• Caricatural, ultra-politisé : le grand n’importe quoi du nouveau #musée_d'Histoire de #Lyon

    Nous avons visité la nouvelle #exposition_permanente du #musée niché dans le vieux Lyon : un parcours déroutant, regorgeant de lacunes, défendant une vision de l’#histoire_engagée et surtout trompeuse.

    Le jour de notre visite, un dossier de presse le martèle, en #écriture_inclusive : le nouveau parcours du musée d’Histoire de Lyon, qui achevait samedi 2 décembre une réorganisation commencée en 2019, a été « co-construit », aussi bien avec des « expert.es » que des témoins et… « témouines », citoyens anonymes de Lyon. Une des conceptrices du musée le détaille : « On est allé en ville, on a posé des questions aux passants, à des jeunes qui faisaient du skate pour leur demander leur récit de la ville ». Un postulat de départ qui fait sourire autant qu’il inquiète et augure du sentiment qu’on éprouvera pendant toute la visite.

    Celle-ci tient par-dessus tout à s’éloigner de la si décriée approche chronologique. Une première salle « questionne » donc la ville, exposant pêle-mêle des objets touristiques ou sportifs récents (maillot de foot), sans enseignement apparent. Il faudra s’y faire : l’histoire n’est pas vraiment au centre du musée d’histoire. La fondation de la ville est évoquée au détour d’un panneau sur lequel un Lyonnais de l’Antiquité exhibe sa… Rolex. Une farce assumée par le musée, dont les guides nous préviennent que les anachronismes fleuriront tout au long des salles. On se mettrait à rire si le musée n’était pas destiné aux enfants aussi bien qu’aux adultes, avec la confusion que ces erreurs assumées entraîneront chez les premiers.
    L’homme blanc quasi absent de... l’industrie lyonnaise

    Les salles, justement, sont magnifiques dans cet hôtel de Gadagne, bâti au XVIe siècle. Mais l’architecture des lieux ne semble pas devoir nous intéresser : un tout petit cartel pour présenter une cheminée monumentale, puis plus rien. Les objets historiques sont rares et s’effacent au profit de montages photographiques et de récits (tous en écriture inclusive bien sûr) de quatre personnages fictifs censés raconter la ville : trois femmes nées à différents siècles, et Saïd, ouvrier devenu bénévole associatif. À l’étage suivant, une pirogue-vivier datée de 1540 trône quand même, dans une ambiance bleutée : c’est la partie consacrée au Rhône et à la Saône. Quelques (beaux) tableaux figurant des scènes de vie des deux fleuves sont exposés... à quelques centimètres du sol : cette seconde partie est dédiée aux enfants de cinq ans et l’on apprend que deux groupes de maternelle ont été consultés pour la concevoir. Des jeux ont été élaborés avec eux, « sans mauvaise réponse pour ne pas être moralisateurs » et parce que le musée est un avant tout un lieu d’amusement. Nous commençons à le croire.

    La suite de l’exposition permanente, qui aborde le sujet de l’industrie lyonnaise, prend toutefois un tour nettement plus désagréable, voire odieux. Voyons bien ce que nous voyons : une absence quasi totale de référence aux ouvriers masculins et blancs. Un métier à tisser inanimé constitue la seule preuve tangible de l’existence des canuts et une salopette vide accrochée au mur figure le prolétariat du XXe siècle. Une véritable provocation car les ouvrières sont elles bien mises en avant, et surtout les travailleurs immigrés. Le directeur, Xavier de La Selle, avait prévenu : « Le concept de Lyonnais de souche n’a aucun sens. » Un visiteur manquant de recul sortira de cette pièce convaincu que la ville n’a été construite que par le travail de femmes et de maghrébins. Le prisme social de l’histoire aurait pu présenter ici un réel intérêt : il est manipulé pour servir une vision politique qu’on ne peut qualifier autrement que de délirante.

    Et nous ne sommes pas au bout de ce délire : la dernière partie, celle qui vient d’être révélée au public, porte sur les « engagements » des Lyonnais. On entre ici dans un bric-à-brac stupéfiant, synthèse gauchiste assumée faisant de l’histoire politique de Lyon une sorte de grande convergence des luttes. Sur les murs et dans les vitrines, des nuages de mots à peu près tous synonymes de rébellion, des pancartes féministes, un haut-parleur, et même un objet sordide : un fait-tout utilisé par une avorteuse locale, célèbre semble-t-il, qui y stérilisait ses ustensiles médicaux mais y cuisait aussi ses pâtes. Le père Delorme, prêtre connu pour avoir organisé en 1983 une grande marche contre le racisme, est abondamment glorifié. Rappelons qu’en matière de religion, le musée ne nous a toujours pas expliqué pourquoi et quand fut construite la basilique de Fourvière ! L’autre référence au catholicisme dans la ville est celle du Sac de Lyon par les calvinistes, une œuvre de bois peint de 1565 décrivant des scènes de pillage, un bûcher d’objets liturgiques, des moines chassés. Son intérêt historique est toutefois anéanti par le commentaire de notre guide, qui n’y voit « pas du tout une scène violente ».

    Désacralisation du savoir

    À ce stade, le musée d’Histoire de Lyon réussit son pari : il n’est plus qu’un divertissement. On aborde une salle qui couvre à rebours la crise algérienne, la Seconde Guerre mondiale et enfin la Révolution. Cette dernière ne fait l’objet que d’un panneau succinct. Le musée est-il ennuyé de devoir évoquer plus en détail les tendances contre-révolutionnaires de Lyon ? À propos de Joseph Chalier, qui avait mis en place une dictature sanguinaire dans la ville avant d’être renversé par le peuple en 1793, un commentaire : « Certains l’ont considéré comme un martyr de la liberté. » L’homme avait commandé la première guillotine à Lyon et préconisait de l’installer sur le pont Morand afin que « les têtes tombent directement dans le Rhône »... Le principal historien consulté sur cette époque, Paul Chopelin, est entre autres fonctions président de la Société des études robespierristes. Enfin, une galerie des grandes figures de l’histoire lyonnaise conclut ce drôle de parcours. Miracle : il s’y trouve presque autant de femmes que d’hommes. Quitte à ce que la première conseillère municipale féminine y tienne la même place qu’Édouard Herriot, maire pendant près d’un demi-siècle. Pas de portrait de Raymond Barre en revanche, mais une lettre anonyme fièrement disposée, le qualifiant de « peu regretté [maire], qui de toute sa carrière s’est bien peu occupé du sort de ceux que son système économique met de côté ».

    Tirons un bilan positif : il n’est pas donné à tout amateur d’histoire d’expérimenter une telle distorsion, une telle désacralisation du savoir. Aux inventions « pédagogiques » en vogue, pour certaines réussies mais souvent inutiles, le musée d’histoire de Lyon ajoute un militantisme qui laisse pantois, et ignore des pans entiers de l’histoire lyonnaise, ne faisant qu’effleurer le reste. L’équipe du musée est certes enthousiaste, convaincue de bien faire, mais s’est méprise sur la notion d’engagement. Plus qu’une déception, pour une structure qui emploie 50 personnes (et exploite aussi un musée de la marionnette et de guignol, peut-être moins amusant) avec un budget annuel d’environ 3 millions d’euros. Son projet scientifique et culturel, validé par l’État, bénéficie du plein soutien de l’actuelle mairie : le maire Grégory Doucet (EELV) se dit ainsi « admiratif du travail colossal » des équipes du musée d’une ville « profondément humaine, tissée par les lumières du monde ». Un tissu, oui, mais pas vraiment de lumière.

    https://www.lefigaro.fr/histoire/mensonger-ultra-politise-le-grand-n-importe-quoi-du-nouveau-musee-d-histoir

    Mots-clé tirés de l’article et de la vidéo :
    #wokisme #woke #révolution_culturelle_woke #intersectionnalité #affaire_de_Grenoble #militantisme #militants_extrémistes #ségrégationnisme #séparatisme #pride_radicale #non-mixité #genre #panique_morale #anti-wokisme #universalisme #universités #culture #films #imaginaire #civilisation_occidentale #industrie_lyonnaise #woke-washing #engagement #père_Delorme #1983 #Marche_pour_l'égalité_et_contre_le_racisme #planning_familial #catholicisme #racisme_systémique #Sac_de_Lyon #divertissement #Joseph_Chalier #histoire #Paul_Chopelin #militantisme

    Les invité·es :

    1. #Nora_Bussigny, autrice de ce #livre :
    Les Nouveaux Inquisiteurs


    https://www.albin-michel.fr/les-nouveaux-inquisiteurs-9782226476951

    2. #Pierre_Valentin, auteur de ce livre :
    L’#idéologie_woke. Anatomie du wokisme


    https://www.fondapol.org/etude/lideologie-woke-1-anatomie-du-wokisme

    3. #Samuel_Fitoussi :
    https://www.wikiberal.org/wiki/Samuel_Fitoussi
    (et je découvre au même temps « wikilibéral »)
    –-> qui parle notamment du film #Barbie (min 18’30)

    https://www.fondapol.org/etude/lideologie-woke-1-anatomie-du-wokisme

  • Lyon : des salariés du magasin Apple de la Part-Dieu en grève
    https://www.bfmtv.com/lyon/replay-emissions/bonjour-lyon/lyon-des-salaries-du-magasin-apple-de-la-part-dieu-en-greve_VN-202308220135.h

    Les salariés sont en grève tous les samedis du mois d’août pour dénoncer l’organisation des plannings et les difficultés de recrutement.

