person:steven spielberg

  • #Dudamel dirigirá la banda sonora de la nueva película de Steven Spielberg
    http://www.el-nacional.com/noticias/entretenimiento/dudamel-dirigira-banda-sonora-nueva-pelicula-steven-spielberg_282957


    Venezuela Sinfónica

    Gustavo Dudamel, director venezolano de la Orquesta Filarmónica de Los Ángeles, Estados Unidos (EE UU), dirigirá la banda sonora de West Side Story, la nueva película del guionista estadounidense Steven Spielberg.

  • Hadopi 9 ans après ... (2)

    Hadopi et les artistes - 2ème partie : Ceux qui sont contre Hadopi - Le terrier de Meghann
    http://le-terrier-de-meghann.over-blog.com/article-hadopi-et-les-artistes-2eme-partie-ceux-qui

    4 octobre 2010
    Hadopi et les artistes - 2ème partie : Ceux qui sont contre Hadopi
    Suite de ma petite enquête sur les stars et Hadopi. Ici, ceux qui se sont prononcés contre la loi, les bons exemples à adopter et quelques idées pour gagner de l’argent. Là encore, une liste non-exhaustive, qui sera enrichie au fur et à mesure des recherches !

     

    Liste anti-hadopi :

     

    « (…) Cinéastes, acteurs, producteurs, nous avions signé il y a quelques jours une tribune dénonçant les dangers de cette loi et appelant à un changement de mentalités. L’Assemblée nationale vient de nous donner la formidable opportunité de le faire. Commençons à réfléchir, dès aujourd’hui, aux nouvelles perspectives que nous offre Internet et aux nouvelles formes de diffusion des oeuvres qui doivent être trouvées.
    La diversité de la création doit dès aujourd’hui revenir au centre de la réflexion sur les enjeux de la révolution numérique, au même titre que la protection des libertés individuelles et des auteurs. Complètement oubliées dans ce projet de loi, elles sont pourtant les poumons de la création.(…) »

     

    Extrait de la lettre des cinéastes contre Hadopi

    CINEMA ET TELE :

     

    – Jean-luc godard :
    Il a soutenu financièrement un “pirate” pour son procès.
    "Je suis contre Hadopi, bien sûr. Il n’y a pas de propriété intellectuelle. Je suis contre l’héritage, par exemple. Que les enfants d’un artiste puissent bénéficier des droits de l’œuvre de leurs parents, pourquoi pas jusqu’à leur majorité... Mais après, je ne trouve pas ça évident que les enfants de Ravel touchent des droits sur le Boléro..." Et d’ajouter : "Le droit d’auteur ? Un auteur n’a que des devoirs."
    http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/godard-confirme-son-opposition-a-hadopi-en-aidant-un-pirate

     

    –Yvan Le Bolloc’h :
    Il considère hadopi comme décalé par rapport aux usages de la jeune génération qui est née avec Internet, faisant explicitement référence à ses enfants.
    Il se déclare pour une Licence Globale qui taxerait les FAI.

    Selon lui, la loi est "has been"

    http://www.dailymotion.com/video/x9800t_yvan-le-bolloc-h-la-loi-hadopi-est_news

     

    – Victoria Abril
    – Chantal Akerman (réalisatrice)
    – Catherine Deneuve
    – Louis Garrel
    – Clotilde Hesme

    – Christophe Honoré (réalisateur)
    – Chiara Mastroianni

    – Gael Morel (réalisateur)
    – Eva Truffaut (artiste cinéaste, ayant-droit de François Truffaut) 
    – Jeanne Balibar

     

    – Les Monty Python :

    Les Monty Python avaient fait un choix pour le moins cavalier en ces périodes où filtrage et traque au piratage l’emportent : en adoptant une démarche pédagogique, tournée sous fond de dérision, ils ont décidé d’ouvrir une chaîne spéciale sur Youtube pour y diffuser gratuitement plusieurs de leurs (fameux) sketchs.[...] Résultats des courses ? Les ventes des DVD des Monty Python ont explosé sur le site d’e-commerce, caracolant à la deuxième place de la section coffret de Films et téléfilms, avec une hausse des ventes de 23 000%,

    – Mathieu Kassovitz :
    Le réalisateur de "La Haine" a déclaré :
    « je n’ai jamais rien dit sur le sujet, mais pour moi c’est une connerie. L’industrie s’est baisée depuis qu’elle est passée au numérique. (…) [Elle] ne s’est pas projetée dans dix ans avec un internet dix fois plus rapides, des ordinateurs cent fois plus puissants et des DVD copiables en quelques minutes. J’en ai parlé avec Steven Spielberg et d’autres grands réalisateurs américains. Ils dépensent des centaines de millions de dollars afin de trouver une parade contre des petits mecs de quatorze ans qui démonteront leur DRM en quelques minutes ! En plus, Hadopi ne peut fonctionner, car le vrai piratage consiste à se refiler des disques durs remplis de vidéos ripées »
    « dans le débat sur Hadopi, à travers le Sénat et l’Assemblée nationale, l’industrie a voulu faire passer le message : « si vous aimez les artistes, ne piratez pas ». Mais ce ne sont pas les artistes qui en prennent plein la gueule. Ils perdent un peu, mais ils restent très bien payés. L’Hadopi ne protège que l’industrie. »
    « Je pirate aussi, mais cela me sert à me faire une idée sur un film. S’il me plaît, je l’achète en Blu-ray pour me faire une vraie séance de cinéma à la maison »
    « l’industrie s’est baisée elle-même, alors ça ne sert à rien de taper sur des mômes de quinze ans. Et puis, à 10 euros la place de ciné, à 30 euros le Bluray et 20 € le DVD, faut pas s’étonner des conséquences. C’est dégueulasse de leur mettre cela à portée de main et de leur dire que c’est interdit. Le gamin qui est à 70 bornes d’une salle ou qui n’a pas d’argent, on lui dit « si tu télécharges District 9, tu vas aller en prison ». C’est juste dégueulasse. Je ne peux cautionner cela. »

    AUTRES :

     

    – Fañch Ar Ruz :
    "J’ai fait le choix du partage et de la liberté Dessinateur / illustrateur "A une époque où le pouvoir criminalise la grande majorité des citoyen-nes considéré-es comme des « pirates », je refuse d’insulter, à ses côtés, les lecteurs et les lectrices qui utilisent mes dessins pour alimenter leurs blogues, leurs exposés, leurs sites, leurs dossiers, leurs tracts et leurs banderoles !"

     

    – Paulo Coelho :
    « Les gens disent chez les éditeurs, que le piratage c’est bon. Moi dans mon cas, j’ai mis tous mes livres en piratage sur mon site. Et qu’est ce que ça a donné ? Ça a donné que les ventes ont monté. »

     

    MUSIQUE :

     

    – Daniel Guichard :
    Questionné sur la loi Hadopi, le chanteur a exprimé son scepticisme sur l’efficacité de cette mesure, tout en constatant que "piquer des chansons" n’était pas un phénomène nouveau : "Déjà dans les années 70, on enregistrait tous les disques sur cassette !"
    http://www.lepost.fr/article/2010/10/04/2249377_hadopi-arretons-les-conneries-avant-c-etait-pareil-on-piquait-la-musi

     

    – Michael Goldman (fils de J.J Goldman) :
    « Je n’ai jamais été favorable à la loi Hadopi, mais on ne s’était pas encore exprimé sur le sujet. S’il y a un problème, c’est moins le téléchargement illégal que le streaming. Lutter contre le téléchargement illégal est inutile et dépassé. Cela ne fera pas vendre davantage de musique et n’apportera rien au soutien à la création. »
    « Le succès d’un site comme Deezer montre ce que veut le consommateur : trouver la musique sur un site, toute la musique disponible. Mais le problème est que les maisons de disques signent avec Deezer, qui ne rémunère presque pas les artistes. C’est de l’hypocrisie, et c’est dangereux, car elles légalisent un système qui dévalue la musique. Elles acceptent une forme de licence globale "gratuite", après avoire refusé une licence globale payante. Il faut chercher des solutions techniques et économiques dans le sens d’une licence globale plutôt que dans la répression du téléchargement. »

     

    – Olivia Ruiz :
    "Cette loi est incohérente, estime l’interprète de La femme chocolat. Elle a été mal pensée car sanctionner oui, mais certainement pas le petit gars qui télécharge parce qu’il n’a pas les moyens. A mon sens, il est plus important de sanctionner les opérateurs qui, sur leur site, téléchargent gratuitement de la musique avec beaucoup de publicité, pour s’en mettre plein les poches. Sur cette question là, je donne mon point de vue quand on me le demande, mais je n’irai pas manifester non plus".
    http://www.laprovence.com/actu/olivia-ruiz-la-loi-hadopi-a-ete-mal-pensee

     

    – Francis Lalanne :
    Estimant que c’est l’Hadopi "le vrai pirate", il décrit la haute autorité prévue par le projet de loi comme une "administration qui va venir chez les gens, fonctionner comme une administration judiciaire, et policière". "Et ça ce n’est plus la République", assène Francis Lalanne, qui y voit le symbole d’une "dictature civile".
    "Je ne suis pas d’accord en tant que citoyen pour que les élus de la République nomment des gens qui ne sont pas élus, qui ne sont pas élus pour constituer une sorte d’administration comme ça, des gens qui s’arrogent le pouvoir judiciaire, le pouvoir policier, et qui vont pouvoir débouler chez les gens, pour couper ton électricité, couper ton internet...".
    "Moi je suis pour le libre accès à la connaissance et à la culture et moi je vis de ma musique, et s’il fallait que j’en vive un peu moins bien mais que cela favorise l’accès plus large à l’information et à la connaissance de ce que je produits j’en serai heureux parce qu’on ne va pas commencer à mettre des barrières entre les gens et l’art au motif que l’on voudrait refaire sa piscine", a indiqué Francis Lalanne.
    "Il faut qu’on arrête de confondre dans ce pays la garantie des droits et la répression (...) je ne dis pas que l’oeuvre intellectuelle n’a pas de valeur, mais elle n’a pas forcémment la valeur que la société de consommation décide qu’elle a. Moi je suis désolé mais mon oeuvre intellectuelle me permets de vivre même si je ne vends pas de disques demain"
    "Moi-même je suis producteur indépendant et j’ai appris à adapter mes coûts de production aux fluctuations du marché et effectivement, et quand le marché est moins florissant je fais un petit peu attention, je dépense moins mais ça ne veut pas dire que ce que je crée est moins bien".
    "Imputer la crise du marché du disque à ce qu’on appelle le piratage c’est une imposture. S’il y a eu une crise et il y en a une, ça n’est pas à cause des gens qui téléchargent de la musique comme il est faux de dire que les gens qui téléchargent n’achètent pas de disques. Maintenant il y a une telle offre qu’il est sûr qu’on ne pourra pas tout acheter".
    "Je préfère que quelqu’un ’vole’ ma musique plutôt qu’il ne l’écoute pas".
    Il donne, finalement, le mot de la fin : "la peur du gendarme n’est pas le commencement de la sagesse, mais le commencement de la violence".
    http://www.numerama.com/magazine/12844-francis-lalanne-distribue-les-coups-contre-l-hadopi.html

     

    – Seal :
    Interrogé sur Europe1, il s’est clairement exprimé contre la coupure de l’abonnement internet.

