person:rami abdel rahman

  • Syrie : 57 morts dans un bombardement de la coalition contre une prison de l’EI
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_syrie-57-morts-dans-un-bombardement-de-la-coalition-contre-une-prison-de

    Un bombardement aérien mené lundi par la coalition antidjihadiste dirigée par Washington contre une prison tenue par le groupe Etat islamique (EI) dans l’est de la Syrie a fait au moins 57 morts, en grande majorité des détenus, rapporte mardi une ONG.

    « Le bombardement a visé une prison de l’EI dans la ville de Mayadine lundi à l’aube, provoquant la mort de 42 civils emprisonnés et 15 djihadistes, dont des gardes et des détenus », a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

  • Syrie : « énorme » explosion près de l’aéroport de Damas, due « vraisemblablement » à une frappe israélienne
    http://www.europe1.fr/international/syrie-enorme-explosion-pres-de-laeroport-de-damas-3312749

    L’explosion s’est produite dans un dépôt de fuel « vraisemblablement » frappé par l’armée israélienne.

    Une « énorme » explosion a eu lieu jeudi matin aux dernières heures de la nuit, près de l’aéroport de Damas, a annoncé une ONG, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Elle serait le fait d’un raid aérien israélien.

    Une explosion proche de l’aéroport. « L’explosion a été énorme et a pu être entendue à Damas », a déclaré Rami Abdel Rahman, directeur de l’OSDH. L’aéroport international de Damas est situé à environ 25 km au sud-est de la capitale syrienne. Selon l’OSDH, une ONG basée à Londres, l’explosion n’aurait cependant pas eu lieu dans l’aéroport lui-même. "Ce qui a provoqué cette explosion n’est pas clair, mais plusieurs incendies sont en cours sur le site", a précisé Abdel Rahman.

  • Le Conseil de sécurité approuve à l’unanimité l’initiative de paix russo-turque pour la Syrie
    Le Devoir | 31 décembre 2016 14h31 | AFP
    http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/488237/syrie-le-conseil-de-securite-soutient-a-l-unanimite-l-initiative-de-paix-d

    Nations unies (États-Unis) — Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté samedi à l’unanimité une résolution soutenant l’initiative russo-turque pour un cessez-le-feu et des négociations en Syrie, mais sans en entériner les modalités.

    Ce texte de compromis adopté à l’issue de consultations à huis clos, indique que le Conseil « accueille avec satisfaction et soutient les efforts de la Russie et de la Turquie pour mettre fin à la violence en Syrie et faire démarrer un processus politique » de règlement du conflit.

    Mais il se contente de « prendre note » de l’accord que les deux pays ont présenté le 29 décembre.

    Le Conseil rappelle la nécessité d’appliquer « toutes les résolutions pertinentes de l’ONU » sur la Syrie.

    Il souligne que les négociations prévues en janvier à Astana « sont une étape importante en prévision de la reprise de négociations [entre pouvoir et opposition] sous les auspices de l’ONU le 8 février 2017 ».

    Le Conseil réclame aussi un « accès humanitaire rapide, sûr et sans entraves » aux populations civiles.

    Dans leurs explications de vote, les représentants américain, français et britannique ont déploré que certains détails de l’accord russo-turc ne leur aient pas été communiqués, comme la liste précise des groupes armés concernés par le cessez-le-feu.

    « Le texte de l’accord russo-turc présenté au Conseil [...] comporte toujours des zones d’ombre », a critiqué l’ambassadeur adjoint français Alexis Lamek.(...)

    • Attention, le comique de répétition pique un peu les yeux :

      Dans leurs explications de vote, les représentants américain, français et britannique ont déploré que certains détails de l’accord russo-turc ne leur aient pas été communiqués, comme la liste précise des groupes armés concernés par le cessez-le-feu.

      Ils veulent la liste noire (des gens qu’on peut bombarder) ou la liste blanche (des gens qu’on ne doit pas bombarder) ?

    • le lien a vrillé,
      la suite
      http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1008578/syrie-le-conseil-de-securite-de-lonu-approuve-a-lunanimite-linitiat

      « Le texte de l’accord russo-turc présenté au Conseil [...] comporte toujours des zones d’ombre », a critiqué l’ambassadeur adjoint français, Alexis Lamek.

      « Nous ne voulons pas entériner un accord dont nous ne comprenons pas toutes les implications », a dit pour sa part l’ambassadeur néo-zélandais Gerard van Bohemen.

      Selon l’Armée syrienne libre (ASL), l’opposition et le gouvernement auraient signé deux versions différentes de l’accord de cessez-le-feu. Sans préciser de quoi il s’agit, elle affirme qu’une version ne mentionne pas « un certain nombre de points essentiels qui ne sont pas négociables. »

      L’ASL avait d’ailleurs invité le Conseil à attendre que le régime de Bachar Al-Assad et la Russie prouvent leur bonne foi avant d’approuver l’accord.

      " Toute négociation politique qui conduirait à l’affaiblissement du pouvoir du gouvernement en Syrie ou à offrir une partie de la Syrie à des groupes terroristes ou à une occupation militaire étrangère est vouée à l’échec."
      Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale en Iran

      De son côté, le ministère français des Affaires étrangères a salué l’adoption de la résolution. La France « souhaite désormais que ce cessez-le-feu soit pleinement respecté, afin de préserver la vie des civils et de permettre un plein accès de l’aide humanitaire ».

      « L’urgence est aussi que les négociations politiques reprennent sous l’égide des Nations unies, sur la base du communiqué de Genève et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. La France y prendra toute sa part », a poursuivi le porte-parole du ministère.

      Une trêve chancelante

      La trêve, entrée en vigueur vendredi à minuit sur tout le territoire syrien, est la troisième depuis le début de l’année. Le groupe armé État islamique et le Front Fatah al-Cham sont toutefois exclus de cet armistice.