    Usuellement, cela n’apparait pas. On déplore la précarité de l’emploi, on en attribue toute la responsabilité politique au patron (une évidence dans nombre de cas cf. l’intérim massif dans l’automobile). Mais ici, les grèvistes exigent de ne pas travailler, ou de moins travailler le samedi : le patron doit embaucher des précaires (#étudiants) pour que ces samedis soient assurés par d’autres ! Un tel mécanisme où les garanties arrachées par des salariés implique l’embauche de travailleurs précaires opère dans bien des situations. Sans les congés payés, il n’y aurait par exemple qu’une quantité infime de saisonniers du tourisme.
    Pour que des garanties sociales substancielles soient concédées aux précaires, encore faudrait-il que (feu) le mouvement ouvrier, le syndicat, n’en restent pas à cette vision abstraite, idéologique, du travail qui les aveugle au point de ne pouvoir prendre en compte « les chômeurs en activité à temps réduit » ou les allocataires du RSA qui sont plus ou moins cycliquement employés. Jusqu’à ce que dans les têtes le vieux dicton ouvrier "le parasite ira dormir ailleurs" subisse un renversement radical pour désigner non plus l’expropriation des rentiers et des patrons mais une contribution majeure au discrédit des « cassoss » et autres « assistés », une manière de soutien à la guerre aux pauvres qui n’est pas pour rien dans le processus de droitisation politique (partielle, et parfois réversible) qui tend à s’imposer depuis des décennies.

    #grève #emploi #emploi_précaire #précaires #travailleurs_précaires #travail

    • Ces salariés lyonnais ne sont probablement pas syndiqués ; s’ils l’avaient été ils n’auraient pas hésité à brandir le sigle de leur crèmerie syndicale, quelle que soit la crèmerie. Cette affirmation n’a pas grand-chose de scientifique mais je n’ai jamais vu de syndicaliste poser devant une caméra sans drapeau ni badge.

      Plus sérieusement.

      Demander l’embauche d’étudiants ou autres précaires, pour soulager de la charge de travail dans l’entreprise n’est pas une revendication habituelle des syndicats (ce qui ne les exonère pas d’autres critiques). En tout cas, ce n’est jamais exprimé de façon aussi caricaturale. Il y a peut être des exceptions dans le commerce (qui n’est pas la branche la plus éclairée du monde syndical) mais généralement les syndicats, même les plus réformistes, demandent traditionnellement « plus d’embauches », sous-entendu : dans les mêmes conditions que les salariés « garantis ».

      Tu as probablement raison quant à l’incapacité des « garantis » (porté notamment par le monde syndical et le monde des orgas politiques) de prendre en compte la situation des « précaires » autrement qu’en préconisant leur disparition par une intégration abstraite, obéissant à une vision d’un même monde du travail homogène, ce dernier étant par principe, réparateur. Exemples : la requalification des Ubers ou la régularisation des sans-paps étant considérées généralement comme des victoires presque définitives. Sans compter, évidemment le discours de longue date, anti-RMI et donc anti-RSA très puissant dans la base ouvrière dite « garantie ». Roussel et Ruffin n’étant que les manifestations d’un clientélisme électoral visant à satisfaire et conforter l’idéologie du « salaire légitime contre l’assistanat », cette dernière étant fortement implantée dans la population ouvrière, parfois même par des précaires eux-mêmes.

      Pour en revenir à ces salariés lyonnais d’Apple, on voit, effectivement, à quoi peut conduire, dans un contexte de dégringolade de la culture de lutte de classe (je préfère utiliser ce terme que celui de « droitisation »), les revendications de salariés limitant le champ de la solidarité à celle de leur singularité locale. C’est un grand retour vers le passé, à celui des revendications ouvrières corporatistes. Rien de très réjouissant, décidément.

    • Grève dans les Apple stores de Lyon, les raisons de la discorde
      https://tribunedelyon.fr/economie/greve-apple-lyon

      L’Apple store de la Part-Dieu a commencé un mouvement de grève le 5 août et vient de clôturer son 4e samedi de grève. Rejoint par ceux de Confluence et Dijon, le mouvement risque de prendre de l’ampleur à la veille de la sortie du nouvel iPhone [le 22] septembre.

      #paywall..., un résumé
      https://www.macg.co/aapl/2023/08/la-greve-des-employes-en-apple-store-setend-et-menace-le-lancement-des-nouveaux

      Part-Dieu faisait partie depuis 2018 d’un programme pilote pour tester une nouvelle méthode de gestion des #plannings, où les demandes individuelles étaient prises en compte dans l’organisation générale. Depuis qu’un prestataire externe s’en charge, les plannings sont devenus très rigides et le taux d’#absentéisme, jusque-là parmi les plus bas en France d’après l’article, serait monté en flèche.

      Apple voudrait aussi augmenter le nombre de #samedis_travaillés, en passant d’un samedi libre toutes les trois semaines à un seul par mois. Autre grief des grévistes, un manque de remplacements des employés qui sont partis : la Tribune de Lyon cite un élu CFDT au CSE de Confluences qui suggère qu’Apple Retail France a perdu 300 employés depuis le début de l’année, sans chercher à embaucher davantage. La filiale établie en France qui gère les boutiques répondrait qu’elle ne peut pas se le permettre financièrement, un discours qui a du mal à passer quand on voit les comptes en banque de la maison mère.
      Ce manque d’employés obligerait ceux qui restent à tout faire, y compris des tâches qui ne sont pas dans leurs compétences. Les #techniciens qui diagnostiquent et réparent les produits tout comme les créatifs qui organisent les formations doivent pouvoir vendre s’il manque quelqu’un. Et en parlant de #vendre, les grévistes remettent aussi en cause la politique tarifaire d’Apple, tant sur le prix des produits eux-mêmes que sur les tarifs des réparations.
      Les boutiques officielles s’en tiennent au prix recommandé et elles sont désarmées face aux promotions constantes des concurrents, qui sont parfois physiquement présents à quelques pas des Apple Store. Les clients boudent logiquement les magasins ornés d’une pomme au profit des Fnac, Darty et autres Boulanger, quand ils ne vont pas directement sur Amazon. On peut imaginer que les ventes ne sont pas au beau fixe pour les Apple Store, une mauvaise performance qui servirait à l’entreprise pour justifier les nouvelles méthodes de gestion des employés ainsi que les salaires qui ne suivent pas l’inflation.

      dans le commerce du capitalisme tardif, le « samedi libre » est l’inverse de ce qu’imposait l’industrialisation soviétique.

      #temps_de_travail #commerce

    • je ne t’avais pas répondu @cabou sur ce point du "corporatisme", d’être pas syndiqués et tout le toutim. puis je trouve ce qui tiendra ici lieu de résumé d’une hypothèse, déjà vérifiée et qui le sera encore (comme elle le fut d’ailleurs avec les GJ, avant que la défaite en l’absence de toute consolidation réouvre la porte au poujadisme fasciste ou à divers complotismes), "l’intelligence des luttes, [se produit] à même la matière « impure » de l’accès des ouvriers à l’autodétermination." https://www.contretemps.eu/mario-tronti-operaisme-italie-marxisme-trajectoire-politique

    • Oui je suis d’accord avec ça, d’autant que « les ouvriers » n’ont de toute façon plus d’autre choix que l’autodétermination. Probablement comme depuis toujours. Le problème étant que le fil de l’histoire semble toujours se rompre. Ce qui oblige les protagonistes successifs à recommencer les mêmes écueils comme s’ils avaient été privés de mémoire.

    • je serais sans doute, par désespoir, tenté de te rejoindre mais puisqu’aux jours qui passent il y a a arracher de la joie, on peut se souvenir, a contrario, que chaque lutte est susceptible de porter une mémoire de l’expérience des défaites (voir le Castoriadis de l’expérience du mouvement ouvrier, ou même Benjamin et sa tradition des vaincus) de décider de son héritage.

      la foi dans le primat de la conscience et dans la pédagogie hypothèque l’action des révolutionnaires et des degauche. il y a une mémoire, même non explicite, même « simplement » incorporée (les révolutions perdent face à la violence imposée par l’ennemi, ou bien elles « gagnent » et éliminent les révolutionnaires et les oppositionnels), et il y a apprentissage depuis cela, au présent, forcément, c’est à dire face à l’intenable. ce n’est que très secondairement le résultat d’une pédagogie qui est souvent un obstacle, celui de la leçon, de l’expérience qui fait de l’ombre un présent où les conditions ne sont jamais réunies (voir l’exception Lénine, nourrie de la pratique des SR du siècle antérieur et, grâce à Trostky, de 1905).

  • Fleuron des droits des femmes, la maternité des Lilas en proie à des accusations de violences | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040423/fleuron-des-droits-des-femmes-la-maternite-des-lilas-en-proie-des-accusati

    En décembre 2020, sept soignantes ont porté plainte contre un anesthésiste de l’établissement. Elles l’accusent de harcèlement et d’agressions sexuelles, et dénoncent le manque de soutien de leur direction. Le Conseil de l’Ordre a rejeté les requêtes de 23 sages-femmes.

    Elsa Sabado

    4 avril 2023 à 11h41

    Accouchement dans le silence, dans le noir ou dans l’eau, chant prénatal... La maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis), qui lutte depuis plusieurs années pour sa survie, promet aux parents un cocon pour accueillir leur nouveau-né dans un environnement exempt de violences. Parce qu’elles poursuivent cette ambition, des soignantes de la maternité (MDL) ont dénoncé les violences qu’elles disent avoir subies au sein de leur propre institution.

    https://jpst.it/3aqbA

    #maternité_des_lilas #accouchement_sans_douleur #accouchement_physiologique #psycho_prophylaxie_obstétricale #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #T2A

  • Le Planning familial de la Gironde ciblé par un groupuscule d’extrême droite pour la deuxième fois en deux semaines
    Un message contre le droit à l’avortement a été inscrit en rouge sur la façade des locaux à Bordeaux. L’association a déposé une nouvelle plainte « pour délit d’entrave à l’IVG ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/le-planning-familial-de-la-gironde-cible-par-un-groupuscule-d-extreme-d

    Article rédigé par
    franceinfo avec AFP
    France Télévisions
    Publié le 24/02/2023 07:19 Mis à jour le 24/02/2023 07:40

    « Ces attaques sont inadmissibles et choquantes. » Pour la deuxième fois en deux semaines, le Planning familial de la Gironde a été vandalisé par un #groupuscule_d'extrême_droite, a annoncé l’association, jeudi 23 février, dans un communiqué. Cette dernière a déposé une plainte « pour délit d’entrave à l’IVG », comme la première fois.

