• Les nouvelles du samedi 20:42
    https://framablog.org/2024/01/27/les-nouvelles-du-samedi-2042

    Pour achever cette semaine, deux nouvelles de 2042 concoctées avec amour par les participant⋅es des ateliers #solarpunk #UPLOAD de l’Université Technologique de #Compiègne (UTC). En 2042, on rénove et on en profite pour faire autrement, que ce soit à la … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Enjeux_du_numérique #UPLOAD #Agriculture #amiante #atelier #bâtiment_passif #briques #désamiantage #durabilité #écriture #empreinte_carbone #éolien #ferme #fromage #hangar #high-tech #LowTech #nouvelle #PMR #rénovation #solaire #Solarpunk #urbanisme_durable #UTC

  • Le ministère de l’Intérieur abandonne l’utilisation de produits marquants...
    https://www.aefinfo.fr/depeche/703249-le-ministere-de-l-interieur-abandonne-l-utilisation-de-produits-marqu

    Les produits marquants codés, utilisés pour marquer des individus soupçonnés d’avoir commis des violences, ne seront plus utilisés lors d’opérations de maintien de l’ordre, d’après les informations d’AEF info. Le ministère de l’Intérieur, qui a jugé les quelques utilisations peu convaincantes, préfère parler de la fin d’une « expérimentation » et évoque une « évaluation en cours ». Le ministère de la #Justice regrette la décision : « Peut-on s’offrir le luxe d’arrêter au motif que ce n’est pas une preuve irréfutable ? L’ADN non plus n’est pas une preuve irréfutable. »

    #produits_marquants #produit_de_marquage codé #PMC #police #maintien_de_l'ordre

    • Cela dit pour le coup dans ce texte, il n’est question à aucun moment d’homosexualité, ni de droits homo, LBGT. Il s’agit d’une partie de l’histoire des recherches sur la FIV, le DPI, et de l’archivage très sourcé de ce qu’en ont dit elleux-mêmes les découvreurs et les gens de l’époque. Ainsi que du commentaire de Gramsci à l’époque des débuts de ces découvertes. Et les seuls passages ironico-fielleux cette fois-ci le sont contre tous les riches/technocrates (dont les techno-progressistes de gauche qui dans le Monde et le Diplo veulent d’après eux une sécu sociale de l’eugénisme, remboursée par l’État).

      Gramsci 1918 :

      Le docteur Voronoff a déjà annoncé la possibilité de la greffe des ovaires. Un nouveau débouché commercial ouvert à l’activité exploratrice de l’entreprise individuelle. Les filles pauvres pourront se faire facilement une dot. A quoi leur sert l’organe de la maternité ? Elles le céderont à une riche femme infertile qui désire une progéniture pour hériter du magot du mari amassé à la sueur de son front. Ces pauvres filles gagneront des sous et se sauveront d’un danger. Elles vendent déjà leur blonde chevelure pour les têtes chauves des cocottes qui prennent mari et veulent rentrer dans la bonne société. Elles vendront la possibilité de devenir mère, elle offriront la fécondité à des vieilles fripées, aux gâtées qui se sont trop amusées et veulent rattraper le temps perdu.

      Les enfants nés après une greffe ? Étranges monstres biologiques, créatures d’une race nouvelle, marchandises eux aussi, produits naturels de l’industrie des humains de substitution, nécessaires à la transmission de l’hérédité des charcutiers enrichis.

      La vieille noblesse avait sans nul doute bien meilleur goût que la classe dirigeante qui lui a succédé au pouvoir. L’argent dégrade, abrutit tout ce qui tombe sous sa loi implacable et féroce.
      La vie, toute la vie, pas seulement l’activité mécanique des arts, mais la source même de l’activité physiologique, se détache de l’âme et devient marchandise à troquer ; tel est le destin de Midas aux mains fatales, symbole du capitalisme moderne

      #Antonio_Gramsci #Gramsci #histoire #histoire_des_sciences #recherche #naissance #fertilité #FIV #DPI #PMA #critique_techno

  • Le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel · Histoire de dix ans - Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/le-naufrage-reactionnaire-du-7269

    J’ai toujours pensé que les gens de l’Echappée et de PMO étaient des penseurs ridicules, qui agitaient des peurs pour éviter de parler du monde réel, des oppressions et des inégalités, et surtout pour développer un cynisme qui finit forcément par suggérer que le monde actuel, voire celui du passé, serait au final mieux que toutes les utopies.

