person:ramzan kadyrov

  • #Tchétchénie : #Oïoub_Titiev en prison, les droits de l’Homme bâillonnés

    En Tchétchénie, le responsable de l’organisation de défense des droits de l’Homme Mémorial, Oïoub Titiev, a été condamné cette semaine à quatre ans de prison dans une colonie pénitentiaire pour détention illicite de stupéfiants. Des preuves fabriquées de toutes pièces selon l’ONG qui a de plus en plus de difficultés à travailler en Tchétchénie, petite république de la Fédération de Russie aux mains du tout puissant président Ramzan Kadyrov, soutenu sans faille par Vladimir Poutine.


    http://www.rfi.fr/emission/20190323-tchetchenie-oioub-titiev-prison-droits-homme-baillonnes?ref=tw
    #droits_humains #prison #emprisonnement

  • Enfants de djihadistes : « Nos dirigeants et nos concitoyens doivent comprendre que leur retour est inéluctable », Marie Dosé, Henri Leclerc
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/08/enfants-de-djihadistes-nos-dirigeants-et-nos-concitoyens-doivent-comprendre-

    Quelque 70 enfants localisés au Kurdistan attendent d’être rapatriés en France. Ils sont des victimes de la guerre et des choix de leurs parents, rappellent les avocats Marie Dosé et Henri Leclerc.

    Tribune. A l’heure où nous écrivons, une centaine d’enfants français, majoritairement âgés de moins de 6 ans, sont détenus dans les camps de Roj et de Al-Hol, au Kurdistan syrien. Certains, qui y sont nés, n’ont que quelques mois, d’autres y ont déjà passé les deux tiers ou la moitié de leur vie après avoir été arrachés à leurs familles en France.
    Ces dernières semaines, le nombre de femmes et d’enfants détenus dans le camp de Al-Hol est passé de 10 000 à 33 000, et vingt-neuf enfants, dont des nourrissons, sont morts sous la pluie, dans la boue et le froid glacial, après que leurs familles ont fui le dernier réduit de l’organisation Etat islamique (EI).

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a constaté à la toute fin du mois de janvier que les enfants étaient tous atteints d’hypothermie au moment de leur décès, a fait part de sa plus extrême préoccupation quant à la situation sanitaire et humanitaire dans ce camp où tout manque : l’eau, les vivres et les soins les plus élémentaires.

    Des victimes
    Sa déléguée en Syrie, Elizabeth Hoff, parle de conditions « déchirantes », quand les Nations unies ont admis une situation « critique » et que les rapports successifs de l’Unicef, alarmants, anticipent une aggravation de la situation, au regard de l’afflux prévisible de familles fuyant le califat en ruine. Enfin, quand ils ne meurent pas, ces enfants présentent sur le visage et le corps de graves signes de mutilations consécutifs à des éclats d’obus ou de roquettes.

    Aussi est-il de la dernière urgence de considérer ces enfants pour ce qu’ils sont : des victimes. Ils n’ont en effet demandé ni à naître en Syrie ni à être conduits dans cet enfer. Mais peut-on encore parler d’urgence quand il est à craindre que tout soit déjà trop tard ?
    Les autorités françaises s’obstinent en effet à refuser de les rapatrier, probablement par crainte de la réaction d’une opinion publique mal ou sous-informée. Il faut savoir en effet que, depuis le début de la guerre, par l’entremise d’ONG ou de passeurs, 84 enfants ont pu rentrer chez eux, en France. Leurs mères, qui ont fui l’EI et ont pu rejoindre la Turquie, ont toutes été livrées à la France, en application d’un protocole négocié entre les deux pays, où elles ont aussitôt fait l’objet d’une prise en charge judiciaire.

    Quant aux enfants, tous ont été immédiatement pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance et placés dans des familles d’accueil spécialement formées à ce genre de circonstances. Suivis avec beaucoup d’attention et d’humanité par des éducateurs spécialisés, des psychologues et des psychiatres, ils apprennent peu à peu à se reconstruire. De retour chez nous – chez eux –, ils retrouvent leurs familles et font connaissance avec leurs grands-parents, leurs oncles et tantes : ils sont sauvés du pire.

