person:samir geagea

  • Walid Pharès, le John Bolton’s boy par excellence ou les dérives mortifères de l’irrédentisme maronite – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/07/walid-phares-le-john-boltons-boy-par-excellence-ou-les-deriv

    Une grande honorabilité bardée d’expertise. Des postes prestigieux dans la haute administration américaine républicaine : La vitrine d’exposition est parfaite, mais sous le vernis de la respectabilité, une façade lézardée, un personnage gangréné.

    Contrairement à ce que suggère son nom patronymique en arabe, Walid Pharès n’est pas le fils d’un preux chevalier, mais plutôt le parfait exemple d’un dévoiement par sectarisme. Libanais d’origine, naturalisé américain, il est en fait « UN ISRAELIEN d’ORIGINE LIBANAISE », comme l’a très justement qualifié le quotidien libanais « Al Akhbar ».

    « La propulsion de Walid Pharès au poste de conseiller du président Donald Trump ne constitue pas, loin s’en faut, une reconnaissance du savoir faire libanais encore moins un succès diplomatique pour le Liban, mais plutôt une percée majeure de la stratégie israélienne par la promotion d’un des affidés libanais de l’État Hébreu dans le cercle décisionnaire du pouvoir à Washington.(…) Preuve est faite qu’il est plus aisé pour les Forces Libanaises (milices chrétienens) de décrocher un poste regalien à Washington qu’à Beyrouth », poursuit Al Akhbar dont le portrait de l’ancien milicien se trouve sur ce lien pour le lectorat arabophone.

    http://www.al-akhbar.com/node/268049

    UN ISOLATIONNISTE VINDICATIF
    La biographie en langue française de cet isolationniste vindicatif est lisse.
    Sa biographie en langue anglaise, éditée par le site Mother Jones, est infiniment plus caustique et toxique.
    Sur ce lien : http://www.motherjones.com/politics/2011/10/walid-phares-mitt-romney-lebanese-forces

    Natif de la localité de Ghouma, district de Batroun, dans le Nord Liban, en 1957, Walid Pharès a effectué une scolarité éclectique à l’Université Saint Joseph des Pères Jésuites et à l’Université Libanaise à Beyrouth, avant de décrocher, en 1981, à 24 ans un Master en Droit International à l’Université Jean Moulin LYON III, une structure où a longtemps professé une figure de proue de l’extrême droite française Bruno Gollnisch, passé à la postérité pour avoir matraqué des journalistes avec son parapluie.

    Précoce, il publie à 22 ans, en 1979, son premier ouvrage « At Taadoudiya Fi Loubnane », « le pluralisme au Liban ». Edité par l’Université du Saint Esprit de Kaslick, le fief du militantisme des moines maronites lors la guerre civile libanaise sous le magistère du Père Charbel Kassis, ce livre paru quatre ans après le déclenchement de la guerre civile, reprend en les popularisant les thèmes des milices chrétiennes sur la spécificité chrétienne, particulièrement maronite, dans le Monde arabe.

    Considérant qu’il existe au Liban deux cultures distinctes, la culture chrétienne par essence démocratique et la culture islamo-arabe qui l’est moins ou pas du tout, l’idéologue en herbe reprend à son compte en l’amplifiant le thème « du choc des civilisations », théorisé par l’universitaire américain Samuel Huttington. Il préconise en conséquence la ségrégation entre groupes libanais et prône le développement séparé, s’inspirant de thèses de la « white supremacy », si courantes dans certains milieux du Sud des États-Unis.

    LE CORPUS IDÉOLOGIQUE DE CE SOLDAT DE LA GUERRE FROIDE
    En 1981, l’année qui précède l’invasion israélienne du Liban, il fonde une publication « La voix de l’Orient » pour poulariser ses idées et adhère au « Comité des Chrétiens du Moyen Orient » (MECHRIC), et trois ans plus tard, à l’ Union Sociale Démocratique Chrétienne (USDC). Une démarche destinée à se doter, via ce gropuscule, d’ un vernis social démocrate chrétien, afin d’atténuer quelque peu les aspérités de son personnage belliqueux animé de surcroît d’une volonté de croisade.

    Prolixe, il récidive en 1981 en publiant Hiwar Dimucrati (Le dialogue démocratique), dans une maison d’édition libanaise Dar Al Mashreq Press, conviant ses compatriotes de confession musulmane au dialogue. Une proposition de pure forme, destinée à la galerie en vue de bonifier l’image des milices chrétiennes, discréditées par leurs massacres successifs. Son idole, Bachir Gemayel dont il fut un proche collaborateur, ayant décrété qu’il existait « un peuple de trop » au Moyen orient, en pointant du doigt les Palestiniens, avait initié la première guerre d’épuration ethnique de l’époque contemporaine en ordonnant les massacres de la Quarantaine, janvier 1976, Tall El Zatar, en juillet 1976, enfin Sabra Chatila, septembre 1982 que son assassinat suscita par réflexe pavlovien.

    Sous l’effet du matraquage idéologique, ses frères d’armes miliciens chrétiens ignoreront d’ailleurs allégrement, l’année suivante, cette invitaiton au dialogue envers les musulmans, s’en donnant à cœur joie, au mépris de la tradition chrétienne de commisération, aux massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra Chatila, dans la banlieue est de Beyrouth, en 1982, sous la supervision israélienne.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :

    http://www.madaniya.info/2017/09/15/malediction-de-sabra-chatila-35-ans-apres

    Celui qui avait gouverné par l’épée périra par l’épée, dynamité dans son fief d’Achrafieh, le secteur chrétien de Beyrouth Est, à la veille de son entrée en fonction. Farouchement islamophobe et araphobe, épris d’Occident, son idéologie xénophobe et populiste irriguera naturellement la pensée de ses disciples qui en seront les apôtres sur la scène internationale :

    « Le Liban ne fait partie du Monde arabe. Le Liban est une civilisation et n’a aucun apport avec le tiers monde. Veuillez bien marquer dans vos démarches que nous n’appartenons pas au Tiers monde. Sortons de ce monde d’arriérés. Rallions le monde européen et le Monde libre de l’Amérique », lancera-t-il à ses subordonnés à peine élu président.

    Sur la pensée de Bachir Gemayel et ses méfaits :
    http://www.madaniya.info/2017/09/05/sabra-chatila-operation-salami-1-2

    http://www.madaniya.info/2017/09/10/sabra-chatila-operation-salami-2-2

    Walid Pharès appliquera à la lettre ses enseignements. C’est ainsi qu’en 1986, l’année où le Liban vivait une spirale infernale de prise d’otages occidentaux, le graphomane publie, dans le droit fil de la pensée de son idole, un opus révélant l’objet de sa fixation. Non son oeuvre majeure mais le sujet de sa vindicte publique : Al Thawra al Islamiya al Khumaynia (La Révolution de Khomeiny – Dar Al Machreq Press).

    Pour ce milicien chrétien, l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny avait eu le triple tort d’évincer le Chah d’Iran, gendarme du Golfe pour le compte de l’OTAN, grand bailleur de fonds des formations paramilitaires chrétiennes libanaises, et surtout grand allié d’Israël, parrain de ses camarades de combat.

    Thème gratifiant s’il en est en ce qu’il diabolisait la République Islamique d’Iran et exonérait de leurs turpitudes les pays occidentaux : la France de son satut de « co belligérant de l’Irak » contre l’Iran (1979-1989) et le double jeu américain à l’égard des deux belligérants, illustré par le scandale de l’Irangate et les promesses d’assistance faites simultanément à Saddam Hussein par Donald Rumsefd en personne, à l’époque secrétaire général de la Mlaison Blanche, sous la présidence Ronald Reagan et futur ministre de la défense sous présidence George Bush jr, artisan de l’invasion américaine de l’Irak, en 2003.

