Migrations Droit des femmes
La déqualification des femmes issues de la migration
Revue Reiso
►http://www.reiso.org/spip.php?article2190
mercredi 4 juillet 2012
Alors qu’elles sont professionnellement qualifiées dans leur pays, elles se retrouvent sous-employées en Suisse. Comment éviter, pour elles et pour le pays d’accueil, ce gaspillage de compétences ? Premières pistes proposées par Fabienne Bugnon.
Au moment où la politique de migration ne cesse d’être questionnée, dimensionnée, réorientée et même accusée de tous les maux, une modeste étude [1] réalisée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) met en lumière les conditions dans lesquelles la migration peut être vécue dans notre pays.
Le principe directeur sur lequel se base l’action de l’OIM a récemment été décrit par son directeur général, William Lacy Swing : « Faire en sorte que la migration soit une expérience sûre et enrichissante pour tous. De ce point de vue, de nombreux efforts sont requis pour réduire les obstacles à l’émigration, mais aussi pour tirer profit des opportunités qu’elle offre. La migration peut mener les individus à enrichir leur valeur, leurs compétences, leurs responsabilités économique et sociale. Pour cela, les femmes doivent avoir accès à des canaux migratoires légaux et sûrs. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons garantir leurs droits fondamentaux à toutes les étapes du processus migratoire. »