person:simon kuper

  • #Confessions of a white Oxbridge male
    Simon Kuper
    http://www.ft.com/intl/cms/s/2/82ce89ec-5967-11e4-9546-00144feab7de.html#axzz3HTWMLu00

    I feel very little sense of achievement. I didn’t get here on merit. I was born to be a minor establishment functionary

    (...)

    My #caste produces the #opinions that most British people are expected to swallow. However, the one topic we seldom discuss honestly is our own rule. So let me try to describe how it looks from up here.

    (...)

    Perry quotes the American writer John Scalzi, who “thought that being a straight white male was like playing the computer game called Life with the difficulty setting on ‘Easy’”.

    (...)

    Our basic ideology is: trust in the system. (...)

    Our caste is always changing, just enough to make sure that everything stays the same. Lately we’ve learnt to lament the suffering of the disadvantaged. (I’m told that even younger members of the kleptocratic Angolan #elite have mastered this rhetoric.) Indeed, many of the most stirring attacks on inequality and sexism are now produced by Oxbridge males – but then we produce most attacks on most things in Britain.

  • La maladie de Blair, ou comment d’anciens chefs de l’Etat font fortune...
    http://www.express.be/joker/fr/platdujour/la-maladie-de-blair-ou-comment-danciens-chefs-de-letat-font-fortune-en-monet

    De plus en plus d’anciens chefs de l’Etat rejoignent l’entourage de super-riches, monnayant à des tarifs élevés leurs compétences, les connaissances et les réseaux qu’ils ont acquis, alors même qu’ils sont encore en charge, observe Simon Kuper dans le Financial Times. Kuper appelle ce phénomène « la maladie de Blair », et il affirme que même si elle peut faire des dégâts, elle se soigne très bien. Ces anciens dirigeants peuvent s’enrichir grâce à cette maladie, mais ils perdent toute crédibilité et ne font que favoriser le populisme.

    Les missions qu’ils se voient proposer peuvent relever du conseil, mais aussi la participation à des conférences et des allocutions « pour les riches » . Kuper cite en particulier 4 politiciens :

    ✔ Blair est entré au service de JPMorgan Chase et des régimes du Qatar et du Kazakhstan. Il a également donné des discours.

    ✔ L’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder travaille pour Gaprom. Un an avant son départ de la chancellerie, il avait qualifié Poutine de « démocrate irréprochable ». Le mois dernier, il s’est élevé contre les critiques des médias allemands à propos des Jeux Olympiques de Sotchi, affirmant qu’il avait lui-même constaté qu’il y régnait une « atmosphère merveilleuse » .

    ✔L’ancien président français Nicolas Sarkozy s’est exprimé dans des conférences organisées par des banques. Lors de l’une d’entre elles, organisée par Goldman Sachs en novembre, il a déclaré « Je suis prêt à gérer une entreprise ». Il a notamment aidé le Qatar à obtenir l’organisation de la Coupe du Monde de football. Après la fin de son mandat, le Qatar lui a proposé de gérer un fonds d’investissement, mais il a refusé, parce qu’il ambitionne probablement de se présenter aux élections présidentielles de 2017, spécule Kuper.

    ✔Aux États-Unis, cette tradition existe depuis plus longtemps, mais Bill Clinton lui a fait franchir une nouvelle étape, en se faisant rétribuer pas moins de 89 millions de dollars en dix ans, rien qu’en donnant des discours. « Je n’ai jamais eu d’argent avant de quitter la Maison Blanche. Mais je me suis plutôt bien débrouillé depuis » a-t-il commenté modestement.

    La plupart des politiciens se lient à la ploutocratie alors qu’ils exercent encore des responsabltés politiques. Souvent, ce sont de fins stratèges, qui ont été habitués à penser à leur carrière dès la maternelle. Pour eux, la moindre conversation avec une personne très fortunée s’assimile à un entretien de recrutement implicite. Au fil de ces contacts avec ces super-riches, ils finissent par se considérer comme étant pauvres, un ressenti dont témoignait bien le membre du congrès américain Phil Gingrey, lorsqu’il se lamentait : « Et je suis coincé là, à gagner 172.000 dollars par an ». Ainsi, les dirigeants politiques ambitieux en viennent à se comporter comme d’éventuels employés pour les élites.