      "Les violations constantes par le régime et les bombardements et tentatives de zones contrôlées par les forces révolutionnaires rendront l’accord nul et non avenu."
      L’Armée syrienne libre (ASL)

      Même si « le calme régnait dans la plupart des régions syriennes », selon le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, des frappes aériennes visant des territoires occupés par des rebelles ont été recensées.

      « Quelques affrontements et des bombardements à l’artillerie du régime ont eu lieu dans la région de Wadi Barada, près de Damas, et dans la ville de Deraa », a affirmé le directeur.

      Juste avant 20 h, heure locale, deux représentants des rebelles ont annoncé que les raids aériens avaient cessé et que le cessez-le-feu tenait toujours, bien que les accrochages se poursuivent.

      Plus de 310 000 personnes sont mortes à cause de la guerre en Syrie et des millions ont quitté le pays depuis mars 2011, selon un bilan établi par l’OSDH.

    • " «  Le texte de l’accord russo-turc présenté au Conseil [...] comporte toujours des zones d’ombre  », a critiqué l’ambassadeur adjoint français Alexis Lamek.(...) "

      Voila un diplomate aux sorties lumineuses. Si le temps le permet, on lui prescrira des bains de soleil à Astana, pendant que les vrais décideurs régleront les modalités concrètes.

  • #SYRIE 2011-Rami Abdel Rahmane « OSDH » , fournisseur (quasi) exclusif de fausses nouvelles
    http://vilistia.org/archives/13199

    Rami Abdel Rahmane « OSDH » , fournisseur (quasi) exclusif de fausses nouvelles Par Guy Delorme, le 18 juillet 2011 Info donnée sur site … nous sommes quasiment au début du drame syrien. Info banale à l’époque mais qul n’a pas échappé … Lire la suite →

    #Médias_/_Internet

  • L’exode des habitants de la zone rebelle d’#Alep se poursuit avec la fuite de plus de 10.000.
    http://www.lorientlejour.com/article/1023394/larmee-syrienne-avance-a-alep-est-mais-se-retire-de-palmyre.html

    « Ils se sont réfugiés dans des secteurs sous le contrôle des forces du régime dans la partie ouest d’Alep », a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de [l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH)] qui dispose d’un large réseau d’informateurs en Syrie. Selon lui, 120.000 personnes ont quitté Alep-Est depuis le lancement d’une violente offensive du régime mi-novembre : 90.000 vers les quartiers gouvernementaux et 30.000 vers ceux tenus par les Kurdes.

  • Syrie : l’armée turque et ses alliés entrent à al-Bab
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/12/10/97001-20161210FILWWW00140-syrie-l-armee-turque-et-ses-allies-entrent-a-al-b

    L’armée turque et ses alliés syriens ont pénétré aujourd’hui à al-Bab, dernier fief de l’Etat islamique (EI) dans la province d’Alep, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). "Ils sont entrés dans al-Bab par le nord-ouest après de violents combats avec les djihadistes tandis que l’artillerie turque bombardait la ville", a indiqué son directeur Rami Abdel Rahmane. Des combats continuaient de faire rage en soirée dans cette ville près de la frontière avec la Turquie, selon cette même source.

    […]

    Les médias turcs avaient fait état vendredi de la mobilisation par la Turquie de 300 membres de ses forces spéciales pour renforcer ses effectifs qui combattent les jihadistes à al-Bab. "Regardez, l’armée syrienne libre (ASL, rebelles) est entrée dans al-Bab puis ensuite nos commandos", a dit samedi le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’un meeting à Istanbul. L’agence turque Anadolu a fait état cette semaine de l’envoi par la Turquie de 300 membres des commandos pour renforcer sa campagne militaire en Syrie, où au moins 19 soldats turcs ont été tués depuis le début de l’offensive.

  • Civilians fleeing east Aleppo turned back by gunfire
    http://www.thenational.ae/world/middle-east/civilians-fleeing-east-aleppo-turned-back-by-gunfire

    Aleppo // Hundreds of civilians trying to flee heavy regime bombardment and fighting in rebel-held east Aleppo were forced back by gunfire, a monitoring group said on Wednesday as the government pressed its offensive to control the whole city.

    “On Tuesday night, around 100 families gathered near a passage from the Bustan Al Basha district to cross to Sheikh Maqsud,” said Rami Abdel Rahman, director of the Syrian Observatory for Human Rights.

    “But when the civilians tried to cross to the other side, gunfire broke out,” he said, without specifying who was responsible.

    Sheikh Maqsud is a northern neighbourhood controlled by Kurdish forces, allied with neither the regime nor the rebels.

    The governorate running western Aleppo city said 10 people who had managed to crossed from the east on Tuesday evening had accused rebels of preventing people from leaving, but gave no details on how or where the civilians crossed over.

    The government has long accused rebels of using residents in the east as human shields. Rebel groups deny any coercion and say the regime is lying.

    “This has nothing to do with reality,” said Yasser Al Youssef, from the rebel group Nureddine Al Zinki.

    “The regime is spreading rumours to try to undermine the resolve of the rebels and those who support them in Aleppo,” he said.

    #civils #Syrie #Alep

  • Alep : les rebelles empêchent les civils d’approcher les corridors humanitaires - France 24
    http://www.france24.com/fr/20160729-syrie-alep-rebelles-civils-couloirs-corridors-humanitaires-assad-

    Depuis l’annonce par la Russie, alliée du régime dans le conflit, de l’ouverture des couloirs, « une douzaine de personnes ont pu sortir via l’un des corridors à partir du quartier Boustane al-Qasr », a indiqué le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. « Mais les groupes rebelles ont ensuite renforcé les mesures de contrôle vers ces corridors empêchant les habitants de s’y approcher », a-t-il ajouté.

