person:sarah harrison

  • How a Snowdenista Kept the NSA Leaker Hidden in a Moscow Airport
    (February 2015, Sara Corbett)

    Describes Wikileaks’ editor Sarah Harrison who was hiding with Edward Snowden in Moscow’s Sheremetyevo airport for nearly six weeks in summer 2013. Where exactly is unknown, and many reporters have been searching them at the airport for weeks, even buying business class tickets just to have access to VIP lounges.

    She was living in Australia, but left immediately when called by Julian Assange who asked her if she could take up the mission of escaping Snowden safely from Hong Kong.

    http://www.vogue.com/article/sarah-harrison-edward-snowden-wikileaks-nsa

    If her job was to help keep Snowden safe and hidden, she did it masterfully. For 39 days, the two managed to camp out in the airport transit zone, foiling the media hordes trying to find them. TV crews patrolled the restaurants and pay-to-enter VIP lounges. Reporters grilled airport staff about what they knew, which was invariably nothing. “I’ve spent up to eighteen hours a day beyond passport control and security looking for Snowden,” an ABC News employee reported glumly in a blog post a week into the hunt. “There is an irrational fear, even late at night, that the moment I call it quits he’ll come strolling down the hall. . . .”

    [...]

    Harrison says she didn’t actually meet Snowden until they climbed into a car together on Sunday morning to head to the airport. Harrison was dressed in jeans and flip-flops. Snowden, too, looked casual. The idea was that they might pass for a young couple headed off on vacation. On the drive, they said very little. “I was just so nervous and concentrated on the next steps,” she remembers.

    They boarded the Moscow-bound Aeroflot plane, and it wasn’t until the plane was airborne that Snowden turned to her and spoke what was almost his first complete sentence: “I didn’t expect that WikiLeaks was going to send a ninja to get me out.”

    Harrison says that she and Snowden disembarked in Moscow and went to check in for their next flight, which is when they learned of his canceled passport. Citing “security reasons,” she won’t provide specific details about where they stayed during the days that ensued, saying only that they shared a single, windowless room, did their laundry in the sink, watched movies on their laptops, and quickly grew tired of airport food. “If I have to ever eat another Burger King meal, I’ll die,” she says.

    #Snowden

    • Je dois dire que je me demande vraiment comment Snowden n’est pas devenu fou à Cheremetievo. J’ai passé à plusieurs reprises, à l’aller ou au retour en Mongolie, des attentes de correspondances en salle de transit pouvant aller jusqu’à 10 heures et je dois dire que ça a toujours été une épreuve particulièrement déprimante.


      (prise sur un témoignage de transit en 2016 http://www.airliners.net/forum/viewtopic.php?t=1344251 )

      Les lieux, quoique rénovés, n’ont pas tellement changé (la dernière fois, c’était en 2003) si ce n’est qu’ils ont (ENFIN !) viré les épouvantables « poêles à frire » du plafond (apparemment, des sections de pipelines circulaires de différentes longueurs qui « ornaient » le plafond en continu sur la totalité de l’espèce de coursive circulaire…

      Pendant tout le temps (plus d’un mois !) où il est resté là-bas, je me disais comment fait-il ?. J’avais fini par me convaincre qu’il avait forcément été exfiltré de la zone avant qu’il ne pète définitivement un cable… Bon peut-être que le nouveau plafond était plus supportable, après tout.

    • @simplicissimus :

      J’avais fini par me convaincre qu’il avait forcément été exfiltré de la zone avant qu’il ne pète définitivement un cable…

      Ce n’est pas improbable.
      Selon les récits il aurait passé son temps dans une chambre sans fenêtres dans la zone de transit. Le seul hôtel dans cette zone en 2013 était le Vozdushny V-Express Capsule Hotel, situé à côté d’un Burger King qui venait d’ouvrir.
      Or, selon une interview d’un garçon travaillant à la réception, il n’était pas possible de rester à l’hôtel (tarif à l’heure) pour plus d’un jour. Snowden y aurait passé 39 jours. Donc ou bien cette règle avait été abrogée pour Snowden, ou bien Sarah Harrison n’a pas dit la vérité sur le fait qu’ils y sont restés pendant 39 jours.