    Dans la nuit de mardi à mercredi, « une inscription en lettres rouges, ciblant l’#IVG, revendiquée par ’#Action_directe_identitaire' et une Croix de Lorraine » ont été inscrits sur la façade de nos locaux à Bordeaux, a précisé à l’AFP Annie Carraretto, coprésidente du Planning familial dans le département. D’après elle, le précédent message découvert sur la devanture le 8 février « visait, lui, les actions menées en faveur de la #contraception_masculine ».

    « Faire front commun face à ces attaques incessantes »

    « Si l’inscription diffère, le message reste le même : nos actions pour défendre les #droits_sexuels
    _ et_reproductifs dérangent. Mais nous ne nous laisserons jamais impressionner ni par ces méthodes, ni par ces personnes. Attaquer notre devanture, c’est aussi tenter d’intimider nos publics par des actions ’choquantes’ », écrit le Planning familial.

    Ces « attaques » sont « la traduction d’une extrême droite de plus en plus implantée et décomplexée sur notre territoire, comme en témoigne le grand nombre d’élus locaux attachés au Rassemblement national. Elles sont aussi l’expression d’un conservatisme anti-choix, anti-IVG, anti-LGBT fort sur notre ville de #Bordeaux », estime le #Planning_familial. Afin de « faire front commun face à ces attaques incessantes », l’association appelle à un rassemblement de soutien le 1er mars à 17h30 à Bordeaux.

    De son côté, le maire de la ville, Pierre Hurmic, a condamné « avec la plus grande fermeté », sur Twitter, cette « attaque inadmissible qui démontre la décomplexion de ces idées nauséabondes ».

  • Accouchement physiologique : quel avenir ? – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/10/19/accouchement-physiologique-quel-avenir

    Ce texte a été mis en ligne le 19 octobre 2022, soit, à un moment où l’on sait que la maternité des Lilas échappe à la menace de la fusion avec la clinique Vauban de Livry-Gargan et que l’on connaît le nouveau schéma général imposé par l’ARS.

    Selon ce schéma, le service d’orthogénie reste aux Lilas et le service d’accouchement est adossé à une structure médicale d’une autre ville.

    Fait nouveau, qui mérite d’être souligné, il est prévu que cet adossement se fasse auprès d’un établissement public. Deux hypothèses, au titre de nouveau prétendant au mariage forcé, sont à nouveau sorties du tiroir de l’ARS : d’une part, le grand retour du CHI André Grégoire de Montreuil et, d’autre part, la clinique des Bluets, réputée pour être historiquement proche de la maternité des Lilas, du point de vue des méthodes d’accouchement physiologique1.

    Les menaces sur la fin du bail de la maternité semblent levées mais les problèmes posés par les dérives de gestion de l’association Naissance (qui représente officiellement la maternité des Lilas) restent entiers2.

    Je tâcherai, dans un autre texte, de comprendre comment et pourquoi nous en sommes arrivés là. Pour l’heure, il me semble que la priorité devrait être de permettre à la maternité de « sortir de la nasse ».

    En rédigeant les lignes qui suivent, je me suis humblement donné comme but, de contribuer à cet objectif. J’aurais, bien entendu l’occasion de défendre ces positions, lors de la prochaine réunion publique du collectif de soutien à la maternité des Lilas.
    Analyse de la situation, à chaud

    Les informations fournies en octobre 2022 permettent de lever le doute sur les hypothèses des plus inquiétantes que j’ai évoquées après la parution de l’article du Monde du 28 août 2022.

    La maternité dispose donc encore d’un répit supplémentaire, ce qui n’est pas du luxe.

    On pourra dire, comme cela a été évoqué en réunion, que le « recul » de l’ARS représente une victoire, faisant suite à la mobilisation qui s’est mise en place depuis le printemps dernier (rassemblements, pétitions, articles de presse, etc.). Sans aucun doute !

    Néanmoins, il me semble indispensable de rester lucide :

    Primo, depuis plus de dix ans, ce n’est pas la première fois que l’ARS revient sur ce qu’elle a dit ; d’une certaine manière, cela constitue même sa spécialité.

    Quels que soient les obstacles rencontrés, en dépit de ses contradictions ou de ses propres revirements, l’agence régionale de Santé Île-de-France, tel le gros matou d’un dessin animé, retombe toujours sur ses pattes pour finalement parvenir à ses fins.

    Qui pourrait honnêtement prétendre que la situation actuelle de la maternité des Lilas représente une avancée par rapport à celle de juin 2011 ?

    Si l’on regarde sur le temps long, ces multiples revirements s’orientent toujours vers le même but : celui d’empêcher la maternité de continuer d’exister selon les principes féministes inscrits dans ses pratiques professionnelles.

    Secundo, on est bien obligé de reconnaître que le nouveau projet de l’ARS se présente ni plus ni moins sous la forme brutale d’une mutilation. On connaissait la vente à la découpe, nous avons ici affaire ni plus ni moins à une forme de « restructuration publique à la découpe ».

    #maternité_des_lilas #accouchement_physiologique #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #injonctions_de_l_État #adossement_administratif #déficit_hôpitaux #patrimoine_féministe_professionnel

  • Mise à jour, suite à la réunion du 11/10/2022

    Chronologie de la maternité des Lilas – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/10/07/chronologie-commentee-de-la-maternite-des-lilas

    Septembre 2022 : des rencontres ont lieu au cours desquelles l’ARS précise ses positions auprès des représentants de la maternité et du maire des Lilas.

    Le 11 octobre 2022, lors de la réunion du collectif de soutien, de nouvelles informations, provenant, pour l’essentiel, de ces rencontres avec l’ARS, sont mises à la connaissance du public :

    L’ARS se prononce contre le projet d’intégration à la clinique Vauban du groupe Avec, à Livry-Gargan.
    L’adossement à un établissement public serait désormais privilégié.
    L’ARS admet que le fonctionnement d’un service d’accouchement physiologique, tel qu’il a lieu aux Lilas, est nécessairement déficitaire mais elle estime que le montant du déficit actuel (4,5 M€ annuel) est trop important.
    Selon plusieurs témoignages (le maires des Lilas et des salariées), l’ARS aurait clairement affirmé que le service d’accouchement physiologique ne restera pas aux Lilas. Même l’hypothèse d’un déménagement sur un autre site de la ville serait exclu.
    Le schéma général de l’ARS semble se dessiner ainsi : d’une part, le service d’orthogénie (planning familial et IVG) resterait aux Lilas et, d’autre part, le service d’accouchement serait déplacé sur une autre structure publique, dans une autre ville, à proximité.
    L’orthogénie, qui resterait donc aux Lilas, serait éventuellement complétée par d’autres formes de services, telle qu’une « maison des naissances ».
    Concernant l’accouchement, L’ARS ne se prononce pas clairement pour savoir s’il s’agirait de maintenir une maternité de « niveau 1 », tel qu’à la maternité des Lilas, ou si cela aurait pour conséquence de fusionner vers des maternités de niveaux 2 ou 3. Cette question est centrale depuis 2011, car le fait de revendiquer le maintien du niveau 1 équivaut à garantir le maintien de l’accouchement physiologique, tel qu’il est pratiqué à la maternité des Lilas.
    Deux pistes principales d’adossement semblent être mises sur la table : la clinique des Bluets et, à nouveau, le CHI André Grégoire à Montreuil mais, cette fois-ci, il ne s’agirait plus d’occuper un local désaffecté, comme en 2013. Le maire a également évoqué la possibilité de l’hôpital Robert-Debré mais cette hypothèse a été catégoriquement rejetée par plusieurs professionnel·les.
    La menace qui pesait sur le non-renouvellement du bail semble levée. Par contre, la direction de l’association Naissance, qui pose de sérieux problèmes de confiance et de crédibilité, est dénoncée pour les différentes formes de dérives qui ont émaillé sa gouvernance. L’association Naissance semble être reconnue de façon unanime comme étant une facteur d’aggravation de la crise qui touche la maternité des Lilas alors qu’elle est censée la représenter officiellement.

    #maternité_des_lilas #accouchement_sans_douleur #accouchement_physiologique #psycho_prophylaxie_obstétricale #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #T2A

  • Chronologie de la maternité des Lilas – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/10/07/chronologie-commentee-de-la-maternite-des-lilas

    L’histoire récente de la maternité des Lilas a été marquée par un nouveau rebondissement au printemps 2022. L’incroyable succession de péripéties, que cet établissement a rencontré depuis plus de dix ans pour continuer à exercer son activité, semblait d’ailleurs continuer à s’emballer en août dernier.

    Militant de la CGT des agents territoriaux des Lilas, comme beaucoup de personnes, j’ai participé localement aux mobilisations sociales qui se sont déroulées dans la ville pour « soutenir la mater », notamment de 2011 à 2014.

    Précision importante : je considère que je n’étais qu’un militant de base, plutôt en retrait et beaucoup moins impliqué que bien d’autres personnes dans cette lutte (y compris dans mon syndicat, où Jean-Pierre Blouch, était en permanence sur la brèche). Néanmoins je considère, qu’avec les moyens du bord, je me suis réellement investi sur la mater et qu’il s’agit d’une expérience importante.