    Pour Paris, ces « couloirs humanitaires » ne constituent pas une solution satisfaisante. « Le droit international humanitaire exige que l’aide puisse être acheminée de toute urgence » aux populations assiégées, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal. « Dans ce contexte, l’hypothèse de ’couloirs humanitaires’ qui consisterait à demander aux habitants d’Alep de quitter la ville n’apporte pas une réponse crédible à la situation », a-t-il précisé.

    #Syrie

  • Pendant que le FDS prépare trois fronts pour essayer de reprendre le fief de Raqqa l’EI isole en partie Palmyre

    Daech coupe une route stratégique de ravitaillement entre Homs et Palmyre
    https://fr.sputniknews.com/international/201605111024899554-homs-palmyre-route-strategique-daech

    Daech a coupé mardi une route stratégique d’approvisionnement entre les villes syriennes de Homs et Palmyre, quelques semaines après que l’armée a repris le contrôle de la cité antique.

    La route coupée par l’EI est « la route principale entre Homs et Palmyre mais elle n’est pas la seule, il y en a d’autres » entre les deux villes, a déclaré le chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahman.

    #EI
    #Syrie
    #Palmyre

  • 2 évolutions très étonnantes sur le champ de bataille en Syrie.

    1° - les rebelles coincés dans la poche d’Azaz viennent d’avancer vers l’est et de prendre à Da’ich du territoire, dont la ville d’al-Raï. Ils progressent le long de la frontière turque et sont soutenus par la Turquie (tirs d’artillerie à partir de l’autre côté de la frontière et livraisons d’armes) et l’on parle aussi (des clichés circulent) de la présence de quelque militaires turcs au sol (forces spéciales ?).
    Hier Libération écrivait un article sur le sujet (al-Raï n’était pas encore prise) en se focalisant sur la question de Dabiq et de sa symbolique pour Da’ich :
    http://www.liberation.fr/planete/2016/04/06/les-rebelles-syriens-en-passe-de-liberer-dabiq-ville-symbole-de-l-ei_1444

    Pour les rebelles, Dabiq n’est qu’un village à reconquérir parmi d’autres. Depuis la mi-février, ils ont repris une quinzaine de bourgades à l’EI dans une bande qui court entre Azaz, à l’ouest, Alep, au sud, et la frontière turque, au nord. Une dizaine de groupes, pour la plupart issus de l’Armée syrienne libre (ASL), participent à l’offensive, dont Faylaq al-Sham, Sultan Mourad, Fastaqim ou la brigade Hamza. Motasem, un groupe aidé par les Etats-Unis, est également présent. Les rebelles sont appuyés par des tirs d’artillerie de l’armée turque et des bombardements de la coalition. Leur objectif est de porter les combats jusqu’à Al Bab puis Manbij, les deux principaux fiefs de l’EI dans la région.

    Situation récente au nord d’Alep :
    https://pbs.twimg.com/media/CfcTP_HUYAEnHg5.jpg:large

    2° - Alors que Jaysh al-islam participe à l’offensive contre les forces du régimes aux côtés d’al-Nousra au sud d’Alep, selon des sources pro-régime un accord avec le régime dans les alentours de Damas fait qu’ils s’entendent avec celui-ci pour y affronter Da’ich du côté d’al-Dumayr. Al-Doumayr c’est là : https://www.google.fr/maps/@33.6437074,36.6557403,12z
    Les forces du régime auraient laissé des troupes de Jaysh al-islam traverser une route sous leur contrôle pour aller affronter Da’ich et leur aurait assurer la couverture aérienne lors des combats :
    https://www.almasdarnews.com/article/syrian-army-rebels-work-together-isis-east-damascus

    The Syrian Arab Army (SAA) and rebel forces are working together to defeat the Islamic State of Iraq and Al-Sham (ISIS) in the Greater Damascus area for the first time since the start of this violent conflict. According to an Al-Masdar correspondent in Damascus City, the government forces allowed a rebel contingent from Jaysh Al-Islam (Army of Islam) to travel through the Homs-Damascus Highway to the Al-Dumayr front in order to reinforce their comrades fighting against ISIS. When ISIS launched an attack on Jaysh Al-Islam’s positions in Jabal Ruhaybeh this morning; it was the Syrian Arab Air Force (SAAF) that provided covering fire for the rebel forces confronting the terrorist group. The ISIS attack has now been repelled by Jaysh Al-Islam and the Ahmad Abdo Brigade at Jabal Ruhaybeh in the Qalamoun Mountains. With ISIS at the outskirts of the East Ghouta region of rural Damascus, the government and rebel forces face a serious threat near ‘Adra; this is one of the reasons why they are collaborating against the terrorist group. In the video below, Jaysh Al-Islam’s leadership state it is permissible to ally with the government if it means defeating ISIS.

    Une vidéo suit dans l’article montrant un type de Jaysh al-islam justifiant une entente avec le régime pour combattre Da’ich.

    • US and Turkish authorities are discussing plans to intensify support to the moderate Syrian opposition in a bid to push the Islamic State group back from the Turkish border, the US Ambassador to Ankara said Thursday.

      “We have had some progress in recent weeks as these groups pushed further east along the border,” John Bass told journalists.

      “There is conversation with the Turkish military and government to talk about opportunities to intensify support to those groups and to push Daesh (IS) east from the current line.”
      in http://www.middle-east-online.com/english/?id=76212

    • Merci @gonzo.
      Obama avait refusé de rencontrer Erdogan mais finalement a accepté et ils se sont vus au sommet nucléaire à Washington :
      http://sputniknews.com/politics/20160401/1037307525/obama-erdogan-nuclear-security-summit.html
      Est-ce à ce moment-là que le deal s’est fait ?
      En tout cas avec ce retournement net de la Turquie qui compte utiliser les rebelles, avec l’aval de Washington pour fermer la frontière à l’est pour Da’ich et surtout empêcher les Kurdes de faire leur jonction, la situation de Da’ich devient critique.
      Avec la prise d’al-Raï, une route majeure pour Da’ich vient d’ailleurs déjà de se fermer :
      https://www.lorientlejour.com/article/979688/syrie-lei-perd-son-principal-passage-avec-la-turquie.html