    Putchiste dans l’âme, nulllement légaliste, il trempera dans la conjuration visant à évincer de la présidence des Forces Libanaises, les deux successeurs de Bachir Gemayel : son Frère et successeur Amine ainsi que son ancien lieutement Elie Hobeika. Il en sera gratifié en retour d’un siège au commandement de la formation milicienne sous la présidence de Samir Geagea.

    Inconsolable de la perte de Bachir Gemayel, il quitte les milices chrétiennes en 1989 pour rallier le général Michel Aoun lors de la guerre fratricide inter chrétienne. Il demeurera fidèle jusqu’à la chute du chef du gouvernement intérimaire libanais, le 13 octobre 1990. Placé sur une liste des opposants les plus recherchés du Liban, il s’exile en même temps que son deuxième mentor. Il fuit le Liban, via Israël et s’établit aux États-Unis, obtenant sans retard la nationalité américaine.

    Des mésaventures des milices chrétiennes libanaises, il en tirera deux ouvrages relatant les avatars de la guerre inter-factionnelle inter-chrétienne libanaise : « Lebanese Christian Nationalism : The rise and fall of an ethnic resistance (L. Rienner Published 1995) et « The Nationalist claim and the Lebanese Christian resistance : an ethnic case study ».

    À l’heure de la mondialisation, ce chrétien issu d’une société libanaise pluriconfessionnelle prônera, non le brassage culturel et le métissage humain, mais la ségrégation, la séparation, la grande muraille de démarcation, à l’exemple du Mur d’Apartheid dressé par ses amis israéliens en Cisjordanie. Le ghetto en somme.

    Mais, faille capitale de son argumentaire, ce fervent admirateur de l’Occident occultera le fait majeur de l’histoire contemporaine, le fait que ses idoles, -l’Amérique suprématiste et puritaine et l’Europe chrétienne,- auront été les principaux fossoyeurs de la cause des chrétiens arabes, maronites ou non : De la création d’Israël, en 1948, provoquant l’exode des Palestiniens chrétiens vers la Californie, à l’expédition franco anglo israélienne contre l’Egypte, en 1956, entraînant l’exode des chrétiens égyptiens vers l’Europe et l’Amérique du Nord, à la guerre civile libanaise (1975-1990), à l’invasion américaine de l’Irak, à la guerre de Syrie, 2011, vidant quasiment le Moyen Orient de sa population chrétienne.

    Pour aller plus loin sur ce thème :
    https://www.renenaba.com/france-vatican-les-deux-francois-et-la-chretiente-d-orient

    LE PARCOURS AMÉRICAIN
    Mariée à une américaine, il atterit en Floride, le fief des anticastristes cubains, où il enseignera à l’Université Atlantique de Floride (1993-2004), qu’il quittera au lendemain de l’invasion américaine de l’Irak pour présider the « Global Policy Institute ».
    Collaborateur du « Centre Ariel de Recherches Politiques » de Jerusalem, il se livrera, en tandem avec le lobby juif américain, à un actif lobbying anti syrien en vue de faire adopter par le Congrès américain la « Syrian Accountability Act » et de criminaliser le Hezbollah libanais, via une disposition législative similaire le « Hezbollah accountabilty Act ». Via son réseau israélien, il fait parvenir aux dirigeants israéliens un vade mecum pour une nouvelle gouvernance du sud Liban à la suite de la déconfiture de leurs supplétifs libanais dans la zone frontalière libano-israélienne ; une zone à forte majorité chiite, qui deviendra par la suite le fief du Hezbollah.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :

    https://www.renenaba.com/sous-la-syrie-le-hezbollah

    Taiseux pendant pendant les cinq premières années de l’occupation américaine de l’Irak, alors que l’armée américaine était en butte à la guerilla anti américaine tant djihadiste que baasiste, Walid Pharès retrouvera l’inspiration en 2007, -l’année qui a suivi la riposte balistique victorieuse du Hezbollah contre Israël de 2006-, pour commettre un ouvrage intitulé « The War of Ideas : Djihadisme against Democracy » (Palgrave Mac Millan).

    Mais, en bon soldat de la guerre froide, il s’attaquera aux combattants islamistes, les terroristes islamiques, ses semblables musulmans du temps où il était milicien chrétien, de surcroit « idiots utiles » de la stratégie atlantiste dans la fragmentation du Monde arabe. Amnésique, il s’abstiendra de dénoncer la connivence des pétromonarchies dans le financement du terrrorisme islamique, de même que la complaisance des États-Unis à l’égard de l’islamisme politique et de son instrumentalisation en Afghanistan et ailleurs dans une guerre de détournement du champ de bataille de la Palestine.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :
    https://www.renenaba.com/de-l-instrumentalisation-de-l-islam-comme-arme-de-combat-politique

    Sa qualité de correspondant du Centre israélien Ariel renforce sa crédibilité dans les milieux néo conservateurs américains et le propulse au sein du cercle dirigeant du parti conservateur. Il sera ainsi tour à tour conseiller du candidat Mitt Romney pour les présidentielles américaines de 2008, puis conseiller du président Donald Trump pour le Moyen Orient et le terrorisme en 2016.
    À l’accession de Donald Trump à la présidence américaine, Walid Pharès, dévient Secrétaire général du Groupe parlementaire transatlantique sur le contre-terrorisme (TAG), une tribune destinée à asseoir son rôle prescripteur, dans un domaine de prédilection des Etats Unis, à détourner en fait l’attention de l’opinion internationale sur le rôle trouble des administrations successives américaines avec le terrorisme islamique.

    La promotion simultanée de l’ultra faucon John Bolton président de l’ultra conservateur « Gatestone Institute » au poste de conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche et de Mike Pompeo, l’homme des ténèbres de la CIA, à la tête du Département d’état, a placé Walid Pharès dans un état de lévitation comparable à celui qu’il a vécu à l’élection de son mentor Bachir à la présidence libanaise, avant son trépassement violent. En synchronisation avec Joseph Jibeily, le dirigeant du « Centre des Renseignements du Liban », une officine des Forces Libanaises de Samir Geagea basée à Washington, il mulitiplie ses actions de lobbying au sein du Congrès américain en vue d’obtenir l’exclusion du gouvernement libanais, le Hezbollah, pourtant grand vainqueur des élections législatives libanaises de Mai 2018, et disposant de surcroït, d’une majorité relative à la chambre des députés.

    La propulsion de John Bolton à l’épicentre du pouvoir américain a renforcé la capacité de nuisance de son correspondant libanais, Samir Geagea, dont le discours souverainniste masque en fait une servilité à l’égard des Saoudiens en substitution à sa soumission aux Israéliens durant la guerre civile libanaise (1975-1990), consacrant le chef des « Forces Libanaises », l’un des plus grands criminels de la guerre comme l’un des plus grands mercenaires du personnel politique libanais.

    Sur l’équipée des milices chrétiennes particulièrement Samir Geagea, ce lien :
    https://www.madaniya.info/2017/09/15/malediction-de-sabra-chatila-35-ans-apres

    GATESTONE, JOHN BOLTON, ANNE ELIZABETH MOUTET, ET L’ÉMISSION 28 MINUTES SUR ARTE
    Présidée par le monarchiste iranien Amir Tahiri, ancien directeur du journal Keyhan sous le règne de la dynastie Pahlevi, dans la décennie 1970, la structure européenne de Gatestone est composée de Marc D’anna, aka Alexandre Del Valle, le théoricien du « patriotisme intégrateur », ainsi que de l’universitaire Guy Millière et d’Anne Elizabeth Moutet, deux « dinstinguished senior fellow » de cette instance.