    Mais cet article passionnant, écrit par des gens qui se sont coltinés toute la littérature de ces auteurs (une pensée pour leur courage) montre quelque chose de bien plus profond : la manipulation des discours anarchistes pour les faire entrer dans la logique libertarienne, et les complicités en ce domaine avec tout ce que l’extrême-droite compte de stratèges retors, de Steve Banon à Alain de Benoist.

    La déliquescence idéologique générale de la gauche sociale et libertaire a ouvert la porte à de telles idées. Il est temps et plus que temps de donner une pensée cohérente aux concepts de liberté, d’égalité et de fraternité qui soient réellement adaptés au XXIe siècle... mais sans perdre la nature même qui relie les combats d’émancipation actuels avec l’histoire et les sacrifices des penseurs de l’émancipation des siècles qui nous précèdent.

    Et face à de tels manipulateurs, c’est un sacré boulot. Merci aux gens de Mars de nous montrer l’étendue des idées d’extrême-droite au sein des idées de gens qui se croient de gauche et sensibles aux arguments à l’emporte-pièce (et main d’oeuvre).

    Histoire de dix ans du naufrage réactionnaire d’un mouvement se prétendant « libertaire », à travers ses acteur·ices et ses publications.

    L’article est long, mais à lire en entier. Alors je ne fais même pas de résumé ici.

    #Extrême-droite #PMO #L_Echappée #Libertariens

  • Le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel · Histoire de dix ans - Le Numéro Zéro
    https://lenumerozero.info/Le-naufrage-reactionnaire-du-mouvement-anti-industriel-Histoire-de-di

    « En temps de crise l’extrême droite a pour stratégie de tenter des rapprochements avec l’autre bord de l’échiquier politique. Nous en appelons donc à la vigilance, afin qu’aucune passerelle ne soit établie entre nos mouvements et des courants antisémites, racistes, antiféministes, nationalistes, conspirationnistes, etc., etc., et les personnes qui pourraient être complaisantes à leur égard. » [1]

    C’est par ces mots qu’il y a dix ans les animateurs des éditions #L’Échappée - Cédric Biagini, Guillaume Carnino et Patrick Marcolini - répondaient aux critiques qui leur avaient été faites quant à la présence d’un proche d’Alain Soral, Charles Robin, parmi les auteur·ices de leur recueil intitulé Radicalité, 20 penseurs vraiment critiques. Cet ‘appel à la vigilance’ sonnait alors comme une résolution sérieuse, et ferme.

    De 2008 à 2013, le groupe anti-industriel Pièces et Main d’Oeuvre (#PMO) a dirigé au sein des éditions L’Échappée la collection Négatif. Ce groupe, qui s’était fait connaître pour son opposition aux nanotechnologies, va, autour des années 2013-2014, intensifier ses prises de positions ouvertement antiféministes et transphobes. Celles-ci seront suivies de déclarations islamophobes et de collaborations régulières avec des publications proches de l’extrême-droite telles RageMag, Le Comptoir, ou Limite.

    Le développement violemment antiféministe et raciste de PMO, qui dès 2004 attaquait le « popullulationnisme » des « techno-lesbiennes » [2], devint emblématique des glissements réactionnaires potentiels du #courant_anti-industriel, qui trouvent un terrain propice dans ses tendances à l’essentialisation positive de la « Nature » et sa négation de la pluralité des rapports de domination au profit d’une seule critique, celle du « techno-totalitarisme » des « technocrates » qui menacerait une humanité indifférenciée.

    Il aurait été concevable que le courant anti-industriel (qui a émergé au cours des années 1980 avec la revue post-situationniste l’Encyclopédie des Nuisances devenue ensuite maison d’édition), dont de nombreu·ses membres se revendiquent de l’anarchisme, se distingue de ces offensives réactionnaires en leur sein et en produise une critique émancipatrice. Ni l’un ni l’autre n’est arrivé.

    PMO a continué à évoluer sans encombre au sein du mouvement anti-industriel [3]. Et PMO a essaimé. Des initiatives sont nées, se revendiquant de leur héritage réactionnaire, comme le podcast Floraisons, ainsi que les Éditions Libre et la branche française de Deep Green Resistance (DGR), toutes deux co-fondées par Nicolas Casaux et Kevin Haddock, qui revendiquent une transphobie assumée.

