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    • L’épave du pire naufrage de migrants en Méditerranée exposée à Venise

      L’épave du pire naufrage de migrants en Méditerranée, en avril 2015, sera exposée à la Biennale d’art contemporain qui s’ouvre samedi à Venise, comme une invitation à la réflexion sur un des phénomènes majeurs du XXIe siècle.

      Dans la nuit du 18 au 19 avril 2015, ce bateau de pêche chargé d’un millier de migrants a percuté un cargo portugais envoyé à son secours et a coulé à pic, sous les yeux horrifiés de l’équipage qui n’a pu sauver que 28 personnes.

      Le gouvernement de l’époque, dirigé par Matteo Renzi (centre gauche), a déboursé 10 millions d’euros pour renflouer l’épave, qui gisait à 370 mètres de profondeurs, et l’amener en 2016 en Sicile afin de tenter d’identifier les victimes et leur donner une sépulture digne.

      Par une ouverture rectangulaire que l’on distingue nettement sur les flancs balafrés de cette grosse barque à la peinture bleue et rouge écaillée, les pompiers sont allés récupérer les restes des centaines de personnes entassés dans la coque.

      Des dizaines de médecins-légistes se sont relayés pour participer à l’examen des 800 à 900 victimes. Ils ont retrouvé des documents du Soudan, de Somalie, du Mali, de Gambie, d’Ethiopie, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, d’Erythrée, de Guinée Bissau et du Bangladesh.

      Ils ont aussi trouvé des petits sachets de terre que certains emmenaient de leur pays et le bulletin scolaire qu’un adolescent avait cousu dans ses vêtements comme passeport pour une nouvelle vie.

      Les victimes sont désormais inhumées dans différents cimetières de Sicile et l’épave, au départ promise à la destruction, a été finalement été préservée pour intégrer un projet de « Jardin de la mémoire » en Sicile.
      « Invitation au silence »

      Mais en attendant, l’artiste suisse Christoph Buchel a obtenu l’autorisation des autorités italiennes et du Comité du 18 avril - qui représente les victimes - pour transporter et exposer l’épave à Venise dans le cadre de son projet « Barca Nostra » (Notre barque).

      Lors de la Biennale de 2015, cet artiste avait créé la polémique en installant une mosquée dans une ancienne église de Venise.

      Portée sur une barge, l’épave est arrivée à Venise, où elle offre un contraste saisissant avec les élégants palais byzantins et les ponts délicatement ornés de la cité des doges.

      Elle est exposée à l’Arsenal, les immenses chantiers navals vénitiens. Aucune installation autour, aucune explication devant.

      « C’est un lieu silencieux, à l’abri du bruit, une invitation au silence et à la réflexion », a expliqué à la presse le président de la Biennale, Paolo Baratta.

      Au-delà de l’épave, le commissaire de cette Biennale, l’Américain Ralph Rugoff, a invité 79 artistes contemporains à créer des oeuvres sur les drames du monde moderne. Le Coréen Lee Bul a dédié une installation à un autre naufrage, celui du ferry Sewol, qui a fait 304 morts, pour l’essentiel des lycéens, en avril 2014 au large de la Corée du Sud : une montagne de vieux chiffons se gonfle pour représenter la douleur, la peur, l’étonnement et l’impuissance.

      C’est encore la rage, l’impuissance et la mort qui émanent du travail de la Mexicaine Teresa Margolles : elle expose un mur érigé de barbelés et constitué des blocs de ciment d’une école où l’on peut voir les impacts de balles là où quatre personnes ont été tuées.

      https://www.lepoint.fr/monde/l-epave-du-pire-naufrage-de-migrants-en-mediterranee-exposee-a-venise-07-05-

    • I have seen the tragedy of Mediterranean migrants. This ‘art’ makes me feel uneasy

      The vessel that became a coffin for hundreds has gone on display at the Venice Biennale. It intends to stir our conscience – but is it a spectacle that exploits disaster?


      https://www.theguardian.com/world/2019/may/12/venice-biennale-migrant-tragedy-art-makes-me-uneasy?CMP=fb_gu

  • Faire genres !
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/faire-genres--11

    Faire #genre ! glisse ses pieds dans les pantoufles des Promesses de l’Aube et vous propose une matinale antipatriarcale, queer et féministe.

    En ce 19 avril, Charlotte nous a parlé de #féminisme et de psychanalyse, en présentant le livre de Christiane Olivier « Les enfants de Jocaste ».

    Lisa a présenté un des courants du féminisme : le féminisme queer.

    Conseils lecture à ce sujet : Judith Butler « Défaire le genre », Teresa de Lauretis « Théories queers et culture populaire : de Foucault à Cronenberg », Gayle Rubin « Surveiller et jouir, anthropologie politique du sexe », Elsa Dorlin « Matrice de la race : généalogie sexuelle et coloniale de la nation française », Paul Preciado « Testo-junkie », Sam Bourcier « queer zones ».

    Sarah nous a parlé de Lacan et de ses théories sur le langage. L’extrait où (...)

    #féminisme,genre
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/faire-genres--11_06579__1.mp3

  • « Les hommes ont plus besoin de savoir où est le clitoris qu’ils n’ont besoin d’allonger leur pénis. » - Entrevue des Towanda Rebels, deux vidéastes féministes espagnoles
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/07/les-hommes-ont-plus-besoin-de-savoir-ou-est-le-clitoris-quils-non

    En ce sens, comment incluriez-vous l’éducation sexuelle dans les écoles, comment intervenir pour atténuer le drame de ceux qui n’ont eu que la pornographie comme éducation sexuelle et de la conception que les jeunes ont du sexe ?

    Teresa : C’est incroyable. On parle peu de cela, mais une éducation sexo-affective serait ce qu’il convient de faire, et ce n’est pas seulement une question de sexe. Quand on est tout·e petit·e, il est très important qu’on nous dise que notre corps nous appartient et que personne n’a le droit de le toucher, en particulier nos parties intimes, etc. C’est cela, éduquer à la sexualité. Et c’est un moyen de prévenir les agressions sexuelles. Et aussi, avant la puberté, il faut parler d’autres choses (parce qu’alors les jeunes s’éloignent de toi, en commençant à consommer du porno, dès l’âge de 10 ans). Il faut leur dire : la pornographie existe. Et analyser la pornographie. Il ne s’agit pas d’interdire, interdire « parce que, c’est comme ça », mais de leur faire comprendre ce qu’est réellement le sexe pour que lorsque les jeunes arrivent à cette pornographie, ils la voient d’un autre œil. Surtout parce qu’ils y ont maintenant accès avant même leur premier baiser.

    Zua : Je pense qu’il est essentiel d’enseigner le sexe autrement qu’à partir d’une vision de danger. Pas seulement « Ne tombez pas enceinte, ne contractez pas de maladies sexuellement transmissibles… ». L’éducation ne peut pas en rester là. Le sexe fait partie de la communication entre les gens. Tout comme nous leur enseignons les règles de base de la coexistence, des limites, de l’empathie… nous devons parler de sexe aux jeunes. Si on demande un café avec empathie, comment ne pas baiser avec empathie ? Il y a aussi la question de l’anatomie. C’est une honte que dans nos livres de biologie, l’organe sexuel féminin n’apparaisse pas. Celui-ci n’est pas notre appareil reproducteur. Chez les femmes, le sexe et la reproduction passent par des organes différents, pas comme chez les hommes. Je parle du clitoris. Nous allons dans des lycées et les jeunes ne savent pas ce que c’est, ni où c’est. Ils et elles ne s’attendent même pas à ce qu’il existe. Notre anatomie est invisibilisée.

    Teresa : Presque toutes les filles savent parfaitement comment faire une branlette dès le premier instant, dès que nous abordons la sexualité. Parce que tout tourne autour du phallus ; c’est l’héritage de la pornographie. Mais très peu de filles savent se masturber, se donner du plaisir, en demander. Il faut savoir demander, et pour cela il faut savoir ce que l’on aime. Mais on nous dit « vous devez aimer cela ». C’est pourquoi quand des gens disent que la pornographie est une liberté, je rigole. Quelle liberté, si elle répond à une partition imposée ? On ne peut pas en sortir.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.elespanol.com/cultura/20190324/towanda-rebels-hombres-necesitan-saber-clitoris-alargarse/385212709_0.html
    #éducation_sexuelle #pornographie #prostitution #égalité #sexe #MST #féminisme

  • UN envoy fears ’new crisis’ for Rohingya Muslims if moved to remote Bangladesh island

    A United Nations human rights investigator on #Myanmar has voiced deep concern at Bangladesh’s plan to relocate 23,000 Rohingya refugees to a remote island, saying it may not be habitable and could create a “new crisis”.

    https://www.abc.net.au/news/2019-03-12/un-envoy-fears-new-crisis-for-rohingya-muslims/10890932
    #réfugiés #îles #île #Bangladesh #rohingya #réfugiés_rohingya #asile #migrations #Birmanie

    • Polly Pallister-Wilkins signale sur twitter (https://twitter.com/PollyWilkins/status/1105366496291753984) le lien à faire avec le concept de #penal_humanitarianism (#humanitarisme_pénal)

      Introducing the New Themed Series on Penal Humanitarianism

      Humanitarianism is many things to many people. It is an ethos, an array of sentiments and moral principles, an imperative to intervene, and a way of ‘doing good’ by bettering the human condition through targeting suffering. It is also a form of governance. In Border Criminologies’ new themed series, we look closer at the intersections of humanitarian reason with penal governance, and particularly the transfer of penal power beyond the nation state.

      The study of humanitarian sentiments in criminology has mainly focused on how these sensibilities have ‘humanized’ or ‘civilized’ punishment. As such, the notion of humanism in the study of crime, punishment, and justice is associated with human rights implementation in penal practices and with normative bulwark against penal populism; indeed, with a ‘softening’ of penal power.

      This themed series takes a slightly different approach. While non-punitive forces have a major place in the humanitarian sensibility, we explore how humanitarianism is put to work on and for penal power. In doing so, we look at how muscular forms of power – expulsion, punishment, war – are justified and extended through the invocation of humanitarian reason.

      In the following post, Mary Bosworth revisits themes from her 2017 article and addresses current developments on UK programmes delivered overseas to ‘manage migration’. She shows that through an expansion of these programmes, migration management and crime governance has not only elided, but ‘criminal justice investment appears to have become a humanitarian goal in its own right’. Similarly concerned with what happens at the border, Katja Franko and Helene O.I. Gundhus observed the paradox and contradictions between humanitarian ideals in the performative work of governmental discourses, and the lack of concern for migrants’ vulnerability in their article on Frontex operations.

      However, in their blog post they caution against a one-dimensional understanding of humanitarianism as legitimizing policy and the status quo. It may cloud from view agency and resistance in practice, and, they argue, ‘the dialectics of change arising from the moral discomfort of doing border work’. The critical, difficult question lurking beneath their post asks what language is left if not that of the sanctity of the human, and of humanity.

      Moving outside the European territorial border, Eva Magdalena Stambøl however corroborates the observation that penal power takes on a humanitarian rationale when it travels. Sharing with us some fascinating findings from her current PhD work on EU’s crime control in West Africa, and, more specifically, observations from her fieldwork in Niger, she addresses how the rationale behind the EU’s fight against ‘migrant smugglers’ in Niger is framed as a humanitarian obligation. In the process, however, the EU projects penal power beyond Europe and consolidates power in the ‘host’ state, in this case, Niger.

      Moving beyond nation-state borders and into the ‘international’, ‘global’, and ‘cosmopolitan’, my own research demonstrates how the power to punish is particularly driven by humanitarian reason when punishment is delinked from its association with the national altogether. I delve into the field of international criminal justice and show how it is animated by a humanitarian impetus to ‘do something’ about the suffering of distant others, and how, in particular, the human rights movement have been central to the fight against impunity for international crimes. Through the articulation of moral outrage, humanitarian sensibilities have found their expression in a call for criminal punishment to end impunity for violence against distant others. However, building on an ethnographic study of international criminal justice, which is forthcoming in the Clarendon Studies in Criminology published by Oxford University Press, I demonstrate how penal power remains deeply embedded in structural relations of (global) power, and that it functions to expand and consolidate these global inequalities further. Removed from the checks and balances of democratic institutions, I suggest that penal policies may be more reliant on categorical representations of good and evil, civilization and barbarity, humanity and inhumanity, as such representational dichotomies seem particularly apt to delineate the boundaries of cosmopolitan society.

      In the next post I co-wrote with Anette Bringedal Houge, we address the fight against sexual violence in conflict as penal humanitarianism par excellence, building on our study published in Law & Society Review. While attention towards conflict-related sexual violence is critically important, we take issue with the overwhelming dominance of criminal law solutions on academic, policy, and activist agendas, as the fight against conflict-related sexual violence has become the fight against impunity. We observe that the combination of a victim-oriented justification for international justice and graphic reproductions of the violence victims suffer, are central in the advocacy and policy fields responding to this particular type of violence. Indeed, we hold that it epitomizes how humanitarianism facilitates the expansion of penal power but take issue with what it means for how we address this type of violence.

      In the final post of this series, Teresa Degenhardt offers a discomforting view on the dark side of virtue as she reflects on how penal power is reassembled outside the state and within the international, under the aegis of human rights, humanitarianism, and the Responsibility to Protect-doctrine. Through the case of Libya, she claims that the global north, through various international interventions, ‘established its jurisdiction over local events’. Through what she calls a ‘pedagogy of liberal institutions’, Degenhardt argues that ‘the global north shaped governance through sovereign structures at the local level while re-articulating sovereign power at the global level’, in an argument that, albeit on a different scale, parallels that of Stambøl.

      The posts in this themed series raise difficult questions about the nature of penal power, humanitarianism, and the state. Through these diverse examples, each post demonstrates that while the nation state continues to operate as an essential territorial site of punishment, the power to punish has become increasingly complex. This challenges the epistemological privilege of the nation state framework in the study of punishment.