    Violation de la Convention des droits de l’enfant

    Début février, 70 enfants identifiés et localisés au Kurdistan syrien devaient être rapatriés par le gouvernement français. Pourtant celui-ci, sans fournir la moindre explication ou justification, a décidé de faire marche arrière.
    Le président de la République lui-même ne s’est exprimé qu’à une seule reprise sur le sort de ces enfants, il y a déjà dix-huit mois de cela, assurant alors que leur situation serait examinée au « cas par cas ». Depuis, cette déclaration n’a été suivie d’aucun effet : aucun rapatriement n’a été effectué. Moyennant quoi, en les abandonnant à leur sort dans une zone où aucune ONG n’est présente, ni Médecins sans frontières, ni Médecins du monde, et en les exposant directement à un risque de mort presque certaine, l’inertie et le silence de la France la rendent coupable de violation de la Convention internationale des droits de l’enfant, dont elle fut signataire dès 1989.

    Même le président de la République tchétchène, Ramzan Kadyrov, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a rien d’un parangon de démocratie, a déclaré que les enfants, de fait, étaient innocents, et que « personne ne leur [avait] demandé où ils voulaient naître ».
    La Russie a récemment rapatrié deux cents femmes et enfants, de même que le Maroc et les Etats-Unis ont fait revenir leurs propres ressortissants. Au demeurant, voilà un an que les Kurdes n’ont de cesse d’exhorter la France à rapatrier ses enfants et leurs mères. Nous posons donc cette question : la République française ne peut-elle pas faire, sinon mieux du moins aussi bien que Ramzan Kadyrov, Vladimir Poutine, Mohammed VI et Donald Trump ?

    L’Etat doit faire preuve d’humanité et de responsabilité
    Il est temps que nos dirigeants, mais aussi nos concitoyens, comprennent que le retour de ces enfants est inéluctable. Dans les semaines et peut-être les jours qui viennent, les Kurdes n’auront plus les moyens ni même la possibilité de continuer à porter le fardeau de ce désastre, a fortiori depuis que les forces américaines ont décidé de se retirer du secteur, ouvrant la voie à une offensive turque dont les Kurdes ont tout à craindre.
    Ils ne deviendront des « bombes à retardement », suivant cette expression machinale ressassée un peu partout, que si la France les abandonne à leur sort en Syrie, là où ils ne tarderont plus à faire figure de proie idéale pour les innombrables groupuscules terroristes. Alors seulement, nous pourrons parler de « bombes à retardement ».
    Comment la France peut-elle rester sourde à ce drame ? Comment peut-elle rendre de si jeunes enfants comptables des mauvais choix de leurs parents ? La France est-elle devenue si peu forte, si peu rayonnante, si peu soucieuse de ses valeurs qu’elle refuse de sauver ses propres enfants ?

    Il est temps que des voix s’élèvent, que ce gouvernement cesse de tergiverser, que le président de la République fasse preuve, certes d’humanité, mais plus encore de sens des responsabilités, et qu’un terme soit mis à un silence qui ne fait que nourrir les ressentiments les plus rétrogrades et les plus contraires à son histoire.

  • La menace Black Bloc plane sur les cérémonies du #11_Novembre - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-menace-black-bloc-plane-sur-les-ceremonies-du-11-novembre-09-11-2018-7

    Pour ce week-end, près de #10000_policiers ont été mobilisés sur l’ensemble du dispositif, samedi et dimanche, à la fois pour le Forum de la paix qui se tiendra à la Villette, ainsi que pour les commémorations proprement dites. Le concert donné par l’orchestre de Radio France à la Philharmonie de Paris samedi soir devant 1 600 invités et à la même heure le dîner des chefs d’État au musée d’Orsay sont également des événements sensibles et évoqués dans la note des services de renseignement parisiens.