    • Cette brochure semble prendre pas mal acte des critiques faites sur les cartographies à la va-vite des liens entre anti-indus et réacs voire fachos, et du coup détaille immensément plus les griefs de chaque personne importante du mouvement anti-indus français, avec des citations détaillées cette fois des passages problématiques, ainsi que les liens très explicites (et non pas fantasmés) entre telle ou telle personne avec des gens ou des magazines parfaitement ouvertement fascistes ou qanoniste, etc.

      #critique_techno @pmo #PMO #Éditions_L'échappée #Cédric_Biagini #Guillaume_Carnino #Patrick_Marcolini #Charles_Robin #Olivier_Rey #Paul_Cudenec #Anselm_Jappe #Nicolas_Casaux #Nicolas_Bonnani #Éditions_La_Lenteur #Éditions_Le_monde_à_l'envers #Alexis_Escudero #Matthieu_Amiech #Jean-Claude_Michéa #Bertrand_Louard @tranbert #Paul_Kingsnorth #Laurent_Mucchielli #Raphaël_Deschamps #complotisme #antisémitisme

    • Outre ses présupposés idéologiques non explicites mais implicitement présentés comme des évidences indiscutables (px : critiquer la PMA = manif pour tous), ce qui me frappe, c’est cette méthode de #culpabilité_par_association (tel personnage douteux politiquement approuve un bouquin ou une idée, donc ceux qui l’approuvent aussi ou qui ne la dénoncent pas partagent les mêmes positions politiques). C’est un procédé de flic.

      Ce texte se termine avec cet appel :
      « Chacun•e doit faire face à ses responsabilités. »
      C’est pourtant une lettre de #dénonciation_anomyne particulièrement calomniatrice sur certains points - non signée et sans contact pour une réponse.
      Quel courage ont ces gens, quel sens des responsabilités !!!

      Mais il est a craindre que ce torchon ait un certain succès parmi les gens qui partagent les mêmes présupposés idéologiques.

      A suivre...

      Les réponses à ce texte :

      https://seenthis.net/messages/1035286

      #calomnie #sectarisme #gauchisme, etc.

    • Daniel Bernabé
      2018 – La trampa de la diversidad. Ediciones Akal. Colección A fondo. ISBN 978-84-460-4612-7.27​

      Traduction Editions l’Echappée
      2022 - Le piège identitaire : l’effacement de la question sociale

      (je note les deux titres pour les comparer)

      Avant-propos
      Par Patrick Marcolini

      L’IDENTITÉ, LA MANIÈRE dont nous nous définissons et la façon dont les autres nous regardent occupent aujourd’hui une place centrale, déterminante, dans le débat public. Pas une semaine, parfois pas un jour ne passe sans qu’un groupe social, par la voix d’activistes, ne proteste contre les « stéréotypes » qui pèsent sur lui, ne revendique son droit à la « visibilité », ou ne demande une forme ou une autre de « reconnaissance » de ses spécificités. Ce phénomène n’est pas limité à la France, et touche désormais la plupart des pays occidentaux, et même bien au-delà. Partout où il gagne en intensité, la gauche, comme le reste de la société, est sommée de prendre position sur ces questions, et prend généralement le parti de soutenir ces activistes au nom du combat contre les discriminations et pour la justice sociale.

      Toute une partie de la gauche et de l’extrême gauche s’affaire ainsi depuis des années à répandre les principes de l’écriture inclusive, à déconstruire les clichés qui pèsent sur les personnes LGBT, à soutenir l’organisation de groupes de parole non mixtes pour les « racisés », à veiller à ce que la « diversité » soit correctement représentée à la télévision, au cinéma, dans les séries ou les publi- cités et ce ne sont que quelques exemples. Mais en consacrant ses efforts à agir sur les représentations, le langage, les imaginaires, ne risque-t-elle pas de délaisser un terrain plus concret, celui de l’économie et de la conquête d’une égalité matérielle pour tous ? Autrement dit, les questions sociétales ne sont-elles pas en train de remplacer la question sociale ?

      AVANT-PROPOS Page 7

      –—
      Je vous laisse juge de la confusion portée.
      Je n’ai pas lu ce livre, j’en ferai un résumé si j’arrive à en tourner les pages.
      L’actuel résumé serait de type
      Les ennemis de mes ennemis sont mes ennemis.

