person:zazie

  • #Sexisme dans la musique : plus de 1 000 femmes disent stop - Le monde bouge - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/monde/sexisme-dans-la-musique-pres-de-700-femmes-disent-stop,n6210958.php

    Alors que “Télérama” publie cette semaine une enquête sur le sexisme dans l’industrie musicale, plus de 1 200 professionnelles du secteur signent un manifeste, le F.E.M.M (pour “Femmes Engagées des Métiers de la Musique”) qui appelle au changement des mentalités et des pratiques. Du jamais vu. Parmi les signataires : Jeanne Added, Clara Luciani, le duo Brigitte, Fishbach, La Grande Sophie, Camélia Jordana, la DJ Chloé, Chris(tine and the Queens), Zazie, Barbara Carlotti, Miss Kittin, Claire Diterzi, Pomme, Jeanne Cherhal, Elodie Frégé, Sandra Nkaké…

    #viol #harcèlement_sexuel

  • Je ne vois pas le moindre intérêt
    Au rêve de ce matin
    Aussi, consciemment, je l’oublie

    Après le rêve du lézard
    Mon inconscient est prié
    De hausser le niveau

    Au petit déjeuner
    Zoé n’a pas le temps d’avaler ses tartines
    Que je lui soumets la lecture de la première page

    La lecture à voix haute de Zoé
    Me révèle que les efforts de Mathilde
    Ont payé, mais me montre aussi l’entendue de la dyslexie

    Du coup Zoé a gagné
    De se faire emmener
    En voiture au collège

    Comme dans Raffut, tu vois ?
    Explose-t-on de rire
    Maintenant que Zoé a lu le début

    À l’autoradio
    Je découvre la voix
    De Valérie Igournet, à propos du FN

    Je suis toujours admiratif
    De celles et ceux qui étudient
    L’ennemi jusqu’à l’intimité

    Arrivé en open space
    Je lance en hâte une impression
    Du pdf de Raffut. Impressionné

    Ce qui m’est confirmé
    Par un mail de l’orthophoniste
    D’Émile et Zoé, c’est lisible !

    Je réponds sporadiquement
    À des mails plus professionnels
    Mais dans ma tête quel feu d’artifice de joie !

    J’emmène assez fièrement
    Mes épreuves au BDP et je relis
    Pensant à L’Homme qui aimait les femmes

    Et de fait je trouve encore
    Ici ou là, ici une couleur
    Là une longueur (en pieds)

    Réunion en début d’après-midi
    Où j’apprends qu’on apprécie mon travail
    J’en suis toujours incrédule

    Je reçois un mail de Mathilde
    Qui a trouvé une belle astuce de mise en page
    Pour la déclaration au commissariat

    Le texte a tellement bien évolué
    Avec le travail de Mathieu et celui de Mathilde
    Que j’ai le sentiment de lire le roman d’un tiers !

    Immodestement
    Je lui trouve
    Des qualités !

    Je rentre à la maison
    Et fais quelques courses
    Avec Émile, calme et même gentil

    Pendant qu’Émile part se promener
    Je m’octroie une pause
    De la lecture et de la musique, un lundi soir !

    Pendant qu’Emile cuisine des pâtes
    Je pars chercher Zoé au métropolitain
    « Comme dans Zazie dans le métro, tu vois ? »

    Des fois ça tombe bien tout seul
    L’accumulation de z
    Sur deux lignes, c’est joli, je me dis

    Phil
    Virgule
    N’écoutant que son courage

    N’écoutant que mon courage
    Je vais au concert de Stéphane Rives
    Avec Seijiro Murayama aux 26 chaises

    Aux 26 chaises rue Polonceau
    Bien rare sans doute que les musiciens
    Jouent seuls, sans camion de poubelle

    Stéphane Rives, saxophone
    Seijiro Murayama, voix percussive
    Et un camion de poubelle

    Les immenses pouvoirs
    De Seijiro Murayama
    Faire tout avec rien

    Avec
    Presque
    Rien

    Et la beauté d’un Stéphane Rives
    Accroché à son anche
    Tel un naufragé

    Et l’un et l’autre
    Dans cette écoute fondamentale
    De l’Autre

    Etre à moins de deux mètres
    De tant de magie
    De tant de puissance, pacifique