      Les rebelles en Syrie se sont emparés jeudi du principal point de passage avec la Turquie utilisé par les jihadistes de l’Etat islamique (EI), rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
      Il s’agit d’un revers de plus pour le groupe ultraradical qui en quelques semaines a perdu la cité antique de Palmyre, le carrefour stratégique d’al-Qaryatayn ainsi que plusieurs de ses commandants dans des frappes aériennes.
      « Des factions rebelles et islamistes ont pris le contrôle du nord-est d’al-Raï », localité sur la frontière avec la Turquie dans la province d’Alep (nord), a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, précisant qu’"il s’agit du principal et d’un des derniers points d’entrée et de sortie avec la Turquie".
      « Les rebelles sont entrés aujourd’hui (jeudi) à al-Raï après deux jours de combats dans ses environs », a précisé M. Abdel Rahmane, qui dispose un large réseau de sources à travers la Syrie en guerre.
      Il ne reste plus à l’EI comme passages principaux que celui de Halwaniyé, situé entre al-Raï et celui de Jarablos, plus à l’est.
      Mais « c’est par al-Raï que transitaient principalement les jihadistes de l’EI tandis que celui de Halwaniyé est réservé à ses hauts commandants », explique M. Abdel Rahmane.
      Quant à celui de Jarablos, il est techniquement « inactif car il est sous surveillance de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis », a-t-il précisé.
      Depuis une dizaine de jours, l’EI a perdu au profit des rebelles au moins 18 villages tenus par le groupe depuis deux ans dans la province d’Alep.
      « Tous les belligérants en Syrie semblent aujourd’hui concentrer leurs opérations contre l’EI, que ce soit les rebelles, le régime (qui a repris Palmyre) ou encore les Kurdes » qui avancent actuellement vers Jarablos, affirme M. Abdel Rahmane.
      « C’est une sorte de distribution de rôle supervisée par les Américains et les Russes », a-t-il dit.

  • On nous abreuve de jolies photos.

    SITE, le site de la très louche Rita Katz a reproduit cette photo présentée comme un « Wanted » émis par Da’ich contre le chef syrien d’al-Nousra, Abou Mohammed al-Joulani :


    La précédente photo qui a circulé de « lui », d’origine inconnue n’est pas incompatible avec celle-ci : https://now.mmedia.me/lb/en/newsandpolitics/527415-meet-abu-mohamad-al-jawlani
    Le joli drapeau derrière lui est celui de l’Etat islamique en Iraq, devenu Daech puis EI. Histoire de rappeler avec qui certains groupes rebelles combattent...

    Une photo plus intéressante circule aussi en ce moment alors qu’une réunion où se trouvait le porte-parole d’al-Nousra, un certain Abou Firas al-Souri, historique d’al-Qaïda, vient d’être bombardée et que celui-ci vient d’y trouver la mort.
    Elle montre ce Abou Firas (à droite) en compagnie d’Abou Khaled al-Souri (à gauche), autre historique d’al-Qaïda, et d’Hassan Aboud (au centre) fondateur du groupe Ahrar al-Cham al-islamiya :
    https://counterjihadnews.files.wordpress.com/2016/04/abu-firas-al-suri-with-abu-khalid-and-hassan-abbou
    Aboud et Abou Khaled al-Souri ayant été tués vers la mi-2014, cette photo date d’avant.
    Mais plus intéressant, le bombardement aérien dans la région d’Idlib qui vient de tuer Abou Firas et d’autres membres d’al-Nousra n’a pour l’instant été revendiqué par personne et l’on se demande - que ce soit chez le SOHR pro-opposition où l’on subodore la Russie, ou chez les pro-régime d’al-Masdar où l’on déclare que l’on ne sait pas - qui des Russes ou des Américains en est à l’origine :
    https://www.yahoo.com/news/syrias-qaeda-spokesman-20-jihadists-dead-strikes-monitor-200452734.html

    The spokesman for Al-Qaeda’s Syrian affiliate, Al-Nusra Front, his son and 20 other jihadists were killed in air strikes in the northeast of the country, a monitor said.
    Abu Firas al-Suri was meeting with other leading Islamist fighters in a Nusra stronghold in Kafar Jales when the raids struck, the Syrian Observatory for Human Rights said.
    “Abu Firas al-Suri, his son and at least 20 jihadists of Al-Nusra and Jund al-Aqsa and jihadists from Uzbekistan were killed in strikes on positions in Idlib province,” its chief Rami Abdel Rahman told AFP.
    It was not immediately clear if the raids were carried out by Syrian regime warplanes or their Russian allies.
    Two other targets belonging to Al-Nusra and allied jihadist group Jund al-Aqsa in the north of Idlib province were also attacked, Abdel Rahman said, leaving many seriously wounded.
    Syrian Suri, real name Radwan Nammous, fought against the Soviet forces in Afghanistan where he met Al-Qaeda leader Osama bin Laden and his mentor Abdullah Azzam before returning to Syria in 2011, according to supporters on Twitter.

  • L’armée syrienne, appuyée par le Hezbollah et les Russes, entre dans Palmyre - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/977364/lei-ordonne-aux-derniers-civils-de-fuir-palmyre.html

    Le groupe Etat islamique (EI) était la cible jeudi d’une double offensive contre ses fiefs syrien de Palmyre et irakien de Mossoul, 48 heures après les attentats meurtriers que l’organisation jihadiste a revendiqués à Bruxelles. Mossoul, comme Palmyre, et surtout la ville syrienne de Raqqa (nord), font partie du « califat » autoproclamé par le chef de l’EI Abou Bakr al-Baghdadi en juin 2014.