     

    – Christophe Willem :
    Il se déclare contre la coupure de l’accès Internet voulue par le projet de loi, qu’il juge disproportionnée. Il pointe également le problème de la "double peine" qui obligerait à continuer à payer son abonnement durant la coupure. Il explique par ailleurs que le téléchargement étant rentré dans les mœurs, notamment chez les plus jeunes, il est illusoire de chercher à lutter contre. En parallèle, il est favorable au développement d’éditions "de luxe" des disques, destinées aux fans.

    Il a expliqué à Ozap que la rupture de son contrat avec la société de production Nineteen l’empêche actuellement d’être présent sur le plateau de Nouvelle Star sur M6 :
    « Avant l’émission, tu signes tous les contrats et tu te retrouves avec un manager. Tu n’as pas le choix. Au moment du second album, j’ai voulu changer les choses. Ils me prenaient 50 % de mes droits à l’image. Je voulais donc renégocier, mais ils n’ont pas voulu. (...) Mon problème, c’est qu’avec M6, Fremantle et Sony, on est otage de ça. Nineteen s’oppose au fait que je vienne dans l’émission parce que c’est leur programme (...) Paradoxalement, Nineteen m’empêche d’aller dans l’émission pour faire la promotion de mon album, mais continue de toucher des royalties sur tous mes disques, même si je ne suis plus en contrat avec eux. »

     

    – Indochine (Nicola Sirkis) :
    « Contrairement à ce qui a été annoncé sur certains sites (j’aimelesartistes) soutenant la loi Hadopi, Nicola Sirkis et Indochine ne soutiennent en rien cette loi et n’ont signé aucune pétition la défendant. La position du groupe et de Nicola a toujours été très claire à ce sujet. »

     

    – Jim Kerr (Simple Minds) :
    http://fr.readwriteweb.com/2009/04/03/entrevues/jim-kerr-des-simple-minds-donne-son-avis-sur-hadopi

     

    – Manu Chao :
    A propos de l’HADOPI "Moi ça me fait plaisir d’offrir mon disque, et y’a personne, aucune loi qui va me l’empêcher."

    http://culturebox.france3.fr/all/15103/manu-chao-parle-de-baionarenad_hadopi-et-de-calais#/all/15103/manu-chao-parle-de-baionarenad_hadopi-et-de-calais

     

    – Brian Message (co-manager de Radiohead) :
    "Nous pensons que l’échange de fichiers via le P2P doit être légalisé..... Le partage de musique, lorsqu’il ne se fait pas dans un but lucratif, est quelque chose de formidable pour la culture et pour la musique....."
    « [...]la musique diffusée ou téléchargée gratuitement en ligne a une vraie valeur économique, [...] il serait absolument faux de dire que sa valeur est égale à zéro  ! À partir de cette gratuité, il devient possible de fidéliser le public, de vendre des places de concerts, des collectors, etc. Les maisons de disques qui restent focalisées sur la seule activité de vente de musique enregistrée risquent de compromettre la carrière de leurs artistes. C’est peut-être paradoxal, mais la gratuité fait désormais partie du business de la musique. »

    – Gilbert Montagné :
    « Au sujet de la crise d’Internet, c’est l’industrie musicale qui a été aveugle car ils n’y ont pas cru au départ. On ne peut pas se plaindre d’un incendie quand on a donné des allumettes à l’incendiaire. S’ils avaient pris les précautions à prendre, ça ne serait pas arrivé. [...] quand on a la possibilité de télécharger des titres gratuitement, comment voulez-vous qu’on ne le fasse pas ? C’est évident.[...]
    Les majors n’existeront plus dans quelque temps et il faut savoir se recycler. Ce n’est pas affolant, ça ne me fait pas peur du tout. »

    – Marc Cerrone :
    « La musique est condamnée à être gratuite et il faut trouver des solutions pour créer des revenus autrement[...]Je n’ai jamais autant gagné ma vie qu’aujourd’hui grâce aux droits dérivés alors que mes musiques sont pillées par les DJ pour des samples et que mes albums sont piratables »

    – Cali :
    Alors que Cali semblait suivre le mouvement en soutenant le gouvernement jusqu’alors, il a fait volte-face le 28 mars 2009 dans l’émission F-OG de Franz-Olivier Giesbert :
    « il faut quand même faire le ménage chez nous, [...] on ne peut pas traiter de voleur un jeune qui télécharge alors que c’est nous les voleurs [...] les producteurs de disque se font des marges énormes, et ce que nous [les artistes] récoltons est tout de même très minime »

    – Marcel et son orchestre :
    « je trouve qu’avec cette loi, on ne se pose pas la bonne question : celle du statut de l’artiste »

    – Ministère des Affaires populaires :
    « Je préfère qu’on télécharge mon album plutôt qu’on ne l’écoute pas du tout. Je pense que les maisons de disques ont beaucoup apporté mais elles ont aussi participé à la marchandisation de la musique. Si leur industrie s’effondre, pour moi, ce n’est pas grave. C’est peut-être facile à dire parce qu’on vit surtout des concerts mais aujourd’hui, on a trop tendance à faire des disques cinq étoiles. On veut nous faire croire que les artistes sont menacés mais pour moi la musique, c’est de l’artisanat. On est en train de vivre une révolution économique et culturelle. Je suis content d’être témoin de ça. À nous de trouver d’autres moyens de financement. »

     - Daniel Vangarde :
    Auteur–compositeur, éditeur et producteur de chansons, père du "Daft Punk" Thomas Bangalter et auteur du tube « D.I.S.C.O. » d’Ottawan
    « La création d’une “Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres » sur internet, qui se substituerait à l’autorité de l’auteur, serait la négation même du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. La légitimité de l’H.A.D.O.P.I. reposerait sur la désintégration du droit d’auteur. Une véritable bombe atomique culturelle... Le comble, c’est que cette “Haute Autorité“ censée assurer la “Protection des droits sur Internet“ serait créée dans le cadre du principe de la “riposte graduée“, qui, en langage militaire, vise à éviter l’usage prématuré de la bombe atomique. »

    – Gari Greu (Membre du groupe marseillais Massilia Sound System) :
    « Le téléchargement nous profite, ça nous amène beaucoup plus de monde aux concerts. Quand j’étais jeune, je possédais 15 vinyles en tout, si j’avais pu télécharger je ne me serais pas gêné ! Ma culture musicale aurait été bien plus grande ! »

    "C’est rétrograde comme méthode. En plus, ça ne va pas pouvoir fonctionner, c’est inapplicable pour plein de raisons ; ne serait-ce que parce qu’internet est plein de malins qui utilisent la connexion internet du voisin. Non, ce n’est pas une solution…(...)
    Mais le tout répressif me gave, c’est un peu la solution proposée à tous les problèmes en ce moment. S’il y avait vraiment un truc à faire, ça aurait été d’aller voir les fournisseurs d’accès, c’est eux les gros gagnants.(...)
    Je me sens pas très concerné par cette histoire de "manque à gagner." Moi, en tant que chanteur et musicien, qu’on me télécharge je m’en moque ! Au contraire, ça veut dire qu’on m’écoute, que je touche les gens. Et je le comprends très bien : les jeunes d’aujourd’hui, ça fait 15 ans qu’ils téléchargent de la musique. Acheter un CD pour eux c’est un peu comme aller à la messe. Evidemment, le facteur économique m’intéresse moins qu’il n’intéresse les grosses maisons de disque.(...)
    le téléchargement légal ça doit représenter que 5% du téléchargement global. C’est plutôt sur l’avenir du disque qu’il faut s’interroger. En France, il y a un album téléchargé légalement pour dix vendus physiquement, aux Etats-Unis c’est le contraire. Moi je télécharge tout mais j’ai l’achat militant, j’achète ceux qui véhiculent des idées."

    http://www.laprovence.com/article/region/massilia-sound-system-en-guerre-contre-la-loi-hadopi

    – Mademoiselle K :
    Mademoiselle K dément avoir signé la pétition pro-HADOPI sur son blog

     

    – Gonzales

     

    – David Ghetta

     

    – Morrissey :

    Le musicien anglais Morrissey, ex-chanteur des Smiths, appelle ses fans à boycotter le prochain double coffret musical dont il fait l’objet, car sa maison de disque, EMI, ne l’a pas consulté, et de plus ne lui paye aucune royaltie depuis 1992.

     

    – Mos Def :

    Mos Def a choisi de vendre son prochain album The Ecstatic, en le proposant via un T-shirt. Le tshirt possède un code permettant de télécharger ses chansons. 

     

    – Metric :

    N’ayant plus de maison de disques pour le distribuer -hormis chez eux et au Mexique-, le quatrième album de Metric ne pourra être acheté que depuis leur site officiel.(...) En effet, Metric fait partie de ces groupes qui sont partisans du téléchargement “intelligent” et savent très bien qu’aujourd’hui les amateurs de musique n’achètent pas un album sans avoir eu l’occasion de l’écouter avant.