    Une menace dans la menace. Alors que 72 chefs d’État et 98 délégations étrangères sont attendus dimanche pour les commémorations du 11 Novembre, un rassemblement contre la venue de Donald Trump a été autorisé le même jour place de la République à Paris, à 14 heures, où sont attendues « plusieurs milliers de personnes », selon la préfecture de police (PP), qui dit se préparer à « un risque de débordements dû à la création attendue d’#un_Black_Bloc
    #lol

    • Trump, Poutine : fauteurs de guerre, oui, mais à la rigueur, ils représentent des Etats ayant participé à la Première guerre mondiale. Mais Netanyahu ? Non seulement israel n’existait pas, mais c’est le mandat britannique sur la #Palestine qui est né du dépeçage de l’Empire ottoman après la guerre...

      Trump, Poutine, Netanyahu, Erdogan… fauteurs de guerre - Macron complice
      Solidaires, le
      https://solidaires.org/Trump-Poutine-Netanyahu-Erdogan-fauteurs-de-guerre-Macron-complice-13743

      Macron a choisi de commémorer le centenaire de la fin de la première guerre mondiale avec les plus grands fauteurs de guerre d’aujourd’hui. Pourtant, le recul de cent ans d’histoire, le travail des historien-nes et des militant-es sur la boucherie qui a fait 18,6 millions de morts et des millions de blessé-es, dévasté des pays entiers, et sur les raisons pour lesquelles les grandes puissances ont décidé de se lancer dans l’aventure devraient nous permettre d’en tirer les leçons. Le contexte mondial actuel de guerre économique généralisée, de militarisation accrue, de replis nationalistes… renforce d’autant l’importance de ce travail de mémoire et réflexion. Ce n’est pas ce que Macron a choisi.

      Donald Trump continue une guerre engagée par les Etats-Unis en Irak en 1990, puis en Afghanistan et qui contribue depuis près de 30 ans à déstabiliser toute la région, mettant les populations civiles dans l’insécurité la plus totale. Il soutient l’Arabie Saoudite qui mène une guerre au Yémen dont les principales victimes sont les populations civiles confrontées à la famine et aux problèmes de santé. Il mobilise l’armée à la frontière mexicaine contre les migrant-es qu’il qualifie de "criminel-les".

      Vladimir Poutine, après avoir fait sa guerre « intérieure » en Tchétchénie et placé à sa tête Ramzan Kadyrov, un dictateur criminel parmi les plus brutaux, est directement impliqué au côté du tyran Bachar El Assad dans la guerre en Syrie, qui a fait des centaines de milliers de victimes civiles. Après avoir annexé la Crimée par la force en 2014, il continue à mener des actions de guerre en Ukraine.

      Benjamin Netanyahu continue sa guerre contre des Palestinien-nes désarmé-es en particulier à Gaza, sa politique de colonisation des territoires palestiniens et nie leurs droits y compris pour ceux et celles qui ont la nationalité israélienne.

      Recep Tayyip Erdogan mène une guerre intérieure et en Syrie contre les populations kurdes, tout en réprimant sauvagement sa population tout entière.

      Nous n’oublions pas non plus que la France accroit son budget militaire au détriment des besoins sociaux, mène des opérations militaires dans plusieurs pays et vend des armes elle aussi aux dictateurs d’Arabie Saoudite, au Maréchal Al Sissi en Egypte qui les utilise contre son peuple…

      Alors que viennent-ils faire ici ? Ils sont là pour signifier qu’avec eux il y aura toujours une guerre en cours, qu’ils vont continuer leurs politiques dominatrices et coloniales, leurs ventes d’armes pour le plus grand profit des lobbys militaro-industriels.

      Alors nous manifesterons*, nous serons là pour leur dire : nous ne voulons ni guerre, ni état de guerre. C’est le moins que l’on puisse faire en souvenir des millions de morts de 14-18 et pour tous ceux et celles qui veulent, ici ou ailleurs, vivre libres et en paix aujourd’hui.

