person:reagan

  • Mayor and ‘Foreign Minister’ : How #Bernie_Sanders Brought the Cold War to Burlington - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/05/17/us/bernie-sanders-burlington-mayor.html

    La campagne du #New_York_Times contre l’"idéologie socialiste" de l’"idéologue" Sanders se poursuit,

    Sanders réagit à l’article dans un entretien téléphonique avec le journal,
    https://www.nytimes.com/2019/05/18/us/bernie-sanders.html

    Ici concernant sa présence au Nicaragua Sandinista dans les années Reagan,

    Q. In the top of our story, we talk about the rally you attended in Managua and a wire report at the time said that there were anti-American chants from the crowd.

    The United States at that time — I don’t know how much you know about this — was actively supporting the Contras to overthrow the government. So that there’s anti-American sentiment? I remember that, I remember that event very clearly.

    You do recall hearing those chants? I think the wire report has them saying, “Here, there, everywhere, the Yankee will die.”

    They were fighting against American —— Huh huh —— yes, what is your point?

    I wanted to ——

    Are you shocked to learn that there was anti-American sentiment?

    My point was I wanted to know if you had heard that.

    I don’t remember, no. Of course there was anti-American sentiment there. This was a war being funded by the United States against the people of Nicaragua. People were being killed in that war.

    Do you think if you had heard that directly, you would have stayed at the rally?

    I think Sydney, with all due respect, you don’t understand a word that I’m saying.

    Do you believe you had an accurate view of President Ortega at the time? I’m wondering if you’re ——

    This was not about Ortega. Do you understand? I don’t know if you do or not. Do you know that the United States overthrew the government of Chile way back? Do you happen to know that? Do you? I’m asking you a simple question.

    What point do you want to make?

    My point is that fascism developed in Chile as a result of that. The United States overthrew the government of Guatemala, a democratically elected government, overthrew the government of Brazil. I strongly oppose U.S. policy, which overthrows governments, especially democratically elected governments, around the world. So this issue is not so much Nicaragua or the government of Nicaragua.

    The issue was, should the United States continue a policy of overthrowing governments in Latin America and Central America? I believed then that it was wrong, and I believe today it is wrong. That’s why I do not believe the United States should overthrow the government of Venezuela.

  • La guerre nucléaire qui vient | AOC media - Analyse Opinion Critique
    https://aoc.media/opinion/2019/02/26/guerre-nucleaire-vient

    par Jean-Pierre Dupuy

    Chacun des deux partenaires accuse l’autre d’être de mauvaise foi et d’avoir violé le traité INF depuis longtemps. L’un et l’autre ont de bonnes raisons pour le faire. Ensemble, ils se comportent comme des garçons de onze ans se querellant dans une cour de récréation et répondant au maître : « M’sieu, c’est pas moi qui ai commencé ». À ceci près que l’enjeu n’est pas moins que la paix du monde. L’opinion internationale – « le maître » – craint une nouvelle course aux armements. Si ce n’était qu’une question de moyens ! La fin, c’est les centaines de millions de morts que j’annonçais en commençant.

    On a accusé Donald Trump de n’avoir en tout domaine d’autre politique que celle qui consiste à détricoter tout ce que son prédécesseur Barack Obama a fait, mais sur ce point il est son digne successeur. C’est dès 2014 que l’administration américaine s’est inquiétée du déploiement par les Russes d’un missile de croisière conforme en tous points aux systèmes bannis par le traité INF. Les Russes ont mis ce missile à l’essai dès 2008, sans s’en cacher puisque Poutine se plaignait en 2013 que la Russie, contrainte par le traité, se trouvait entourée en Asie par des pays, la Chine en premier lieu, qui eux étaient libres de se doter d’armes nucléaires de moyenne portée. Après pas mal d’hésitations sur la riposte adéquate, l’Amérique a tranché : le traité est mort.

    De son côté, la Russie accuse l’Amérique de tricher, par exemple en se croyant libre d’installer en Europe de l’Est des systèmes de défense faits de missiles antimissiles. Outre qu’ils violent le traité dit ABM (Anti Ballistic Missile) par lequel les présidents Nixon et Brejnev se sont engagés en 1972 à limiter drastiquement le recours aux technologies de défense contre des attaques nucléaires portées par des missiles balistiques intercontinentaux, ils peuvent se transformer aisément en armes offensives. De plus, il n’y avait pas en 1987 de drones armés, et ceux-ci peuvent avoir le même office que des missiles.

    D’abord, on ne peut pas gagner une guerre nucléaire. La question de la parité des forces en présence est donc non pertinente. La France de Mitterrand aurait dû le savoir, puisque sa doctrine s’appelait « dissuasion du faible au fort ». L’instinct de Jimmy Carter aurait dû l’emporter sur la panique de l’Europe. L’Amérique elle-même n’avait cependant pas à donner de leçon : en 1961, les dirigeants américains s’affolaient d’avoir moins de missiles nucléaires stratégiques que les Soviétiques alors qu’ils en avaient dix fois plus [1]. Avec des armes conventionnelles, c’est la force relative des armements en présence qui dissuade. Rien de tel avec l’arme nucléaire.

    Ensuite, les armes à portée intermédiaire aux côtés de celles à courte portée étaient envisagées pendant la crise comme des armes d’emploi sur le « théâtre » européen plutôt que comme des armes dissuadant l’ennemi de frapper en premier. Cela présupposait que l’on puisse envisager une guerre nucléaire limitée avec un gagnant et un perdant, où la dissuasion faisait partie de la bataille elle-même (point précédent). Or dans le domaine nucléaire, on ne dissuade pas une attaque limitée en rendant hautement crédible une menace de riposte limitée. On la dissuade en maintenant à un niveau modique la probabilité de l’anéantissement mutuel.

    Il faut noter aussi que la défense contre une attaque nucléaire surprise est impossible. Le bouclier antimissile rêvé par Reagan ne pourrait être efficace que s’il l’était à 100%. Le premier missile qui passerait au travers serait le missile de trop. Aucune technique connue à ce jour n’est à la hauteur de cette exigence de perfection absolue.

    La dissuasion nucléaire prend acte de cette impuissance de la défense. Elle la remplace par la menace de représailles « incommensurables » si l’ennemi attaque vos « intérêts vitaux ». Il est essentiel de comprendre que la défense est non seulement mise hors circuit mais qu’elle est interdite. C’est le sens du traité ABM : on ne se défend pas. C’est en effet la meilleure garantie que l’on donne à l’ennemi qu’on ne l’attaquera pas en premier. Si on le faisait, sous l’hypothèse qu’il conserve une capacité de seconde frappe, on se suiciderait. Inversement, si l’on installe des systèmes de défense par missiles antimissiles, comme les États-Unis l’ont fait autour de la Russie en violant le traité ABM, on envoie à l’ennemi le signal qu’on est prêt à l’attaquer. Celui-ci peut alors décider qu’il lui faut prendre l’autre de vitesse et l’attaquer en premier. C’est ce qu’on appelle la préemption.

    Enfin, en langage militaire américain, le petit nom de la préemption, expression d’un paradoxe révélateur, est « striking second first », qu’on peut traduire par : être le premier à frapper en second, riposter avant l’attaque, exercer des représailles avant même que l’ennemi lance ses missiles, punir le criminel en l’éliminant avant qu’il commette son crime, c’est par le second que le premier est premier, etc. Dans son dernier livre déjà cité, The Doomsday Machine (la machine du jugement dernier) Daniel Ellsberg défend la thèse que les États-Unis n’ont jamais pris la dissuasion au sérieux et qu’ils se sont toujours préparés à frapper en premier.

    L’Amérique d’abord, bientôt suivie par la Russie, a trouvé une solution à ce problème sous le nom de « launch on warning » (« lancement déclenché par une alerte »). Si un système défensif détecte le lancement de missiles nucléaires ennemis, il déclenche immédiatement ses propres missiles sans attendre que les premiers atteignent leurs cibles. On s’assure ainsi contre le risque de se retrouver sans force défensive une fois celle-ci détruite par les missiles ennemis. Le problème est que les systèmes d’alerte sont connus pour fonctionner de manière très approximative. On ne compte plus les erreurs d’interprétation, les mauvais calculs, les fausses alertes.

    Ce qui risque de déclencher la guerre nucléaire à venir, ce ne sont donc pas les mauvaises intentions des acteurs. L’incrédulité générale par rapport à cette éventualité vient de la question que l’on pose immédiatement et par laquelle nous avons commencé : qui pourrait bien vouloir une telle abomination ? Ni Kim ni Trump ne veulent la guerre vers laquelle peut-être ils entraînent le monde tels des somnambules, pas plus que ne la voulaient Kennedy et Khrouchtchev pendant la crise des missiles de Cuba. Le tragique, c’est que cela n’a aucune importance. Comme dans les mythes les plus antiques, la tragédie s’accomplira par le truchement d’un accident, la nécessité par celui d’une contingence.

    #Guerre #Nucléaire

  • « Whiteness studies » : il était une fois les Blancs…

    L’historienne américaine Nell Irvin Painter publie une ambitieuse « Histoire des Blancs », qui montre que l’humanité s’est bien longtemps passée du concept de « races ». Née en Europe au XVIIIe siècle, l’idée de la supériorité des « Caucasiens » jouera un rôle central dans la construction de l’identité américaine.

    « Whiteness studies » : il était une fois les Blancs raconte que l’idée d’écrire une Histoire des Blancs lui est venue en lisant le New York Times, chez elle, à Princeton. Une photo montrait Grozny, la capitale tchétchène, rasée par les Russes. « Une question m’est alors venue : pourquoi appelle-t-on les Blancs américains les "Caucasiens" ? Ça n’a aucun sens. Autour de moi personne n’avait de réponse. Tous me disaient s’être déjà posé la question sans jamais oser demander… Un non-dit. » On est en 2000 et Nell Irvin Painter, historienne afroaméricaine jusqu’alors spécialisée dans l’histoire des Etats-Unis, se lance dans une longue recherche qui s’achèvera dix ans plus tard avec la parution, outre-Atlantique, de son livre The History of White People . Il vient d’être traduit et paraît ces jours-ci en France, aux éditions Max Milo.

