person:susan rice

  • Les réseaux Obama contre Trump
    http://www.dedefensa.org/article/les-reseaux-obama-contre-trump

    Les réseaux Obama contre Trump

    Il apparaît que des indications concordantes mettent en cause plusieurs personnalités de l’administration Obama dans une campagne générale d’espionnage puis de discrédit du candidat Trump puis du président-élu Trump (puis du président ensuite, etc.). Parmi ces personnalités, on trouve deux des plus fameuses “harpies” de l’ancien président, Samantha Power, qui fut ambassadrice des USA à l’ONU jusqu’en janvier 2017, et Susan Rice qui fut la présidente du NSC et conseillère du président Obama en matière de sécurité nationale jusqu’au départ de son patron. Selon le Washington Freedom Beacon, un site proche des neocons et des intérêts israéliens (voyez comme les choses sont simples), c’est Power qui a dirigé cet effort d’obstruction et de sabotage de Trump, Rice tenant également un (...)

  • La communauté internationale « horrifiée » par les bombardements « atroces » à Alep
    http://www.lemonde.fr/syrie/article/2016/11/19/les-etats-unis-denoncent-les-bombardements-atroces-a-alep_5034402_1618247.ht

    Les Etats-Unis et l’Organisation des nations unies (ONU) ont dénoncé samedi 19 novembre la violence des bombardements qui ont visé des hôpitaux dans les quartiers rebelles de la ville syrienne d’Alep, mettant en garde Damas et Moscou contre les conséquences de tels actes

    « Les Etats-Unis condamnent fortement les terribles attaques contre des installations médicales et des travailleurs humanitaires. Il n’y a pas d’excuse pour ces actes atroces, a déclaré la conseillère américaine à la sécurité nationale Susan Rice. Le régime syrien et ses alliés, la Russie en particulier, sont responsables des conséquences immédiates et sur le long terme de tels actes ».

    De son côté, l’ONU s’est dit « horrifiée » par l’escalade de la violence et a réclamé un accès immédiat à la ville assiégée, de laquelle elle est exclue depuis la mi-juillet.

    Les bombardements d’une violence inouïe menés par le régime syrien sur les quartiers rebelles de la ville d’Alep ont tué samedi au moins 27 civils, détruit l’un des derniers hôpitaux du secteur et forcé les écoles à fermer leurs portes. Il s’agit, selon le correspondant de l’Agence France-presse (AFP) en secteur rebelle, des frappes les plus violentes depuis deux ans.

    #Alep #Syrie #ONU #Russie

    • Les Etats-Unis [...] ont dénoncé samedi 19 novembre la violence des bombardements qui ont visé des hôpitaux dans les quartiers rebelles de la ville syrienne d’Alep

      Parce que eux n’ont jamais bombardé ni les hopitaux, ni des fêtes de mariages, ni personne d’ailleurs, ni au Pakistan, ni en Syrie. Il faut s’appeler vraiment « Le Monde » pour reprendre des citations américaines sans y adjoindre l’ombre d’un commentaire de texte.

      #journalisme_de_merde

    • Il est écrit aussi : « De son côté, l’ ONU s’est dit « horrifiée » par l’escalade de la violence »
      Est mis en avant le côté systématique et répété de ces bombardement et, bien évidement, cela n’exonère en rien les USA de leurs fautes et crimes passés.

  • L’agenda libyen dévoilé : Les courriels de Hillary Clinton vus plus en détail (Web of Debt) - Le-Blog-Sam-La-Touch.over-blog.com
    http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2016/10/l-agenda-libyen-devoile-les-courriels-de-hillary-cli

    Traduit par Rudo de Ruijter et publié avec la permission d’Ellen Brown. Site de courtfool.info
    Lu sur Mondialisation.ca

    Des critiques se sont demandés depuis longtemps pourquoi une intervention violente était nécessaire en Libye. Les courriels de Hillary Clinton, qui ont été rendus publics récemment, confirment qu’il s’agissait moins de protéger le peuple contre un dictateur, mais plutôt d’argent, de banques et d’empêcher une souveraineté économique africaine.
    La courte visite à la Libye, en octobre 2011, de Hillary Clinton, sécrétaire d’État à l’époque, était décrite par les média comme “un tour de victoire”. “Nous venions, nous voyions et il est mort !“, elle chantait dans un interview de CBS [1] lorsqu’elle apprenait la capture et le meurtre brutal du chef libyen Muammar el-Qaddafi.
    Mais le tour de victoire était prémature, écrivent Scott Shane et Jo Becker dans le New York Times [2]. La Libye était mise en veilleuse par le Département d’État, “comme le pays se désintégrait en chaos, menant à une guerre civile, qui déstabilisait la région, alimentant la crise des réfugiés en Europe et permettant l’État Islamique d’établir une base libyenne que les États-Unis essaient de contenir maintenant.”
    L’intervention de l’UE-OTAN était soi-disant entreprise pour des raisons humanitaires, après des rapports d’atrocités de masse. Cependant, des organisations de droits de l’homme mettaient ces affirmations en doute [3] apès avoir constaté un manque de preuves [4]. Aujourd’hui, par contre, des atrocités vérifiables ont lieu. Comme Dan Kovalik écrivait dans le Huffington Post [5], “la situation humanitaire en Libye est un désastre, comme des milliers de détenus [incluant des enfants] dépérissent dans des prisons sans traitement judiciaire approprié,” et des “enlèvements et tueries ciblées se propagent.”

