person:sellal

  • Surenchères laïcardes au lycée international algérien de Paris - Mondafrique
    https://mondafrique.com/surencheres-laicardes-au-lycee-international-algerien-de-paris

    La directrice est restée sourde aux protestations des parents d’élèves qui lui ont rappelé qu’en Algérie, chaque établissement possède sa salle de prière. Il en va de même pour tous les lycées ouverts à Paris par des pays arabes. Même le rappel à l’ordre par l’ ambassadeur d’Algérie en France, Abdelkader Mesdoua, est resté sans effet sur cette militante laïque pure et dure, proche de l’ancien Premier ministre Sellal, à qui elle doit sa nomination et qui bénéficie de l’appui de la ministre algérienne de l’éducation, Nouria Benghabrit.

    Nouria Benghabrit a défendu ce lundi l’interdiction de la prière dans les écoles. La ministre de l’Éducation nationale a pris position après la polémique suscitée par la décision de l’École internationale algérienne de Paris d’interdire la prière à l’établissement.

    La polémique est apparue après qu’une élève ait fait la prière dans la cour "de manière ostentatoire" (https://www.alg24.net/video-benghabrit-priere-se-faire-a-maison-ecoles).

    « Quand un enfant vient à l’école c’est pour étudier, pas pour faire autre chose », déclare la ministre qui est la cible de nombreuses attaques de milieux islamistes. La prière se fait à la maison, ajoute la ministre. (https://www.dzvid.com/2019/02/05/benghebrit-on-vient-a-lecole-pour-etudier-pas-pour-prier)

    #algérie #éducation #laïcité

  • Quand Bouteflika avance ses indicateurs positifs…
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2647

    On le dit abattu par la maladie. Son aphasie étant visiblement partielle, mais rien de grave. Le bon état de sa tête a rassuré tous, le Monde et les institutions locales. Le chef du gouvernement, Sellal a témoigné, que le cerveau de Bouteflika est très vif, voire quasi efficient. Et « on ne gouverne pas avec les pieds » a ironisé le chargé de la campagne électorale et actuel chef de l’exécutif. Le raïs donne des coups de plumeau sur les poussières de la bureaucratie, il fallait le faire pourtant et le (...)

    #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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  • Le Premier ministre algérien a une épouse ! On l’a même vu à Washington en compagnie de Michele et Barrack Obama...

    Le couple Sellal : pause sur une image rare
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5201734

    Du jamais vu ou du rarement vu ou du vu il y a si longtemps : la femme d’un Premier ministre ou d’un Président algérien. Cela a été vu à la Maison-Blanche, entre Obama et son épouse : Sellal et sa femme. Sur le net, la photo qui a circulé en off des médias officiels a provoqué d’immenses réactions : les Algériens découvraient et réagissaient. On a reproché à Sellal sa légèreté de propos, sa position intenable durant la campagne électorale ou ses humours ravageurs des équilibres régionaux, mais là, certains ont apprécié ou, au moins, regardé. La raison ? Cela « normalise », obscurément, l’image de l’Algérien. En gros, on est fatigué de la singularité : un Président élu mais invisible, à vie mais célibataire, régnant seul mais en « famille ». D’un coup, on a un couple d’Algériens vivants, que l’on peut montrer et prendre en photo et qui nous dégage de la voie invisible : Bouteflika ayant réussi à mettre le voile à tout un pays et à le réduire à quelques apparitions et un amplificateur de voix.

    La dame du Premier ministre a surtout réussi à trouver une solution à la schizophrénie vestimentaire algérienne : pas en voile, pas habillée en Marocaine ni à l’Iranienne ou à la Saoudienne. Simplement habillée en Algérienne. Cela repose un peu : on est Algériens finalement malgré l’invasion des modes étrangères et les « colonisations » idéologiques avant, pendant et après la France. Cela se voit, se montre et est possible d’en faire quelque chose d’élégant.

    En gros, pour l’archéologie de l’image de ce couple, le couple a « normalisé » l’image algérienne, son vêtement et fait même rêver d’un retour aux sources et d’une réconciliation avec soi. On devient « sortable » pour reprendre les critères mondains internationaux. Cela fait oublier les autres images désastreuses du « régime » : peignoir, survêtement Lacoste, kawi et autres tee-shirt à El-Mouradia. Et aussi les images des années 90 et leurs horreurs. La singularité nous avait tués et a accentué le complexe de la honte de soi. Les images algériennes heureuses sont du domaine du « privé ». Ce qui est public, c’est le sinistre, l’échec ou la colère ou l’ENTV.

    Mais au plus profond ? Au-delà du sens politique et le jugement sur les gens. L’image du Couple a aussi fait oublier un peu, légèrement, à peine, le fameux puritanisme en mode dans l’univers « politique ». Les régimes socialistes, autoritaires ont toujours cette propension à être puritains, discrets sur l’amour ou le rire, soucieux d’apparaître comme « unique » : la dictature est toujours célibataire. L’image d’un couple porte atteinte à sa monocratie de base. C’est d’autant plus vrai quand on est un régime « populiste », égalitariste, « populaire » : la femme du « Régime » est une infraction, sa visibilité est une atteinte à l’image de « un seul héros, le peuple », un seul niveau de vie, celui de tous. Le régime dur impose l’uniforme, et, à défaut, l’uniformisation. Voir une femme de Premier ministre, en mode « Président par procuration » s’habiller avec élégance, sourire, brise le tabou et réintroduit la « société des classes ». 0n sort de l’esthétique des « ronds-points ».

    C’est, enfin, l’effet contraste : le couple est vivant, visible, marié, semble heureux et prend la pose. Au contraire du « régime » qui se veut célibataire absolu, sourcils froncés, en colère, sévère, sans sexe ni sensualité, « martyr » sans femme, ni idylle, anti-mondain et en mode « sacrifice pour la nation ». On ne rit pas au pays du « un million et demi » de Chouhada et on n’épouse que la Révolution. La curieuse austérité de Boumediene a fabriqué, a asexué l’image du « politique ».

    Donc l’image a agité les réseaux et leurs gens : agréable pour les uns, scandaleuse pour les derniers marxistes émotionnels et les égalitaristes, futile pour les autres, cible de moqueries pour le reste des autres. A la mode algérienne : le pays est unique mais c’est un archipel en guerre. Les plus neutres ont retenu au moins un sens : la normalisation de notre image internationale.

    Reste le reste. Le tabou est lourd : l’épouse d’un Président ou d’un Premier ministre ou d’un ministre reste « voilée en Algérie », la mondanité est à peine amorcée en mode internationale médiatique. En Algérie, c’est un interdit. Certaines femmes d’hommes au Pouvoir sont le vrai pouvoir, mais on n’en parle pas. On se souvient du lynchage de l’épouse et de la belle-famille de Chadli ou de l’adversité qui entourait l’épouse discrète de Boumediene. Depuis, la « halimasisation » est une hantise. On ne sait pas si Saïdani a une femme et si Belkhadem en a quatre. Mais on sait qu’ils ont des enfants et où.

    Il faut reconnaître au moins à Sellal d’avoir cassé un tabou, même en mode off-shore. Ou, peut-être plus exactement, le reconnaître à sa femme.❞