    « La plus belle race d’hommes, la géorgienne »

    Sa quête la mène d’abord à Göttingen, en Allemagne, sur les traces du médecin Johann Friedrich Blumenbach (1752-1840), l’inventeur de la notion de « race caucasienne ». Ses caractéristiques : « La couleur blanche, les joues rosées, les cheveux bruns ou blonds, la tête presque sphérique », écrit le savant dans De l’unité du genre humain et de ses variétés . L’homme classe dans cette catégorie « tous les Européens, à l’exception des Lapons et des Finnois », et l’étend aux habitants du Gange et de l’Afrique du Nord. « J’ai donné à cette variété le nom du mont Caucase, parce que c’est dans son voisinage que se trouve la plus belle race d’hommes, la géorgienne », conclut Blumenbach.

    Nell Irvin Painter poursuit ensuite le fil de ses recherches en France, dans les salons de Mme de Stael qui publie en 1810 un livre à succès, De l’Allemagne . L’ouvrage popularise en France la manie qu’ont les savants allemands (ils ne seront bientôt plus les seuls) à classer les Européens entre différentes « races ». Mme de Stael en voit trois : la latine, la germanique et la slave. L’enquête de Painter la porte encore vers l’Angleterre de l’écrivain Thomas Carlyle, dont la théorie de la « race saxonne » traversera l’Atlantique et exerça une grande influence sur le poète et philosophe américain Emerson (1803-1882). Celui-ci, père de la philosophie américaine, abolitionniste convaincu, est aussi l’un de ceux qui a lié pour longtemps la figure de « l’Américain idéal » à celui de l’Anglais, parangon de beauté et de virilité. Son idéologie « anglo-saxoniste » marquera, selon Nell Irvin Painter, la conception de la « blanchité » américaine jusqu’au XXe siècle.

    Car pour le reste, l’histoire que retrace Nell Irvin Painter dans son livre est bien celle des Blancs d’Amérique. « Painter montre la construction endémique, aux Etats-Unis, de la question raciale, analyse l’historienne Sylvie Laurent, qui a coordonné le livre De quelle couleur sont les Blancs ? (La Découverte, 2013). Dès la fondation des Etats-Unis, les Américains se sont construits comme une nation blanche. Sa généalogie de la "race blanche" est un travail passionnant, même s’il n’est pas transposable à la situation française. »

    En France, parler de « Blancs » (plus encore qu’évoquer les « Noirs ») reste très polémique. Notamment parce que parler de « race » (une notion construite de toutes pièces et qui n’a rien de biologique), comme de couleur de peau, pourrait finir par leur donner une réalité qu’elles n’ont pas. Sans doute aussi parce qu’il est difficile pour un groupe majoritaire, les personnes perçues comme blanches, d’accepter qu’elles bénéficient de privilèges sans même s’en rendre compte… Les récents passages de Nell Irvin Painter à la radio ou à la télévision ont suscité des mails outrés d’auditeurs. « C’est touchant, ironise l’historienne américaine, lors d’un passage à Paris. Mais cette crispation face à ces questions passera. » Déjà, des chercheurs, comme Maxime Cervulle à l’université Paris-VIII, revendique la notion émergente de « blanchité » : « Alors que le terme "blancheur" renvoie à une simple propriété chromatique, parler de blanchité, c’est parler de la façon dont le fait de se dire ou d’être perçu comme blanc a été investi d’un rapport de pouvoir : l’idéologie raciste qui continue d’associer la blancheur de la peau à la pureté, la neutralité ou l’universalité. »

    « La question raciale, indissociable de la question sociale »

    Aux Etats-Unis, les whiteness studies se sont développées dès les années 80 et 90. Des départements d’université ou des maisons d’édition y sont consacrés. « Les années Reagan ont accouché de ce nouveau champ d’études, explique l’historien Pap Ndiaye, spécialiste des Etats-Unis et auteur de la Condition noire (Calmann-Lévy, 2008). Reagan s’est fait le porte-parole des Blancs "abandonnés" par le Parti démocrate… Un discours qu’on retrouve aujourd’hui avec Trump. Des historiens ont voulu étudier ce backlash conservateur. » L’historien David Roediger est l’un des premiers à travailler sur l’invention de la « race » blanche. En 1991, il publie The Wages of Whiteness . « Il a montré que la blanchité n’était pas un universel fixe et sans histoire. Et qu’on pouvait donc faire l’histoire des Blancs », note Pap Ndiaye. Roediger, marqué par le marxisme, relit la culture ouvrière au prisme de la « race ». « La question raciale est indissociable de la question sociale, confirme Pap Ndiaye. Les immigrés italiens aux Etats-unis ont été animalisés et victimes d’un racisme incroyable. Ils ne se sont "blanchis" qu’au fil de leur ascension sociale. Quand on est tout en bas de l’échelle, on n’est jamais totalement blanc. Les hiérarchies de races sont aussi des hiérarchies de classes. » Au fil des années, les whiteness studies ont diversifié leur approche s’ouvrant largement à la dimension du genre, et dépassant les frontières américaines pour tenter d’écrire une histoire transnationale des « races ».

    Pourtant, selon l’américaniste Sylvie Laurent, « les recherches sont sans doute aujourd’hui plus stimulantes parmi les working class studies ou les gender studies, que dans les départements de whiteness studies des universités ». « Au fond, dit-elle aussi, les chercheurs des whiteness studies se sont toujours appuyés sur les grands penseurs noirs, ceux qui ont été exclus du groupe des Blancs : le sociologue et militant pour les droits civiques W.E.B. DuBois (1868-1963) ou James Baldwin, qui a été un grand théoricien du "pourquoi les Blancs se pensent blancs". Aujourd’hui encore, ce n’est pas un hasard si cette vaste Histoire des Blancs est écrite par une femme noire, Nell Irvin Painter. »

    « Embrasser une histoire beaucoup plus large »

    Née en 1942, celle-ci a été parmi les premières femmes noires a devenir professeure d’histoire dans les facs américaines - elle a enseigné à Princeton. Elle a consacré un livre à la migration de Noirs vers le Kansas après la guerre de Sécession et a écrit une biographie reconnue de la féministe et abolitionniste Sojourner Truth. « Cette Histoire des Blancs je l’ai écrite en tant qu’historienne, pas en tant qu’afroaméricaine. Je suis noire, c’est un fait, mais "it’s not my job" », prévient-elle. Painter n’est pas issue des départements de whiteness studies et revendique un regard différent de celui de la plupart de ses collègues. « A travers leurs recherches, ils ont retracé leur généalogie : leurs grands-pères étaient juifs d’Europe de l’Est ou italiens… Ils commencent donc leur histoire des Blancs à la fin du XIXe siècle, le moment où leurs aïeux ont débarqué du bateau. Je voulais au contraire embrasser une histoire beaucoup plus large. »

    A tel point que Nell Irvin Painter fait démarrer son livre… dans l’Antiquité. Manière de démontrer à quel point le concept de « race » est récent. « Contrairement à ce que croient des gens très éduqués encore aujourd’hui, les Anciens ne pensaient pas en terme de race », insiste Nell Irvin Painter. Les Grecs distinguaient les hommes en fonction de leur lieu d’origine ou du climat de leur région. Les Romains pensaient en terme de degrés de civilisation. Les Blancs ne sont donc pas les illustres et exclusifs descendants des démocrates grecs. « C’est le XIXe siècle qui a "racialisé" l’Antiquité, précise l’historienne. Des historiens de l’art, comme Johann Joachim Winckelmann notamment, s’en sont servis pour glorifier les Européens blancs, cette fois dans une perspective esthétique : "Nous n’avons pas seulement le génie de gouverner les autres, nous avons également toujours été les plus beaux." Un tableau exposé au Boston Museum représente ainsi des Grecs beaux et blonds, dont même les montures sont blondes ! »

    L’humanité a donc passé le plus clair de son temps à se passer des « races ». « Celles-ci sont nées au XVIIIe siècle dans les travaux de savants qui cataloguaient le monde entier : les plantes, les oiseaux, les rochers, les abeilles… et bientôt les êtres humains, dit encore l’historienne Nell Irvin Painter. Leur visée n’était pas raciste, mais chauviniste plutôt. Ethnocentriste. »

    Il est une autre idée - fausse - qui a pour longtemps suggéré une différence d’essence entre les Blancs et les Noirs, « creusant définitivement un abîme entre eux », écrit Painter. Etre noir, ce serait avoir été esclave ; être blanc, serait donc ne jamais l’avoir été. Or des Blancs, rappelle-t-elle, furent longtemps esclaves ou serfs : les Vikings ont massivement déplacé les peuples européens, et au XIe siècle, au moins un dixième de la population britannique a été réduit en esclavage. « P artout où il y a des gens pauvres, il y a de l’esclavage. Si nous le relions aujourd’hui aux Noirs, c’est parce que la traite africaine a coïncidé avec le moment où ont émergé les théories racialistes. Avant, il n’y avait pas le "langage racial" pour "légitimer" ce phénomène. C’est important de le dire : cela montre que l’esclavage n’est pas un problème racial, c’est un problème de droits humains. »

    « Discours embrouillés et changeants »

    Dernière idée que cette Histoire des Blancs met en charpie : il n’y a jamais eu une « race » blanche bien définie. Construction sociale et imaginaire comme toutes les races, la « blanchité » n’a jamais été stable, mais au contraire le fruit de « discours embrouillés et changeants », explique Nell Irvin Painter. Au XIXe siècle, les Saxons étaient censés être des Blancs supérieurs aux Celtes (ce qui expliquera en partie le racisme des Américains descendants des Anglais envers les Irlandais). « L’histoire des Blancs américains n’a pas de sens si on ne parle pas des vagues successives d’immigration aux Etats-Unis. » Progressivement, les Irlandais, les Italiens, les Juifs d’Europe de l’Est, les Grecs… intégreront et construiront l’identité américaine. C’est ce que Painter appelle les « élargissements » successifs de la figure de « l’Américain ». L’ère Obama, en est la dernière étape. « Qu’on ait la peau noire ou brune, pourvu qu’on soit riche, puissant ou beau, on a désormais accès aux atouts et privilèges de la blanchité », conclut Nell Irvin Painter.