      However, while this thematic series focuses on how penal power travels through humanitarianism, we should, as Franko and Gundhus indicate, be careful of dismissing humanitarian sensibilities and logics as fraudulent rhetoric for a will to power. Indeed, we might – or perhaps should – proceed differently, given that in these times of pushback against international liberalism and human rights, and resurgent religion and nationalism, humanitarian reason is losing traction. Following an unmasking of humanitarianism as a logic of governance by both critical (leftist) scholars and rightwing populism alike, perhaps there is a need to revisit the potency of humanitarianism as normative bulwark against muscular power, and to carve out the boundaries of a humanitarian space of resistance, solidarity and dignity within a criminology of humanitarianism. Such a task can only be done through empirical and meticulous analysis of the uses and abuses of humanitarianism as an ethics of care.

      https://www.law.ox.ac.uk/research-subject-groups/centre-criminology/centreborder-criminologies/blog/2019/03/introducing-new

    • Most Rohingya refugees refuse to go to #Bhasan_Char island – Xchange survey

      Nearly all Rohingya refugees asked about relocating to a silt island in the Bay of Bengal refused to go, a new survey reveals.

      According to a new report published by the migration research and data analysis outfit Xchange Foundation, the vast majority of their respondents (98.4%) ‘categorically refused’ to go to Bhasan Char, while 98.7% of respondents were aware of the plan.

      From the over 1,000 respondents who expressed their opinion, concerns were raised about their safety, security and placement in a location further from Myanmar.

      Decades long limbo

      The findings obtained by the recent Xchange Foundation Report entitled ‘WE DO NOT BELIEVE MYANMAR!,’ chart the protracted living conditions and uncertain future of almost three quarters of a million recent Rohingya refugees living in Cox’s Bazar region of Bangladesh. Accumulated together with previous generations of Rohingya, there are approximately 1.2m living across over a dozen camps in the region.

      This is the sixth survey carried out by the Xchange Foundation on the experiences and conditions facing Rohingya refugees.

      The region has been host to Rohingya refugees for just over the last three decades with the recent crackdown and massacre by the Myanmar military in August 2017 forcing whole families and communities to flee westward to Bangladesh.

      While discussions between the Bangladeshi and Myanmar government over the repatriation of recent Rohingya refugees have been plagued by inertia and lukewarm commitment, the Bangladeshi government has been planning on relocating over 100,000 Rohingya refugees to the silt island of Bhasan Char in the Bay of Bengal. This process was expected to take place in the middle of April, according to a Bangladeshi government minister.

      State Minister for Disaster and Relief Management Md Enamur Rahman, told the Dhaka Tribune ‘Prime Minister Sheikh Hasina has instructed last week to complete the relocation 23,000 Rohingya families to Bhashan Char by Apr 15.’

      Is it safe?

      Numerous humanitarian organisations including Human Rights Watch, have expressed their concerns over the government’s proposals, saying there are few assurances that Rohingya refugees will be safe or their access to free movement, health, education and employment will be secured.

      HRW reported in March that the Bangladeshi authorities had issued assurances that there wouldn’t be forcible relocation but that the move was designed to relieve pressure on the refugee camps and settlements across Cox’s Bazar.

      The move would see the relocation of 23,000 Rohingya families to a specially constructed complex of 1,440 housing blocks, equipped with flood and cyclone shelter and flood walls. The project is estimated to have cost the Bangladeshi government over €250 million.

      To prepare the island, joint efforts of British engineering and environmental hydraulics company HR Wallingford and the Chinese construction company Sinohydro, have been responsible for the construction of a 13km flood embankment which encircles the island.

      When asked by the Xchange survey team one Male Rohingya of 28 years old said, ‘We saw videos of Bhasan Char; it’s not a safe place and also during the raining season it floods.’ An older female of 42 said, ‘I’m afraid to go to Bhasan Char, because I think there is a risk to my life and my children.’

      https://www.youtube.com/watch?v=DM8wlvLddnw

      Threat of flooding

      Bhasan Char or ‘Thengar Char,’ didn’t exist 20 years ago.

      The island is understood to have formed through gradual silt deposits forming a island around 30km from the Bangladeshi mainland. Until now, human activity on the island has been very minimal with it being largely used for cattle and only reachable by a 3.5 hour boat trip.

      But, the island is subject to the tides. It is reported that the island loses around 5,000 square acres of its territory from low to high tide (15,000 – 10,000 acres (54 square kilometres) respectively).

      This is worsened by the threat of the monsoon and cyclone season which according to HRW’s testimony can result in parts of the island eroding. This is recorded as being around one kilometre a year, ABC News reports.

      Golam Mahabub Sarwar of the Bangladeshi Ministry of Land, says that a high tide during a strong cyclone could completely flood the island. This is exemplifed by the 6 metre tidal range which is seen on fellow islands.

      New crisis

      The UN Envoy Yanghee Lee has warned that the Bangladesh government goes through with the relocation, it could risk creating a ‘new crisis’.

      Lee warned that she was uncertain of the island was ‘truly habitable’ for the over 23,000 families expected to live there.

      The Special Rapporteur to Myanmar made the comments to the Human Rights Council in March, saying that if the relocations were made without consent from the people it would affect, it had, ‘potential to create a new crisis.’

      She stressed that before refugees are relocated, the United Nations, ‘must be allowed to conduct a full technical and humanitarian assessment’ as well as allowing the beneficiary communities to visit and decide if it is right for them.

      https://www.newsbook.com.mt/artikli/2019/05/07/most-rohingya-refugees-refuse-to-go-to-bhasan-char-island-xchange-survey/?lang=en

    • Rohingya Refugees to Move to Flood-Prone Bangladesh Island

      Thousands of Rohingya living in Bangladesh refugee camps have agreed to move to an island in the #Bay_of_Bengal, officials said Sunday, despite fears the site is prone to flooding.

      Dhaka has long wanted to move 100,000 refugees to the muddy silt islet, saying it would take pressure off the overcrowded border camps where almost a million Rohingya live.

      Some 740,000 Rohingya fled Myanmar in August 2017 in the face of a military crackdown, joining 200,000 refugees already in makeshift tent settlements at Cox’s Bazar.

      Relocations begin soon

      Bangladesh’s refugee commissioner, Mahbub Alam, said officials overseeing the relocation would be posted to #Bhashan_Char_island in the next few days.

      Approximately 6,000-7,000 refugees have expressed their willingness to be relocated to Bhashan Char, Alam told AFP from Cox’s Bazar, adding that “the number is rising.”

      He did not say when the refugees would be moved, but a senior Navy officer involved in building facilities on the island said it could start by December, with some 500 refugees sent daily.

      Bangladesh had been planning since last year to relocate Rohingya to the desolate flood-prone site, which is an hour by boat from the mainland.

      Rights groups have warned the island, which emerged from the sea only about two decades ago, might not be able to withstand violent storms during the annual monsoon season.

      In the past half-century, powerful cyclones have killed hundreds of thousands of people in the Meghna river estuary where the island is located.

      Rohingya leaders would be taken to Bhashan Char to view the facilities and living conditions, Alam said.

      Safety facilities built on the island include a 9-feet (3 meter) high embankment along its perimeter to keep out tidal surges during cyclones, and a warehouse to store months’ worth of rations, he added.

      Overcrowding in camp

      Rohingya father-of-four Nur Hossain, 50, said he and his family agreed to relocate to #Bhashan_Char after they were shown video footage of the shelters.

      “I have agreed to go. The camp here (at Leda) is very overcrowded. There are food and housing problems,” the 50-year-old told AFP.

      There was no immediate comment from the U.N., although Bangladeshi officials said they expect a delegation would visit the island in the next few weeks.

      https://www.voanews.com/south-central-asia/rohingya-refugees-move-flood-prone-bangladesh-island

    • Bangladesh : des réfugiés rohingyas acceptent de partir sur une île

      Des milliers de Rohingyas vivant dans des camps de réfugiés au Bangladesh ont accepté de partir pour une île isolée du golfe du Bengale, ont annoncé dimanche les autorités, en dépit des risques d’inondations.

      Dacca a depuis longtemps fait part de son intention de transférer 100.000 réfugiés musulmans rohingyas des camps de réfugiés surpeuplés, près de la frontière birmane, vers un îlot de vase boueux et isolé du golfe du Bengale.

      Le gouvernement du Bangladesh y voit une solution pour résoudre le problème des camps de réfugiés surpeuplés où vivent près d’un million de Rohingyas.

      Environ 740.000 Rohingyas ont fui la Birmanie pour le Bangladesh en 2017 pour échapper à une répression militaire massive. Ils ont rejoint les quelque 200.000 réfugiés vivant déjà dans le district bangladais frontalier de Cox’s Bazar (sud-est).

      Le commissaire bangladais aux réfugiés, Mahbub Alam, a indiqué que des fonctionnaires seront détachés, dans les prochains jours, afin de superviser cette installation.

      « Environ 6.000 à 7.000 réfugiés ont déjà exprimé leur volonté d’être réinstallés à Bhashan Char », a déclaré Alam à l’AFP depuis Cox’s Bazar, affirmant que « leur nombre est en augmentation ».

      Il n’a cependant pas donné de chiffres sur le nombre de réfugiés qui seront ainsi déplacés.

      Selon un officier supérieur de la marine qui participe à la construction d’installations sur l’île, cette opération pourrait débuter en décembre et environ 500 réfugiés seraient envoyés quotidiennement sur cette île située à une heure de bateau de la terre ferme la plus proche.

      Des groupes de défense des droits affirment que Bhashan Char est susceptible d’être submergée lors des moussons.

      Au cours des cinquante dernières années, de puissants cyclones ont fait des centaines de milliers de morts dans l’estuaire de la rivière Meghna, où l’île se situe.

      Des responsables rohingyas seront conduits à Bhashan Char afin d’y découvrir les installations et leurs conditions de vie, a affirmé M. Alam.

      Des responsables locaux ont assuré qu’une digue de trois mètres a été construite autour de l’île pour la protéger de la montée des eaux en cas de cyclone.

      Nur Hossain, un réfugié rohingya, père de quatre enfants, a déclaré que sa famille et lui ont accepté de partir pour Bhashan Char après avoir vu des images vidéo des abris.

      « Le camp ici (à Leda) est très surpeuplé. Il y a des problèmes de nourriture et de logement », a déclaré à l’AFP cet homme de 50 ans.

      L’ONU n’a jusqu’à présent pas fait de déclaration à ce sujet. Des responsables bangladais ont cependant déclaré qu’une délégation des Nations unies se rendra sur l’île au cours des prochaines semaines.

      https://www.courrierinternational.com/depeche/bangladesh-des-refugies-rohingyas-acceptent-de-partir-sur-une

    • Rohingya: il Bangladesh vuole trasferirli su un’isola sperduta e pericolosa

      Le violenze dell’esercito del Myanmar avevano costretto centinaia di migliaia di Rohingya a rifugiarsi in Bangladesh nel 2017. E quando ancora un rientro nelle loro terre d’origine sembra lontano, Dacca cerca di mandarne 100 mila su un’isola remota e pericolosa nel Golfo del Bengala

      Non sono bastate le violenze dell’esercito del Myanmar e degli estremisti buddisti, che nell’agosto 2017 hanno costretto centinaia di migliaia di Rohingya a rifugiarsi in Bangladesh. E non bastano neanche le condizioni precarie in cui vivono nei fatiscenti campi profughi gestiti da Dacca. Il dramma di questa popolazione, che secondo le Nazioni Unite è una delle minoranze più perseguitate al mondo, non sembra avere fine.

      La scorsa settimana il governo del Bangladesh ha annunciato che alla fine di novembre inizierà il trasferimento di 100 mila rifugiati Rohingya a Bhasan Char, una remota isola nel Golfo del Bengala. Per le autorità questa mossa sarebbe necessaria a causa del «disperato sovraffollamento» nei campi di Cox’s Bazar, una città al confine con la ex-Birmania, che ora ospita oltre 700 mila sfollati. Ma la scelta della nuova collocazione ha sollevato una serie di preoccupazioni per la salute e la sicurezza dei Rohingya che verranno trasferiti.

      Rohinghya in Bangladesh: l’isola in mezzo al nulla

      Yanghee Lee, relatore speciale delle Nazioni Unite sulla situazione dei diritti umani in Myanmar, che ha visitato l’isola nel gennaio 2019, ha espresso seri dubbi e preoccupazioni sul fatto che «l’isola sia davvero abitabile». Bhasan Char, infatti, è soggetta frequentemente ad inondazioni e cicloni. Lee ha anche avvertito che «un trasferimento mal pianificato e senza il consenso degli stessi rifugiati, creerebbe una nuova crisi per i Rohingya».

      Il governo di Dacca ha spiegato che tutte le ricollocazioni a Bhasan Char saranno rigorosamente volontarie e che oltre 7 mila rifugiati hanno già accettato di trasferirsi. Non sappiamo, però, se questi Rohingya siano effettivamente consapevoli dell’isolamento e della pericolosità del contesto in cui andranno a vivere. L’isola, infatti, è a ore di navigazione dalla terraferma e le condizioni del mare non sono delle migliori. Durante il periodo dei monsoni i pochi residenti sono bloccati in mezzo alle acque per lunghi periodi.

      Rohingya a rischio sussistenza

      Sebbene le autorità abbiano migliorato le infrastrutture a Bhasan Char, per cercare di contrastare i rischi di inondazioni e costruito più di 1.400 edifici per ospitare gli sfollati, l’isola non ha un adeguato sistema di agricoltura e le attività commerciali sono quasi inesistenti. Inoltre vanno aggiunte le difficoltà per quanto riguarda l’istruzione e la sanità. Problematiche già presenti nei campi di Cox’s Bazar, che nei mesi scorsi avevano anche lanciato l’allarme del radicalismo islamico.

      Nell’ultimo periodo, infatti, nelle strutture dove hanno trovato rifugio i Rohingya scappati dal Myanmar sono proliferate centinaia di scuole coraniche gestite da Hefazat-e-Islam, un gruppo estremista locale fondato nel 2010, che in passato ha organizzato numerose proteste di piazza. Questa organizzazione, finanziata da alcuni Paesi del Golfo, ha di fatto riempito il vuoto educativo imposto da Dacca, che ha vietato alla minoranza musulmana di frequentare gli istituti locali.

      Chi sono i Rohingya e perché sono perseguitati

      I Rohingya sono un popolo invisibile. Di fede musulmana, dall’ottavo secolo vivono nel Nord-Ovest del Myanmar, ma non vengono considerati ufficialmente un’etnia dal governo. Proprio per questo non hanno alcun diritto e la maggior parte di loro non ha cittadinanza nel paese guidato dal premio Nobel per la pace Aung San Suu Kyi. Senza il diritto di avere cure mediche e istruzione, non possono possedere nulla e non possono avere più di due figli.