    • Et je pense que ces diverses assertions (dois-je dire accusations ?) sont récurrentes, et le principe sous-tendu ne date pas d’aujourd’hui. La grande cause passe avant tout. C-a-d que toute revendication qui d’après ses détracteurs s’éloignerait de la « question sociale » tel qu’elle serait définie par les penseurs masculins blancs de la gauche est vouée au pilori. Quitte à traiter les féministes d’identitaires. Du moment que le troupier donne les cartes qu’il vient de rebattre à ses nouveaux amis réacs.

    • C’est très court et c’est du vécu.

      merci @tranbert j’ai lu ton texte sur ton site wordpress
      Je me méfie toujours de la réaction au vécu dans le sens où il nous mène plutôt du mal-vécu vexant à un conflit disproportionné ou mal dirigé. Loin de refuser de me questionner sur les nouveaux types d’investissement de l’espace politique.
      Je ne suis pas théoricienne et je ne fais pas de prosélytisme, j’essaye de m’en tenir à observer mes contemporain·es et leurs modalités de survie.

      Soyons clairs : La gauche (je ne parle même pas de celle au pouvoir) à un problème politique profond et cela ne vient ni des féministes ni des LGBT ni des anti-racistes ou des handicapés. Il faut arrêter de trouver plus petit que soi à taper.

      Ce n’est pas ex-nihilo si les luttes politiques contre les systèmes autoritaires ont perdu de l’attrait en moins de 20 ans. Mais c’est bien une perte d’énergie de contrer les nouvelles générations qui agissent évidemment différemment.

    • Ce qui manque à ce texte, c’est un hommage préalable aux auteurs du courant industriel comme ayant réussi à rendre légitime la critique sociale des technologies, ce qui n’était pas du tout le cas il y a 20 ans.

      Comme cela n’est fait à aucun moment, cela donne l’impression que les auteurs du texte sont totalement indifférents à cette question de la critique des techniques, qui constitue pourtant le cœur, comme son nom l’indique, du courant anti-industriel.

      Du coup, le résultat prend la forme d’une chasse aux sorcières vraiment détestable qui s’intéresse beaucoup plus aux personnes (que l’on cite), qu’aux idées, qui ne sont que survolées.

      Et c’est chiant. C’est confondre l’activité de discernement dans la pensée avec le besoin de s’insérer dans un milieu ou une communauté.

      Parce qu’en suivant les idées plutôt que les hommes, il serait tout à fait possible de s’intéresser aux auteurs du courant-industriel quand ils parlent de technologies, et beaucoup moins quand ils parlent d’autre chose, quand ils s’aventurent sur le terrain glissant de la « culture » avec un risque élevé de dire des conneries.

      Et sur ce terrain-là je trouve qu’il y a eu un égarement, précoce, avec des auteurs comme Christopher Lasch ou Jean-Claude Michéa ("de l’impossibilité de dépasser le capitalisme par sa gauche") comme tentative de faire un lien avec des classes populaires (la common decency de George Orwell) peut-être largement fantasmées comme étant porteuse de « bon sens », le qualificatif de « réactionnaire » souvent revendiqué, pour s’opposer à la gauche progressiste culturellement qui serait l’allié objectif du capitalisme.

      A la fin le résultat n’est pas du tout étonnant. Et ennuyeux, dans tous les sens du terme. Ennuyeux parce que le texte assez dégueulasse dans sa forme sera sans doute difficilement critiquable sur le fond. Ennuyeux parce que rien ne prouve la pertinence pour le progrès de l’humanité d’aller jouer les virtuoses de l’argumentation sur le terrain des identités culturelles ou de genre, des vaccins, du complotisme etc.

    • Un commentaire sur TW :

      sauf que ce texte ne rend aucunement compte des différences entre les courants, tout est mis dans le même sac. Le tout pour élever des digues ? beau projet

      Et je suis d’accord avec la toute première phrase de @deun : des gens qui sont doucement technocritiques en 2023 pataugeraient toujours dans leur techno-béatitude sans les enquêtes détaillées de PMO sur les nanos, sur la technopolice (avant que la quadrature et d’autres utilisent ces termes), sur l’ensemble de la chaine horrible des téléphones mobiles des mines en amont jusqu’aux décharges en aval, et ça 15 à 20 ans au moins avant que ce soit repris (trop tard, une fois que tout est en place). Beaucoup de journalistes ou militants écolo n’ont souvent fait que reprendre les enquêtes de PMO après coup sans trop le dire… Et on peut parfaitement admettre ça tout en les critiquant vertement pour leur égo et leur ironie permanente anti-féministe ces dernières années (et ya largement de quoi citer des saloperies contrairement à ce que dit Creuse Citron https://seenthis.net/messages/1017186)

    • https://comptoir.org/2021/11/16/renaud-garcia-le-militantisme-woke-ne-cherche-pas-a-convaincre-mais-a-rege

      Pour Renaud Garcia dans cet interview l’ennemi principal ce sont les « technologistes » face aux « naturiens ».

