person:thierry paquot

  • La folie des hauteurs - Critique du #gratte-ciel

    New-York, Chicago, Dubaï, Londres ou encore Barcelone rivalisent d’ingéniosité pour tutoyer le ciel et atteindre des hauteurs de plus en plus grandes. Aujourd’hui, Genève et Paris rêvent également de construire leurs gratte-ciel. Aussi critiqué qu’envié, cet objet architectural à le vent en poupe ! Nombreux sont les touristes et curieux qui se déplacent pour admirer ces nouveaux #skyline. Symbole de #modernité et de prospérité, les immeubles de grandes hauteurs imposent une #ségrégation socio-spatiale avec une #privatisation du #panorama, des pertes énergétiques colossales et l’absence de #mixité. Alors, nouvel eldorado ou délire architectural, les tours de grande hauteur ont le mérite de susciter le débat !

    Quels sont les enjeux urbains autour de ces constructions ? Quelle #urbanité s’y développe ? Est-ce que ces tours permettent réellement de développer de la « #mixité_sociale » ? Est-ce une réponse satisfaisante des villes face aux défis du XXIe siècle ? Les opposants sont-ils antimodernes ou à l’#avant-garde en dénonçant ces objets représentatifs des maux de notre société ?

    Pour accompagner nos réflexions, #Thierry_Paquot, philosophe de l’urbain, revient, avec son dernier ouvrage, La folie des hauteurs. Critique du gratte-ciel, sur ces questions ô combien vertigineuse pour nos #villes.
    En bonus dans cette émission, un Agenda des sorties culturelles vous est proposé. Si ça vous plaît, nous renouvellerons cette rubrique à chaque numéro.
    En dernière partie, Nicolas Tixier aborde dans sa chronique cinéma la ville par le biais des séries TV La petite maison dans la prairie et Dead Wood.

    https://soundcloud.com/la-fabrique-urbaine/la-fabrique-urbaine-thierry-paquot-janvier-2018


    #urbanisme #verticalité #hauteur #énergie #architecture #géographie_urbaine #énergie #ascensceur

    • La folie des hauteurs - Critique du gratte-ciel

      Le gratte-ciel, avec l’étalement urbain, le centre commercial et l’autoroute constituerait-il la négation de ce qui fait une ville ? Serait-il l’expression d’un avenir appartenant au siècle passé ? Enfin, serait-il une impasse en hauteur, une enclave sécurisée fermée ? C’est ce que tente de démontrer Thierry Paquot à travers ce plaidoyer pour la diversité des paysages urbains, l’originalité des formes contrastées loin de cette folie des hauteurs. Plongez dans cette réflexion qui remet en lumière le bien fondé desdites constructions, tant sur le plan social que sur les structures.


      https://www.infolio.ch/livre/la-folie-des-hauteurs.htm
      #livre

  • Les murs de la peur, par Thierry Paquot (octobre 2006)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2006/10/PAQUOT/14047 #st

    Les murs appartiennent aux plus anciens vestiges archéologiques, et la Grande Muraille de Chine – élevée au cours des IIIe et IVe siècles avant Jésus-Christ, longue de plusieurs milliers de kilomètres – est visible sur les photographies prises depuis la Lune. Les historiens s’accordent pour dire que la plupart des villes se sont dotées de remparts et de portes gardées la nuit afin d’assurer la paix aux citadins. Le mot « mur » vient du reste du latin murus, qui désigne l’« enceinte » d’une ville, à distinguer de « murailles » (moenia) et du « mur de construction » (paries), qui donnera en français « parois »). D’abord simple palissade en bois, comme en témoignent, par exemple, les découvertes archéologiques du premier site de la future Lutèce, puis en pierres avec chemin de ronde et tours. L’amélioration de l’armement aux XVe et XVIe siècles oblige les ingénieurs à concevoir de nouvelles configurations défensives, dont l’apogée sera le plan en étoile si cher à Vauban.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/48987 via Le Monde diplomatique

  • Les contradictions de l’urbanisation globale du monde

    http://www.demainlaville.com/les-contradictions-de-lurbanisation-globale-du-monde-selon-michel-lus

    J’ai un faible pour l’approche de Michel Lussault :) (j’adore)

    Le mardi, place Saint-Germain-des-Prés, se tient un rendez vous secret. Les Mardis de la Philo organise des conférences philosophiques afin « de mettre une pensée philosophique à la portée de non philosophes ». Au programme, « Albert Camus, vivre sans appel », « Le principe solidarité », « S’instruire et rêver avec Bachelard », « Philosophie de l’identité »… mais aussi, « Le Devenir urbain du monde » et « La Ville dans la pensée contemporaine ». Ce sont ces deux derniers thèmes, animés par le duo explosif Thierry Paquot – philosophe – et Michel Lussault – géographe – qui nous ont évidemment intéressés.