     
    Obama et Sarkozy en Libye
    Avant 2011, la Libye avait atteint une indépendance économique, avec sa propre eau, sa propre production alimentaire, son propre pétrole et sa propre banque d’état. Sous Qaddafi elle avait évolué d’un des pays les plus pauvres au pays le plus riche d’Afrique. L’éducation et le traitement médical étaient gratuits [6] ; avoir une maison était considéré comme un droit de l’homme ; et les Libyens participaient dans un système de démocratie locale originale. [7] Le pays pouvait se vanter d’avoir le plus grand système d’irrigation au monde, le projet de “Grand Fleuve fabriqué par l’Homme” [8], qui portait de l’eau des déserts jusqu’aux villes et aux régions côtières ; et Qaddafi avait entrepris de répandre son modèle sur l’Afrique entière.
    Mais cela était avant que les puissances de l’UE-OTAN bombardent le système d’irrigation et démolissent le pays. Aujourd’hui la situation est tellement grave que le président Obama a demandé à ses conseillers de préparer des options, y compris un nouveau front militaire en Libye [10], et selon ce qui est rapporté, le Département de Défense se tient prêt avec “le spectre complet de toutes les opérations militaires requises”.
    Le tour de victoire du sécrétaire d’État était, en effet, prématuré, si nous parlons du but officiel, à savoir une intervention humanitaire. Mais ses courriels, rendus publics récemment, révèlent un autre agenda derrière la guerre libyenne, et cet agenda-là avait été réalisé, il semble.
    Mission accomplie ?
    Des 3.000 courriels du serveur de courriels privé de Hillary Clinton, rendus publics fin décembre 2015, près d’un tiers venait de son confidant intime Sydney Blumenthal, l’aide des Clinton, qui est devenu notoirement connu lorsqu’il a témoigné contre Monika Lewinsky. Dans un de ses courriels [11], daté du 2 avril 2011, on peut lire :
    Le gouvernement de Qaddafi détient 143 tonnes d’or et un montant similaire en argent…. Cet or avait été accumulé avant la rébellion actuelle et était destiné à être utilisé pour établir une monnaie pan-africaine basée sur le Dinar d’or libyen. Ce projet visait à offrir aux pays francophones africains, une alternative au franc français (CFA)
    Sur la source de cette information, le courriel dit :
    Selon des gens bien informés cette quantité d’or et d’argent représente plus de 7 milliards de dollars. Des fonctionnaires des services secrets français ont découvert ce projet peu après le début de la rébellion actuelle et cela a été un de facteurs qui ont influencés la décision du président Nicolas Sarkozy d’engager la France dans l’attaque sur la Libye. Selon ces personnes les plans de Sarkozy’s sont motivés par les motifs suivants :
    Un souhait d’obtenir une plus grande partie de la production de pétrole libyenne,
    Augmenter l’influence française en Afrique du Nord,
    Améliorer sa situation politique interne,
    Offrir une opportunité aux militaires français de réaffirmer leur rôle dans le monde,
    Répondre aux soucis de ses conseillers sur les projets à long terme de Qaddafi, pour remplacer la France comme pouvoir principal en Afrique francophone
    Remarquablement absent est toute mention sur des soucis humanitaires. Les objectifs sont l’argent, le pouvoir et le pétrole.
    D’autres confirmations explosives dans les courriels récemment rendus publics sont détaillées par le journaliste d’investigation Robert Parry. [12] Elles comprennent des admissions de crimes de guerre, d’entraîneurs d’opérations spéciales à l’intérieur de la Libye presque dès le début des protestations, et d’Al Quaeda intégré dans l’opposition soutenue par les États-Unis. Des thèmes-clef de propagande pour l’intervention violente sont reconnus n’être que des rumeurs. Parry suggère qu’ils pourraient bien émaner de Blumenthal lui-même. Ils comprennent l’accusation bizarre que Qaddafi avait une “politique de viols” comprenant la distribution de Viagra à ces troupes, une accusation que l’ambassadice des Nations Unies, Susan Rice, utilisait ultérieurement dans une présentation de l’ONU. Parry demande rhétoriquement :
    Pensez-vous qu’il serait plus facile pour l’Administration d’Obama d’obtenir du support américain pour ce “changement de régime”, s’il explique comment les Français veulent voler les richesses de la Libye et maintenir leur influence française néo-coloniale sur l’Afrique – ou est-ce que les Américains réagiraient mieux à des thèmes de propagande sur Gaddafi distribuant du Viagra à ses troupes pour qu’ils puissent mieux violer des femmes, pendant que ses tireurs d’éilite ciblent des enfants innocents ? Bingo !
    Renverser le schéma des finances globales
    La tentative menaçante de Qaddafi pour établir une monnaie africaine indépendante n’était pas prise à la légère par les intérêts occidentaux. En 2011, Sarkozy aurait appelé le chef libyen une menace pour la sécurité financière mondiale. [13] Comment ce petit pays de six millions d’habitants pouvait poser une menace pareille ? D’abord quelques informations d’arrière plan.
    Ce sont les banques, et non pas les gouvernements, qui créent la plus grande partie de l’argent dans les économies occidentales, comme la Banque d’Angleterre confirmait récemment. [14] Cela se fait depuis des siècles par un processus appelé prêter avec une “réserve fractionnelle”. A l’origine, ces réserves étaient de l’or. En 1933 le président Franklin Rooseveldt remplaçait l’or domestiquement par des réserves créées par la banque centrale, mais l’or restait la monnaie de réserve internationale.
    En 1944 le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale étaient crées à Bretton Woods, à New Hampshire, pour unifier ce système créé par les banques mondialement. Une règle du FMI disait qu’aucun argent en papier ne pouvait avoir de support d’or. Un approvisionnnement en argent, créé de façon privée comme une dette à intérêts, exige un approvisionnement en débiteurs continuel. Et durant la demie-siècle suivante la plupart des pays en développement se retrouvaient endettés envers le FMI [15]. Ces prêts venaient avec des conditions attachées, comprenant des politiques de “réformes structurelles” avec des mesures d’austérité et la privatisation des biens publics.
    Après 1944 le dollar des EU était négocié de façon interchangeable avec de l’or comme monnaie de réserve. Et lorsque les États-Unis n’étaient plus capables de maintenir le soutien d’or de leur dollar, ils concluaient un accord avec l’OPEC pour soutenir le dollar avec du pétrole, créant le “pétro-dollar”. Le pétrole ne serait vendu qu’en dollars, qui seraient déposés dans des banques de Wall Street et dans d’autres banques internationales.
    En 2001, mécontent de la valeur diminuante des dollars que l’OPEC recevait pour son pétrole, Saddam Hussein d’Irak rompait l’accord et vendait du pétrole en euros. Un changement de régime suivait rapidement, accompagné de la destruction massive du pays.
    En Libye, Qaddafi rompait l’accord également, mais il faisait plus que vendre son pétrole dans une autre monnaie.
    Comme le bloggueur Denise Rhyne [16] détaille ces développements :
    Depuis des décennies la Libye et d’autres pays africains avaient tenté de créer un étalon d’or pan-africain. Qaddafi de Libye et d’autres chefs d’état africains avaient voulu une ‘monnaie dure’, indépendante et pan-africaine.
    Sous la direction de Qaddafi des nations africaines s’étaient réunies au moins deux fois pour une union monétaire. Les pays ont parlé de la possibilité d’utiliser de dinar libyen et le dirham d’argent comme la seule monnaie pour acheter du pétrole africain.
    Jusqu’à l’invasion récente des EU/OTAN le dinar d’or était émis par la banque centrale libyenne (CBL). La Banque Libyenne appartenait pour 100 pourcent à l’État et était indépendante. Les étrangers devaient passer par la CBL pour pouvoir commercer avec la Libye. La banque centrale se servait des 143,8 tonnes d’or pour émettre le dinar libyen.
    Qaddafi (président de l’Union Africaine en 2009) concevait et finançait un plan pour unir les États souverains d’Afrique avec une monnaie d’or unique (les États-Unis d’Afrique). En 2004, un parlement pan-african (53 nations) établissait des plans pour la Communauté Économique Africaine - avec une monnaie d’or unique en 2023.
    Les nations africaines produisant du pétrole se préparaient à abandonner le pétro-dollar et à demander de l’or pour le pétrole et le gas.
    Montrer ce qui est possible
    Qaddafi avait fait plus que d’organiser un coup monétaire africain. Il avait démontré qu’une indépendance financière pouvait être réalisée. Son plus grand projet d’infrastructure, le ‘Grand Fleuve fabriqué par l’Homme’, transformait les régions arides en un panier de pain pour la Libye et le projet de 33 billions de dollars avait été financé sans intérêt, et sans dette extérieure, par la propre banque de l’État libyen.
    Cela pouvait expliquer pourquoi cette pièce d’infrastructure critique était démolie en 2011. L’OTAN ne bombardait pas que la conduite d’eau [17] mais annihilait le projet complètement en bombardant aussi l’usine qui fabriquait les tuyaux nécessaires pour la réparer. Mutiler un système d’irrigation civile qui sert à 70 pourcent de la population ne ressemble guère à une intervention humanitaire. C’est plutôt comme le professeur canadien Maximilian Forte le décrit dans son livre basé sur des recherches poussées “Slouching Towards Sirte : NATO’s War on Libya and Africa (Titubant vers Sirte : la guerre de l’OTAN contre la Libye et l’Afrique)” :[18]
    Le but de l’intervention militaire des États-Unis était de stopper une évolution émergeante vers l’indépendance et le réseau de collaboration à l’intérieur de l’Afrique, qui aurait facilité une auto-suffisance africaine accrue. Une telle indépendance est en conflit avec les ambitions géo-stratégiques et les ambitions de politique économique de pouvoirs hors du continent européen, à savoir celles des États-Unis.”
    Mystère résolu
    Les courriels de Hillary Clinton jettent aussi la lumière sur un autre énigme remarqué par les commentateurs de la première heure. Pourquoi, en moins de quelques semaines de combat, les rebels montaient leur propre banque centrale ?
    Robert Wenzel [19] écrivait dans The Economic Policy Journal en 2011 :
    Cela fait supposer qu’on ait à faire avec quelque chose de plus qu’une bande de rebels courant en tous sens et qu’il y ait ici des influences assez sophistiquées. Je n’ai jamais entendu parler d’une banque centrale, qui dans l’espace de quelques semaines émerge d’une révolte populaire.
    C’était tout très suspicieux, mais comme Alex Newman concluait [20] dans un article en novembre 2011 :
    Si sauver les banques centrales et le système monétaire mondial corrompu était véritablement parmi les raisons pour destituer Gaddafi, …. ça nous ne pourrons jamais le savoir avec certitude – au moins pas publiquement.
    Là l’histoire se serait terminée – suspicieuse mais non-vérifiée comme tant d’histoires de fraude et de corruption – s’il n’y avait pas eu les courriels de Hillary Clinton rendus publics après une enquête du FBI. Ils ajoutent un poids subtantiel aux suspicions de Newman : L’intervention violente n’était pas primairement pour la sécurité du peuple. C’était pour la sécurité du système mondial des banques, de l’argent et du pétrole.
    Ellen Brown