      Si è tornato a parlare della loro drammatica situazione nell’agosto di due anni fa, a causa delle persecuzioni dei militari birmani, che li hanno costretti ad un esodo nel vicino Bangladesh. Le poche testimonianze di prima mano arrivate in quei giorni del 2017 parlavano di brutalità inaudite e quotidiane: centinaia di morti, stupri, mine, sparizioni, villaggi dati alle fiamme e torture.

      Rohingya: il difficile ritorno in Myanmar

      Negli ultimi due anni, il governo del Myanmar ha negato la sua colpevolezza per le atrocità commesse e ha vietato alle organizzazioni e agli osservatori internazionali, incluso il relatore speciale delle Nazioni Unite Lee, di accedere nello stato Rakhine, dove la maggior parte dei Rohingya viveva prima dello spargimento di sangue del 2017.

      Proprio per queste ragioni, un ritorno in sicurezza in patria per la popolazione musulmana sembra, per ora, molto difficile. Lo stesso Lee, a settembre, ha dichiarato che il Paese della Suu Kyi «non ha fatto nulla per smantellare il sistema di violenza e persecuzione contro i Rohingya».

      https://www.osservatoriodiritti.it/2019/10/31/rohingya-myanmar-bangladesh-perseguitati

    • Rohingya relocation to #Bhashan_Char to begin next week

      The first batch of Rohingyas would be shifted to Bhashan Char next week from overcrowded camps in Cox’s Bazar as part of the Bangladesh government’s plan to relocate 100,000 Rohingyas temporarily to the island until permanent repatriation to their homeland in Myanmar.

      “The exact date for shifting the first batch of Rohingyas to Bhashan Char has not been fixed yet but preparations have been taken to send the first group next week. First, a small group of Rohingyas will be relocated to the island and the process will continue,” said #Commissioner_of_Rohingya_Refugee_Repatriation_Commission (#RRRC) and Additional Secretary Shah Rezwan Hayat.

      These displaced Rohingya people are believed to have become a security threat to regional peace and the host communities as many of them have got involved in criminal activities, and drug and arms trading, reports UNB.

      Seeking support from big countries to find a durable solution to the Rohingya crisis, Foreign Minister AK Abdul Momen on October 7 last said, “We’ve long been saying that uncertainty might be created in the region if the Rohingya crisis is not resolved."

      The government has information that trafficking of girls and children was taking place and traffickers share images of girls and children through smartphones using high-speed internet as part of trafficking, he said.

      Nur Mohammad Shikdar, general secretary of Ukhiya Rohingya Repatriation Movement Committee, said: “The relocation process could have been started long ago had a vested quarter of them not gone against the move at the provocation of some international organisations.”

      He stressed the need for implementation of the government plan to relocate 100,000 Rohingyas to Bhashan Char.

      Visiting the camps and talking to some Rohingyas, the UNB correspondent found a greater number of Rohingya people willing to be shifted to Bhashan Char due to uncertainty over their repatriation to their homeland.

      A resident and also leader of a shade in Kutupalong Rohingya Camp said, wishing anonymity, “They’re going through unimaginable suffering as some Rohingya criminals torture them. They want to return to their own country and are also ready to be shifted to Bhashan Char and stay there until the repatriation begins.”

      As part of the government move to relocate Rohingyas to Bhashan Char, a delegation of Rohingya leaders along with the representatives of 22 local and international NGOs have visited Bhashan Char recently.

      Saiful Islam Kalim, executive director of local a NGO, said, “The propaganda against Bhashan Char is totally false and fabricated. I myself visited Bhashan Char. Had I not visited the island I might have been confused with the propaganda. The government has created a wonderful environment there for Rohingyas where many NGOs have expressed their keenness to work with Rohingyas.”

      There is a lack of a conducive environment in Myanmar and two repatriation attempts have failed as Rohingyas are not feeling comfortable with the environment in Rakhine.

      Bangladesh urged the global community to convince Myanmar to bring changes in Rakhine and implement the repatriation arrangements.

      Bangladesh is now hosting over 1.1 million Rohingyas and most of them have entered the country since August 25, 2017.

      Bangladesh and Myanmar signed a repatriation deal on November 23, 2017.

      On January 16, 2018, Bangladesh and Myanmar inked a document on “Physical Arrangement”, which was supposed to facilitate the return of Rohingyas to their homeland. But no Rohingya has been repatriated so far.

      https://www.thefinancialexpress.com.bd/national/rohingya-relocation-to-bhashan-char-to-begin-next-week-16067

    • Rohingya relocation to #Bhashan_Char to begin next week

      The first batch of Rohingyas would be shifted to Bhashan Char next week from overcrowded camps in Cox’s Bazar as part of the Bangladesh government’s plan to relocate 100,000 Rohingyas temporarily to the island until permanent repatriation to their homeland in Myanmar.

      “The exact date for shifting the first batch of Rohingyas to Bhashan Char has not been fixed yet but preparations have been taken to send the first group next week. First, a small group of Rohingyas will be relocated to the island and the process will continue,” said #Commissioner_of_Rohingya_Refugee_Repatriation_Commission (#RRRC) and Additional Secretary Shah Rezwan Hayat.

      These displaced Rohingya people are believed to have become a security threat to regional peace and the host communities as many of them have got involved in criminal activities, and drug and arms trading, reports UNB.

      Seeking support from big countries to find a durable solution to the Rohingya crisis, Foreign Minister AK Abdul Momen on October 7 last said, “We’ve long been saying that uncertainty might be created in the region if the Rohingya crisis is not resolved."

      The government has information that trafficking of girls and children was taking place and traffickers share images of girls and children through smartphones using high-speed internet as part of trafficking, he said.

      Nur Mohammad Shikdar, general secretary of Ukhiya Rohingya Repatriation Movement Committee, said: “The relocation process could have been started long ago had a vested quarter of them not gone against the move at the provocation of some international organisations.”

      He stressed the need for implementation of the government plan to relocate 100,000 Rohingyas to Bhashan Char.

      Visiting the camps and talking to some Rohingyas, the UNB correspondent found a greater number of Rohingya people willing to be shifted to Bhashan Char due to uncertainty over their repatriation to their homeland.

      A resident and also leader of a shade in Kutupalong Rohingya Camp said, wishing anonymity, “They’re going through unimaginable suffering as some Rohingya criminals torture them. They want to return to their own country and are also ready to be shifted to Bhashan Char and stay there until the repatriation begins.”

      As part of the government move to relocate Rohingyas to Bhashan Char, a delegation of Rohingya leaders along with the representatives of 22 local and international NGOs have visited Bhashan Char recently.

      Saiful Islam Kalim, executive director of local a NGO, said, “The propaganda against Bhashan Char is totally false and fabricated. I myself visited Bhashan Char. Had I not visited the island I might have been confused with the propaganda. The government has created a wonderful environment there for Rohingyas where many NGOs have expressed their keenness to work with Rohingyas.”

      There is a lack of a conducive environment in Myanmar and two repatriation attempts have failed as Rohingyas are not feeling comfortable with the environment in Rakhine.

      Bangladesh urged the global community to convince Myanmar to bring changes in Rakhine and implement the repatriation arrangements.

      Bangladesh is now hosting over 1.1 million Rohingyas and most of them have entered the country since August 25, 2017.

      Bangladesh and Myanmar signed a repatriation deal on November 23, 2017.

      On January 16, 2018, Bangladesh and Myanmar inked a document on “Physical Arrangement”, which was supposed to facilitate the return of Rohingyas to their homeland. But no Rohingya has been repatriated so far.

      https://www.thefinancialexpress.com.bd/national/rohingya-relocation-to-bhashan-char-to-begin-next-week-16067

  • A White Woman, Teresa Klein, Called the Police on a Black Child She Falsely Said Groped Her - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/10/12/nyregion/woman-calls-police-black-boy-brooklyn.html

    Une histoire fabuleuse, et si significative. Elle pourrait être drôle, cette femme ayant confondu le sac à dos du gamin avec une volonté de la toucher. Mais elle est si triste de l’état de nos relations sociales, du racisme ambiant, de l’incapacité des gens à se respecter. Significative également de l’usage des médias sociaux et des vidéos sur téléphone.

    A white woman who called the police after claiming that a young black boy touched her behind in a Brooklyn deli drew a storm of ridicule and criticism on social media, and late on Friday she made a public apology to the child.

    Critics characterized the incident as the latest example of a hypersensitive white person calling the police to report black people for dubious reasons. Many detractors imputed racist motives to the woman, Teresa Klein.

    #Racisme #Médias_sociaux

  • Plus de 140 artistes (dont une vingtaine de français) de 18 pays, dont des participants à l’Eurovision signent une lettre appelant au boycott de l’Eurovision 2019 si elle a lieu en israel:

    Eurovision, ne blanchissez pas l’occupation militaire et les violations des droits humains par Israël
    The Guardian, le 7 septembre 2018
    https://www.bdsfrance.org/plus-de-140-artistes-signent-une-lettre-appelant-au-boycott-de-leurovisio

    Boycott Eurovision Song Contest hosted by Israel
    The Guardian, le 7 septembre 2018
    https://www.theguardian.com/tv-and-radio/2018/sep/07/boycott-eurovision-song-contest-hosted-by-israel

    L-FRESH The LION, musician, Eurovision 2018 national judge (Australia)
    Helen Razer, broadcaster, writer (Australia)
    Candy Bowers, actor, writer, theatre director (Australia)
    Blak Douglas, artist (Australia)
    Nick Seymour, musician, producer (Australia)
    DAAN, musician, songwriter (Belgium)
    Daan Hugaert, actor (Belgium)
    Alain Platel, choreographer, theatre director (Belgium)
    Marijke Pinoy, actor (Belgium)
    Code Rouge, band (Belgium)
    DJ Murdock, DJ (Belgium)
    Helmut Lotti, singer (Belgium)
    Raymond Van het Groenewoud, musician (Belgium)
    Stef Kamil Carlens, musician, composer (Belgium)
    Charles Ducal, poet, writer (Belgium)
    Fikry El Azzouzi, novelist, playwright (Belgium)
    Erik Vlaminck, novelist, playwright (Belgium)
    Rachida Lamrabet, writer (Belgium)
    Slongs Dievanongs, musician (Belgium)
    Chokri Ben Chikha, actor, theatre director (Belgium)
    Yann Martel, novelist (Canada)
    Karina Willumsen, musician, composer (Denmark)
    Kirsten Thorup, novelist, poet (Denmark)
    Arne Würgler, musician (Denmark)
    Jesper Christensen, actor (Denmark)
    Tove Bornhoeft, actor, theatre director (Denmark)
    Anne Marie Helger, actor (Denmark)
    Tina Enghoff, visual artist (Denmark)
    Nassim Al Dogom, musician (Denmark)
    Patchanka, band (Denmark)
    Raske Penge, songwriter, singer (Denmark)
    Oktoberkoret, choir (Denmark)
    Nils Vest, film director (Denmark)
    Britta Lillesoe, actor (Denmark)
    Kaija Kärkinen, singer, Eurovision 1991 finalist (Finland)
    Kyösti Laihi, musician, Eurovision 1988 finalist (Finland)
    Kimmo Pohjonen, musician (Finland)
    Paleface, musician (Finland)
    Manuela Bosco, actor, novelist, artist (Finland)
    Noora Dadu, actor (Finland)
    Pirjo Honkasalo, film-maker (Finland)
    Ria Kataja, actor (Finland)
    Tommi Korpela, actor (Finland)
    Krista Kosonen, actor (Finland)
    Elsa Saisio, actor (Finland)
    Martti Suosalo, actor, singer (Finland)
    Virpi Suutari, film director (Finland)
    Aki Kaurismäki, film director, screenwriter (Finland)
    Pekka Strang, actor, artistic director (Finland)
    HK, singer (France)
    Dominique Grange, singer (France)
    Imhotep, DJ, producer (France)
    Francesca Solleville, singer (France)
    Elli Medeiros, singer, actor (France)
    Mouss & Hakim, band (France)
    Alain Guiraudie, film director, screenwriter (France)
    Tardi, comics artist (France)
    Gérard Mordillat, novelist, filmmaker (France)
    Eyal Sivan, film-maker (France)
    Rémo Gary, singer (France)
    Dominique Delahaye, novelist, musician (France)
    Philippe Delaigue, author, theatre director (France)
    Michel Kemper, online newspaper editor-in-chief (France)
    Michèle Bernard, singer-songwriter (France)
    Gérard Morel, theatre actor, director, singer (France)
    Daði Freyr, musician, Eurovision 2017 national selection finalist (Iceland)
    Hildur Kristín Stefánsdóttir, musician, Eurovision 2017 national selection finalist (Iceland)
    Mike Murphy, broadcaster, eight-time Eurovision commentator (Ireland)
    Mary Black, singer (Ireland)
    Christy Moore, singer, musician (Ireland)
    Charlie McGettigan, musician, songwriter, Eurovision 1994 winner (Ireland)
    Mary Coughlan, singer (Ireland)
    Luka Bloom, singer (Ireland)
    Robert Ballagh, artist, Riverdance set designer (Ireland)
    Aviad Albert, musician (Israel)
    Michal Sapir, musician, writer (Israel)
    Ohal Grietzer, musician (Israel)
    Yonatan Shapira, musician (Israel)
    Danielle Ravitzki, musician, visual artist (Israel)
    David Opp, artist (Israel)
    Assalti Frontali, band (Italy)
    Radiodervish, band (Italy)
    Moni Ovadia, actor, singer, playwright (Italy)
    Vauro, journalist, cartoonist (Italy)
    Pinko Tomažič Partisan Choir, choir (Italy)
    Jorit, street artist (Italy)
    Marthe Valle, singer (Norway)
    Mari Boine, musician, composer (Norway)
    Aslak Heika Hætta Bjørn, singer (Norway)
    Nils Petter Molvær, musician, composer (Norway)
    Moddi, singer (Norway)
    Jørn Simen Øverli, singer (Norway)
    Nosizwe, musician, actor (Norway)
    Bugge Wesseltoft, musician, composer (Norway)
    Lars Klevstrand, musician, composer, actor (Norway)
    Trond Ingebretsen, musician (Norway)
    José Mário Branco, musician, composer (Portugal)
    Francisco Fanhais, singer (Portugal)
    Tiago Rodrigues, artistic director, Portuguese national theatre (Portugal)
    Patrícia Portela, playwright, author (Portugal)
    Chullage, musician (Portugal)
    António Pedro Vasconcelos, film director (Portugal)
    José Luis Peixoto, novelist (Portugal)
    N’toko, musician (Slovenia)
    ŽPZ Kombinat, choir (Slovenia)
    Lluís Llach, composer, singer-songwriter (Spanish state)
    Marinah, singer (Spanish state)
    Riot Propaganda, band (Spanish state)
    Fermin Muguruza, musician (Spanish state)
    Kase.O, musician (Spanish state)
    Soweto, band (Spanish state)
    Itaca Band, band (Spanish state)
    Tremenda Jauría, band (Spanish state)
    Teresa Aranguren, journalist (Spanish state)
    Julio Perez del Campo, film director (Spanish state)
    Nicky Triphook, singer (Spanish state)
    Pau Alabajos, singer-songwriter (Spanish state)
    Mafalda, band (Spanish state)
    Zoo, band (Spanish state)
    Smoking Souls, band (Spanish state)
    Olof Dreijer, DJ, producer (Sweden)
    Karin Dreijer, singer, producer (Sweden)
    Dror Feiler, musician, composer (Sweden)
    Michel Bühler, singer, playwright, novelist (Switzerland)
    Wolf Alice, band (UK)
    Carmen Callil, publisher, writer (UK)
    Julie Christie, actor (UK)
    Caryl Churchill, playwright (UK)
    Brian Eno, composer, producer (UK)
    AL Kennedy, writer (UK)
    Peter Kosminsky, writer, film director (UK)
    Paul Laverty, scriptwriter (UK)
    Mike Leigh, writer, film and theatre director (UK)
    Ken Loach, film director (UK)
    Alexei Sayle, writer, comedian (UK)
    Roger Waters, musician (UK)
    Penny Woolcock, film-maker, opera director (UK)
    Leon Rosselson, songwriter (UK)
    Sabrina Mahfouz, writer, poet (UK)
    Eve Ensler, playwright (US)
    Alia Shawkat, actor (US)