      * Une manifestation est prévue à Paris à partir de 14h00 au départ de la Place de la République

  • Facebook declines to say why it deletes certain political accounts, but not others
    https://www.theguardian.com/us-news/2018/jan/04/facebook-chechnya-ramzan-kadyrov-political-censorship

    Civil liberties groups raise concerns company is ‘picking and choosing’ politicians to censor at US government request after Chechen leader’s accounts deleted Facebook is declining to say why it appears to be picking and choosing political leaders to censor at the request of the US government after it deleted the social media accounts of Chechen leader Ramzan Kadyrov. The Silicon Valley technology company deleted Kadyrov’s Instagram and Facebook profiles after the United States imposed travel (...)

    #Facebook #censure #surveillance #web

  • Russia calls for answers after Chechen leader’s Instagram is blocked | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2017/dec/26/chechnya-ramzan-kadyrov-social-media-russia-instagram-facebook

    The Russian internet watchdog has demanded an explanation from Facebook and Instagram over the blocking of social media accounts belonging to the controversial Chechen leader, Ramzan Kadyrov.

    Kadyrov has accused the US government of pressuring the social networks to disable his accounts, which he said were blocked on Saturday without explanation. The US imposed travel and financial sanctions on Kadyrov last week over numerous allegations of human rights abuses.
    […]
    Kadyrov has more than 3 million followers on his Russian-language Instagram account and more than 750,000 on Facebook. His less popular English-language Instagram account is still active.

    Roskomnadzor, the media and telecoms regulator, said it would officially request an answer from the companies.

    Leonid Levin, the head of the Russian parliament’s information technologies and communications committee, suggested the move by Facebook and Instagram was an attack on freedom of speech.

    Dzhambulat Umarov, the Chechen press and information minister, described the blocking of Kadyrov’s accounts as a “vile” cyber-attack by the US.

    Neither Instagram nor Facebook had commented at the time of publication.

  • 7 octobre 2006 : Anna Politkovskaya, assassinée pour son combat aux côtés des Tchétchènes
    http://rebellyon.info/7-octobre-2006-Anna-Politkovskaya

    Anna Politkovskaya a été assassinée le samedi 7 octobre 2006 à Moscou. Cette journaliste russe a permis à ses lecteurs de connaître ce qui devait rester caché. Elle a rendu compte des crimes de guerre commis en Tchétchénie. Elle a essayé sans cesse de susciter des réactions dans son pays, la Russie, mais (...) — Mémoire, Résistances et solidarités internationales, Une, Russie, Novaya Gazeta, Tchétchénie, Caucase, 1, prise d’otages au théâtre de Moscou, 2, Ossétie, otages de l’école de Beslan, Ramzan Kadyrov, Poutine

  • Ukraine bans journalists who ’threaten national interests’ from country | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2015/sep/16/ukraine-president-bans-journalists-from-country

    President Petro Poroshenko has banned two BBC correspondents from Ukraine along with many Russian journalists and public figures.

    The long-serving BBC Moscow correspondent Steve Rosenberg and producer Emma Wells have been barred from entering the country, according to a list published on the presidential website on Wednesday. The decree says those listed were banned for one year for being a “threat to national interests” or promoting “terrorist activities”.

    BBC cameraman Anton Chicherov was also banned, along with Spanish journalists Antonio Pampliega and Ángel Sastre, who went missing, presumed kidnapped, in Syria in July.
    […]
    Andrew Roy, the BBC’s foreign editor, said: “This is a shameful attack on media freedom. These sanctions are completely inappropriate and inexplicable measures to take against BBC journalists who are reporting the situation in Ukraine impartially and objectively and we call on the Ukrainian government to remove their names from this list immediately.’

    The reason for the BBC correspondents’ ban was not clear, but media coverage of the conflict with the rebels – whom the authorities and local media often call “terrorists” – has been a sensitive subject.

    Russian television has covered the Ukrainian crisis in a negative light, frequently referring to the new Kiev government as a “fascist junta”, while international media has focused on civilian casualties and the use of cluster munitions in populated areas by both sides.

    • Ah ben non !

      Ukraine’s ban of foreign journalists ignites international ire
      http://www.kyivpost.com/content/ukraine/ukraines-ban-of-foreign-journalists-ignites-international-ire-398113.html

      Prominent foreign journalists briefly found themselves in the company of Kremlin cheerleader and Chechen strongman leader Ramzan Kadyrov in Ukraine’s recently released list of sanctioned individuals.