  • Henry Kissinger a-t-il une conscience ? (New Yorker) — Jon Lee ANDERSON
    http://www.legrandsoir.info/henry-kissinger-a-t-il-une-conscience-new-yorker.html

    Le mois de mai dernier, alors que le président Obama se rendait en Argentine pour se réunir avec le nouveau président, Mauricio Macri, ses apparitions publiques ont été tourmentées par des manifestants qui ont bruyamment demandé des explications, ainsi que des excuses, au sujet des pratiques étasuniennes, passées et actuelles. Il existe peu de pays en Occident où l’antiaméricanisme s’exprime aussi vigoureusement qu’en Argentine, où une culture très politisée de la plainte a évolué vers une situation dans laquelle de nombreux problèmes du pays sont reprochés aux Etats-Unis. Il existe à gauche, tout particulièrement, une rancune persistante à cause du soutien octroyé par le gouvernement des Etats-Unis à l’aile droite militaire Argentine, qui a pris le pouvoir en mars 1976 et a instauré une "Guerre sale" contre la gauche, causant la mort de milliers de vies durant les sept années qui suivirent.

    La visite d’Obama a coïncidé avec le quarantième anniversaire du coup d’État. Il a précisément rendu hommage aux victimes de la Guerre sale en visitant un sanctuaire construit en leur honneur dans la périphérie de Buenos Aires. Lors d’un discours prononcé à cet endroit, Obama a reconnu ce qu’il a appelé le "péché par omission américain", mais sans aller jusqu’à présenter de véritables excuses. "Les démocraties doivent avoir le courage de reconnaître lorsqu’elles ne sont pas à la hauteur des principes qu’elles proclament, (...) et nous avons été trop lents à parler franchement de la question des droits de l’homme, et ce fut le cas ici."

    Durant la période préparatoire du voyage d’Obama, Susan Rice, la conseillère pour la sécurité nationale du président, avait annoncé l’intention du gouvernement de déclassifier des milliers de documents de l’armée étasunienne et des services secrets appartenant à cette période tumultueuse de l’histoire Argentine. Un geste de bonne volonté dans le but de souligner les efforts en cours mis en place par Obama pour changer la dynamique des relations entre les Etats-Unis et l’Amérique latine – "pour enterrer les derniers vestiges de la Guerre Froide", comme il l’avait signalé à La Havane lors de ce même voyage.

    La semaine dernière, une première tranche de ces documents déclassifiés a été publiée. Les documents révèlent que des fonctionnaires de la Maison Blanche et du Département d’Etat étaient très au fait du caractère sanguinaire de l’armée argentine, et que certains de ces fonctionnaires étaient horrifiés par ce qu’ils savaient. D’autres, tout particulièrement Henry Kissinger, ne l’étaient pas du tout. Dans un câble de 1978, l’ambassadeur étasunien, Raul Castro, écrit à propos d’une visite de Kissinger à Buenos Aires, où il était reçu en tant qu’invité du dictateur, Jorge Rafael Videla, alors que le pays recevait la Coupe du Monde : "Mon unique préoccupation est que le concert intarissable d’éloges de Kissinger au sujet des mesures prises par l’Argentine pour éradiquer le terrorisme ne soit trop monté à la tête de ses hôtes", écrivit Castro. L’ambassadeur poursuivit anxieusement : "Nous courons le risque que l’Argentine utilise les éloges de Kissinger comme justification pour durcir sa position vis-à-vis des droits de l’homme."