     

    – No Doubt :

    « Pour justifier la lutte contre le piratage, les maisons de disques répètent à qui veut l’entendre que les artistes gagnent moins d’argent par les concerts que par la vente de disques. Mais certains artistes semblent ne avoir lu le post-it. Le groupe No Doubt, qui prépare sa tournée aux Etats-Unis, propose ainsi aux fans de télécharger toute leur discographie lorsqu’ils réservent une place de concert après avoir adhéré au "No Doubt Tour Club", une sorte de fan-club spécialement créé pour la tournée. »

     

    – Nine Inch Nails :

    « Le groupe de rock Nine Inch Nails continue sa marche loin des chemins balisés des maisons de disque. [...]Trent Reznor, leader de Nine Inch Nails avait produit et mis en ligne presque gratuitement le nouvel album du poète et slammeur Saul Williams.
    Sur le site, n’importe quel internaute peut, une fois inscrit gratuitement, télécharger les versions brutes des morceaux de Nine Inch Nails et de certains titres de Saul Williams »
    « Le géant de la vente en ligne Amazon a sorti la liste de ses meilleures ventes en ligne d’albums en format mp3. En tête de ce classement, on trouve Ghosts I-IV de Nine Inch Nails, un album de trente-six morceaux instrumentaux sorti sous licence Creative Commons BY-NC-SA.[...]
    Les fans de NIN auraient pu aller sur n’importe-quel réseau de partage de fichiers et télécharger l’ensemble de l’album légalement. Beaucoup l’ont fait, des milliers vont continuer à le faire. Alors, pourquoi les fans se donneraient la peine d’acheter des fichiers identiques à ceux disponible sur les réseaux de partage ? », s’interroge ainsi Fred Benenson. Selon lui, une explication possible est « la commodité et la facilité » d’achat proposées par NIN et Amazon. Et une autre « que les fans ont compris qu’en achetant les mp3 ils soutenaient directement la musique et la carrière d’un artiste qu’ils aiment. »

     

    – Moby :

    "La musique est libre tant qu’elle est utilisée dans une vidéo non-commerciale ou dans un film à but non lucratif. Si vous voulez l’utiliser dans un film commercial alors vous pouvez demander une licence (...)"

     

    – Michel Sardou :

    "Je suis un dévoreur de films sur iTunes, le cinéma américain, les DVD, et je vois tout" explique Michel Sardou.

    "Je l’ai déjà (Iron Man 2) ! Je l’ai piraté ! Bon je reconnais, Mesdames et Messieurs, je suis honnête, que je suis un pirate"

    http://www.i-actu.com/michel-sardou-premiere-victime-dhadopi

     

    – Florent Pagny :

    Le chanteur souligne qu’envoyer des lettres recommandées à des millions de gens qui téléchargent illégalement, c’est impossible. Au lieu de pénaliser le pirate, dit-il, il faut mieux gérer internet.
    "D’autant qu’iTunes et les autres plateformes légales sont difficiles d’accès : il faut payer et l’on ne trouve pas tout".
    http://www.leblogtvnews.com/article-31950711.html

     

    – Gilberto Gil (musicien (guitare), chanteur et compositeur brésilien ; Il fut ministre de la Culture du gouvernement Lula da Silva du 2 janvier 2003 au 30 juillet 2008)

    – Great Lake Swimmers :
    Great Lake Swimmers est un groupe folk canadien, dans l’article publié par pcinpact.com il reconnait que le P2P a aidé leur promotion.
    "Great Lake Swimmers estime bien plutôt que le P2P est un bouche à oreille mondial"

    – Shakira :
    La chanteuse colombienne a déclaré à la chaîne de télévision Sky News qu’elle soutenait le peer-to-peer qui la "rapprocherait" de ses fans.

     

    – Carla Bruni :

    « avoir grand plaisir à être téléportée (…) grand plaisir à être piratée, car au fond, quand on est piraté c’est qu’on intéresse les gens ».
    http://bluetouff.com/2009/04/27/hadopi-le-figaro-carla-bruni-censure-debile

    BONUS :

     

    – Nicolas Dupont Aignan :

    « Je serais ravi un jour d’être poursuivi par Hadopi pour téléchargement, je le revendique ! Je mets au défi le président de la République et tous ces chanteurs fanés autour, de venir envoyer à des millions de Français des mails de relance et d’amende trois mois avant l’élection présidentielle. On va rigoler ! »

    http://www.pcinpact.com/actu/news/59811-hadopi-beurfm-licence-globale-nda.htm

    #France #droit_d_auteur #hadopi

  • The achievement of Schindler’s List - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2018/12/07/list-d07.html

    #Steven_Spielberg’s #Schindler’s_List opened in movie theaters 25 years ago. It went on to win Best Picture, along with six other honors, at the Academy Awards in March 1994.

    The film, in a restored version, is being re-released this week and shown in selected theaters in the US. We are posting below the review that was published in the International Workers Bulletin, a forerunner of the World Socialist Web Site, on January 10, 1994.

    In a recent interview with NBC News, Spielberg expressed his deep concern about the current rise not only of anti-Semitism, but of “xenophobia” and “racism.” He suggested that “this may be the most important time to re-release this film, possibly now is even a more important time to re-release Schindler’s List than 1993, 1994, when it was initially released. I think there’s more at stake today than even back then.”

    –------

    Schindler’s List at 25: looking back on Spielberg’s defining Holocaust drama | Film | The Guardian
    https://www.theguardian.com/film/2018/dec/06/schindlers-list-25th-anniversary-steven-spielberg-holocaust

    A big-screen rerelease leads to a re-examination of the 1993 Oscar winner which had a profound effect on critics and audiences

    Pamela Hutchinson
    @pamhutch

    Thu 6 Dec 2018 08.00 GMT
    Last modified on Thu 6 Dec 2018 16.25 GMT

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    ‘For Spielberg, telling Schindler’s story was a tool to combat ignorance, but it is work that continues.’
    ‘For Spielberg, telling Schindler’s story was a tool to combat ignorance, but it is work that continues.’ Photograph: Allstar/Cinetext/Universal

    Twenty-five years ago, Steven Spielberg brought out two of his best movies, in a matter of months. The films were poles apart in style and subject matter, and the process of completing one while shooting the other left the director exhausted and emotionally ragged. In spring 1993, Spielberg was in Poland, recreating the terror of the Kraków ghetto and the Kraków-Płaszów concentration camp for Schindler’s List by day, and each night he was calling Industrial Light & Magic in California to oversee the special effects for the dinosaurs in Jurassic Park. Spielberg’s friend Robin Williams would call him up once a week to tell him jokes for 15 minutes at a time and release the tension.

    #shoah

    • In a recent interview with NBC News, Spielberg expressed his deep concern about the current rise not only of anti-Semitism, but of “xenophobia” and “racism.” He suggested that “this may be the most important time to re-release this film, possibly now is even a more important time to re-release Schindler’s List than 1993, 1994, when it was initially released. I think there’s more at stake today than even back then.”

      Donc selon Spielberg la meilleure parade contre la montée de l’antisémitisme et de la xénophobie c’est de ressortir sa grosse merde révisionniste. On peut penser différemment. Mais j’ai bien compris que cela sera de peu de poids.

  • Ziad Doueiri, réalisateur de “L’Insulte”, en lutte contre les tabous du Liban - Cinéma - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/cinema/ziad-doueiri,-realisateur-de-linsulte,-en-lutte-contre-les-tabous-du-liban,

    A côté de cet article "mesuré", publié à la date du 31 janvier, on trouve dans la version papier et sous la même signature ("propos recueillis par Jacques Morice") des propos répugnants, à commencer par le surf (assez maladroit) entre antisionisme et antisémitisme. Comme cela ne figure pas sur internet, je cite in extenso ce qui mérite le détour :

    LE LIBAN EST-IL MINE PAR L’ANTISEMITISME ?

    Un vent de censure semble souffler sur la création au Liban. De plus en plus d’artistes ont du mal à y montrer leurs oeuvres pour la seule raison qu’ils ont travaillé avec des Israéliens. Le réalisateur de L’Insulte fait même face à la justice militaire.

    A mon retour de la Mostra de Venise, où l’Insulte a été primé, j’ai été arrêté à Beyrouth. J’ai dû comparaître devant un tributnal militaire, après la plainte dune personne liée au BDS (Boycott, désinvestissements et sanctions). Le BDS, soutenu par Roger Waters et Ken Loach, c’est ce groupe de pression issu de la société civile palestinienne qui veille à interdire tous ceux qui se sont rendus en Israël. Leur méthode est fasciste. L’écrivain Amin Maalouf et le metteur en scène Wajdi Mouawwad ont du mal à revenir à Beyrouth parce qu’ils ont parlé ou travaillé avec des Israéliens. Pentagon Papers vient d’être retiré de l’affiche parce que Sielberg est juif ! Que se passe-t-il ? Le Liban n’a jamais été un pays antisémite... Heureusement, L’Insulte est sori au Liban, où il a très bien marché, mais il est interdit en Palestine et en Jordanie. C’est d’autant plus triste que l’acteur palestinien Kamel el-Basha a remporté le prix d’interprétation à Venise. Une première dans l’histoire de la Palestine.! Mes parents sont des musulmans laïcs qui ont toujours été propalestiniens. Pour L’Attentat, l’ai voulu donner une voix aux deux parties, arabe et israélienne. J’ai fait pareil sur L’Insulte, avec un réfugié palestinien et un chrétien libanais ? En levant un coin du voile sur un autre tabou. Si tout le monde connaît le massacre de civils palestiniens dans le camp de Sabra et Chatila en 1982, beaucoup ignorent celui de Damour, où plus de cinq cents civils chrétiens ont été assassinés en 1976. Je me souviens très bien que, dans ma famille, on l’avait presque célébré. Avec le recul, cela fait froid dans le dos.

    #antisémitisme #antisionisme #BDS #palestine #fakenews

  • #Steven_Spielberg, plus efficace que jamais
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/230118/steven-spielberg-plus-efficace-que-jamais

    Extrait de « #Pentagon_Papers » Mené tambour battant et avec une étonnante légèreté, le dernier film de Steven Spielberg retrace le combat pour la divulgation par le Washington Post de documents secrets sur la guerre du Vietnam. À l’ère des fake news et de #MeToo, le propos et le casting tombent, tout aussi légèrement, à point nommé.

    #Culture-Idées #Information #investigation #Meryl_Streep

  • Archives : 9 août 2006, les bombardements israéliens contre le Liban durent depuis bientôt un mois, le massacre de Cana s’est déroulé une semaine plus tôt, et Spielberg annonce qu’il va offrir 1 million de dollars à Israël.

    Spielberg Foundation to donate $1 million for Israeli relief
    https://www.haaretz.com/1.4860807

    A foundation created by filmmaker Steven Spielberg will donate $1 million to relief efforts in Israel as it battles with Hezbollah.

    The Righteous Persons Foundation will make an initial contribution of $250,000 to the Jewish Federation of Los Angeles Israel Crisis Fund. The foundation will then follow up with gifts to the New Israel Fund and other organizations that are providing relief to those evacuated from northern Israel, said Marvin Levy, foundation spokesman.

