person:vincent bertholet

  • Lecture musicale de Blackout par Jérôme Richer et Vincent Bertholet

    http://www.youtube.com/watch?v=5XYcAYKUL-A&list=UUi6n-gyAXWmxwZQEyZ8EOkA

    Rendre en vers la parabole des mouvements contestataires des années soixante-dix — leur force, leur rage, leur déclin — c’est l’exploit réussi par Nanni Balestrini. Par un savant équilibre entre la rigueur de la composition, qui repose sur des habiles techniques combinatoires, et une langue fragmentaire, portant inscrite en elle-même la trace d’une histoire en devenir, l’auteur donne vie à une mosaïque vaste et mouvante. Blackout apparaît incontestablement comme le grand poème épique de cette saison de révoltes. Lamentation funèbre pour la mort du mouvement mais aussi ultime cri de rébellion et d’espoir, cette épopée des vaincus, dont l’architecture répétitive évoque un mythique éternel retour, vibre de l’élan des grands événements collectifs et résonne d’une multitude de voix, personnelles et publiques.

    #musique #poésie #New_York

  • L’Orchestre tout puissant prend du champ
    http://next.liberation.fr/musique/2014/04/23/l-orchestre-tout-puissant-prend-du-champ_1003106

    Créé en novembre 2006 au sein du milieu alternatif genevois, lors d’une carte blanche offerte par la Cave 12 au contrebassiste Vincent Bertholet (Space Heads), le groupe évolue au fil de plusieurs changements de programmations. Autour de Vincent Bertholet s’agrègent des musiciens de divers milieux, parmi lesquels Wilf Plum, le batteur de Dog Faced Hermans, groupe anarcho-punk (fondé en 1986 et dissous en 1995) d’Ecossais vivant à Amsterdam et donc proche de la bande néerlandaise post-punk The Ex. Pas étonnant ainsi de retrouver sur le disque deux textes signés G.W. Sok, l’ancien chanteur du groupe underground culte et d’y noter une certaine filiation, par exemple sur Apo. Vocaliste hors norme et violoniste, Liz Moscarola, animatrice d’ateliers d’éveil musical, se joue sans fard des mélodies minimalistes comme des virées noise, tandis que l’autre élément féminin du sextet, Aïda Diop, libère son approche du marimba jusqu’au déluge polyrythmique d’une batucada.

    #musique #Genève

  • N’oubliez pas ce soir et demain :
    –- 10 janvier c’est à Marcovaldo - Libreria Caffé 61, rue Charlot
    75003 Paris (proche métro République, filles du calvaire)
    à 19h précises (début 19h15-20)

    http://www.marcovaldo.fr/evenements/blackout-de-nanni-balestrini-lecture-performance.html
    en présence d’Ada Tosatti, spécialiste de l’œuvre de Nanni Balestrini.

    –- 11 janvier 20h à la Parole Errante, 9 rue François Debergue 93100 Montreuil, suivi d’un repas à prix libre en soutien aux éditions
    Entremonde.

    « Nous avons l’intention de prendre ce que nous voulons et ce que nous voulons, c’est ce dont nous avons besoin ».

    Lecture/Performance de Blackout de Nanni Balestrini, long poème épique sur la saison des révoltes des années 1970 en Italie (Voix : Jérôme Richer - Contrebasse : Vincent Bertholet) à l’occasion d’une nouvelle édition de « Nous voulons tout » et de l’édition de « Blackout » aux éditions Entremonde, en présence d’Ada Tosatti, spécialiste de l’œuvre de Nanni Balestrini.

    Voix et contrebasse font entendre rage et déclin à la force d’un poème.

    Nanni Balestrini a beaucoup écrit sur l’italie des années ’60 et ’70, avec « Nous voulons tout », « La violence illustrée », « Les invisibles », « L’éditeur ».

    Contrebasse et voix donnent à entendre « Blackout », poème écrit à l’origine comme une « action pour voix » pour le chanteur Demetrio Stratos du groupe AREA, portant sur le blackout de New York du 13 juillet 1977. Écrit en pleine criminalisation des mouvements - Balestrini est lui-même incriminé en 1979 - « Blackout » tient du cri de rébellion et d’espoir ainsi que d’une lamentation pour la mort du mouvement.

    Le texte est morcelé, tendu, dit l’éclatement comme la possible fin « il y a eu un cri collectif guttural quand les lumières se sont éteintes ».