    #Palestine #BDS #Boycott_culturel #Eurovision

  • CppCon 2017: ThinLTO: Scalable and Incremental Link-Time Optimization—Teresa Johnson
    http://isocpp.org/feeder/?FeederAction=clicked&feed=All+Posts&seed=http%3A%2F%2Fisocpp.org%2Fblog%2F2

    Have you registered for CppCon 2018 in September? Early bird registration is open now.

    While we wait for this year’s event, we’re featuring videos of some of the 100+ talks from CppCon 2017 for you to enjoy. Here is today’s feature:

    ThinLTO: Scalable and Incremental Link-Time Optimization by Teresa Johnson (watch on YouTube) (watch on Channel 9)

    Summary of the talk:

    Whole program optimization enables higher performance in C++ applications, because of the expanded scope for analysis and optimization. However, the memory and time required to optimize the entire program together as a single unit traditionally has made whole program optimization infeasible for complex and large C++ applications, such as those being built at Google. Additionally, traditional whole program (...)

    #News,Video&_On-Demand,

  • Martin Foster, Linda Thomas, Iris Gordon, Teresa Hughes, Dominico, Bert, Frederic et Scott Dike m’ont écrit cette nuit pour me dire qu’en buvant ceci deux fois par jour, ce serait la fin de l’obésite pour moi, qu’en buvant cela deux fois par jour, j’allais réduire ma graisse en quelques jours (recommandé par l’émission de télévision initulée Le Réservoir des requins), que si j’étais à la recherche d’une femme aimante, alors cette lettre était pour moi, que je pourrais faire repousser mes cheveux en quatre jours, et que s’il me restait encore quelques cheveux (ce qui est quand même mon cas), alors cette solution était pour moi et que tel service existait pour mes photos (j’avoue que je suis surpris de ce que Martin Foster, Linda Thomas, Iris Gordon, Teresa Hughes, Dominico, Bert, Frederic et Scott Dike savent à propose de moi, l’obésité, la perte des cheveux, les troubles de l’érection, le célibat et que je suis photographe)

    #les_poètes_du_spam

  • #Hara_Hotel. A Tale of Syrian Refugees in Greece

    Hara Hotel chronicles everyday life in a makeshift refugee camp on the forecourt of a petrol station in northern Greece. In the first two months of 2016, more than 100,000 refugees arrived in Greece. Half of them were fleeing war-torn Syria, seeking a safe haven in Europe. As the numbers seeking refuge soared, many were stranded in temporary camps, staffed by volunteers. Hara Hotel tells some of their stories.

    Teresa Thornhill arrived in Greece in April 2016 as a volunteer. She met one refugee, a young Syrian Kurd called Juwan, who left his home and family in November 2011 to avoid being summoned for military service by the Assad regime. Interweaving memoir with Juwan’s story, and with the recent history of the failed revolution in Syria, and the horror of the ensuing civil war, Hara Hotel paints a vivid picture of the lives of the people trapped between civil war and Europe’s borders.


    https://www.versobooks.com/books/2713-hara-hotel
    #livre #Grèce #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_syriens #camp_de_réfugiés

  • The Journal of Peer Production -
    Issue # 11: City
    http://peerproduction.net/issues/issue-11-city

    Table of contents:
    Commoning the City, from Digital Data to Physical Space: Evidence from Two Case Studies
    Adrien Labaeye and Harald Mieg

    Listening in on Informal Smart Cities: Vernacular Mapping in Mirpur, Dhaka
    Liam Magee and Teresa Swist

    Design Experiments and Co-governance for City Transitions: Vision Mapping
    Darren Sharp and Jose Ramos

    Collaborative Online Writing and Techno-Social Communities of Practice Around the Commons: The Case of Teixidora.net in Barcelona
    Mònica Garriga Miret, David Gómez Fontanills, Enric Senabre Hidalgo, Mayo Fuster Morell

    Spatial Practices, Commoning and the Peer Production of Culture: Struggles and Aspirations of Grassroots Groups in Eastern Milan
    Nadia Bertolino and Ioanni Delsante

    Seeking other Urban Possibilities: Community Production of Space in a Global South City (Rosario, Argentina)
    Diego Roldán and Sebastián Godoy

    The Theater as Commons: The Occupation of the INBA Theater in Ciudad Juárez
    Carlos Hernán Salamanca

    Urban Imaginaries of Co-creating the City: Local Activism Meets Citizen Peer-Production
    Carlos Estrada-Grajales, Marcus Foth, Peta Mitchell

    Experimental format

    Urban DIY Mesh Networks and the Right to the City: An Interview with the Tapullo Collective
    Anke Schwarz

    Singular Technologies & the Third-TechnoScape
    Natacha Roussel and hellekin

    Life Skills for Peer Production: Walking Together through a Space of “Not-Knowing”
    Vincenzo Mario Bruno Giorgino and Donald A. McCown [html]

    Metropolitan Civic Mappers: How Can They Cooperate to Include the Participation of the General Public into the Citizen Platforms They Promote?
    Nicolas Fonty and Barbara Brayshay

    #Experimental_Mapping #Peer_Economy

  • Mon inconscient parfois
    Me ferait rougir
    Je rêve d’étreintes vieilles de plus de trente ans

    Petit-déjeuner
    Emile demande le couteau à brioche
    Le couteau à pain ? - C’est la même chose !

    Autoradio
    Elections législatives en Italie
    Les ressemblances avec En Marche. Au secours !

    Lumière orgiaque
    Vraiment
    Qui entre dans l’open space

    Machine à café en panne
    Je prends la mesure
    De mon addiction

    Je me fais l’effet du cancre
    Dans L’Argent de poche
    Je louche sur la pendule

    Déjeuner sur le pouce
    Café sur le pouce au BDP
    Et dans le métropolitain, Marie

    « - Où vas-tu ?, demande-t-elle
    – Mais cela ne te regarde pas
    – Oui tu as raison… - chez mon psy ! Son rire »

    Et en fait, je vais lui parler
    D’un rêve que j’ai fait et qui se passe
    Tu ne devineras jamais où ? Au Rozier !

    Tête de Marie !
    Tu me fais marcher
    Je lui montre le récit imprimé

    Je livre à Psy
    Pressé d’en découdre
    Le récit de mon rêve

    Et lui explique
    Que dans mon rêve
    Il est épicier au Rozier. Tête de Psy

    Je lui explique
    Que la confluence du Tarn et de la Jonte
    C’est la métaphore de mon désir sexuel

    Que cette confluence forme un « Y »
    Comme Yves, comme l’épicier du Rozier
    Et comme vous, tête de Psy ! Psyves ! Épicerie !

    McEnroe n’allait pas se laisser déborder
    Trop longtemps, il reprend la main
    Mais cet Y, ce n’est pas un peu facile comme symbole

    Ego : - vous n’êtes jamais monté
    Sur le Causse Méjean
    C’est le paradis retrouvé

    Psy : - j’en ai entendu parler
    Ego : - Du causse Méjean
    Ou du Paradis sur Terre ? Sourires

    Je sors de chez Psy les idées claires
    Et m’engouffre dans une bouche
    De métropolitain, la rame arrive de suite

    Je n’ai donc pas le temps
    De remonter la rame
    Pour sortir en queue à Robespierre

    Je m’assois à côté d’une femme qui lit
    Je ne peux m’empêcher de lire
    Par-dessus ses épaules

    Ce qu’elle lit
    Me captive
    Instantanément

    Alors qu’elle tourne la page
    Je m’enhardis et lui demande
    Je peux vous demander la référence ?

    Et là où elle aurait pu ne me donner
    Que le titre, le nom de l’auteure
    Et la maison d’édition, elle développe

    Mais dit-elle, je dois descendre là
    Mais on peut discuter sur le quai
    Si vous voulez

    Nous descendons de concert
    Nous nous asseyons
    Et nous échangeons

    Nous sommes politiquement
    Fort proches, découvrons-nous
    Nous échangeons nos URL

    Je remonte dans la rame, songeur
    Comment ai-je pu oser
    Aborder cette femme sans l’effrayer ?

    Je sors du métropolitain
    Et je tombe sur un trio
    De musiciennes bariolées

    L’une a les cheveux bleus
    L’autre les cheveux rouges
    Et la troisième un manteau rose

    Je vois très bien
    Où elles vont
    Au Tracé provisoire

    « Sophie ! »
    Sophie
    Se retourne

    Isabelle Duthoit
    Sophie Agnel
    Angelica Castello

    Il se dégage de ces trois femmes
    De ce trio
    Une force et une liberté !

    Et je ne veux pas croire
    Que je n’ai pas le pouvoir
    De me faire souris et les suivre

    Etre une souris au Tracé
    Cet après-midi
    Et les écouter répéter, s’accorder

    Au lieu de quoi
    Il est tout tracé
    Le chemin de l’open space

    Et pendant toute la réunion
    Où je prends cher
    Je rêve d’un trio de femmes puissantes

    Rentré à la maison
    Sarah (DJKR) révise avec BRSN
    Zoé fait ses devoirs, Émile au rugby

    Soupe
    Et
    Omelette

    Papa, tu fais les meilleures omelettes du monde
    Mais c’est parce que j’ai appris
    De la meilleure cuisinière du monde

    Quel plaisir
    D’avoir encore quelques histoires
    En réserve pour mes enfants

    Mon amie Teresa
    De chez Leo’s
    Ses petit-déjeuners

    Teresa
    Comme dans Deer Hunter tu vois ?
    Versait du lait dans les œufs

    Teresa
    Quand elle faisait les courses
    Me comptait toujours pour deux personnes

    Je me souviens
    De son accent du Sud
    I always count Phil for two !

    Nous filons au cinéma
    Enseigner à vivre, Edgar Morin et l’éducation innovante
    D’Abraham Ségal

    Film assez médiocre en fait
    Bien que le sujet
    Soit passionnant

    Edgar Morin
    En figure incantatoire
    De bons morceaux malgré tout

    Mais le film
    Passe à côté
    De son sujet

    En actualité de crises dans l’enseignement
    Commissions et presse spécialisée
    En enquêtent à propos de pédagogie expérimentale

    Invariablement
    On envoie du monde
    Dans les quatre ou cinq mêmes établissements

    Parmi lesquels
    Une petite école
    Qui fait de la résistance, Decroly

    Articles et commissions
    Rendent le même avis unanime
    C’est comme ça qu’il faut faire

    Ce que l’on se garde bien de faire
    On enterre tout cela
    Jusqu’à la prochaine crise

    Pendant ce temps-là
    Le massacre continue
    Et fait des victimes

    Enfants et adolescents en difficulté
    Décrochent, s’absentent, sont cassés
    Quelques îlots de résistance les remettent sur pied

    Et les méthodes
    Sont plus ou moins toujours les mêmes
    On reconnecte ses enfants avec leurs talents

    Et pour se faire
    On fait des trucs très compliqués
    Comme de les écouter et tâcher de les comprendre

    Et pour se faire
    On fait rentrer dans les établissements
    Théâtre, musique et arts visuels

    Et grâce à ces matières
    Par ailleurs complètement négligées
    On leur réapprend leur langue et leur rend l’intelligence

    Et il est admirable
    D’écouter ces jeunes gens s’exprimer
    Avec grâce et intelligence, surtout au LAP

    De beaux échanges
    Pendant le débat
    Admiration des enseignants de Decroly

    Et puis, on passe la parole
    Aux quelques petits Decroliens dans la salle
    Et ça pétille, et pas qu’un peu

    Vous dire que je suis un peu fier
    De ma Zoé dans son rôle
    D’ambassadrice !

    On raccompagne Emmanuelle
    Échange qui se prolonge
    Ce que Zoé et moi devons à Emmanuelle !

    #mon_oiseau_bleu

  • SIREAS | Externalisation de la politique migratoire de l’UE : l’accord avec la Turquie
    https://asile.ch/2018/02/02/sireas-externalisation-de-politique-migratoire-de-lue-laccord-turquie

    À l’heure où les médias annoncent une rétrogradation des relations entre l’Union européenne et la Turquie, où des milliers de personnes sont en attente dans des conditions de vie très difficiles dans le camp de Moria en Grèce, l’article de Teresa Bevivino nous rappelle les enjeux importants de l’accord signé en mars 2016 entre l’Union […]

    • Revealed: Theresa May knew of Priti Patel secret meeting but she was told to hide it | The London Economic
      https://www.thelondoneconomic.com/news/world-news/revealed-theresa-may-knew-priti-patel-secret-meeting-told-hide/08/11

      The Jewish Chronicle just revealed that Number 10 WAS aware of Priti Patel’s extra meeting with an Israeli minister – but she was told to keep them quiet.

