sont de moins en moins écouté, je pense à la multiplication des initiatives « ouvertes » sur internet. C’est plutôt réjouissant et ça me de donne l’espoir, j’ai envie d’y croire.

    • @reka

      C’est très fort de pouvoir dénoncer aussi clairement une imposture sans nécessairement tomber dans les injures grossières (souvent ça nous démange, mais je sais que c’est pas constructif).

      Pour ma part je trouve que c’est dommage de se priver, j’aurais plutôt tendance à appeler un peigne-cul un peigne-cul (tiens je vais créer un tag, #peigne-cul, celui-là il sera vraiment de moi)

      Pour ce qui est du monde de l’édition, de ses représentants, j’ai eu le sentiment de les croiser de nombreuses fois dans des tabes rondes pour esprits carrés, notamment à la BNF, et chaque fois je suis saisi par leur peur panique et chaque fois ce que j’entends dans les questions qu’ils s’empressent de me poser quand on, descend de l’estrade et que les mircphones sont coupés, me laisse surtout entendre qu’ils sont en train de calculer combien de temps ils vont pouvoir encore survivre et est-ce que cela tiendra jusqu’à leur retraite ?

      Pour le reste je suis un peu surpris par ton bel enthousiasme, que je trouve très aimable, agréable à entendre mais pas très réaliste, quand il me semble au contraire que les directions générales que l’on fait prendre à internet ne sont pas très prometteuses.

    • @philippe_de_jonckheere oui, mais le problème difficile c’est de le faire sans tomber dans la caricature pathétique popularisée à l’époque par le Plan B feu PLPL qui était bien nulle et complètement destructrice. Et ce n’est pas ça que je vise (la destruction) mais plutôt la construction de quelque chose. Et c’est pour ça que je suis optimiste car je suis convaincu qu’on peut s’organiser pour faire quelque chose de beau (et d’ouvert !)...

    • Tiens, pour participer quand même un peu :

      Droit de courte citation — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_courte_citation#Cas_des_.C5.93uvres_litt.C3.A9raires

      Le cas de site comme Google ou Amazon est intéressant. Ces sites permettent aux internautes de consulter de courts extraits d’œuvres littéraires. Si ces plateformes exercent le droit de courte citation d’une œuvre dans le but d’informer le public, aucune autorisation de l’auteur n’est nécessaire. En revanche, si le caractère commercial du site fait que la citation relève plus d’une incitation à acheter l’œuvre que d’une information au public, alors une autorisation devra être demandée à l’auteur.

      Il n’y a que moi qui trouve absconse l’idée qu’il faille demander à l’auteur pour inciter le public à acheter son œuvre ? Ou je n’ai rien compris… ?

  • Varoufakis révèle le Plan B secret de la Grèce, et fait face à des accusations de trahison
    http://www.brujitafr.fr/2015/08/varoufakis-revele-le-plan-b-secret-de-la-grece-et-fait-face-a-des-accusati

    Source : The Telegraph, le 26/07/2015 L’ancien ministre des finances grec Yanis Varoufakis affirme qu’il était autorisé par Alexis Tsipras à réfléchir à un système de paiement parallèle. Yanis Varoufakis affirme qu’il bénéficiait d’une autorisation pour...

  • Varoufakis, le vrai secret du « Plan B » - AgoraVox le média citoyen
    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/varoufakis-le-vrai-secret-du-plan-170259

    Traduction française et "#Varouftapes - l’intégrale" - édifiant (y compris la réaction effarée de la droite anglaise écoutant ces révélations : ah, la direction des finances publiques grecque est nommée par Bruxelles ?)

    Mais dans le même temps, pour le moment, ce que je vis, David et Norman, c’est que, comme vous le savez, je suis devenu le traître du parti. Vous savez comment c’est quand vous passez de l’autre côté d’un sel coup, vous passez de l’autre côté non pas parce que vous avez changé, mais parce que tout les autres ont changé. Ils ont subi une mutation, soudain ils ont adopté le langage contre lequel j’ai lutté pendant ces six dernières années avec eux, et maintenant ils l’ont adopté.