    Chaque fois que je croise
    Seijiro Murayama et sa musique
    Je ne suis plus tout à fait le même, après

    Le deuxième duo
    N’a aucune chance de capter
    Mon attention, après

    Après, un peu aidé
    Par Stéphane et Lotus
    Je m’enhardis à échanger avec Seijiro

    Je lui reparle de nos croisements précédents
    La chambre d’hôtel à Nantes
    La terrasse du BDP, les concerts avec Jean-Luc

    Il m’écoute avec grand intérêt
    Je lui redis mon souhait
    Qu’il écrive dans Frôlé par un V1

    Fût-ce en japonais non traduit
    Cette fois-ci il a compris
    Les yeux ouverts, il est d’accord

    Et il veut lire
    Une Fuite en Égypte
    Il a appris le français pour lire, dit-il

    On se donne rendez-vous
    A la fin d’un concert jeudi soir
    En concurrence avec performance de Pauline Simon

    Il éclate de rire
    Il connait Pauline Simon
    Il est le personnage principal du V1

    Je ressors
    Des 26 chaises
    Tourneboulé

    Sur le quai de la gare
    Je remarque une femme
    Dont j’ai le sentiment de l’avoir déjà vue

    Je cherche, je cherche
    Je trouve
    Il y a dix minutes aux 26 chaises

    Nous échangeons
    A propos du concert
    En montant dans la rame

    Elle écoutait
    Seijiro Murayama
    Pour la première fois

    Je la préviens
    Qu’elle n’est sans doute pas la même depuis
    Elle sourit et acquiesce, elle descend, changée

    Grands moments
    D’hésitation et de solitude, rentré
    Ce sont les Monarques de Phil qui me délivrent

    #mon_oiseau_bleu

  • «Francophonie»

    Vos foti mon bilhèt que mai d’un còp
    ai enveja de dire mèrda.
    Pas de badar, pas de golar :
    de dire mèrda simplament
    e tot sau,
    de dire que me’n foti pas mau
    que lo francés siá manjat per lo «franglais»,
    pas manjat, bacat
    par totes los tessons de la creacion,
    que los quebequeses passen dau «joual» a l’anglés me’n foti pas mau
    e que los jurassians se boten a l’alemand,
    los valdostencs a l’italian.
    Los que n’an pas agut de pietat par ma lenga,
    que l’an escornialada
    espotida
    escrachada
    que l’an chaupinhada e tot çò que vodretz
    que pòt me far, a ieu,
    ò brave mond de las pòtas en cuòl de pola,
    qu’òm escorniole
    espotisse
    escrache
    la lenga de Racine e de Zazie mon cul.
    Ni de quita pietat ne’n vòli pus,
    botatz-vos la onte aquò vos prutz.
    Cap de pietat, ges de bons sentiments.
    Ieu n’aurai pas tanpauc
    per la lenga dels autres.
    E mèrda.
    Ne ‘n pòdi pus.
    Roge. Roge. Que vesi roge.

    E m’espofidi.

    Bernart LESFARGAS (Ni cort ni costièr)

    #francophonie
    #colonialisme
    #langues
    #occitan

  • Mémoire : Biblio.fr et Zazieweb dans le tombeau - Libération
    http://www.liberation.fr/ecrans/2009/10/24/bibliofr-et-zazieweb-dans-le-tombeau_955463?page=article

    Par Frédérique Roussel — 24 octobre 2009 à 20:39 (mis à jour le 23 octobre 2009 à 16:36)

    Quelques lignes dans le cahier Multimédia de ­Libération du 8 novembre 1996 annonçaient sa naissance. Zazieweb est un « site un peu inclassable en forme d’annuaire d’informations, consacré aux livres, dédié aux amoureux des mots qui s’intéressent aux nouvelles technologies » . Combien de sites chroniqués dans ces premières années d’Internet grand public ont-ils sombré  ? Combien ont pullulé depuis  ? Premier site littéraire français, Zazieweb a tenu treize ans. Au point d’être devenu un grain de sable dans un océan. « Ce message aurait pu vous arriver il y a déjà des semaines, peut-être même des mois, des années. Mais il n’est pas facile d’annoncer l’interruption d’une expérience quasi quotidienne, d’une histoire qui a treize ans » , a ainsi signifié Isabelle Aveline, le 18 septembre, aux abonnés de sa newsletter. La fondatrice, en quête de soutiens financiers et institutionnels depuis des années, a finalement abandonné. Même si le site avait besoin d’une sérieuse refonte, son potentiel tenait à la générosité collabo­rative de lecteurs.