    Appuyée au sol par ses alliés -le Hezbollah et les forces spéciales russes- l’armée syrienne, également soutenue par l’aviation russe, est entrée dans la cité de Palmyre dans l’est de la Syrie pour en expulser l’EI, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) et une source militaire syrienne.
    Le ministère russe de la Défense a fait état de 146 frappes du 20 au 23 mars contre des « cibles terroristes » dans cette région contrôlée par le groupe jihadiste depuis mai 2015.

    Les forces prorégime, qui ont lancé l’offensive le 7 mars, sont entrées dans Palmyre du côté sud-ouest après des combats avec l’EI mais avancent « lentement en raison des mines » plantées par les jihadistes, a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
    Elles sont également entrées du côté nord-ouest de la ville après avoir pris le contrôle d’une partie de la Vallée des tombeaux, a dit la source militaire.

  • Les forces du régime syrien (armée syrienne + milice des forces de défense nationale + Hezbollah), appuyées par l’aviation russe, sont aux portes du site antique de Palmyre tenu (ainsi que la ville moderne) par Da’ich, où les combats font rage depuis plusieurs jours et où le régime progresse :
    https://www.lorientlejour.com/article/977171/les-forces-du-regime-syrien-a-lentree-de-la-ville-antique-de-palmyre.

    « Les forces du régime sont désormais à deux km du côté sud de la ville et à 5 km du côté ouest », a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH qui dispose d’un large réseau de sources à travers la Syrie. D’après l’OSDH, l’armée « a avancé après avoir pris la colline d’al-Hiyal située du côté sud-ouest et qui surplombe Palmyre », tombée aux mains des jihadistes de l’EI il y a près d’un an.
    Appuyée par l’aviation russe, l’armée a débuté le 7 mars une bataille pour reprendre la ville inscrite par l’Unesco au patrimoine de l’Humanité et prise par l’EI en mai 2015. Depuis sa prise de contrôle, le groupe extrémiste y a détruit de nombreux trésors archéologiques comme le célèbre Arc de Triomphe, les temples de Bêl et de Baalshamin ou encore des tours funéraires symboles de l’essor de cette ville dans les premiers siècles après Jésus-Christ.
    Cette bataille est capitale pour le régime car une prise de la zone de Palmyre lui permettrait de reprendre le désert syrien et de parvenir plus à l’est à la frontière avec l’Irak, contrôlée par les jihadistes.
    En perdant la ’badiya’ (le désert) s’étendant entre Palmyre et la frontière irakienne, soit une superficie de 30.000 km2, l’EI verrait le territoire syrien qu’il contrôle reculer à 30% contre 40% actuellement, selon les estimations de l’OSDH.

    Une carte :

    Dans le même temps a lieu la bataille de Qaryatayn entre les mêmes belligérants (les deux sont liées pour des questions de route d’approvisionnement).
    Jusqu’il y a quelques heures aucune couverture médiatique, comme le remarquait angry arab :
    http://angryarab.blogspot.fr/2016/03/what-is-happening-in-palmyra.html

    What is happening in Palmyra
    This is rather curious. There are ferocious battles going on around Palmyra between the Syrian regime forces and ISIS forces but the Western media does not cover it because it does not fit into the Liz Sly narrative: that there are no battles between Syrian regime forces and ISIS.

    Mais ça semble se réveiller (dépêches AFP et Reuters).
    Le Monde y consacre un court article mais non sans relayer les « inquiétudes » suspectes de certains - et par là la propagande d’al-Nusra et Ahrar al-Cham qui se répandent sur les réseaux sociaux sur la question...
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/03/23/l-armee-syrienne-aux-portes-de-palmyre_4888499_3218.html

    Si les frappes de l’armée syrienne se concentrent sur les alentours de Palmyre, des raids violents ont touché également la ville même, détruisant de nombreuses maisons, annonce Palmyra News Network, un réseau d’information de militants opposés au régime et à l’EI. Le réseau rapporte également que les quelques familles qui étaient restées dans la ville ont fui les violences et se sont dirigées vers la frontière jordanienne plus au sud. Beaucoup sont sans abri.

    Pour mémoire avant que les forces du régime n’abandonnent la ville de Palmyre en 2015 devant l’avancée de Da’ich, l’essentiel de la population de Palmyre a été évacuée en zone gouvernementale (sauf les quelques uns qui refusaient de l’être).
    La narrative du Monde est donc passée par les étapes successives suivantes :
    – Assad = Da’ich
    – les Russes et Assad ne combattent pas vraiment Da’ich
    – les Russes et Assad combattent Da’ich, mais mal car ils abîment des maisons.

  • Des rebelles syriens traversent la frontière turque pour combattre les Kurdes
    http://www.lorientlejour.com/article/970976/des-rebelles-syriens-en-renfort-depuis-la-turquie-pour-combattre-les-

    Selon l’OSDH, les nouveaux combattants munis d’armes appartiennent à une mosaïque de groupes rebelles et islamistes notamment à Faylaq al-Cham (Légion du Levant).

    « En fait ils sont venus de la province (mitoyenne) d’Idleb et de l’ouest de la province d’Alep. Ils ont pénétré en Turquie par le poste-frontière d’Atmé pour revenir en Syrie par Bab al-Salama afin d’éviter les territoires tenus par les kurdes ou le régime », a expliqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.

    Pour l’expert sur la Syrie, Thomas Pierret, Faylaq al-Cham est la « branche militaire officielle des Frères musulmans, proche de la Turquie ». Selon lui, ils vont pouvoir renforcer Azaz mais il leur sera difficile de reprendre les secteurs pris par les FDS.

    « Ces renforts peuvent contribuer à empêcher la chute d’Azaz, mais eu égard à l’appui aérien russe dont bénéficient les YPG, je doute que ces derniers puissent être chassés de l’essentiel des positions conquises ces derniers jours », a-t-il dit à l’AFP.