  • Histoire de la théorie du complot extraterrestre
    https://tempspresents.com/2018/01/04/histoire-de-la-theorie-du-complot-extraterrestre

    D’abord bénin, le conspirationnisme ufologique désirait à l’origine prouver que les extraterrestres existaient et que certains États étaient en contact, d’une façon ou d’une autre, avec eux. Il se radicalise ensuite dans les années 1980, se nourrissant du fait que certains scientifiques chargés de démontrer l’inexistence des extraterrestres ont changé de camp. L’exemple le plus frappant est le cas de l’Américain J. Allen Hynek qui fut le directeur du département d’astronomie de la Northwestern University et, surtout, durant, vingt ans, l’expert de l’armée pour ces questions avant de devenir l’avocat de l’existence de la vie extraterrestre. Célèbre aux États-Unis, il devint même un personnage apparaissant dans le film de Steven Spielberg, la Rencontre du troisième type (titre original : Close Encounters of the Third Kind), sorti en salle en 1977.

    En France, le conspirationnisme est présent dans les milieux ufologiques dès le début des années 1950, mais il ne deviendra prégnant qu’après la création du GEPAN (Groupe d’Études des Phénomènes Aéro-spatiaux Non-identifiés) en mai 1977. Cet organe officiel est accusé par les ufologues de participer au complot, d’être une sorte de Projet Condon à la française, car il dépendait du CNES (Centre National d’Études Spatiales). D’abord diffusée par une partie relativement marginalisée de l’ufologie, représentée par Jimmy Guieu12, l’idée que le GEPAN cache des choses est souvent défendue à partir du milieu des années 1980. Les ufologues doutent de la volonté du Cnes de faire la lumière sur le dossier OVNI. La suspicion s’installe alors, encouragée par son remplacement par le SEPRA (Service d’Études des Phénomènes des Rentrées Atmosphériques).

    Selon le courant conspirationniste de l’ufologie américaine, le gouvernement américain, l’ONU ainsi que les gouvernements européens, dont français, auraient fait alliance avec des extraterrestres dans le but d’asservir la Terre et de leur fournir des cobayes humains. Allant dans le même sens, l’inénarrable Jimmy Guieu a pu affirmer sans rire que les « Disparus de Mourmelon », affaire criminelle tristement célèbre, étaient des cobayes fournis par l’armée française aux extraterrestres implantés en France et non des victimes de l’adjudant Chanal. Enfin, il existerait, selon ces conspirationnistes, un gouvernement fantôme, extraterrestre, dirigeant les gouvernements nationaux. Jimmy Guieu l’appelle le Majestic 12 ou MJ 12 tandis que Jean Sider, un autre ufologue français de tendance conspirationniste puisant aux mêmes sources américaines, tentait de faire la généalogie de ce « gouvernement » en donnant une série de noms de structures se succédant les unes aux autres : Authority 10/2 ; Authority 10/5 ; Groupe 54/12 ; Comité 303 ; Comité 40 ; Committee on Foreign Intelligence ou CFI13.

    Ces structures peuvent être considérées comme une nouvelle synarchie : c’est un gouvernement secret, celui des EBEs, qui s’est allié aux gouvernements et aux élites technocratiques. Ce complotisme a été popularisé aux États-Unis vers la fin des années 1980 par deux auteurs : John Lear et William Cooper (1943-2001)14. Lear et Cooper ont puisé les bases de leurs discours conspirationnistes dans les publications d’autres ufologues, en particulier chez l’ufologue conspirationniste William Moore, l’« enquêteur » qui déterré l’« affaire de Roswell » et qui a diffusé les pseudo-documents du MJ 12. Ils ont aussi été influencés par les thèses conspirationnistes de Keyhoe et Scully, à l’origine de la théorie de la « conspiration du silence ».

    Mais, surtout, les deux ont amené dans l’ufologie un discours extrémiste de droite, aux relents antisémites.

  • L’ouragan de catégorie 5 Irma impactera Saint-Martin, Saint-Barth et îles Vierges demain - KERAUNOS Observatoire Français des Tornades et des Orages Violents
    Point du 5 septembre à 12h UTC
    http://www.keraunos.org/actualites/fil-infos/2017/septembre/ouragan-irma-saint-martin-saint-barthelemy-iles-vierges-bahamas-cuba-usa-s

    Une arrivée sur les îles du nord (Antilles) en ouragan majeur prévue le 6 septembre

    Le jour s’est levé depuis 2h aux Antilles, ce qui permet d’observer #Irma sur le canal visible. La structure cyclonique est impressionnante. Le deuxième passage de l’avion de reconnaissance confirme une pression de 929 hPa dans le centre de l’ouragan. Le quadrant nord-est est le plus puissant avec des vents soutenus relevés de 165 noeuds au niveau de vol de l’avion, retenus à 150 noeuds au sol soit près de 280 km/h. Irma est donc un ouragan de catégorie 5 particulièrement sévère.

    • http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/phenomenes-meteo/les-cyclones

      Chaque année, environ 80 tempêtes tropicales ou cyclones se forment sur le globe au-dessus des eaux tropicales. Qu’est-ce qu’un cyclone ? Une tempête tropicale ?
      Un typhon ? Comment naissent ces phénomènes cycloniques ? Comment prévoit-on leur apparition, puis surveille-t-on leur évolution ?

      Notre dossier pour tout comprendre.

      Animation satellite :
      http://www.meteofrance.gp/previsions-meteo-antilles-guyane/animation/satellite/antilles-guyane

    • http://www.keraunos.org/actualites/fil-infos/2017/septembre/ouragan-irma-saint-martin-saint-barthelemy-iles-vierges-bahamas-cuba-usa-s

      Une arrivée sur les îles du nord (Antilles) en ouragan majeur prévue le 6 septembre
      Point du 5 septembre à 15h UTC
      Le dernier passage d’un avion de reconnaissance en fin d’après-midi met en évidence une nouvelle baisse de pression autour de 926 hPa. Irma s’intensifie encore un peu. Les vents soutenus retenus par le NHC en surface atteignent 287 km/h sur le quadrant nord.
      Irma devient ainsi l’ouragan le plus violent jamais observé par le NHC dans le bassin Atlantique hors Caraïbes et Golfe du Mexique.

      On observe clairement des méso-vorticités dans l’œil de l’ouragan (au moins 3). Ces dernières tournent autour du point central de l’ouragan. Cela est typique des ouragans intenses. L’oeil d’Irma mesure environ 45 km de diamètre, l’ouragan mesure quant à lui environ 550 km de diamètre.

    • Je viens de parcourir la presse en ligne pour en savoir plus sur le passage du cyclone #Irma sur les Antilles. Ce qui m’a frappé, ce sont les commentaires des lecteurs qui dans un cynisme inapproprié « plaignent » les riches propriétaires de somptueuses villas alors qu’ils semblent ignorer que ce sont les plus démunis de ces habitant-e-s, les obscur-e-s, les « riens’ » qui vont le plus souffrir de cette catastrophe, celles et ceux, les plus nombreux-euses qui servent ces quelques riches et permettent à cette société de « tourner ».
      Un seul commentaire m’a paru pertinent. Le voici :

      Ce qui est aussi intéressant c’est de pouvoir se rendre compte des déchets que sont toutes ces choses où trucs qui flottent, car ce n’est que ça : des déchets qui auraient un jour ou l’autre étaient délaissés par leur consommateurs.... Irma a mis le bazars dans sa chambre comme un enfant... Et les adultes regardent et grondent....

    • Lu dans le « Figaro »

      Ravagés par l’ouragan Irma, Saint-Barthélemy et Saint-Martin sont deux territoires français situés dans les Caraïbes, une zone très exposée aux aléas climatiques. Distantes de seulement 24 kilomètres l’une de l’autre, les deux îles sont pourtant loin d’être similaires. Chômage, immigration, histoire, autant d’aspects qui les différencient.

      • Saint-Barthélemy, l’île huppée des Antilles

      – Géographie : À environ 230 kilomètres de la Guadeloupe et 25 kilomètres de Saint-Martin, Saint-Barthélemy est une île d’origine volcanique de 21 kilomètres carré. Elle en compte quatre de plus si on ajoute les îlots qui l’entourent : Frégate, Coco, Chevreau, Fourchue. Le territoire est à 11h20 de vol de la métropole.

      – Population : D’après l’Insee, il y a 9567 habitants sur l’île. La majorité d’entre eux sont de riches résidents étrangers, surtout américains. Blancs à 95%, les « Saint-Barths » français sont pour la plupart originaires de Bretagne ou de Normandie.

      – Administration : Découverte par Christophe Colomb en 1493, l’île a toujours été française, mis à part une occupation suédoise au XVIIIe siècle. Officiellement rattachée à la Guadeloupe en 1878, elle est l’un de ses arrondissements jusqu’en 2007. Après cette date, Saint-Barthélemy devient une collectivité territoriale à part entière et Gustavia en est sa préfecture.

      – Économie : Grâce à son statut de port franc hérité de l’époque suédoise, les habitants sont non imposables sur le revenu. La principale activité est le tourisme de luxe et « Saint-Barth » est un repaire pour les riches célébrités comme Johnny Halliday, Steven Spielberg, Beyoncé ou encore la mannequin Kate Moss. Le coût de la vie y est extrêmement élevé et le taux de chômage très faible, à 4,3% d’après la Direction générale des Outre-mer.

      • Saint-Martin, une île binationale marquée par l’immigration

      – Géographie : Saint-Martin, île d’une superficie de 90 kilomètres carré, a la particularité d’être à la fois française au Nord, et néerlandaise au Sud. Elle est à égale distance de la Guadeloupe et de Porto-Rico. Deux villes se partagent l’essentiel de l’activité : Saint-Martin et Sint Marteen pour la partie des Pays-Bas. De Paris, on rejoint l’île par un vol de 8h45.

      – Population : Parmi les 72.000 habitants de l’île, 36.457 sont Français, d’après les dernières estimations de la Direction générale des Outre-mer. C’est une population jeune puisque selon l’Insee, 35% des Saint-Martinois ont moins de 20 ans. Le territoire est également marqué par une immigration importante : 32% de ses habitants sont nés à l’étranger. L’île est d’ailleurs surnommée « Friendly Island » car elle regroupe 70 à 100 nationalités, dont de nombreux immigrés d’Haïti ou Saint-Domingue.