    Son message faisait écho à un autre baisser de rideau, trois mois avant. Celui de Biblio.fr, autre vétéran de l’Internet francophone. Biblio.fr était une liste de discussion ouverte encore plus tôt, en 1993, à l’initiative d’une trentaine de bibliothécaires connectés. Le 3 juin, un dernier message signé des deux modérateurs successifs, Hervé Le Crosnier et Sara Aubry, partait en direction des 18 000 abonnés  : ­ « Biblio.fr n’est plus une liste de débats, et il a perdu la flamme qui en faisait un événement  : la construction d’une communauté virtuelle appuyée sur une communauté réelle, un ensemble de pratiques partagées et de contradictions assumées collectivement. »

    Deux expériences bénévoles et communautaires qui ont lâché la rampe quand la tendance est pourtant aux réseaux sociaux et au partage d’informations. « Avant même que tout le monde en parle, du Web 2.0 avant l’heure… » , regrette le mot d’adieu sur Zazieweb. Lancé comme un site personnel, il avait évolué vers le collectif et affichait 250 000 visiteurs uniques par mois, près de 22 000 membres inscrits et près de 20 000 abonnés à la lettre d’information. « Une base de données seule ne sert à rien , explique Aveline. C’était un projet de communauté éditorialisée qui partait du lecteur et c’est le lecteur qui est le plus à même de vendre des livres. On parle beaucoup de médiation dans le livre aujourd’hui, mais tout est enfermé dans des catégories  : libraires, éditeurs, bibliothèques… »

    Initiative privée également, créée à partir du département informatique de l’université de Caen, Biblio.fr s’est épanoui à la fin des années 90 quand les listes de diffusion francophones connaissaient un engouement spectaculaire. Ces envois de courriers électroniques couvraient les domaines les plus variés. L’annuaire Francopholistes qui les recensait et avait alors une notoriété certaine. Il compte encore 6 105 listes, preuve que cette forme de circulation de l’info n’a pas cessé. On était déjà persuadé alors que l’originalité d’Internet résidait dans la possi­bilité de constituer des commu­nautés. D’autres outils sont arrivés. C’est ce qu’ont conclu les modérateurs de Biblio.fr qui ne cherchait pas le soutien d’institutions et qui « avait du sens quand il fallait découvrir en même temps le médium, l’art d’écrire sur le mail, et la magie d’Internet » . « Aujourd’hui, le modèle d’une liste de diffusion est épuisé, poursuivent-ils, c’est sur le Web, dans les blogs, les wikis, les réseaux sociaux que s’inventent les usages et les réflexions pour demain. »

    Une vague de réactions a suivi l’arrêt de Zazieweb. « C’est l’histoire tellement banale et tellement française de “la” bonne idée, du truc qui a “dix ans d’avance”, de la réponse que tout le monde cherche à longueur de colloques, de journées d’étude et… qui est sous nos yeux » , a réagi Olivier Ertzscheid sur son blog Affordance.info . L’écrivain François Bon ne dit pas autre chose sur son blog journal   : « Le paradoxe, c’est que les outils développés pour la littérature par Zazieweb sont encore exemplaires, là où les éditeurs se refusent massivement aux outils web 2.0, et on n’a cessé de voir, ces dernières années, de grands établissements ou de grandes institutions claquer des dizaines de milliers d’euros, y compris par marché public, pour lancer des outils équivalents, en oubliant un seul axiome  : sur le Web, ces outils n’existent pas indépendamment de ceux qui les nourrissent et les animent. » ­Zazieweb n’a pas disparu totalement. Le site a été archivé par la Bibliothèque nationale de France. On ne sait jamais.