    Mes motivations militantes dans cette implication étaient et demeurent d’une extrême simplicité : défendre localement, au sein de mon Union locale, les intérêts des salarié·e·s contre leur patron et contre l’État ; se battre contre la délocalisation et la perte d’emplois ; soutenir les conquêtes féministes que sont l’accouchement physiologique, le droits des femmes à disposer de leur corps, le planning familial et l’IVG.

    Je n’ai jamais été regardant sur mon investissement militant quand je suis convaincu qu’il faut défendre une cause. Toutefois, j’ai été saisi d’un malaise en avril dernier, quand j’ai vu que les choses s’emballaient à nouveau. Ce sentiment s’est accentué en août.

    Repartir comme en 40, tel qu’on me l’a gentiment suggéré, me semblait inconcevable. J’avais tout un tas de bonnes raisons pour ne pas m’associer « aux mobilisations sur la défense de la mater » du printemps dernier, mais ce détachement, en définitive, m’a poursuivi et je n’y ai pas retrouvé mon compte, non plus.

    Alors, plutôt que de foncer tête baissée, d’un côté ou de l’autre, il m’a semblé indispensable d’établir une chronologie, pour me remettre en mémoire le mieux possible les enchaînements des faits. Ce n’est qu’au prix de cet effort de reconstitution, parfois, accompagnée d’analyses que nous avions déjà formulées, qu’il me sera possible, de me positionner correctement sur ce qui se passe aujourd’hui autour de la mater.

    Cela commence par tâcher de savoir s’il s’agit encore d’une lutte, au sens, en tout cas, où je l’entends.

    Cette chronologie commentée se définit clairement comme étant partisane, mais je me suis efforcé qu’elle soit construite à partir de faits incontestables et sourcés sur le web.

    Je propose de partager ce travail car il est probable que d’autres personnes doivent éprouver la même nécessité que moi de redéployer les multiples étapes de cette lutte, après l’avoir côtoyée, même de loin. Gageons qu’au-delà de ce type de motivation, on puisse aussi trouver, dans ce document, toute forme possible d’intérêt.

    Les contributions permettant de corriger ou de compléter les informations qui figurent dans cette chronologie, à partir d’éléments factuels et sourcés, seront les bienvenues.

    #maternité_des_lilas #accouchement_sans_douleur #accouchement_physiologique #psycho_prophylaxie_obstétricale #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #T2A #tarification_à_l'activité #promesses_non_tenues_François_Hollande

  • À quand un média RadFem en France ? - Floraisons
    https://floraisons.blog/a-quand-un-media-radfem-en-france

    Un condensé de quelques débats internes autour de l’acceptation ou pas d’utiliser des médias de droite (voire plus) pour critiquer le planning familial autour du transactivisme (auto-identification de genre VS abolition du genre), quand les médias « de gauche » ne veulent même pas entendre parler de ce débat du tout. L’autrice n’était justement pas d’accord sur ce choix, ainsi que sur l’appel à l’État, qui fait perdre toute autonomie aux féministes.

    Une récente campagne de communication du Planning familial montrant un “homme enceint” a généré beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. Le 22 août 2022, les féministes Marguerite Stern (initiatrice des collages contre les féminicides, ex-FEMEN) et Dora Moutot (autrice féministe, créatrice du compte sexo @TasJoui) ont publié sur le site Marianne une tribune intitulée « Mme Élisabeth Borne, féministes, nous nous inquiétons de ce que devient le Planning familial ». Cet article est adapté d’une story Instagram publiée sur ma page @gwladyskantfail le 6 septembre 2022, et fait suite à cette polémique et à l’affrontement provoqué entre les féministes radicales et les queers.

    #féminisme #radfem #débat #transactivisme #genre #Planning_familial #autonomie #médias #subventions #État

  • « Cet enfant que je t’avais fait ». Le drame des époux Bac ou le malheur des grossesses subies à répétition.

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/01/cet-enfant-que-je-tavais-fait-le-drame.html

    "L’histoire des Bac devient fait divers en raison de la mort de la fillette, mais l’arrière plan du drame s’avère terriblement banale. Dans le contexte du baby boom, de nombreuses femmes enchaînent les grossesses, de plus en plus mal vécues au fil des accouchements. Les couples se retrouvent alors vite dépassés par une progéniture très nombreuse et parfois non désirée. En cas de dépression post-partum ou/et de difficultés financière sévères, la situation se délite rapidement. La situation semble d’autant plus paradoxale que l’État accorde une grande importance à la protection de la petite enfance au cours des années 1950. Ainsi, pour ses deux premiers enfants, Ginette Bac est suivie par le centre de protection maternelle et infantile de Saint-Ouen. La toute nouvelle institution a été instituée par l’ordonnance du 2 novembre 1945.

    Un procès s’ouvre finalement le 4 juin 1954 devant la cour d’assises de la Seine. Les juges d’instruction retiennent l’homicide involontaire contre les Bac. Les médecins en charge de l’expertise de Ginette rendent des rapports plutôt indulgents. Les auditions menées par le juge d’instruction laissent apparaître une coupable négligence de Claude et un manque de considération pour sa femme qu’il tient pour seule responsable de ses grossesses. « C’est qu’elle était enceinte facilement, mais aussi parce qu’elle ne prenait jamais aucune précaution. De mon côté, je ne désirais pas encore avoir des enfants et je ne prenais pas les précautions suffisantes à en juger le résultat », déclare le père de Danielle. « Vous ne semblez pas avoir songé, en rendant Ginette mère d’une famille si nombreuse, à la tâche morale et psychique que vous imposiez à une jeune femme de 22 ans. Elle n’était pas apte à y faire face et vous vous en étiez rendu compte dès avant la quatrième grossesse. Votre responsabilité morale commence là. Nous allons voir comment vous l’avez aggravé au point de mériter votre inculpation », l’admoneste le juge dans le procès verbal d’instruction. Au terme de deux jours de procès, les époux Bac sont condamnés à 7 ans de prison pour « privation d’aliments et de soins à enfant, ayant entraîné la mort sans intention de la donner. » Claude est déchu de sa puissance paternelle. Le couple doit également payer 38 807 francs d’amende de frais de justice et 2800 de frais de poste. Or, le jugement est cassé pour vice de forme, un second procès doit avoir lieu."

  • Suspension du décompte des féminicides par @NousToutesOrg

    @NousToutesOrg sur l’oiseau bleu
    #NousToutes a décidé de suspendre le relai du décompte des féminicides conjugaux. Nous vous expliquons pourquoi
    https://twitter.com/NousToutesOrg/status/1478688944996982790?s=20

    Le 3 janvier 2022, des propos #transphobes ont été tenus par un collectif comptabilisant les #féminicides conjugaux. Ces propos sont oppressifs, et par ailleurs illégaux. Depuis, une vague de propos transphobes s’exprime librement sur les réseaux sociaux.

    Cette violence impacte directement la vie des personnes trans qui subissent la transphobie au quotidien. La lutte contre la transphobie fait partie intégrante du féminisme car elle découle d’une société patriarcale qui établit des normes et des hiérarchies de #genre.

    Par ailleurs nous rappelons que la transphobie n’est pas une opinion mais un délit puni par la loi.

    Depuis 2018, #NousToutes relaie le décompte des féminicides conjugaux effectué par ce collectif. C’est un travail d’ampleur, et le seul décompte rigoureux qui est effectué depuis des années.

    Cependant, nous considérons que nous ne pouvons pas nous appuyer sur un collectif qui affiche des positions contraires à nos valeurs.

    En conséquence, #NousToutes suspend son relai de ce décompte des #féminicides_conjugaux dans l’attente de trouver une autre manière de visibiliser l’ensemble des féminicides.

    etc...

    • J’imagine qu’il s’agit de ce collectif... La page Wikipédia ne mentionne pas encore que ce collectif est un repaire de TERF.

      Collectif Féminicides par compagnons ou ex — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_F%C3%A9minicides_par_compagnons_ou_ex

      Leurs chiffres sont repris par plusieurs personnalités et entités dont Caroline De Haas, représentante du collectif #NousToutes, l’Agence France-Presse pour son propre décompte de féminicides ou encore lors du Grenelle des violences conjugales organisé par le gouvernement français en 2019.

    • A aucun moment il n’est demandé que tou-te-s les trans soient comptabilisé-e-s, @mad_meg , il faudrait faire attention à ne pas dire des choses sans avoir pris connaissance de ce qui s’est passé. Depuis plusieurs années les femmes trans demandent à être comptabilisées dans les féminicides et cette requête me semble on ne peut plus légitime. Le texte de noustoutes fait suite à plusieurs réponses très limites et une réponse franchement transphobe d’un groupe très spécifique, « féminicides conjugaux », qui se refusait à intégrer les femmes trans dans les féminicides conjugaux, ce qui est très spécifique, trouvant toujours des arguments pour refuser, puis cette année, créer une comptabilisation à part.
      L’outil n’est en rien cassé. NousToutes ne relaie plus la communication de « féminicides conjugaux » mais toujours les féminicides en général, et des dizaines de personnes se sont proposées pour mettre en place un outil qui fera le même travail en intégrant les femmes trans cette fois-ci.
      Il y a aussi une demande pour que les travailleureuses du sexe qui meurent pendant leur travail soient comptabilisé-e-s dans les « mort-e-s du travail ».
      Tout ceci me semble parfaitement légitime.

    • L’accusation de « transphobie » fonctionne comme une imprécation religieuse qui ne repose ici que sur une autorité que s’arroge l’imprécateur. Quelle que soit sa logique, on comprend qu’il a intérêt à la dissimuler (comme à l’époque d’autres chasses aux sorcières), Mais on comprend que la violence de « suspendre » d’autorité un décompte des femmes assassinées par des hommes (sous prétexte que des hommes devraient y être inclus) est du même ordre que cette violence elle-même. Heureusement que d’autres sont moins facilement intimidé-es par les garde-chiourme du libéralisme.