  • La Turquie bombarde à l’artillerie les positions prises par le YPG et les SDF dans la base de Menagh (poche d’Azaz, nord d’Alep) et aux alentours - ceci afin de freiner son avancée vers Azaz :
    http://news.yahoo.com/turkey-shells-kurdish-held-areas-syrias-aleppo-monitor-155529508.html;_y

    Beirut (AFP) - Turkish artillery on Saturday bombarded areas of Aleppo province in northern Syria controlled by Kurdish forces, the Syrian Observatory for Human Rights said.
    The monitoring group’s head, Rami Abdel Rahman, said Turkish shelling struck areas of Aleppo, including Minnigh, recently taken by the Kurdish People’s Protection Units (YPG) militia from Islamist rebels.

    Même un « jihadologue » avec des analyses aussi discutables et partisanes que Charles Lister relève la contradiction de la politique américaine : des brigades de l’ASL alliées aux Kurdes du YPG (au sein des SDF), et soutenues par les USA, sont bombardées par l’alliée des USA, la Turquie, en soutien à d’autres brigades de l’ASL soutenues par les USA, la Turquie et l’Arabie saoudite :
    https://twitter.com/Charles_Lister/status/698535922338439168

    #Turkey (NATO member) is bombing #YPG (backed by US, #Russia) & SDF (backed by US), for attacking FSA (backed by US, Turkey & Saudi)

    On passera vite sur l’alliance des ces groupes de l’ASL, soutenus par la Turquie, avec divers groupes jihadistes car évidemment M. Lister aimerait, lui, que les USA cessent leur alliance avec le YPG et laissent les Turcs bombarder tranquillement le nord de la Syrie.

    Cette contradiction avait déjà été évoquée ici il y a deux mois : http://seenthis.net/messages/435727
    Elle semble en tout cas de plus en plus difficilement tenable.

    • La contradiction de cette politique s’exprime par des remontrances, pour l’instant un peu molles, du Département d’Etat aux deux camps :
      http://seenthis.net/messages/460841

      Le porte-parole du département d’Etat américain a condamné ces tirs :
      « Nous avons pressé les Kurdes syriens et d’autres forces affiliées au PYD de ne pas profiter de la confusion en s’emparant de nouveaux territoires. Nous avons aussi vu des informations concernant des tirs d’artillerie depuis le côté turc de la frontière et avons exhorté la Turquie à cesser ces tirs ».

      Article du Monde signalé par @simplicissimus

    • #Syrie: Le Front al-#Nosra reçoit des renforts via la #Turquie
      http://fr.sputniknews.com/international/20160214/1021748782/syrie-renforts-terroristes-transit-turquie.html

      Près de 400 combattants du groupe djihadiste Légion du Sham (Faylaq al-Sham) sont arrivés à Tall Raafat, dans le gouvernorat d’Alep, en provenance d’Idlib, a annoncé dimanche la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen.

      Transitant par le territoire turc, ces « renforts » se battront aux côtés du Front al-Nosra contre les forces gouvernementales syriennes, précise Al Mayadeen.

    • Déclaration de Davutoglu : « la Turquie ne permettra pas la prise d’Azaz par les milices kurdes ». Le ministre des affaires étrangères turc revendique et justifie les bombardements à l’artillerie du YPG en sol syrien.
      http://www.reuters.com/article/us-mideast-crisis-syria-turkey-davutoglu-idUSKCN0VO0ZZ

      Turkey will not allow Azaz in northern Syria to fall to the Kurdish YPG militia and the group will face the “harshest reaction” if it tries to approach the town again, Prime Minister Ahmet Davutoglu said on Monday.
      Speaking to reporters on his plane en route to Ukraine, Davutoglu said YPG fighters would have seized control of Azaz and the town of Tal Rifaat further south had it not been for Turkish artillery shelling them over the weekend.
      "YPG elements were forced away from around Azaz. If they approach again they will see the harshest reaction. We will not allow Azaz to fall," Davutoglu said.
      He said Turkey would make the Syrian Menagh air base “unusable” if the YPG does not withdraw from the area, which it seized from Syrian rebels. He warned the YPG not to move east of its Afrin region or west of the Euphrates River.

      En attendant, le YPG et les SDF (le groupe Jaysh al-Thuwar, l’armée des révolutionnaires, issu de l’ASL : https://en.wikipedia.org/wiki/Army_of_Revolutionaries) auraient pris le contrôle de la ville de Tall Rifaat contrôlé par les milices islamistes de Ahrar al-Cham al-islamiya et Harakat Noureddin al-Zenki

  • Des limites de la grille d’analyse confessionnelle à Deïr az-Zour :
    http://www.theguardian.com/world/2016/jan/17/isis-fighters-abduct-400-civilians-major-attack-deir-ez-zor?CMP=twt_gu

    Islamic State fighters have abducted more than 400 civilians after capturing new ground in a major assault on the Syrian city of Deir ez-Zor that left dozens dead, according to reports.
    The British-based Syrian Observatory for Human Rights said Isis killed at least 135 people in the multi-front attack that began on Saturday.
    The dead included 85 civilians and 50 regime fighters, according to the human rights monitor, which said on Sunday that Isis also kidnapped more than 400 civilians from captured territory.
    Dozens killed by Islamic State in ’massacre’ in Syrian city of Deir ez-Zor
    Read more
    Those abducted, all of whom are Sunnis , include women, children and family members of pro-regime fighters,” said the director of the Observatory, Rami Abdel Rahman.

    #sunnites_humiliés ?

  • En Syrie, vingt chefs rebelles victimes d’assassinats ciblés en un mois - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/963495/en-syrie-vingt-chefs-rebelles-victimes-dassassinats-cibles-en-un-mois

    Une série d’assassinats ont ciblé en un mois 20 chefs rebelles islamistes en Syrie dont le dernier en date a coûté la vie mardi à un « émir » dans le centre du pays, a affirmé mercredi une ONG.