    #urban_matter #géographie

  • Le passe Navigo à tarif unique dès mardi, une révolution pour 3,8 millions de Franciliens - Lagazette.fr
    http://www.lagazettedescommunes.com/388924/le-passe-navigo-a-tarif-unique-des-mardi-une-revolution-pour-3

    Mais pour ses opposants, il s’agit d’une décision onéreuse, à l’heure où les transports publics peinent à se financer et où la rénovation des réseaux est nécessaire. A commencer par la tête de liste Les Républicains pour les régionales en Ile-de-France, Valérie Pécresse. Mais aussi les professionnels du transport public, qui alertent depuis plusieurs années sur une crise du modèle économique, qui risque de faire reculer l’offre de transports en commun.

    Quelle mauvaise foi, quand on sait la faible part de la billetterie sur le budget global.
    Par contre, c’est bien de cesser de punir eux qui ne sont pas assez riches pour vivre près du centre.
    #transports

    • Tant que la politique immobilière n’est pas changée, je ne vois pas pourquoi les exclus du centre-ville devraient en plus se cogner des surtaxes. Tous les banlieusards ne vivent pas dans un « samsuffit ». Et encore mieux que de pousser tout le monde à s’entasser au même endroit (l’éthologie nous apprend que les fortes densités de population ne sont pas souhaitables du tout), il faudrait cesser de faire du centre de Paris le seul endroit où il est possible d’exercer beaucoup de professions.

    • double tranchant. A court terme Agnès a raison, à moyen terme Aude a sans doute raison. Mais le vrai problème est de considérer Paris comme le centre, et ne pas avoir une IDF poly-centré, avec des emplois et des logements proches. Mais malheureusemnt les compétences du CR régional en matière d’aménagement du territoire sont limités (voir les difficultés qu’à posé le SDRIF, que l’État tente de rejeter à chaque fois car pas assez « compétitif »).

    • Oh ben moi, je suis pour le démontage, @aude_v, parce que je me pose pas la question en terme de gouvernement raisonnable (y crois pas), juste parce que les RSA ont fini par obtenir de l’IDF (dernière de ttes les régions en la matière) une gratuité pour toutes zones, et que ça m’a permis de quitter Paris en stop, aller en foret, voir des potes en zone 5, prendre un avion low cost sans me faire taxer le transport vers l’aéroport, ou aller chercher des amis à l’aéroport sans que ça coute un (petit) bras. Et que je le lis aussi comme un pas possible vers une gratuité sans condition. À partir de laquelle aussi peut-être diverses mise en cause pratiques de la mégapole pourraient apparaître.

      Oui, ça va aussi favoriser l’étalement urbain, améliorer (rendre plus productive) sans doute la chasse aux fraudeurs (et en particulier la traque des "sans papiers"), et fluidifier le marché de l’emploi, donc la concurrence (non sans effets bénéfiques - ?- pour les population reléguées dans l’absence de salaires dans des zones de relégation urbaine...) ; quant à l’argument des plus riches qui en profitent, sauf luttes égalitaires qui marquent des points (comme ce fut le cas sur les salaires durant les 60’ et 70’) c’est le cas de toutes les formes de socialisation de l’économie et des besoins : école, santé, alloc logement ou chômage.

      Sinon, désolé, je me souviens pas des toi qui a dit une fois me connaître, ni de Bastien.

      Et par ailleurs, je continue à me demander à quel point seenthis est pas pris dans les travers du réseau social, tel qu’unartile récent les exprime à sa façon : « Les réseaux sociaux sont devenus pour bon nombre d’entre nous un journal intime exposé à la vue de tous . Ces plateformes ont su créer chez certains une dépendance en s’installant dans nos vies du réveil au coucher, jusqu’à s’imposer comme le premier réflexe pour y exposer les peines les plus personnelles »
      http://www.liberation.fr/apps/2015/08/facebook/#chapitre-1

      Autant voire plus que la chronophagie de la chose, par laquelle je ne suis pas épargnée, m’inquiète une manière d’exhibition de l’intime que je ressens comme un renouveau de la force de l’aveu, déplacé, "librement consenti". On a beaucoup pensé "le personnel est politique", sans doute pas n’importe où et pas n’importe comment. On a beaucoup récusé les discours théoriques abstraits, voire la fascination pour la théorie, les discours généraux et tablé sur la prise de parole à la première personne mais là aussi c’était, c’est une forme d’égalisation des rapports, et elle passe par la disqualification des experts, supposés sachants, etc. Or ici, je suis souvent gêné des lire des bouts de récits trop personnels à mon goût, me trouve démuni devant tel ou tel drame exposé ici, telle ou telle souffrance, expérience, et parfois un peu envahi (aucune accusation dans ce que je dis là).