       » Lire aussi - Comment les victimes de l’ouragan Irma pourront-elles se faire indemniser ?

      – Administration : Depuis 2007, Saint-Martin est une Collectivité d’Outre-mer et Marigot en est sa préfecture. Auparavant, le territoire était administrativement rattaché à la Guadeloupe. À travers les siècles, l’île à, tour à tour, été occupée par les Britanniques, les Néerlandais et les Français. C’est avec le traité de Paris en 1815 que Saint-Martin passe définitivement sous souveraineté française.

      – Économie : Port franc, Saint-Martin vit essentiellement du tourisme et est vanté comme « un paradis du shopping et de la détaxe ». Pourtant, un tiers de ses habitants sont au chômage.

  • J – 108 : Je crois que je peux dire que j’aime le cinéma, pour mon plus grand malheur, en revanche, je crois que je déteste profondément ses professionnels, une engeance à la fois immodeste et inculte et tellement, mais alors tellement contente de soi, cela doit être douloureux de s’aimer à ce point.

    Vendredi soir au Kosmos , projection et rencontre débat, autour du film Close Encounters with Vilmos Zsigmond de Pierre Filmon en présence du réalisateur et du distributeur.

    Vilmos Zsigmond est un des grands chefs opérateurs de l’histoire du cinéma, autrement appelés directeurs de la photographie ou même cinématographes, donc personne responsable de l’image, à la fois l’éclairage, souvent le cadrage, mais aussi la façon d’exposer le film et de le développer du temps de l’argentique, et Vilmos Zsigmond est un chef opérateur du temps de l’argentique. En fait vous n’imaginez pas le très grand nombre de films que vous avez vus pour lesquels il a été le directeur de la photographie : John McCabe de Robert Altman, Delivrance de John Boorman, The Long Goodbye de Robert Altman, The Rose de Mark Rydell, Voyage au bout de l’enfer de Michael Cimino avec lequel il fera également la Porte du paradis , Rencontre du troisième type de Steven Spielberg Blow out de Brian de Palma, bref, beaucoup de films très connus, parmi lesquels quelques chefs d’œuvre comme Voyage au bout de l’enfer , The Long Goodbye et Delivrance et des navets hollywoodiens, Spielberg etc…, de la grosse artillerie hollywoodienne dans l’ensemble, pas un amateur, pas un manchot.

    Close Encounters with Vilmos Zsigmond de Pierre Filmon s’ouvre sur un plan assez génial dans lequel on voit une discussion entre Vilmos Zsigmond et le chef opérateur de Close Encounters with Vilmos Zsigmond , échange entre les deux chefs opérateur dans lequel Vilmos Zsigmond prend un peu la main, met son grain de sel et donne son avis sur tous les paramètres de l’image que l’on voit se construire, image qui n’est pas non plus très complexe, mais justement cela permet de bien voir que chaque petit choix de lumière ou de cadrage ou encore de position de la caméra sont absolument déterminants sur le résultat final et la perception que nous, spectateurs, avons. On se dit cela part très bien, on va se régaler, on va parler image et on va voir ce que l’on va voir, on pourrait même imaginer un peu de déconstruction à l’œuvre.

    Sauf que.

    Sauf que les gens de cinéma ils aiment surtout parler d’eux-mêmes. Oh bien sûr, ils ne seraient pas assez crasses pour nous bourrer les côtes en s’exclamant et tel plan ou tel autre, vous avez vu comme c’est génial, non c’est bien plus subtil que cela et c’est nettement plus orchestré que cela. En fait les Anglais ont une expression pour caractériser cette façon de faire, cela s’appelle scratch my back and I’ll scratch yours (gratte-moi le dos, je gratterai le tien). Donc plutôt que d’auto-promouvoir son génie, ce qui serait tellement vulgaire, pensez, on demande à des amis de le faire pour vous, et puis quand ce sera le tour de ces amis de se faire gratter le dos, vous vous y emploierez d’importance. Et du coup c’est très décevant de voir défiler tous ces grands hommes du cinéma, les réalisateurs, Boorman, donc, mais aussi Rydell ou Schatzberg, pour vous dire comment il est fortiche le Vilmos, et puis gentil vous n’avez pas idée, modeste même, et comme si cela ne suffisait pas, vous réunissez quelques grands noms de la direction de la photographie autour d’une table avec des bières ou du thé, des enfants terribles du cinéma très vieillis désormais, mais toujours avec des blousons en cuir et des casquettes de baseball, et alors là c’est le royaume des anecdotes et tu te souviens le jour où Steevie — bien sûr, c’est au spectateur de comprendre qu’en fait Steevie c’est Spielberg et Bob, Robert Altman, au moins ce ne sent pas trop fort l’entregent, et c’est même assez curieux que Pierre Filmon nous ait expliqué après le film qu’en fait ils se respectent tous tellement qu’en fait ils se tutoient tous, ce qui est une assez belle prouesse dans une langue, l’anglais, dans laquelle le tutoiement n’existe pas — et là vous comblez avec je ne sais quelle histoire que votre cousin vous a racontée lors du dernier mariage ans votre famille et c’est pratiquement le même effet. Sans compter que des fois, malgré toute cette bonne éducation, ces professionnels du cinéma se contiennent mal et finissent par raconter telle anecdote où ils avaient vu passer une ombre sur le visage de Michelle Pfeiffer et qu’ils étaient les seuls à l’avoir vue et qu’il a fallu retourner la scène, et alors tu te souviens, Vilmos il a fait un truc extraordinaire, suspense, il m’a remercié, à côté de quoi, effleurer la cuisse de Jupiter, c’est rien bien sûr. Et tout un chacun autour de la table fait semblant de se souvenir en riant un bon coup, ah ce Vilmos quand même ! Et nul pour douter qu’à force d’anecdotes, ce qui est dit, eh bien, cela devient très anecdotique.

    Mais notre Vilmos quand même. Et puis modeste vous n’avez pas idée.

    D’ailleurs Vilmos, pour vous dire sa modestie, il vous reçoit dans sa piscine et vous pouvez tremper avec lui, laquelle donne sur un des nombreux lacets enchanteurs de Big Sur — ce qui avec Londres doit être l’endroit au monde où l’immobilier est le plus recherché et donc le plus cher —, c’est pour vous dire la simplicité du gars.

    Si vous regardez Close Encounters with Vilmos Zsigmond de Pierre Filmon en ayant malencontreusement débranché votre esprit critique, vous aurez le sentiment que le petit Vilmos qui nous vient de Hongrie, modeste comme tout, et bien il a tout inventé en photographie, comme par exemple le coup du pré-voilage pour les scènes nocturnes de John McCabe , histoire présentée comme du génie absolu, en fait une technique qui remonte au Zone System d’Anseln Adams (je viens de regarder sur internet, c’est quand même bien pratique internet, le Zone System d’Anseln Adams date de 1941, Vilmos Zsigmond avait onze ans). Ou encore, que sans lui les ingénieurs de chez Kodak auraient été fort démunis pour ce qui est d’innover avec des nouvelles émulsions et de nouvelles chimies de développement — au point sans doute qu’il faudrait créditer Vilmos Zsigmond de l’invention du Kodakrome . Quant à l’éventuelle contribution des photographes dans ce champ du traitement de la lumière, elle passe avec perte et profit — à part une courte citation de deux noms de la photographie façon la culture c’est comme la confiture, Diane Arbus et Henri Cartier Bresson dont on ne pourra pas dire ni pour l’un ni pour l’autre que le traitement de la lumière fut l’occasion d’une très grande réflexion, chez Diane Arbus le génie était ailleurs quant à Cartier Bresson, vous savez bien ce que j’en pense —, c’est comme si les photographes comme William Eggelson, Richard Misrach, Joel Meyerovitz, Barbara Crane, Lucas Samaras, Richard Avedon, Cindy Sherman, Barbara Kasten, Sally Mann, Louise Lawler ou encore Mary-Ellen Mark, n’auraient rien été sans la contribution de Vilmos Zsigmond, habile retournement du sens de lecture historique. Ce qui est surtout frappant avec la vision panoptique des différents films de ce grand directeur de la photo, finalement, c’est, en fait, son suivisme en matière d’esthétique, chaque fois, la texture de ses images est celle qui était à la mode au moment du tournage, notamment dans la publicité.

    De façon touchante Vilmos Zsigmond mentionne aussi deux peintres, pour vous dire qu’i a de la culture, le Caravage et Georges de la Tour, en gros deux peintres connus l’un, entre autres choses, pour ses ombres portées et ses éclairages dramatiques, l’autre pour ses scènes éclairées à la bougie, c’est bien Vilmos Zsigmond a remarqué que cela parlait de sa partie, de son petit monde à lui, l’éclairage.

    Et quand cette œuvre d’autopromotion, dont chacun espère toujours que cela sera son tour d’être bientôt gratté dans le dos, ne suffit plus, on invente. C’est très touchant d’écouter Isabelle Huppert parler de ces éclairages tellement chaleureux qui nous enveloppaient, nous, les comédiens sur le plateau de la Porte du paradis, sachant que les dits éclairages devaient être de quelques milliers de watts et pas aveuglants pour deux sous, pensez, la douceur du (modeste) Vilmos. Évidemment aucune contradiction quand, quelques plans plus loin, on explique que le directeur de la photographie du temps de l’argentique était le seul qui savait à quoi ressembleraient les éclairages tellement chaleureux décrits par une Isabelle Huppert presciente.

    En fait, vous l’aurez compris facilement, la vie des étoiles de cinéma que l’on récompense avec des statuettes en toc, ces cérémonies où ces messieurs du cinéma embrassent de force leurs contreparties féminines, des étoiles gravées dans le pavé de Sunset Boulevard, je m’en tamponne un peu, je me dis que ces gens-là doivent beaucoup s’aimer pour avoir de tels besoins de reconnaissance et d’encensement, que pour nombreux d’entre eux l’immaturité doit pousser jusqu’à ne pas pouvoir se satisfaire de villas avec piscines qui surplombent les criques du Pacifique comme marques tangibles de cette reconnaissance et qu’à ce spectacle donc, il faut encore ajouter le dévoiement des moyens stupéfiants de l’image-cinéma pour nous stupéfier encore plus, pour ajouter de la stupéfaction à la stupéfaction.

    Je me demande bien ce qui se cache derrière cet aveuglement volontaire. J’aime mon idée sur le sujet. Le pouvoir, la domination, la consanguinité du milieu et d’avec le pouvoir, et, sans doute aussi, la nudité du roi.