    La liste des auteurs de Gatestone sur ce lien :
    https://www.gatestoneinstitute.org/authors

    En dissonance toutefois avec Bernard Henry Lévy, Amir Tahéri, une fois n’est pas coutume, brisera net le délire fabulatoire du philo mondain sur les origines hitlériennes du terme Iran, lancée par le fer de lance médiatique du lobby pro israélien en Europe dans une campagne d’intoxication de l’opinion occidentale préludant à sa préparation à une intervention militaire de l’Otan contre la République Islamique d’Iran. Monarchiste revanchard, Amir Taheri ciblera dans son argumentaire de refutation les « Gardiens de la Révolution et le régime islamique, ces deux bêtes noires, mais non le fondement même de la démarche du théoricien du Botul.
    https://www.gatestoneinstitute.org/12333/hitler-reza-shah

    Intervenante régulière de la chaîne franco allemande ARTE dans l’émission d’Elizabeth Quinn « 28 Minutes », la chroniqueuse du Daily Telegraph justifiera le carnage israélien des Palestiniens de Gaza (57 morts et 2.400 blessés), -le jour du transfert de l’ambassade américaine vers Jérusalem, le 14 Mai 2018-, en reprenant textuellement les « éléments de langage » de la propagande israélienne.
    Cette séquence a plongé dans la stupeur les autres participants à l’émission par la virulence de sa défense de la politique israélienne, faisant volet en éclat l’apparente objectivité qu’elle s’evertuait à afficher pour la défense de la politique atlantiste.
    L’émission a été diffusée le vendredi 17 mai sur Arte en présence des deux présentatrices du programme Elizabeth Quin et Nadia Daam, ainsi que de l’historien Pascal Blanchard et Alexis Poutin, journaliste au Monde Moderne. Elle demeurera dans les mémoires comme un morceau d’anthologie de la duplicité professionnelle, lorsqu’elle se pare de la qualité journalistique pour propager des thèses d’un think tank néo conservateur, sous l’apparence de la neutralité.

    Sur ce lien, la séquence :
    https://sites.arte.tv/28minutes/fr/le-club-28-revisite-lactualite-de-la-semaine-28minutes-75

    LE JOURNALISME MILICIEN EN FRANCE
    La reconversion des journalistes miliciens dans l’expertise contre terroriste est une pratique courante. Une forme de recyclage dans la respectabilité, qui s’est développée tant aux Etats Unis qu’en France.
    Walid Pharès a ainsi fait son apparition dans les lucarnes françaises notamment sur France 24, sous la direction de Christine Ockrent, auditrice assidue du groupe de Bilderbeg, réputé pour son atlantisme.

    Sur ce lien le portrait de Christine Ockrent : https://www.renenaba.com/christine-ockrent-le-passe-droit-permanent

    Le journalisme milicien qu’il incarne si parfaitement a trouvé son illustration en France, sous couvert d’expertise anti terroriste, en la personne de deux libanais maronites habitués des plateaux français : Antoine Basbous, Directeur de « l’Observatoire des Pays arabes », auparavant ancien porte-parole des Forces Libanaises, l’organisation dirigée par Samir Geagea, un des plus grands criminels de la guerre libanaise et fossoyeur du leadership chrétien, et, Antoine Sfeir, Directeur des « Cahiers de l’Orient et des Pays arabes », auparavant cheville ouvrière sur le plan médiatique de la campagne pour l’élection à la présidence de la République Libanaise du chef milicien phalangiste Bachir Gemayel, en 1982, puis de son frère Amine.

    Pour aller plus loin sur ce sujet, cf ce lien : https://www.renenaba.com/les-thuriferaires-libanais-de-la-dictature-ben-ali-sur-le-grill-tunisien

    Et pour le recyclage des membres de l’« État Profond américain » dans les médias américains, sur ce lien : https://www.mondialisation.ca/des-anciens-de-letat-profond-sont-embauches-par-les-medias-grand-public/5623065

    Walid Pharès a vécu 33 ans au Liban de 1957 à 1990. Mais ses nuisances continuent à se faire encore sentir de nos jours contre sa patrie d’origine. Son retour au pays natal, il l’a accompli muni d’un passeport diplomatique américain. Doté d’une immunité et d’une impunité pour revisiter ses méfaits, comme étranger à ses forfaits comme étranger au pays qu’il a tant contribué à sinistrer.

    Le tropisme pro israélien des dirigeants maronites libanais, auquel il a grandement contribué, a conduit le président phalangiste Amine Gémayel à conclure un Traité de Paix entre le Liban et Israël, en 1983, mais la mise en œuvre de ce document a été entravée par un soulèvement de la population de Beyrouth, cas unique dans les annales diplomatiques internationales d’un traité mort-né, abrogé par la volonté populaire.

    Parfait exemple d’un dévoiement par sectarisme, Walid Pharès appartient à la cohorte des soldats perdus d’une cause perdue, sécrétée par la guerre interfactionnelle libanaise ; À l’exemple du commandant Saad Haddad, l’officier félon libanais, garde frontière d’Israël au sein de l’Armée du Sud Liban (ASL), de son successeur, le général Antoine Lahad, dont la famille a eu l’outrecuidance de vouloir enterrer au Liban mais que la vox populi l’en dissuada ; Tous vivant sans le savoir une pathologie passée dans l’histoire comme étant « le complexe des exilés de Coblence », du nom de ses exilés monarchistes français qui ont rallié les ennemis de la France pour abattre la révolution.

    Autant de manifestations des pulsions mortifères de l’irredentisme maronite qui débouchèrent sur la relégation politique du leadership maronite, désormais réduit à un rôle d’appoint ou de nuisance, non à un rôle constructif de proposition, mais à un rôle destructeur d’obstruction, au terme de quinze ans de bruits et de fureurs, de dérives et de délires.

    EPILOGUE : LE SYNDROME MARONITE
    Cadeau empoisonné de la France, le confessionnalisme constitue une négation de la démocratie en ce que la citoyenneté libanaise est conditionnée et handicapée par la naissance.

    Mur de verre invisible et infranchissable, il contribue à ce titre à la nécrose de la vie poilitique libanaise. Sur un point nommé, dans des domaines précis, la naissance confère un primat à une communauté au détriment des autres communautés par le Fait du Prince, l’arbitraire du pouvoir colonial.

    Elle prédétermine les membres d’une communauté à des fonctions indépendamment de leur compétence. Elle conforte une communauté dans un sentiment de supériorité ou de frustration.

    Les exemples sont nombreux des dérives du confessionnalisme. Le leadership maronite a ainsi assumé, par une sorte de Hold up, la direction des combats du camp chrétien lors de la guerre civile libanaise (1975-1990), à l’exclusion des autres composantes de la chrétienté libanaise, quand bien même elles en subissaient les conséquences.

    Le primat conféré par la France à la communauté maronite dans l’exercice des responsabilités suprêmes au Liban aurait dû se vivre comme une délégation de pouvoir au bénéfice de l’ensemble des communautés chrétiennes du Monde arabe et non comme la marque d’une supériorité immanente d’une communauté spécifique au détriment des autres, en ce que les Maronites constituaient la plus importante minorité des minorités chrétiennes du Liban et non la communauté chrétienne majoritaire d’un Monde arabe, majoritairement musulman.

    Pour n’avoir pas observé cette règle non écrite de la prudence politique, elle en paiera le prix par le déclassement de ses prérogatives constitutionnelles, entraînant dans sa relégation les autres composantes chrétiennes innocentes de cet emballement.
    Victimes innocentes souvent, bourreaux parfois plus que de besoin, les camps palestiniens de la quarantaine (est de Beyrouth), en 1976, et de Sabra Chatila (sud de Beyrouth), en 1982, passeront dans l’histoire comme de sanglantes illustrations pathologiques de la déraison humaine, au passif du leadership maronite, particulièrement les milices chrétiennes des Forces Libanaises.