  • Bon plan: kit 2x4Go 1866MHz Hyper-X Fury rouges ou blanches à 56,99€
    http://www.comptoir-hardware.com/bons-plans-du-comptoir/28934-bon-plan-kit-2x4go-1866mhz-hyper-x-fury-rouges-ou-blanches-

    Plan B si vous n’aviez que faire de 16 gigots de RAM, puisqu’on trouve aussi du kit 2x4Go aux mêmes fréquences (et un peu plus aptes à prendre des MHz aussi). Même gueules, même specs, difficile d’en dire plus si vous lu le billet précédant que ne disait pas grand-chose déjà, mais en même temps à part vous parler de la reproduction des gastéropodes, il reste compliqué de s’étaler tels des mollusques sur la beauté intrinsèque d’une paire de RAM, si grosse soit-elle... [Tout lire]

  • La Constitution européenne aurait-elle pu empêcher la crise ?
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-constitution-europeenne-aurait-elle-pu-empecher-la-crise-480073.html

    Des « oui » français et néerlandais auraient-ils changé la donne ? C’est loin d’être évident. Protégées par la sanction populaire de la constitution, les autorités européennes auraient agi de la même façon en 2010 en se considérant dépositaires d’un mandat populaire. L’autisme des dirigeants européens et leur idéologie économique n’est malheureusement pas né avec le double « non » de 2005. Et c’était d’ailleurs déjà une des raisons du double « non. » Et on voit mal comment un « oui » en 2005 aurait modifié leurs présupposés idéologiques qui ont aggravé la crise de 2010, quand un « non » ne l’a pas fait.

    Ceci dit, à côté de ça, y-a des hallucinés ouiouïstes qui continuent à faire comme si les nonistes étaient au pouvoir depuis 2005... « et que y-a pas de Plan B et que c’est pour ça que tout va mal ».

  • Le plan Paulson des sans-culottes - Le Plan B
    https://web.archive.org/web/20091223190219/http://www.leplanb.org/Le-plan-Paulson-des-sans-culottes.html

    Chassez l’actualité, elle revient au galop ..

    Craignant de voir la Révolution leur échapper, les Montagnards cèdent aux revendications populaires en légiférant à tour de bras. Le 26 juillet 1793, ils votent une loi prévoyant la peine de mort pour le crime d’accaparement (la détention de stocks clandestins). Le 11 septembre, ils unifient le prix du grain à l’échelle nationale. Le 29, ils instaurent le « Maximum général » des prix et des salaires, calqués sur ceux de 1790, mais majorés respectivement d’un tiers et d’une moitié. Le 27 octobre, enfin, ils créent une Commission des subsistances chargée d’élaborer un tarif général afin d’éviter la spéculation et de résorber les conflits nés de l’écart des prix entre régions.

    On verra jusqu’où ira le gouvernement grec pour protéger ses citoyens.

    #la_plan_b

  • Le Front populaire contre la presse qui ment - Le Plan B
    https://web.archive.org/web/20091214222859/http://www.leplanb.org/Le-Front-populaire-contre-la.html


    Le site du Plan B sur archive.org

    Les idées de l’oncle Léon

    Le travail militant d’information sur les médias réalisé par la gauche pulvérisa les mensonges des grands titres qui dépeignaient le programme du Front populaire comme une « vaste rigolade » (Le Matin, 15.1.1936). Le 3 mai, le Front populaire gagne les élections. Peu de temps après, la grève générale fait résonner les accordéons dans les ateliers occupés ; les patrons cessent soudain de plastronner.

    En 1928, Léon Blum avait exposé son programme pour un service public de l’information généraliste, sans s’attarder toutefois sur les détails précis de sa mise en œuvre : « Les journaux seraient publiés par les soins et sous la responsabilité des partis politiques. Il suffirait qu’un parti fût représenté au Parlement pour participer de droit au service. Le service public fournirait les locaux, le matériel d’impression, des budgets de rédaction équivalents. Il centraliserait la publicité commerciale et la perception de toutes autres recettes de publicité. Toute intrusion d’intérêts quelconques dans la rédaction serait frappée des mêmes peines que le trafic d’influence et la corruption de fonctionnaires. Le service assurerait également le transport, la distribution, la vente au détail des journaux. Bref, le handicap entre les journaux n’aurait d’autres éléments que la qualité de la rédaction, l’originalité de la présentation, et surtout la force de rayonnement du parti auquel il se rattache. [5] » L’information télégraphique, selon lui, devait être placée sous le contrôle d’une organisation internationale dépendant de la Société des Nations. Ce service public serait géré par un office regroupant les représentants des journalistes, des ouvriers du Livre, de l’État et des partis, ainsi que diverses personnalités des lettres et de l’enseignement.