      As Priti Patel aborts an official visit to Uganda to return to the UK in a growing crisis over secret meetings with Israeli ministers and plans to divert foreign aid to Israeli Defence Force administered projects, this latest revelation raises serious questions about Theresa May’s actions.

    • Priti Patel, ministre embarrassante pour Teresa May | Euronews
      http://fr.euronews.com/2017/11/08/priti-patel-ministre-embarrassante-pour-teresa-may

      Les ennuis continuent pour Teresa May qui pourrait perdre un nouveau membre de son gouvernement. Priti Pattel, la secrétaire d’Etat britannique au Développement international pourrait démissionner. En cause : des rencontres secrètes avec des dirigeants israéliens. Objectif recherché selon elle : financer l’assistance humanitaire apportée à des blessés syriens dans le Golan. Dans son mea culpa, elle aurait omis de dire que cette aide impliquerait de financer l’armée israélienne, dont Londres ne reconnaît pas l’occupation partielle par Israël. Si la Première ministre l’a simplement réprimandée, la presse britannique, elle réclame sa tête.

      #Royaume_uni

    • What the Priti Patel scandal tells us about the dark operations of UK’s powerful Israel lobby
      http://www.jonathan-cook.net/2017-11-12/priti-patel-uk-israel-lobby
      www.jonathan-cook.net/images/default/jc_fb.jpg

      Another window on Israel’s meddling opened briefly last week. The BBC’s political editor, Laura Kuenssberg, took to Twitter to relay a damning comment from an unnamed “senior” member of Ms Patel’s party. In a clear reference to Israel, the source observed: “The entire apparatus has turned a blind eye to a corrupt relationship that allows a country to buy access”.

      A short time later, presumably under pressure, Ms Kuenssberg deleted the tweet. The BBC has not reported the comment elsewhere and the senior Conservative has not dared go public. Such, it seems, is the intimidating and corrupting influence of the lobby.

      [...]

      Rarely identified or held to account, the lobby has entrenched its power.

      That is under threat, however. Social media and Palestinians with camera phones have exposed a global audience to systematic abuses by the Israeli army the western media largely ignored. For the first time, Israel supporters sound evasive and dissembling.

      Meanwhile, Israeli prime minister Benjamin Netanyahu’s strident efforts in the US Congress through 2014 and 2015 to prevent a nuclear accord with Iran dragged the lobby even farther out of the shadows.

      The Israel lobby’s dirty tricks in the UK were exposed earlier this year too. An Al Jazeera TV documentary showed Conservative party officials colluding with the Israeli embassy to “take down” Alan Duncan, a foreign office minister who supports the Palestinian cause.

      It is noteworthy that Ms Patel’s downfall came about because of social media. Israeli officials like police minister Gilad Erdan were so unused to scrutiny or accountability themselves that they happily tweeted photos with Ms Patel. Mr Erdan is a key player in the lobby, running a “smear unit” to target overseas critics of Israel.

      [...]

      There is growing hysteria about foreign interference in US and European politics. Is it not time for western states to show as much concern about the malign influence of Israel’s lobbyists as they do about Russian hackers?

  • Topographies de la violence de masse

    https://topographies-violence.org

    https://topographies-violence.org/topographies-de-la-violence-de-masse

    Signalé par Elisabeth Vallet sur Facebook

    Prenant comme point de départ deux expositions au Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) du 16 février au 14 mai 2017 – Emanuel Licha : Et maintenant regardez cette machine et Teresa Margolles : Mundos, les activités du projet Topographies de la violence de masse porteront sur les phénomènes de violence de masse, et sur la façon dont ceux-ci sont intrinsèquement liés aux territoires et aux lieux où ils sont perpétrés mais aussi aux dispositifs spatiaux et architecturaux qui les médiatisent. Le programme inclura la 11e édition du Colloque International Max et Iris Stern au MAC, et des activités de rayonnement additionnelles se tiendront en amont et en aval de cet événement, en partenariat avec plusieurs groupes et institutions culturelles et universitaires.

  • Le son de Melvins/Mars Volta sur la superbe voix de Teresa Suarez.
    Oh matin ! Quel réveil avec Crystal Fairy.
    Crystal Fairy: A Supergroup Decades in the Making « Bandcamp Daily
    https://daily.bandcamp.com/2017/02/27/crystal-fairy-feature

    Her work often focuses on the persecution of Latinx people, society’s poor treatment of women, and brutal repression—“Sold Less Than Gold” is about the international sex trade, for instance. All of this is set to music that is kinda proggy, kinda new wavey, kinda gothy—perfectly creepy #garage_rock.

    https://crystalfairy.bandcamp.com/album/crystal-fairy?from=embed&context=daily


    #Teresa_Suarez #Melvins #Mars_Volta #Crystal_Fairy #Caféine #Rouge
    #Bandcamp

  • Espagne : la lutte des femmes pour la liberté | Le blog de Floréal
    https://florealanar.wordpress.com/2017/03/07/espagne-la-lutte-des-femmes-pour-la-liberte

    *

    Espagne : la lutte des femmes pour la liberté*

    7 mars 2017 par Floréal

    photo : Teresa Claramunt

    Dès les premiers temps de la Seconde République espagnole, quelques mouvements anarcho-féministes virent le jour, principalement dans la région de Catalogne, et plus particulièrement encore dans sa capitale, Barcelone, noyau résistant de l’anarchisme espagnol où de nouvelles générations de jeunes femmes suivirent la voie tracée par Teresa Claramunt (1862-1931) et Soledad Gustavo (1865-1939), deux des figures les plus représentatives de ce que nous connaissons de cet anarchisme espagnol.
    Au mois d’avril 1936 naissait une des premières organisations féministes les plus caractéristiques de l’anarcho-syndicalisme, Mujeres Libres (« Femmes libres »), créée par trois penseuses de l’époque, Lucía Sánchez Saornil, Amparo Poch y Gascón, et Mercedes Comaposada Guillén. Une foule d’activistes engagées dans la lutte féministe s’unirent à cette organisation tout au long de son existence.

    [...]

  • Teresa Teng (鄧麗君) 1984
    https://www.youtube.com/watch?v=tYlUWgk9EHY

    https://en.wikipedia.org/wiki/Teresa_Teng

    Teresa Teng, Teng Li-Chun or Deng Lijun (January 29, 1953 – May 8, 1995) was a Taiwanese pop singer. She was known for her folk songs and romantic ballads. Many became standards in her lifetime, such as “When Will You Return?” and “The Moon Represents My Heart”. She recorded songs not only in her native Mandarin but also in Taiwanese Hokkien, Cantonese, Japanese, Indonesian and English.

    Comrades: Almost a Love Story
    https://en.wikipedia.org/wiki/Comrades:_Almost_a_Love_Story

    Comrades: Almost a Love Story (Chinese: 甜蜜蜜; pinyin: tián mì mì) is a 1996 Hong Kong film starring Maggie Cheung, Leon Lai, Eric Tsang, and Kristy Yang. It was directed by Peter Chan. The title refers to Tian mi mi, a song by Teresa Teng whose songs are featured in the film. It was filmed on location in Hong Kong and New York City.

    Hong Kong Film Awards’ List of The Best 100 Chinese Motion Pictures - Movies List on MUBI
    https://mubi.com/lists/hong-kong-film-awards-list-of-the-best-100-chinese-motion-pictures

    #Chine #musique #histoire #film

  • Les think-tanks : lobbyistes déguisés ? | Bruxelles, capitale des lobbies
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-capitale-des-lobbies/les-think-tanks-lobbyistes-deguises-

    Un think tank, groupe de réflexion, ou laboratoire d’idées est généralement décrit comme une structure indépendante à but non lucratif, regroupant des experts. L’activité principale d’un think tank est de produire des études et d’élaborer des propositions, le plus souvent dans le domaine des politiques publiques et de l’économie. Ici à Bruxelles, ces groupes travaillent tout autour des institutions de l’Union européenne. Et est ce les think-tanks sont vraiment indépendants ? Comment ils fonctionnent ? Comment peuvent-ils devenir des lobbyistes ? Et qui est derrière ces groupes ? Discussion avec Marijke Vermander (chercheuse et activiste) et Teresa Kuchler (journaliste). Durée : 51 min. Source : Radio (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-capitale-des-lobbies/les-think-tanks-lobbyistes-deguises-_03060__1.mp3

  • Hystérie collective autour de Donald Trump - Mise au point Tatiana Ventôse
    Le bon sens ne nuit pas
    La Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=4egtarw11uA

    Source : http://yetiblog.org/index.php?post/2068

    Tatiana Jarzabek, alias Tatiana Ventôse, 28 ans, est la présentatrice de l’excellent Fil d’actu. Une jeunesse qui pourrait être une de mes filles, et c’est pourquoi son message me touche tant. Elle est outrée par nos réactions de Tartuffe face à l’élection de Donald Trump et elle le dit vertement.
    « Ce qui compte, ce n’est pas Donald Trump est président. Ce qui compte, c’est que les conditions qui ont permis à Donald Trump d’être président, elles, elles existent depuis très longtemps. »

    Découvert sur le site de Paul Jorion : http://www.pauljorion.com/blog/2016/11/12/hysterie-collective-autour-de-donald-trump-mise-au-point

    • C’est précisément à cause de cette analyse que je pense depuis le deuxième ou troisième jour après l’élection de Hollande — en gros, le moment où il a bien fait comprendre que les promesses de campagne, il n’en avait rien à cirer, que tout ce qu’il voulait, c’est le pouvoir et en faire ce qu’il voulait ou, plus exactement, ce que ses copains et commanditaires voulaient — c’est à ce moment que j’ai compris que sauf gros miracle politique, l’élection de Marine Le Pen était inéluctable.
      Et quand tu vois le niveau de politiques des gus qui prétendent aller l’affronter au second tour — parce que pour le premier tour, c’est plié, dans leurs tête — tu te dis que c’est joué.

      Et du coup, ces blaireaux renouvellent l’état d’urgence…

    • Lettre d’Élisée Reclus à Jean Grave
      « Voter, c’est abdiquer »

      Clarens, Vaud, 26 septembre 1885.

      Compagnons,

      Vous demandez à un homme de bonne volonté, qui n’est ni votant ni candidat, de vous exposer quelles sont ses idées sur l’exercice du droit de suffrage.

      Le délai que vous m’accordez est bien court, mais ayant, au sujet du vote électoral, des convictions bien nettes, ce que j’ai à vous dire peut se formuler en quelques mots.

      Voter, c’est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c’est renoncer à sa propre souveraineté. Qu’il devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d’une petite part de royauté, le candidat que vous portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu’ils se chargent de les rédiger et que leur mission est de vous faire obéir.

      Voter, c’est être dupe ; c’est croire que des hommes comme vous acquerront soudain, au tintement d’une sonnette, la vertu de tout savoir et de tout comprendre. Vos mandataires ayant à légiférer sur toutes choses, des allumettes aux vaisseaux de guerre, de l’échenillage des arbres à l’extermination des peuplades rouges ou noires, il vous semble que leur intelligence grandisse en raison même de l’immensité de la tâche. L’histoire vous enseigne que le contraire a lieu. Le pouvoir a toujours affolé, le parlotage a toujours abêti. Dans les assemblées souveraines, la médiocrité prévaut fatalement.

      Voter c’est évoquer la trahison. Sans doute, les votants croient à l’honnêteté de ceux auxquels ils accordent leurs suffrages — et peut-être ont-il raison le premier jour, quand les candidats sont encore dans la ferveur du premier amour. Mais chaque jour a son lendemain. Dès que le milieu change, l’homme change avec lui. Aujourd’hui, le candidat s’incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera et peut-être trop haut. Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. L’ouvrier, devenu contremaître, peut-il rester ce qu’il était avant d’avoir obtenu la faveur du patron ? Le fougueux démocrate n’apprend-il pas à courber l’échine quand le banquier daigne l’inviter à son bureau, quand les valets des rois lui font l’honneur de l’entretenir dans les antichambres ? L’atmosphère de ces corps législatifs est malsain à respirer, vous envoyez vos mandataires dans un milieu de corruption ; ne vous étonnez pas s’ils en sortent corrompus.

      N’abdiquez donc pas, ne remettez donc pas vos destinées à des hommes forcément incapables et à des traîtres futurs. Ne votez pas ! Au lieu de confier vos intérêts à d’autres, défendez-les vous-mêmes ; au lieu de prendre des avocats pour proposer un mode d’action futur, agissez ! Les occasions ne manquent pas aux hommes de bon vouloir. Rejeter sur les autres la responsabilité de sa conduite, c’est manquer de vaillance.

      Je vous salue de tout cœur, compagnons.

      Élisée Reclus

      Lettre adressée à Jean Grave,
      insérée dans Le Révolté du 11 octobre 1885.

      Reclus, Élisée (1830-1905), Correspondance,
      Paris, Schleicher Frères, A. Costes, 1911-1925, pp.364-366.

  • Je débarque sans doute mais je viens de trouver les archives de la revue "Quasimodo" et c’est passionant :
    http://www.revue-quasimodo.org/Index.htm


    La revue Quasimodo pluridisciplinaire, paraît en France depuis 1996 à raison d’un numéro par an, et publie des volumes thématiques autour de l’analyse socio-politique du corps.
    Description
    La revue propose une analyse des politiques du corps à travers des contributions de chercheurs de différentes disciplines (philosophes, historiens, journalistes, psychologues ou sociologues). Il s’agit d’étudier comment s’effectue l’incorporation des normes, valeurs et idéologies dominantes ; les inégalités corporelles (face à la santé, à la mort, au sexe, etc.) ; l’étude des institutions et des rites de modelage du corps.

    "A propos de Quasimodo

    Sylvain marcelli, L’interdit

    Comment percevons-nous notre propre corps ? Le corps de l’autre est-il fondamentalement différent ? Ces questions, d’ordre esthétique, ont une dimension excessivement politique : le corps de l’autre renvoyé à une étrangeté fondamentale est souvent prétexte à la discrimination et au rejet. Or, la perception de cette différence n’est pas un phénomène aussi naturel qu’on voudrait le penser. Le bizarre, c’est toujours l’autre, le normal c’est toujours soi. Et pourtant nous sommes aussi différents de lui que lui de nous… Donc bizarre nous le sommes aussi pour l’autre.