    Par une sorte d’abus de position dominante conféré par la France en sa qualité de puissance mandataire sur le Liban et la Syrie, les Maronites ont procédé à une sorte de captation d’héritage se présentant comme les dépositaires des intérêts supérieurs de la chrétienté d’Orient, réduisant la chrétienté aux seuls intérêts de l’Eglise maronite, confondant en somme maronitisme et chrétienté, se vivant en maître incontesté du Liban.

    L’extravagante position de Camille Chamoun, président du Liban (1952-1958), se refusant seul contre l’ensemble arabe, à rompre ses relations diplomatiques avec la France, dans la foulée de l’expédition de Suez, alors que l’Egypte faisait l’objet d’une agression concertée entre la France, Israël et la Grande Bretagne (1956) et que l’Algérie ployait sous le joug des ratonnades coloniales, constituait déjà un indice prémonitoire de la psychorigidité maronite, de la cécité politique de ses dirigeants et de la serviabilité extrême dont témoignent des membres de cette communauté à l’égard des puissances occidentales particulièrement de la France et des États-Unis, se plaçant paradoxalement en situation de « dhimitude » par rapport à leurs protecteurs occidentaux, une servitude qu’il dénonçait du temps de l’époque ottomane. Le discours souverainiste des Libanais masque mal une logique de vassalité à l’ordre atlantiste.

    L’inculpation en juillet 2010 de plusieurs officiers supérieurs chrétiens de même que des cadres supérieurs exerçant des responsabilités sensibles à un poste stratégique de leur entreprise de communications pour « intelligence avec l’ennemi », au même titre que la formation d’une armée de supplétif sous commandement chrétien au service des israéliens durant la guerre civile libanaise (1975-1990), ont alimenté la suspicion sur la loyauté des chrétiens arabes à leur environnement avec ses conséquences corrosives sur le sort des chrétiens dans le monde arabe.

    L’alliance du leadership maronite avec Israël, l’ennemi officiel du Monde arabe, constituera l’un des points noirs de l’histoire de la chrétienté arabe, et les chefs de cette équipée suicidaire, Bachir Gemayel, président éphémère du Liban, et ses successeurs, Elie Hobeika et Samir Geagea, comme les plus sinistres personnages de l’histoire du Liban en termes de bilan pour la chrétienté, en ce qu’ils ont substitué la lutte pour la réalisation des droits nationaux des Palestiniens, par la recherche de l’éradication d’un peuple déjà spolié de sa patrie, les Palestiniens, en compensation des turpitudes occidentales à l’égard des Juifs européens.

    Les miliciens chrétiens ont intériorisé, ce faisant, la perversité de la logique occidentale dans un tragique dévoiement de la pensée, ne s’imaginant pas un seul instant que « le peuple de trop au Moyen orient », selon l’expression du chef phalangiste Bachir Gémayel, pourrait être un jour « le peuple chrétien arabe ».

    Pour aller plus loin sur les Maronites, ce lien :

    www.renenaba.com/france-liban-a-propos-des-maronites/

    ILLUSTRATION
    Walid Phares lecturing in front of a Lebanese Forces banner in 1986Photo courtesy of An-Nahar                                                                                                                                                           By René Naba , in Actualités Liban Moyen-Orient Portrait on 6 novembre 2018 .

  • Hariri inaugure le boulevard du roi Salmane : L’arabité du Liban prime sur tous les autres axes - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1108362/hariri-inaugure-le-boulevard-du-roi-salmane-larabite-du-liban-prime-s

    Le Premier ministre, Saad Hariri, a inauguré mardi une avenue au nom du roi Salmane d’Arabie saoudite dans le secteur de Minet el-Hosn, à Beyrouth, affirmant dans un discours que « l’appartenance arabe du Liban prime sur tous les autres axes et équations » dans la région.

    « Les Libanais et les Beyrouthins savent la position spéciale qu’occupe Beyrouth dans le cœur du roi saoudien », a affirmé M. Hariri lors de la cérémonie qui a eu lieu devant l’hôtel Four Seasons, sur le front de mer, et à laquelle étaient présents plusieurs responsables politiques libanais, notamment le leader druze Walid Joumblatt, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, l’ancien Premier ministre Tammam Salam et un représentant du président Michel Aoun, son conseiller Elias Bou Saab.

    Saad Hariri a affirmé qu’il existe entre le Liban et l’Arabie saoudite « une histoire qui ne pourra pas être cassée, quoi qu’on s’efforce de faire ». « L’appartenance arabe du Liban prime sur toutes les allégeances, tous les axes et toutes les équations », a-t-il ajouté, en allusion au Hezbollah, dont le parrain iranien s’oppose au royaume saoudien pour l’influence sur la région.

    pathétique #catastrophe_arabe

  • La plupart des parties internes veulent le maintien de l’actuel gouvernement - Scarlett Haddad
    https://www.lorientlejour.com/article/1086609/la-plupart-des-parties-internes-veulent-le-maintien-de-lactuel-gouver

    C’est là que serait intervenu le ministre Sabhane avec un plan qu’il croyait infaillible. Ce plan reposait sur les points suivants : Saad Hariri est contraint à démissionner en plaçant le plafond très haut, affirmant notamment qu’il ne peut y avoir un gouvernement avec la participation du Hezbollah, ce dernier doit retirer ses troupes de Syrie et accepter un mécanisme qui aboutit à ce qu’il dépose les armes à l’intérieur du Liban. Immédiatement, des rassemblements populaires devaient s’organiser à Beyrouth et à Tripoli pour appuyer ces revendications. Ce qui ferait monter la tension d’un cran, et le chef de l’État n’aurait d’autre choix que d’accepter la démission et de procéder à des consultations parlementaires qui aboutiraient à la désignation de Baha’ Hariri à la tête du gouvernement. Ce dernier refuserait d’inclure des membres du Hezbollah dans son gouvernement, mais au contraire renforcerait la présence de l’ancien directeur des FSI, le général Achraf Rifi, ainsi que celle des Forces libanaises et de leur chef Samir Geagea. Bref, un gouvernement dit de « faucons », dont la mission serait d’isoler le Hezbollah et de le priver de la légitimité populaire et politique dont il jouit actuellement, en prélude à son affaiblissement.

  • الفصل الإعلامي في محاولة الانقلاب على الحريري | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/287016

    Beaucoup de choses dans cet article (que je reprendrai sans doute dans CPA) à propos de ce qui se passe en Arabie saoudite autour de MbS, avec les répercussions, tout à fait passionnantes, sur l’empire de la pub, Choueiri Group. La trame d’un polar passionnant (Al-Akhbar lache pas mal d’infos, certainement distillées par des gens qui y ont intérêt), notamment sur la médiation de Samir Geagea, « ancien chef de milice et homme politique libanais » comme on dit dans Wikipedia, désormais grand copain avec le régent saoudien.

    #prison_dorée

  • Une déclaration ministérielle rapide, avant un bras de fer électoral... - Philippe Abi-Akl - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1025715/une-declaration-ministerielle-rapide-avant-un-bras-de-fer-electoral.h

    Plusieurs ministres et responsables politiques assurent que la déclaration ministérielle sera rédigée rapidement et sans problèmes. D’autant plus que les diverses composantes gouvernementales se sont dit prêtes à faciliter la tâche de la commission ministérielle chargée de rédiger la déclaration. En vertu de cette logique, ils ne s’attarderont pas sur une expression ou une équation (allusion au triptyque armée-peuple-résistance). De sources au sein des Forces libanaises (FL), on apprend dans ce cadre que le parti de Samir Geagea est déterminé à faciliter la rédaction de la déclaration. Mais il entend, en revanche, s’opposer sans détour à toute tentative du Hezbollah d’y insérer le triptyque.

  • Pour faire intelligent, ces derniers jours, tu dois pondre un article expliquant que Saad Hariri, en soutenant la candidature de Michel Aoun, s’est coupé de la base « anti-syrienne » du « bloc sunnite » de son parti.