    Abou Rateb al-Homsi, commandant pour la région de Homs d’Ahrar al-Cham, le plus important groupe islamiste du pays, a été abattu par des hommes armés alors qu’il circulait en voiture, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme Al-Homsi est le plus important responsable tué dans une série de liquidation ayant visé principalement des cadres du Front al-Nosra, branche syrienne d’el-Qaëda et d’Ahrar al-Cham, principaux adversaires du régime et des extrémistes de l’Etat islamique (EI).

    « Les assassinats se sont multipliés depuis début décembre mais personne ne sait qui les a commis », a noté le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane.
    Les 20 commandants ont perdu la vie par des bombes placées sur le bord de la route, des mines ou par des armes automatiques mais personne n’a revendiqué ces meurtres. Parmi les victimes figurent sept responsables du Front al-Nosra, qui est très présent dans le nord et le sud du pays ainsi que dans la banlieue de Damas, selon M. Abdel Rahmane.

  • Syrie, où la raison est occultée dans la ruée vers la guerre | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/syrie-o-la-raison-est-occult-e-dans-la-ru-e-vers-la-guerre-1829160702

    Ce n’est là que le dernier chapitre de la folie qu’est désormais l’intervention étrangère en Syrie. Le club des États qui y prennent part s’agrandit semaine après semaine. La semaine dernière, c’était au tour de la France, souhaitant se venger des attentats de Paris. Cette semaine, le parlement britannique pourrait renoncer à ses objections maintes fois répétées à une campagne de bombardement en Syrie.

    Ce qui se passe en Syrie est une folie collective et multilatérale. Les Russes, les Iraniens et le Hezbollah combattent toutes les forces d’opposition pour consolider la position d’Assad. Les combattants chiites en Irak, qui affirment avoir été bombardés par les États-Unis près de Ramadi, voient d’un bon œil la campagne de bombardement russe. Les États-Unis fournissent une couverture aérienne et des unités de forces spéciales sur le terrain pour soutenir la progression des peshmergas et des groupes kurdes syriens, mais ces derniers n’avanceront pas plus loin que leur propre territoire.

    Le programme américain de « formation et d’équipement » de 500 millions de dollars est tombé à l’eau après qu’un grand nombre de leurs combattants syriens, connus sous le nom de 30e division, ont été capturés par le Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda.

    Les Jordaniens ont retiré leur soutien aux brigades de l’Armée syrienne libre (ASL), y compris le Front du Sud, qui a lancé en juin une série d’offensives contre les positions du gouvernement syrien à Deraa. Le Centre des opérations militaires d’Amman a déclaré que ces attaques ont été chaotiques et inefficaces, mais indique avoir conclu un accord avec la Russie pour ne pas bombarder le Front du Sud.

  • Effet de l’acccord russo-jordanien et de l’abandon du MOC (Military Operation Command) ?
    En tout cas, l’AFP évoque un « Premier raid vraisemblablement russe sur Deraa » (en fait la région de Deraa) :
    http://www.lorientlejour.com/article/951990/premier-raid-vraisemblablement-russe-sur-deraa.html

    La Russie semble avoir mené pour la première fois un raid sur la province méridionale de Deraa, élargissant ainsi son champ d’opérations en Syrie, a affirmé jeudi une ONG.
    La province de Deraa et sa capitale éponyme sont majoritairement sous contrôle de la rébellion. « Des avions de combat, qui semblent être russes, ont mené dans le nuit de mercredi à jeudi des raids sur Hara, Tall Antar, Kafr Nasaj et Aqraba, dans le nord de la province » de Deraa, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
    « Cela serait la première fois que l’aviation russe atteint Deraa », a précisé à l’AFP le directeur de cette ONG Rami Abdel Rahmane, sans donner de bilan. La région visée par les frappes russes est contrôlée par une mosaïque de mouvements rebelles modérés et islamistes ainsi que le Front al-Nosra, branche syrienne d’el-Qaëda.

  • Nouveau cessez-le-feu à Zabadani, Foua et Kafraya - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/945243/nouveau-cessez-le-feu-a-zabadani-foua-et-kafraya.html

    Des groupes rebelles et des combattants du régime ont conclu dimanche un nouveau cessez-le-feu temporaire dans trois villes de Syrie, ont indiqué à l’AFP une ONG et un médiateur, après plusieurs jours d’intenses combats entre les deux parties.

    La trêve qui devait commencer en milieu de journée, concerne Zabadani, bastion rebelle près de Damas, et les villages chiites de Foua et Kafraya, les deux derniers îlots du régime syrien dans la province d’Idleb majoritairement contrôlée par les rebelles.

    Ces localités avaient connu un bref répit en août à la suite d’un cessez-le-feu prévoyant le retrait des rebelles de Zabadani en échange de l’évacuation des civils de Foua et Kafraya. Mais la trêve n’avait duré que 48 heures. « Les combattants ont cessé les opérations militaires tôt ce matin mais le cessez-le-feu officiel commence à midi (09h00 GMT) », a précisé dimanche Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.

  • Six soldats syriens tués en représailles à l’assassinat de cheikh al-Balous à Soueida - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/942715/le-nombre-de-victimes-des-attentats-a-la-voiture-piegee-pres-de-souei

    Vingt-six personnes ont péri vendredi dans un double attentat à la voiture piégée dans le sud de la Syrie, dont un dignitaire druze hostile au régime de Bachar el-Assad et aux extrémistes islamistes, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

    « Le nombre de victimes des attentats à la voiture piégée en périphérie de Soueida vendredi s’est élevé à 26 morts, dont un important cheikh druze. Quelque 50 autres personnes sont blessées », a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l’ONG, qui faisait initialement état de huit morts. « Le cheikh Wahid al-Balous a été tué dans un attentat à la voiture piégée alors qu’il conduisait dans la périphérie de la ville de Soueida », a-t-il indiqué. Une deuxième voiture piégée a explosé près de l’hôpital où les blessés avaient été transportés, dans le quartier de Dahr al-Jabal. Soueida est le fief de la minorité druze qui représente environ 3% de la population syrienne.

