person:tony meilhon

  • En direct le procès de Tony Meilhon sur L’EXPRESS

    premier jour du procès
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/en-direct-le-proces-de-tony-meilhon-s-ouvre-a-nantes_1250663.html
    16h44 :

    « C’est le procès de ma vie. Il faut que je dise tout ce qui s’est passé. Il faut que les gens comprennent. J’en ai marre que les gens disent ’oui il est violent...’. »

    deuxième jour du procès
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/en-direct-proces-de-tony-meilhon-examen-de-la-personnalite-de-l-accuse_1251
    11h59 :

    Instant philosophie à la cour d’assises de Loire-Atlantique. A l’avocat général qui lui demande s’il craint de mourir, Tony Meilhon répond : « Pour moi, quelqu’un qui a peur de la mort, c’est quelqu’un qui a peur de la vie. »

    troisième jour du procès
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/en-direct-proces-meilhon-suivez-le-troisieme-jour-d-audience_1251360.html
    10h15 :

    L’avocate de Jessica Perrais demande à l’accusé s’il est sous médication. Tony Meilhon répond qu’il est « suivi par courrier » et qu’il a « transmis certains documents à son assistant ». Rires dans la salle. « C’est votre avocat, monsieur Meilhon, il y a des règles dans un tribunal », le rappelle à l’ordre le président de la cour. « Oui, pardon, mon avocat... » se reprend l’accusé.

    à suivre.....

    #procès #assises #prison #direct

  • 130 dossiers chacun, la peine des conseillers d’insertion - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/05/15/130-dossiers-chacun-la-peine-des-conseillers-d-insertion_903271

    130 dossiers chacun, la peine des conseillers d’insertion

    L’affaire Pornic, c’est d’abord un drame sordide. Un soir de janvier 2011, près de Nantes, Laetitia Perrais, 18 ans, était enlevée, tuée et démembrée. Mardi, l’affaire Pornic sera un procès aux assises de Nantes : celui de Tony Meilhon, 31 ans lors des faits, multiréitérant ayant passé la moitié de sa vie en prison, et inscrit dans le fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Mais l’affaire Pornic, c’est aussi l’un des faits divers les plus médiatiques du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Lorsqu’il tue Laetitia Perrais, Tony Meilhon est sous contrôle judiciaire. Son dernier délit – outrage à magistrat – n’est pas des plus graves et le service pénitentiaire d’insertion et de probation de Nantes, débordé, met son dossier en attente, dans une armoire avec 800 autres… A la mort de Laetitia Perrais, Nicolas Sarkozy promet de sanctionner ceux qui ont commis des « fautes » parmi les juges d’application des peines et les conseillers de probation. Un directeur interrégional sera finalement muté. Dans le monde judiciaire, « Pornic » reste un traumatisme, l’un de ces marqueurs qui revient fréquemment dans les discours et les confidences.


    « Désarroi ». Deux ans après la polémique et à la veille du procès de Tony Meilhon, où en sont les travailleurs sociaux chargés de suivre les condamnés, à l’intérieur comme à l’extérieur de la prison – et donc de réduire la récidive ? Rien, ou si peu, n’a changé. Ni à Nantes ni dans les différents services pénitentiaires d’insertion et de probation (Spip) de France. A tel point que, pour la première fois de leur histoire, une vingtaine de directeurs de ces services publient une lettre ouverte à la ministre de la Justice et au Premier ministre, qu’ils ont confiée à Libération. « Nous avons dû déplorer et subir, au cours de ces dernières années, une diversification mal hiérarchisée de nos missions sans orientation de fond claire, écrivent-ils. Nous avons dû composer avec une extrême carence des moyens pour assurer décemment nos missions. Nous avons dû faire face au désarroi de plus en plus important de nos équipes. »

    #prison #CPIP

  • Justice : fort avec les faibles, faible avec les forts

    la #politique est bien une manière de #morale, au sens où elle a vocation à trancher ce qui est supposé être le « bien » ou le « mal » pour la société ; le #droit est de la politique – et donc de la morale – mise en forme ; la #justice est du droit mis en œuvre – donc de la politique, donc de la morale.

    Cela posé, évaluer le « sens moral » des « politiques » du point de vue de la justice ne saurait se réduire à envisager la question des « affaires » ; il convient également d’évoquer ce que la politique fait au droit et à la justice d’un point de vue moral, c’est-à-dire aussi politique. Autrement dit, en guise de synthèse : quelle est la morale judiciaire du pouvoir actuel ?

    On pourrait la résumer ainsi, sans surprise : forte avec les faibles (ou les ennemis), faible avec les forts (ou les amis). Si certains actes seraient inexplicables, en ce qu’ils seraient forcément inexcusables, injustifiables, d’autres s’expliqueraient d’autant mieux qu’il serait inconcevable de ne pas les excuser, les justifier.

    C’est ainsi que la présomption d’innocence, absolue lorsqu’il est question de Brice Hortefeux ou d’Éric Woerth, devient tellement relative qu’elle se mue en présomption de culpabilité lorsqu’il s’agit de Tony Meilhon, Lies Hebbadj ou même Dominique de Villepin.

    De même, la liberté d’expression, nécessairement précieuse quand c’est Éric Zemmour qui s’exprime, s’efface devant l’orgueil du chef de l’État quand un manifestant ose lui renvoyer son fameux « Casse-toi pauv’ con ! ».

    http://www.temoignagechretien.fr/ARTICLES/France/Fort-avec-les-faibles-faible-avec-les-forts/Default-2-2549.xhtml