      The move ignited such a furor that President Petro Poroshenko immediately reversed the decision.

      The nearly 400 sanctioned individuals, announced on Sept. 16 by the presidential administration, face travel and financial restrictions for one year. Those on the list were said to represent an “actual or potential threat to national interests, national security, sovereignty and territorial integrity of Ukraine,” according to the decree.

      While figures like Kadyrov and separatist leaders Denis Pushilin and Igor Plotnitsky are justifiably on the list along with top Russian officials, several well-respected foreign journalists were inexplicably singled out.

      Many expressed shock and anger that BBC journalists Emma Wells, Steven Rosenberg and Anton Chicherov were categorized as a threat to Ukraine’s national security – especially considering that Rosenberg had been attacked in Russia last year for investigating the deaths of Russian soldiers in Ukraine.

      The Ukrainian authorities quickly switched to damage-control mode.

    • In Reversal, Ukraine Removes 6 Journalists From Banned List
      http://www.voanews.com/content/cpj-osce-blast-ukraine-on-foreign-journalists-entry-ban/2967882.html

      Ukraine has removed six European journalists from its list of persons banned from the country, but a leading press freedom watchdog says all journalists should be removed from the list.
      […]
      The Committee to Protect Journalists (CPJ) welcomed the reversal, but said the Ukrainian government “should remove all journalists and bloggers from the list and allow them to cover the region freely.”

      Earlier Thursday, The Organization for Security and Cooperation (OSCE) in Europe called for Poroshenko “to amend his decree and exclude journalists from it,” adding that Ukrainian authorities “should facilitate the work of journalists and abstain from creating administrative obstacles to the entry.

      The OSCE called the ban “a severe threat to the rights of journalists to freely collect information.

      Poroshenko signed a decree Wednesday that imposed sanctions on 388 companies and individuals deemed to represent an “actual or potential threat to the national interests, national security, sovereignty and territorial integrity of Ukraine.

      The 34 journalists and seven bloggers originally included on the sanctions list come from Bulgaria, Estonia, Germany, Hungary, Israel, Kazakhstan, Latvia, Macedonia, Moldova, Poland, Russia, Serbia, Slovakia, Spain, Switzerland, and Britain. All but one are OSCE participating states.

      Le titre a été passablement adouci, puisque l’original était

      CPJ, OSCE blast Ukraine on foreign journalist entry ban

    • Foreign Ministry under fire for ‘incompetent’ sanctions list
      http://www.kyivpost.com/content/ukraine/foreign-ministry-under-fire-for-incompetent-sanctions-list-398216.html

      The scandal over Ukraine’s now notorious blacklist of prominent international journalists has flared up yet again, as the Foreign Ministry digs itself in deeper in trying to justify the move.

      Oksana Romaniuk of Reporters Without Borders on Sept. 18 published a list of journalists said to have been compiled by the Foreign Ministry in late February. The list, a photograph of which Romaniuk posted on Facebook after receiving the documents from an unknown source, apparently served as the basis for the sanctions list signed by President Petro Poroshenko on Sept. 16, which included BBC journalists Emma Wells and Steven Rosenberg, among others.

      The Foreign Ministry responded publicly to Romaniuk’s post, reminding her on Facebook that the documents she published, under Ukrainian legislation, were meant to stay confidential – apparent confirmation that the documents were legitimate. The ministry also noted that the list in question had not served as the basis for the finalized sanctions list.

      After the publication of the list of sanctioned journalists triggered international outrage, Poroshenko quickly backtracked and canceled the bans on six of them.

      But now the entire list is under scrutiny, as the documents provided by Romaniuk exposed a worrying detail: several international journalists were apparently sanctioned for their “anti-Ukrainian coverage of events,” with nobody quite sure how such determinations about a reporter’s work are made.

      The sanctioning of foreign journalists for “anti-Ukrainian coverage” follows “the Kremlin’s pattern of behavior all while they (Ukrainians) are declaring new principles,” Romaniuk told the Kyiv Post, saying the list was an “absolute embarrassment” for Ukraine at a time when Ukraine needs international support the most.

