• « Nos données personnelles valent de l’or ! » - Cash Investigation
    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-jeudi-20-mai-2021_4605401.html

    Pour ce nouveau numéro, l’enquête a commencé par l’appel téléphonique d’un inconnu qui a alerté la journaliste Elise Lucet : il a trouvé son numéro de téléphone mobile en vente pour soixante centimes sur un site internet américain ! Avoir son numéro de téléphone vendu sans son autorisation sur une base de données, c’est illégal. Pourtant, cela touche des centaines de millions de personnes à travers le monde. Des entreprises appelées des « #data_brokers » vendent les données de consommateurs qui deviendront les destinataires de publicités ciblées. Un marché colossal estimé à 400 milliards d’euros en Europe !

    « Cash » révèle comment un téléphone espionne son utilisateur, comment des données très personnelles sur sa religion, sa grossesse ou son moral sont envoyées sans son consentement à des partenaires commerciaux. Par exemple, lors d’une connexion sur le site de santé #Doctissimo, des informations sont transmises à l’insu de l’utilisateur et elles vont ensuite être envoyées à des entreprises appelées des « data brokers » qui vendent ces données de consommateurs pour des publicités ciblées. Un marché colossal estimé à 400 milliards d’euros en Europe !

    Quarante millions de Français seraient pistés

    Très difficile d’échapper à ces nouveaux courtiers de données, même en éteignant le téléphone mobile ou l’ordinateur… La journaliste Linda Bendali a découvert que ces « data brokers » ont trouvé un autre moyen pour récupérer ce nouvel or noir : la carte Vitale ! Dans la moitié des pharmacies françaises, les informations sur les médicaments achetés par les consommateurs sont transmises à la société IQVIA, le plus gros « data broker » de données médicales au monde. Sans le savoir, quarante millions de Français seraient ainsi pistés.

    Rien n’échappe aux marchands de données, même les pensées de tout un chacun qu’ils veulent désormais prédire. Cela s’appelle le « profilage prédictif ». En quelques années, la montre de sport est par exemple devenue un accessoire indispensable pour ceux qui veulent se maintenir en forme. Mais ces bracelets connectés qui enregistrent la fréquence cardiaque, les calories dépensées, la qualité du sommeil... pourraient aussi permettre de cerner la personnalité de son propriétaire !

    combien de clients vont aller voir leur pharmacien pour demander à ce que leurs données soient pas transmises à IQVIA ?

    ping @touti

    #données #données_de_santé #carte_vitale #pharmacies #hôpital #Cnil #IQVIA #Health_Data_Center #RGPD

  • Ventes de masques au grand public : les mensonges du gouvernement | Reflets.info
    https://reflets.info/articles/ventes-de-masques-au-grand-public-les-mensonges-du-gouvernement

    Cela peut paraître incroyable, mais les pharmaciens et la grande distribution, entre autres, pouvaient vendre des masques chirurgicaux depuis le 23 mars. Et pourtant le discours était tout autre. Les autorités sanitaires le martelaient dans les médias : interdiction de vendre des masques chirurgicaux et FFP2 au grand public. Syndicats de pharmaciens et Ordre national ne disaient pas autre chose. De toute façon, jusqu’à une date très récente, ces masques n’étaient, paraît-il, pas nécessaires. Ces éléments de langage servaient surtout à masquer l’imprévoyance organisée par les gouvernements successifs, déjà sous Nicolas Sarkozy, après le départ de Roselyne Bachelot, sous François Hollande puis sous Emmanuel Macron, comme l’a démontré entre autres Libération.