    Paru dans Libération du 23 octobre 2009

  • Il n’y a pas qu’Hergé et la ligne claire dans la vie, il y aussi Charlie Schlingo et la ligne « crade ». Ceux qui ne parviendront pas, ce week-end, faute de place, à aller voir la rétrospective du créateur de Tintin au Grand Palais pourront toujours sur rabattre sur la plus modeste exposition que le Point Ephémère (Paris-10e) consacre au père de #Josette_de_Rechange, dans le cadre du festival Formula Bula (du 30 septembre au 2 octobre). Le choc risque d’être brutal au début, mais l’affaire en vaut la peine. Aussi underground soit-il, l’art de #Schlingo doit se lire comme un hommage – déguisé, certes – à la bande dessinée populaire de jeunesse.
    Mort brutalement en 2005, le dessinateur est devenu l’objet d’un culte inversement proportionnel au succès qui l’a toujours fui. Protégé par des éditeurs et patrons de presse de renom (Professeur Choron, Georges Wolinski, Jean-Pierre Dionnet…), Schlingo a porté à son sommet un genre commercialement suicidaire qu’aucun rayonnage de librairie ne proposera jamais : la #crétinerie_poétique. A travers les aventures pathétiques de ses personnages tous plus stupides les uns que les autres (Désiré Gogueneau, Tamponn Destartinn, Marcel Schlingdejnou, Kokott Dunouga…), il a mis en exergue la médiocrité de l’existence – la sienne en particulier, une vie digne d’un gag de #bande_dessinée qui finit par devenir drôle tellement il ne l’est pas.

    « Roi de la lose »

    Comment ne pas se destiner à raconter des âneries quand, à votre naissance, un fonctionnaire d’état civil inverse les lettres de votre patronyme en les recopiant bêtement sur un buvard à peine sec ? Son père n’y ayant vu que du feu, il arrive ainsi au monde, en 1955, sous le nom difficilement prononçable de Jean-Charles Ninduab. Il le quittera 49 ans plus tard à la suite d’un accident domestique tout aussi gaguesque, en chutant dans son appartement, après avoir buté contre son chien appelé « La Méchanceté ». Schlingo tenait mal sur ses jambes, la polio étant passée par là pendant son enfance.

    Son pseudonyme – déclinaison du verbe « schlinguer » (puer) – vient d’ailleurs des odeurs de chaussettes qu’il avait l’habitude de sentir, gamin, à force de rester par terre pendant les réunions familiales. L’enfant s’en délectait. Les émanations olfactives traverseront plus tard ses histoires, au point d’être représentées sous la forme d’onomatopées dignes de Zazie dans le métro (« schlingdéflouflou », « puduku »…). D’autres obsessions reviendront également souvent chez lui, comme le bonheur de flatuler et le goût des saucisses (autres références à l’enfance), mais aussi l’addiction à l’alcool ou les déboires sentimentaux qui rythmaient son quotidien d’artiste désœuvré – de « roi de la lose » comme il aimait s’appeler.

    Cette abolition des différences entre l’enfance et l’âge adulte, Schlingo l’a mise en scène à travers des #histoires_délirantes et un dessin débridé, en se jouant des codes de la bande dessinée tout en déclamant un amour invétéré pour celle-ci. Ses histoires sont truffées de clins d’œil aux héros de ses jeunes lectures : Popeye, Pepito, Mickey, Tintin… Autant de mythes qu’il revisite par le truchement d’un #humour où dominent les interjections inventées de toutes pièces (« #Gaspation », « #Trahiture », « #Sonnlegroin »…) mais aussi et surtout une bêtise absolue.

    « Son humour est tellement con qu’il confine à l’absurde, analyse Jean-Pierre Dionnet, qui le publia dans #Métal_Hurlant. Ses personnages me font penser au Bourvil du Petit Bal perdu : ils peuvent s’émerveiller devant des chaussettes qui puent ou devant une tranche de jambon. Et s’ils s’ennuient eux-mêmes dans le récit, celui-ci va alors subitement prendre une toute autre direction. Schlingo est un artiste équivoque : il est très drôle et en même temps pas drôle du tout ; il aime les choses vulgaires, mais il n’est lui-même jamais vulgaire ; il est à la limite du mauvais goût mais aussi très proche d’une poésie qui tourne au noir. Schlingo a réinventé une sorte de dadaïsme tout en étant l’héritier d’Alfred Jarry, Pierre Dac, Alphonse Allais et Charles Trenet. » Ajoutons George Herriman, le créateur de Krazy Kat, et Nikita Mandryka, le père du Concombre masqué.

