« Je me félicite que tous les groupes reconnaissent l’erreur de la privatisation », déclarait au nom du gouvernement le secrétaire d’Etat Kader Arif devant le Sénat, qui étudiait jeudi 19 juin une proposition de loi visant à nationaliser les autoroutes. Avant lui, M. Roger Karouchi, au nom du groupe UMP, avait souligné que « les privatisations n’ont pas rapporté ce que l’on en attendait et le manque à gagner, sous forme de dividendes, est estimé à 37 milliards d’ici 2032 ». La proposition de loi soutenue par les groupes communiste et écologiste n’en fut pas moins rejetée. Pour comprendre tant d’hypocrisie, il faut opérer un petit retour en arrière…
De l’autoroute publique aux péages privés, par Philippe Descamps (@phd) ►http://www.monde-diplomatique.fr/2012/07/DESCAMPS/47973