person:ruben ribero

  • Les détenus de Villefranche-sur-Saône auraient été “roués de coups” - Le Journal du Pays Basque
    http://www.lejpb.com/paperezkoa/20120706/350525/fr/Les-detenus-Villefranche-sur-Saone-auraient-ete-%E2%80%9Croues-coups%E2%80%9D

    Les détenus de Villefranche-sur-Saône auraient été “roués de coups”
    bon Goieaskoetxea, Ruben Ribero et Julen Mujika ont été “roués de coups” (cf. JPB du 05/07). C’est ce dont a témoigné Ibon Goieaskoetxea un jour après les faits, lorsqu’il a pu téléphoner à sa famille. Zigor, son frère, raconte. “Ça faisait déjà un moment que les fonctionnaires de prison leur mettaient la pression, ça se manifestait au quotidien par des entraves, des pressions. S’ils pouvaient bloquer une visite au portique, ils n’hésitaient pas.”
    ,Comme le relate Ibon, les gardiens auraient été “relativement lourds avec Julen Mujika” dans la même semaine. Par ailleurs, Ruben Ribero, le troisième, a découvert cette même semaine une croix gammée gravée sur la fenêtre de sa cellule. “Il n’y a que les fonctionnaires de prison qui peuvent entrer dans les cellules”, précise Zigor Goieaskoetxea. C’est le samedi suivant ces faits que l’ambiance devient plus pesante encore.
    Entrée refusée
    “Quand nous sommes venus en visite samedi, les gardiens ont empêché un membre de la famille de Julen d’entrer”, raconte Zigor. La cause ? Le portique d’entrée aurait sonné trois fois, ce qui serait passible d’interdiction d’entrer. “Mais le Code pénal dit que si le portique sonne, on doit passer le détecteur de métaux pour savoir ce qui le fait sonner.” Les fonctionnaires de prison auraient refusé de le passer et n’ont pas laissé entrer le proche de Julen Mujika.
    “Nous, nous avons pu entrer” et là, Julen a commencé à protester : “Vous nous mettez des entraves pour les visites”, disait-il. Ce à quoi les gardiens ont répondu règlement et mesures de sécurité. Julen et Ibon auraient alors fait blocage et refusé de sortir du parloir. “Ils avaient pourtant eu une réunion avec la direction le vendredi précédent pour dénoncer leur situation, mais ils ont vu que rien n’avait changé”, rappelle le frère d’Ibon.
    De leur côté, les visiteurs ont également refusé de sortir et demandé un document attestant du refus des gardiens de passer le détecteur. “Nous sommes finalement sortis, sans le document qu’ils ont refusé de faire”.

    #prison #condition_détention