    L’élection de Trump a représenté un point de bascule pour l’identité blanche, estime encore l’historienne : « Avant Trump, les Blancs se considéraient comme des individus. Les "races", les "communautés", c’était les autres : les Noirs, les Mexicains… Mais pendant sa campagne, le slogan "Make America great again" a été clairement entendu comme "Make America white again". Et les Blancs, même ceux qui n’étaient pas des suprémacistes, se sont découverts blancs. »

    Au fil de ses recherches, Painter a trouvé, bien sûr, l’origine du mot « caucasien ». Dans son cabinet d’anthropologue, Johann Friedrich Blumenbach, le savant de Göttingen, conservait des crânes. Il estimait que le plus « parfait » d’entre eux était celui d’une jeune fille géorgienne, une « caucasienne », qui fut violée et mourut d’une maladie vénérienne. Le terme « caucasien », qui devait devenir au fil des siècles le mot de ralliement de « Blancs » qui, dans le monde entier, se sentiront supérieurs, venait en fait d’une petite esclave sexuelle.

    Sonya Faure

    https://www.liberation.fr/debats/2019/02/24/whiteness-studies-il-etait-une-fois-les-blancs_1711379

  • Le shithole country se surpasse : Pompeo nomme Elliott Abrams envoyé spécial pour le Vénézuéla
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/01/25/97001-20190125FILWWW00365-venezuela-pompeo-nomme-un-nouvel-emissaire.php

    Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a nommé aujourd’hui un émissaire, Elliott Abrams, pour contribuer à « restaurer la démocratie » au Venezuela, où les Etats-Unis ont reconnu Juan Guaido comme « président par intérim » en lieu et place de Nicolas Maduro.

    Elliott Abrams, dont les grandes œuvres humanitaires sont ‘par exemple documentées ainsi sur Kikipédia :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Elliott_Abrams

    They accused him of covering up atrocities committed by the military forces of U.S.-backed governments, such as those in El Salvador, Honduras, and Guatemala, and the rebel Contras in Nicaragua.

    El Salvador

    In early 1982, when reports of the El Mozote massacre of hundreds of civilians by the military in El Salvador began appearing in U.S. media, Abrams told a Senate committee that the reports of hundreds of deaths at El Mozote “were not credible,” and that “it appears to be an incident that is at least being significantly misused, at the very best, by the guerrillas.”[13] The massacre had come at a time when the Reagan administration was attempting to bolster the human rights image of the Salvadoran military. Abrams implied that reports of a massacre were simply FMLN propaganda and denounced U.S. investigative reports of the massacre as misleading. In March 1993, the Salvadoran Truth Commission reported that over 500 civilians were “deliberately and systematically” executed in El Mozote in December 1981 by forces affiliated with the Salvadoran government.[14]

    Also in 1993, documentation emerged suggesting that some Reagan administration officials could have known about El Mozote and other human rights violations from the beginning.[15] However, in July 1993, an investigation commissioned by Clinton secretary of state Warren Christopher into the State department’s “activities and conduct” with regard to human rights in El Salvador during the Reagan years found that, despite U.S. funding of the Salvadoran government that committed the massacre at El Mozote, individual U.S. personnel “performed creditably and occasionally with personal bravery in advancing human rights in El Salvador.”[16] Unrepentant Reaganite Abrams claimed that Washington’s policy in El Salvador was a “fabulous achievement.”[17]

    Nicaragua

    When Congress shut down funding for the Contras’ efforts to overthrow Nicaragua’s Sandinista government with the 1982 Boland Amendment, members of the Reagan administration began looking for other avenues for funding the group.[18] Congress opened a couple of such avenues when it modified the Boland Amendment for fiscal year 1986 by approving $27 million in direct aid to the Contras and allowing the administration to legally solicit funds for the Contras from foreign governments.[19] Neither the direct aid, nor any foreign contributions, could be used to purchase weapons.[19]

    Guided by the new provisions of the modified Boland Amendment, Abrams flew to London in August 1986 and met secretly with Bruneian defense minister General Ibnu to solicit a $10-million contribution from the Sultan of Brunei.[20][21] Ultimately, the Contras never received this money because a clerical error in Oliver North’s office (a mistyped account number) sent the Bruneian money to the wrong Swiss bank account.[20]

    Iran-Contra affair and convictions

    During investigation of the Iran-Contra Affair, Lawrence Walsh, the Independent Counsel tasked with investigating the case, prepared multiple felony counts against Abrams but never indicted him.[20] Instead, Abrams cooperated with Walsh and entered into a plea agreement wherein he pleaded guilty to two misdemeanor counts of withholding information from Congress.[22] He was sentenced to a $50 fine, probation for two years, and 100 hours of community service.

  • Pourquoi Israël (et le lobby pro-Israël aux Etats-Unis) défend MBS

    Why we should go easy on the Saudi crown prince

    For 50 years we’ve prayed for a key Arab leader who agrees to sign a significant pact with Israel. Such a leader has finally arrived

    Tzvia Greenfield
    Oct 22, 2018 1:48 AM

    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-why-we-should-go-easy-on-the-saudi-crown-prince-1.6576593

    Turkey, a human rights champion under Erdogan, is accusing Saudi Arabia, another human rights champion, of the abhorrent murder of a Saudi journalist who entered the lion’s den in Istanbul and, as befits horror stories typical of places like Syria China, Iran, Russia and North Korea, disappeared from sight. Now we have recordings and videotapes, allegedly from the Saudi consulate, suggesting that his body was chopped into pieces.
    The underlying reason for this gruesome act, that evokes something conjured up by the Coen brothers, is not completely clear. One shouldn’t treat any death lightly, particularly not a murder committed by an evil government. However, because of the political ramifications involved, it’s worth contemplating this episode a bit more.
    To really understand Israel and the Middle East - subscribe to Haaretz
    It’s possible that just like Putin, the Saudi royal house cannot tolerate any criticism, which is why it decided to eliminate the rogue journalist in an acid bath (a no less likely possibility that has not yet been suggested by the authorities in Ankara). It’s possible that Recep Tayyip Erdogan is gnashing his teeth over Saudi Arabia’s bolstered global status, particularly vis-à-vis U.S. President Donald Trump, and over the central role played by Mohammed bin Salman in a regional coalition meant to block Iranian influence in the Middle East — which is why Erdogan is bent on deflating the Crown Prince’s image.
    Erdogan may want to humiliate the Saudis, but his main goal is foiling the plan apparently devised by Trump and Mohammed to forge a regional alliance under the aegis of the United States, an alliance that includes Israel, the Gulf States, Saudi Arabia, Jordan, Egypt (and possibly Iraq). These countries will jointly try to block Iran, which endangers all of them. Turkey, which is struggling to find an as-yet-undetermined place within the Arab Muslim world, does not strive merely to lead the Sunni world. It also wants to depict Israel as a foreign colonialist implant in the Middle East. Any legitimization afforded Israel thanks to an alliance with Arab states has negative implications for Erdogan.
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    >> Why are some pro-Israel voices speaking out against Jamal Khashoggi? | Explained ■ Saudi Arabia, reeling from Khashoggi scandal, battles a new front: Arab media | Analysis
    But fate obviously has a sense of humor. It has embroiled the Turkish rivalry with Saudi Arabia in the U.S. midterm elections. Since Mohammed is currently Trump’s most important international ally, mainly for economic reasons, the campaign advocating a “liberal order,” espoused by international media assailing the Saudi leader, is buzzing with excitement. Its main objective is not the brushing aside of Saudi Arabia, but the delivery of a humiliating knockout blow to Trump and his economic plans.

    According to Time magazine, the level of public support for Trump remains stable at 43 percent, similar to that of Obama, Clinton and Reagan at comparative phases in their terms. It’s no wonder that after the failed attacks on Trump, who immerged unscathed from the intimidation of migrant children, the Stormy Daniels saga and the attempt to prevent the nomination of Brett Kavanaugh, the left is eager to pounce on the Saudi murder case as if it has found a treasure trove.
    However, this time it’s necessary to treat the suspect with kid gloves. Trump’s peace initiative, if it is ever put on the table, is apparently the direct result of pressure by Mohammed bin Salman, who wishes to legitimize Israel before embarking on open cooperation with it. For 50 years we’ve prayed for a key Arab leader who agrees to sign a significant pact with Israel. Such a leader has finally arrived, and calls to depose him, such as those by former U.S. Ambassador Dan Shapiro in an op-ed in Haaretz (October 21) are destructive and in keeping with the best Obama tradition. Anyone waiting for a world of the purely just will have to struggle all his life with the purely evil.

    Tzvia Greenfield

    • Israël est un état colonial par la décision qui l’a créé et par son racisme (dès l’origine les kibboutz, bien que laïques étaient « juifs only »). Les nationalistes sionistes étaient sans doute habités par l’idéologie raciste coloniale propre à la période.

      Cela n’aurait pas été un problème si Israël avait accepté plus tard de reconnaitre les souffrances infligées aux populations arabes autochtones et s’il avait cherché à les compenser.
      Au lieu de cela Israël n’a jamais envisagé de créer une société réellement multi-ethnique et n’a eu de cesse de s’étendre et de réprimer toujours plus massivement les arabes, crimes de guerre sur crimes de guerre ...

      Israël comme l’Arabie, bien que différents, sont deux créations de l’occident colonial, toutes deux structurées par le racisme.
      Leur rapprochement a une logique.

  • Note de la Russie à l’Otan : vous n’éliminerez pas nos missiles sans guerre
    https://www.crashdebug.fr/international/15159-note-de-la-russie-a-l-otan-vous-n-eliminerez-pas-nos-missiles-sans-

    Les Américains n’ont peur de rien, (même pas du ridicule) c’est un peut comme Emmanuel Macron, c’est ça qui est un peut flippant...

    Kay Bailey Hutchison

    L’envoyé américain auprès de l’OTAN a déclaré mardi que la Russie devait mettre fin au développement de nouveaux missiles pouvant transporter des ogives nucléaires et a averti que les États-Unis pourraient « supprimer » le système s’il devenait opérationnel.