      Sur le site de l’hôtel les prix ne sont indiqués que pour max 24h :

      http://v-exp.ru/en/price

      46 rooms in a transit zone (after immigration control) of Terminal E on the 3rd floor. Capsule Hotel is in the ideal location for transit passengers as you don’t have to leave the secure part of the terminal.

      vue des chambres :

      http://v-exp.ru/en/about/terminal-e

      Aussi, Il y a un Novotel quelques km plus loin de l’aéroport, utilisé par les services secrets pour des débiefings, et selon un ancien agent de la KGB, eux ne sont pas empêchés d’entrer et sortir la zone de transit.

      source : Epstein 2017, « How America Lost its Secrets », p.256

      https://books.google.be/books?id=G4iIDAAAQBAJ&pg=PT258&lpg=PT258&dq=%22i+learned+from+a+former+

      L’hypothèse d’Epstein :

      The possibility that Snowden was staying elsewhere would help explain the futile search for him by a large number of reporters over those thirty-nine days.

      [...]

      Despite this intensive search [of reporters and paid airport employees], none of them found a single person who had seen Snowden, although his image was constantly shown on airport TV screens.

  • Panama Papers, Snowden, LuxLeaks… Lanceur d’alerte, un métier à risque | euronews, monde
    http://fr.euronews.com/2016/05/10/panama-papers-snowden-luxleaks-lanceur-d-alerte-un-metier-a-risque

    Sarah Harrison rappelle que l’espionnage peut désormais passer par une simple clef USB ou par interception de données téléphoniques. Pour elle, journalistes et citoyens devraient utiliser des alternatives pour consulter des vidéos et leurs emails, voire une « Freedom Box » pour se connecter de manière sûre. « Il faut montrer aux gouvernements qu’on ne se laissera pas faire, qu’on tient à notre vie privée », s’exclame la journaliste.

    #FreedomBox

  • Cannes 2016 : Laura Poitras, sur écoute, à l’écoute

    http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2016/05/20/laura-poitras-sur-ecoute-a-l-ecoute_4923110_766360.html

    Laura Poitras travaillait depuis 2011 à un film documentant le travail de WikiLeaks, lorsqu’elle reçut le premier mail de « citizenfour ». « D’observatrice, je suis devenue participante », dit la réalisatrice. Citizenfour servait de signature à Edward Snowden, qui avait choisi la documentariste, parmi tous les habitants de la planète Terre, comme destinataire des données extraites (ou volées, selon l’idée que l’on se fait de la sécurité du monde) des ordinateurs de la National Security Agency.

    Pour Laura Poitras, l’épisode Snowden s’est clos à l’automne 2014, par la sortie du film Citizenfour, relation à la fois méticuleuse et subjective de la cavale de l’ex-agent américain et de son impact sur le monde. Elle est alors retournée à ce travail, laissé en chantier, et a retrouvé Julian Assange dans les locaux de l’ambassade d’Equateur, à Londres. Les deux collaborateurs de la réalisatrice, la Britannique Sarah Harrison et l’Américain Jacob Appelbaum, s’étaient imposés un exil en Allemagne, de peur d’éventuelles poursuites dans leurs pays respectifs.

    Ils étaient tous deux présents à Cannes, à la fin de la projection de Risk, terminé l’avant-veille de sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs, cinq ans après sa genèse. Après une ovation vigoureuse pour une projection aussi matinale, Sarah Harrison et Jacob Appelbaum ont lu un texte appelant à la libération de Julian Assange, toujours cerné par la police britannique, dans cette ambassade dont il n’est pas sorti depuis bientôt 2 000 jours.

    Messagère et portraitiste

    Quelques instants plus tard, Laura Poitras revient sur les origines tumultueuses de Risk, qui ne se devinent pas à la vision de ce film rigoureux, que l’on croirait parfois écrit par un scénariste retors. La cinéaste le présente comme une « préquelle– récit des origines – de Citizenfour ». Elle fait remarquer ce moment étrange où, quelques mois avant qu’Edward Snowden ne surgisse sur la scène internationale, Julian Assange prédit que de jeunes employés des agences de sécurité, façonnés par d’autres idéologies que leurs aînés, rejoindront le combat contre le secret et la surveillance universels. « On presse sur avance rapide, et on obtient Snowden », dit-elle en riant.

    En 2012, Laura Poitras s’installe à Berlin, lasse du harcèlement des autorités américaines qui la détenaient des heures à chacune de ses entrées et sorties du territoire national (elle pense que son travail en Irak et au Yémen est à l’origine de ces mesures). Elle se rend en Allemagne dans l’intention de « protéger le matériau que [j’]avais réuni sur WikiLeaks, et le monter ». Bientôt, elle apprend, entre autres avec Jacob Appelbaum, spécialiste de l’encryption et des contre-mesures d’espionnage numérique, à se sentir chez elle dans ce monde de geeks militants. Sans le savoir, elle se prépare à devenir la messagère et la portraitiste de Snowden.