    « Le cheikh al-Balous était le chef du groupe ’Les cheikhs de la dignité’, qui s’est donné pour mission de protéger les zones druzes en Syrie », a indiqué à l’AFP Malek Abou Kheir, un journaliste de Soueida qui connaissait Balous. Ce groupe, la plus puissante milice de la région, a combattu le Front al-Nosra, la branche syrienne d’el-Qaëda, dont les membres ont tenté de s’infiltrer dans la province de Soueida, ainsi que l’autre groupe jihadiste État islamique (EI).

  • Syrie : Des combats dans les rues de Damas entre Daech et des djihadistes
    http://www.letempsdz.com/index.php/183-international/proche-orient/168160-syrie-des-combats-dans-les-rues-de-damas-entre-daech-et-des-djihad

    Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) ou Daech était engagé hier dans des combats de rue contre d’autres factions djihadistes dans Damas, se rapprochant ainsi du centre de la capitale syrienne, a affirmé une ONG à l’AFP.
    Les affrontements ont lieu à Qadam, un quartier du sud de la capitale, où le groupe djihadiste Daech a pris le contrôle de deux rues durant le week-end, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

    « C’est le point le plus proche du cœur de la capitale atteint par l’EI », a indiqué le directeur de l’ONG, Rami Abdel Rahmane, en faisant état de 15 morts dimanche dans les violents combats qui ont obligé les civils à fuir. Les éléments de l’EI seraient venus de Hajar El Aswad, un quartier adjacent, où ils sont présents depuis juillet 2014.
    Une source de sécurité syrienne a confirmé des combats dans ce secteur. « Nous sommes très contents qu’ils se battent entre eux mais nous sommes très vigilants afin de réagir s’ils avançaient vers les secteurs tenus par les forces armées syriennes », a-t-elle dit à l’AFP.

    #EI #DAECH #SYRIE #DAMAS

    • #ou_pas

      L’article est bizarrement fichu, il commence en évoquant curieusement « the Saudi capital city of Damascus ».

      Son accroche sensationnelle se base sur les combats et l’avancée de l’OEI dans le quartier de Qadam, ce qui permet de dire : « the first time any rebel faction has had anything meaningful inside the capital itself. »

      Ce qui est évidemment faux, puisque si l’OEI a « pris » des rues du quartier de Qadam, ce n’est pas à l’armée syrienne, mais à d’autres factions rebelles :
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/08/31/des-combats-opposent-l-etat-islamique-aux-rebelles-dans-damas_4741422_3218.h

      L’Etat islamique (EI) se rapproche inexorablement du centre de la capitale syrienne. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le groupe djihadiste était en effet engagé, lundi 31 août, dans des combats de rue contre des rebelles islamistes à Qadam, un quartier du sud de la capitale.

      Venus de Hajar Al-Aswad, un quartier adjacent où ils sont présents depuis juillet 2014, l’EI a pris le contrôle de deux rues durant le week-end, a affirmé l’OSDH. Rami Abdel Rahmane, qui fait état de quinze morts dimanche dans les violents combats qui ont eu lieu, affirme qu’il s’agit du « point le plus proche du cœur de la capitale atteint par l’EI ».

      Une source de sécurité syrienne, qui confirme que des combats ont lieu dans ce secteur, semble satisfaite de voir s’entre-tuer deux ennemis du régime de Bachar Al-Assad […]

  • Cessez-le-feu de 48h à Zabadani et dans le nord-ouest de la Syrie - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/938803/cessez-le-feu-de-48h-a-zabadani-et-dans-le-nord-ouest-de-la-syrie.htm

    Des groupes islamistes et forces pro-régime en Syrie se sont entendus mardi pour un cessez-le-feu de 48 heures dans plusieurs villes disputées du nord-ouest du pays et le long de la frontière libanaise, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

    Selon cette ONG, le cessez-le-feu à Zabadani, dernier bastion des rebelles à la frontière syro-libanaise, débutera à 06h00 locales (03h00 GMT).

    « Il y a eu un accord pour un cessez-le feu de 48 heures à Zabadani et Fouaa et Kafraya », a déclaré le responsable de l’OSDH Rami Abdel Rahman. « L’accord a été conclu entre les combattants du (puissant groupe islamiste) Ahrar al-Cham et les rebelles locaux d’un côté et de l’autre le groupe chiite libanais du Hezbollah », a dit M. Abdel Rahman.

    Aux côtés des forces gouvernementales syriennes, le Hezbollah a lancé une féroce attaque le mois dernier contre Zabadani pour en déloger les rebelles. Fouaa et Kafraya, deux villages chiites de la province d’Idleb (nord-ouest), sont eux parmi les derniers encore aux mains du régime dans la région. En représailles à l’offensive loyaliste sur Zabadani, ils se trouvent assiégés par une coalition rebelle baptisée Armée de la conquête.

    Au-delà des cessez-le-feu, des négociations sont en cours pour obtenir le retrait des combattants rebelles de Zabadani, ainsi que la levée du siège de Fouaa et Kafraya, a indiqué l’OSDH.

  • Un drone israélien tue 3 membres des Forces de Défense Nationale et deux membres du Hezbollah dans un village druze du Golan sous contrôle syrien, selon l’OSDH :
    http://www.middle-east-online.com/english/?id=72455

    An Israeli air strike on a government-held village on the Syrian side of the Golan Heights ceasefire line killed five pro-regime forces on Wednesday, a monitoring group said.
    “An Israeli plane hit a car inside the town of Hader, killing two men from [Lebanese Shiite group] Hezbollah, and three men from the pro-regime popular committees in the town,” said Rami Abdel Rahman, director of the Syrian Observatory for Human Rights. Hader is a Druze village that lies along the ceasefire line, with the Israeli-occupied portion of the Golan Heights plateau to the west, and the border with Damascus province to the northeast. An Israeli army spokeswoman declined to comment on the incident.