    Les Etats-Unis et la Russie sont en désaccord depuis quelque temps sur le traité INF. Le Traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire a été signé en 1987 entre le Secrétaire général soviétique Gorbachev et le Président américain Reagan. Il interdit les systèmes à capacité nucléaire basés à terre (et non en mer) ayant une portée de plus de 500 kilomètres et moins de 5 500 kilomètres. (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • l’histgeobox : « 99 luftballons » de Nena ou le spectre de l’apocalypse nucléaire en chanson.
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2018/09/nena99-luftballons-de-nena-ou-le.html

    Les négociations en vue d’une réduction des armes nucléaires s’avèrent très difficiles. A peine élu, le nouveau président américain Reagan qualifie l’Union soviétique d’"Empire du mal", quand son homologue soviétique Andropov l’accuse de négocier « en alternant les grossièretés et les sermons hystériques. »

  • Syrie : la crise jusqu’à la guerre
    http://www.dedefensa.org/article/syrie-la-crise-jusqua-la-guerre

    Syrie : la crise jusqu’à la guerre

    Paul Craig Roberts a constitué depuis des années une voix prépondérante dans la presse antiSystème, d’autant plus marquante qu’il fut un des ministres (Trésor) du président Reagan. De même, ces dernières années, essentiellement depuis le début de la crise ukrainienne (février2014), les analyses de PCG ont été marquées par un catastrophisme constant dans l’annonce de l’inéluctabilité très rapide d’un conflit au plus haut niveau, presque sûrement de type nucléaire. Il a toujours été démenti dans cet extrémisme-là de l’analyse.

    Parallèlement, il a insensiblement évolué dans une autre direction : celle de la critique du gouvernement russe pour son absence de réactions face aux provocations du bloc-BAO (USA essentiellement), que ce soit en Ukraine, et surtout désormais en Syrie. Ce cas (...)

    • L’incapacité du gouvernement russe à comprendre que la paix n’est absolument pas le but israélo-américain et qu’il n’y a aucune bonne volonté des États-Unis et d’Israël sur laquelle la Russie puisse compter pour parvenir à un accord de paix en Syrie et au Moyen-Orient signifie que la crise continuera à s’aggraver jusqu’à ce qu’on parvienne à la guerre ouverte.

  • The NIC Global Trends Main Report
    https://www.dni.gov/index.php/global-trends/letter-nic-chairman
    Là c’est gratuit, la traduction allemande vient de sortir pour ca. € 25,00

    This version, the sixth in the series, is titled, “Global Trends: The Paradox of Progress,” and we are proud of it. It may look like a report, but it is really an invitation, an invitation to discuss, debate and inquire further about how the future could unfold. Certainly, we do not pretend to have the definitive “answer.”

    Long-term thinking is critical to framing strategy. The Global Trends series pushes us to reexamine key assumptions, expectations, and uncertainties about the future. In a very messy and interconnected world, a longer perspective requires us to ask hard questions about which issues and choices will be most consequential in the decades ahead–even if they don’t necessarily generate the biggest headlines. A longer view also is essential because issues like terrorism, cyberattacks, biotechnology, and climate change invoke high stakes and will require sustained collaboration to address.

    Peering into the future can be scary and surely is humbling. Events unfold in complex ways for which our brains are not naturally wired. Economic, political, social, technological, and cultural forces collide in dizzying ways, so we can be led to confuse recent, dramatic events with the more important ones. It is tempting, and usually fair, to assume people act “rationally,” but leaders, groups, mobs, and masses can behave very differently—and unexpectedly—under similar circumstances. For instance, we had known for decades how brittle most regimes in the Middle East were, yet some erupted in the Arab Spring in 2011 and others did not. Experience teaches us how much history unfolds through cycles and shifts, and still human nature commonly expects tomorrow to be pretty much like today—which is usually the safest bet on the future until it is not. I always remind myself that between Mr. Reagan’s “evil empire” speech and the demise of that empire, the Soviet Union, was only a scant decade, a relatively short time even in a human life.

    Grasping the future is also complicated by the assumptions we carry around in our heads, often without quite knowing we do. I have been struck recently by the “prosperity presumption” that runs deep in most Americans but is often hardly recognized. We assume that with prosperity come all good things—people are happier, more democratic and less likely to go to war with one another. Yet, then we confront a group like ISIL, which shares none of the presumption.

    Given these challenges to thinking about the future, we have engaged broadly and tried to stick to analytic basics rather than seizing any particular worldview. Two years ago, we started with exercises identifying key assumptions and uncertainties—the list of assumptions underlying US foreign policy was stunningly long, many of them half-buried. We conducted research and consulted with numerous experts in and outside the US Government to identify and test trends. We tested early themes and arguments on a blog. We visited more than 35 countries and one territory, soliciting ideas and feedback from over 2,500 people around the world from all walks of life. We developed multiple scenarios to imagine how key uncertainties might result in alternative futures. The NIC then compiled and refined the various streams into what you see here.

    This edition of Global Trends revolves around a core argument about how the changing nature of power is increasing stress both within countries and between countries, and bearing on vexing transnational issues. The main section lays out the key trends, explores their implications, and offers up three scenarios to help readers imagine how different choices and developments could play out in very different ways over the next several decades. Two annexes lay out more detail. The first lays out five-year forecasts for each region of the world. The second provides more context on the key global trends in train.

    The fact that the National Intelligence Council regularly publishes an unclassified assessment of the world surprises some people, but our intent is to encourage open and informed discussions about future risks and opportunities. Moreover, Global Trends is unclassified because those screens of secrets that dominate our daily work are not of much help in peering out beyond a year or two. What is a help is reaching out not just to experts and government officials but also to students, women’s groups, entrepreneurs, transparency advocates, and beyond.

    Many minds and hands made this project happen. The heavy lifting was done by the NIC’s Strategic Futures Group, directed by Dr. Suzanne Fry, with her very talented team: Rich Engel, Phyllis Berry, Heather Brown, Kenneth Dyer, Daniel Flynn, Geanetta Ford, Steven Grube, Terrence Markin, Nicholas Muto, Robert Odell, Rod Schoonover, Thomas Stork, and dozens of Deputy National Intelligence Officers. We recognize as well the thoughtful, careful review by NIC editors, as well as CIA’s extremely talented graphic and web designers and production team.

    Global Trends represents how the NIC is thinking about the future. It does not represent the official, coordinated view of the US Intelligence Community nor US policy. Longtime readers will note that this edition does not reference a year in the title (the previous edition was Global Trends 2030) because we think doing so conveys a false precision. For us, looking over the “long term” spans the next several decades, but we also have made room in this edition to explore the next five years to be more relevant in timeline for a new US administration.

    #USA #politique #impérialisme #CIA #NSA #stratégie

  • How the World May End – Consortiumnews
    https://consortiumnews.com/2017/08/04/how-the-world-may-end

    The “sanctions” are aimed at Europe, too, mainly Germany, which depends on Russian natural gas and on European companies that do legitimate business with Russia. In what passed for debate on Capitol Hill, the more garrulous senators left no doubt that the embargo was designed to force Europe to import expensive American gas.

    Their main aim seems to be war – real war. No provocation as extreme can suggest anything else. They seem to crave it, even though Americans have little idea what war is. The Civil War of 1861-65 was the last on their mainland. War is what the United States does to others.

    The only nation to have used nuclear weapons against human beings, they have since destroyed scores of governments, many of them democracies, and laid to waste whole societies – the million deaths in Iraq were a fraction of the carnage in Indochina, which President Reagan called “a noble cause” and President Obama revised as the tragedy of an “exceptional people.” He was not referring to the Vietnamese.

    #guerre_nucléaire

    Traduction disponible ici : http://www.les-crises.fr/comment-le-monde-pourrait-finir

  • New York | Quartier en guerre
    http://laboratoireurbanismeinsurrectionnel.blogspot.de/2017/07/new-york-quartier-en-guerre.html#more

    http://www.sethtobocman.com/index.html

    ""Couvre-feu, violences policières, expulsions... Les politiques sécuritaires et la spéculation immobilière s’attaquent au quartier populaire du Lower East Side à Manhattan, au coeur des années Reagan. Ses habitants résistent : squats, manifestations sauvages, émeutes...
    Ce roman graphique raconte une décennie de luttes par une succession de portraits où se croisent les vies tumultueuses d’immigrés, de sans-abri, de punks... des pauvres pour qui la solidarité et l’auto-organisation deviennent des armes.
    Au plus fort de son art du reportage, Seth Tobocman signe un livre d’une rare finesse, écrit sur plus de dix ans, alors qu’il squattait lui-même à deux pas du centre mondial de la finance."

    All of this activity led to an attempt by the city to crush the movement. But people fought back. From 1988 to 1992 there were a series of riots in the neighborhood. The Lower East Side became the focus of an international struggle for human rights.
    I decided to get more involved and so I became a member of Umbrella House, a squat on Avenue C. I worked on renovating the building and ran a printing press on the first floor with the help of Sarah Hogarth. I was involved in defending the building against an eviction attempt, which got pretty hairy.
    I also worked on defending the other squats and participated in lots of other protests. I was arrested about twenty times and convicted twice. Eventually my lawyer, Stanley Cohen, advised me to cool it. He said that the D.A. had justa bout had it with me and that if I continued the consequences would get serious."

  • « Emmanuel Macron incarne la réunification de la bourgeoisie » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/emmanuel-macron-incarne-la-reunification-de-la-bourgeoisie-636080

    Soulignons d’abord que le premier tour a révélé un vote de classe d’une puissance inédite, du moins depuis les années 1970. C’est aujourd’hui une réalité aveuglante. On n’avait pas vu cela depuis le référendum de 2005.

    On a, d’un côté, les catégories populaires, qui représentent la majorité du salariat, dont le vote s’est divisé entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. De l’autre, François Fillon et Emmanuel Macron ont rassemblé le bloc élitaire – les chefs d’entreprise, les cadres en général, les détenteurs de patrimoine, donc beaucoup de retraités, et aussi, parmi les jeunes, certaines catégories d’étudiants. Ces deux blocs rassemblent chacun entre 40 et 45 % des suffrages exprimés. Le voile d’illusion idéologique que représentait le clivage gauche-droite est en train de se déchirer.

