• Idée reçue (1) : « le niveau baisse » (L’instit’humeurs)
    http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2013/10/27/idee-recue-1-le-niveau-baisse.html

    Entendons-nous bien : le niveau baisse, ma p’tite dame, c’est un fait et personne ne va tenter de prouver le contraire. Mais de quel niveau parle-t-on ? De quelle baisse parle-t-on ?
    […]
    OUI, le niveau des écoliers français est en baisse depuis une quinzaine d’année. Toutes les études le montrent, et sur le terrain on peut le sentir également.
    NON, le niveau n’a pas baissé si l’on compare aux générations plus éloignées, si on remonte à plusieurs décennies.
    […]
    « […] Dans les années 30, par exemple, il suffisait qu’un élève sache déchiffrer à haute voix un texte simple et répondre à quelques questions de vocabulaire pour être jugé bon lecteur à la fin du primaire. Aujourd’hui, un élève n’est reconnu lecteur à l’entrée en sixième que s’il peut répondre par écrit à des questions montrant qu’il a compris le sens d’un texte après l’avoir lu silencieusement ».

    #éducation #évaluation #PIAAC #OCDE #niveau_scolaire

    • J’aime beaucoup le petit jeu des citations :

      (1) « Tout serait simple si le bachot remplissait encore sa fonction. Mais, submergé sous le nombre des candidats qui s’est accru prodigieusement, le baccalauréat a vu son niveau baisser d’une façon constante, au point qu’il ne suffit pas actuellement à qualifier pour l’enseignement supérieur. »

      (2) « Les ingénieurs sont devenus incapables d’utiliser leurs connaissances techniques et de présenter leurs idées dans des rapports clairs et bien rédigés. »

      (3) « Conçu pour une élite, l’enseignement secondaire est donc inadapté à cette masse qui nous vient précisément de milieux sociaux, de familles dans lesquelles on n’a jamais possédé ou jamais ouvert un livre, en dehors de quelques ouvrages d’actualité. (…) Les élèves ne sont plus capables d’écrire […] et ils ne comprennent pas ce qu’ils lisent. »

      (4) « D’où vient qu’une partie des élèves qui ont achevé leurs études, bien loin d’être habiles dans leur langue maternelle, ne peuvent même pas en écrire correctement l’orthographe ? "