    Alors bon, avant de soutenir la candidature de Aoun, le premier candidat du « bloc sunnite » de Hariri était Samir Geagea, le leader du parti le plus violemment islamophobe de la région. Puis le candidat du « camp anti-syrien » de Hariri a été Sleimane Frangié, qui est toujours heureux de rappeler qu’il est un ami d’enfance de Bachar Assad.

    Et ils auraient attendu le choix de Aoun pour tiquer, ses militants du « bloc sunnite anti-syrien » ? (Ces doctes articles de haute tenue politico-politicienne omettent tous de te rappeler les déboires financiers de Saad et du courant du Futur, lesquels ne paient plus leurs factures depuis des années…)

    • D’apres Al Akhbar, c’est parce que etre contre Aoun est trandy :

      لماذا لم يصفق « باشو » لميشال عون؟ | الأخبار
      http://www.al-akhbar.com/node/267288

      Trendy.
      الهجوم على ميشال عون «ترِندي». والكلمة، تعني حدوث «اتجاه» ينمو ويتعاظم، بحيث يصير التعارض معه خطاً كبيراً. والترِند موضة «ليبرالية» تجد حرية الحركة والتطور في المجتمعات «الديموقراطية»، أو التي تفترض أنها كذلك. لبنانياً، يمكن الحديث عن لحظة هزيمة ساطعة لقوى يمثّل ميشال عون كل ما لا ترغب به.

  • Nasrallah appelle à une entente générale sur la présidentielle - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1012144/nasrallah-appelle-a-une-entente-generale-sur-la-presidentielle.html

    Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est apparu mardi soir en personne dans le complexe Sayed al-Chouhada’ dans la banlieue-Sud de Beyrouth à la veille de la commémoration de l’Achoura, abordant durant son discours la situation en Syrie, au Yémen et au Liban.

    La commémoration de l’Achoura est la plus importante du calendrier chiite. Les pèlerins pleurent leur martyr Hussein, assassiné en 680 par les troupes du calife omeyyade Yazid durant la bataille de Kerbala. Selon la tradition, l’imam Hussein a été décapité et son corps mutilé, ce que de nombreux fidèles commémorent par des actes d’auto-flagellation. Des pèlerins chiites du monde entier visitent chaque année son mausolée à Kerbala, situé à 80 km au sud-ouest de Bagdad.
    Des millions d’autres, du Liban à l’Asie, commémorent la mort de l’imam dans leur pays respectifs, s’adonnant aussi à une kyrielle de rituels. Certains se flagellent le dos, d’autres se frappent la tête avec une épée jusqu’à ce leur visage et leur vêtement immaculé soient recouverts de sang.

    « Le choix du Hezbollah a toujours été clair »

    Sur le plan local, le leader chiite a appelé à une entente générale sur l’élection présidentielle, laissant ainsi entendre qu’un accord bilatéral entre le Courant du Futur et les aounistes ne suffirait pas.

    « Durant les dernières semaines, le pays a été témoin d’événements politiques positifs concernant l’élection présidentielle libanaise. Il était question d’un accord ou d’un soutien du chef du Courant du Futur, Saad Hariri, à la candidature du général Michel Aoun. Tout développement politique positif qui aboutit au résultat souhaité obtient notre soutien et nos encouragements, et nous reconnaissons le courage de ceux qui sont responsables de ces développements », a-t-il déclaré, en allusion à M. Hariri.

    Michel Aoun, fondateur du Courant patriotique libre est jusqu’ici soutenu en principe par son allié, le Hezbollah, ainsi que par les Forces libanaises de Samir Geagea. Le chef des Marada, Sleiman Frangié, est soutenu par le Courant du Futur de Saad Hariri. Néanmoins, plusieurs rumeurs, démenties à ce stade par le Courant du Futur, laissent penser que M. Hariri pourrait finalement appuyer la candidature de M. Aoun.
    Michel Aoun et Sleiman Frangié sont tous deux issus de la coalition du 8 Mars qui gravite autour du Hezbollah.

    « Le choix du Hezbollah a toujours été clair. Nous avons annoncé, il y a deux ans, jour pour jour, notre soutien à Michel Aoun, qui est un candidat naturel. Nous avons choisi de boycotter les séances électorales dans le cas où nous n’avons pas la garantie de l’élection de Michel Aoun à la présidence. Ceci est notre droit naturel et légal. Même si nous élisons un président, on dira encore que le Hezbollah ne voulait pas de président et qu’il a été obligé de voter pour lui », a lancé le leader chiite.
    « Nous avons fait l’objet de beaucoup de pression régionales et internationales et il y a eu des contacts afin que nous retirions notre soutien à Michel Aoun », a-t-il déclaré, avant d’affirmer que sa formation est « accusée depuis deux ans de paralyser la présidentielle, le Parlement, et le gouvernement. D’aucuns veulent la discorde entre le Hezbollah et ses alliés, le CPL, Amal et les Marada. Ils ne se soucient pas de l’élection d’un chef de l’Etat ».

  • Entre Aoun et Geagea. Pas de retour en arrière possible
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/liban/semaine-politique-/item/16979-entre-aoun-et-geagea-pas-de-retour-en-arri%C3%A8re-possible?issue

    Sur le plan stratégique, le chef des FL veut consolider l’accord de Maarab, le protéger et le développer. Sur le plan tactique, il cherche à être associé à la présidence de Aoun pour devenir, par la suite, un partenaire chrétien principal dans le nouveau mandat, ce qui contribuerait à consacrer le duo chrétien (Aoun-Geagea) à l’instar du duo chiite (Berry-Nasrallah) et du nouveau duo sunnite qui prend forme (Hariri-Mikati).
    Si le général Michel Aoun ne parvient pas à Baabda, Samir Geagea aurait au moins eu le mérite d’avoir essayé. Un autre que lui assumera le fait d’avoir fait échouer l’élection du chrétien le plus représentatif et du chef du plus grand bloc parlementaire chrétien. La présidentielle représenterait alors un échec pour Aoun et non pas un échec de l’accord chrétien.
    Dans ses assises privées, Samir Geagea raconte qu’il a refusé la proposition de Saad Hariri de retirer la candidature de Frangié en échange du retrait de Geagea de celle de Aoun, et a appelé à effectuer une brèche dans le dossier présidentiel. Le chef des FL a affirmé que « l’option d’élire quelqu’un d’autre que Aoun n’est pas sérieuse ». Geagea a décrit le général Aoun comme un homme pragmatique qui n’est le candidat de personne à part lui-même. « Cela fait six mois que je soutiens sa candidature et je ne penserai pas à un autre que lui. Nous avions un différend historique avec le général Aoun et nous l’avons résolu dans la déclaration d’intentions, indépendamment de l’élection présidentielle. Lorsque Hariri a annoncé la candidature de Frangié et ce dernier a été contacté par le président François Hollande, nous avons agi. Si nous avions mis du retard dans notre action, Aoun aurait accepté Frangié et il ne nous resterait plus qu’à faire nos valises ».

  • Après Zahlé, Aïn Dara lutte farouchement contre la « cimenterie » des frères Fattouche - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/995373/apres-zahle-ain-dara-lutte-farouchement-contre-la-cimenterie-des-frer

    Logique environnementale (dans ce cas, pourquoi s’opposer au recyclage du béton issu des destructions en Israel ? (oui, bien sûr, il y a des risques) Mais retrouver ici Joumblatt, l’un des principaux actionnaires de la cimenterie de Sibline, c’est plutôt une logique de fermeture du marché à quoi l’on assiste...

    La mégacimenterie, que les frères Fattouche cherchent à installer à Aïn Dara, dont les terrains sablonneux sont déjà exploités à outrance, est en fait un concasseur de débris urbains dont la matière première viendra, on s’en doute, de la Syrie voisine, quand l’heure de la reconstruction sonnera.