    Chanteur et batteur dans un groupe de rock (les #Silver_d’argent), fondateur d’un cercle littéraire ayant pour objectif d’écrire les poèmes les plus idiots du monde (la Nouvelle Poésie), auteur de BD pour enfants à la demande de Professeur Choron (pour le magazine #Grodada), Schlingo « aurait-il connu plus de succès aujourd’hui à l’heure des auteurs de BD multimédia de type Joann Sfar ? », s’interroge Dionnet. Les visiteurs du Point éphémère se poseront eux-mêmes la question devant cette installation présentant une centaine d’originaux et de documents.
    Le souvenir du dessinateur est en tout cas resté très présent dans le milieu du 9e art. Chaque année pendant le Festival d’Angoulême est décerné un « #Prix_Schlingo » à un auteur ayant une « communauté d’esprit » avec lui. Sa création en revient à #Florence_Cestac (Grand Prix d’Angoulême 2000), auteure d’une biographie délicieuse de Schlingo avec Jean Teulé en 2009 : Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps (Dargaud). Tout un programme.

    « Charlie Schlingo for Ever ». Au Point éphémère, 200, quai de Valmy, Paris 10e, jusqu’au 2 octobre, dans le cadre du festival Formula Bula. www.formulabula.fr

    LeMonde 30/09/2016
    http://formulabula.fr

    GRODADA - 1991 à 1995
    Un jour, la petite fille de CHORON, Charlotte (fille de Michèle BERNIER) demande à son grand-père que SCHLINGO lui fasse un dessin ; celui-ci s’exécute et lui dessine l’hippopotame GRODADA ; voyant la réaction ravie de la petite, CHORON décide aussitôt de lancer un journal pour enfants ; il estime que la presse est sinistrée dans ce créneau et qu’il a un énorme potentiel : faire rire les enfants.
    Flanqué de ses fidèles SCHLINGO et VUILLEMIN il se lance (une nouvelle fois) dans la production d’un mensuel luxueux dans lequel il croit énormément. Mais manquant de moyens financiers à long terme, il ne produira malheureusement que 13 numéros et 3 hors série (rédaction 10 rue des Trois-Portes à Paris – Edité par France-Images S A)
    Il refera une nouvelle tentative en 1995 (2 numéros édités par la NSP à Paris), mais nouvel échec

    http://www.harakiri-choron.com/articles.php?lng=fr&pg=114&mnuid=605&tconfig=0

  • Aznavour, Mitchell, Hallyday : les « jeunes créateurs » les plus aidés en 2015 | Le Lanceur
    http://www.lelanceur.fr/aznavour-mitchell-hallyday-les-jeunes-createurs-les-plus-aides-en-2015

    Les albums de Chimène Badi, Charles Aznavour, Eddy Mitchell et Johnny Hallyday ont été parmi les plus aidés par la SCPP, société de producteurs de #musique, en 2015, grâce à un fonds d’aides que Catherine Tasca, ancienne ministre de la Culture, définissait comme permettant — Permalink

    #création #majors

    • 1 – Chimène Badi, Au-delà des maux (Universal) – 184 912 euros

      2 – Charles Aznavour, Encores (Universal) – 166 470 euros

      3 – La légende du roi Arthur (Warner) – 151 090 euros

      4 – Eddy Mitchell, Quelque chose a changé (Universal) – 128 960 euros

      5 – Sur la route des Enfoirés (Les Restaurants du Cœur) – 127 780 euros

      6 – Johnny Hallyday, De l’amour (Warner) – 115 932 euros

      7 – Zazie, Encore heureux (Universal) – 104 004 euros

      8 – Christophe, Les Vestiges du chaos (Universal) – 101 028 euros

      9 – Tribute to Alain Souchon (Universal) – 83 200 euros

      10 – Les Innocents, Mandarine (Sony) – 82 732 euros

      –-----------

      Aides à la création musicale : une commission de contrôle pas contrariante | Le Lanceur
      http://www.lelanceur.fr/aides-a-la-creation-musicale-une-commission-de-controle-pas-contrariante

      À ce jour, je n’ai pas reçu de demande de changement

      En mars dernier, la SCPP, par la voix de son directeur général, Marc Guez, nous confiait qu’un changement de la politique d’aide “est de la compétence du conseil d’administration, puis de l’assemblée générale”, avant d’ajouter : “À ce jour, je n’ai pas reçu de demande de changement.”