      ça simplifie grandement l’analyse de la société, mais ça pose pas mal de problèmes :

      – On se lance dans des batailles un peu vaines contre des gens proches de nous politiquement (à moins de penser que les gens qui luttent contre les discriminations sont forcément infréquentables par ceux qui critiquent les technologies ?), mais qui défendent ou utilisent des outils high tech.
      Ça donne donne des normes de bienséance pour se faire accepter de certains milieux militants, des idéologies qui fonctionnent comme critère d’appartenance d’abord, plutôt que comme base pour rendre intelligible le monde social. Le milieu anti-industriel est-il plus accueillant que les milieux dénoncés par Garcia dans cet interview et n’a-t-il pas lui aussi ses propres codes pour se faire accepter ?

      – La référence à la nature est très souvent problématique quand on fait partie d’un catégorie structurellement dominée. Par exemple une bonne partie du courant féministe a du faire la critique des assignations à des rôles sexués en expliquant qu’elles étaient des constructions sociales qui s’appuyaient sur l’évidence biologique qu’il existe naturellement des femmes et des hommes.

      – Est-ce qu’il existe dans la société un camp unifié défendant le déferlement technologique et revendiquant son existence ?
      Si jamais ce n’est pas le cas, alors le militant anti-tech va devoir passer son temps à essayer de classer les gens en fonction de ce qu’ils disent ou font des technologies... dont l’usage est pourtant rendu obligatoire, comme ils le dénoncent eux-mêmes.

      – Est-ce qu’un groupe social (mettons les ingénieurs et leurs soutiens) entraîne le reste de la société à suivre passivement ce déferlement technologique ?
      Si jamais ce n’est pas le cas, que le phénomène est plus complexe, alors on court le risque de passer à côté d’autres facteurs qui expliquent qu’ils soit aussi compliqué de résister aux technologies.
      Par exemple, comment ne pas voir que les innovateurs de la silicon valley ne sont pas seulement des ingénieurs mais aussi des businessmen qui ont su inventer le modèle économique rendant possible le déferlement de leur technologies ?

      – Que faire des gens qui participent à ce déferlement bien plus passivement, en recevant un salaire par exemple mais en y effectuant des micro-tâches s’insérant dans le grand tout du système technicien ? Les culpabiliser ? Les enjoindre à déserter ?
      On en arrive alors à des considérations sur l’individu qui a le courage de résister et celui ne l’a pas, comme dans cet extrait d’une interview de PMO :

      Les gens qui vous demandent « comment résister » ont rarement envie de le faire ; et concluent souvent d’un air navré que, non, ils ne peuvent ou ne veulent pas faire ce que vous suggérez. En fait, on devrait retourner la question et leur demander, » Et vous ? Que faites-vous ? Qu’êtes-vous prêt à faire personnellement, par vous-même, pour résister, à part faire partie du collectif machin et même d’un tas de collectifs machins ? »

      https://comptoir.org/2021/10/26/pieces-et-main-doeuvre-la-cybernetique-affaiblit-notre-autonomie-de-pensee

      – Finalement on relativise le problème de la montée en puissance de l’extrême-droite, comme le fait Garcia dans cet interview, du fait qu’on trouve à droite des conservateurs dont le conservatisme déborde parfois un peu le champ culturel pour s’intéresser aux technologies d’une façon critique - quoique pour eux c’est une question secondaire et qu’ils pourront facilement changer d’avis sur cette question.

    • @deun @rastapopoulos
      Oulala ! Le niveau monte, le niveau monte : « Cé sui ki di ki yé ».
      Ça sent le naufrage de la pensée biberonnée aux post-modernes.