    Les dernières révélations dévoilent le portrait d’un Kissinger qui a agi comme l’incitateur impitoyable, pour ne pas dire co-conspirateur actif, des régimes militaires latino-américains impliqués dans des crimes de guerre. Des documents déclassifiés antérieurement, sous l’administration Clinton, avaient déjà prouvé que Kissinger, non seulement était au courant des agissements des militaires, mais aussi qu’il les avait activement encouragés. Deux jours après le coup d’Etat en Argentine, Kissinger est briefé par son Secrétaire d’Etat assistant pour les affaires Inter-Américaines, William Rogers, qui le prévient : "Je pense qu’il faut s’attendre à pas mal de répression, probablement à une bonne dose de sang, d’ici peu en Argentine. Je pense qu’ils vont devoir s’en prendre très durement non seulement aux terroristes mais aussi aux dissidents des syndicats et des partis opposants." Ce à quoi Kissinger répond, "Quelles que soient les risques qu’ils encourent, ils auront besoin d’un peu d’encouragement... et je veux vraiment les encourager. Je ne veux pas leur donner l’impression qu’ils ont les Etats-Unis sur le dos."

    Sous la direction de Kissinger, il est certain que [les militaires] n’étaient pas tourmentés. Juste après le coup d’Etat, Kissinger a envoyé son soutien aux généraux et a renforcé ce message en approuvant un ensemble de mesures d’assistance sécuritaire américaine. Durant une réunion avec le Ministre argentin des Affaires étrangères, deux mois plus tard, Kissinger lui conseilla en clignant de l’œil, d’après le mémo de la conversation archivé, "Nous sommes conscients de la période difficile que vous traversez. Ce sont des temps étranges, où les activités politiques, criminelles et terroristes tendent à se rejoindre sans séparation claire. Nous comprenons que vous deviez rétablir votre autorité. .. S’il y a des choses à faire, vous devriez les faire rapidement."

    Les forces militaires argentines ont fait un coup d’Etat afin d’étendre et d’institutionnaliser une guerre qui était déjà en cours contre les guérillas de gauche et leurs sympathisants. Ils appelèrent cette campagne le Processus de Réorganisation Nationale, ou plus simplement "le processus". Durant la Sale guerre, nous le savons bien aujourd’hui, jusqu’à 30 000 personnes ont été enlevées, torturées et exécutées par les forces de sécurité. Des centaines de suspects ont été enterrés anonymement dans des fosses communes, des milliers d’autres furent déshabillés, drogués, embarqués dans des avions militaire et lancés en plein vol à la mer, vivants. Le terme "los desaparecidos " – "les disparus" – est depuis devenu un apport de l’Argentine au vocabulaire de l’humanité.

    Pendant la période du coup d’Etat, Gerald Ford était le président intérimaire des Etats-Unis et Henry Kissinger avait la double fonction de Secrétaire d’Etat et conseiller pour la Sécurité nationale, postes qu’il avait déjà occupé pendant l’administration de Nixon. Immédiatement après les événements en Argentine, suite aux recommandations de Kissinger, le Congrès des États-Unis a approuvé la demande d’assistance en matière de sécurité de la junte pour un montant de 50 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés 30 millions de dollars avant la fin de cette même année. Des programmes d’entraînement militaires et des ventes d’avion pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars ont aussi été autorisés. En 1978, après un an de présidence de Jimmy Carter, les inquiétudes en matière de violations des droits de l’homme ont mis fin à l’aide étasunienne. Plus tard, la nouvelle administration a cherché à écarter la junte militaire de toute assistance financière internationale. Néanmoins, ces restrictions ont été annulées avec l’arrivée de Reagan à la Maison-Blanche, début 1981.

    Dans les faits, Kissinger n’a jamais été inquiété pour ses actions au Chili, où des milliers de personnes ont été assassinées par les hommes de main de Pinochet, ou pour le Vietnam ou le Cambodge, où il a ordonné des bombardements aériens à grande échelle qui ont couté la vie d’innombrables civils. L’un de ces principaux critiques, feu Christopher Hitchens, a publié en 2001 un pavé accusateur –"Le Procès de Henri Kissinger" – dans lequel il réclamait que Kissinger soit poursuivi "pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et pour infractions contre le droit coutumier ou international, incluant la conspiration pour commettre des meurtres, des enlèvements, et la torture".

    En pleine Guerre Sale, bien entendu, les généraux argentins nièrent tout simplement tout événement malencontreux. Interrogés au sujet des "disparus", le leader du coup d’Etat, le Général Videla, expliqua avec une froide ambiguïté, "Les disparus sont simplement cela : des disparus. Ils ne sont ni vivants ni morts. Ils sont disparus". D’autres officiers suggéraient que les disparus étaient probablement en train de se cacher, préparant des actions terroristes contre la patrie. En réalité, la grande majorité d’entre eux était brutalisée par des agents gouvernementaux dans des prisons secrètes, pour être ensuite – ans la plupart des cas – exécutés. Comme en Allemagne durant l’holocauste, une grande partie de la population argentine comprenait ce qu’il se passait, mais gardait le silence dans un esprit de complicité, ou de peur. Signe d’une époque durant laquelle il était plus simple de se voiler la face, les Argentins qui assistaient à l’enlèvement de leurs voisins par des policiers en civil pour ne jamais revenir adoptèrent une expression qui devint populaire dans le pays : "Algo habrán hecho" – "Ils ont sûrement fait quelque chose".

    De nombreuses preuves sont là pour confirmer l’insensibilité totale de Kissinger, pour certaines aussi inexplicables que choquantes. Il y a aussi une attitude machiste dans certaines de ses remarques. Cela pourrait se comprendre, peut-être, s’il n’avait jamais vraiment exercé de pouvoir, comme c’est le cas jusqu’à maintenant du candidat à la présidence Donald Trump et ses offenses gratuites. Et puis l’on se rend compte que Kissinger, la plus ancienne et emblématique figure de paria de l’histoire moderne des États-Unis, n’est qu’un individu parmi toute une série de personnages à la fois craints et méprisés à cause de l’immoralité des services qu’ils ont rendu mais toujours protégés par l’establishment politique en reconnaissance de ces mêmes services. Les noms de William Tecumseh Sherman, Curtis LeMay, Robert McNamara, et, plus récemment, Donald Rumsfeld, nous viennent à l’esprit.