    La bien nommée revue Quasimodo s’intéresse depuis octobre 1996 à ces questions. « L’Autre corporellement différent, écrivent ses promoteurs, porteur d’une différence anatomique réelle ou imaginaire, est un Quasimodo potentiel. Il fait affront au corps légitime et engendre des entreprises visant à le remettre d’aplomb, à le rendre conforme, ou encore à le contenir, l’écarter ou l’éradiquer. Et c’est ainsi que s’exerce sur les corps un pouvoir invisible ou, pour le dire autrement, que fonctionne le désir de conformité. » Dans ses premières livraisons (toujours denses et passionnantes, à raison d’un numéro par an), Quasimodo s’est plus particulièrement intéressé aux représentations et aux pratiques des corps dans le milieu sportif (distingué pour son « virilisme »), dans la prison (« corps incarcérés »), dans un art subversif (« art à contre corps »). Le dernier numéro, particulièrement consistant (près de 250 pages), est consacré aux « fictions de l’étranger ». Il s’ouvre sur une histoire de la représentation des corps hutus et tutsis au Rwanda, avant et pendant le génocide. Il se referme tout aussi judicieusement sur « quelques remarques à propos de la représentation du corps chez les personnes atteintes du VIH »."

    Textes à télécharger
    http://www.revue-quasimodo.org/Quasimodo%20-%20Textes-PDF.htm
    Textes sur le corps :

    Frédéric Baillette, « Figures de l’âme et anatomie politique du corps » (1,3Mo)
    « La reconnaissance de l’intimité de l’homme, des profondeurs de sa personnalité, de son épaisseur, de ses élucubrations internes, s’est très longtemps appuyée, et s’appuie encore, sur le décryptage de son apparence physique. Empiriquement, puis "scientifiquement", s’est ainsi constituée une grille de lecture des reliefs du corps, de ses équilibres, de ses dysharmonies, des défectuosités physiques, des marques et des traces (tatouages, blessures, couleurs de peau, etc.) capable de repérer, en surface, les signes de la normalité (conformité) de l’âme ou de sa monstruosité (déviance). […] »
    Ce texte a été publié dans la revue Galaxie Anthropologique, n° 1 (« Transversalités »), avril 1992, p. 48-56.

    Frédéric Baillette, « Chronique des années glabres » (1,2Mo)
    « Un mouvement de fond bannit les poils de la sphère sportive. La plupart des champions optent désormais pour la coupe militaire. Aujourd’hui, le corps du sportif se veut arme de guerre. Le montage musculaire doit être impeccablement aiguisé, profilé, affûté pour "la gagne". Lorsque les victoires se jouent au cheveu près, le poil n’est plus compétitif. […] »
    Publié dans la revue Sport et Vie (n° 87, novembre-décembre 2004, Bruxelles, p. 46-53), ce texte s’intéresse aux rapports qu’entretiennent les sportifs avec leurs pilosités.

    Textes sur le sport :

    Frédéric Baillette, « Malleus athleticorum. Transes, extases et possessions sportives » (800Ko)
    « "D’ailleurs un stade, c’est une église. Il y a des correspondances, des rites semblables", constate Monseigneur Gaillot, expert en liturgies ecclésiastiques, […] ; une église, avec ses milliards de fidèles, son catéchisme, ses lieux de prières, ses temples, ses chemins de croix, ses calvaires ; une religion avec ses miracles, ses superstitions et sa pensée magique, ses hérétiques (les anti-sportifs), avec ses Dieux, ou ses demi-dieux, ses mystiques, ses croisés (les "Athlètes du Christ"), ses pénitents (les "durs au mal" !), et aussi, semble-t-il, ses possédés. […] »
    Ce texte a été initialement publié dans la revue Galaxie Anthropologique, n° 4-5 (« Possessions. Fantasmes, mythes et ravissements »), août 1993, p. 98-105. Puis réédité dans Quel Corps ?, Critique de la modernité sportive, Montreuil, Les Éditions de la Passion, 1995, p. 205-219.

    Frédéric Baillette, « L’entraînement sportif et ses efficacités meurtrières » (260Ko)
    « Selon une étude réalisée en 1985-1986 et portant sur 1043 sportifs victimes d’un accident, traumatismes francs ou microtraumatismes, lors de leur pratique sportive (football, rugby, tennis, athlétisme, cyclisme), 51% des lésions se produisent à l’entraînement. Un pourcentage qui atteint 74% chez les sportifs de haut niveau. Ainsi, chez cette population à risques, « 2 fois sur 3 l’accident survient à l’entraînement » ! Ces blessures, hors des compétitions proprement dites, vont de la « banale » tendinite jusqu’à l’accident meurtrier. […] »
    Ce texte a été publié sous le titre « À la vie, à la mort », dans la revue Autrement, Série « Sciences en société », n° 4 ( Le corps surnaturé. Les sports entre science et conscience »), avril 1992, p. 123-135.

    Frédéric Baillette, « Mourir in extremis » (490Ko)
    « Qu’elle survienne au coeur ou en marge de l’exploit, la mort de "l’explorateur de l’extrême", du "sportif de l’impensable", ce "nouvel aventurier", défricheur de l’impossible, est toujours prématurée, injuste, choquante, voire hérétique. Elle jette un froid dans le feu de l’action, elle gâche le spectacle, dérange en rompant brutalement une trajectoire de vie pleine, intense, en brisant une asymptote de jeunesse. […] La course à l’extrême, au dépassement de la limite de la limite, est une injonction à la vie, une vie rapide, exubérante, exemplaire, écumante de santé. La mort sportive est donc toujours incongrue, paradoxale. […] »
    Ce texte a été initialement publié dans la revue Quel Corps ?, n° 38-39 (« Une Galaxie Anthropologique »), octobre 1989, p. 288-295. Puis réédité dans Quel Corps ?, Critique de la modernité sportive, Montreuil, Les Éditions de la Passion, 1995, p. 321-331.

    Frédéric Baillette, « Le sport de compétition devrait être banni des pays civilisés » (2,1Mo)
    « En 1983, The Journal of American Medical Association publiait plusieurs articles et études sur les violences et les traumatismes liés à la pratique de la boxe. L’un des auteurs, G.D. Lundberg intitulait sa contribution : "Boxing should be banned in civilized countries". Il estimait que la boxe devait être interdite dans les pays civilisés pour des raisons morales, éthiques et médicales. Si j’ai paraphrasé ce titre, provocateur mais juste, c’est que pour ces mêmes raisons - auxquelles s’ajoutent des motifs économiques et politiques - je dénonce le sport de compétition, ses méfaits et ses tares congénitales. […] »
    Ce texte a été publié dans Jean-Pierre De Modenard, Drogues et dopages, Paris, Éditions Chiron, 1987, p. 277-312.

    Frédéric Baillette, « Larmes de crocodile et épanchements d’hémoglobine » (1,4Mo)
    « Dimanche 9 mars 1986, la télévision s’est (une fois de plus) repue des spectaculaires "gamelles" de deux sauteurs à ski à Bad Mitterndorf (Autriche) : pantins désarticulés se fracassant au sol, corps disloqués, glissant évanouis, gisant inertes en bout de piste, puis évacués sans ménagement, à la manière des taureaux mortellement touchés. Catapultés à près de 110 km/h, avec pour aire de réception un sol glacé, le grand saut ne pardonne pas la "faute technique". Peu de journaux se sont fait l’écho de ces sportifs abattus en plein vol pour le seul plaisir de battre un record et de dépasser les limites humaines. […] »
    Ce texte a été publié dans la revue Quel Corps ?, n° 30-31 (« Sociologies du sport »), juin 1986, p. 84-105.

    Frédéric Baillette, « Révoltes sociales et orthopédie sportive (sport et normalisation de la déviance) » (800Ko)
    « Dans ses premières réglementations, l’exercice physique a été envisagé comme moyen d’enrayer, puis de contrôler, les débordements d’hostilité au pouvoir. […] La première tâche de l’institution sportive est d’assurer la protection de la jeunesse, tout en organisant son "épanouissement". Le sport doit répondre au besoin de liberté, de récréation, de mouvement et d’émancipation de l’adolescent au sein de structures contrôlées, policées : les clubs sportifs, permettant ainsi d’échapper aux "nocivités" de la rue. […] »
    Ce texte a été publié dans Quel Corps ?, n° 28-29 ("Sport et modernité"), décembre 1985, p. 83-95.

    Textes critiques sur l’Éducation Physique et Sportive :

    Frédéric Baillette, « Les dix commandements de la critique radicale ! » (820Ko)
    « La critique radicale est le fer de lance de la pensée subversive, elle est l’aiguillon qui ranime les intelligences anesthésiées, les esprits moribonds. Elle est le cocktail Molotov des empêcheurs de penser en rond, le "missile théorique" (Marx) de ceux qui s’attaquent à la pensée en circuit fermé, cette pensée qui se décompose dans la tiédeur des laboratoires "labellisés", estampillés "habilités" et des colloques pasteurisés. La critique radicale combat les hygiénistes de la pensée, tous les eugénistes de la bonne parole et autres "orthoépistes" de la pensée calibrée. […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 10-18.

    Frédéric Baillette, « Les agrégés au pays des merveilles. Imaginaires et croyances en Magic Didactic » (740Ko)
    « Il était une fois un pays fantastique, composé de territoires bien réels, de provinces imaginaires et d’étendues fantasmatiques. Ce pays constituait une bien étrange mosaïque avec des contrées grouillantes de zombies, des oasis enchanteresses, des parcs d’attractions et bon nombre de zones cauchemardesques. On y devinait des domaines totalement inexplorés, des dimensions négligées, des expériences complètement passées sous silence. Dans ce pays, il y avait des bâtisses délabrées et lugubres, et quelques opulentes cavernes. Il y avait aussi beaucoup de mirages, d’illusions et d’épouvante […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 129-137.

    Frédéric Baillette, « La vampirisation sportive de l’EPS : morsures pestilentielles et flétrissures indélébiles » (1,5Mo)
    « L’Éducation Physique et Sportive est aujourd’hui entrée dans une phase intensive de culturisme didactique. Le "traitement didactique" est devenu le doping, le stimulant de choix d’une profession qui cherche à se renforcer et à se cuirasser […] pour mieux imposer et défendre sa présence dans l’institution scolaire. […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 155-171.

    Philippe Liotard, « Comment on écrit l’histoire de l’EPS... Ou comment on la raconte aux profs de gym ! » 840Ko)
    « Lors d’un récent stage de préparation aux épreuves écrites de l’agrégation interne d’Éducation Physique et Sportive (EPS), nous avons été confronté à une curieuse uniformisation des références et des discours par les candidats dans leur devoir. Ce constat pourrait ne pas présenter de réelle surprise, compte tenu de la régularité avec laquelle nous avons déjà enregistré ce phénomène. Pourtant, pour la première fois, l’uniformisation provenait d’une référence quasi exclusive aux écrits de Claude Pineau, Inspecteur Général de l’Éducation Nationale, Doyen du groupe EPS . […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 93-101.

    Frédéric Baillette, « On ne civilisera jamais les yétis » (350Ko)
    Texte publié dans Dossiers EPS, n° 15 (« L’éducation physique au XXème siècle en France », sous la direction de Bernard Xavier René), Paris, Éditions revue EPS, 1992, p. 200-212.
    « Les commanditaires de cet ouvrage attendaient de nous une sorte de généalogie de la critique du sport, ils demandaient d’en repérer les prémisses, d’en identifier les ancêtres les précurseurs) et d’en saisir les filiations. Comme si ceux qui aujourd’hui dénoncent les méfaits et exactions de l’institution sportive étaient les mieux placés pour faire l’archéologie des différentes "critiques" qui ont jalonné l’histoire du sport. On ne pouvait interpréter cette demande d’exhumation de cadavres autrement que comme une manière déguisée de dire (ou pire de faire dire) que depuis fort longtemps (bien avant la théorie marxiste critique du sport), les méfaits impérialistes du sport avaient déclenché de très vives réactions et suscité de violentes dénonciations. Finalement "les Brohm" n’auraient rien inventé, ils ne serviraient que du réchauffé. […] »

    Textes publiés dans et par la revue Quasimodo :

    Quasimodo n° 1 – « Sport et nationalisme » - (épuisé)

    Esméralda « Quasimodo, mon amour... » (120Ko)
    Philippe Liotard « Questions pour des champions. Projet d’étude des symboliques sportives » (80Ko)
    Gunter Gebauer « Le nouveau nationalisme sportif » (110Ko)
    Frédéric Baillette « Les arrières-pensées réactionnaires du sport » (130Ko)
    Slavko Mihaljcek « Le football comme vecteur de violence, comme support de symbolique xénophobe » (20Ko)
    Ignacio Ramonet « Passions nationales » (80Ko)

    Quasimodo n° 2 – « Corps incarcérés » - Acheter ce numéro

    Philippe Liotard « L’envol du Hibou » (60Ko)
    Esméralda « Libérez Quasimodo ! » (250Ko)
    Daniel Welzer-Lang « Penser les sexualités en Prison » (80Ko)
    Daniel Welzer-Lang, Lilian Mathieu, Michaël Faure « Effets de l’incarcération sur le corps et l’estime de soi » (80Ko)
    Catherine Erhel « Alerte au suicide dans les prisons » (50Ko)
    Charles Benqué « La prison, la fiole » (30Ko)
    Raphaël de Gubernatis « La Danse s’ouvre aux prisons » (70Ko)
    Frédéric Baillette « Corps reclus, corps torturés » (260Ko)
    Serge Hefez « La lutte contre le SIDA n’entre pas en prison » (60Ko)
    Michel Foucault « Vous êtes dangereux » (60Ko)

    Quasimodo n° 3-4 – « Nationalismes sportifs » - Acheter ce numéro (15 €)