    À cette occasion, la réunification de la bourgeoisie est éclatante. Globalement, le bloc élitaire, c’est la France qui a voté oui en 2005. Cela lui donne un avantage pour gouverner puisqu’il domine sans partage l’appareil de l’État et la direction des grandes entreprises. Plus durablement, toutes les structures institutionnelles convergent, y compris les instances de contrôle. La division partisane de la bourgeoisie, notamment dans la haute fonction publique et dans la direction des médias, constituait un garde-fou que ce processus d’unification idéologique pourrait supprimer.

    Ce qui est plus embêtant pour elle, d’un point de vue politique, c’est que cela devient visible. Une domination s’affaiblit quand elle avance sans masque. Par exemple, l’alternance sans véritable alternative est la solution optimale pour maintenir l’ordre social. La clarification actuelle, pour reprendre le mot de Manuel Valls, pourrait s’avérer une mauvaise idée. La disparition de médiation entre le monde des affaires et le milieu politique, avec un président de la République directement issu du premier, constitue une transparence redoutable pour un système en crise.

    • « Si nous allons vers des solutions à la Blair ou à la Schröder, même si la situation générale du pays devait s’améliorer, dans ce modèle l’accroissement du bien-être de certains pourrait s’accompagner d’une plus forte précarisation ou paupérisation pour d’autres. Dans un pays de culture égalitariste comme la France, cela générerait des tensions très fortes, qui trouveraient dans le nouvel ordre démocratique une traduction politique directe. C’est tout le paradoxe de la « grande réconciliation » qu’incarne Emmanuel Macron. »

    • Maintenant comme l’avait voulu Zbigniew Brzezinski ancien conseiller de Carter, Reagan et Obama, plus aucun homme politique, ne sera adoubé, sans qu’il soit passé par les transnationnales genre Bilderberg ou La NED, French american Young Leaders fort nombreux depuis des années ...
      Macron l’homme de Bilderberg : Sylvie Goulard and cies http://www.panamza.com/150517-macron-philippe-bilderberg http://www.bilderbergmeetings.org/participants.html
      Mr Brzezinski avait précisé « ce fait » après le « meurtre » de John Kennedy, homme politique jugé un peu trop « indépendant » par l’establishment. Ne nous étonnons pas

    • La question impudique qui se pose est, personne n’en parle, celle de la fusion des votes non bourgeois dits « populistes »...
      Quitte à me faire virer et bloquer, puisque c’est la grande mode, cela est largement en cours dans mon coin, au Nord-Est de la France.
      Mélenchon au premier tour, Marine au Second.
      Le système fait tout pour éviter la massification de ce comportement électoral, c’est pourtant la réponse évidente au système et, dans les milieux dissidents, tout le monde le sait et le fait.

    • Bien oui mais il semble bien que la situation est archi-bloquée, avec « on prends les mêmes et on recommence » ..tout le monde sait bien que le FN est là pour jouer les « trublions » au second tour et la « grande peur » du fascisme avec le prétendu « front républicain » qui ne mène a rien sauf a perpétuer le système. La reproduction des élites se fait sur cette base désormais. Oui la dissidence ou la révolution ? Car c’est bien ça que craignent ces élus et élites. Le système des partis à trouvé, je crois ces limites, dans le nord surtout ou la casse sociale est réelle devrait pouvoir donner des bons révolutionnaires mais la place est prise par les faux révolutionnaires que sont les NPA et autres partis estampillés « a l’ultra-gauche » que l’UE nourrie en la finançant ..Les preuves peuvent être trouvées, mais là on me rétorquera que c’est du complotisme et hop blocage de la part de « bons citoyens » propres sur eux qui se la jouent le « poing levé » "no pasaran" ou « pas de facho dans nos quartiers » et se révèlent de bons fils de....bonne famille bourgeoise ...Les frères Bernanos en sont la preuve..Bien à vous Rodolphe c’est pas moi qui vous bloquerais j’ai horreur de ça et je préfère la réalité des faits.

  • Il y a 40 ans, le premier clash Solidaire - Han Soete - Jonathan Lefèvre - 10 Avril 2017
    http://solidaire.org/articles/il-y-40-ans-le-premier-clash

    8 avril 1977, Angleterre. Un album débarque dans les bacs. Son titre est explicite : The Clash. C’est le premier album du groupe du même nom, qui débarquait de manière fracassante pour changer la musique et le monde. 
    Les Sex Pistols ont été le premier groupe punk a savoir sortir des squats pour affronter les studios de TV de la BBC. Leur slogan : « No future ». Sur tout le continent européen, le chômage sévit chez les jeunes. Beaucoup se reconnaissent dans le nihilisme des Sex Pistols, d’Iggy Pop, des Ramones et autres groupes punk de cette époque. 

    The Clash , fondé en 1976, a emprunté une autre voie, celle de l’engagement dans la musique. « Je crois dans le socialisme, parce qu’il est plus humain, affirmait le chanteur Joe Strummer dans une interview. Il faut choisir au-delà du chacun pour soi, de l’égoïsme ou de ces salauds d’hommes d’affaires qui vont ramasser du pognon à la pelle. J’ai décidé pour ma part de considérer la société sous cet angle et de prendre mes décisions sur base de cela. C’est pourquoi je crois dans le socialisme. » Outre Strummer au chant et à la guitare, les Clash sont composés de Paul Simonon à la basse, Mick Jones à la guitare et Topper Headon à la batterie.

    Appel à la révolte


    En mars 1977 sort le premier morceau du groupe : White Riot (Émeute blanche). La chanson parle des émeutes du carnaval de Notting Hill de l’été 1976 où des jeunes Noirs ont affronté la police. Joe Strummer, qui a participé à la révolte des jeunes avec le guitariste Mick Jones, appelle les jeunes de la classe ouvrière à se révolter aussi contre le pouvoir.

    Un mois plus tard sort leur premier album, The Clash. Sur Career opportunities, ils parlent de la situation socioéconomique en Angleterre, du chômage des jeunes et du manque d’emplois corrects. En guise d’alternative, tout ce qu’on fait miroiter aux jeunes, c’est une carrière dans l’armée ou dans la police. La petite phrase « I won’t open letter bombs for you » (Je ne vais pas ouvrir des lettres piégées pour vous) renvoie à un boulot que le guitariste Mick Jones avait eu auprès de l’État britannique. Il devait ouvrir des lettres pour voir si celles-ci n’étaient pas piégées. 

    La bande sonore des années Thatcher et Reagan


    Les Clash connaissent sa grande percée avec son troisième album, London Calling, qui ne contient pas un, mais deux disques. Ils exigent cependant de leur maison de disques que le prix de ce double album soit le même que pour un simple. Enregistré en 1979, soit l’année où Margaret Thatcher est arrivée au pouvoir, « l’appel de Londres » va asseoir la popularité du groupe.

    Aujourd’hui encore, l’album, sorti dans les bacs en janvier 1980, est considéré par la revue Rolling Stone comme le meilleur album de cette décennie. 

    Dans London Calling, les Clash explorent des voies musicales plus larges. Le groupe s’essaie au reggae, à la pop, au rockabilly, au blues… Et presque chaque chanson a, comme dans les albums précédents, un sens politique. 


    L’album suivant, Sandinista !, un triple LP de 36 morceaux, est leur album le plus diversifié, mais aussi le plus difficile d’accès, le plus bordélique. Peut-être le plus riche aussi. Les Clash poursuivent leur voyage musical et politique et découvre le hip-hop, un genre qui a vu le jour quelque temps auparavant à New York, qu’ils intègrent à leur catalogue d’influence. Sur le plan musical, l’album annonce longtemps à l’avance la percée de la musique du monde et de son métissage avec la pop et le rock, qui se popularisera vers la fin des années 1980. L’accueil de la presse spécialisée est glacial, mais Sandinista ! allait finir par acquérir le statut de disque culte.

    Sandinista ! sort à une époque où, dans bien des pays – en Belgique notmamment – des gens de gauche et des syndicalistes se rendent au Nicaragua pendant leurs congés pour contribuer la révolution. Aussi la révolution sandiniste (le mouvement socialiste au Nicaragua) et l’anti-impérialisme (Washington Bullets) occupent-ils une position centrale.

    Combat rock


    En 1982 sort Combat Rock, le cinquième album du quartet. Le disque fait du groupe le plus grand groupe de rock du moment. Pendant 61 semaines, il ne quittera pas les charts américains.

    Entre-temps, les membres des Clash continuent en tant que militants politiques à participer à chaque combat de leur époque. Lors de la montée du Front national britannique (extrême droite), ils participent à la campagne « Rock Against Racism ». Et quand les mineurs entament leur grève historique contre Thatcher, les Clash vont jouer aux piquets de grève. 


    Lors de leurs tournées, sans argent en poche, ils vont parfois passer la nuit chez des fans. Une manière pour eux de rester connectés au monde, aux problèmes économiques, à l’injustice, au racisme… Le groupe se dissout en 1984 en raison de frictions internes et des problèmes de drogue du batteur Topper Headon. Il n’aura pas existé pendant dix ans mais aura changé la musique et inspiré des millions des jeunes dans le monde entier. En guise d’épitaphe du groupe, Joe Strummer résumera : « On est venu, on a dit ce qu’on avait à dire, on s’est cassé. »

    Et aussi https://seenthis.net/messages/574340 (Articles repérés par Hervé Le Crosnier)
    #The_Clash #rock #punk #musique_et_politique #Angleterre #margaret_thatcher #Nicaragua #Rock_Against_Racism

  • As Trump Strikes Syria, We Should Revisit the History Lessons of US Intervention in Central America
    http://remezcla.com/lists/culture/america-history-of-intervention-central-america-syria

    Today, El Salvador remains the deadliest country in the world after Syria, despite the fact that the war officially ended 25 years ago.

    As many try to assuage their fears about Trump’s election by suggesting that the US has survived worse – “we survived Reagan” is a common refrain – we’d do well to remember that hundreds of thousands of people didn’t survive Reagan’s intervention and proxy wars in Central America. If we want more people to survive this new administration, we need to learn from the serious ramifications and unintended consequences that our military interventions have wrought in the past.