    Dans le remarquable documentaire d’Errol Morris The Fog War (2003), nous voyions que Mc Namara, qui était un octogénaire à l’époque, était un homme tourmenté qui affrontait ses vieux démons, sans y parvenir, à cause du fardeau moral dû à ses actions en tant que Secrétaire de la Défense américain pendant la Guerre du Vietnam. Il a récemment publié un mémoire dans lequel il tente de faire face à son héritage. A cette période, un journaliste nommé Stephen Talbot l’a interviewé, et a ensuite obtenu une interview avec Kissinger. Il écrivit plus tard sur sa première rencontre avec Kissinger : « Je lui ai dit que je venais d’interviewer Robert McNamara à Washington. Ça a retenu son attention, tout d’un coup il est devenu sérieux et puis il a fait quelque chose d’extraordinaire. Il a commencé à pleurer. Mais non, pas avec de vraies larmes... Tout juste devant moi, Henri Kissinger était en train de faire du théâtre. "Boohoo, boohoo," fit-il, en imitant un bébé qui pleure en frottant ses yeux. "Il s’autoflagelle encore n’est-ce pas ? Il se sent encore coupable." Il dit cela d’une voix chanteuse et d’un ton moqueur, en se tapotant le cœur. »

    McNamara est mort en 2009,à l’âge que Kissinger a aujourd’hui – 93 ans – mais les problèmes de conscience qu’il a publiquement exprimés vers la fin de sa vie ont aidé à adoucir sa sombre réputation. Maintenant qu’il approche la fin de sa vie, Kissinger doit se demander quel sera son propre héritage. Il peut être sûr que, au moins, son inébranlable soutien au projet de la superpuissance américaine, peu importe ce qu’il aura coûté en vies, représentera une grande part de cet héritage. Néanmoins, contrairement à McNamara qui aura tenté d’exprimer une certaine repentance tant méprisée par Kissinger, celui-ci n’a fait que démontrer qu’il ne possédait pas de conscience. Et c’est pour cela qu’il paraît fort probable que l’histoire ne l’acquittera pas si facilement.

    Jon Lee Anderson, est un journaliste, contributeur du New Yorker depuis 1998.

    Le New Yorker est un magazine hebdomadaire étasunien fondé en 1935 qui publie des reportages mais aussi de la critique, des essais, des bandes dessinées, de la poésie et des fictions. Depuis 2004, il a soutenu les candidats démocrates à la Maison Blanche. Il est catalogué comme étant de tendance libérale.

    Traduit pour Le Grand Soir par Luis Alberto Reygada (Twitter : @la_reygada – la.reygada@gmail.com).

    20 août 2016

  • Think the world is on fire? Obama’s national security adviser says things are better than ever. - Vox
    http://www.vox.com/2016/8/18/12387600/susan-rice-vox

    Susan Rice, President Barack Obama’s national security adviser, is actually optimistic about the state of the world right now.

    “This is a much more hopeful and positive period in history than we have seen certainly in our lifetimes,” she told me in early August when I sat down with her in the White House to talk about the Obama administration’s foreign policy. “I tell my kids this: that they couldn’t be luckier to be living in this world at this time.”

  • Hillary et ses “Harpies”, ou le féminisme guerrier
    http://www.dedefensa.org/article/hillary-et-ses-harpies-ou-le-feminisme-guerrier

    Hillary et ses “Harpies”, ou le féminisme guerrier

    Dans son livre Hillary Clinton, la Reine du chaos (Editions Delga, 2015), la commentatrice et auteure américaine Diana Johnstone met notamment en évidence la présence de l’élément féminin, non seulement chez Clinton bien entendu, mais dans son entourage, – et, pour la prospective, dans ce que serait son administration en cas de victoire le 8 novembre prochain, notamment dans les postes vitaux de sécurité nationale.

    Cette tendance n’est ni récente ni conjoncturelle : c’est Hillary Clinton, nouvelle Secrétaire d’État, qui a remis en selle Victoria Nuland comme porte-parole du département d’État, en 2009. C’est encore elle qui favorisa l’accession de Samantha Power à la fonction d’ambassadrice des USA à l’ONU, Susan Rice que Power remplaçait passant à la (...)

  • Chuck Hagel, secrétaire à la Défense américain d’Obama de 2013 à 2015 critique vertement la politique suivie par la maison blanche en Syrie depuis le début - donc y compris durant les deux ans où il était en poste - dans un des salons de l’establishment US et de l’OTAN : l’Atlantic Council. Ses propos, derrière la critique d’une « rhétorique », sonnent en fait plutôt comme un réquisitoire contre les opérations de changement de régime :
    US’ Syria Policy ’Paralyzed’ by Rhetoric that Assad Must Go, Says Hagel
    http://www.atlanticcouncil.org/blogs/new-atlanticist/us-syria-policy-paralyzed-by-rhetoric-that-assad-must-go-says-hagel

    Former Secretary of Defense, Chuck Hagel, thinks that the Obama administration has become “paralyzed” by its rhetoric that Syrian President Bashar al-Assad must step down, said budget cuts have pushed the United States “perilously close” to being unable to maintain its military dominance, equated the Republican presidential campaigns to an amateur talent contest, and had some advice for Donald Trump: “focus on uniting this country, not dividing it.”
    “We have allowed ourselves to get caught and paralyzed on our Syrian policy by the statement that ‘Assad must go,’” Hagel said at the Atlantic Council on January 13. “Assad was never our enemy. A brutal dictator? Yes.”
    But, he added, important lessons should have been learned from the ouster of Saddam Hussein in Iraq and Moammar Gadhafi in Libya. Following Hussein’s execution in December of 2006, former Prime Minister Nouri al-Maliki’s divisive policies deepened the sectarian divide in the country and contributed to the emergence of the Islamic State of Iraq and al-Sham (ISIS). In Libya, the toppling of Gadhafi by rebels aided by a Western military campaign in 2011 plunged the country into a downward spiral of chaos from which it has yet to recover.
    “You can take a brutal dictator out, but you better understand what you may get in return,” Hagel said. “We never asked that question: What is coming after Assad?”
    Assad will eventually have to go, but “that should not hold us captive,” he added.
    While the United States and Saudi Arabia have taken the position Assad must go, Russia and Iran hold the opposite view. This has been a key sticking point to finding a solution to Syria’s war, which is now in its fifth year.
    It will take a collaborative effort involving the United States, Russia, Iran, and the Gulf Arab states to create a “platform of stability” in the Middle East, Hagel said.

    L’article rappelle de plus qu’il s’en était déjà pris, après son départ, dans une interview à Foreign Policy, aux choix faits par Obama sur les dossiers syrien et ukrainien, et qu’il s’est opposé à l’influence de Susan Rice (liberal interventionnist). Un élément supplémentaire, manifestement, à l’appui de la thèse de Hersh sur une fronde sourde des hommes de la défense Vs les courants influents à la Maison blanche et Obama jusqu’en 2014 :

    In an interview with Foreign Policy in December, Hagel was scathing in his criticism of the White House, which he accused of micromanaging the Pentagon and trying to “destroy” him. He also acknowledged serious policy differences with the White House on three main areas: Syria, Ukraine, and shutting down the military prison at Guantanamo Bay.
    Hagel reiterated some of that criticism in his remarks at the Atlantic Council.
    The former Defense Secretary, who has not refuted reports that he frequently clashed with National Security Advisor Susan Rice, accused the White House of micromanaging policy through the National Security Advisor and White House Chief of Staff. “Governing is not dominating. It is just the opposite,” Hagel said. “You need good people and you need to trust good people. If you don’t think they are good people and you don’t trust them you shouldn’t have asked them to come in to start with.”