      On est pas ici dans un groupe de pairs (précaires, femmes, alcooliques, ...), c’est pas un mécanisme comme le coming out (je suis fier d’être ce qui est supposé méprisable, bas), c’est pas les espaces dédiés du type confession ou cure mais bien une sorte d’espace public. Du coup, ici je tiens à un (relatif) anonymat, à une forme d"impersonnel. J’aurais pas envie de raconter du lourdement traumatique, par exemple. Tout en sachant qu’une suite de post fait bien fonction de ’forme de journal intime"

  • Comment on a interdit aux enfants de marcher (Terra eco)
    http://www.terraeco.net/Comment-on-a-interdit-aux-enfants,56622

    Ces changements ont des conséquences importantes pour les enfants. Déjà, on constate qu’ils sont moins endurants qu’il y a 30 ans : leurs capacités physiques ont régressé de 2% par décennie. Or les spécialistes en conviennent : une pratique prolongée et quotidienne de la marche pourrait suffire à enrayer ce déclin.

    L’architecte Sabine Chardonnet-Darmaillacq s’inquiète également : « Quelle est la représentation de ce que c’est qu’être dehors et de ce qu’est la rue quand on a nous a interdit d’y marcher toute notre enfance ? C’est le rapport au monde des enfants qui est transformé. » Pour leur rendre le droit de marcher, l’urbaniste Thierry Paquot propose d’interdire la circulation des voitures autour des écoles 15 minutes avant et après l’entrée et la sortie des élèves.

    L’urbaniste Pascale Legué propose également de repenser le devant des écoles : ces endroits où « on a mis des barrières pour éloigner les enfants de l’endroit prévu pour se garer ». Elle cite, sans la nommer, l’exemple d’une commune de Vendée qui a envisagé un temps de transformer la large aire devant ses deux écoles mitoyennes en un espace totalement piéton. Elle y a renoncé, face à l’opposition parentale. « L’espace devant les écoles pourrait devenir un espace d’échange et de jeu, on pourrait aussi implanter des jardins et en faire un lieu de vie pour toutes les générations. Au lieu de ça on pense tout pour la voiture et on cantonne ensuite chacun dans ses espaces réservés », déplore-t-elle. Les pas perdus des jeunes enfants sont décidément un très beau miroir de nos villes.

    #enfants #déplacements #ville #piétons #voiture #urbanisme

  • Patrick Geddes, le géographe anarchiste qui inventait la nation écossaise (par Federico Ferretti)
    http://visionscarto.net/patrick-geddes-geographe-anarchiste-ecossais

    Parmi les amis et collaborateurs d’Elysée Reclus (...), l’Écossais Patrick Geddes (1854-1932). Pour son projet de construction d’un immense globe en relief à l’échelle du 1:100 000 pour l’exposition universelle de 1900 à Paris, symbole de la fraternité universelle, Reclus avait trouvé en cet intellectuel, peu connu comme géographe — mais qui pourtant l’a été — l’un des ses soutiens les plus enthousiastes.

    #Écosse #Invention_géographique_de_la_nation #Patrick_Geddes #Élisée_Reclus #Anarchisme #Nationalisme #Utopie #Universalisme #mur

  • Je signale cette conférence parce que j’aime beaucoup le titre (et le conférencier)

    « L’existence comme dynamique du temps et de l’espace de chacun ».

    Dans le cadre des jeudis des territoires organisés par l’Institut de Géographie Alpine (IGA) et l’Institut d’Urbanisme de Grenoble (IUG), nous avons le plaisir de vous annoncer la conférence suivante :

    « L’existence comme dynamique du temps et de l’espace de chacun ».

    Nous aurons l’honneur d’accueillir Thierry Paquot, Philosophe, professeur à l’Institut d’Urbanisme de Paris à l’université Paris XII.

    La conférence aura lieu le jeudi 30 janvier 2014 de 17h à 19h, en Amphi de l’Institut de Géographie Alpine au 14 bis avenue Marie Reynoard, 38100 Grenoble.

    L’entrée est gratuite, libre et sans inscription.
    N’hésitez pas à faire suivre ce message auprès de vos contacts susceptibles d’être intéressés.
    Très cordialement.