      We are having our lawyers prepare documents to send to the ministry to ask them who exactly decides what constitutes ‘anti-Ukrainian’ coverage, and what exactly the criteria are,” Romaniuk said.

      The best thing they could do now is admit that they made a mistake and promise that those responsible will be held to account,” she said, noting that she believed the list was hastily prepared at the last moment.

      Ukraine spent so much time preparing (to introduce) these sanctions … now they’ve released the sanctions and they are so badly prepared. I think they were designed for some internal reasons, to show that something big has been done ahead of elections,” she said.

      The plan backfired, she said, because whoever prepared the list exhibited negligence, incompetence, and a complete lack of understanding of the media.

  • Suspicions abound as Chechen fighters make mysterious exit from Donbas battlefield
    http://www.kyivpost.com/content/kyiv-post-plus/suspicions-abound-as-chechen-fighters-make-mysterious-exit-from-donbas-bat

    Amid growing signs of a standoff between the Kremlin and Chechnya’s strongman leader Ramzan Kadyrov – and persistent rumors of infighting among Russian-backed separatists who control parts of the Donbas – Chechen fighters have left the battlefield in eastern Ukraine.

    Some say they were forced out.

    Journalists working in Donetsk said they had in past weeks noticed a major exodus of previously pro-Kremlin Chechen fighters, with no reason provided from separatist leadership as to why they departed. The exit of the Chechen fighters, who played a prominent role when Russia instigated the war a year ago, has triggered speculation.

  • Russia’s war against Ukraine renews Chechen animosities
    http://www.kyivpost.com/content/kyiv-post-plus/russias-war-against-ukraine-renews-chechen-animosities-384581.html


    Amina Okuyeva in the Verkhovna Rada of Ukraine on Dec. 12 in Kyiv.
    © Volodymyr Petrov

    Chechens, like many other ethnicities, have been divided by Russia’s war against Ukraine.

    One group, led by pro-Kremlin Chechen President Ramzan Kadyrov, has joined Russia’s cause.

    Another group, part of the Dzhokhar Dudayev Battalion, is fighting for Ukraine.

    The battalion, set up last March and named after Chechnya’s first president and insurgent leader, views the war as part of a broader struggle against Russian imperialism and the Kadyrov regime, the Kremlin’s main bulwark in the Caucasus.
    (…)
    [Amina] Okuyeva [, the battalion’s spokeswoman,] clad in camouflage and a Muslim headscarf, could not specify a more specific location and the current number of fighters for security reasons. She also said that the battalion used trophy weapons and got its food and clothing supplies from volunteers.

    Though the unit has been called a “Chechen battalion,” ethnic Chechens account for only about 17 percent, while about 70 percent are ethnic Ukrainians. Most of the Chechens are from European countries, including Denmark and Scandinavian nations, but there are also those who come from Chechnya and fought in the First Chechen War (1994-1996) and Second Chechen War (1999-2000).

    The battalion also includes other Muslims like Azeris, Ingush and Tatars, as well as Georgians.

    The unit’s fighters have different views ranging from secular to religious ones, Okuyeva said.

    Ça se complique (avant, c’était simple ;-) 

    Des Tchétchènes scandinaves laïques représentés par une vraie tchétchène en voile islamique camouflé se battent en Ukraine pour l’indépendance tchétchène et la défense de l’Occident contre l’envahisseur russe …

  • Suspect in #Nemtsov Killing Is Devout Muslim Shocked by #Charlie_Hebdo Cartoons-Chechen Leader - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/reuters/2015/03/09/world/europe/09reuters-russia-nemtsov-kadyrov.html

    A Chechen suspect in the killing of Russian opposition leader Boris Nemtsov is a “deep believer” who was shocked by the Charlie Hebdo cartoons of the Prophet Mohammad, Chechen leader Ramzan Kadyrov said on Sunday.

    Russian investigators said last week they were looking into the possibility that Islamist militants had shot dead Nemtsov, a liberal, over his defence of the cartoons in the French satirical magazine Charlie Hebdo.