    • Je me tais sur ce sujet de l’instrumentalisation TERF par principe. Aucune légitimé. Ni femme, ni trans. Mais la shitstorm, je vois qui l’a lancée, et je vois dans quelle direction elle part... Là, moi, j’ai juste envie d’être derrière les nanas qui se coltinent les pages des faits divers à la recherche des homicides conjugaux depuis si longtemps, sans la ramener particulièrement, et juste en faisant le job. Me demandez pas pourquoi, mais les menaces de mort et les insultes, j’ai ma petite idée sur celles qui vont en recevoir.

    • Est-ce que @/feminicidesfr va cesser de faire son travail, harassant et nécessaire, de décompte des féminicides par compagnon ou ex ? NON.
      Est-ce que @/NousToutesOrg va cesser de parler des violences conjugales ? NON.
      Est-ce que relayer régulièrement la communication d’une féministe « radicale » notoirement et explicitement transphobe est un probleme ? OUI.
      Est-ce que d’autres décomptes existent et vont exister pour affiner encore plus de nuances et inclusivités ? OUI.

      Ce fil explique ce qu’il en est sur le terrain : la plupart du temps, tout se passe extrêmement bien. Et c’est pas pour rien. https://twitter.com/oviked/status/1479041769463500806

      Avec les réactions et soutiens/condamnations, les quelques personnes/collectifs anti trans et cissexistes essaient de vous faire croire que leur position est majoritaire au sein des mouvements féministes français. La réalité est tout autre.
      Sur le terrain, la plupart de ces personnes, de ces orgas, sont absentes ou marginales dans le paysage féministe local. Elles tentent de jouer de leur image et de leur influence médiatique nationale pour faire peser la balance en leur faveur mais c’est un leurre.
      La réalité du terrain c’est que la majorité des orgas, des collectifs informels, des AG féministes...etc, accueillent des femmes trans et que, à part quelques accros, ça se passe généralement très bien.
      La majorité des orgas ont déjà pris position en faveur d’un féminisme non excluant et sont des alliés de fait, d’autres sont en passe de le faire et ne ferment pas la porte. Des personnes trans, et notamment des femmes, travaillent déjà dans ces orgas féministes au quotidien.
      Nous sommes déjà là pour travailler ensemble sur les stratégies de luttes et de soutien, sur l’organisation de rassemblements, de manifs, d’ateliers ...etc.
      À mes sœurs et adelphes, ne vous laissez pas berner par les discours excluants qui tentent de vous faire croire que le paysage féministe fr est anti trans. Poussez la porte des collectifs, des orgas, des AG de terrain et vous y trouverez des alliées et des camarades.

    • Tout à fait d’accord. J’ajouterais que l’entrisme de ces libfem dans les organisations féministes a clairement pour but de détourner et de diaboliser leur travail nécessaire pour contrer la violence masculine, principale arme anti-trans...

    • Est-ce que @/feminicidesfr va cesser de faire son travail, harassant et nécessaire, de décompte des féminicides par compagnon ou ex ? NON.

      Quoiqu’on pense de la question, leur travail a été publiquement décrédibilisé, le risque c’est que les médias mainstream ne cherchent pas bien loin et vont peut-être retenir que « ces chiffres font polémique », il se peut donc que ce travail ne soit plus relayé, ou alors de manière confidentielle.

    • Je suis suffisamment les combats et douleurs trans pour savoir quels comptes son fiables quand iels dénoncent une dérive transphobe. Le compte @/feminicidesfr (nom trompeur) avait déjà relayé plusieurs fois Margueritte Stern dont la haine des trans n’est absolument pas un secret.
      Aujourd’hui ce compte tombe définitivement le masque :

      Après la disparition du mot « femme » de leur documentation🤮🤮🤮, le #PlanningPatriarcal salue la décision de diffamer les femmes en luttes contre les violences machistes. La #honte ! Fuyons cette structure qui ne mérite pas ses subventions. 🤬🤬🤬

      https://twitter.com/feminicidesfr/status/1479090334005137410

      J’ajoute ce debunk ci-dessous puisque les mensonges s’accumulent mais j’ai la flemme de revenir sur chacun des vôtres. Je constate avec beaucoup de tristesse être seule à apporter des nuances et des faits. Je me sens de mons en moins safe sur seenthis et vous y contribuez largement. Sans parler du stress de recevoir les notifications d’un homme que j’ai bloqué. Je vais donc me taire. Vous avez gagné.

      Pas mal quand même leur intox transphobe, le Planning a fait « disparaître le mot femme »

      Je suis allée sur le site internet, j’ai même téléchargé des plaquettes de documentation pour vérifier.

      Le terme « femme » est toujours bien présent. On en doutait pas, l’extrême-droite ment.

      https://twitter.com/LeMondeDeK6/status/1479203347131514881

    • @val_k : je te présente mes excuses si mes propos t’ont blessé d’une quelconque façon, ce n’était aucunement mon but.

      Pour cette affaire de notifications de la part de personnes bloquées, ce n’est pas la première fois que le sujet sort, et je pense qu’il faut le résoudre une bonne fois @seenthis ; ça me semble même plus important que nos difficultés à poster des commentaires.

    • Je présume que c’est moi qui pose problème. Ca sera pas la première fois. Je vais prendre des vacances de seenthis sans supprimer mon compte car ca me ferait mal de détruir toutes ces années de documentation. Bonne continuation à toutes et à tous.

    • J’ai lu l’article censé argumenter contre le concept de « sociabilisation primaire » :
      https://lesguerilleres.wordpress.com/2021/08/10/socialisation-primaire

      Ce point est important puisque c’est au départ uniquement sur ce point précis, sur ce tweet évoquant la « sociabilisation primaire » des personnes qui les insultent, que le collectif est accusé de transphobie.

      Au passage, il est dit dès le début que ce sont des propos « illégaux », ce qui est totalement faux et sert à discréditer sans aucune argumentation. À aucun moment il n’y a de loi, de jugement légal, affirmant que « discuter de la sociabilisation primaire » et que celle-ci a souvent des conséquences sur le comportement des gens adultes, serait quelque chose « illégal ». Sérieux d’où ça sort cet argument ?

      Ce que j’ai compris de l’argumentation c’est ça : tweet parlant de sociabilisation primaire à propos des gens qui les harcèlent => sociabilisation primaire = transphobie => transphobie = illégal. Déso mais c’est « un peu » rapide et léger.

      se complaisent dans l’idée que le genre assigné à la naissance détermine comment une personne a grandi, et qui elle est vraiment au fond d’elle-même

      1) À aucun moment celleux qui parlent de ça ne disent que c’est le genre associé à la naissance qui détermine, mais que c’est la sociabilisation durant plusieurs années, qui a une influence sur la vie des gens dans l’immense majorité des cas. Et que les apprentissages et réflexes (confiance en soi ou pas par exemple) qu’on acquière bébé et enfant peuvent toujours changer mais sont souvent plus fort que ce qu’on apprend adulte.

      2) « au fond d’elle-même » = essentialisme bordel de merde. Ça n’existe pas, enfin en tout cas c’est le postulat de la critique du genre, que ça n’existe pas ce concept de « au fond de soi-même ». Concept flou qui ne veut rien dire, et alors quoi, c’est quoi ce « fond » ? Les gènes ? L’âme ? Ya pas ou peu de « fond » : il y a l’éducation, l’apprentissage, la publicité, les films, les romans, le martèlement, les parents, l’école, les ami⋅es que l’ont se fait, les rencontres amoureuses, les philosophes qu’on lit, toute la société quoi. Tout ça fait qu’on pense ci ou ça sur le monde et sur nous-mêmes.

      Il serait temps que l’on arrête de considérer que l’étiquette qu’on a mis sur le front d’un enfant à sa naissance permettra systématiquement de prédire comment vit ou a vécu une personne. En fait, c’est là tout le principe de la libération trans : que la destinée des personnes ne soit pas déterminée par une étiquette qu’elles n’ont pas choisie et à laquelle elles n’ont pas consenti.

      Il n’y a pas une seule et unique « socialisation primaire féminine », pas d’expérience « AFAB » ou « AMAB » universelle, et ça cause du tort à tout le monde de persister à croire que ce serait le cas.

      Et donc un rejet clair et net de toutes les études de genre sur le fait que les enfants vus comme femelles sont éduqués différemment des enfants vus comme mâles, et que cela à un impact énorme sur leur vie ensuite et sur la société entière.

      Par ailleurs c’est une argumentation par homme de paille, en faisant croire qu’en fasse ça dit qu’il y a une expérience « universelle », unique, parfaitement pareille partout. Ridicule. Il est évident qu’on n’éduque pas pareil les filles et garçons suivent les cultures, suivant les classes sociales, etc, putain mais qui a dit le contraire ? Cela n’empêche en rien de démontrer qu’il y a bien des points très communs sur des populations entières, sur comment on éduque les filles par exemple.

      Là encore il y a ce vieux débat éculé (et argument moisi) que « comme il aurait des exceptions, des gens qui ont un parcours de vie différent », alors ça invaliderait les études sociologiques sur la population entière.

      Même si d’aucuns à l’époque n’auraient dit de moi que j’étais un homme, ils l’ont inconsciemment remarqué et j’en ai été récompensé.

      Une bonne partie de la suite est la description du passé de la personne qui écrit, et qu’avant d’être homme trans, c’était une femme sûre d’elle et bonne oratrice. Et donc ? Comme elle avait « les caractéristiques d’un homme » alors en fait « c’était un homme » ? Bah non : ça prouve juste qu’on peut effectivement aussi être une femme ayant confiance en soi, sûre de soi, bonne oratrice, avec de la répartie. En quoi ça argumente quoi que ce soit sur le fait que « au fond », c’était un homme ?