    C’est terrible de s’aimer comme cela. Le cinéma aime le cinéma. Et le cinéma fait de bruyantes déclarations d’amour, à soi-même. On aurait envie d’expliquer au cinéma que les déclarations d’amour ne concernent que la personne à laquelle on déclare sa flamme et que l’amour physique de soi se pratique mieux garanti des regards, sinon c’est un peu dégoûtant tout de même.

    #qui_ca

  • Le Pont des espions - Steven Spielberg
    http://www.lemonde.fr/cinema/video/2015/12/02/faut-il-aller-voir-le-pont-des-espions-de-steven-spielberg_4821993_3476.html

    Faut-il aller voir « Le Pont des espions » ?

    Inspiré d’une histoire vraie, Le Pont des espions confirme une tendance prise depuis quelques années par le cinéma de Steven Spielberg : celle des fresques historiques lui permettant de retourner aux sources des valeurs défendues par le classicisme hollywoodien.

    un #film qui amusera sans doute @klaus

  • Des robots tueurs, des armes autonomes sans foi ni loi

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/09/24/robots-tueurs-sans-foi-ni-loi_4770350_3224.html

    On l’appelle SGR-A1. De jour comme de nuit, sur un rayon de 4 kilomètres, ce robot militaire décèle, grâce à son logiciel de «  tracking  », les mouvements d’un intrus. Mis en marche à distance, cet automate pour poste-frontière tire de lui-même, de façon indépendante, sur toute personne ou véhicule qui s’approche. Conçu par Samsung, il est équipé d’une mitrailleuse, d’un lance-grenades, de capteurs de chaleur, de caméras de détection infrarouge et d’une intelligence électronique. En septembre 2014, la Corée du Sud a installé plusieurs de ces engins le long de la zone démilitarisée qui la sépare de la Corée du Nord, afin d’éviter d’envoyer des soldats dans des endroits isolés.

    C’est peu dire qu’une telle arme, «  intelligente   » et autonome, inquiète. Depuis 2012, elle est ­régulièrement dénoncée par une coalition de 51 organisations non gouvernementales (ONG) coordonnée par Human Rights Watch, dans le ­cadre de la campagne internationale «  Stop Killer Robots   » («  Arrêtez les robots tueurs   »). Le mouvement de protestation a été relancé à grand bruit, le 28 juillet, grâce à une lettre ouverte signée par près de 3  000 personnalités, dont des chercheurs en robotique, des scientifiques comme le physicien Stephen Hawking et des figures de l’industrie high-tech, comme Elon Musk, PDG de Tesla Motors, ou Steve Wozniak, cofondateur d’Apple. Pour eux, un tel robot militaire, et tous ceux qui risquent de suivre du fait des avancées rapides de l’intelligence artificielle, soulève de graves questions éthiques et juridiques qui remettent en cause le droit de la guerre.

    Droit moral

    (…) Or, lerobot sentinelle SGR-A1 est incapable de faire ces choix : il tire automatiquement sur tout ce qui bouge. Ce faisant, il risque à tout ​moment de violer deux principes du droit international humanitaire
    (DIH) qui régit les conflits armés depuis les conventions de Genève de 1949 et leurs protocoles additionnels : d’une part, la règle cardinale de la « distinction » entre les civils et les militaires ; ensuite, la nécessité d’éviter des violences « disproportionnées » par rapport aux menaces, et donc de procéder à une évaluation.

    L’autre problème soulevé par l’usage des robots tueurs est celui de la responsabilité pénale. Si l’un d’entre eux commettait un dommage collatéral ou abattait des civils, contre qui les victimes et leurs familles pourraient-elles se retourner ? ​Human Rights Watch pointe le « vide juridique » qui entoure ces armes nouvelles. Rien n’est prévu dans le droit international humanitaire.

    Pour discuter des dangers de ces systèmes d’armes létaux autonomes (SALA, la traduction française de lethal autonomous weapons systems), une réunion multilatérale mobilisant des représentants de 87 pays, ainsi que des délégués de la coalition d’ONG Stop Killer Robots, s’est tenue en mai 2014 aux Nations unies, à Genève, dans le cadre de la convention sur les armes classiques. Les ONG espèrent arriver à un accord pour l’interdiction de telles armes, comme cela fut le cas, en 2008, pour les armes à sous-munitions. Car, à écouter les spécialistes de la robotique qui les dénoncent, les SALA ont de quoi faire peur.

    « Létalité comparable à celle des armes nucléaires »

    Le 27 mai, dans la revue Nature, une tribune de l’Américain Stuart Russell, spécialiste de l’intelligence artificielle (IA), professeur d’informatique à l’université de Californie, prévenait que ces armes allaient être améliorées et développées « dans les années à venir » – c’est-à-dire très vite. Contacté par Le Monde, ce chercheur décrit l’extrême sophistication atteinte par « la combinaison des composants robotiques et de l’IA ». Equipé d’outils de navigation, de logiciels de « prise de ​- décision tactique » et de « planification à long terme », mais également doté d’un programme d’apprentissage, un véhicule inhabité trouve aujourd’hui seul son chemin dans un ​environnement difficile. Une fois militarisé, il pourra mener « des missions urbaines de recherche et d’élimination de cibles ». Stuart Russell ​assure qu’aux Etats-Unis, deux programmes de la Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa), qui dépend du ministère de la défense, portent sur des hélicoptères miniatures capables de s’orienter seuls dans des immeubles où toute information est brouillée. Selon lui, l’armement de ces robots, qui pourraient diminuer jusqu’à n’être pas plus gros que des insectes – ce qui rappelle les agents arachnoïdes du film ​Minority Report (2002), de Steven Spielberg –, est déjà expérimenté en secret.

    Dans un rapport présenté à l’ONU en avril, M. Russell soutient qu’il faut s’attendre à voir apparaître d’ici vingt ans des essaims de giravions miniatures, équipés de cerveaux décisionnels et dotés de munitions capables de perforer les yeux ou de projeter des ondes ​hypersoniques mortelles. Ces armes pourraient posséder, dit-il, « une létalité comparable à celle des armes nucléaires » face à laquelle les humains « seront sans défense ». Dans leur lettre ouverte de juillet, les scientifiques avancent que le saut technologique, mais aussi éthique, franchi par l’usage présent et futur de SALA peut être comparé à l’invention de la « poudre à canon » et à celle des « armes nucléaires », et parlent d’une grave « perte d’humanité ». Ils soulignent que de telles armes, « intelligentes » mais sans aucune disposition morale, « sont idéales pour des tâches telles qu’assassiner, déstabiliser les nations, soumettre les populations et tuer un groupe ethnique particulier ». Ils ​- redoutent que « des dictateurs » les utilisent comme forces de l’ordre, ou que des « seigneurs de guerre » s’en servent pour « perpétrer un nettoyage ethnique ».

    Marché noir

    Ils expliquent enfin que ces robots ne sont pas coûteux à fabriquer, ne nécessitent aucune matière première rare, et qu’ils risquent ​d’apparaître rapidement « sur le marché noir ». Passant « aux mains de terroristes », ils deviendraient les « kalachnikovs de demain ». Autant de fortes raisons pour demander un moratoire international sur leur construction, en vue d’établir, comme le dit l’Américain Peter Asaro, philosophe s’intéressant à l’éthique des machines, « une norme interdisant toute délégation de tuer à une machine » et conservant « le choix de cibler et de tirer sous contrôle humain ».

    La campagne « Stop Killer Robots » est très critiquée, tant aux Etats-Unis qu’en Europe, par de nombreux spécialistes militaires, des ingénieurs de l’armement et des théoriciens de l’éthique des armes. En février 2013, le juriste américain Michael Schmitt, professeur de droit international à l’US Naval War College, a tenu à répondre sur le fond à Human Rights Watch dans le National Security Journal, de la faculté de droit de Harvard. Il estime que les opposants aux SALA jouent sur les mots en s’en prenant à l’« autonomie » des machines, alors que de nombreuses armes opération​nelles utilisent déjà des technologies intelli​gentes : certains missiles sol-air, surnommés « Fire-and-Forget
     » (« tire et oublie »), vont chercher seuls un objectif désigné, conduits par des outils de détection. Le canon antimissiles-antinavires Phalanx tire directement sur ses cibles grâce à un calculateur de position. Quant au système antiroquettes automatisé d’Israël, Iron Dome, utilisé en juillet 2014 durant l’opération Bordure protectrice, il est équipé d’un ordinateur de gestion de bataille.

    Si ces armes, explique Michael Schmitt, peuvent tirer de façon « automatique » sur une ​cible, elles n’en sont pas pour autant « auto​nomes ». L’homme « reste toujours dans la boucle de commandement », même s’il est très éloigné du terrain, et peut toujours décider d’arrêter à distance la mitrailleuse automatique, de reprogrammer le missile en vol ou le drone – autrement dit, il conserve l’acte moral de suspendre la décision de tuer. A ce jour, souligne Michael Schmitt, il n’existe pas encore de robots totalement indépendants. Il préfère s’en tenir à la définition avancée par le Defense Science Board américain (une instance de ​conseil du ministère de la défense), qui considère « les armes autonomes comme faisant partie d’un système homme-machine ».

    Nécessité stratégique

    En France, la spécialiste de l’éthique des machines Catherine Tessier, maître de conférences à l’Office national d’études et de recherches aérospatiales, avance dans l’ouvrage collectif Drones et « killer robots ». Faut-il les interdire ? (Presses universitaires de Rennes, 268 pages, 18 euros) que les anti-SALAconfondent les « automatismes embarqués », comme le pilotage et le guidage, avec l’autonomie. Pour elle, il ne faut pas oublier ce pour quoi a été « programmé » le robot, comment l’homme « partage les décisions » de la machine, interprète les évaluations de ses logiciels et peut l’arrêter. De son côté, la capitaine Océane Zubeldia, de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire, rappelle que la robotisation, qui s’est ​accélérée avec l’essor extraordinaire des technologies de l’information et de la communication et des réseaux satellitaires, répond à une nécessité stratégique pour les armées.

