person:susan sarandon

  • Un aspect que je trouve frappant, dans la banalisation des critiques du régime séoudien, c’est qu’on ne parle jamais de Syrie. S’il est désormais bienvenu de rappeler la guerre contre le Yémen, la répression interne (l’arrestation des femmes qui militent pour le droit de conduire, parfois les exécutions d’opposants politiques et de militants chiites), l’extorsion de fond contre quelques milliardaires enfermés dans un palace, parfois l’imbroglio autour de Saad Hariri, la guerre en Syrie est clairement hors de propos ici.

    On s’indigne de sa façon de mener la guerre au Yémen, mais on n’évoquera jamais comment l’Arabie a, avec la bénédiction des occidentaux, pris l’opposition « politique » en main (au moins à partir de 2013), financé et armé la rébellion, et ainsi directement géré la guerre contre le régime syrien. Pourtant, si ce régime odieux est si visiblement brutal et incompétent au Yémen, faut-il croire qu’il a mené une guerre exemplaire et démocratique et respectueuse des populations civiles dans le but d’apporter la paix et la démocratie (et tout et tout), en Syrie.

    À l’heure où la vérité sur ce qu’est la politique américaine resurgit, ou la vérité sur la brutalité saoudienne réapparaît, tu ne dois pas perdre de vue que, si la guerre en Syrie s’est si mal passée, ce n’est pas de « notre » faute, nous qui avons confié les clés de la rébellion « démocratique » syrienne aux Séoudiens, et qui rêvions d’une intervention américaine. (Je te le rappelle : c’est la faute à Fabrice Balanche et à Susan Sarandon.)

  • Comme absolument tous les fanboys de la rébellitude syrienne, İyad el-Baghdadi consacre à son tour un long thread Twitter à débiner la gauche anti-impérialiste :
    https://twitter.com/iyad_elbaghdadi/status/1043211766870761472

    Ouf, et moi qui croyais que les supporters de la rébellion armée en Syrie étaient tous des admirateurs de Chomsky… Heureusement que Burgat leur a pré-chié l’argumentaire dès 2012 contre les gauchiasses anti-impérialistes qui font rien qu’à leur gâcher le métier :
    https://seenthis.net/messages/672813#message673130

    Je sens qu’on va bientôt nous révéler que l’échec de la révolution syrienne, c’est la faute à Susan Sarandon.

  • A (Precht-Kritik) - DaybyDay ISSN 1860-2967
    http://daybyday.press/article6315.html


    David Precht signiert Bücher Lizenz: CC-BY-SA https://www.flickr.com/photos/re-publica
    Flickr

    Question

    „In der Geschichte der Menschheit diente die Kultur dem Leben und die Technik dem Überleben. Heute bestimmt die Technik unser Leben, aber welche Kultur sichert unser Überleben?“

    Réponse 2

    RockyMusic - Rocky Horror Picture Show (Transcript)
    http://www.rockymusic.org/showdoc/rhps-transcript.php


    Susan Sarandon screenshot CC-BY-NC https://www.flickr.com/photos/thomashawk
    Flickr

    Brad: I’ve done a lot; God knows I’ve tried
    To find the truth. I’ve even lied.
    But all I know is down inside I’m

    All: Bleeding...

    Janet: And super heroes come to the feast
    To taste the flesh not yet deceased.
    And all I know is still the beast is

    All: Feeding...
    Ahh, ahh...

    Narrator: And crawling on the planet’s face
    Some insects, called the human race...
    Lost in time, and lost in space,
    And meaning.

    All: Meaning.

    Réponse 2

    Auguste Blanqui - Œuvre
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Blanqui#%C5%92uvre

    Blanqui s’apparente au socialisme dit « métaphysique ». Dans son ouvrage L’Éternité par les astres (1872), élaboré, il est vrai, sur la fin de sa vie, alors qu’il subit une fois de plus la prison, il expose que la combinaison d’atomes dont nous résultons se reproduit un nombre infini de fois (dans l’infinité de l’espace et du temps), de sorte que chacun de nous a une infinité de sosies.

    #philosophie #socialisme #cinéma #éternité

    • @nepthys Effectivement, son raisonnement n’arrive au niveau de l’héroïsme dont Blanqui a fait preuve pendant toute sa vie. Pourtant l’absurdité de ses théories ne trouve d’égale que dans les affirmations scientifiques de neurologues moderne en quête de fonds de recherche. Somme toute dans le cadre de cette comparaison Blanqui reste vainqueur à cause de sa beauté romantique ;-)

      Lost in time, and lost in space and meaning.