    Pendant le montage de Citizenfour, elle a pensé inclure les éléments tournés avec Julian Assange et ses collaborateurs. « J’ai compris qu’il y avait en fait deux films », dit-elle pour expliquer sa décision de reprendre le tournage, de montrer Assange affaibli par l’enfermement, mais toujours aussi combatif. Une séquence empruntée à une source extérieure montre la rencontre entre le militant australien et Lady Gaga, qui essaie de le faire parler de ses sentiments. « Je ne suis pas normal », dit Assange à la chanteuse.

    Cet homme tout entier voué à une cause dont, à voir le film, on ne sait pas toujours si elle est sa propriété ou celle du genre humain, a manifestement fasciné la cinéaste d’une tout autre manière qu’Edward Snowden, qu’elle filmait avec une évidente affection. Mais Laura Poitras se refuse à établir le tableau comparatif entre les deux hommes, laissant ce soin aux spectateurs.

    La caméra, outil citoyen

    A la fin de Risk, on entend l’enregistrement d’un agent du bureau new-yorkais du FBI, qui définit Laura Poitras comme une « cinéaste anti-américaine ». Elle a intenté une action en justice pour avoir accès à son dossier, et certains éléments lui sont parvenus. Elle est revenue vivre et travailler aux Etats-Unis, où elle a récemment présenté, au Whitney Museum (New York), une série d’installations autour d’éléments de ses films. « Je sais bien que les musées sont par définition des institutions qui édulcorent le contenu politique des œuvres, reconnaît-elle. Le cinéma a un impact plus brut. »

    La sortie de Risk clôt pour Laura Poitras le chapitre de son œuvre consacré à la surveillance et au secret. Le cinéma reste pour elle un outil citoyen, et elle se consacre ces temps-ci au site Fieldofvision.org, qui veut, comme au temps des actualités filmées, se servir du cinéma pour montrer, en temps réel, les bouleversements du monde.

  • Sarah Harrison, n° 2 de WikiLeaks, récompensée pour son courage politique

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/10/22/sarah-harrison-n-2-de-wikileaks-prix-willy-brandt-pour-le-courage-politique_

    La numéro 2 de l’organisation WikiLeaks, la Britannique Sarah Harisson, 33 ans, a reçu le 19 octobre le prestigieux prix « Willy Brandt pour le courage politique », décerné chaque année par le Parti social-démocrate allemand (SPD).

    Outre ses travaux pour Wikileaks, Sarah Harrison se rend célèbre en juin 2013 quand elle rejoint à Hong-Kong l’ancien agent secret américain Edward Snowden, qui vient de livrer à des journalistes américains des documents secrets de la NSA. Elle aide Snowden à quitter Hongkong en urgence pour échapper à une extradition vers les Etats-Unis, puis reste avec lui plusieurs mois à Moscou, où il est réfugié. Fin 2013, elle s’installe à Berlin, craignant d’être arrêtée si elle rentre chez elle au Royaume-Uni.

    En 2014, Sarah Harisson participe à la création de la « Fondation Courage », qui a pour mission d’aider les lanceurs d’alerte à survivre et à se défendre quand ils sont persécutés par leur gouvernement après avoir dénoncé un scandale. Elle est aujourd’hui la directrice de cette fondation.

  • Snowdens store flukt - le grand départ de Snowden
    http://tv.nrk.no/program/KOID35000015/snowdens-store-flukt

    Dansk-tysk dokumentar. Dette er historien om hvordan Edward Snowden greide å slippe unna USAs etterretningstjeneste. Etter at han hadde utlevert flere hemmelige dokumenter enn noen gang tidligere i USAs historie, startet en omfattende menneskejakt. Hvordan var det mulig for Snowden å unnslippe ? DR har fått unik adgang til å intervjue Snowden som fortsatt sitter i asyl i Moskva, Sarah Harrison fra Wikileaks som hjalp ham under flukten og hans far. Tidligere leder for National Security Agency (#NSA), Michael Hayden, forteller om hvor mye som sto på spill for USA.

    ce #film #documentaire (en anglais) prend les choses à peu près là où celui de Laura Poitras les avait laissées : le départ de Hongkong et la recherche d’#asile en Amérique latine, la résidence forcée, un mois durant, dans une pièce sombre de la zone internationale de l’aéroport de Moscou avec la « ninja » Sarah Harrison (#wikileaks), l’affaire de l’avion présidentiel d’Evo Morales, etc.