    #Le_Plan_B

  • Entretien avec « La Décroissance » (l’intégral)
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=483

    Le mensuel La Décroissance publie dans son édition de mars 2014 un entretien avec Pièces et main d’œuvre, nous donnant ainsi l’occasion de répondre aussi précisément et complètement que possible à des questions souvent débattues. Qu’est-ce que la « société de contrainte » et quelles sont les caractéristiques du « techno-totalitarisme » ? Avons-nous déjà basculé dans cette organisation totale sous emprise technologique ? L’accélération technologique ne reçoit-elle pas l’adhésion enthousiaste de la société ? N’y-a-t-il pas une épidémie de servitude active et volontaire au techno-totalitarisme ? Les ultimes résistances à l’artificialisation ne sont-elles pas franchies, ouvrant ainsi la voie à l’homme-machine promu par les « transhumanistes » ? Quel sens garde le clivage droite-gauche face au parti unique de « (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Entretien_avec_La_De_croissance_inte_gral_-3.pdf

    • Si c’était juste le ton polémique, ça m’irait. Mais c’est le fait de flinguer tout le monde car pas assez pur si jamais y a une main tendue ou une vision différente, et les conneries qu’ils ont écrites su deux sujets où je m’y connaissais assez pour le voir, les survivalistes et le consensus. J’ose pas imaginer pour tous les autres sujets du coup.

    • @aude_v les tatanes, c’était une Une de Charlie époque Choron. Le Plan B avait repris la même pour Sarko, à la fois parce que c’est drôle (ben oui quand même) et pour montrer par l’exemple qu’en quelques décennies, le ton des journaux même militants avaient bien changés.

      Sinon je suis évidemment tout à fait d’accord avec toi pour le passage pages 4-5 sur l’essentialisme. Mais le reste est plutôt bien et assez complet.

      Il faudrait vraiment arriver à bien expliciter qu’on peut parfaitement n’être ni essentialiste, ni transhumaniste, que ce soit dans le féminisme ou dans d’autres sujets.

    • Je cherche un chemin féministe et techno-critique, entre transhumanisme queer libéral et « Lafemme c’est comme la Terre, il faut la labourer avec respect » (entendu un truc très proche de ça à un meeting de Pierre Rahbi), qui sont pour moi deux repoussoirs.

      Juste pour dire (en retard) que je n’ai aucune info de plus autour de ça, mais que je te suis à 100% là-dessus. Voilà, ça sert pas à grand chose mais on se sent moins seul. :)

    • Je cherche un chemin féministe et techno-critique, entre transhumanisme queer libéral et « Lafemme c’est comme la Terre, il faut la labourer avec respect » (entendu un truc très proche de ça à un meeting de Pierre Rahbi), qui sont pour moi deux repoussoirs. Des idées de personnes qui ont abordé la question ?

      le premier truc qui me vient à l’esprit c’est des personnes comme Starhawk ou Vandana Shiva, et le courant éco-féministe en général.
      Miguel Benasayag aussi peut-être (j’avais lu quelques trucs pro-féministes de lui).
      (c’est un peu maigre dans tous les cas, mais j’y reviendrai probablement, c’est un chemin qui m’intéresse aussi parce-que je me reconnais pas du tout dans le libéral-libertarisme, ni dans l’essentialisme réac)

      Dans mes recherches en permaculture j’ai toujours trouvé assez pénible cette métaphore foireuse du sol analogue à la femme, du laboureur qui y met des semences etc. chez Bourguignon aussi j’avais entendu des trucs du même acabit.

  • #Alléluia !!! Le Monde (le torchon) se réveille !! Les voies du seigneur sont impénétrables ;-)
    Les (faux)journalistes du Monde viennent de comprendre enfin une chose :

    #Crimée : « le #veto russe signifie que la force prime sur le droit »

    Ils ne l’avaient pas encore compris, pourtant ils ont eu des occasions pour ça : Palestine, Irak, Afghanistan, Bahrein, ... Mais bon, à ces occasions là ça leur allait pas. Là, ça leur va donc saluons comme il se doit le réveil de notre amie Geneste ;-)

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/03/15/la-resolution-sur-la-crimee-rejetee-a-l-onu_4383819_3214.html

    Accroché à leur misérable paie qui ferait vivre 2 ou 3 familles d’êtres humains, pour vivre dans leur misérable appart de bobo et pour assurer leurs misérables écoles dans lesquelles ils pourront mettre leur progéniture à l’abri de la plèbe, ils ne voient pas qu’internet a tout changé, TOUT...

    Quelques fois, je me demande s’ils le font exprès pour conserver leurs #privilèges ou bien si le cerveau a abdiqué ?
    Libé est mort, d’autres suivent, heureusement qu’on les arrose encore...

    • Cher(e) ? @butadaie je suis en même temps d’accord et en même temps vraiment embêté. ta manière de faire de la « critique » des médias me fait furieusement penser à ce qu’on pouvait lire dans feu PLPL ou le Plan B.