    « Cette fois, ce sont des révoltes collectives, pas toujours politiques, mais sociales en général. Des gens comme dans Vogliamo Tutto. Ce sont tous des groupes collectifs qui à un moment donné, de façons différentes, pour des raisons différentes, entrent en conflit avec l’ordre établi de la société. » (Nanni Balestrini)

    Jérome Richer est auteur et metteur en scène avec la Compagnie des Ombres (http://ciedesombres.blogspot.fr) et Vincent Bertholet joue depuis sa création dans l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp
    (http://otpmd.bandcamp.com)

    « le public s’est montré sous un aspect différent et il est devenu
    une chose différente »
    "les cordes vocales vibrent non pas à cause de l’air expulsé par
    les poumons mais par suite d’impulsions provenant de centre
    cérébraux (...)
    la voix comme un instrument pulsionnel derrière lequel existe
    un univers entier de désirs
    attentif à cette zone qui est entre l’univers psychique et la
    communication les liens entre pensée et parole
    le développement d’un vocalisme absolu porté à ses limites et
    aux niveaux de la découverte (...)
    du moment que les lumières se sont éteintes les négros se
    mettent en rogne se vantait un jeune noir
    en quelques minutes la nuit fut illuminée par les incendies le
    pavé fut envahi par les pilleurs" (extrait de « Blackout »)

    Nanni Balestrini est né à Milan en 1935. Membre du groupe des poètes d’avant-garde I Novissimi, il est parmi les fondateurs, en 1963, du Gruppo 63. Il travaille dans l’édition – comme directeur littéraire chez
    l’éditeur milanais Feltrinelli de 1962 à 1972 – et aussi pour le cinéma et la télévision. Il a dirigé les mensuels culturels Quindici et Alfabeta.

    Les éditions Entremonde, petite maison d’édition indépendante de critique sociale, existent depuis 2008 entre Suisse et France, et ont publié plusieurs ouvrages de Nanni Balestrini.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/09RUPTURE-couv2_38.jpg

  • Lecture-performance de Blackout de Nanni Balestrini
    http://la-parole-errante.org/index.php?cat=ACTU2013

    Le 10 janvier à la libraire Marcovaldo à Paris (voir message plus vieux) et le 11 à la Parole errante à Montreuil

    « Nous avons l’intention de prendre ce que nous voulons et ce que nous voulons, c’est ce dont nous avons besoin ».

    Lecture/Performance de Blackout de Nanni Balestrini, long poème épique sur la saison des révoltes des années 1970 en Italie (Voix : Jérôme Richer -
    Contrebasse : Vincent Bertholet) à l’occasion d’une nouvelle édition de « Nous voulons tout » et de l’édition de « Blackout » aux éditions Entremonde (www.entremonde.net), en présence d’Ada Tosatti, spécialiste de l’oeuvre de Nanni Balestrini.

    Voix et contrebasse font entendre rage et déclin à la force d’un poème.

    Nanni Balestrini a beaucoup écrit sur l’italie des années ’60 et ’70, avec « Nous voulons tout », « La violence illustrée », « Les invisibles », « L’éditeur ».

    Contrebasse et voix donnent à entendre « Blackout », poème écrit à l’origine comme une « action pour voix » pour le chanteur Demetrio Stratos du groupe AREA, portant sur le blackout de New York du 13 juillet 1977. Écrit en pleine criminalisation des mouvements - Balestrini est lui-même incriminé en 1979 - « Blackout » tient du cri de rébellion et d’espoir ainsi que d’une lamentation pour la mort du mouvement.

    Le texte est morcelé, tendu, dit l’éclatement comme la possible fin « il y a eu un cri collectif guttural quand les lumières se sont éteintes ».

    #poésie #Nanni_Balestrini #Italie

  • Lecture de Blackout le 10 janvier 2013
    http://www.marcovaldo.fr/evenements/blackout-de-nanni-balestrini-lecture-performance.html

    « Nous avons l’intention de prendre ce que nous voulons et ce que nous voulons, c’est ce dont nous avons besoin ».

    Lecture/Performance de Blackout de Nanni Balestrini, long poème épique sur la saison des révoltes des années 1970 en Italie (Voix : Jérôme Richer -
    Contrebasse : Vincent Bertholet) à l’occasion d’une nouvelle édition de « Nous voulons tout » et de l’édition de « Blackout » aux éditions Entremonde (http://www.entremonde.net), en présence d’Ada Tosatti, spécialiste de l’oeuvre de Nanni Balestrini.

    Voix et contrebasse font entendre rage et déclin à la force d’un poème.

    Nanni Balestrini a beaucoup écrit sur l’italie des années ’60 et ’70, avec « Nous voulons tout », « La violence illustrée », « Les invisibles », « L’éditeur ».

    Contrebasse et voix donnent à entendre « Blackout », poème écrit à l’origine comme une « action pour voix » pour le chanteur Demetrio Stratos du groupe AREA,
    portant sur le blackout de New York du 13 juillet 1977. Écrit en pleine criminalisation des mouvements - Balestrini est lui-même incriminé en 1979 - « Blackout » tient du cri de rébellion et d’espoir ainsi que d’une lamentation pour la mort du mouvement.

    Le texte est morcelé, tendu, dit l’éclatement comme la possible fin « il y a eu un cri collectif guttural quand les lumières se sont éteintes ».

    « Cette fois, ce sont des révoltes collectives, pas toujours politiques, mais sociales en général. Des gens comme dans Vogliamo Tutto. Ce sont tous des groupes collectifs qui à un moment donné, de façons différentes, pour des raisons différentes, entrent en conflit avec l’ordre établi de la société. » (Nanni Balestrini)

    Jérome Richer est auteur et metteur en scène avec la Compagnie des Ombres (http://ciedesombres.blogspot.fr) et Vincent Bertholet joue depuis sa création dans l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp (http://otpmd.bandcamp.com)