  • Ambassador Dermer cut off from Obama’s staff, White House entry logs show - Diplomacy and Defense - Israel News | Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.651770

    The extent of the disconnect between Israeli Ambassador to the U.S. Ron Dermer and the powers-that-be in Washington has been highlighted by new data released by the Obama administration.

    Examination of the registry that details the one million entry permits issued to the White House over the last 18 months shows that Dermer had precious few meetings with President Barack Obama’s advisers in 2014.

    The data do reveal other interesting Israeli visitors, however, such as Benjamin Netanyahu’s son Yair, opposition leader Isaac Herzog, retired politician Ehud Barak, TV Channel 2 anchorwoman Yonit Levy, and others.

    The registry was published on March 27 by the White House, and included visits to the presidential compound and the adjacent building housing the National Security Council.

    The listings constitute a database meant to be used by the White House itself, but since 2012 they have been disclosed to the public following a petition by a nongovernment group of citizens who have resolved to safeguard the ethics of governance – particularly with regard to ties between business and politics.

    The registry is incomplete, however, inasmuch as it does not include secret meetings with administration officials that were held elsewhere. The list also excludes meetings removed from the registry due to their sensitive diplomatic or security nature. Furthermore, as in any government bureaucracy, in this case lack of organization and of adherence to procedures likely exist in the White House as well.

    Nevertheless, the registry provides an interesting perspective on Israel-U.S. relations, which became tenser than ever in the course of 2014.

    Miami-born Ron Dermer started serving as Israel’s envoy to Washington in December 2013. For years prior to that, he had been a senior adviser to Netanyahu, eventually becoming one of his closest associates. Dermer immigrated to Israel at the age of 26.

    During his years in the Prime Minister’s Bureau, Dermer was a red flag, in the eyes of the administration, due to his close ties to senior Republican politicians. Recently, he became, de facto, persona non grata at the White House, for his part in organizing Netanyahu’s March 3 speech before the joint session of the Congress.

    Ever since he assumed his ambassadorial role, administration officials treated him according to the principle of treat your guest with respect, but be wary. In March 2014, Israeli journalist Chico Menashe reported on Israel Radio that National Security Advisor Susan Rice was refusing to meet the ambassador. Several similar reports appeared in the following months. For a long time, the administration and Netanyahu’s bureau attempted to deny or downplay the severity of this situation.

    However, looking at the new data concerning visits to the White House, one sees that Dermer has almost no ties with Obama’s senior advisers. From December 3, 2013, to the end of 2014, he visited the White House only 11 times. On only one of these occasions, on June 25, 2014, was there a business meeting with Obama’s senior Middle Eastern affairs adviser Philip Gordon.

    Four other visits by Dermer coincided with visits by Netanyahu to the White House, and the rest included the presentation of his credentials and attendance at functions or receptions that included multiple guests.

    The absence of an ongoing relationship between the ambassador and the president’s advisers stands out when compared to the number of visits held by his No. 2 man, Reuven Azar, deputy chief of mission to the Israeli Embassy, since assuming his job in the middle of last year. Between July and December of 2014, Azar entered the White House 10 times, eight times for business meetings with Obama’s or Vice President Joe Biden’s senior staffers. The purpose of two other meetings was unclear, based on the published information.

    Even though the deputy head of mission has held several meetings with senior National Security Council staff at the White House, the new data show that very few meetings took place between any official representative of the Israeli government and senior advisers belonging to Obama’s inner circle – such as National Security Adviser Rice; her deputy, Ben Rhodes; or chief-of-staff Denis McDonough.

    Left-wingers welcome

    Indeed, the registry information shows that the only senior Israeli official who met Rice during the whole of 2014 was her counterpart in Jerusalem, the prime minister’s national security adviser, Yossi Cohen. Apparently there were two such encounters, in addition to three visits as part of Netanyahu’s entourage during meetings with President Obama.

    Another senior Israeli who managed to meet a member of Obama’s inner circle during the period in question was opposition leader Isaac Herzog. On September 9, 2014, he met the White House chief-of-staff McDonough for just over an hour.

    The registry of entries records a few more Israelis who came to the White House during that year: On March 3, 2014 at 7:05 P.M., several hours after a meeting between Obama and Benjamin Netanyahu, his son Yair entered the White House. The stated objective of the visit was to tour the grounds. His guide was Zaid Hassan, from the White House’s public relations department. After two and a half hours, he left the premises.

    On May 7, 2014 at 3 P.M., former Prime Minister and Defense Minister Ehud Barak entered the White House. No longer in office for some time, he met with Vice President Biden for almost an hour.

    On December 5, 2014 at 12:27 P.M., Israel TV Channel 2’s anchorwoman Yonit Levy came to see one of Obama’s inner-circle members, deputy NSC director Rhodes. Their meeting lasted for just over an hour.

    Foreign Minister Avigdor Lieberman appears on the list only once: On December 5, 2013, he attended a reception given by President Obama and his wife Michelle, which was attended by many people. Lieberman was in Washington at the time while attending the Saban Forum conference.

    On November 25, 2014, Deputy Foreign Minister Tzachi Hanegbi came to the White House to meet senior Middle Eastern affairs adviser Philip Gordon.

    Another Israeli visitor to the White House was Israel Defense Forces Gen. (ret.) Amos Gilad, head of the political-defense wing of the Defense Ministry. In October 2014 he met with Vice President Biden’s National Security Adviser Colin Kahl, and with the senior director for the Levant, Israel and Egypt at the NSC, Yael Lampert.

    Moreover, the newly published records show that between May 2012 and August 2013, Gilad met with the president’s special assistant for Russia and Central Asian affairs at the White House, Alice Wells. It is unclear what the background for these meetings was.

    Looking into the records of the entry permits reveals that several heads of leftist Israeli not-for-profit groups also visited the White House during 2014. At the end of October there was a visit by the head of the Geneva Initiative group, Gadi Baltiansky, followed the next day by a visit by the head of Friends of the Earth Gidon Bromberg. They met separately with Maher Bitar, director of Israeli-Palestinian affairs at the White House.

    On December 2, left-wing activist Danny Zeidman, whose main interest is problems related to Jerusalem, met with adviser Gordon. On December 9, attorney Michael Sfard from the Yesh Din human rights group, met NSC Mideast adviser Lempert.

  • Obama Wrote Secret Letter to Iran’s Khamenei About Fighting Islamic State
    http://online.wsj.com/articles/obama-wrote-secret-letter-to-irans-khamenei-about-fighting-islamic-state-1415295291?tesla=y&mg=reno64-wsj&url=http://online.wsj.com/article/SB10733299186635963427804580259091373963342.html

    In a sign of the sensitivity of the #Iran diplomacy, the White House didn’t tell its Middle East allies—including Israel, Saudi Arabia and the United Arab Emirates—about Mr. Obama’s October letter to Mr. Khamenei, according to the people briefed on the correspondence.