    On voit le journaliste du Guardian qui regrette de n’avoir pas su ni pu protéger sa source, l’ancien directeur de la NSA qui regrette de s’être fait humilier deux fois par Snowden, et les déclarations des officiels américains qui expliquent qu’en effet ils ont bully et arm twisted leurs gentils <del>caniches</del> amis européens (Pologne et France en tête). La tentative de manipulation du père d’Ed Snowden par le FBI... L’officielle hongkongaise n’est pas mal non plus dans le genre.

  • Sarah Harrison : The WikiLeaks Editor Who Helped Hide Edward Snowden
    http://www.vogue.com/11122973/sarah-harrison-edward-snowden-wikileaks-nsa

    Since spiriting NSA leaker Edward Snowden to safety in Russia two years ago, activist and WikiLeaks editor Sarah Harrison has lived quietly in Berlin. Sara Corbett meets the woman some regard as a political heroine—others as an accomplice to treason.

    • Harrison says that for the thirteen days in Hong Kong, she consulted with various lawyers about the complexities of Snowden’s situation, and Assange, meanwhile, worked his connections in the Ecuadoran government to obtain diplomatic protection for the NSA leaker’s travels. WikiLeaks, she says, booked more than a dozen different flights for Harrison and Snowden, hoping to throw off any pursuers. “We also got Snowden to buy a ticket to India on his own credit card,” Harrison says. “We were working very hard to lay as many false trails as possible.” It was an excruciatingly anxious time. “I just kept hoping the tickets would be OK’d,” she says. She passed her parents’ phone number on to one of the lawyers, asking that they be contacted if something went wrong.

      They boarded the Moscow-bound Aeroflot plane, and it wasn’t until the plane was airborne that Snowden turned to her and spoke what was almost his first complete sentence: “I didn’t expect that WikiLeaks was going to send a ninja to get me out.” [lol]

      Harrison says that she and #Snowden disembarked in Moscow and went to check in for their next flight, which is when they learned of his canceled passport. Citing “security reasons,” she won’t provide specific details about where they stayed during the days that ensued, saying only that they shared a single, windowless room, did their laundry in the sink, watched movies on their laptops, and quickly grew tired of airport food. “If I have to ever eat another Burger King meal, I’ll die,” she says. The intimacy of the situation may have been uncomfortable, but it was also deliberate. “If anything untoward happened to him, I was there as a witness,” Harrison says, adding that WikiLeaks, with its ability to reach a vast global audience, served as a form of protection. “We would have made sure that the world knew.” She claims to have wandered the airport terminals freely, despite the roving media. “For girls, it’s a bit easier to fit in,” she tells me, saying that putting her curly hair into a bun served as enough of a disguise.

      Harrison describes having a collegial friendship with Snowden. What pains her most are the accusations that he betrayed his country. Both she and Snowden have said that he was approached by Russian intelligence agents during their time at Sheremetyevo, but that he turned them away. “The last thing in the world he is,” Harrison says, “is a traitor and a spy.” She jokingly describes how Snowden quoted the U.S. Constitution so often in their conversations about the NSA’s overreaching programs that it ultimately grew annoying. “It got to the point where I was like, ‘All right, all right, the Constitution!’ ” More seriously she adds, “He’s the strongest patriot of any American I’ve ever met.”

      Voir aussi : Sarah Harrison : « Le droit international doit protéger les #lanceurs_d'alerte » http://www.mediapart.fr/journal/international/080315/sarah-harrison-le-droit-international-doit-proteger-les-lanceurs-dalerte?o

  • Asylum requests | Free Snowden
    http://freesnowden.is/asylum-requests/index.html

    Between 19 June and 16 July 2013, 28 applications for asylum to 27 different countries (including twice to Russia), were made on Edward #Snowden’s behalf, the majority [19] by WikiLeaks journalist and legal adviser Sarah Harrison to the Russian consulate at Sheremetyevo airport in Moscow on 30 June 2013. A further six asylum applications were made on 5 July, although WikiLeaks stated that those countries would not be named “due to attempted US interference”. He was finally granted temporary asylum in Russia lasting one year on 1 August 2013.
    (...)