    • « On a fait comme si c’était interdit alors que ça ne l’était pas, explique un cadre d’un répartiteur pharmaceutique sous couvert d’anonymat. La vente a toujours été légale, il n’y a jamais eu d’arrêté disant que les pharmaciens n’avaient plus le droit de vendre des masques. L’État a organisé un rationnement sans le dire. Il y avait tellement peu de masques pour le personnel de santé, que l’Etat ne pouvait pas se permettre de montrer que le grand public pouvait en avoir. Avec ce décret du 23 mars qui menace de réquisition au-delà d’un achat de 5 millions de masques, ce qui est une toute petite quantité, si vous ajoutez en plus le discours du gouvernement et du directeur général de la Santé, M. Salomon, vous verrez que le parti pris du gouvernement, c’est pas de vente en pharmacies, puisqu’il n’y a pas assez de masques pour les soignants. En clair, on nous demande de ne pas les vendre. Ce n’est pas la loi, mais quand vous avez le gouvernement qui dit ça dans toutes les conférences de presse pendant un mois, vous êtes pharmacien, vous vous posez la question, est-ce que vous le faites, est-ce que vous le faites pas. Donc c’est un gentleman agreement qui a perduré pendant toute la crise jusqu’à cette semaine. Quand vous êtes pharmacien et inscrit à l’Ordre, quand vous êtes syndicalistes et que vous respectez la parole des pouvoirs publics. Quand les pouvoirs publics vous demandent de ne pas vendre de masques, aussi parce que l’État en distribue en parallèle et que vous êtes dans une forte tension d’approvisionnement pour l’hôpital, vous respectez ça. Nous avions le droit d’en vendre. Quand vous êtes une profession réglementée, vous ne vous amusez pas à ne pas respecter les paroles des autorités. Ce n’était pas une question légale, c’était une question éthique et morale. Les pharmaciens sont des personnes disciplinées qui respectent les pouvoirs publics et qui sont restées dans les consignes que le gouvernement leur a donné. »

      Le grand public qui n’a pas eu les moyens de se protéger du Coronavirus et les malades du Covid qui n’ont jamais eu accès aux masques même sur ordonnance, alors que les filières d’approvisionnement existaient, apprécieront...

    • De toute façon, les masques étaient inutiles pour le grand public. C’est ce qu’indiquait l’inénarrable porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye à BFM TV le 17 mars : « Les Français ne pourront pas acheter de masque dans les pharmacies, car ce n’est pas nécessaire si l’on n’est pas malade. »

      Le 17 mars au soir, Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, affirmait lors de son point presse quotidien que dans la rue, énormément de gens ont des masques qui sont mal ajustés et donc se contaminent massivement en pensant être protégés alors que ces masques sont réservés aux professionnels de santé. Il n’y a pas de raison de porter un masque dans la rue, expliquait-il.

      Le 25 mars, Sibeth Ndiaye précisait, invoquant Jupiter lui-même, que « le président ne porte pas de masque parce qu’il n’y en a pas besoin d’un masque quand on respecte la distance de protection vis-à-vis des autres ». Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron visitait l’hôpital de campagne de Mulhouse avec un masque FFP2 sur le visage...

      Elle n’a pas tort, Ndiaye... Sauf qu’avec la longueur de la période d’incubation de cette maladie, on ne sait pas si on est malade !

  • Grèce : les pharmacies vont-elles suivre le tragique destin des banques ?
    http://www.francetvinfo.fr/monde/grece/grece-les-pharmacies-vont-elles-suivre-le-tragique-destin-des-banques_9

    Après la fermeture des banques, ce sont aujourd’hui les pharmacies grecques qui pourraient être frappées par une pénurie de médicaments. Depuis le mois de mars, l’État ne paie plus les laboratoires ou les fournisseurs. Plus qu’une boîte d’insuline, des tiroirs qui se vident et des livraisons au compte goutte, Georges Kalandzis, pharmacien, est inquiet. Les grands groupes pharmaceutiques rechignent désormais à livrer la Grèce. La sécurité sociale du pays accumule en effet les retards de paiement, plus d’un milliard d’euros non réglés.

    Faire crédit

    Les Grecs, qui doivent payer de leur poche 25% du prix des médicaments, viennent aussi à manquer d’argent. Le pharmacien fait crédit. Le phénomène s’accentue depuis la fermeture des banques cette semaine. Des retards de paiement qui l’empêchent aussi de commander de nouveaux médicaments. Des premières mesures de restriction viennent d’entrer en vigueur. Impossible d’obtenir plus de quatre boîtes de médicaments par personne et par jour.

  • L’#accès aux #médicaments à #Delhi

    Cet article analyse les modalités de l’accès aux médicaments dans la capitale indienne, Delhi, en s’attardant plus spécifiquement sur le rôle occupé par les #pharmacies dans le processus de diffusion des produits pharmaceutiques dans l’espace urbain. Après avoir examiné la répartition des officines à l’échelle urbaine, l’auteur souligne ensuite les effets de co-présence nés des complémentarités fonctionnelles entre les lieux et les acteurs du système de soins. Dans un troisième temps, l’analyse strictement spatiale est élargie, permettant un glissement de la notion d’accessibilité à la notion d’accès au médicament.

    http://eps.revues.org/1544
    #santé #Inde #cartographie #carte #visualisation

  • Les #pharmacies collectent toujours plus de médicaments périmés
    http://www.greenetvert.fr/2014/11/06/les-pharmacies-collectent-toujours-plus-de-medicaments-perimes/82073
    #énorme

    Les pharmacies françaises sont confrontées à un problème de grande ampleur. La récolte des #médicaments non utilisés par les Français. Selon les chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la quantité de médicaments non utilisés récoltée par les officines aurait encore augmenté en 2013.