    Quasimodo « Cocoricoteries » (introduction au numéro) (180Ko)
    Philippe Liotard « Le sport aux secours des imaginaires nationaux » (290Ko)
    Yves Le Pogam « Passions sportives, identité et modernité » (280Ko)
    Daniel Denis « La revanche des dominés. Le sport allégorie des nations en mouvement » (350Ko)
    Marc Perelman « La fureur du spectacle sportif » (340Ko)
    Lionel et Pierre Arnaud « Les premiers boycottages de l’histoire du sport » (350Ko)
    Sorin Antohi « De l’État-nation à l’État-parti roumain. Le sport instrument de conscience nationale » (240Ko)
    Bernadette Deville-Danthu « Le sport support de l’idée de nation » (140Ko)
    Serge Govaert « L’hymne national belge fait-il encore frissonner ? » (140Ko)
    Youssef Fatès « Les marqueurs du nationalisme des clubs sportifs musulmans dans l’Algérie coloniale » (180Ko)
    Frédéric Baillette « Racisme et nationalismes sportifs. Le Front National et le sport » (200Ko)
    Patrick Tort « Une argumentation efficace contre le racisme » (90Ko)
    Philippe Liotard « Éducation physique et imaginaire de décadence » (80Ko)
    Fabrice Auger « Sport, culture physique et fascisme » (160Ko)
    Jean-Michel Barreau « Les "nationaux" et l’école dans l’entre-deux guerres. Le "Vichy d’avant Vichy" » (150Ko)

    Quasimodo n° 5 – « Art à contre-corps » - (épuisé)

    Frédéric Baillette « À contre-corps » (300Ko)
    Vincent Breye « Corps mutilés, société dévastée. Témoignages picturaux » (460Ko)
    Didier Herlem « Polarité des sexes, racialité des corps » (260Ko)
    Frédéric Baillette et Philippe Liotard « Résistances artistiques » (770Ko)
    Ian Geay « Montrez ce corps que je ne saurais voir » (280Ko)
    Otto Mühl (entretien de Daniele Roussel) « L’objet de l’action » (520Ko)
    Michel Onfray (entretien de Daniele Roussel) « La Révolution viennoise. L’actionnisme radical » (870Ko)
    François Py « Les pièges du corps » (380Ko)
    Quasimodo « Dénicher l’imposture » (740Ko)
    Emmanuel Grez « Mon oeil. regard masculin sur quelques liens entre art et féminisme » (780Ko)
    Sylvie Léonard « Le corps du délit » (250Ko)
    Esméralda « Orlan et l’élucidation de la chair » (800Ko)
    Orlan « Surtout pas sage comme une image... » (640Ko)
    Jérôme Maigret et Cécile Perchet « Oh Chris, my hero !... L’expérimentation du corps par Chris Burden » (520Ko)
    Made in Éric (entretien de Laurent Goumarre) « Le corps-objet, ou la victoire de la pensée » (30Ko)
    Stelarc (entretien de Jacques Donguy) « Le corps obsolète » (180Ko)
    Teresa Macri « Les rictus de l’homme-machine. Marcel.li Antùnez Roca » (200Ko)
    Philippe Liotard « Bob Flanagan : ça fait du bien où ça fait mal » (890Ko)
    Bob Flanagan « Why » (80Ko)
    Esméralda et Quasimodo « Croquer la mort, saisir le vif » (1,1Mo)
    Stéphane Napoli « Pouvoirs de La Morgue » (160Ko)
    Pierre Gringoire « Culture-fiction » (520Ko)

    Quasimodo n° 6 – « Fictions de l’étranger » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Figures du corps, ethnicité et génocide au Rwanda » (770Ko)
    Jean-Paul Gouteux « Les soutiens européens à l’ethnisme » (430Ko)
    David Le Breton « Notes sur les imaginaires racistes du corps » (390Ko)
    Philippe Liotard « Fictions de l’étranger : le corps soupçonné » (860Ko)
    Sander L. Gilman « Les Juifs sont-ils des Blancs ? De la chirurgie nasale » (670Ko)
    Fethi Benslama « Le naturel et l’étranger » (370Ko)
    Emmanuel Grez « L’intolérable alibi culturel. L’excision et ses bonnes excuses » (420Ko)
    Sarah D’Haeyer « États d’âme d’une blanche au Mexique » (350Ko)
    Esmeralda « United colors of "France qui gagne" » (980Ko)
    Guy Hocquenghem « Passion de l’étranger » (80Ko)
    Gilles Boëtsch « Le morphotype de l’altérité. La construction du corps de l’indigène dans l’illustration populaire » (650Ko)
    Pascal Blanchard et Éric Deroo « Du Sauvage au Bon Noir » (360Ko)
    Sylvie Léonard « Le désir cannibale » (390Ko)
    Lydie Pearl « Économie sans frontière et monnaie de sang » (Michel Journiac) (660Ko)
    Ian Geay « Dracula, l’exclusion sanglante » (490Ko)
    Didier Herlem « Homme et femme, étrangers l’un à l’autre ? » (530Ko)
    Christelle Taraud « La prostituée indigène à l’époque coloniale » (460Ko)
    Manuela Vicente « Du rejet à la fascination. Variation contemporaine sur le thème de l’ "étranger" gitan » (520Mo)
    Séverine Mathieu « Ce corps étranger. Représentation du corps chez les personnes atteintes du VIH » (300Ko)

    Quasimodo n° 7 – « Modifications corporelles » - (épuisé)

    Philippe Liotard « Corps en kit » (590Ko)
    Philippe Liotard « Le poinçon, la lame et le feu : la chair ciselée » (620Ko)
    Rachel Reckinger « Automutilation révoltée ou expression culturelle ? Le cas du body piercing à Rome » (950Ko)
    Frédéric Baillette « Inscriptions tégumentaires de la loi » (800Ko)
    David Le Breton « L’incision dans la chair : marques et douleurs pour exister » (970Ko)
    Prune Chanay « Becker le marqué » (450Ko)
    Ron Athey (entretien avec Philippe Liotard) « L’encre et le métal » (440Ko)
    Frédéric Baillette « Organisations pileuses et positions politiques » (750Ko)
    Ian Geay « Voyous de velours. Dégaine et masculinité chez les skinheads à la fin des années soixante » (240Ko)
    Loïc Wacquant « Chicago fade. Le corps du sociologue en scène » (320Ko)
    Loïc Wacquant « La fabrique de la cogne. Capital corporel et travail corporel chez les boxeurs professionnels » (930Ko)
    Stéphane Proïa « Destin du corps dans la cité : Narcisse aux deux visages » (540Ko)
    Maxence Grugier « L’utopie cyborg. Réinvention de l’humain dans un futur sur-technologique » (750Ko)
    Esméralda et Maxence Grugier « Modifications corporelles technologiques. Petit panorama de la recherche contemporaine » (600Ko)
    Stelarc « La troisième oreille » (150Ko)
    Bruno Rouers « Une vision chimérique du corps : la xénogreffe » (700Ko)
    Anne Marcellini « Réparation des corps "anormaux" et des handicaps. Nouvelles biotechnologies et vieux débats ? » (720Ko)
    Txiki « Size acceptance. Pour l’acceptation des "gros" » (300Mo)
    Marie Jean-Bernard Moles « La fluctuation des genres plutôt que la bifurcation des sexes » (770Ko)
    Philippe Liotard « Sexe à la carte. De l’embellissement à l’effacement » (800Ko)
    Roland Villeneuve « Autour du corps asservi » (490Ko)
    Véronique Poutrain « Modifications corporelles et sadomasochisme » (450Ko)
    La Esméralda « Emplette bibliographiques » (320Ko)

    Quasimodo n°8– « Corps en guerre. tome 1 » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Du traitement des objectifs mous dans l’art de la guerre » (1,2Mo)
    Philippe Mesnard « Les victimes en partage. Approche du sens de la violence contemporaine à partir de la représentation des victimes » (960Ko)
    Laurent Gervereau « La guerre n’est pas faite pour les images » (730Ko)
    Frédéric Baillette « Incursions chez les petits tueurs infatigables » (1,3Mo)
    Olivier Grojean « Les formes ultimes d’engagement du corps » (530Ko)
    Renan Larue « Guerrier traqué, guerrier sacrifié. Aperçu sur les représentations de la mise à mort des bêtes dans l’imaginaire guerrier des Anciens » (420Ko)
    Catherine Coquio « Violence sacrificielle et violence génocidaire » (930Ko)
    La Esméralda « Bestialisation et déshumanisation des ennemis » (600Ko)
    Jean-yves Le Naour « La "Honte noire". La haine raciale des Allemands à l’encontre des troupes coloniales de l’armée française (1914-1940) » (450Ko)
    Jean-Yves Le Naour « "Bouffer du Boche". Animalisation, scatologie et cannibalisme dans la carricature française de la Grande Guerre » (500Ko)

    Quasimodo n°9– « Corps en guerre. tome 2 » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Stratégies de la cruauté. Figures de la mort qui rôde » (1,5Mo)
    Luc Capdevillla et Danièle Voldman « Les dépouilles de l’ennemi entre hommage et outrage » (730Ko)
    Thierry Hardier et Jean-François Jagielski « Le corps des disparus durant la Grande Guerre : l’impossible deuil » (1Mo)
    Martine Lefeuvre-Déotte « La mort dissoute. Un cas : l’Argentine » (550Ko)
    Georges Yoram Federmann « L’horreur de la médecine nazie. Struthof, 1943 : qui se souviendra de Menachem Taffel ? » (500Ko)
    Didier Herlem « Ein gesunder Volkskörper. L’obsession d’un "corps social sain" comme condition préalable et permanente de la guerre totale sous le IIIème Reich (1933-1945) » (1,1Mo)
    Sidi Mohammed Barkat « Corps et État. Nouvelles notes sur le 17 octobre 1961 » (330Ko)
    Pierre Tévanian « Le "corps d’exception" et ses métamorphoses. Réflexions sur le construction et la destruction de "l’immigré" et du "jeune" issu de l’immigration coloniale et post-coloniale » (550Ko)
    Stéphanie Latte Abdallah « Notes sur quelques figures récurrentes du corps et du genre dans les guerres de Palestine (460Ko)
    Karima Guenivet « Femmes, les nouveaux champs de bataille » (590Ko)
    La Esméralda « Emplettes bibliographiques » (300Ko)

    Quasimodo hors-série - Sport et virilisme - Acheter cet ouvrage (10 €)

    Sommaire
    « Sport et virilisme » (introduction) (90Ko)
    1ère Partie : Le corps sportif ou le devenir mâle
    Frédéric Bailllette « Les femmes au service du sport » (200Ko)
    Frédéric Baillette « Éloge de la masculinité » (240Ko)
    Frédéric Baillette « La mâle donne » (190Ko)
    2ème Partie : Violences sexuelles et emprise sportive
    Philippe Liotard « Un procès fondateur » (120Ko)
    Philippe Liotard « Des violences sexuelles dans le sport » (250Ko)
    Richard Montaignac « Les vaches qui rient » (140Ko)
    Marie-Victoire Louis « Violences sexuelles et sexistes : tout reste à faire » (240Ko)
    Clémence « Un entraîneur très attentionné » (130Ko)
    Philippe Liotard « L’entraîneur, l’emprise » (200Ko)
    Julia Voznescenskaya « Le Décameron des femmes » (140Ko)
    Catherine Moyon de Baecque « Témoignage » (100Ko)
    Frédéric Baillette & Philippe Liotard « Construction sportive de la domination » (130Ko)

  • Le régime sioniste et l’indépendance de la Catalogne | Mounadil al Djazaïri
    https://mounadil.wordpress.com/2016/10/23/le-regime-sioniste-et-lindependance-de-la-catalogne

    Je vous propose un long article du journal espagnol en ligne El Confidencial qui est un organe de presse politiquement situé au centre droit.

    Cet article où on sent bien l’attachement à l’unité de l’Espagne mise à mal par divers séparatismes dont le plus puissant s’exprime en Catalogne, nous parle de l’importance particulière qu’accordent certains secteurs indépendantistes catalans à la relation avec l’entité sioniste.

    Cette dernière serait en effet appelée, dans l’éventualité d’une accession de la Catalogne à l’indépendance complète, à participer au financement de l’économie du nouvel Etat dans la phase délicate qui suivra la coupure du lien avec Madrid.

    Cette attente à l’égard de l’entité sioniste se fonde évidemment sur un raisonnement digne de l’antisémitisme de base qui associe Juifs, ici l’Etat juif et argent. Et qui tient pour un fait la grande influence de cet Etat juif auprès de Washington par l’intermédiaire du fameux lobby dont personne nulle part, antisémite ou pas, ne nie réellement l’existence, la classe politique française faisant exception.

    Il est touchant de voir le gouvernement espagnol, dont le soutien à l’entité sioniste s’est rarement démenti en particulier quand la droite est aux affaires, manœuvrer de manière pitoyable pour essayer de contrer le rapprochement Tel Aviv – Barcelone au lieu de taper du poing sur la table comme il devrait le faire devant un processus qui contribue à saper son autorité et renforce le séparatisme.

    Mais rien ne saurait surprendre de la part de ceux que le régime sioniste et ses lobbies ont acheté et qui ont eux-mêmes introduit le ver dans le fruit qu’ils prétendent défendre en appelant paradoxalement à l’aide celui qui précisément participe quand il n’est pas à l’origine de la destruction du fruit. Ce fait évident en Espagne l’est aussi en France avec ces polticards qui font appel à des soi-disant experts de la sécurité basés à Tel Aviv qui se retrouvent aux premières loges pour mener tranquillement leurs agissements terroristes.

    On remarquera toutefois que la volonté de rapprochement avec l’entité sioniste caractérise surtout la droite nationaliste tandis que d’autres tendances la considèrent d’un oeil défavorable voire même franchement hostile.

    Carles Puigdemont mise sur Israël et Margallo bloque la nomination du consul honoraire en Catalogne
    Puigdemont a invité secrètement à dîner l’ambassadeur d’Israël et un secteur dynamique de la communauté juive de Barcelone se mobilise en faveur de l’indépendance.

    Par Ignacio Cembrero, El Confidencial (Espagne) 10 octobre 2016 traduit de l’espagnol par Djazaïri

    José Antonio Sanchez Molina, un avocat barcelonais, éloigné du nationalisme catalan, et connu pour ses liens avec le judaïsme a été désigné au début de cette année consul honoraire à Barcelone par l’ambassade d’Israël en Espagne. Neuf mois après cette désignation, il attend toujours l’approbation du ministre des affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo pour ouvrir le consulat et accomplir sa nouvelle mission.