      La question initiale nous interroge sur notre opinion par rapport aux qualités culturelles qui assureront notre survie. Le crois qu’une petite dose de romantisme a de fortes chances de nous préserver de la désolation face au forces surpuissantes de l’histoire .

      Enfin une phrase sur Spengler : Son spectre hante l’Europe incapable de s’yopposer. Le projet européeen conçu par la mésalliance Schäuble/Mittérand (je ne mentionne pas le nom du chancelier allemand de l’époque, cette figure de proue d’un navire dirigé par d’autres marins mieux qualifiés) est le sien. La droite allemande a perdu sa raison d’être face à la modernisation technologique et structurelle et rumine ses idées farfelues pour justifier sa propre existence.

      Blanqui gagne aisément contre Spengler aussi, l’affiche de la Commune de Paris en témoigne.

    • Mais comment opposer culture et technique ?

      Postulons que la culture est
      1. la production d’artefacts,
      2. les artefacts eux-mêmes (l’art),
      3. leur mémoire et sa transmission
      afin de répondre à un besoin de lecture symbolique du monde. La technique serait la production d’artefacts et de systèmes afin de répondre à un besoin pratique d’amélioration de nos conditions de vie.

      L’art, l’artisanat sont de nature technique puisque leur finalité est au départ d’ordre pratique : répondre (par un travail physique sur la matière) à un besoin (ajouter une valeur esthétique ou une dimension signifiante) à des objets, lieux, rites du quotidien. Ces artefacts n’atteindront d’ailleurs leur charge symbolique maximale qu’après être passés par le canal de la mémoire et de la transmission (j’oubliais : aujourd’hui aussi du marché) puisqu’ils seront alors unanimement reconnus comme éléments de culture.

      Si, comme (l’ingénieur) Robert Musil (L’homme sans qualités, 1930-33), on voit les pensées et les entreprises humaines comme des démarches de concrétisation de possibilités (plutôt que des réalités, cf. : « wenn es Wirklichkeitssinn gibt, muss es auch Möglichkeitssinn geben »), technique et culture tendent toutes deux à réaliser le possible, elles innovent : je vais construire le plus grand pont du monde, je vais révolutionner la manière de représenter la lumière en peinture, ou, à la croisée des deux, je vais représenter la carte sensible d’un phénomène social particulier, etc. Cette perspective permet de s’exonérer de la valorisation arbitraire de ces productions (l’une serait bien, l’autre non, l’une serait mieux que l’autre), car autant dans la culture que dans la technique les humains cherchent, selon la même logique, à amender, embellir, rendre plus agréable, plus simple, plus vivable, etc. l’existant et leur existence.

      Technique et culture sont donc difficilement dissociables et se conjuguent d’ailleurs dans la notion de civilisation.

      Opposer culture et technique revient à dire que l’une ou l’autre aurait pu primer dans le passé. Une civilisation se serait plus ou moins construite selon une finalité d’utilité pratique ou d’utilité symbolique. C’est ce que Spengler (tu as raison, son spectre hante encore l’Europe) tentait de démontrer avec sa théorie du cours cyclique des cultures humaines qui voudrait que la culture occidentale périclite inexorablement dans sa phase finale faustienne, quand l’homme faustien, maître de la technique, cherche à être maître de sa vie.
      (Théorie difficilement tenable quand on considère ne serait-ce que la nature artificielle, donc culturelle, du fantasme même de l’homme faustien.)

      Or, de plus en plus aujourd’hui, il est question de la « fin de l’Occident », ou de l’Europe, ou de la civilisation chrétienne et cela fait écho aux anciens débats de la modernité sur l’opposition « technique+sciences dures optimiste » versus « esprit+sciences humaines pessimiste » (cf. C.P. Snow : Two Cultures (1959), beau sujet d’étude et de torture en cours de master d’histoire des sciences), débat qui a du mal à cacher sa préoccupation implicite, celle de la qualité potentiellement normative de l’un ou de l’autre. Donc : que disons-nous quand nous émettons cette crainte ?

      Tout ça pour dire, Klaus, que la question que tu poses est super complexe et qu’il faudrait prévoir une semaine de discussions enflammées sous un vieux platane quelque part dans les Cévennes entre plusieurs curieuses et curieux de tous horizons pour espérer y voir plus clair.

      N’est-il pas plus simple de se demander si le capitalisme se nourrit plus facilement des productions culturelles ou techniques et tend à favoriser l’une au détriment de l’autre ? Où l’on revient à Blanqui. Prévoir donc une semaine supplémentaire sous le vieux platane cévenol…

    • A l’instar de S. Sarandon supporter de Sanders qui considère Hillary pire que Trump, il semble que beaucoup de supporters de Sanders soit choisiraient de s’abstenir (avec les varaiantes voter blanc, marquer Sander sur le bulletin de vote...) si leur candidat était éliminé, soit de voter Trump.
      J’ai même lu (je ne sais plus où) que parmi ces supporters plus de la moitié chosiront une de ces deux options plutôt que de voter Hillary !

