Je suis tombé par terre c’est la faute à Venner, tempête dans un verre d’eau c’est la faute à Caro | Pierre Tevanian (Les mots sont importants)
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Le 7 février 2012 devait se tenir, dans l’enceinte de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), une conférence-débat en présence de Caroline Fourest, autour de la question suivante : "L’extrême-droite est-elle devenue fréquentable ?". Considérant le choix de cette conférencière comme particulièrement inapproprié par rapport au sujet, un assistant de l’ULB, Souhail Chichah, a organisé une “burqa pride” pour protester contre la venue d’une idéologue qui, justement, représente à ses yeux "l’extrême droite respectable". S’ensuit un joyeux chahut, l’interruption du débat, rien d’extraordinaire donc... sauf que, dès le lendemain, la presse belge fait de ce micro-événement une affaire d’Etat, sonne l’alerte à la menace islamiste et reprend pour argent comptant le qualificatif d’ "extrême droite" adressé par Soeur Carolineà ses contradicteurs (lire à ce sujet ce compte-rendu). Quelques jours après, Souhail Chichah est menacé de représailles par les autorités académiques de l’ULB, une pétition signée par des milliers de personnes exige son renvoi, et le tout nouveau Huffington Post [1] ouvre grand ses colonnes à une lecture toute fourestienne des événements, dans laquelle Soeur Caroline se donne le trop beau rôle de l’héroïque opposante à "tous les extrémismes". En soutien à Souhail Chichah et à tous les chahuteurs diffamés, voici quelques réflexions personnelles. Source : Les mots sont (...)