    Leaders from these countries have voiced growing concern in recent weeks that the U.S. is preparing to significantly soften its demands in the nuclear talks with Tehran. They said they worry the deal could allow Iran to gain the capacity to produce nuclear weapons in the future.

    Arab leaders also fear Washington’s emerging rapprochement with Tehran could come at the expense of their security and economic interests across the Middle East. These leaders have accused the U.S. of keeping them in the dark about its diplomatic engagements with Tehran.

    • Susan Rice dément toute coopération militaire entre l’Iran et les Etats-Unis
      http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/50027-141106-usa-iran-obama-envoie-une-lettre-secrete-sur-l-etat-islamique

      Cette déclaration intervient après la révélation qu’Obama a envoyé une lettre secrète à Ali Khamenei

      La conseillère en sécurité des Etats-Unis Suzan Rice a affirmé vendredi qu’aucune coopération militaire n’existait entre les Etats-Unis et l’Iran dans la lutte contre l’Etat islamique.

      Cette déclaration intervient après la révélation par le Wallstreet Journal que Barack Obama a écrit en secret au guide suprême iranien pour discuter d’une possible coopération dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).

      Le président américain a envoyé une lettre le mois dernier à l’ayatollah Ali Khamenei, dans laquelle il évoque ce qu’il décrit comme une lutte commune contre les insurgés sunnites de l’EI, précise le quotidien en citant des personnes informées à propos de cette correspondance.

      L’Iran, pays musulman chiite, et les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1979. Mais de plus en plus, l’Iran est considéré comme un pays susceptible de jouer un rôle pour aider à rétablir la stabilité en Irak et en Syrie.
      (...)
      Nombre d’alliés régionaux de Washington, y compris Israël et l’Arabie saoudite, se sont montrés méfiants vis-à-vis de la tentative de l’administration Obama de discuter avec l’Iran. Les sources du Wall Street Journal ont précisé que la Maison Blanche n’avaient pas informé à l’avance ces pays au sujet des lettres de M. Obama.

    • Il n’y a pas de coordination militaire avec l’Iran dans la lutte contre l’Etat islamique (Susan Rice)
      http://french.china.org.cn/foreign/txt/2014-11/08/content_34000615.htm

      Le Wall Street Journal, citant des personnes au fait de la question, a rapporté jeudi que dans sa lettre à l’ayatolah Khamenei au milieu du mois dernier, M. Obama avait souligné que « toute coopération face à l’Etat islamique dépendait en grande partie du fait que l’Iran parvienne à un accord global avec les puissances mondiales au sujet du programme nucléaire de Téhéran avant l’échéance diplomatique du 24 novembre. »

      Les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, de l’Union européenne et de l’Iran se rencontreront les 9 et 10 novembre à Mascate, la capitale d’Oman, et Téhéran et le groupe P5+1 composé de la Grande-Bretagne, la Chine, la France, la Russie, les Etats-Unis plus l’Allemagne doivent reprendre les négociations le 18 novembre à Vienne, la capitale de l’Autriche, pour parvenir à un accord final avant la date butoir.

      Alors que Washington mène des frappes aériennes contre des cibles de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, Téhéran offre également son soutien au gouvernement irakien.

  • L’Amérique ne veut pas s’engager militairement en Afrique
    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201407/30/01-4787987-lamerique-ne-veut-pas-sengager-militairement-en-afrique.php

    « Les États-Unis ne cherchent pas à militariser l’Afrique ou à y maintenir une présence militaire », a expliqué Susan Rice, conseillère à la sécurité nationale de la Maison-Blanche.

    « Mais nous nous engageons à aider nos partenaires à faire face à ce qui menace notre sécurité », a-t-elle dit.

    Il faudrait lire le texte original.

    Obama renforce la coopération avec l’Afrique face au terrorisme
    http://www.lapresse.ca/international/afrique/201408/06/01-4789881-obama-renforce-la-cooperation-avec-lafrique-face-au-terrorisme.p

    A l’issue d’un sommet qui n’a pas eu un énorme retentissement dans les médias américains, l’organisation Human Rights First a déploré que les représentants de la société civile n’aient pas été associés aux discussions à huis clos sur les sujets sensibles de la gouvernance et la sécurité. « La Maison Blanche a raté une occasion historique de mettre en exergue l’importance de la protection des droits de l’homme », a estimé Shawn Gaylord, représentant de l’ONG.

    Seuls les dirigeants de quatre pays, jugés infréquentables, n’avaient pas été conviés à Washington : la Centrafrique, l’Erythrée, le Soudan et le Zimbabwe. Mais les indéboulonnables présidents de la Guinée équatoriale (Teodoro Obiang Nguema), du Cameroun (Paul Biya) ou encore de l’Angola (Eduardo dos Santos) avaient en revanche reçu un carton d’invitation.

  • L’espionnage agressif des Etats Unis par Israël est généralement étouffé
    par Jeff Stein, Newsweek (USA) 8 mai 2014 traduit de l’anglais par Djazaïri
    http://mounadil.wordpress.com/2014/05/11/espionnage-sioniste-aux-etats-unis-jeff-stein-enfonce-le-clou

    Quand l’équipe chargée de la sécurité de Susan Rice, la conseillère à la sécurité nationale de la Maison Blanche, inspectaient sa suite dans un hôtel de Jérusalem mardi soir, ils avaient en tête la présence d’un visiteur surprise dans la chambre du vice président Al Gore il y a 16 ans cette semaine, un espion dans un conduit d’aération.

    Selon un ancien cadre du renseignement américain, un agent des services secrets qui profitait d’un moment de solitude dans la salle de bains de Gore avant l’arrivée du VIP avait entendu un bruit métallique de raclage. "L’équipe des services secrets avait inspecté la chambre [de Gore] à l’avance tous ses membres étaient partis, sauf un agent, qui avait décidé de prendre un long temps sur le trône," a rapporté l’ancien cadre des services secrets à Newsweek . "Donc, la chambre était calme, il était en train de contempler ses orteils quand il entend un bruit dans la ventilation. Et il voit le cache de la ventilation qui est déplacé de l’intérieur. Et puis il voit un mec qui commence à sortir du conduit dans la pièce "

    Est-ce que l’agent s’est dépêché de prendre son arme ?
    Non, nous a dit l’ancien agent avec un petit rire. « Il a toussoté et le gars est reparti dans le conduit. »
    (...)