    14 730 tonnes de médicaments non utilisés récoltés en 2013

    Dans son rapport, traitant des obligations règlementaires, et de l’organisation de la filière de collecte de ces médicaments non usagés, l’Admet précise que l’an passé, ce sont pas moins de 14 730 tonnes de MNU (médicaments non utilisés) qui ont été collectés par les pharmacies françaises. Un chiffre en hausse de 3,2 % par rapport à 2012.

    • Les médicaments non utilisés (#MNU), périmés ou non, sont des médicaments à usage humain ayant reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM) par les pouvoirs publics, qui ont été dispensés en pharmacie et incomplètement utilisés.

      La collecte des MNU séparée des autres déchets ménagers a pour but de protéger l’environnement en évitant les rejets médicamenteux dans la nature. Cette collecte est aussi un geste de santé publique en prévenant les risques d’accidents domestiques.

      Environ trois milliards de boîtes de médicaments ont été mises sur le marché en France en 2013, ce qui représente près de 170 000 tonnes, dont 72 818 tonnes d’emballages. Depuis 1993, le marché des médicaments régresse légèrement en nombre de boîtes (toutes formes de conditionnement : tubes, flacons, boîtes en carton, aérosols, etc.) mises sur le marché.

      Pour l’année 2013, 14 730 tonnes de MNU ont été collectées par les pharmacies françaises, soit une augmentation de près de 3,2 % par rapport à 2012. Cette donnée comprend le poids des cartons de collecte utilisés pour transporter les MNU, qui s’élève à 1 110 tonnes.

      L’ADEME suit annuellement la performance de la filière et évalue l’atteinte des objectifs. Les principales données issues de la filière pour l’année 2013 sont présentées dans la synthèse ci-dessous.

      http://www.presse.ademe.fr/2014/11/quid-de-la-collecte-et-du-traitement-des-medicaments-non-utilises-en-20

    • Est-ce qu’il n’aurait pas fallu aborder la question du nombre de comprimés par boîte (soit insuffisant pour la totalité du traitement -d’où l’achat de plus d’une boîte avec au final des comprimés non utilisés-, soit au contraire plus de comprimés qu’il n’en faut) et par conséquent celle de la responsabilité des compagnies pharmaceutiques (et des instances gouvernementales chargées de les canaliser) ?

    • Je n’ai pas tout compris de ce que ça suppose. Je crois que ça soulève plusieurs problèmes mais qui me semblent mal posés. D’abord oui, celui des conditionnements : pourquoi ne pas vendre les médicaments à l’unité ou en vrac. Ensuite celui des médicaments invendus avant la date de péremption, c’est là où je ne sais pas ce qui est pris en compte.

  • La vente d’antibiotiques à l’unité autorisée à l’essai - France Info
    http://www.franceinfo.fr/societe/l-assemblee-nationale-autorise-la-vente-d-antibiotique-a-l-unite-1189307-
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/10/25/1189237/images/ressource/medocsjpg.jpg

    Pendant trois ans et dans certaines pharmacies, les antibiotiques seront vendus à l’unité. Cette expérimentation autorisée par l’Assemblée devrait permettre d’éviter le gaspillage et de limiter la pollution par les médicaments dans notre environnement.

    L’Assemblée nationale a donné vendredi son feu vert à la vente à l’unité de certains antibiotiques à titre expérimental. Les députés ont autorisé ces ventes afin d’éviter leur gaspillage ou une automédication dangereuse.

    Une expérimentation sur trois ans

    Pendant trois ans, des pharmacies volontaires vendront ces médicaments dans des conditions fixées par décret, aux termes de cette disposition du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) pour 2014, qui a été examiné en première lecture à l’Assemblée.

    #santé
    #antibiotiques
    #pharmacies
    #vente-à-l'unité
    #essai