    All who know Zaur (Dadayev) confirm that he is a deep believer and also that he, like all Muslims, was shocked by the activities of Charlie and comments in support of printing the cartoons,” Kadyrov wrote on his Instagram account.

    Kadyrov also confirmed that Dadayev, one of five suspects detained over the Feb. 27 killing of Nemtsov, had been a member of the Chechen police and had been decorated for bravery.

    Avec Ramzan #Kadyrov comme témoin de moralité, Dadaïev est quasiment tiré d’affaires…

    • Boris Nemtsov ally: Islamist speculation over murder ‘useful for Kremlin’ | World news | The Guardian
      http://www.theguardian.com/world/2015/mar/09/boris-nemtsov-speculation-about-islamist-link-useful-for-kremlin

      A colleague of Boris Nemtsov, the Russian opposition figure shot dead near the Kremlin in Moscow, has said suggestions he was killed by Islamists were nonsensical but useful for the Kremlin because they deflected accusations that officials were involved.

      Speculation about an Islamist link grew after investigators charged Zaur Dadayev, a Chechen, over the killing. Dadayev is an associate of Chechnya’s Kremlin-backed leader Ramzan Kadyrov, who said on Sunday the murder may have been in response to anger over Nemtsov’s support for the Charlie Hebdo cartoons.

      That has been met with scepticism by some of Nemtsov’s associates. They believe that the Kremlin stood to gain from the killing – though Russian officials have denied involvement – and they do not believe fanatics acting alone could have shot someone dead so close to the Kremlin.

      Our worst fears are coming true,” Ilya Yashin, the co-leader of Nemtsov’s small liberal opposition party said on Twitter late on Sunday. “The trigger man will be blamed, while those who actually ordered Nemtsov’s killing will go free.

  • Hundreds of Thousands Rally Against ’Immoral’ Charlie Hebdo in Chechnya | News | The Moscow Times
    http://www.themoscowtimes.com/news/article/tens-of-thousands-rally-against-immoral-charlie-hebdo-in-chechnya/514544.html

    Hundreds of thousands of people protested in Russia’s Chechnya region on Monday against what its Kremlin-backed leader called the “vulgar and immoral” cartoons of the prophet Muhammed published by French newspaper Charlie Hebdo.

    Mixing pro-Islamic chants and anti-Western rhetoric, Chechen leader Ramzan Kadyrov criticized Europe to chants of “Allahu Akbar” (God is greatest) as the protesters stood along the main thoroughfare of Chechnya’s capital, Grozny.

    Some carried signs declaring “I love my prophet Muhammed” in English and others waved flags, as security service helicopters flew overhead and police stood by.

    In a sign that it had President Vladimir Putin’s backing, the rally was shown live on state television. The Kremlin may see the protest as a way to vent pressure from Russia’s Muslims after a similar rally was banned in Moscow.

    If needed, we are ready to die to stop anyone who thinks that you can irresponsibly defile the name of the prophet,” Kadyrov said, wiping away tears on stage.

    You and I see how European journalists and politicians under false slogans about free speech and democracy proclaim the freedom to be vulgar, rude and insult the religious feelings of hundreds of millions of believers,” he said.

    Authorities and intelligence agencies of Western countries may have been behind the [Paris] incident to provoke a new wave of recruiting for the Islamic State,” Kadyrov said, Russian media reported. He did not elaborate on his theory.
    (…)
    Russia’s Interior Ministry said 800,000 people had attended the rally — about 60 percent of Chechnya’s population. Reuters witnesses put the number at several hundred thousand.


    Musa Sadulayev / AP

  • Kadyrov prêt à soutenir « le peuple frère ukrainien »
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/02/kadyrov-soutenir-peuple-frere-ukrainien

    Le président de la République de Tchétchénie Ramzan Kadyrov a promis de protéger ses compatriotes vivant en Ukraine. Il s’est dit prêt à envoyer des soldats en Crimée.The post Kadyrov prêt à soutenir « le peuple frère ukrainien » appeared first on Le Courrier de Russie.