    Le rapprochement de ces anciens dirigeants politiques avec les super-riches est du pain béni pour les partis populistes qui peuvent le dénoncer dans leurs diatribes contre la classe politique traditionnelle. Bien que Travailliste, et donc politiquement situé à gauche, Blair est devenu le symbole de l’enrichissement des élites.

    Leurs nouvelles carrières professionnelles peuvent ruiner leur image et leur réputation. « Je pense que Blair est maintenant un homme très triste, riche, mais il a trahi tout ce qui faisait l’essence du parti Travailliste », a jugé l’ex-président de la BBC, Greg Dyke, qui avait été écarté par Blair lui-même.

    Les anciens politiciens pourraient faire le choix de continuer à servir leur pays après la fin de leur mandat. Leur expérience des affaires du pays et la position qu’ils ont tenue au plan international les dote d’une capacité d’analyse inestimable qui pourrait être utile pour la nation. Lorsque John Major, le prédécesseur de Blair, a évoqué son sujet favori au Parlement britannique, l’Irlande du Nord, il a recueilli l’écoute concentrée des députés. En Allemagne, le concept d’Altzkanzler (ex-chancelier) a longtemps été connoté comme une institution morale, dont Schröder ne peut plus se revendiquer.

    Mais on peut facilement guérir de la maladie de Blair, affirme Kuper. Il suffit d’interdire aux anciens chefs de l’Etat de travailler pour des intérêts privés. "Cette mesure gratuite permettrait d’éviter de donner du grain à moudre aux populistes, de continuer à faire bénéficier le gouvernement de l’expérience de ces personnalités et d’attirer une meilleure classe de personnes pour ces emplois », concut-il.

    #Blair
    #Sarkozy
    #Schröder
    #Bill-Clinton
    #discours
    #conseil
    #Qatar
    #Russie
    #dirigeant
    #chef-d'Etat

  • La fée Statistique ensorcelle le football, par Simon Kuper
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/03/KUPER/48824

    Une enquête vient de mettre au jour l’existence d’un réseau de corruption ayant porté sur 680 matchs de football et impliquant 425 dirigeants de club, joueurs et arbitres dans 15 pays. Mais d’autres chiffres intéressent davantage les entraîneurs, qui ont récemment troqué leur « bon sens » empirique contre des séries #statistiques. Selon eux, les rencontres se gagneraient désormais la calculette à la main.

    #2013/03 #Football #Chiffres #Sport #Finance #Science #Mutation #États-Unis #Royaume-Uni

  • Moneyball - 2011
    http://www.rottentomatoes.com/m/moneyball

    j’ai regardé ça à l’occasion du papier suivant :

    La fée Statistique ensorcelle le football, par Simon Kuper (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/03/KUPER/48824

    Dès les années 1980, les logiciels de traitement des statistiques ont commencé à envahir la plupart des champs d’activité, à l’exception du monde sportif, où l’on a traditionnellement fait moins d’études et où l’on est de ce fait peu friand d’innovations technologiques. Le premier #sport à avoir évolué dans cette direction est le #base-ball.

    bon ben le #film est vraiment pas terrible :)

  • Tout simplement superbe.

    How to change your view of Africa - FT.com

    http://www.ft.com/intl/cms/s/2/609259e4-4709-11e1-bc5f-00144feabdc0.html#axz

    January 27, 2012 10:02 pm
    How to change your view of Africa

    By Simon Kuper

    Chimurenga, a pan-African English-language journal, depicts the continent’s horrors, sometimes from very close...

    I once had coffee in Cape Town with a Cameroonian named Ntone Edjabe. He ran an English-language journal called Chimurenga, but what I remembered from our chat were his vignettes of Lagos (where he’d studied) and Johannesburg (where he went next). In Lagos, he said, you’d be driving down the highway and suddenly see a guy selling cars on the highway. Lagos was crazy, and yet it felt entirely safe. Whereas Johannesburg seemed sane, but never felt safe.
    Chimurenga illustration

    I sent Edjabe some articles, but otherwise forgot about Chimurenga until a recent issue arrived in the mail. (Declaration of interest: I’m proud to say I have an article in it.) I read it and was staggered. I’d always thought the zenith of journalism was The New Yorker, but in parts, Chimurenga is better.