      Dans sa version initiale comme dans cette préface, Le désert de la critique n’est finalement qu’une tentative, effectuée du fond de ma tranchée, pour révéler ce clivage principal entre technologistes et naturiens. Et faire tomber, par là même, ce mur de stupidité qui nous encercle, et réduit chaque jour un peu plus la pensée à des réflexes conditionnés.

    • lol @tranbert c’est très clairement toi qui vient répondre des ironies fielleuses sans aucun argument suite à une liste de remarques pas spécialement débiles, et ensuite c’est toi qui te plaint du niveau maternelle, c’est un peu l’hopital qui se fiche de la charité non ? :p

      On dirait qu’en fait n’importe quelle critique ne te sied, quelque soit d’où qu’elle vienne… Dès qu’il y a une critique tu réponds par une ironie et un air de « non mais c’est bon on a raison, on nous la fait pas ». Et après ça se plaint à la Garcia qu’il n’y a pas/plus de « critique » ? Mais qui pourrait avoir envie de critiquer et de débattre de quoi que ce soit, vu que ça ne sert à rien dans ces conditions ? (et à quelles conditions plausibles et honnêtes ce serait possible ?)

      Bref faut en avoir du courage après 20 ans d’engueulades ironiques post-situ « je-t’excommunie-avant-que-tu-m’excommunies », pour avoir encore envie de passer du temps à critiquer avec des arguments… (et pourtant yen a qui sont toujours là… on doit être maso :p)

    • Comme c’est Noël, je vais faire un peu de pédagogie.

      Lorsqu’on pose la question :

      Que faire des gens qui ...

      Historiquement il y a eu deux réponses :
      On les envoie en camp de rééducation (solution de gauche),
      On les envoie en camp d’extermination (solution de droite).
      (dans les fait c’était souvent la même chose...)
      Mais qui est ce « on » ?
      C’est la domination !!!

      Historiquement toujours ceux qui ont posé la question « Que faire des pauvres ? » (ceux qui ne sont pas comme nous des rentiers qui vivons confortablement du travail des autres) sont à l’origine du complexe idéologique qui donnera naissance au capitalisme industriel.

      https://sniadecki.wordpress.com/2015/04/23/townsend-1786-1788

      Autrement dit, ceux qui posent ce genre de questions ( @deun ) et ceux qui ne voient pas où est le problème à réfléchir depuis cette position ( @rastapopoulos ) se sont tellement identifiés au point de vue propre à la domination qu’ils ne sont plus capables de comprendre une action politique fondée sur la liberté et l’autonomie des « gens ».

      L’enseignement historique du XXe siècle est (devrait être) que l’ on ne peut pas combattre l’aliénation sous des formes elle-mêmes aliénées , c’est-à-dire en reproduisant les structures hiérarchiques et leur point de vue surplombant.

      Bref, vous avez une conception véritablement réactionnaire de l’émancipation.

      Car ce que vous voulez ce n’est pas l’émancipation. Ceux qui demandent Que faire des gens attendent encore qu’un sauveur, un prince charmant et éclairé, un homme ou une femme providentielle, le père ou la mère Noël (soyons inclusif !) viennent leur dire quoi faire de leur vie et de celle des autres.

      En ce qui me concerne (mais sur ce point je crois pouvoir parler au nom des technocritiques), je n’ai pas pour ambition de devenir Ministre du démantèlement de l’industrie dans un gouvernement décroissant.

      Nous n’allons rien faire des gens qui ... Nous allons poursuivre notre analyse du monde tel qu’il ne va pas et la faire connaître en dépit des calomnies et des imbéciles qui les propagent à travers leurs questions stupides. Les « gens » s’empareront de ces idées ou pas, ils tenterons ou pas d’agir en conséquence.

      Notre critique de la technologie n’a pas pour but de tracer une ligne de démarcation entre « amis » et « ennemis » au sein de ceux qui sont dominés ( @touti ), contrairement à celleux qui nous jettent leurs anathèmes à la figure et n’ont rien de plus pressé que d’excommunier les mécréants et les hérétiques à leur ligne idéologique.

      Notre critique de la technologie est ... une critique de la technologie et de ses conséquences mortifères et aliénantes qui devrait amener chacun en conscience à se poser des questions sur la manière dont il vit et participe à la destruction des conditions de cette vie sur Terre.

      Certains ne veulent pas se poser ces questions. Tant pis pour eux.

      D’autres préfèrent nous calomnier parce qu’ils veulent que personne ne se pose ces questions. Car eux, ils savent quoi faire des gens qui ...