    Depuis la première guerre du Golfe, en 1991, la guerre moderne est devenue, nous dit-elle, une « guerre cybernétique », une « guerre de l’information » utilisant des « systèmes d’armes intégrés » et des « véhicules inhabités » comme les drones. A cet aspect stratégique s’ajoute un ​objectif humanitaire et éthique : il faut « diminuer les risques de perdre les équipages » et « les éloigner de la zone des conflits ». « Le prix de la vie humaine, souligne-t-elle, n’a cessé de prendre de l’importance, et si la prise de risques reste une valeur essentielle du militaire, le “gaspillage” des vies n’est plus toléré, ni par la société ni par les autorités. »

    Epargner les soldats

    Une grande partie des arguments éthiques en faveur de la robotisation des armes découle de cet impératif humain : elle permet d’épargner les soldats – enfin, les soldats amis. Il est vrai qu’un robot ne peut être tué, blessé ou pris en otage. Il ne souffre pas des intempéries, ignore la fatigue et la peur, effectue sans état d’âme des missions-suicides. Il peut être envoyé dans des zones contaminées, minées, ou dans des sanctuaires ennemis et terroristes. Ce robot-soldat n’est pas affecté par la ​colère, la vengeance. Il ne viole pas, ne torture pas. Souvent, son tir est plus précis que celui d’un soldat. Océane Zubeldia pense qu’il peut jouer un rôle dissuasif, à la manière d’un ​- golem contemporain.

    Sur la question de la responsabilité en cas de crime de guerre, Didier Danet, du Centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ministère de la défense), observe qu’un robot ne saurait être considéré comme une « personne morale » au sens de l’article 1134 du code civil : un sujet doué de volonté, se donnant à lui-même ses propres objectifs, compatibles avec le respect des lois existantes. Selon lui, aucun robot militaire ne répond à ces critères – et aucun sans doute n’y répondra jamais. La machine, nous dit-il, se contente d’une « autonomie fonctionnelle » limitée : son activité, l’« autorisation » de son action dépendent des opérateurs humains. Elle reste un objet de droit, non un sujet. D’ailleurs, écrit-il dans l’introduction de Drones et « killer robots », en termes juridiques le soldat reste responsable de l’usage qu’il fait de son arme. Si un robot commet un dommage collatéral, le commandement devra en répondre : c’est sur lui que le droit international humanitaire continue de s’exercer.

    Voilà pourquoi, analyse Didier Danet, il vaudrait mieux que l’ONU n’interdise pas les ​armes létales autonomes. Cela risquerait de compliquer encore le droit de la guerre, mais aussi de paralyser la recherche en robotique permettant d’éloigner les soldats des zones de conflit.

    Luttes éthiques

    De toute façon, l’histoire des armements et de leurs usages montre que les luttes éthiques pour interdire des armes jugées irrecevables aboutissent rarement, mais aussi que le jugement porté sur elles évolue. Alain Crémieux, ancien ingénieur général de l’armement, auteur de L’Ethique des armes (Aegeus, 2006), rappelle qu’en 1139 déjà, lors du IIe concile de Latran, l’usage de l’arbalète avait été interdit entre chrétiens. Il paraissait « moralement inacceptable » que les « piétons » des armées, des gens du peuple, puissent abattre des chevaliers à distance. Pourtant, l’arbalète a été conservée. Elle a été remplacée, au début du XVIe siècle, par l’arquebuse, elle aussi rejetée par les moralistes pour sa létalité, puis par le mousquet, l’ancêtre du fusil à silex, lui-même adopté en France sous le règne de Louis XIV. Or, fait remarquer Crémieux, depuis, rares sont ceux qui remettent en cause les armes à feu légères : « Elles ont même été tellement identifiées à la guerre nationale et à la guerre populaire qu’il paraît inutile de chercher à les décrier. Le pouvoir et la liberté elle-même ne peuvent-ils pas être “au bout du fusil” ? »

    L’historien François Cochet, spécialiste de la mémoire des guerres, met en lumière la contradiction permanente entre le « sentiment d’horreur » que soulèvent certaines armes et le « cynisme » politique et militaire qui l’accompagne. Il donne un exemple fameux : en 1899, la conférence de la paix de La Haye, à laquelle participent 26 gouvernements, décide d’interdire « de lancer des projectiles et des explosifs du haut des ballons ou par d’autres modes analogues ». Une mort venue d’en haut, hors de portée, parfois hors de vue, semblait alors insupportable. « Ces exigences, constate François ​Cochet, n’ont pas arrêté les bombardements ​aériens pour autant ! Les Etats ont signé les protocoles, sans toujours les ratifier, en se préparant cyniquement à l’étape suivante, l’aviation militaire, que les Européens ont testée dans leurs colonies. » L’historien relève un autre exemple de cynisme : « Après 14-18, l’Allemagne a demandé l’interdiction des gaz asphyxiants, qu’elle avait beaucoup utilisés dans les tranchées, parce qu’elle savait que les autres pays en disposaient. »

    L’interdiction, un combat perdu ?

    Alors, interdire une arme effroyable, un combat perdu d’avance ? Les ONG et les scientifiques qui s’opposent aux robots tueurs refusent de céder au cynisme du laisser-faire. Ils rappellent que plusieurs batailles éthiques récentes ont mené à l’interdiction par l’ONU et par le droit international humanitaire des ​armes chimiques (1993), des armes à laser aveuglantes (1995) et des mines antipersonnel (1997). Bonnie Docherty, membre d’Human ​Rights Watch et enseignante à la Harvard Law School, a publié le 4 septembre un mémoire où elle répond aux arguments de ceux qui justifient les SALA en affirmant que les militaires resteront responsables – et devront rendre des comptes en cas de crime de guerre. Elle montre que, au contraire, ils pourront toujours se retrancher derrière une faute du robot, arguant que les communications avec lui ont été rompues, qu’il a agi trop vite, que les spécialistes étaient absents ou qu’un logiciel a dysfonctionné. Les victimes, elles, auront le plus grand mal à ​demander réparation, car la responsabilité personnelle, base du droit, se trouvera diluée dans des dispositifs techniques.

    Faudra-t-il alors, demande la juriste, se ​retourner contre les fabricants des armes ? La Direction générale de l’armement ? Ou contre les politiques qui ont validé l’usage des SALA ? Pour Human Rights Watch, de telles démarches juridiques rencontreront des obstacles ​insurmontables : elles n’aboutiront pas. Cette impunité leur semble très grave. Elle rendra très difficile de « dissuader » les militaires et les forces de l’ordre d’utiliser des robots létaux. Nous entrerions alors dans une époque plus inhumaine.

  • Sketching with Data Opens the Mind’s Eye

    http://news.nationalgeographic.com/2015/07/2015704-datapoints-sketching-data

    The first storyboards for Close Encounters of the Third Kind were drawn by Steven Spielberg, who used stick figures. Artist Edward Carlson penciled his vision for Seattle’s Space Needle on a napkin in a coffee house. The inventors of Super Mario Brothers designed their video game, square by square, on graph paper.

    Complex ideas begin as simple drawings. And data-visualization—the use of visual tools to analyze and present information— is no exception. Readers often imagine the creators of infographics as master programmers and number crunchers. But, many times, their primary design tools are pen and paper.

    #data #donnés #visualisation #marrant

  • Jurassic World (1/2) : le film qui fait mâle
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/jurassic-world-12-le-film-qui-fait-male

    Jurassic World prend place 20 ans après la fin des évènements du premier film, sorti en 1993 et réalisé par Steven Spielberg. Le fameux parc à dinosaures rêvé par John Hammond, décédé, a enfin ouvert ses portes. Sa gestion est confiée à Claire Dearing par Simon Masrani, exécuteur testamentaire d’Hammond. Ce dernier souhaitait que le […]

    #Cinéma #antiféminisme #féminité #hétérosexisme #masculinité #maternité #misogynie #virilisme

  • When a black German woman discovered her grandfather was the Nazi villain of ’Schindler’s List’ - Jewish World Features - Israel News | Haaretz

    http://www.haaretz.com/jewish-world/jewish-world-features/1.640997

    In the mid-1990s, near the end of the period during which she lived in Israel, Jennifer Teege watched Steven Spielberg’s film “Schindler’s List.” She hadn’t seen the film in a movie theater, and watched it in her rented room in Tel Aviv when it was broadcast on television.

    “It was a moving experience for me, but I didn’t learn much about the Holocaust from it,” she tells me by phone from her home in Hamburg, mostly in English with a sprinkling of Hebrew. “I’d learned and read a great deal about the Holocaust before that. At the time I thought the film was important mainly because it heightened international awareness of the Holocaust, but I didn’t think I had a personal connection to it.”

    #nazis #holocauste #amon_goeth

    • @monolecte C’est un écho lointain de ce qui a motivé les soixantehuitards allemands à se révolter contre leurs pères et grand-pères. Sous cet angle le témoignage de l’auteur est peu impressionnant.

      Elle discute l’histoire sur le plan individuel, point barre. On vit bien, on a des responsabilités envers les juifs et l’Israel, on défend les acquis des petites élites dont on fait partie, on oeuvre pour l’avenir de ses propres enfants et on rend public son propre destin extraordinaire. Celui-ci est assez angoissant pour satisfaire l’instinct d’empathie des lecteurs petit bourgeois qui ont tous un passé familial marqué par la collaboration active avec les forces nazies. Vive la société du spectacle.

      L’essentiel de son récit est condensé dans la chanson des Adverts de 1977. Comme quoi « punkx not dead, it just smells funny » ;-)
      Je préfère. C’est nettement plus amusant, critique et révélateur.

      Gary Gilmore’s Eyes
      http://en.wikipedia.org/wiki/Gary_Gilmore%27s_Eyes

      #punk #peine_capitale #peine_de_mort

    • She opens her book by describing the 2008 visit to a library in Hamburg to look for material on coping with depression. While there, she happened to notice a book with a cover photograph of a familiar figure: her biological mother, Monika Hertwig (née Goeth). She immediately withdrew the book, titled “I Have to Love My Father, Right?,” and which was based on an interview with her mother.

      “The first shock was the sheer discovery of a book about my mother and my family, which had information about me and my identity that had been kept hidden from me,” Teege says. “I knew almost nothing about the life of my biological mother, nor did my adoptive family. I hoped to find answers to questions that had disturbed me and to the depression I had suffered from. The second shock was the information about my grandfather’s deeds.”

  • Je fais ici un billet pour ne pas oublier...