      Peut-on dire qu’un gosse qui s’est fait frapper parce qu’il est trop efféminé ne peut pas comprendre ce qu’est la violence liée au genre ? La vie entière de ces gamins tourne autour de la violence de genre ! En réalité, ils ont subi un type de violence particulièrement pernicieuse et documentée par les statistiques : la transmisogynie.

      Bé non, ça c’est de son point de vue où tous les gosses non dans la normes sont par défaut des trans en devenir. Quand on est « critique du genre », on peut parfaitement dire autrement :ils ont subi le patriarcat, le masculinisme et les assignations de genre ! Bordel là encore, un petit garçon peut parfaitement être un petit garçon, et plus tard un homme, un humain mâle ET avoir le droit de jouer à la poupée et aimer se maquiller ! Ça n’en fait pas obligatoirement « une (trans)femme » ou « future (trans)femme », et donc ce qu’il subit de la transmisogynie.

      La fin du texte est très bien, sur les différentes cultures, mais du coup je ne vois pas le rapport dans l’argumentation justement.

    • En même temps, pas de commentaire, pas de notification :p

      @b_b
      Et quand c’est complètement impossible de poster un message qui soit visible publiquement et non pas uniquement quand on est connectés ?
      Désolé hors-sujet mais ça me frustre.

    • je crois que @khalyp parle de la visibilité générale de ses messages.

      Exactement, j’ai constaté par trois fois (du coup je ne publie plus...) que les messages (je ne parle pas des commentaires) que je publie s’ils me sont effectivement visibles quand je suis connecté, ne sont plus du tout visible quand je suis déconnecté. J’ai même créé un autre compte pour vérifier ça.

      Vraiment désolé pour le hors sujet, surtout compte-tenu de la valeur du sujet en cours, je n’en rajouterais pas plus.

    • Personnellement, le transactivisme, j’ai l’impression d’en entendre parler que lorsque des femmes menstruées se font silencier. Je comprends de la forme du débat qu’il n’y a pas d’appel ni de débat possible. La seule possibilité semble être la reddition totale ou la fuite (la fuite a été choisie, faute de reddition). Cette forme me semble toxique.

  • Gérer un planning de #chantier dans le bâtiment nécessite une organisation rigoureuse et une communication efficace entre les différents acteurs impliqués dans le projet. Plusieurs étapes clés sont indispensables pour faire un #planning de chantier. Les lecteurs de mon blog bâtiment michelcampillo.com m’interroge souvent sur la planification de chantier comme étape clé pour assurer le bon déroulement d’un projet de construction. On en parle ?
    https://michelcampillo.com/blog/2984.html

  • Progressing planning – On trends impacting planning practice, research and education
    https://blogs.lse.ac.uk/progressingplanning


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    #ressources_pédagogiques #podcast #planning #villes

    • Les règles arrivent au moment de la puberté, généralement entre 10 et 16 ans, chez les personnes qui ont un utérus. Ces saignements (du sang coule depuis l’utérus jusqu’à la sortie du vagin) ont lieu 1 fois/mois et durent généralement quelques jours. En pratique, ça peut être très différent selon les personnes : certains vont avoir des cycles très réguliers, d’autres non, certaines vont avoir des règles qui durent 4 jours, d’autres 7…
      Quand une personne a ses règles, ça signifie que son utérus peut accueillir une grossesse, donc qu’elle peut être enceinte. Ça veut dire qu’à partir du moment où tu as eu tes premières règles, le jour où tu souhaites avoir des relations sexuelles, il est important de te renseigner sur les moyens de contraception et de t’en procurer pour ne pas tomber enceint.e sans l’avoir voulu (ce n’est pas le cas pour tous les types de relations sexuelles, mais c’est toujours bien d’être informé.e au maximum !)
      Aujourd’hui, on parle peu des règles en public, c’est encore un sujet tabou, alors que ce n’est ni sale ni honteux ! Parfois, quand les règles arrivent et que personne ne nous a expliqué comment ça fonctionne, ça peut être impressionnant, on peut se sentir seul.e. Si tu as des questions mais que ne te sens pas à l’aise pour en parler à ta famille, tu peux t’adresser à l’infirmier.e scolaire, ou encore appeler le numéro vert gratuit 0800 08 11 11.
      Même si avoir ses règles est rarement agréable, le côté positif c’est qu’aujourd’hui, plein de protections périodiques différentes existent, il y a plus d’options qu’avant pour choisir celles qui te conviennent le mieux : les serviettes jetables ou lavables, les tampons, les culottes et les coupes menstruelles, les éponges, le flux instinctif libre… Tu peux faire ton choix en fonction de la situation, de si tu es plus à l’aise ou non avec le sang et le fait de mettre tes doigts dans ton vagin, du prix, de l’envie de faire moins de déchets pour la planète… Quoi que tu choisisses, renseigne-toi bien sur les produits et la manière de les utiliser car il y a des précautions à prendre pour ta santé !
      Plein d’info avec Sexy soucis ici : https://www.facebook.com/watch/?v=659175124786150

  • Le #Choix

    Pourquoi ces voyages en train qui l’emmènent toujours ailleurs, avec pour seule compagnie une valise et une carte famille nombreuse ? Pourquoi ce sentiment de n’être jamais à sa place ? Pourquoi ce slogan réclamant le droit à l’avortement semble-t-il lui être adressé ? Pourquoi ce prénom si peu approprié ? Les réponses à ces questions se trouvent au fond d’un carton oublié dans le grenier de la maison familiale.

    https://www.lavillebrule.com/catalogue/le-choix,44

    #BD #livre

    #avortement #contraception #Mouvement_pour_la_libération_de_l'avortement_et_la_contraception (#MLAC) #méthode_Karman #procès_de_Bobigny #planning_familial #France #Simon_Veil #loi_Veil #histoire #IVG #silence

  • Du coeur au ventre
    #Documentaire d’Alice Gauvin. 38 minutes. Diffusé le 28 octobre 2012 dans 13h15 Le Dimanche sur France 2.

    Il y a 40 ans, une jeune fille de 17 ans, Marie-Claire était jugée au #Tribunal de Bobigny. Jugée pour avoir avorté.
    Nous sommes en 1972 et l’#avortement est interdit en #France.
    Les #femmes avortent quand même, dans la #clandestinité et des conditions dramatiques, parfois au péril de leur vie.
    Des femmes, des médecins vont s’engager pour briser la #loi_du_silence et obtenir une loi qui autorise l’#interruption_volontaire_de_grossesse.
    C’est l’histoire d’un #combat, d’un débat passionné. Sur la #vie, la #mort, et un acte encore #tabou aujourd’hui.
    « Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement » dira Simone Veil à la tribune de l’Assemblée nationale. « Il suffit d’écouter les femmes ».

    https://vimeo.com/77331979


    #IVG #film #film_documentaire #histoire #justice #planning_familial #avortement_clandestin #faiseuses_d'anges #Suisse #décès #343_femmes #résistance #lutte #avortement_libre #343_salopes #Marie-Claire_Chevalier #procès_de_Bobigny #procès_politique #Gisèle_Halimi #injustice #loi #aspiration #méthode_Karman #Grenoble #Villeneuve #Joëlle_Brunerie-Kauffmann #Olivier_Bernard #manifeste_des_médecins #choix #désobéissance_civile #maternité #parentalité #liberté #Simon_Veil #Simon_Iff #clause_de_conscience #commandos #anti-IVG #commandos_anti-IVG #RU_486 #centre_IVG #loi_Bachelot #hôpitaux_publics #tabou

  • La Nation de l’enfant unique

    Portée par une propagande massive, la politique de l’enfant unique en Chine a été appliquée de 1979 à 2015 avec intransigeance. Terrifiant les parents pendant plus de trois décennies, les sanctions et les punitions ont eu un impact désastreux sur le taux de natalité. Rompant le silence, les réalisatrices américaines Nanfu Wang et Jialing Zhang dévoilent le sort de dizaines de milliers d’enfants tués, abandonnés ou enlevés, ainsi que l’ampleur du traumatisme.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56894_1

    #Chine #propagande #politique_de_l'enfant_unique #représentation #stérilisation_forcée #planning_familial #théâtre #art #avortement_forcé #violence #guerre_démographique #démographie #endoctrinement #déchets_médicaux #brutalité #sexisme #abandon #trafic_d'enfants #trafic_d'êtres_humains #orphelinat #adoption #programme_d'adoption_internationale #infanticide #patriotisme #nationalisme #impuissance #responsabilité #planification_familiale
    #film #film_documentaire #documentaire
    « Nous menons une #guerre_démographique » —> #Peng_Wang, artiste

    • "The Orphans of #Shao"

      The story started as a small notice on a remote Hunan government website detailing a lawsuit filed by families in a small Hunan village against the Family Planning Bureau in their area. While researching the Hunan scandal, we discovered this story of Family Planning confiscations in #Gaoping Village, #Shaoyang_City. After writing about the story in 2006 in the context of the Hunan scandal, we were contacted to cooperate on a Dutch documentary in 2008 about twelve families that lost their children to Family Planning officials. These children were sent to the Shaoyang orphanage, renamed “Shao” and adopted internationally.

      Now, the Chinese journalist that first broadcast the story inside China has published an in-depth book on the event, providing valuable background context to a story that has deep and profound implications to China’s international adoption program. “The Orphans of Shao” "consists of case studies that exemplify more than 35-year long-lasting policy in China, the One-Child Policy. Due to the effect that the National Law has created, Mr. Pang exposed the corrupted adoption system in China. The farmers in many villages are forced to fines that they cannot afford to pay so the officials take their children away. The officials then sell the children for a low price to government orphanages. The orphanages then put these children up for international adoptions and collect the high prices fees for these adoptions. The international adoptions are usually in Europe and in the United States. These families that adopted these children truly believe that the children are orphans. After their children were kidnapped by the officials, the parents embarked on a long and draining odyssey to recover them. After searching fruitlessly for many years, the heartbroken and desperate parents were on the verge of losing all hope."