    Le comité d’initiative civile de Aïn Dara et la municipalité du village, appuyés par des personnalités politiques comme Walid Joumblatt et Samir Geagea, ont décidé d’unir leurs compétences pour lutter contre cette mégacimenterie qui s’étale sur une superficie de 1 200 000 mètres carrés, soit trois fois la cimenterie de Sibline, et dont le concasseur va produire un ciment plein de débris d’explosifs et de métaux lourds (plomb, cuivre, zinc, alliages divers), sans compter les additifs que l’on introduit aux matériaux de construction.

  • At least 6 killed, 19 injured in coordinated suicide bombing in Lebanon
    https://www.rt.com/news/348512-lebanon-suicide-bombings-victims

    At least six people have been killed in a series of suicide bombings that targeted the Lebanese village of Qaa, local media reports. Another 19 people were wounded in the coordinated attack, which reportedly involved up to four assailants.
    Multiple blasts rocked the northeastern village near the Syrian border, Lebanese private LBCI TV reports. The explosions allegedly happened some 10 minutes apart from each other. 

    At least three soldiers were wounded when a suicide bomber’s initial attack was reportedly followed by a series of at least three others.

    All those killed were civilians, the mayor of Qaa told the Voice of Lebanon.

  • Hariri : J’assume la responsabilité de toutes mes initiatives passées - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/990702/hariri-jassume-la-responsabilite-de-toutes-mes-initiatives-passees.ht

    Le chef du Courant du Futur a, par ailleurs, évoqué le dialogue avec le Hezbollah, affirmant avoir voulu « débloquer les portes de la présidentielle ». « J’ai répondu favorablement à l’initiative de Nabih Berry (président de la Chambre) et de Walid Joumblatt (le chef du PSP), afin d’apaiser les tensions confessionnelles grandissantes qui avaient culminé par des affrontements armés à Tripoli », a dit Saad Hariri.

    Évoquant la vacance présidentielle, le leader sunnite a affirmé avoir soutenu la candidature de son allié Samir Geagea, le chef des Forces libanaises, en dépit des « critiques » qu’il dit avoir reçues. M. Hariri affirme par ailleurs avoir prôné l’élection d’Amine Gemayel à la présidence après avoir constaté que les chances de M. Geagea « étaient quasi nulles ». "Ce n’est qu’après le blocage total des candidatures des alliés que j’ai ouvert la voie à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié. « J’en suis le seul responsable », a-t-il souligné, déplorant le fait que le blocage persiste toujours malgré les « choix difficiles ».

  • Après les votes-sanctions, l’heure est aux bilans - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/989116/apres-les-votes-sanctions-lheure-est-aux-bilans.html

    Au lendemain du séisme municipal de Tripoli et des « gifles » assénées aux partis et grandes pointures, de Nagib Mikati à Michel Aoun, l’heure est aux bilans. Il n’est pas facile de le faire en toute objectivité. Dans ces bilans, comme dans des jeux de cartes, narguer le perdant est de règle. Il en va ainsi de ces banderoles qui ont fait leur apparition place Sassine, à Achrafieh, à la gloire du grand gagnant des municipales de Tripoli, le général Achraf Rifi. Une autre manière de dire que la volonté d’indépendance et d’intégrité affichée par le ministre, comme le refus des compromissions, est transcommunautaire.

    Samir Geagea a affirmé hier soir que les législatives ne doivent pas être perçues comme des baromètres de popularité. Argument de perdant. En s’alliant au CPL, il était clair que les FL cherchaient à montrer qu’elles représentent la légitimité chrétienne. Les deux partis savaient aussi que les municipalités sont des relais de pouvoir et les édiles de puissantes clés électorales. De toute évidence, les FL et le CPL ont manqué leur objectif. Dans de nombreuses municipalités, une volonté de prendre ses distances à leur égard s’est exprimée qu’il vaudrait mieux s’employer à comprendre qu’à nier.

  • Un conseiller de Trump lié à une milice chrétienne qui a commis le massacre de Sabra et Chatilla (Palestiniens) ?

    http://www.haaretz.com/middle-east-news/1.710162

    Republican presidential frontrunner Donald Trump has named a Lebanese academic adviser who had an important role in a Christian militia accused of involvement in the 1982 Sabra and Shatila massacres of Palestinians, Mother Jones magazine reports on its Web site.
    Walid Phares is one of five advisers revealed by Trump to the Washington Post on Monday. (...)
    Mother Jones cited a story it ran in 2011 quoting a former colleague, Toni Niss, as saying Phares had been a major player in the Lebanese militia and that he had helped the militia’s leade Samir Geagea instll religious ideology in their troops.
    The militia was accused at the time of involvement in the slayings of hundreds of Palestinians in two refugee camps as Israeli forces encircled Beirut. An Israeli commission of inquiry punished senior officials for failing to prevent the killlings perpetrated by the Lebanese forces which were allied with the IDF at that time.

  • Sayyed, Amine et Saoud condamnés à des amendes dans les procès intentés par Geagea et Charbel Michel Sleiman
    http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/58326

    ANI - Le tribunal des imprimés de Beyrouth, présidé par le juge Roukoz Rizk, a rendu ce jeudi ses jugements en matière de diffamation, d’humiliation et de publication d’informations fausses et mensongères, dans les procès intentés par le chef des Forces Libanaises Samir Geagea contre le général Jamil al-Sayyed, et par Charbel Michel Sleiman contre le directeur responsable du quotidien al-Akhbar Ibrahim al-Amine et le journaliste Ghassan Saoud.

    Le général à la retraite Jamil al-Sayyed a été ainsi condamné à une amende de trois millions de livres libanaises, dont 1000L.L. comme compensation morale à M. Geagea, pour le communiqué diffamatoire publié par son bureau de presse le 22 avril 2015.

    Al-Amine, Saoud et la compagnie propriétaire du quotidien al-Akhbar ont été également condamnés à verser une amende de trois millions de livres à la suite de la publication d’un article contenant de fausses informations le 11 janvier 2015. Ils devront aussi payer 1000L.L au fils de l’ancien président de la République, en guise de compensation morale.

    3 millions de livres libanaises, ça fait 1750 euros. Et 1000 livres, ça fait soixante centimes.

  • Hariri tente d’amorcer un retour aux fondamentaux du 14 Mars - Lélia Mezher - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/970315/hariri-tente-damorcer-un-retour-aux-fondamentaux-du-14-mars.html
    Un net changement de ton donc, et une assurance de leader qu’on lui avait rarement vu. Pour lui, il s’agissait d’expliquer ses récentes prises de position, notamment le fait qu’il ait validé depuis Paris la candidature de Sleiman Frangié, désarçonnant ainsi adversaires et alliés politiques. « Nous avons au moins eu l’audace de proposer une initiative qui a eu le mérite de replacer l’échéance présidentielle en tête des priorités politiques alors que tout le monde l’avait reléguée aux oubliettes ; tant mieux si cela a brouillé les cartes », a-t-il affirmé, se félicitant d’avoir provoqué également l’accord « historique » entre Samir Geagea et Michel Aoun qui a abouti à la validation par les Forces libanaises de la candidature du chef du Courant patriotique libre à la présidentielle. Et il est même allé jusqu’à lancer une pointe à l’adresse de M. Geagea : « Si seulement cette réconciliation avec Michel Aoun avait eu lieu il y a longtemps, vous auriez tellement épargné aux chrétiens et au Liban. »

  • Présidentielle : « Aoun est notre candidat naturel », lance Nasrallah - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/967536/presidentielle-aoun-est-notre-candidat-naturel-lance-nasrallah.html

    Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réaffirmé vendredi son soutien à la candidature du chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, Michel Aoun, à la présidence de la République, accusant l’autre camp d’utiliser le soutien officieux du chef du Courant du Futur, Saad Hariri, à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, pour semer le trouble.