      Si, en plus, la commission de contrôle ne maintient pas une pression régulière, il n’y a aucune raison pour que la société fasse évoluer sa politique.

  • La réponse du perroquet Laverdure à Roger Cukierman et aux « autres »…

    « Toutes les violences aujourd’hui sont commises par des jeunes musulmans. » Roger Cukierman, Président du CRIF.

    La société française et Roger Cukierman et ses béquilles, les Finkielkraut, les BHL, les Zemmour, les Houellebecq et tutti quanti, me font penser au roman de Raymond Quenelle, pardon, Queneau, Zazie dans le métro, paru en 1959.

    Queneau, sorcier du langage et des jeux qu’il permet, raconte la visite à Paris de la petite Zazie qui n’a jamais vu ou pris le métro et qui ne pourra pas le faire durant son séjour. Le roman est peuplé de ces personnages si chers au réalisateur et écrivain japonais Hayao Miyazaki. Des gens qui passent plus de temps à parler qu’à agir – certes, les Cukierman parlent en France et agissent en Palestine — dont l’étonnant Laverdure, le perroquet du café restaurant « La cave », au-dessus duquel vit Gabriel l’oncle de la petite Zazie, dans un appartement prêté par Turandot, gérant du bar.

    Le personnage le plus sinistre a plusieurs noms et facettes. Il est Pédro-Surplus, Trouscaillon, Bertin Poirée ou Aroun Arachide. Perfide, menteur, violeur et assassin, il se présente surtout comme « prince de ce monde ». Un peu comme se présenterait un élu « du peuple élu ».

    Laverdure, notre perroquet, passe son temps à s’apitoyer sur sa condition et la condition de l’homme captif de sa langue. Doué de la parole, il répète souvent « Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire. ». Irrité, il va jusqu’à projeter un excrément frais hors de sa cage.

    Lire la suite http://chahidslimani.over-blog.com/2015/02/la-reponse-du-perroquet-laverdure-a-roger-cukierman-et-aux-

  • Veille sur les actions s’opposant à la lutte contre le sexisme ou l’homophobie auprès des jeunes

    Les attaques politiques et/ou d’organisations réactionnaires :
    – L’école, nouveau terrain de bataille des anti-mariage pour tous (20minutes.fr)
    http://seenthis.net/messages/178759
    – Théorie du genre : ce qui froisse les réacs (NouvelObs.com)
    http://seenthis.net/messages/187515
    – Dico des filles 2014 : amis neurones, nous avons du pain sur la planche… (Les Vendredis Intellos)
    http://seenthis.net/messages/197858
    – Le “Printemps Français” s’attaque aux actions « Égalité Filles-Garçons » menées dans les écoles
    http://seenthis.net/messages/200010
    – Le catéchisme « antipédago », le « gender » et la nouvelle extrême droite soralo-dieudonniste (Blog Luc Cédelle)
    http://seenthis.net/messages/221426
    – Strasbourg : un collectif veut boycotter les écoles en agitant le spectre de la « théorie du genre » (DNA.fr)
    http://seenthis.net/messages/221426#message22164
    – École : les réacs lancent la « rumeur du genre » (Humanite.fr)
    http://seenthis.net/messages/222390
    – Théorie du genre : des élèves absents du fait d’une étrange rumeur (LeFigaro.fr)
    http://seenthis.net/messages/222405
    http://seenthis.net/messages/223228
    – L’inquiétante offensive traditionnaliste sur l’École (Le Café Pédagogique)
    http://seenthis.net/messages/223230
    – Théorie du genre à l’école : comment Facebook et les SMS servent à blanchir la rumeur (NouvelObs.com)
    http://seenthis.net/messages/223235
    – Jean-François Copé s’emporte contre le livre pour enfants « Tous à poil » (LeMonde.fr)
    http://seenthis.net/messages/226580
    – « Zazie et Max traqués » (Blog Thierry Lenain)
    http://seenthis.net/messages/226601#message234651
    – Un spectacle pour des élèves annulé à cause des polémiques sur la « théorie du genre » (lexpress.fr)
    http://seenthis.net/messages/226601#message237262
    – Théorie du genre : Copé ment encore (Libération.fr)
    http://seenthis.net/messages/227688
    – Civitas dénonce l’éducation sexuelle à l’école en France en diffusant des photos prises au Canada (Huffingtonpost.fr)
    http://seenthis.net/messages/229234
    – « On est pas des Nordiques ! » (lmsi.net)
    http://seenthis.net/messages/236316
    – Les bibliothèques, nouveau cheval de bataille du Printemps Français (Europe1.fr)
    – « La Princesse qui n’aimait pas les princes », un spectacle pour enfants qui dérange les anti-égalité (Yagg.com)
    http://seenthis.net/messages/242335
    – Les bibliothèques municipales interpellées par les opposants à la théorie du genre (Lagazette.fr)
    http://seenthis.net/messages/242343
    – La « Journée de retrait de l’école » accuse publiquement une enseignante de maternelle (Blog Luc Cédelle)
    http://seenthis.net/messages/242333