      These stories must be heard, as painful as they are for most to read. Purchase of the book benefits “Women’s Rights in China,” an NGO dedicated to prevent such stories from happening again.


      http://research-china.blogspot.com/2014/10/the-orphans-of-shao.html
      #livre #Pang_Jiaoming

    • The Consequences Of One Child Nation

      The new documentary ONE CHILD NATION is Chinese-born filmmakers Nanfu Wang (HOOLIGAN SPARROW) and Jialing Zhang’s investigation into the human consequences of China’s One-Child Policy, and the hidden economic incentives that helped to fuel it. The One-Child Policy was written into China’s constitution in 1982 and was in effect until 2015. We spoke with director Nanfu Wang–who also served as the film’s producer, cinematographer, editor, and subject–in New York on July 24. ONE CHILD NATION, which won the U.S. Grand Jury Prize at the 2019 Sundance Film Festival, is now in theaters.

      Science & Film: In your film, you show how government propaganda encouraged people to adhere to the One-Child Policy for the good of the country. Why do you think that was such a persuasive argument?

      Nanfu Wang: For any people, any country, “Make America Great”… collectivism and altruism are ways of getting people to do things–patriotism especially. That’s the way a government makes people forget about their rights, forget about their individuality, and follow the national agenda.

      S&F: One of the shocking parts of ONE CHILD NATION is the revelation of how Chinese adoption agencies took advantage of the One-Child Policy. When and how did you learn about that?

      NW: I learned as we were making the film that something was happening around adoption and that children were being confiscated. Someone introduced me to journalist Jiaoming Pang’s book, The Orphans of Shao, which is about that. It was shocking. I didn’t know any of those things were happening in China. I think because the book was self-published by a very small non-profit organization there wasn’t much readership—even I hadn’t read it before I was making the film. What was even more shocking were the details. For example, there was a family whose first-born child was confiscated and adopted by an American family. There was no violation of the one-child policy [by the family]. The reason that they confiscated the first-born child goes back to when in rural areas when people get married they don’t register for marriage in the courthouse. For thousands of years, the Chinese tradition is that when you get married you have a banquet, two families in the village eat together, celebrate, and then you are officially married. Marriage law was new in the 1940s when the new China was established. In rural areas, a lot of people still don’t get a marriage certificate. So this couple got married that way: the whole village ate together, and they had their first son. Then the government came and said, you don’t have your official marriage certificate, your marriage is illegal, and therefore we are taking your child. That’s how their child was taken away and eventually got adopted here [in America].

      S&F: Do you think there was an economic incentive from the government to confiscate children?

      NW: All orphanages were state owned. When we met the [child] trafficker, he told us how the orphanages hired him. For the international adoption program to work there are several legal steps. Each adoptive family has to get a certificate saying this child was abandoned and is an official orphan. This certificate has to be stamped by the police. The trafficker told us that when he was hired he would get a stack of already stamped blank certificates which left the location out and the name blank; it was all blank paperwork that they made up and submitted.

      S&F: You interviewed one of the women who performed abortions. She said that even in retrospect she would probably do the same thing again. What was that interview like for you?

      NW: My co-director and I watched that and we both felt a lot of empathy towards her because we don’t see her as an evil person–the opposite. We wanted to make it clear that there is no perpetrator in this story; everyone is a victim. We wanted to make it clear the sympathy and empathy we felt for her. We also asked ourselves, what if we were her? What choices would we have made? When I was living in China before I left for the U.S., the last job I had was working at a university as a staffer and one aspect of my job was writing propaganda articles for the university. I aspired to be a good staffer. I aspired to be a good writer. I aspired to be seen as useful and a good worker, so that made me work really hard and be creative. If you are in the position of working for the government and you just want to be a good worker, very likely the person would do the work that is against their own morality simply because that was what they were told was the right thing to do. For someone who grew up in a country and educational system that taught that the collective is always above the individual, you believe that you can’t be selfish. So thinking about that, it’s likely that if I were her I would have made the same decisions. That was scary but definitely made us much more empathetic towards her.

      S&F: This makes me think about the Nazis and soldiers during World War II.

      NW: Similar. The ideology and mindset of following orders is all about how you make a good person do evil things.

      S&F: What do you think about the way that other countries are now talking about population control because of climate change?

      NW: It’s ironic. A lot of countries right now are saying that we have an overpopulation problem, which is true, but they are saying we should do a similar policy to China’s One-Child Policy. [In the film,] we wanted to show that the policy had huge consequences. It’s not up to the government to control how many children one can have. That’s basic human rights.

      I believe the Chinese leaders who initiated the policy thought, yeah let’s do this, this is a great policy. There were direct consequences: they knew that in order to enforce the policy they would have to use violence. But there were also indirect consequences. All of the consequences they hadn’t foreseen are showing up [now]: the aging society, the gender imbalance, and even the psychological trauma that generations are experiencing including the adopted children who are growing up and are going to become parents. That’s when they will truly reflect and want to know the answers to their own life stories.

      S&F: Have any government officials in China seen the film?

      NW: No, I don’t think they have.

      We showed the film in Hong Kong and it will be shown in Taiwan soon and some other Asian countries. In China, there was interest from an underground festival but we haven’t [pursued that] for a few reasons. We want to wait until the release is done here and see what we want to do.

      https://www.youtube.com/watch?v=gMcJVoLwyD0&feature=emb_logo


      http://www.scienceandfilm.org/articles/3240/the-consequences-of-one-child-nation

    • Dans le film documentaire, le travail artistique de Peng Wang est présenté... mais je ne trouve pas beaucoup d’informations sur internet.
      Voici ce que j’ai trouvé :

      “One Child Nation,” Reviewed : A Powerful Investigation of a Chinese Policy’s Personal Toll

      Wang interviews an artist, #Peng_Wang, who, two decades ago, was working on a project that involved garbage, and, as he rummaged through an alley where it was dumped, he found the discarded body of a female baby. He then looked at other dumping grounds and found many fetuses; he photographed them, and in some cases even brought them home and preserved them. As he described one corpse, an infant that seemed to be smiling, he imagined the meaning of that smile: “It’s as if he knew it’d be miserable to be alive in China, and he was happy to have avoided it.” For that matter, Wang interviews her own aunt and uncle, who describe in detail their abandonment of their own newborn daughter, nearly thirty years ago; the baby died in two days. (Wang also likens China’s policy of forced abortion to American restrictions on abortion—assimilating both countries’ policies to “the control of a woman’s body.”)

      Source https://www.newyorker.com/culture/the-front-row/one-child-nation-reviewed-a-powerful-investigation-of-a-chinese-policys-p

      –----------

      So it was that in Wild Field, Wang Peng’s Ruins (2010) and Grove Monument (2014) attracted the attention of the censors, as they counter-memorialised the aborted 400 million foetuses resulting from the One Child Policy. This was mainly directed at Han couples, who after 1978 were only allowed to have one child if the couple were residing in the countryside. This rule applied unless they had a girl who had reached seven years of age, in which case the couple were permitted to have another child. The One Child Policy was brutal, cruel and bloody. If the authorities discovered a pregnant woman who already had one or more children the government forced her to have an abortion, no matter what stage of the pregnancy, and had her permanently sterilised. The most cruel moment in the history of the One Child Policy was probably Zeng Zhaoqi’s “No children within 100 days (白日无孩运动)” policy, that is also known as the “Lambs Massacre.” This took place in the Guan and Shen counties of ShanDong province in 1991. No children were allowed to be born for 100 days (from 1 May to 10 August) and during that period any child, whether first or second in the family, was to be aborted.

      After some negotiation, Wang’s works were permitted but had to change their name to Life. The work originally named Grove Monument also had to be covered in fabric, because it was carved with the impacting words, “the spiritual monument of the children who died from the One Child Policy.” On the opening day of the exhibition the officials went one step further, forcing the gallery to remove the monument, leaving just the base. Ruins, a series of photographs of aborted foetuses left on rubbish dumps, were also removed and replaced by colourful scenery. While the Western artworld has become jaded with political art, incorporating risk into its own modes of art consumption, Chinese artists are working in a very different situation. Wang, one of the student protestors at Tiananmen Square, made these works because he had seen foetuses in a hospital rubbish bin during the time of the One Child Policy. His artist’s statement gives some sense of the mood with which many Chinese artists make work: “During the enforcement of 37 years One Child Policy, the distorted system has revealed the cruelty and ignorance of humanity, plus the long-term brain-washing education that make me feel nihilistic to life. The nihilistic feeling made me question the meaning of lives.”[10]

      Source : https://www.artlink.com.au/articles/4700/inhuman-flow-censorship-and-art-in-the-two-chinas

      #art #art_et_politique

    • « Jeune paysanne née au coeur de la Chine rurale, Meili est mariée à Kongzi, l’instituteur du village, lointain descendant de Confucius. Ensemble, ils ont une fille, mais Kongzi, qui veut à tout prix un fils pour poursuivre la lignée de sa célèbre famille, met à nouveau Meili enceinte, sans attendre la permission légale. Lorsque les agents de contrôle des naissances envahissent le village pour arrêter ceux qui ont transgressé les règles, père, mère et fille fuient vers le fleuve Yangtze. Ils commencent alors une longue cavale vers le Sud, à travers les paysages dévastés de la Chine, trouvant de menus travaux au passage, parfois réduits à mendier et obligés de se cacher des forces de l’ordre. Alors que le corps de Meili continue d’être pris d’assaut par son mari et que l’État cherche à le contrôler, elle se bat pour reprendre en main sa vie et celle de l’enfant à naître.
      Avec La route sombre, Ma Jian, célèbre dissident chinois, signe un roman bouleversant où la violence du contrôle social vous saisit de plein fouet. »

  • Les règles des femmes, sujet d’un rapport inédit à l’Assemblée nationale | Le Huffington Post LIFE
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-regles-des-femmes-sujet-dun-rapport-inedit-a-lassemblee-nationale

    Déplorant une “connaissance insuffisante” des filles et des femmes sur ce sujet, notamment concernant la “diversité des produits de protection”, les “précautions d’usage et d’hygiène” ou les “risques sanitaires”, les deux députées préconisent que le cycle menstruel soit systématiquement abordé dès la classe de 6e, et qu’un site internet public soit créé pour délivrer des “informations ludiques et accessibles”.