    Icelandic supporters raised the possibility of granting Snowden citizenship to circumvent the need to be on Icelandic soil in order to apply for asylum, which was used successfully to help chess master Bobby Fischer escape from Japan in 2005 when he faced US extradition and prosecution.(...) however the majority of MPs voted against discussing it.

    et la France n’a toujours pas dit sur quelles bases elle a rejeté la demande ?

    #asile

    • Non, la France n’a pas refusé l’asile à Eward Snowden
      http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/07/05/Non,-la-France-na-pas-refuse-lasile-a-Eward-Snowden

      Edward Snowden a donc demandé en fait à pouvoir venir en France pour pouvoir présenter sa demande d’asile. Je suppose que les Etats-Unis ont fait savoir que le passeport de M. Snowden n’était plus considéré comme valable, faute de quoi il pourrait se rendre sur le territoire sur simple présentation dudit passeport (je n’ai pas les explications complètes, si vous en avez, je suis preneur). Il a donc demandé un titre d’entrée sur le territoire, visa ou laisser-passer consulaire. Or la délivrance d’une telle autorisation relève bien de la compétence du ministère de l’intérieur.

      Voilà ce qu’a refusé Manuel Valls : la délivrance d’un titre qui aurait permis à Edward Snowden de venir en France et de présenter sa demande d’asile. Si l’asile lui avait été accordé, il aurait été à l’abri de toute extradition et aurait pu voyager sur le territoire de tous les Etats signataires de la Convention de Genève à l’abri d’une interpellation, sauf les Etats-Unis bien sûr (le statut de réfugié n’est pas une immunité diplomatique).

    • merci pour la précision ; la question reste entière : sur quelle base ce laisser-passer a-t-il été refusé ?

  • WikiLeaks’ Julian Assange Calls on Computer Hackers to Unite Against NSA Surveillance | Democracy Now!
    http://www.democracynow.org/2013/12/31/wikileaks_julian_assange_calls_on_computer?autostart=true
    #surveillance
    #snowden

    Tribune de

    SARAH HARRISON : Together with the Center for Constitutional Rights, we filed a suit against the U.S. military, against the unprecedented secrecy applied to Chelsea Manning’s trial. Yet through these attacks, we have continued our publishing work. In April of this year, we launched the Public Library of US Diplomacy, the largest and most comprehensive searchable database of U.S. diplomatic cables in the world. This coincided with our release of 1.7 million U.S. cables from the Kissinger period. We launched our third Spy Files, 249 documents from 92 global intelligence contractors, exposing their technology, methods and contracts. We completed releasing the Global Intelligence Files, over five million emails from U.S. intelligence firm Stratfor, the revelations from which included documenting their spying on activists around the globe. We published the primary negotiating positions for 14 countries of the Trans-Pacific Partnership, a new international legal regime that would control 40 percent of the world’s GDP.
    As well as getting Snowden asylum, we set up Mr. Snowden’s defense fund, part of a broader endeavor, the Journalistic Source Protection Defence Fund, which aims to protect and fund sources in trouble. This will be an important fund for future sources, especially when we look at the U.S. crackdown on whistleblowers like Snowden and alleged WikiLeaks source Chelsea Manning, who was sentenced this year to 35 years in prison, and another alleged WikiLeaks source, Jeremy Hammond, who was sentenced to 10 years in prison this November. These men, Snowden, Manning and Hammond, are prime examples of a politicized youth who have grown up with a free Internet and want to keep it that way. It is this class of people that we are here to discuss this evening, the powers they and we all have and can have .❞

  • Longue enquête sur la trahison de la taupe de WikiLeaks, qui donne un portrait peu flatteur d’Assange, de plus en plus parano et enclin à des méthodes contestables, et une taupe d’abord idolâtre.

    As the increasingly besieged WikiLeaks leader’s profile grew, so did his paranoia. Assange asked his protégé to write up psychological profiles of WikiLeaks core members. Siggi, however, initiated more recon on his own. Late one night, he clandestinely cloned their hard drives, including the laptops of Hrafnsson and longtime associate Sarah Harrison, and he provided Assange with a report of their contents. [...]