    L’auto-censure du #MEN :
    – Circulaires, manuels, livres : les ministères censurent le mot « genre » (Mediapart.fr) + Désolante capitulation gouvernementale (LeMonde.fr) + Le gouvernement à la chasse au genre (L’Humanité.fr)
    http://seenthis.net/messages/226143
    – Un guide pédagogique sur le genre retiré car le genre, ça fait trop peur (Rue89.com)
    http://seenthis.net/messages/226143#message226594
    – Gers : Le malaise autour des ABCD de l’égalité contraint les enseignants au silence
    http://seenthis.net/messages/191492#message224599

    Sur le fait que cette mobilisation réactionnaire n’est pas nouvelle…
    … une propagande continue sur ces thèmes entre 2010-2011 :
    – Les catholiques mobilisés contre les manuels de biologie
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/06/01/01016-20110601ARTFIG00666-les-catholiques-mobilises-contre-les-manuels-de-b
    – Christian Jacob : « Je propose une mission parlementaire sur les livres scolaires » (LeFigaro.fr, 2011)
    http://www.la-croix.com/Actualite/France/Christian-Jacob-Je-propose-une-mission-parlementaire-sur-les-livres-scolai (LaCroix.fr, 2011)
    – Défendons les études de genre à l’école ! (LeMonde.fr, 2011)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/16/defendons-les-etudes-de-genre-a-l-ecole_1573255_3232.html
    – La théorie du genre s’immisce à l’école (LeFigaro.fr, 2013)
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/28/01016-20130528ARTFIG00664-la-theorie-du-genre-s-immisce-a-l-ecole.php

    … et un peu d’histoire :
    – Le sexisme originel de l’École républicaine (Blog Claude Lelièvre)
    http://seenthis.net/messages/224669
    – Non à un Munich éducatif ! (Blog Claude Lelièvre)
    http://seenthis.net/messages/226143#message226598
    – Théorie du genre : comment la première expérimentation a mal tourné (LeFigaro.fr)
    http://seenthis.net/messages/226305

    Sur le thème de l’#éducation_sexuelle et de l’#éducation_à_la_sexualité et des difficultés rencontrées, voir aussi :
    – « Les ados ont le porno dans leur poche. On est là pour rectifier le tir » (NouvelObs.fr)
    http://seenthis.net/messages/235147
    – Homophobie : la difficile lutte contre les préjugés à l’école (20minutes.fr)
    http://seenthis.net/messages/235524
    – Éducation sexuelle : « Les parents ne sont pas informés » (Libération.fr)
    http://seenthis.net/messages/235814

    #éducation #sexisme #ABCD_égalité #égalité_filles_garçons #homophobie #relations_filles_garçons #harcèlement #école #collège #lycée #littérature_jeunesse #prévention