    Aoun, « notre candidat naturel »
    Dans une intervention télévisée au cours de laquelle il s’est efforcé de balayer les accusations de blocage de la présidentielle lancées contre le Hezbollah et l’Iran, Hassan Nasrallah a indiqué que le parti chiite soutenait la candidature de M. Aoun, mettant l’accent sur l’engagement scellé entre les deux parties.

    « Après avoir étudié toutes les options, les cadres du Hezbollah se sont accordés sur le fait que Michel Aoun était notre candidat naturel », a affirmé Hassan Nasrallah, assurant que le parti chiite « fera tout pour que Michel Aoun arrive au pouvoir ». « Nous avons scellé en toute transparence un engagement politique et de principe avec Michel Aoun », a-t-il poursuivi.

    Le secrétaire général du Hezbollah a également salué le soutien du chef des FL, Samir Geagea, à la candidature du chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, annoncé le 18 janvier janvier.
    « Nous sommes heureux que les Forces libanaises, qui ont une douloureuse histoire avec le CPL, soutiennent la candidature de Michel Aoun », a-t-il déclaré, rejetant l’idée que le rapprochement entre MM. Aoun et Geagea constituait une trahison.

    • Il y a une transcription complète en français sur al-Manar : S.Nasrallah : Aoun est notre candidat, Frangiyeh est notre bien-aimé
      http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=282500&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

      Dans la conjoncture actuelle, nous avons dans les apparences trois candidats à la présidence au Liban mais sérieusement il n’y en a que deux.

      Notre vision : la scène politique présente un gain politique important pour notre camp politique.

      Le camp 14 mars est divisé : une partie soutient notre candidat, et l’autre soutient un allié.

      Ca veut dire que nous sommes en bonne posture

      Il n’y a plus de candidat du 14-mars

      Le président sera du 8 mars. Les divergences se portent sur la personne. Ca veut dire que nous avons gagné.

      Nous avons un engagement moral-moral et moral politique dans notre soutien à la candidature au général Aoun. C’est clair et net.

  • Présidentielle : polémique entre Geagea et Berry - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/966696/presidentielle-la-polemique-entre-geagea-et-berry-enfle.html

    Une polémique mettait aux prises lundi le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, et le président du parlement, Nabih Berry, suite à l’annonce du soutien du leader des FL à la candidature du chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, Michel Aoun.

    Tout est parti de propos de M. Berry, rapportés par la presse, tenus à la suite de cette annonce. « Veulent-ils que le Hezbollah mette un pistolet, un fusil ou une roquette sur la tempe du chef des Marada, Sleiman Frangié, et de Nabih Berry pour qu’ils élisent le candidat qu’ils souhaitent ? », s’était alors interrogé le président du Parlement.
    Plusieurs semaines avant l’annonce du soutien du chef des FL à M. Aoun, le leader du Courant du Futur, Saad Hariri, avait proposé l’élection de M. Frangié à la présidence dans le cadre d’un compromis politique.

    M. Geagea a répondu lundi matin sur son compte Twitter : si M. Berry réagit comme cela, « en quoi alors Michel Aoun est-il le candidat du 8 Mars ? » "De la même façon dont vous êtes le candidat du 14 Mars", aurait répondu M. Berry quelques heures plus tard. « Mais, Monsieur le président, j’ai retiré ma candidature en faveur de celle du général Aoun », a rétorqué le chef des FL.

  • Un pari gagnant pour le CPL et pour les FL - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/965836/un-pari-gagnant-pour-le-cpl-et-pour-les-fl.html

    L’annonce a été d’autant plus surprenante que deux jours auparavant, le 14 Mars semblait s’être ressoudé autour de son refus de la relaxe de l’ancien ministre Michel Samaha. Mais Samir Geagea – qui a envoyé ses partisans participer aux manifestations de protestation devant le domicile de M. Samaha car il ne pouvait pas laisser Achrafieh, bastion traditionnel des FL, investi par les partisans du courant du Futur et du PSP – a maintenu le cap : exprimer son refus de la marginalisation systématique dont il fait l’objet de la part de son allié, le courant du Futur. Selon ses proches, sa décision a donc été bien mûrie et elle n’est pas une simple réaction, mais plutôt le résultat d’un cumul de frustrations doublé d’efforts de rapprochements menés par le tandem Ibrahim Kanaan-Melhem Riachi.

  • Deux interprétations opposées sur les prochaines étapes et les facteurs de blocage de la situation libanaise après l’accord Geagea-Aoun

    Pour Philippe Abi-Akl, « L’Iran refuse toujours un règlement du dossier libanais indépendamment de celui de la Syrie »
    http://www.lorientlejour.com/article/965842/liran-refuse-toujours-un-reglement-du-dossier-libanais-independamment

    Moins d’une heure après l’accolade Geagea-Aoun qui a eu lieu à Meerab, c’est un Sleiman Frangié déterminé qui affirmait sur le perron de Bkerké qu’il maintenait malgré tout sa candidature. Une façon comme une autre de démontrer que l’initiative de Samir Geagea a eu pour effet de paralyser une nouvelle fois l’échéance présidentielle, car le Hezbollah refuse toujours de se rendre à l’hémicycle afin de départager les deux candidats puisqu’il s’estime perdant quelle que soit la personne qui sera élue à la présidence de la République.

    En fait, à en croire une source du Quai d’Orsay, l’Iran se refuse toujours à séparer le dossier libanais du volet syrien. Cette source ajoute que l’initiative de Samir Geagea vise à « gêner le Hezbollah », car aujourd’hui il devient de plus en plus difficile pour lui de justifier sur le plan interne son refus de participer à des élections dans lesquelles les candidats sont tous ses alliés traditionnels.

    Pour Scarlett Haddad, « Un pari gagnant pour le CPL et pour les FL » http://www.lorientlejour.com/article/965836/un-pari-gagnant-pour-le-cpl-et-pour-les-fl.html

    Jetée d’abord chez les chrétiens, la balle est désormais dans le camp des autres protagonistes, notamment le courant du Futur, le Hezbollah, Amal et le PSP. Le Hezbollah reste pour l’instant discret, mais ses milieux continuent d’estimer que l’élection de Aoun à la présidence serait une victoire stratégique pour eux. Le chef du CPL s’est rendu chez Nabih Berry pour tenter de l’amadouer et il est probable que le président de la Chambre ne s’opposera pas à l’entente entre Aoun et Geagea. Même démarche auprès du chef du PSP Walid Joumblatt. Restent les autres composantes chrétiennes, notamment Sleiman Frangié et le parti Kataëb. Pour M. Frangié, il est clair qu’il attend une initiative en sa direction de la part du CPL, qui devrait avoir lieu, mais doit être bien préparée en raison du froid dans les relations entre les deux alliés depuis l’annonce officieuse de Saad Hariri de son appui à la candidature de Frangié. Avec les Kataëb, des contacts doivent aussi être entrepris. Mais le véritable problème reste dans l’attitude du courant du Futur, qui est la composante sunnite la plus représentative de cette communauté et sans laquelle il ne peut y avoir d’élection présidentielle...
    Avec l’appui de Geagea à la candidature de Aoun, un pas a donc été franchi, mais l’élection présidentielle n’est pas encore acquise. Elle reste tributaire de nombreux facteurs, internes et régionaux.