    Un porte-parole de l’ambassade d’Israël a confirmé la « demande d’ouverture d’un consulat honoraire » avec Sanchez Molina à sa tête et le ministère des affaires étrangères a assuré que, malgré le retard pour l’accréditation, « il n’y avait aucun problème. » Le résultat favorable « est sur le point d’être communiqué » à Israël, ont affirmé des sources autorisées au ministère des affaires étrangères.

    L’Eta hébreu disposait déjà d’un consulat honoraire à Barcelone, approuvé par un ordre signé par le roi Juan Carlos le 8 juin 1994 et inauguré en grande pompe par Jordi Pujol, alors président de la Généralité. Il avait été dirigé par le Juif de Mellila David Melul Benarroch jusqu’à sa démission en 1997 pour raisons personnelles. A l’époque, Israël n’avait eu à attendre que quelques semaines pour son ouverture. A ce jour, il dispose de deux consulats honoraires en Andalousie et en Estrémadure.

    « L’épisode consulaire n’est qu’un point de friction de plus entre une Généralité aux mains des nationalistes qui aspirent à se concilier des sympathies et plus tard la reconnaissance d’une hypothétique république catalane, et les affaires étrangères qui tentent, avec un certain succès, de neutraliser les initiatives des indépendantistes, » observent des sources diplomatiques espagnoles.

    Les nationalistes espèrent que l’Etat d’Israël leur accordera des crédits quand ils auront perdu le soutien de la Banque Centrale Européenne.

    De tous les scénarios dans lesquels se déroule ce bras de fer, le plus houleux est peut-être la relation israélo-catalane. A en croire les déclarations de l’ancien parti Convergence Démocratique de Catalogne (CDC), rebaptisé depuis juillet dernier Parti Démocrate Catalan (PDC), Israël est la principale puissance de laquelle est attendu qu’elle donne un coup de main si arrive la période incertaine de transition vers l’indépendance. Ils espèrent que d’autres pays, comme les républiques baltes, les traitent avec bienveillance mais elles n’ont pas le même poids.

    Said Alami, journaliste palestinien qui réside à Madrid, se souvient que lors d’un point de presse à la veille des Jeux Olympiques de 1992, Jordi Pujol avait déclaré se sentir « sioniste ». Près d’un quart de siècle plus tard, en mai de cette année, Artur Mas, son successeur à la tête de Convergence, affirmait la même position. « Comme en Israël, il y a aussi en Catalogne un peuple déterminé à être libre, » a-t-il dit lors de sa réception du prix de l’Association Catalane des Amis d’Israël (ACAI) et de la Communauté Israélite de Barcelone à l’occasion de Yom Ha’atzmaut (fête de l’indépendance d’Israël).

    Trois amis du nationalisme

    Le 23 septembre, à l’université de Barcelone, Mas fit l’ouverture de la conférence de Victor Terradellas, président de la fondation CATMon qui a pour objet de promouvoir la reconnaissance internationale de la Catalogne. Terradellas donna une conférence sur les « alliés naturels » de la Catalogne nationaliste. Il cita en premier lieu Israël, en second lieu les Etats Unis où cinq membres du Congrès de droite se sont prononcés pour l’indépendance de la Catalogne, et enfin l’Allemagne.

    Les municipalités indépendantistes catalanes ne participent plus à la Red de Juderias [une association qui s’intéresse à la préservation et à la valorisation du patrimoine séfarade dans les villes et les villages où exista une communauté juive avant l’expulsion des Juifs] mais pas Barcelone.

    « On espère séduire les Etats Unis avec l’aide d’Israël et de son ‘lobby’ juif », explique un ancien collaborateur de CATMon qui demande à rester anonyme. « Quant à l’Allemagne, les gens de Convergence ont à l’esprit l’idée de la répétition du rôle qu’avait joué le Chancelier Helmut Kohl, » ajoute-t-il. En décembre 1991, le Démocrate-Chrétien Helmut Kohl avait poussé l’Union Européenne à reconnaître l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie, début du démembrement de la Yougoslavie et de la guerre dans les Balkans.

    L’Etat hébreu figure en bonne place dans bon nombre de documents élaborés par les nationalistes pour préparer la transition [vers l’indépendance]. Entrer en relation avec les services de renseignements d’Israël pour connaître leur organisation et leurs services de sécurité » est un des objectifs des futurs services secrets de Catalogne, l’Agence Nationale de Sécurité, comme l’a révélé El Confidencial et comme l’a dénoncé le mouvement Ciudadanos au Parlement.

    Le ministre des affaires étrangères a bloqué l’ouverture d’un consulat honoraire à Barcelone. Margallo a demandé à l’ambassadeur [de l’entité sioniste, NdT] de ne pas cligner de l’œil en direction des nationalistes catalans.

    Dans une autre information, révélée par El Confidencial en 2015, on signale que les membres de la future force aérienne catalane devraient se former en Israël qui est le pays « qui assure la meilleure formation possible. » La Généralité a signé il y a longtemps un accord de coopération scientifique avec l’Agence Industrielle Israélienne pour la Recherche et le Développement (Matimop).

    Israël remplacerait la BCE ?

    Les nationalistes espèrent aussi obtenir une aide d’Israël pour qu’une Catalogne nouvellement indépendante ne soit pas asphyxiée. Le juge Santiago Vida, sanctionné par le Consejo General del Poder Judicial [équivalent du conseil supérieur de la magistrature] pour avoir collaboré à la rédaction d’une constitution catalane a reconnu par exemple dans un entretien accordé au « Periodic Delta » : Nous ne pourrons pas aller vers la Banque Centrale Européenne pour financer la dette parce que nous ne serons pas encore membres de l’Union Européenne. » La solution « est qu’un autre Etat solvable, et nous parlons d’Israël et de l’Allemagne, nous fournissent des financements pendant un certain temps, » ajoutait-il. Dans les cercles nationalistes on spécule, sans véritable fondement, sur un crédit-relais israélien d’environ vingt milliards d’euros.

    Israël n’est pas resté tout à fait insensible, du moins dans un premier temps, au champ de sirènes qui émanait du palais de la Généralité et de Convergencia. Une hypothétique république catalane serait un de ses plus fidèles alliés en Europe. Mas l’a prouvé pendant le voyage qui l’amena en Israël en novembre 2013 quand il était encore ‘président.’ Il visita Jérusalem Est une ville occupée aux yeux de la communauté internationale, où les dirigeants étrangers ont pour règle de ne pas aller. En outre, il n’avait entretenu aucun contact avec des représentants palestiniens.

    « De façon consciente ou inconsciente, Mas a contribué à légitimer l’occupation, » avait alors déploré Xavier Abu Eid, porte-parole de l’Autorité Palestinienne. Huit mois après cette visite, Convergencia obtint, avec le soutien du Parti Populaire, que le Parlement repousse une motion qui appelait à la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple palestinien. « J’aimerais bien que les Palestiniens jouissent des mêmes droits que les Espagnols qui vivent en catalogne ou au Pays basque, » avait alors déclaré à ce journaliste [l’auteur de l’article, NdT] Musa Amer Odeh, ambassadeur de Palestine à Madrid.

    Un ambassadeur au Parlement

    Alon Bar, qui était alors ambassadeur d’Israël en Espagne, proclama sa neutralité dans le conflit entre gouvernement et nationalistes catalans, ce qui déplut au ministère des affaires étrangères. « Je préfère ne pas m’exprimer sur le débat sur l’indépendance, » avait-il déclaré avec prudence en 2013 à une chaîne de journaux. « Je sais qu’il y a beaucoup de Catalans qui pensent qu’Israël est un modèle, » avait-il ajouté. L’ambassadeur avait accepté de comparaître en deux occasions, en mai 2012 et en juin 2013, devant la commission de l’Action Extérieure du Parlement de Catalogne comme s’il s’agissait du parlement d’un Etat [indépendant].

    Une frange dynamique de la communauté juive de Catalogne a joué un rôle important dans ce rapprochement du nationalisme avec Israël. Dans l’Assemblée Nationale Catalane, une organisation civile qui promeut l’indépendance, il y a une section juive mais pas de section musulmane alors que le poids démographique de cette communauté en Catalogne représente 50 fois celui de la communauté juive. L’Association Catalane des Amis d’Israël participe aussi aux manifestations nationalistes, à commencer par la Diada [fête nationale catalane]. Son président, Toni Florido, répète fréquemment : « Je sais qu’Israël ne sera pas hostile à ce que décidera le peuple de Catalogne. »

    Cette visite en Israël sonna comme un premier avertissement pour le gouvernement espagnol sur les intentions de Convergence. Il se mobilisa donc pour en limiter la portée : pour empêcher que le premier ministre Benjamin Netanyahou reçoive Mas, Garcia-Margallo appela Alon Bar [l’ambassadeur sioniste à Madrid], l’ex-président [chef du gouvernement] José maria Aznar contacta personnellement Netanyahou – avec qui il entretient des liens étroits – et il y eut même à l’époque une intervention du directeur des services de renseignements, le Général Félix Sanz Roldan ; auprès de son homologue du Mossad (services secrets israéliens), selon certaines sources diplomatiques et proches de l’ancien chef du gouvernement espagnol. On fit même appel au magnat juif américain Sheldon Adelson, qui alors projetait la création d’un Eurovegas à Madrid, pour qu’il intercède auprès de Netanyahou avec qui il est lié par une grande amitié.

    Netanyahou avait accepté au dernier moment, mais pas le Président de l’époque, Shimon Peres, qui était resté sur ses positions. Devant ses interlocuteurs espagnols, il expliqua qu’il avait reçu d’autres présidents de régions autonomes et qu’il n’y avait aucune raison de fermer la porte à Mas. Il évita par contre la présence d’emblèmes officiels dans le lieu où il fut photographié avec son hôte. « Israël est clairement un compagnon de voyage choisi par la Catalogne, » avait dit Mas à Peres, un chef d’Etat doté de peu de pouvoirs.

    Daniel Kutner, né à Buenos Aires en 1955, a succédé à Alon Bar en qualité d’ambassadeur israélien en Espagne en août 2015. Avant de présenter ses lettres de créances au Roi, il avait été reçu au début de l’automne par Garcia-Margallo. La Catalogne avait monopolisé leur conversation. Le ministre avait souligné la « déloyauté » à l’Etat des nationalistes et il lui avait demandé de ne pas faire comme son prédécesseur qui avait donné des signaux d’encouragement [aux nationalistes] .

    Au cas où les choses n’auraient pas été claires, Kutner reçut plusieurs appels téléphoniques quand, à la veille de la campagne électorale de décembre 2015, il avait effectué son premier déplacement à Barcelone. Les membres du gouvernement espagnol lui avaient fait part de leur préoccupation. Ils craignaient que les dirigeants nationalistes avec lesquels l’ambassadeur avait prévu de s’entretenir puissent profiter de sa présence pour essayer de démontrer, juste avant les élections, la sympathie d’Israël pour leur cause. En fin de compte, Kutner annula tous ses rendez-vous avec les responsables politiques catalans, y compris avec les non nationalistes, et il ne rencontra que la déléguée du gouvernement, maria de Llanos de Luna Tobarra. Il avait alors également écarté l’idée de proposer une quelconque personnalité au profil nationaliste à la fonction de consul honoraire – les noms de Lluis Bassat, Carlos Villarrubi ou David Madi furent évoqués – et il opta pour l’avocat Sanchez Molina.

    Dîner secret avec Puigdemont

    Pendant les 14 mois que dura sa mission en Espagne, Kutner ne commit qu’une ‘infidélité’ à l’égard de Garcia-Margallo. Il accepta, à la mi-avril dernière, l’invitation du ‘président’ Carles Puigdemont pour un dîner secret – « en privé », selon des sources à la Généralité – en son siège sur la place Sant Jaume. En raison de son caractère privé, les sources officielles de la Généralité ont refusé de s’exprimer sur ce qui a été abordé pendant ce ‘souper.’

    Ce dîner discret – la venue de Kutner ne figurait pas dans l’agenda des visiteurs du Palais de la Généralité – est révélateur des dissensions que suscitent dans le nationalisme les efforts pour resserrer les liens avec Israël. L’ambassadeur israélien était venu en compagnie de son adjoint, le conseiller Yinan Cohen, mais ce n’était pas Raul Romeva, le ‘conseiller’ pour les affaires extérieures qui était assis à côté de Puigdemont. La place était occupée par son numéro deux, Aleix Villaforo i Oliver, de Esquerra Republicana de Catalunya, secrétaire général du département qui chapeaute Romeva.

    Romeva a refusé d’expliquer à notre journal les raisons de son absence, mais un de ses anciens collaborateurs nous a expliqué que l’ex-eurodéputé de Iniciativa per Catalunya, qui s’était montré très critique au Parlement Européen contre l’occupation israélienne de la Cisjordanie et le blocus de gaza, avait refusé de s’asseoir en face d’un représentant d’Israël. Trois mois plus tôt, son amie, la religieuse et militante nationaliste Teresa Forcades avait été expulsée d’Israël juste après avoir atterri à l’aéroport de Tel Aviv. Un porte-parole de Romeva a cependant souligné à notre journal que la relation entre la Généralité et l’Etat hébreu est « très cordiale. »

    Les autorités israéliennes sont préoccupées par l’animosité de la gauche catalane, qu’elle soit ou pas nationaliste. Le quotidien ‘Maariv’ de Tel Aviv a publié en février dernier des câbles envoyés par les ambassades israéliennes sur le mouvement citoyen Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) qui veut qu’Israël soit sanctionné pour l’occupation. « Le phénomène (…) en Espagne est gênant et inquiétant, mais pour le moment il reste circonscrit à de petites villes, » dont beaucoup sont catalanes, signalait un câble diplomatique. « Quand il atteindra Barcelone et qu’il diffusera parmi les élus, l’affaire atteindra un niveau très différent, » avertissait-il.

    Kutner a mis entre parenthèses le rapprochement entre Israël et le nationalisme catalan mais ce dernier continue sa déconnexion d’avec le reste de l’Espagne, également dans le domaine du tourisme culturel. Quatre municipalités catalanes à majorité indépendantiste, Gérone, Tortosa, Besalu et Castello d’Empuries ont annoncé en juillet dernier leur sortie de la Red de Juderias (réseau des quartiers juifs) de España, dont le siège se trouvait dans la capitale de la province de Gérone. Elles ont essayé d’entraîner Barcelone, la seule municipalité catalane qui reste membre de cette association mais la mairesse Ada Colau a refusé.