    With that in mind, here are some of the repercussions of the US’s involvement in Central America that are still relevant in our current political context:

    #Trump #Etats-Unis

  • « C’est l’abstention, imbécile ! » Les leçons de l’élection de Donald Trump | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/121116/c-est-l-abstention-imbecile-les-lecons-de-lelection-de-donald-trump
    Article très documenté et intéressant d’Eric Fassin sur la sociologie du vote Trump et la manière d’un tenir compte dans le débat politique français

    la participation est inégalement répartie selon les catégories démographiques : sans surprise, les électeurs âgés, riches et éduqués sont surreprésentés ; traditionnellement, ceux qui ont une pratique religieuse aussi. En revanche, si les Hispaniques sont ceux qui votent le moins, les Noirs participent plus que les Blancs (à condition bien sûr d’être inscrits sur les listes électorales) ; parmi les moins diplômés, dont on parle tant, ils votent 1,7 fois plus ! Autant dire (gardons-le en mémoire) que les Blancs sans diplôme votent peu… C’est donc en pensant aussi à l’abstention qu’il convient d’analyser les informations disponibles grâce aux sondages de sortie des urnes sur la participation – en mettant l’accent sur l’évolution d’une élection présidentielle à l’autre, du moins pour les questions qui restent les mêmes depuis les années 1990.
    [...]
    Le niveau d’éducation peut-il se résumer à la classe ? On serait tenté de le penser, dans un pays où le diplôme universitaire est un indicateur d’appartenance à la classe moyenne. Toutefois, la réalité est plus complexe. En effet, si l’on considère les revenus, le résultat est différent : en dessous de 30 000 dollars, le vote démocrate l’emporte encore de 12 points ; entre 30 et 50 000, de 9 points. C’est dans les classes moyennes et supérieures que Donald Trump fait jeu égal avec Hillary Clinton. Mais il est vrai que, dans les classes populaires, le fossé s’est considérablement réduit : encore en 2012, l’écart, parmi les moins riches (jusqu’à 30 000 dollars), était encore de 28 points en faveur de Barack Obama ; en 2008, de 33 points. Même en 2004, parmi ces électeurs, John Kerry l’emportait de 20 points sur George W. Bush. Bref, si l’écart se réduit, en termes économiques, il ne disparaît pas pour autant. En revanche, c’est bien le critère culturel qui est déterminant, défini au croisement du sexe, de la race, de la religion et de l’éducation – et d’autant plus qu’il se creuse très rapidement. Il est donc indispensable de penser en termes de ce qu’on appelle « intersectionnalité ».
    [...]
    Le sexisme et le racisme de Donald Trump n’ont certes pas mobilisé contre lui les femmes et les Hispaniques ; en revanche, ils ont réussi à mobiliser une version sexiste et raciste de l’identité masculine blanche. En lui conférant une légitimité, le futur président la fait exister politiquement.
    [...]
    Il importe de ne pas rabattre cette question culturelle sur un problème de classe, comme si les deux logiques se confondaient. Certes, en 2016, les électeurs républicains ont tendance à penser que l’économie se porte mal (79%) et que leur situation familiale empire (78%). Mais la peur du déclassement ne suffit pas à définir la « misère du monde ». Il ne faut donc pas se demander « pourquoi les pauvres votent à droite », selon le titre en français d’un livre de Thomas Frank en 2004 : il portait sur le basculement républicain d’un populisme déserté par les Démocrates. En réalité, la plupart des pauvres (quand ils votent !), ne le font pas pour Donald Trump, et la plupart de ses électeurs ne sont pas pauvres.
    [...]
    Il ne suffit donc pas de reprendre le slogan de 1992 : « It’s the economy, stupid ! » Aujourd’hui, il faudrait ajouter : « C’est l’abstention, imbécile ! » Car l’électorat des classes moyennes et populaires ne s’abandonne pas en masse à la séduction de Donald Trump – même chez les Blancs. Pour autant, il n’est pas condamné au Parti démocrate. Reste une troisième option, dont on a vu qu’elle touche particulièrement les classes populaires : l’abstention.
    [... Conséquences pour la politique française]
    Le racisme et la xénophobie, tout comme le sexisme et l’homophobie, sont les symptômes, non pas d’une souffrance économique qui affecte réellement les classes populaires, mais d’un ressentiment qui traverse toutes les classes – dans l’électorat de Donald Trump comme en France dans celui de Marine Le Pen. Une politique de gauche ne saurait donc se donner pour objet premier de sauver les brebis égarées qui pourraient bien être des loups. En revanche, sa priorité devrait être de regagner celles et ceux que leur rejet du parti démocrate n’a pas fait succomber aux sirènes du fascisme. Dans les années 1980, on a parlé des « Reagan Democrats », pour qualifier ces électeurs de classes populaires qui avaient changé de camp. Peut-être parlera-t-on demain des « Trump Democrats ». Toutefois, pour refonder une politique de gauche, mieux vaudrait s’intéresser à l’abstention, qui est un vote de défiance. Plus qu’aucune autre, cette catégorie explique l’échec des partis progressistes ralliés au néolibéralisme. Il y a là une véritable réserve de voix, à condition, au lieu de les abandonner à l’abstention, de prendre le parti des abstentionnistes.

    cf. @nidal

  • (Juillet 2016) The Obama Administration Has Brokered More Weapons Sales Than Any Other Administration Since World War II
    https://www.thenation.com/article/the-obama-administration-has-sold-more-weapons-than-any-other-administrat

    The numbers should stagger anyone. According to the latest figures available from the Congressional Research Service, the United States was credited with more than half the value of all global arms transfer agreements in 2014, the most recent year for which full statistics are available. At 14 percent, the world’s second largest supplier, Russia, lagged far behind. Washington’s “leadership” in this field has never truly been challenged. The US share has fluctuated between one-third and one-half of the global market for the past two decades, peaking at an almost monopolistic 70 percent of all weapons sold in 2011. And the gold rush continues. Vice Admiral Joe Rixey, who heads the Pentagon’s arms sales agency, euphemistically known as the Defense Security Cooperation Agency, estimates that arms deals facilitated by the Pentagon topped $46 billion in 2015, and are on track to hit $40 billion in 2016.

  • Les Américains ont-ils éliminé la pire ? par Patrice Gibertie (son site) mercredi 9 novembre 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/les-americains-ont-ils-elimine-la-pire-par-patrice-gibertie-son-si

    Le ciel ne nous est pas tombé sur la tête avec l’élection de Donald Trump, le peuple américain s’est exprimé, les donneurs de leçons ont la gueule de bois, rien de plus.

    Ne fallait-il pas se taire au cours des dernière semaines car aller à l’encontre du politiquement correct revenait à être inaudible. Désormais il faudra faire avec un président que nos élites détestent. Les moqueries doivent laisser la place à l’analyse. Peut-on parler rationnellement de géopolitique avec quelque espoir d’être entendu ? Je regrette déjà Obama mais j’ai toujours considéré que Trump ou Poutine étaient moins dangereux pour la paix du monde que Killary CLINTON ou que Georges W Bush.

    La défaite de la candidate de la guerre et des faucons

    Killary CLINTON me faisait peur et sa défaite ma rassure. Le président OBAMA ne l’avait-il pas écarté du Secrétariat d’Etat en désaccord avec une politiquement ouvertement belliciste.

    La doctrine Obama a consisté à faire entrer les États-Unis dans le 21° siècle, prenant acte des limites de la puissance américaine. Il a voulu faire évoluer le statut de son pays de celui de ‘Nation indispensable’ à celui de ‘Partenaire indispensable’. Mais cette recherche d’un juste milieu entre interventionnisme et isolationnisme a désappointé de nombreux bellicistes qui y ont vu de la faiblesse et parmi eux KILLARY.

    La réputation de faucon d’Hillary Clinton n’est pas injustifiée. Durant le premier mandat d’Obama, lors des débats politiques sur la guerre et la paix, alors qu’elle était secrétaire d’État, Clinton s’alignait presque toujours avec le secrétaire de la Défense, Robert Gates, et ses généraux. Elle a appuyé leur volonté d’envoyer 40.000 hommes de plus en Afghanistan (Obama a accepté avec réticence d’en envoyer 30.000 et seulement avec une date de retour assurée). Elle a voulu maintenir 10.000 soldats en Irak (Obama a décidé de tous les faire rentrer). Elle a soutenu le plan du général David Petraeus, qui consistait à armer les rebelles syriens « modérés » (Obama a rejeté l’idée).

    En LIBYE elle était en faveur d’une intervention armée pour aider la résistance qui a fini par renverser Mouammar Kadhafi, alors que Gates et les hauts gradés s’opposaient à un engagement des États-Unis.

     
    Dès les débuts du conflit en Syrie en 2011, Hillary Clinton est convaincue qu’armer et former les djihadistes de al Qaeda était la meilleure des solutions.

    Elle s’inscrit dans la tradition de Zbigniew Brzeziński qui finança et arma Ben Laden dans les années 80.

    Elle est dans la continuité de Madeleine Albright secrétaire d’Etat de BILL CLINTON qui assume la mort de 500 000 enfants irakiens… dans les années 90

     

    Huma Abedin a souvent été dépeinte comme « l’ombre » d’Hillary Clinton et l’inspiratrice d’une politique favorable aux islamistes… En juin 2012, la sénatrice républicaine Michele Bachmann et quatre autres de ses collègues adressent une lettre confidentielle au département d’Etat pour les mettre en garde contre Huma Abedin. Selon elles, les Frères musulmans infiltrent les plus hautes strates de l’Etat via cette jeune femme.

    Le courrier la cite nommément : « Huma Abedin a trois membres de sa famille connectés aux organisations des Frères musulmans », affirment les congresswomen. Abedin sera soutenue par le plus faucon des faucons, le sénateur Mc CAIN, pathologiquement obsédé par la nécessité d’une guerre contre la Russie.

    Clinton veut une intervention contre Assad quitte à affronter la Russie. Les jusqu’au bushistes des années 2000 la soutiennent tous dans sa campagne électorale.

    Robert Kagan lève des fonds pour elle :

    « Je dirais que tous les professionnels républicains de la politique étrangère sont anti-Trump », la majorité des gens dans mon cercle va voter pour Hillary. »

    En tant que co-fondateur du think tank néoconservateur Project for the New American Century, Kagan a VOULU l’invasion américaine unilatérale de l’Irak en 2003.