    Mais peu importe le degré de sévérité de la leçon administrée par le FBI – habituellement délivrée personnellement au plus gradé des représentants du renseignent à l’ambassade israélienne – les Israéliens n’étaient en rien ébranlés précise un autre ancien officier supérieur du renseignement américain. « On ne peut pas mettre un Israélien dans l’embarras, » dit-il. « Il est tout simplement impossible de leur causer de l’embarras. Vous les prenez la main dans le sac, et ils haussent les épaules en disant, « OK maintenant, autre chose ? (...) »

    #espionnage

  • Israël et Moyen-Orient: Revue des Médias français et israéliens- 7 Mai 2014 | Nosnondits
    http://nosnondits.wordpress.com/2014/05/07/israel-et-moyen-orient-revue-des-medias-francais-et-israeliens

    Israël s’inquiète de la teneur de l’accord négocié avec l’Iran. A l’occasion de la visite en Israël de la conseillère à la sécurité nationale, Susan Rice, les responsables israéliens commencent à faire connaître leur scepticisme.Selon les médias israéliens, la transaction en cours, visant à mettre fin à la crise nucléaire, pourrait ne pas satisfaire les préoccupations d’Israël en matière de sécurité. Les Israéliens craignent en effet qu’un programme de recherche et de développement durable permette à moyen terme, à l’Iran, d’avancer rapidement bien au-delà d’un programme nucléaire pacifique.
    (...) Seul le dossier nucléaire sera abordé entre les deux parties a tenu à préciser la Maison Blanche. La sous-secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Wendy Sherman, et négociatrice en chef du président Barack Obama dans les négociations avec l’Iran, partira directement d’Israël pour Vienne.

    Vers un accord final avec l’Iran ? Selon les médias israéliens, les négociations entre l’Iran et la communauté internationale semblent proches d’un accord final. Cet accord global lèverait toutes les sanctions internationales contre l’Iran et autoriseraient la République islamique à poursuivre ses activités d’enrichissement d’uranium sur son sol.

    Israël s’inquiète de la teneur de l’accord négocié avec l’Iran. Les responsables israéliens commencent à faire connaître leur scepticisme. Selon les médias israéliens, la transaction en cours, visant à mettre fin à la crise nucléaire, pourrait ne pas satisfaire les préoccupations d’Israël en matière de sécurité. Les Israéliens craignent en effet qu’un programme de recherche et de développement durable permettent à moyen terme, à l’Iran, d’avancer rapidement bien au-delà d’un programme nucléaire pacifique.

    (...)

    Israël accusé d’espionnage par les USA. Les médias israéliens rendent compte d’un article paru dans Newsweek selon lequel des espions israéliens "franchiraient toutes les lignes rouges de l’espionnage entre pays amis".

    Selon le témoignage anonyme d’un haut responsable de la CIA lors d’une réunion à huit clos d’une commission du Congrès, Israël se prêterait à toutes formes d’espionnage aux USA, commercial et technologique entre autres.

    Cette réunion secrète dont les propos sont néanmoins parvenus jusqu’à la presse se tenait à l’occasion d’une réflexion entre les ministères des Affaires étrangères américain et israélien, afin d’abolir la nécessité d’obtenir un visa pour les citoyens israéliens se rendant aux USA. La CIA s’est prononcée contre cette initiative afin de pouvoir plus facilement obtenir la traçabilité des Israéliens se rendant aux USA.

    Liberman : ces accusations d’espionnage sont "fausses" et « malveillantes ». Le ministre des Affaires étrangères israélien A. Lieberman estime que ces allégations cherchent à nuire aux relations entre les USA et Israël. Il n’y a « aucun fondement » à ces accusations.

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    Iran talks nearing bridge not too far
    By M K Bhadrakumar – May 8, 2014
    http://blogs.rediff.com/mkbhadrakumar/2014/05/08/iran-talks-nearing-bridge-not-too-far

    Tactically, of course, the focus on the Iran issue (and a bit of acrimony in the US-Israel discourse) would suit Israel just fine politically insofar as it takes the eyes off the debris resulting from the collapse of the Palestine talks. But at a more fundamental level, Netanyahu has to come to terms with the reality that Iran’s ‘new diplomacy’ has brilliantly worked to isolate Israel.
    There has been unprecedented level of interest on the part of western oil companies to attend Iran’s oil and gas fair this year in Tehran. The proposition that Iran “might become a natural gas supplier to Europe as a more secure source than Russian gas” (here) is gaining traction. Which, of course, acts as a spur on the EU mind to work toward hastening the lifting of sanctions on Iran, which is possible by concluding a nuclear deal.

  • Susan Rice Says Defending Israel Key Part of U.N. Job
    http://forward.com/articles/175279/susan-rice-says-defending-israel-key-part-of-un-jo

    Susan Rice said a major part of her work as U.S. ambassador to the United Nations is defending Israel’s legitimacy.

    “It’s a huge part of my work to the United Nations,” Rice said Sunday evening, launching this year’s Consultation on Conscience, an event for Reform movement social activists organized by the Religious Action Center.

    She likened the volume of work to her efforts to coordinate Syria’s isolation and to contain violence and abuses in Sudan.

    She said she often works in “lockstep” with the Israeli delegation.

    “We will not rest in the crucial work of defending Israel’s security and legitimacy every day at the United Nations,” Rice said.

    Il me semble que ce n’est pas la première fois qu’elle fait une telle déclaration. En tout cas, c’est un magnifique #wag_the_dog

  • Pour qui travaille l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies ? #wag_the_dog (via @angryarab)

    How much of Susan Rice’s job is about Israel ? | Capital J | JTA - Jewish & Israel News
    http://blogs.jta.org/politics/article/2011/09/20/3089493/how-much-of-susan-rices-job-is-about-israel

    So when I sat down last week with Susan E. Rice, the U.S. ambassador to the United Nations, there was one question on my mind: How much of your job is spent on Israel?

    “This week?” she said. “A hundred percent.” She laughed, saying she was only being a little bit facetious.

    Then she turned serious.

    “It’s a significant part of my job. It’s not the majority of my time, because I am the U.S. permanent representative,” Rice said. “But it is never the smallest piece. It is always there.”

    One week it might be the Goldstone report on the Gaza War, another week it might be the report on the Turkish flotilla to Gaza or Israel’s Operation Cast Lead or the Durban review conference, she said.

  • WikiLeaks: UN aid cash went to Islamist insurgents - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/wikileaks/8302158/WikiLeaks-UN-aid-cash-went-to-Islamist-insurgents.html

    The UN World Food Programme (WFP) had to suspend activities in southern Somalia after being manipulated by al-Shabaab, which is linked to al-Qaeda.
    In a meeting last year with the UN ambassador Susan Rice, Ahmedou Ould-Abdallah, the special representative for Somalia, said the WFP had been withdrawn “because it had become too reliant upon al-Shabaab and its system of pay-offs”.

    #cablegate #Somalie