    #Liban #politique_politicienne

  • L’alliance Geagea-Aoun, vue par la presse libanaise - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/965664/lalliance-geagea-aoun-vue-par-la-presse-libanaise.html

    De son côté, le quotidien as-Safir met en avant le « courage » de Samir Geagea. « Oui, Samir Geagea a vraiment annoncé son soutien à la candidature de Aoun. Ce que d’autres n’ont pas osé faire, les Forces libanaises l’ont fait », écrit l’ancien ministre Élie Ferzli, qui écrit régulièrement dans le quotidien. « Hier, Samir Geagea a porté le bâton de pèlerin des chrétiens. Il s’est élevé au rang de leader chrétien et a lancé Aoun sur la route de Baabda », poursuit-il dithyrambique, estimant que la conférence de presse de la veille ressemblait à un « passage de relais, comme si Aoun achevait le processus de sa propre succession ».
    Un autre article publié mardi dans les colonnes d’as-Safir affirme que Sleimane Frangié ne se retirera pas de la course présidentielle.

  • L’alliance Aoun-Geagea suscite à la fois exaltation et craintes
    https://www.lorientlejour.com/article/965644/lalliance-aoun-geagea-suscite-a-la-fois-exaltation-et-craintes.html

    Un enfilage de perles,

    (On verra plus loin que le 14 Mars, lui, a procédé à un « acte révolutionnaire »)

    L’avis prédominant, au sein du 14 Mars, reste que le soutien de Meerab au général Michel Aoun est un « acte #réactionnaire »

    [...]

    (L’acte révolutionnaire" auquel a procédé le "14 Mars, lui, est anti-sectaire)

    Dans un pays privé de son travail de mémoire, et qui subit jusqu’à aujourd’hui les effets pervers d’une guerre qu’il est interdit de revisiter, de comprendre, voire de surmonter, la réconciliation ne saurait se limiter à une poignée de main, aussi méritoire soit-elle. « Que ces deux parties qui disent avoir effectué leur réconciliation nous exposent en détail les apprentissages qu’ils ont fait de leur passé conflictuel depuis 1989 » [...] Jusqu’à preuve du contraire, la réconciliation FL-CPL ne sert donc qu’un objectif étroitement politique, et étroitement communautaire.

    [...]

    (Versus l’"aile modérée", bien sûr étroitement liée à l’"acte révolutionnaire")

    Samir Geagea ferait une « erreur politique grave » : celle de soutenir le candidat du Hezbollah, donc de l’aile radicale iranienne.

    [...]

    (L’"acte révolutionnaire" enfin, pluri-communautaire, anti-sectaire comme il se doit pour tout acte révolutionnaire)

    Une réunion s’est tenue hier à Riyad entre Saad Hariri, rentrant de Paris, et une délégation du courant du Futur, formée notamment par Fouad Siniora, Nouhad Machnouk, Achraf Rifi et Ahmad Fatfat.

    (#OLJ #farce

    • Mais il va leur rester quoi, comme lecteurs, à l’OLJ ? Une fois que tu as (copieusement) insulté les aounistes et les ouwets, il te reste quoi ? Je doute que les maradas soient nombreux dans leur lectorat. Alors bon, une librairie à Bikfaya ?

    • Report : Riyadh Continues to Veto Aoun, Mustaqbal Says No Elections despite Candidacies
      http://www.naharnet.com/stories/en/199838-report-riyadh-continues-to-veto-aoun-mustaqbal-says-no-elections-de

      (Longtemps, l’excuse (des 2 côtés- 8 et 14 Mars-) a été qu’il n’y avait pas d’entente intra chrétienne sur un candidat ; maintenant on voit bien que chacun ne veut de président que taillé sur mesure pour lui-même)

      Al-Mustaqbal chief ex-PM Saad Hariri has informed his movement’s officials that Saudi Arabia continues to veto the candidacy of Free Patriotic Movement founder MP Michel Aoun for the presidency, al-Akhbar daily reported on Wednesday.

      (On rappellera au passage que Mustaqbal est un « parti patriotique indépendant » tandis que le Hezbollah est un parti « inféodé à l’Iran »)

  • Lebanon’s Geagea declares support for rival Aoun as president
    http://www.reuters.com/article/us-mideast-crisis-lebanon-geagea-idUSKCN0UW1X6

    Lebanese Christian politician Samir Geagea backed his rival Michel Aoun for the presidency on Monday, in an apparent break with his Saudi-backed allies that aligns him with a civil war era enemy supported by Hezbollah.

    […]

    Geagea made the announcement in a televised news conference sitting alongside Aoun. He also called on his allies in the March 14 alliance, led by the Saudi-backed politician Saad al-Hariri, to support Aoun’s candidacy.

    Réaction immédiate « des gens » : quoi ? Qu’est-ce qu’ils ont fait comme deal, ces deux-là ?

  • Liban : Bilan politique du 17 janvier - An-Nahar
    http://fr.annahar.com/article/302777-liban-bilan-politique-du-17-janvier

    Blocage de la route de l’aéroport par les partisans de Hassan Yaakoub et accrochage avec les forces de l’ordre
    « Au terme de la conférence de presse tenue ce dimanche par la famille de l’ancien député Hassan Yaakoub, ses partisans ont bloqué la route de l’aéroport », a appris par le correspondant de l’ANI. Il a signalé dimanche qu’un accrochage a eu lieu entre la famille de l’ancien député Hassan Yaacoub et les forces de l’ordre alors que ces dernières essayaient d’ouvrir l’autoroute de l’aéroport.

    Geagea pour déférer l’affaire de Samaha devant le Conseil de justice
    Le président du parti des Forces Libanaises, Samir Geagea, a indiqué dimanche que si ceux qui défendent la relaxe de Michel Samaha veulent vraiment la justice, pourquoi se sentiraient-ils lésés qu’un vote ait lieu en Conseil des ministres, afin que l’affaire soit déférée devant le Conseil de Justice, qui est la plus haute instance judiciaire au Liban. M. Geagea a appelé le ministre de la Justice sur son compte Tweeter à préparer un projet de décret pour déférer ce dossier devant le Conseil de justice, exhortant le Premier ministre Tammam Salam à discuter le projet en question durant la première séance du Conseil des ministres afin qu’il soit approuv

  • Lebanon feels aftershocks of Saudi-Iran crisis - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/01/iran-saudi-arabia-repercussions-lebanon-hariri-hezbollah.html

    The first possibility is that this Sunni-Shiite conflict — outside Lebanon’s borders between Saudi Arabia and Iran, and in the Lebanese arena between Hariri and Hezbollah — will lead to the rapprochement between the Christian forces. This would result in the main Christian parties (Lebanese Forces and the Free Patriotic Movement) agreeing on a single candidate for the presidency.

    This would significantly tip the balance of power of the presidential elections. It should be noted that such a hypothesis has been circulated within the political and media circles in Beirut in the first 10 days of 2016. Talks have been spreading about progress in negotiations between the leaders of the two largest Christian parliamentary blocs — Free Patriotic Movement leader Gen. Michel Aoun and Lebanese Forces leader Samir Geagea — to reach a bilateral agreement approving Aoun’s candidacy for presidency.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/01/iran-saudi-arabia-repercussions-lebanon-hariri-hezbollah.html#ixzz3xDci1

  • Une candidature Frangié, réponse au rapprochement Geagea-Aoun ? - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/956269/une-candidature-frangie-reponse-au-rapprochement-geagea-aoun-.html

    « Attaquer Michel Aoun équivaut désormais à attaquer Samir Geagea », va jusqu’à affirmer cette source. La confusion provoquée par des informations sur l’ouverture du Futur à un leader chrétien nouveau a produit « l’effet d’un coup d’épée à l’intérieur du 14 Mars, révélant le fiasco qui règne au sein de ce camp ».
    Les FL s’abstiennent pour l’instant de tout commentaire. Mais la perspective de la candidature de Sleiman Frangié risque fort bien de consolider leurs relations avec le CPL. Michel Aoun et Samir Geagea ne s’étaient-ils pas déjà entendus sur le terrain, en 1988, pour dresser des barrages et empêcher les députés d’assurer le quorum pour l’élection de l’ancien président Sleiman Frangié ? Drôle de déjà-vu...