  • 03 juin 2016 - 07H45
    Pour ses partisans de Bernie Sanders, pas question d’arrêter la campagne
    http://www.france24.com/fr/20160603-partisans-bernie-sanders-pas-question-darreter-campagne

    MODESTO (ETATS-UNIS) (AFP) -

    Ils y croient plus que jamais. Pour ses fans, Bernie Sanders peut encore gagner la présidentielle et doit poursuivre sa campagne, même si sa rivale Hillary Clinton semble assurée d’emporter l’investiture démocrate.

    « Il me donne de l’espoir. Il a vraiment à coeur notre avenir », raconte Giovan Lunar, étudiant en biologie de 21 ans aux lunettes noires et à la fine moustache. Il sort d’un discours du sénateur du Vermont à Modesto, petite ville du centre de la Californie.

    Trois mille personnes ont défié la canicule et ont patienté parfois plus de six heures afin de venir applaudir leur champion avant la primaire démocrate de mardi dans cet Etat de l’ouest américain, le plus peuplé du pays.

    « S’il y a une forte participation nous gagnerons », a promis Bernie Sanders devant un parterre électrisé, où flottait par moments une odeur de cannabis - le candidat est pour sa légalisation.

    Dans une salle où ont résonné chansons de Bowie et Prince, chauffée par l’actrice Susan Sarandon, l’assemblée multi-générationnelle et multiethnique a scandé « Bernie ! Bernie ! » ou « Feel the Bern », le slogan du candidat - jeu de mot sur « sentez la brûlure » et « ressentez l’effet Bernie ».

  • Las cincuentonas más deseadas
    http://www.el-nacional.com/escenas/cincuentonas-deseadas_0_79793385.html

    Swofty, le nouveau néologisme

    Las «swofty», mujeres solteras de más de cincuenta años, son hoy las más deseadas, las que mayor admiración despiertan y las más difíciles de conquistar.

    Les « swofty », femmes de plus de cinquante ans, sont aujourd’hui les plus désirées, celles qui éveillent l’admiration la plus grande et les plus difficiles à conquérir.

    Sharon Stone, Susan Sarandon, Kim Basinger, Madonna, Demi Moore o Andie MacDowell hacen gala de esta nueva etiqueta que se acomoda en la sociedad del siglo XXI y deja a un lado el adjetivo «cougar» (puma), mujer «depredadora» que mantiene una relación sentimental con chicos más jóvenes, explica la escritora y periodista española Joana Bonet.

    "Sharon Stone, Susan Sarandon, Kim Basinger, Madonna, Demi Moore ou Andie MacDowell illustrent cette nouvelle appellation qui convient à la société du XXIè siècle et écarte l’adjectif « cougar », femme prédatrice entretenant une relation sentimentale avec des garçons plus jeunes" explique l’écrivaine-journaliste Joana Bonet.

    Orgullosas de haber celebrado los 50 años en todo su esplendor, estas mujeres, que trabajan sus músculos, luchan por preservar su juventud y estudian sus estilismos, son conscientes del interés que despiertan y salen a la calle pisando fuerte, con seguridad.

    La edad ya no es un impedimento ni para el amor ni para resultar tremendamente sexy.

    Fières d’avoir fêté leurs 50 ans dans toute leur splendeur, ces femmes, qui travaillent leurs muscles, se battent pour préserver leur jeunesse et travaillent leurs looks, sont conscientes de l’intérêt qu’elles éveillent et s’affirment dans la rue (?), avec assurance.

  • Susan Sarandon soutient les occupants de Wall Street et aussi les pongistes !

    Extrait d’un article dans tennis de table magazine :
    "J’aime le ping-pong, a-t-elle déclaré. Il n’y a pas d’âge pour le pratiquer et on peut y jouer quels que soient son sexe ou sa taille. J’adore voir de jeunes filles fluettes battre de grands « baraqués » et je suis fascinée par sa vitesse. Par l’entremise de notre club à New-York, nous souhaitons le rendre plus populaire aux Etats-Unis, car il est capable de transcender toutes les classes sociales.

    http://www.tennis2table.com/promotion/35189-susan-sarandon-ambassadrice-convaincue.html

    Un vidéo (en), dans laquelle elle est interviewé et on la voit jouer :
    http://www.plumtv.com/videos/susan-sarandon-loves-ping-pong

    #pingpong #pongiste #susansarandon