      J’admets avoir moi même cédé parfois à la tentation de cette forme de langage aux frontières de l’insulte. Je le regrette aujourd’hui, même si la critique de ces médias, des Finkielkraut et autres BHL est vraiment justifiée.

      Je pense maintenant qu’il y a des moyens moins nocifs et plus efficace, plus constructifs, de dire la même chose. Parce que là, vu de loin, ça décrédibilise des discours avec lesquels je suis (en gros) d’accord.

      Je serai même intéressé d’avoir l’avis de tous ceux qui souhaite le donner sur cette question.

    • Vision, qu’est-ce qui te choque ? Le fait que j’appelle un chat un chat ? C’est dommage. Il faudrait pourtant aller le dire en face à Geneste qu’elle insulte le journalisme et ceux qui crèvent pour que l’info vraie nous parvienne, et pas sur seenthis. Mais c’est pas à moi de le faire, je ne suis rien donc je ne peux rien…

      Vision, la gauche (et les journaux) est pourrie, foutue, morte, comme ceux qui se prétendent journalistes, et ma façon de le dire n’y changera rien. Je ne fais que le constater, à haute voix, en montrant du doigt non seulement les rudy de conspiracy machin, les prétendus antifas et/ou faux journalistes mais également ceux qui nous les référencent en nous disant « y’a bon » et qui se font passer pour la gauche de la gauche.

      Si tu préfères des analyses du type « Le propos de madame Geneste, bien que clairement exposé, ne semble pas mettre en lumière tous aspects de cette problématique, blablabla, blablabla » ben je suis désolé je ne sais pas faire. Ce qui me vient en premier c’est le dégoût, la gerbe et l’envie de leur foutre un coup de pied au cul c’est pourquoi je te prie de m’excuser si je t’ai choqué.

      Et pourtant Vision, je me retiens : par exemple notre ami Corcuff vient de commettre un article dans lequel il est ridicule mais je n’ai même plus le courage d’aller lui dire que c’est un âne, et pourtant il faudrait le faire, même s’il ne le comprendra jamais.

      Ben au final, si tu es un peu d’accord avec ce que j’écris (mais pas avec ma façon de l’écrire si j’ai bien compris) c’est que tu ne dois pas être un mauvais bougre ;-)

    • C’est à dire que c’est un peu plus complexe que ça

      Je ne suis pas choqué par la position, je la partage. Ce qui me gène c’est le manichéisme. Au Monde par exemple, que je connais bien et pour cause, il y a encore d’excellents journalistes, très très talentueux même, je pense à Gilles Paris par exemple mais à quelques autres aussi. Aussi au remarquable travail de l’équipe qui a repris en main la cartographie. Le problème est sans doute qu’ils ne peuvent plus travailler dans de bonnes conditions et ils s’en désolent mais devant les nouveaux rouleaux compresseurs que sont les « nouvelles directions » il est très difficile de lutter. Les nouvelles directions règnent sans partage, beaucoup plus qu’avant. Ces journalistes sont même parfois « placardisés » ou dépossédés des prérogatives qui étaient les leurs avant et qu’ils assumaient avec brio. Du coup c’est un peu exagéré de parler du Monde comme un torchon et de ses journalistes comme des faux journalistes, à mon avis, il faudrait rentrer dans les détails.

      Par ailleurs, oui, moi aussi je m’étrangle quand je lis les « éditocrates » (en fait je les lis pratiquement plus) et je trouve souvent révoltant les positions, l’arrogance, la suffisance de ces journalistes qui se pensent « élus ». Tu peux donc être dégoûté, avoir la gerbe, mais j’appris à mes dépens, par expérience, qu’en parler en ces termes est contre-productif, pas efficace, même si ça fait du bien d’avoir une bonne colère et une ou deux haines bien permanente. C’est l’effet que me font BHL et Finkielkraut qui occupent une trop grande place médiatique entre imposture et marketing, mais plus on les insultent, plus ils sont présents et surtout, plus ils existent alors que leurs approches, tout dans leurs propos sont de nature à faire régresser la société. Je me demande donc comment en parler et surtout s’il faut en parler, si le contre-feu n’alimente pas le feu. Tout cela, ce sont des interrogations personnelles. Je ne suis pas sur et je recherche - avec toi ;) - des solutions.

      Personnellement, autant j’étais d’accord avec certaines des positions du Plan B qui a succédé à PLPL, autant j’ai détesté - a posteriori - l’esprit, l’écriture et la manière de faire.

      Reste maintenant à trouver la bonne solution et le bon ton !