    Luc Gwiazdzinski, Géographe, UJF, Grenoble
    CHIBANE Sami Ramzi, doctorant au laboratoire PACTE-Territoires, UJF Grenoble

    Contact : lucmarcg@gmail.com , chiban_rawaa@hotmail.fr

    #géographie #territoire #espace #espace_public #dfs

  • Dictionnaire de la géographie / Revue EspacesTemps.net - Idées - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-l-essai-et-la-revue-du-jour-dictionnaire-de-la-geographie-rev

    Jacques Lévy et Michel Lussault (ss. dir.) : Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés (Belin) / Revue électronique Espaces Temps
     « L’histoire n’est que la géographie dans le temps, comme la géographie n’est que l’histoire dans l’espace » disait Élisée Reclus, qui a évidemment sa notice dans le considérable état des lieux et des savoirs que constitue ce dictionnaire. Le géographe anarchiste, auteur de L’Homme et la Terre, mais aussi d’Histoire d’un ruisseau, qui a souligné l’influence du milieu sur le développement des sociétés, avance là une définition conjointe de la géographie et de l’histoire qui consonne avec celle de l’entrée Géographie, due à Jacques Lévy : l’objet de cette science de l’homme est l’espace des sociétés et la dimension spatiale du social. Élisée Reclus, qui reconnaissait aussi que « l’homme est la nature prenant conscience d’elle-même » – ce qui en a fait pour beaucoup le précurseur de l’écologie – avait ajouté une dimension littéraire à son écriture de la géographie, voyant le monde en poète et confirmant l’intuition de Hölderlin, savamment commentée par Heidegger – qui a également sa notice grâce à Thierry Paquot –selon laquelle « l’homme habite poétiquement sur cette terre ». C’est aussi pourquoi l’on peut déplorer l’absence de Julien Gracq dans ce dictionnaire, lui qui a consacré tant de sublimes pages à la connaissance du paysage par la géographie. Mais on se consolera à la lecture de l’article sur la nomadologie de Deleuze et Guattari, lesquels voyaient la géographie comme non seulement physique et humaine mais aussi mentale, tout « comme le paysage ». « Elle arrache l’histoire au culte de la nécessité – ajoutaient-ils – pour faire valoir l’irréductibilité de la contingence ». Et surtout, on se reportera à l’article final, « Zut », « interjection proférée – je cite – par les auteurs de dictionnaires lorsqu’ils constatent avec dépit qu’ils ont oublié de consacrer une entrée à un terme fondamental ». Cinq lignes signées, noblesse oblige, Michel Lussault et Jacques Lévy.

    #DGES #Deleuze #Guattari #Gracq

  • Thierry Paquot : « La lenteur est aussi une vitesse » (L’An 02)
    http://www.lan02.org/2012/03/la-lenteur-est-aussi-une-vitesse

    Il faut préciser que le « temps », philosophiquement parlant, ne fait l’objet d’analyses spécifiques qu’avec Jean-Marie Guyau, Henri Bersgon, Gaston Bachelard et surtout Martin Heidegger, qui avec, Sein und Zeit (1927) révolutionne fondamentalement la manière de le penser. C’est chacun d’entre nous qui présentifie le temps en lui donnant un contenu, en le transformant de temps « présent », « disponible » en un « temps pour ». Si l’être humain est un « être jeté pour la mort », c’est-à-dire que dès sa naissance le compte à rebours est déclenché et que l’issue fatale ne peut être ignorée, son destin est alors marqué par les manières dont il va « habiter le temps », pour reprendre le titre d’un remarquable essai de Jean Chesneaux. Selon les cultures, les religions, les modes de vie, l’appréciation du temps, sa mesure, ses représentations sont différentes, ce dont l’écologie temporelle à construire doit tenir compte. C’est du reste cette diversité des rythmes et des temporalités qui assure à l’humanité sa richesse. Source : L’An 02

  • Dernières nouvelles de l’écoumène | Thierry Paquot
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/07/PAQUOT/20781

    Mot dérivé du verbe grec oikeo, qui signifie « habiter », l’écoumène désigne la partie de la Terre occupée par l’humanité. Depuis une quinzaine d’années, le grand géographe Augustin Berque, par ailleurs spécialiste du #Japon, a fait de cette notion le pivot de son œuvre. Il étudie à travers elle la façon (...) / #Chine, Japon, Écologie, #Idées, #Logement, #Urbanisme, #Ville, #Environnement, #Architecture - 2011/07

    #Écologie #2011/07