person:samora machel

  • Photo exhibition by Frits Eisenloeffel


    The Dutch journalist Frits Eisenloeffel (1944-2001) captured the decolonization, liberation struggle and rebuilding process of various African nations during his travels on the African continent in the 1970s. Eisenloeffel was a committed journalist. In his eyes, journalism and engagement went very well together.

    The African Travels of Frits Eisenloeffel
    Biography of Frits Eisenloeffel

    Photo exhibition Frits Eisenloeffel

    The Dutch journalist Frits Eisenloeffel (1944-2001) captured the #decolonization, liberation struggle and rebuilding process of various African nations during his travels on the African continent in the 1970s. Eisenloeffel was a committed #journalist. In his eyes, journalism and engagement went very well together.

    Frits Eisenloeffel started his travels in the Portuguese colonies of #Guinea-Bissau, #Cabo_Verde and #Mozambique. In 1975 he followed the future president Samora Machel of Mozambique on his tour through the country to prepare for the official transfer of power. In 1978 he visited Namibia to report on the elections. On he went to Zaïre and Senegal. In the 1980’s Eisenloeffel was very much captivated by the spirit of the #Eritrean_Liberation Front. He was the first journalist to report on the use of nerve gas by the Ethiopian army.
    From 1983 to 1985 he worked extensively in Eritrea and the border area with #Sudan, partly as a reporter and partly on a fact-finding mission in assignment of Dutch aid organizations.

    The vast journalistic inheritance of Frits Eisenloeffel, including 20.000 #slides now rests at the IISH. Out of these twenty thousand pictures, over three thousand are high-resolution digitized and described by Ben Krewinkel. Ben Krewinkel is a photographer and he studied Modern African History. A selection of his photographs taken on the African continent is presented her

    Read more on Frits Eisenloeffels African travels

    #africa #documentary #photo #photography

    http://socialhistory.org/en/exhibitions/eisenloeffel

  • Sankara n’est pas mort
    http://www.femmesdechambre.be/sankara-nest-pas-mort

    Ce 15 octobre, le Burkina Faso célèbre les vingt-six ans de la mort de son leader révolutionnaire Thomas Sankara. Dans une Afrique de l’Ouest en profonde mutation géopolitique, sa pensée ainsi que les fruits de la révolution culturelle opérée ne cessent de porter le « peuple des hommes intègres » vers la patrie du Faso libre. Et, comme se plaisent à palabrer les burkinabés : « Si l’homme blanc a inventé la montre, nous, nous avons le temps »… Source : Femmes De (...)

    • Discours de Thomas Sankara lors de la visite de François Mitterrand à Ouagadougou en novembre 1986
      http://www.lanouvelletribune.info/index.php/actualite/etranger/14223-discours-de-thomas-sankara-lors-de-la-visite-de-francois-m

      Nous suivons et apprécions aussi chaque jour, les actes comme ils sont posés. La France est engagée avec les autres peuples du monde dans la lutte pour la paix et c’est pourquoi, à l’heure où nous nous rencontrons aujourd’hui, il convient de rappeler que d’autres, ailleurs, ignorent, et pour combien de temps, cette paix.

      Il s’agit d’abord des Palestiniens. Les Palestiniens, des hommes et des femmes qui errent de part en part, bohémiens du sionisme. Ces hommes et ces femmes qui sont contraints de chercher refuge, ces hommes et ces femmes pour qui la nuit est une succession de cauchemars et le jour, une avalanche d’obus.

      La paix c’est aussi le Nicaragua. Vous-même, dans un de vos discours, disiez avec force le soutien que vous apportiez au Nicaragua contre les minages de son port, contre toutes les actions qui sont dirigées, de l’extérieur, contre les Nicaraguayens. Vous-même, dans vos nombreux entretiens avec le commandant Ortega, avez eu à plaindre ce peuple qui n’en finit pas de souffrir et qui n’en finit pas de subir des actions de barbares qui ne sont pas venus de très loin, parce qu’ils sont Nicaraguayens, mais qui sont fortement appuyés par d’autres.

      La paix, c’est aussi l’Iran et l’Irak. Combats fratricides complexes, incompréhensibles ; où l’on ne sait plus qui est dans quel camp, tant les imbrications sont nombreuses. Mais où l’on peut retenir simplement que ces armes dont les cliquetis signifient la mort chantent aussi la tristesse pour les femmes, les enfants, les vieillards, ces armes-là, sont fournies chaque jour par ceux qui se nourrissent du sang des autres, par ceux qui jubilent lorsque le fer tue et que le feu brûle.

      La paix dans le monde, c’est également cette région tourmentée du Sud de l’Afrique. Comme si par un sort quelconque on y avait concentré des éléments incompatibles dans un cafouillage et dans des affrontements qui chaque jour se multiplient et s’agrandissent. Il n’y a pas longtemps, nous avons été consternés par la mort de Samora Machel. En même temps, nous y avons vu un message, une indication : la nécessité de lutter contre un ordre barbare, inique, rétrograde ; de lutter contre un ordre que les peuples civilisés et nous comptons la France parmi ces peuples-là ont le devoir de combattre pied à pied, qu’il s’agisse de sanctions économiques, qu’il s’agisse de mesures politiques et diplomatiques, qu’il s’agisse également de combats militaires directs et ouverts contre le racisme, l’apartheid en Afrique du Sud.

      C’est dans ce contexte, Monsieur François Mitterrand, que nous n’avons pas compris comment des bandits, comme Jonas Savimbi, des tueurs comme Pieter Botha, ont eu le droit de parcourir la France si belle et si propre. Ils l’ont tachée de leurs mains et de leurs pieds couverts de sang. Et tous ceux qui leur ont permis de poser ces actes en porteront l’entière responsabilité ici et ailleurs, aujourd’hui et toujours.

      Sankara sermonne François Mitterand
      http://www.youtube.com/watch?v=18AoRhBos4g