    #documentaire #vidéo #film
    Je me réfère à un épisode d’#Histoire_vivante sur la #deuxième_guerre_mondiale passée le 18 janvier 2015 :
    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/6453907-jusqu-au-dernier-la-destruction-des-juifs-d-europe.html

    Dans le documentaire on montre bien trois processus qui ont lieu durant la deuxième guerre mondiale vis-à-vis des Juifs :
    1. ségrégation
    2. expulsion
    3. retrait des passeports

    Dans ce documentaire, on parlait de la #conférence_d'Evian de #1938 quand pour la première fois les #frontières se ferment entre puissances occidentales... personne ne se dit prêt à accueillir des #réfugiés #juifs, alors que tout le monde pleure leur sort...

    On mentionnait une vidéo de 1938 dont le titre est « The refugees today and tomorrow », qui justement parle de cette conférence d’Evian :
    http://www.rts.ch/2015/01/23/22/16/6388539.image?w=576&h=324

    Un ami qui est en réalité une médiathèque vivante a réussi à individuer le film dans des archives. Voici sa réponse :

    C’est en réalité un épisode d’un cinéjournal « The March of time ; épisode 5.5 du 23 décembre 1938, titre : The refugee - today and tomorrow » :
    http://en.wikipedia.org/wiki/The_March_of_Time#Newsreel_series

    Voici la page des hbo archives :
    http://www.hboarchives.com/apps/searchlibrary/ctl/gotoclipdetails?key=8962654625000051140&videoFileUrl=

    Ce n’est pas possible de le visionner online, mais il y a un formulaire pour le recevoir, probablement contre paiement :
    http://www.hboarchives.com/apps/searchlibrary/ctl/gotomakerequest

    Il est disponible auprès du Steven Spielberg video archive :
    http://collections.ushmm.org/search/catalog/fv3529

  • Un jeune Américain arrêté pour avoir raconté dans un devoir qu’il avait tué le « dinosaure des voisins » (Slate.fr)
    http://www.slate.fr/story/91299/jeune-tue-dinosaure

    Le professeur avait demandé à ses élèves du collège de Summerville d’écrire quelques courtes phrases sur eux-mêmes, et d’inventer une espèce de statut Facebook original.

    #éducation #USA #production_d'écrits #dinosaure #legorafi_encore_plagié

  • La Vie d’Adèle : discrédits pour le rejet de Kéchiche.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1920

    « La Vie d’Adèle », le film d’Abdellatif Kechiche consacré par la Palme d’or au Festival de Cannes 2013 dont le jury était présidé par Steven Spielberg, a connu un déchaînement de dénigrements lors de sa promotion aux Etats-Unis. Mais largement amplifiés en France, sans mesurer l’appréhension et en conséquence l’attitude du public américain quant à la probité de l’art... Incompréhensible campagne de démantèlement médiatique, menée en règle, et de l’intérieur par les actrices qui ont partagé les principaux (...)

    #4-_7ème_art_en_salle_et_à_la_Télé. #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles

    • Mouaif, pas très argumenté : à l’origine de la polémique, non pas les actrices, mais l’équipe technique qui voulait dénoncer un sale comportement général d’exploitation sans vergogne, de mépris des personnes, de non respect des droits les plus élémentaires, de la multiplication des heures non rémunérées sur fond de « si t’es pas content, tu te casses, y a des tas de crevards qui seraient ravis de le faire pour encore moins que toi ».
      Les actrices sont arrivées plus tard dans l’histoire.

      Après, c’est quoi, le contre-argument ? Que dans le milieu du cinéma français, c’est la norme de maltraiter les équipes, de les sous-payer ? Que si l’exploitation est la norme, il ne faut pas la dénoncer ?

    • L’équipe technique relève de la production.
      Cet article parle des propos des 2 comédiennes sur The Daily Beast spécialisé dans « l’actu-people ». Les autres intermittents ont parlé dès le début, mais ont servi après le coup de la sortie aux States...
      Ici, ça rappelle le film de Rachid Bouchareb le rejet d’un beur... Kéchiche dit " « ... j’ai senti un rejet de ma personne, que je vis comme une malédiction… » "...

  • “Lone Ranger”, troisième fiasco pour Hollywood - Cinéma - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/cinema/lone-ranger-troisieme-fiasco-pour-hollywood,100137.php

    L’échec de Lone Ranger relance un débat de plus en plus vif sur la stratégie des studios qui misent tout sur quelques productions taillées à coup de centaines de millions pour le marché planétaire. Pour commenter le « flop » du film d’un Gore Verbinski très dépensier (que certains n’hésitent pas rapprocher du Cimino de La Porte du paradis), les journalistes en poste à Hollywood citent abondamment une conférence donnée fin juin par Steven Spielberg et George Lucas, dans une université californienne, où les inventeurs du blockbuster moderne prédisent « l’implosion » du système.

    « Nous en sommes arrivés au point où les studios préfèrent investir 250 millions d’un coup pour décrocher la timbale, dit Spielberg. Plutôt que de s’engager dans la production d’une poignée de films plus ambitieux, plus personnels et pourquoi pas historiques… C’est dangereux. Et ça explosera le jour où trois ou quatre de ces films se ramasseront. Les données du business seront obligées de changer. » Si nos comptes sont bons, nous n’en sommes pas très loin.

  • Aux origines de ’Twelve Years a Slave’
    (Steve McQueen, 2013) : le récit d’esclave de Solomon Northup
    http://cle.ens-lyon.fr/anglais/aux-origines-de-twelve-years-a-slave-br-steve-mcqueen-2013-le-recit-d-e

    Après Steven Spielberg (Lincoln, 2012) et Quentin Tarantino (Django Unchained, 2012), c’est au tour du réalisateur britannique Steve McQueen de faire de l’Amérique esclavagiste la toile de fond de l’un de ses films. Là où Spielberg s’inspirait d’une biographie récente du président et où Tarantino livrait un scénario original, Steve McQueen a cependant décidé d’adapter une source d’époque, le récit de l’esclave américain Solomon Northup, publié pour la première fois en 1853. Choix doublement surprenant pour qui s’intéresse à l’histoire de l’institution esclavagiste et de sa représentation au cinéma : d’une part parce qu’aucun récit d’esclave américain n’a à ce jour fait l’objet d’une adaptation cinématographique, et d’autre part parce que le récit de Solomon Northup n’est pas considéré comme le plus emblématique des récits d’esclaves.

    #esclavage #histoire #États-Unis #littérature #cinéma

  • How ’Minority Report’ Trapped Us In A World Of Bad Interfaces | The Awl (Stéphane Deschamps)
    http://www.theawl.com/2013/02/how-minority-report-trapped-us-in-a-world-of-bad-interfaces

    Arrêtons de consacrer autant d’énergie aux trucs qui en mettent lpein la vue : l’interface est avant tout destinée à permettre à l’utilisateur d’effectuer une action. Annotations : I spend a lot of time trying to repackage Steven Spielberg’s …

    Source : The Awl - Stéphane Deschamps

    #interfaces #Minority_Report #Steven_Spielberg #The_Future #technology #John_Underkoffler #Jaron_Lanier #Christian_Brown #Columnists #Design #Film_Frets #Gadgets #Interfaces #Minority_Report #Movies #Steven_Spielberg #Technology #tom_cruise #Uncategorized

  • Sans déconner : de toutes les informations concernant le Liban (TF1 ne publie jamais rien d’intéressant concernant le Liban), il fallait bien qu’ils passent cette information-là.

    Spielberg brièvement censuré au Liban - Actu Monde en continu - TF1 News
    http://lci.tf1.fr/filnews/monde/spielberg-brievement-censure-au-liban-6819024.html

    Un employé de cinéma particulièrement zélé a recouvert d’adhésif noir le nom de Steven Spielberg sur les affiches de son dernier film, « Le secret de la Licorne », avant que l’affaire ne s’ébruite et que la direction du cinéma ne répare cette « erreur ». Steven Spielberg figure en effet sur la liste noire du Bureau central de boycott de la Ligue arabe, pour avoir donné un million de dollars à Israël pendant la guerre de 2006 entre l’Etat hébreu et le Liban.

  • Steven Spielberg censored in Lebanon ? - BlogPost - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/blogs/blogpost/post/steven-spielberg-censored-in-lebanon/2011/11/09/gIQAmQ7j5M_blog.html

    Film director Steven Spielberg’s name has been covered up on posters advertising the new Tintin film at a cinema in Lebanon, reports Lebanese site Blog Baladi. The blogger took the following photo at Cinema City in Beirut:

    Last year, a U.S. embassy memo released by WikiLeaks revealed that Spielberg had been blacklisted by the Arab League’s Central Boycott Office in 2006 after making a $1 million donation to Israel during the conflict with Lebanon. Representatives from 14 Arab states voted to ban all films related to Spielberg or his Righteous Persons Foundation.

    Mais vraiment, qu’est-ce qu’ils espèrent : il faudrait que Spielberg donne 1 million de dollars « à Israël » pendant que ce pays est en train de raser toutes les infrastructures du Liban et de massacrer sa population civile, et que tout le monde au Liban trouve super-sympa de continuer à payer pour aller voir ses films ?

    Le coup du million de dollars à Israël par Spielberg en 2006, j’étais passé à côté... #cablegate

    07DAMASCUS409, ARAB LEAGUE BOYCOTT MEETING : SPIELBERG DESIGNATED - 30 avril 2007
    http://wikileaks.org/cable/2007/04/07DAMASCUS409.html#

    The one addition mentioned was film director Steven Spielberg, who was singled out for his USD one million donation to Israel last year during the summer conflict in Lebanon, according to Ajami. The committee banned all films and other products related to Spielberg or his Righteous Persons Foundation, Ajami said. Generic enforcement guidelines given to ALBO members include the banning of DVD imports and airing of Spielberg,s films.

  • #Wikileaks, le blockbuster // #Spielberg lines up WikiLeaks film based on Guardian book | Film | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/film/2011/mar/02/spielberg-assange-wikileaks-guardian

    Steven Spielberg looks set to oversee WikiLeaks: the Movie after securing the screen rights to WikiLeaks: Inside Julian #Assange's War on Secrecy, the book by Guardian journalists David Leigh and Luke Harding. Reportedly conceived as an investigative thriller in the mould of All the President’s Men, the film will be backed by DreamWorks – the studio founded in 1994 by Spielberg, Jeffrey Katzenberg and David Geffen.

    Leigh and Harding’s book charts Julian Assange’s turbulent life and times, from his itinerant childhood through to the creation of the WikiLeaks website in 2006. It also provides the inside story of Assange’s explosive partnership with the Guardian newspaper and the release, last December, of over 250,000 secret diplomatic cables.