    Et c’est la femme de Kagan, la néoconservatrice Victoria NULAND que Hillary Clinton a fait nommer secrétaire d’État adjoint. De ce poste, Nuland a coordonné la « révolution de couleur » en Ukraine, en s’appuyant sur des réseaux extrémistes et néo-nazis.

    Elle est, célèbre par son « fuck the UE » car elle trouve les Européens trop mous en Ukraine.

    Clinton suivant ses conseils a comparé le Président russe Poutine à Hitler.

    N’en déplaise aux donneurs de leçons, nous avions aimé les guerres de Bush, nous allions adorer celles de Killary ….

    Barack Obama, hostile lui aussi au bellicisme néoconservateur, martelait : « Je ne suis pas contre toutes les guerres, je suis contre les guerres stupides. » En mars 2008, durant l’âpre campagne des primaires démocrates, il accusait : « Elle a permis à cet individu [George Bush, ndlr] de prendre une décision qui a été nuisible stratégiquement pour les Etats-Unis ! » Le camp démocrate était en effet divisé. « Vingt-deux des 51 démocrates du Sénat, et plus de la moitié de ceux de la Chambre, refusent le recours à la force, mais Hillary a voté avec les faucons »,

    http://www.les-crises.fr/une-victoire-de-clinton-signifierait-elle-plus-de-guerres-par-robert-parr

     

    La victoire de l’inconnu

    Trump a fait campagne contre le programme belliciste de sa rivale l’accusant d’avoir créé Daesh et de chercher une troisième guerre mondiale.

    Donald Trump souhaite que les alliés des Etats-Unis au sein de l’Alliance Atlantique (OTAN) payent plus pour assurer leur propre sécurité. Si ce n’était pas le cas, il menace de sortir de l’organisation. Par ailleurs, il estime que celle-ci doit se concentrer plus sur la lutte contre le terrorisme et les flots migratoires et moins sur la force de dissuasion envers la Russie.

    Concernant l’organisation Etat islamique (EI), le nouveau président a appelé à sa destruction sans donner plus de détails, invoquant la nécessité de préserver un « effet de surprise ». En Syrie, M. Trump est favorable à laisser à la Russie plus de latitude d’action, considérant que Moscou est mieux placé que les Etats-Unis pour intervenir dans ce pays.

    Que savons-nous d’autres, au-delà des caricatures ?

    Dans le domaine commercial, le libre-échange a été dénoncé par Trump et Bernie Sanders. Ils accusent les traités de libre échange de détruire les emplois américains et expriment une peur de la mondialisation partagée par beaucoup. Il a par ailleurs promis la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena), responsable, selon lui, des délocalisations vers le Mexique. Il s’oppose également au partenariat transpacifique (TPP), en cours de ratification.

    Trump promet de consacrer 1 000 milliards de dollars (900 milliards d’euros) au développement des infrastructures en s’appuyant notamment sur des partenariats public-privé. Sur le plan fiscal, il veut faire passer le taux d’imposition fédéral le plus élevé de 39,6 % à 33 %. L’impôt sur les sociétés serait abaissé à 15 % (contre 35 % actuellement) et la taxe foncière supprimée.

    Trump a promis qu’il annulerait l’accord de Paris sur le climat et qu’il supprimerait l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Il veut également lever les restrictions à la production d’énergies fossiles et relancer le projet d’oléoduc Keystone XL.

    Il y a un monde entre le programme et les réalités, Trump sera-t-il un nouveau Reagan ?

    Dans les prochaines semaines la composition de son équipe nous en dira plus que les déclarations du candidat qui ne sait sans doute pas encore ce qu’il fera vraiment en dehors d’une relance keynésienne et d’une politique étrangère prudente.

    Relance par les infrastructures, retrait militaire, cela me rappelle étrangement le programme d’Obama en 2008.

    Que restera-t-il des propos outranciers du candidat ? Notre DSK, leurs KENNEDY ou Bill CLINTON étaient ils moins sexistes ?

    Trump veut désormais limiter l’interdiction du territoire américain aux ressortissants des « Etats et nations terroristes », tout en réclamant une « extrême vigilance » pour les musulmans désirant se rendre aux Etats-Unis.

    Et dans les faits ???

    Trump appelle à l’édification d’un mur de 1 600 kilomètres le long de la frontière mexicaine afin d’endiguer l’immigration illégale en promettant que Mexico financerait le projet. Le candidat républicain veut également tripler le nombre d’agents de l’immigration, tout en annonçant l’expulsion des onze millions d’immigrants sans papiers qui vivent actuellement aux Etats-Unis. Il a également promis de revenir sur le droit du sol, qui permet à quelqu’un né aux Etats-Unis d’obtenir la nationalité américaine.

    Trump déclare vouloir abroger la loi sur l’assurance-santé, dite Obamacare, adoptée en 2010 MAIS Il veut permettre aux personnes qui souhaitent s’assurer par leurs propres moyens de déduire le montant des cotisations de leurs impôts.

    Ila proposé de permettre aux familles de déduire de leurs impôts le coût de garde d’enfants. Concernant le congé maternité, qui n’existe pas aux Etats-Unis de façon universelle, il propose d’accorder six semaines payées comme une indemnité chômage.

    Faut-il rappeler que Trump n’est ni un religieux ni un idéologue, il devra composer avec les élus républicains qui sont souvent les deux. La réalité de son pouvoir dépend du soutien de son parti.

    Je n’ai aucune sympathie pour Donald Trump mais les Américains ont peut-être préféré l’inconnu à la guerre …

    Qu’importe alors si les bellicistes européens sont aujourd’hui désorientés.

    https://pgibertie.com/2016/11/09/les-americains-ont-ils-elimine-la-pire
    par pgibertie

  • Le directeur du FBI rouvre l’affaire Hillary Clinton (PCR) - Le-Blog-Sam-La-Touch.over-blog.com
    http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2016/11/le-directeur-du-fbi-rouvre-l-affaire-hillary-clinton

    Il m’a été dit depuis Washington, que le FBI a rouvert le dossier de Hillary, sur ses violations du protocole de sécurité nationale US, non pas à cause du contenu des derniers courriels diffusés, mais parce que le soutien des électeurs en faveur de Trump semble être écrasant, alors que Hillary annule ses apparitions publiques du fait de son incapacité à attirer la foule. À cause de la complicité du FBI avec Hillary, le vote populaire laisse ce dernier en position fort délicate. L’agence doit maintenant se racheter.
    Quant à moi, je ne sais précisément que penser. Après avoir été au sommet de la hiérarchie de Washington pendant un quart de siècle, j’ai vu passer beaucoup d’opinions erronées. Il fut un temps où j’avais le pouvoir d’assigner à comparaître la CIA et d’être en position d’informer le Président Reagan qu’il était induit en erreur par elle. Il prenait note et poursuivait sa politique visant à mettre fin à la guerre froide avec les Soviétiques. Sur d’autres questions, je me trompais, car je m’imaginais que le gouvernement était plus intègre qu’il ne l’était en réalité.
    Quoi qu’il en soit, ce n’est pas simplement parce que certains nouveaux courriels incriminants sont apparus, que Comey, le directeur du FBI, rouvre le dossier de Hillary. Les autres éléments à charge étant étouffés, ces courriels auraient pu passer inaperçus.
    Le problème du FBI, jadis institution de confiance, mais qui ne l’est plus, c’est que plus rien n’interdit de douter de la victoire de Donald Trump. Ses apparitions en public attirent une si vaste audience, que des milliers de gens sont refoulés à cause de la réglementation sur les incendies et la capacité d’occupation des lieux. En revanche, n’attirant pas plus de 30 ou 40 personnes, Hillary a restreint ses apparitions publiques.
    Les Étasuniens en ont plus que raz le bol des Clinton et de la presse corrompus. Les Clinton sont si bien soudoyés et payés par l’Oligarchie, qu’ils ont pu dépenser plus que Hollywood lors du mariage de leur fille. Ils ont dépensé trois millions de dollars pour la fête.
    Malgré tout, je ne sous-estime pas le pouvoir de l’Oligarchie. À mon poste de Secrétaire adjoint du Trésor US, j’ai fait l’expérience de son pouvoir. Si je n’avais pas été soutenu par le Président des USA, j’aurais été détruit. À vrai dire, l’Oligarchie tente toujours de me détruire.
    Comme le prétendent ses ennemis, il est possible que Trump soit précisément une autre supercherie, façon Obama pour tromper l’électorat. Mais Trump attaque si vigoureusement l’Oligarchie qu’il est difficile de croire qu’il joue la comédie. Trump mérite une balle, comme John F. Kennedy, comme Robert Kennedy, comme Martin Luther King, comme George Wallace.
    En Amerique, la tradition veut qu’on liquide les dissidents.
    Trump est contre les machines à voter, sur lesquelles il n’y a aucun contrôle. Sans sondages de sortie INDÉPENDANTS, l’élection peut être aisément volée à Trump, comme l’indique le scandale des votes matinaux au Texas, avec les machines électroniques attribuant à Hillary les votes pour Trump. Les « défaillances subites » ne doivent attribuer aucun vote pour Trump à Hillary.
    À moins que le vote populaire en faveur de Trump soit tellement écrasant, ce à quoi je m’attends, c’est que le vote sera volé lors du décompte des voix. En l’absence de toute information fondée de la pressetitutée, je ne sais pas quel sera l’impact sur l’électorat de la mise en scène de l’élection de Hillary. Il est possible que les Étasuniens sortent de la Matrice et descendent dans la rue.
    J’imagine qu’une Hillary dans le bureau ovale persuaderait les Russes et les Chinois que la survie de leur pays requiert une frappe nucléaire préventive sur le régime dingue, atteint de démence, des USA, l’État archi-narcissique qui, selon Obama et Hillary, est « l’indispensable pays exceptionnel », investi par l’Histoire pour imposer sa volonté au monde. Cet ordre du jour insensé sera indigeste pour la Russie et la Chine.
    Voici Donald Trump parlant aux Étasuniens avec les paroles qu’ils ont tant attendues :