    “Informer au plus tôt c’est le mieux, dans un premier temps en abordant cette question de l’éducation à la sexualité”, a indiqué à l’AFP Laëtitia Romeiro Dias.

    C’est bien, sauf que l’éducation à la vie affective et sexuelle à l’école est prise en charge par des associations sous-dotées (et que personne à l’école n’est formé pour les remplacer).

    Baisses de financements des établissements d’information, de conseil conjugal et familial : on vous explique ! | Le planning familial
    https://www.planning-familial.org/fr/vie-du-mouvement/baisses-de-financements-des-etablissements-dinformation-de-consei

    Pour le Planning, sur l’ensemble du territoire, au vu des besoins, il n’y a pas de régions sur-dotées, il n’y a que des régions sous-dotées ! Comment poursuivre un travail de qualité et garantir l’égalité d’accès avec des moyens en baisse alors qu’ils ne suffisent déjà pas à couvrir les besoins ? Les besoins des populations et l’état des lieux des ressources pour y répondre devraient être les seuls critères recevables.
    Plutôt qu’une « répartition » des actions sur les territoires à moyens constants, démunissant les uns pour mal munir les autres, il est urgent d’augmenter la ligne budgétaire nationale affectée aux missions des EVARS EICCF : 2,8M€ pour toute la France métropolitaine et DROM, avec une moyenne de 800 000 jeunes par classe d’âge, c’est largement insuffisant !

    Ici aussi : https://twitter.com/KarinePlassard/status/1228048932619636737

    Je vais être obsessionnelle !
    Le planning familial du Puy de Dôme risque de fermer bientôt parce que l’état leur a retiré une subvention importante.
    Alors je sais Twitter c’est le Puy de Dôme loin des préoccupations de beaucoup d’entre vous mais pour nous ça veut dire beaucoup
    👇

    Le PF 63 intervient dans les collèges dans tout le département pour faire de la prévention. Pour cela l’asso était financé depuis des années.
    Il y a quelques mois, on leur a annoncé que désormais l’éducation nationale pourrait le faire seul, sauf que

    Sauf que les établissements continuent de solliciter le planning, car personne n’a été formé à quoique ce soit et que du coup, cette année aucun élève de collège n’aura d’intervention.
    Je rappelle que la loi prévoit 3 séances par an par classe d’âge ! C

    C’est une vrai mise en danger des jeunes...
    Par ailleurs ce manquement financier met en péril la structure même, la fermeture du planning 63 ça veut dire la fermeture du plus gros centre de planification du département

    Ça veut dire la fin des consultations pour des jeunes filles mineures qui venait avoir un suivi contraceptif, ça veut dire la fin de la prise en charge des femme victimes de violences, ça veut dire la fin des interventions auprès des migrantes, des détenues...

    La liste est longue de toutes les actions essentielles que mènent l’équipe du Planning familial, les attaquer en leur supprimant leur financement, c’est nous attaquer toutes !
    Il faut nous mobiliser, parce qu’aujourd’hui c’est ici et demain ce sera ailleurs !

    Même les capotes manquent... On le rappelle, c’est des investissements minuscules au regard de ce que leur manque peut coûter à la société en matière de santé, de violences à l’égard des femmes et de recul de leurs droits et de leur présence dans la sphère publique.

    Des pénuries de préservatifs gratuits inquiètent les associations | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/180273/penurie-preservatifs-planning-familial-mst-jeunes-prevention?amp

    Cet été, le Planning familial soulève pourtant une inquiétude. Il commence à s’alarmer d’un début de pénurie de préservatifs gratuits dans certains départements. Une préoccupation que l’association souhaite partager, notamment à travers une plateforme d’appels à témoignages, afin d’évaluer l’ampleur de la problématique sur les territoires.

    #santé #femmes #éducation_sexuelle #avortement #contraception #violences_sexuelles #IST #règles #préservatifs #Planning_familial

  • Best Practices for Effective #roadmaps
    https://hackernoon.com/best-practices-for-effective-roadmaps-4cd3487c43c9?source=rss----3a8144e

    Photo by Jesse Bowser on UnsplashOne of the main activities of product people is to gather and validate requirements related to their product, facilitate the conversation on how the product can best address them and then prioritize what needs to be worked on next. The output of this activity is the roadmap, a strategic plan to guide the development of a product in order to meet a set of business objectives.There are many techniques to use in order to discover the priorities of how a product should evolve and each one has its benefits and its disadvantages. However there are certain best practices that can be applied regardless of the actual technique or tool that is used.What is a roadmap?A roadmap should not be seen as a predetermined future state but rather as a plan, based on what we (...)

    #planning #effective-roadmaps #product-management #best-practices

  • Plan the unplannable with Tetromino: a way to deliver #innovation in the face of high uncertainty
    https://hackernoon.com/plan-the-unplannable-with-tetromino-a-way-to-deliver-innovation-in-the-f

    Delivering innovation is at the top of every tech company’s agenda. But they often don’t dare as much as they could because they’re held back by the risk of never-ending R&D, leading to failure or lack of tangible results. But is innovation necessarily unplannable and difficult to deliver? At Hadean we’ve iterated on an approach, Tetromino #planning, that demonstrates the opposite: we empowered a team of six incredibly talented engineers to deliver, in less than a year, the first iteration of a groundbreaking OS, three proof-of-concepts of distributed-compute libraries that beat the established ones, and a gaming framework that, at the prototype stage, is already unrivaled on the market. This is remarkable innovation delivered in a highly uncertain context, both from a technical and (...)

    #startup #programming #agile

  • Effective online #agile Roadmap #planning
    https://hackernoon.com/effective-online-agile-roadmap-planning-ae250fc8be1d?source=rss----3a814

    I’m working together with teams from multiple locations and creating our quarterly roadmap has been a drag for years. We’ve used Google Sheets which is great for creating tables but is very bad for effectively plan and visualize our roadmap.For Q3 I had the chance to participate in a beta version testing of Scrumile’s new Advanced PI planner. As we’ve been already using Scrumile for our standups, retrospecives, story refinement and team NPS tracking, so we gave it a try.PlanningThe planning when pretty smoothly for all our teams. Here is the process we’ve been following for the this part of the quarter:We had several missions that the teams could choose from, so we gave 2 hours for all the teams to sort out the missions between themselves the most effective way they could find. It amazed me (...)

    #jira #tools #scrum

  • Continuous #alignment of Product Management
    https://hackernoon.com/continuous-alignment-of-product-management-699bd61c2c0b?source=rss----3a

    There’s a startup product metaphor that bugs me. Your product is a rocket, and if your targeting at launch is 1% off — you miss the moon by 4,000 miles! The thing is products, rockets and targeting don’t work that way. I have resorted to a cartoon to explain:In Products are Conversations I explained that great products come from conversations with customers and internal stakeholders. In this post, I’ll suggest how you can improve the Product Management process of Continuous Alignment with internal stakeholders towards envisioned outcomes.In some ways, Product Management used to be easier. You’d gain customer requirements, document them in a Product Requirements Document, throw the spec over the wall, accept a Technical Requirements Document that was in alignment. Then drive development down a (...)

    #planning #product-management #agile #strategy

  • En sous-effectif, l’hôpital d’Aubenas diminue le nombre des Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) durant l’été Nicolas Ferro - 17 Aout 2018 - France 3 regions

    La situation est préoccupante : le service gynécologie de l’hôpital d’Aubenas a mis en veille les Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) depuis la mi juin et durant tout l’été. Du moins les IVG chirurgicales, les IVG médicamenteuses ont pu continuer.

    Selon l’association du Planning familial située à Joyeuse, les femmes qui désireraient avorter à l’hôpital d’Aubenas seraient renvoyées vers les hôpitaux d’Alès ou de Montélimar. La situation est d’autant plus tendue en ce moment que le médecin obstétrique de l’hôpital de Privas est actuellement en congés. Pour un territoire rural comme l’Ardèche, les destinations évoquées sont trop éloignées pour envisager le recours à une IVG. La situation est jugée inadmissible pour le Planning familial ainsi que pour le collectif des usagers des hôpitaux.

    Selon le service gynécologie de l’hôpital d’Aubenas, la situation est temporaire et relève de plusieurs déconvenues sur le recrutement des médecins. Un d’entre eux serait tombé malade et le recrutement du médecin étranger n’aurait pas abouti. Enfin, selon de nouvelles règles, la Faculté de médecine de Lyon n’aurait pas envoyé d’internes cet été. Selon le chef de service, les IVG n’auraient pas été interrompues, elles auraient seulement été diminuées, le temps de trouver les effectifs nécessaire à la bonne marche du service.

    Avorter est un droit qu’ont toutes les femmes en France. Toutes les informations concernant une Intervention Volontaire de Grossesse (IVG) se trouvent sur le site ivg.gouv.fr Il existe un numéro vert pour s’informer sur le droit à l’avortement au 0 800 08 11 11. L’appel est gratuit et anonyme.

    #Aubenas #IVG #en_marche #manu #brigitte #Hôpital #Planning_familial #Femmes