    In the wake of the Manning cables, Assange wanted more newsmaking leaks, but the material coming in wasn’t meeting his insatiable appetite or ambitions. So Siggi reached out to Gnosis, a hacker group that made its name in December 2010 for compromising more than a million registered accounts on Gawker websites.

    http://www.rollingstone.com/politics/news/the-wikileaks-mole-20140106

    #wikileaks #julian_assange

  • Un courage contagieux

    http://www.legrandsoir.info/un-courage-contagieux-sueddeutsche-de.html

    Sarah Harrison ferme les yeux. Elle parlera, mais au sujet de Snowden et de sa situation à Moscou, elle ne dira rien de plus que le communiqué publié mercredi par WikiLeaks.

    Une déclaration ? Il s’agit plutôt d’un manifeste. Un peu solennel, comme la plupart des manifestes, un peu plat mais absolument clair et rageur. Il commence laconiquement : « En tant que journaliste, j’ai passé les quatre derniers mois aux côtés d’Edward Snowden, le dénonciateur de la NSA et je suis arrivée en Allemagne en fin de semaine ». Et se termine par ses mots : « Lorsque des lanceurs d’alerte se manifestent, nous devons nous battre pour eux, cela donnera du courage à d’autres pour faire de même. Lorsqu’ils sont bâillonnés, nous devons être leur voix. Lorsqu’ils sont pourchassés, nous devons les protéger. Lorsqu’ils sont emprisonnés, nous devons les libérer. Livrer la vérité n’est pas un crime. Ce sont nos données, nos informations, notre Histoire. Nous devons nous battre pour les obtenir ». Quelle mission.

    Et ensuite juste trois mots : « Le courage est contagieux ». Quelle phrase.

    La raison du départ de Harrison de Moscou est simple : Snowden n’a plus besoin de quelqu’un à Moscou. Elle est restée à Moscou comme journaliste, comme elle dit, jusqu’à ce qu’il soit clair qu’« il fût installé et libre de l’influence de tout gouvernement ». Ce qui est certain : sans Harrison et WikiLeaks, Snowden serait détenu dans une prison américaine. Il n’y avait tout simplement personne au monde qui voulait ou était capable de l’aider. Pas même ses alliés Glenn Greenwald ou Laura Poitras. Pas le Guardian. Personne. Sarah Harrison est la seule, même si WikiLeaks n’a apparemment pas reçu un seul document de Snowden.

    Harrison réfléchit longuement. Elle croise les bras, puis les jambes. Julian Assange a dit une fois lors d’une interview à la télévision qu’il ne s’inquiétait plus guère pour Edward Snowden, puisque Snowden a reçu l’asile temporaire. Il s’inquiète beaucoup plus de la sécurité de Sarah Harrison. Les avocats lui ont recommandé de ne pas retourner au Royaume-Uni de sitôt. « Il y a beaucoup de questions juridiques qui ne sont toujours pas résolues », dit Harrison avec prudence. C’est un sujet difficile.

    Harrison est encore moins susceptible de se rendre aux Etats-Unis, où il y a des poursuites actives contre WikiLeaks. Le nom de Harrison y figure peut-être. La perspective de multiples peines de prison bien plus longues que votre espérance de vie ferait peur à n’importe qui. Mais qu’est-ce qui motive cette jeune femme à surmonter cette crainte ? Elle répond : « C’est exactement ce pourquoi je ne veux pas arrêter ce que je fais. Parce qu’ils veulent m’intimider. » Elle se redresse et se concentre. « Si c’est ainsi qu’ils réagissent lorsque nous révélons la vérité, une vérité qui les concerne, qui rend leurs transgressions publiques, alors cela me fait l’effet inverse. Alors, je vais certainement continuer. Pas de manière irréfléchie. Mais par principe ».

  • Sarah Harrison joins other Edward Snowden files ’exiles’ in Berlin
    http://www.theguardian.com/world/2013/nov/06/sarah-harrison-edward-snowden-berlin

    La journaliste britannique Sarah Harrison rejoint Laura Poitras et Jacob Applebaum dans l’exil allemand.

    A statement released on the WikiLeaks website, attributed to Harrison, states that she arrived in Germany on Saturday and has been advised by her lawyers that it is “not safe to return home” to the UK.

    Harrison joins a growing group of journalists and activists who were involved in the publication of Snowden’s files and are now living in the German capital “in effective exile”, including Laura Poitras and Jacob Applebaum.

    The statement, which is also quoted on Spiegel website, accused the US and UK governments of using “aggressive tactics” against journalists who have reported on unethical surveillance practices.

    #chasse_aux_activistes #Exil #Berlin