Un court article de vulgarisation sur ce qu’on entend par plasticité cérébrale, c’est-à-dire la transformation des connexions synaptiques. Plus précisément, l’article en évoque 3 formes, relatives au développement de l’individu :
① des activités électriques « spontanées » qui effectuent un premier tri dans un #cerveau « hyper-connecté »
② une phase plus tardive, liée aux activités sensorielles et motrices
③ la plasticité cérébrale liée à l’expérience :
La troisième forme de plasticité est dépendante de l’expérience. C’est le type de plasticité qui nous est le plus familier car elle affecte de nombreux aspects de notre vie quotidienne et est à la base de notre mémoire et des nombreux changements comportementaux qui nous affectent. Dans ce cas, l’expérience modifie les connexions synaptiques déjà existantes : par exemple, la mémorisation n’entraine pas simplement une addition de nouvelles synapses, mais plutôt un réarrangement de connexions nerveuses pour coder et emmagasiner les apprentissages et souvenirs. La plasticité cérébrale est aussi utilisée par le cerveau lors de traumatismes ou lésions cérébrales. Dans un premier temps, les tissus nerveux trop abimés sont détruits, puis un phénomène de plasticité réorganise les connexions environnantes afin de tenter de suppléer aux fonctions défaillantes.
La plasticité cérébrale, par Yesser Hadj Belgacem – Cahiers des Fellows de l’IMéRA
▻https://imera.hypotheses.org/506
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