    Notez que Trump n’a nul besoin de prompteurs.
    Je suis en désaccord avec Trump sur pas mal de sujets, mais le peuple doit l’adopter. Pour moi et pour le monde, Trump est capital dans l’optique de la paix avec la Russie. Tout autre problème est mineur devant la guerre nucléaire.
    Si Hillary est installée par l’Oligarchie – c’est le mot employé par l’ancien président démocrate Jimmy Carter, qui a dit que les USA ne sont plus une démocratie fonctionnelle, mais sont gouvernés par une Oligarchie –, la guerre avec la Russie et la Chine nous tombera dessus.
    Quinze ans plus tard, malgré les efforts des USA, la « superpuissance », Talibans et ISIS courent toujours en liberté au Moyen-Orient. Incapables de vaincre en 15 ans quelques Talibans piètrement armés, quelles sont les chances des USA amoindris, de sortir vainqueurs d’une guerre contre la Russie et la Chine ?
    Absolument aucune.
    Les USA sont une génération entière née dans des guerres dont les objectifs sont inexplicables. Pourquoi ces guerres ? Pourquoi ce massacre incessant de femmes et d’enfants, et ces colonnes sans fin de réfugiés submergeant toute l’Europe, cherchant désespérément à fuir les guerres menées par Washington pour l’hégémonie mondiale. Pourquoi les parfaits crétins de Washington n’entendent pas le Président Poutine dire « la Russie ne peut plus tolérer la situation que Washington a créée dans le monde. »
    Avec l’arrogance injustifiée de Washington, un État échoué dans le Tiers Monde, ce pays est à même de détruire la vie sur terre. Il n’existe aucun plus grand danger pour la vie que Washington. Il nous reste l’espoir que Trump pourra nettoyer les écuries d’Augias.

  • The Case for (Finally) Bombing Assad - The Washington Institute for Near East Policy
    http://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/the-case-for-finally-bombing-assad

    Les experts US ont tout plein de solutions et j’espère qu’ils se font payer très cher. Denis Ross, il est bien connu depuis le temps de Reagan, c’est dire ! Quant à Andrew Tabler, il a longtemps vécu à Damas en jouant les journalistes (il dirigeait un hebdo éco implanté dans une zone franche du temps où Assad était persona grata chez les Occidentaux.)

    There is an alternative: Punish the Syrian government for violating the truce by using drones and cruise missiles to hit the Syrian military’s airfields, bases and artillery positions where no Russian troops are present.

    Opponents of these kinds of limited strikes say they would prompt Russia to escalate the conflict and suck the United States deeper into Syria. But these strikes would be conducted only if the Assad government was found to be violating the very truce that Russia says it is committed to. Notifying Russia that this will be the response could deter such violations of the truce and the proposed military agreement with Moscow. In any case, it would signal to Mr. Putin that his Syrian ally would pay a price if it did not maintain its side of the deal.

    If Russia does want to limit its involvement in Syria, the threat of limited strikes should persuade it to make Mr. Assad behave. Conversely, if the skeptics are right that Mr. Putin will get serious about a political solution only if he sees the costs of backing Syria’s government increasing, the threat of such strikes is probably the only way to start a political process to end the war.

    Mr. Obama and Mr. Kerry have long said there is no military solution to the Syrian conflict. Unfortunately, Russia and Iran seem to think there is — or at least that no acceptable political outcome is possible without diminishing the rebels and strengthening the Syrian government. It is time for the United States to speak the language that Mr. Assad and Mr. Putin understand.

  • Critics of Israel Boycott Warn of Harm to U.S. Corporate Interests
    https://theintercept.com/2016/03/18/critics-of-israel-boycott-warn-of-harm-to-u-s-corporate-interests

    The effort to shield Israel from boycotts by citing not just the security relationship, but also the economic relationship, is similar to arguments made during the 1980s campaign for divestment in the apartheid regime of South Africa. In a 1981 interview with CBS’s Walter Cronkite, President Reagan explained that part of his opposition to tougher sanctions on South Africa was because it “strategically is essential to the free world in its production of minerals.”

    Over 30 years later, these same arguments are being repeated.

    “I think for a lot of different reasons that have been discussed, you know, human rights issues do come up in lots of different markets,” Kram said, in response to a question from The Intercept. “And frankly those are issues for political leaders to hammer out, in a foreign policy approach.”

    “Do Palestinian human rights issues ever come up in how you determine whether to get involved in this?” The Intercept asked.

    “No,” Kram concluded.

    #BDS

  • Inequality, class and life expectancy in America - World Socialist Web Site
    http://www.wsws.org/en/articles/2016/02/15/pers-f15.html

    Voilà, le recul de l’espérance de vie est aussi acté aux USA et comme chez nous, il touche uniquement les #classes pauvres dont les conditions de vie se sont lourdement dégradées ces dernières décennies. Le #capitalisme dans toute son ignoble splendeur.

    The United States ranks among the worst so-called rich countries when it comes to life expectancy. But its low ranking is entirely due to the poor health and high mortality of low-income Americans. According to the Social Security Administration, life expectancy for the wealthiest US men at age 60 was just below the rates for Iceland and Japan, two countries with the highest levels. Americans in the bottom quarter of the wage scale, on the other hand, ranked just above Poland and the Czech Republic.

    Life-expectancy is the most basic indicator of social well-being. The minimal increase for low-income workers and the widening disparity between the poor and the rich is a stark commentary on the immense growth of social inequality and class polarization in the United States. It underscores the fact that socioeconomic class is the fundamental category of social life under capitalism—one that conditions every aspect of life, including its length.

    The Brookings Institution findings shed further light on the catastrophic decline in the social position of the American working class. They follow recent reports showing a sharp rise in death rates for both young and middle-aged white workers, primarily due to drug abuse, alcoholism and suicide. Other recent reports have shown a dramatic decline in life expectancy for poorer middle-aged Americans and a reversal of decades of declining infant mortality.

    It is no mystery what is behind this vast social retrogression. It is the product of the decay of American capitalism and a four-decade-long offensive by the ruling elite against the working class. From Reagan to the Obama administration, Democrats and Republicans alike have overseen a corporate-government assault on the jobs, wages, pensions and health benefits of working people.

    #inégalités #espérance_de_vie

  • L’Amérique malade des armes à feu, par Jamil Salmi (avril 1992)
    http://www.monde-diplomatique.fr/1992/04/SALMI/44314

    De manière générale, la majorité des meurtres ne sont pas prémédités, mais sont commis sous l’emprise d’une émotion violente, telle que la colère ou le désespoir. L’instauration d’une période d’attente permettrait donc d’empêcher des achats impulsifs d’armes et d’éviter autant de crimes passionnels ou de suicides. L’assassinat de John Lennon, en 1980, tout comme la tentative d’assassinat contre le président Reagan en 1981 furent perpétrés par deux malades mentaux qui n’avaient eu aucune difficulté à acheter un revolver. John Kinckley, le déséquilibré qui tira sur le président Reagan, avait même été arrêté à Nashville quatre jours avant d’acheter son pistolet. Motif : il avait essayé de prendre l’avion avec trois revolvers cachés dans son sac de voyage.

    D’après une enquête réalisée en 1989, 57 % des meurtres commis ont lieu à la suite d’une dispute, le plus souvent avec un membre de la famille ou une connaissance.

    Les massacres ou assassinats multiples (plus de quatre personnes à la fois) constituent une autre forme de violence apparue dans les années 1970 et devenue de plus en plus fréquente. Le premier cas recensé date de 1966. Il fut commis par un déséquilibré, qui, après avoir abattu sa femme et sa mère, se rendit à l’université d’Austin, au Texas, et tua 14 autres personnes. Parmi les cas tragiques les plus récents, les 20 victimes du massacre dans un restaurant MacDonald en Californie, en 1984 ; les 16 personnes assassinées en 1987 à Russelville, en Arkansas ; le massacre de Stockton, en janvier 1989, au cours duquel un déséquilibré armé d’un pistolet mitrailleur AK-47 tira une centaine de cartouches dans la cour d’une école primaire, tuant 5 jeunes écoliers et blessant 28 enfants et une maîtresse ; et le massacre de septembre 1989 à Houston, au cours duquel un employé mécontent tua 7 de ses collègues et en blessa 13, après s’être présenté à son lieu de travail armé d’un pistolet mitrailleur AK-47, de deux pistolets mitrailleurs Mac-11, d’un pistolet 9 mm semi-automatique Sig-Sauer, d’un pistolet de calibre 38 et de plusieurs milliers de cartouches. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/14644 via Le Monde diplomatique

  • THOMAS MCINEREY: The coming struggle for the Arctic - Washington Times

    http://www.washingtontimes.com/news/2015/may/6/thomas-mcinery-the-coming-struggle-for-the-arctic

    By Thomas McInerney - - Wednesday, May 6, 2015

    President Reagan’s strategy for defeating Communism during the Cold War — “We win, they lose” — is the approach we should be using to regain our economic advantage and neutralize Russian expansion in a part of the world rich with yet-to-be-tapped oil and gas reserves and major geopolitical consequences — the Arctic.

    In fact, a recent analysis by the National Petroleum Council, an advisory council to the U.S. Department of Energy, found that the United States should provide access to Arctic exploration right away if the nation is to keep domestic production high and imports low. The report added that it takes between 10 and 30 years of preparation and drilling to bring oil to market — a startling length of time given how the demand for oil is projected to rise in the coming decades, even with further advancements in alternative energy.

    #arctique #géostratégie #états-unis #russie

  • Monsanto’s Friends in High Places
    http://mises.org/daily/6580/Monsantos-Friends-in-High-Places

    A look at some #Monsanto representatives and their positions in government:

    Suzanne Sechen, worked on Monsanto-funded academic research/A primary reviewer for bovine growth hormone in #FDA

    Linda J. Fisher, VP, lobbyist for Monsanto/Assistant Administrator at #EPA

    Michael Friedman, MD, Sr. VP, GD Searle, subsidiary of Monsanto/Acting Commissioner of FDA

    Marcia Hale, international lobbyist, Monsanto/Assistant to President under President Clinton

    Michael (Mickey) Kantor, director/Secretary of Commerce and US Trade Representative under President Clinton

    William D. Ruckelshaus, director/Head of EPA under both Presidents Nixon and Reagan

    #porte_tournante