      Et puis il y a ceux qui ont tout oublié ...

      Joyeux Noël !

    • @tranbert répondre avec autant de mépris tient du comique. Ton texte est un prêche de curé où tu donnes à ton « nous » la vérité vraie à inculquer à ceux qui ont des questions stupides. J’ai une question stupide : d’où viens-tu, quel âge as-tu ?

      Cela nous divertira de la question sur l’essentialisme naturiste déversé par certains technocritiques, qui permet leur forte accointance avec l’xdroite et leurs conservateurs de traditions.

      Dommage que tu souhaites rester aveugle à cette problématique de départ (technocritique et conservatisme) dans laquelle les technocritiques se sont vautrés à force de mépris.

    • Je tiens à redire que je n’apprécie aucunement cette brochure Le naufrage... Des personnes qui se reconnaissent dans la critique anti-industrielle ne portent aucunement des positions conservatrices sur le plan culturel. Elles n’ont pas forcément lu les textes cités qui posent problème, mais elles en lu d’autres. Cette étiquette "anti-industrielle" est bien pratique pour mettre tous les auteurs dans le mêmes sacs. Cependant chaque auteur parle en son nom et non pas au nom de tous les anti-industriels.

      Reste que les jeunes générations, très sensibilisées aux questions des discriminations, ne vont pas aller lire les textes de ce courant qui pourraient les intéresser, à cause de certaines prises de positions contraire à leur préoccupation première, qui est pourtant légitime.

      Par exemple PMO dans "Ceci n’est pas une femme" :

      (...) le capitalisme technologique, qu’on le nomme société du Spectacle, société de consommation, société post-industrielle, post-moderne, est tout, sauf raciste, sexiste,
      xénophobe, homophobe, etc. C’est au contraire une condition de sa prospérité que d’être aussi inclusif, ouvert, égalitaire que possible envers les identités de genre, de sexe, d’ethnie, de religion.

      En dehors du fait que ça ne tient pas la route factuellement (oui l’intérêt du capitalisme est bien de vendre, mais une condition de sa prospérité est bien de maintenir les divisions sociales et non les abolir), il y a là bien une prise de position politique de qui tient à se couper de toute alliance avec les gens qui luttent contre des discriminations diverses. Le texte est d’une grande violence, méprisant et souvent alambiqué (ainsi le passage tenant à faire passer la nouvelle droite pour technophile pour mieux assumer le conservatisme social du texte. Il faudrait donc comprendre que PMO n’est pas d’extrême-droite parce que certains de leurs théoriciens ne sont pas à tout moment technocritiques. Absurde. Juste, l’extrême-droite s’en fout, de ce débat.).

      Peut-être que d’autres auteurs du courant anti-industriels se sont positionnés là-dessus, je ne sais pas.

      Pour moi il est clair que simplement critiquer les technologies sans en analyser la dynamique globale capitaliste et marchande fait qu’on va chercher les ressorts de cette dynamique dans des choix, choix qui seraient faits par certaines catégories de la population qui y ont intérêts (la classe technologique).
      Il suffirait alors de s’extraire du champ d’influence culturel de cette classe technologique, pour lui opposer d’autres valeurs. Une forme de culture matérielle plus sobre, à rechercher dans le passé par exemple, qui malheureusement est difficilement détachable de formes sociales elles-mêmes antérieures, que l’on va finir par idéaliser pour cette raison qu’elles étaient liées à un état antérieur du développement technologique.

      Creuse citron dans "A propos de PMO et de la « question trans »" - un texte ne critiquant finalement pas vraiment le "Ceci n’est pas une femme de PMO" - écrit à propos des luttes trans :

      A les croire il n’y a rien d’autre dans leur lutte ; et effectivement on chercherait en vain sur leur site un texte d’analyse générale ou programmatique un tant soit peu conséquent, qui permettrait au moins d’avoir des positions claires à discuter.

      ... sans voir que le même constat peut être fait des texte anti-industriels. Comment leur reprocher plus qu’aux personnes trans luttant pour se faire accepter ? C’est justement cette attention (compréhensible et légitime pour moi) quant à cette fuite en avant technologique qui peut en devenir obsédante, et même malheureusement en faire une question identitaire au sens d’existentiel.
      C’est pourquoi à mon sens tous les milieux militants sont très rapidement problématiques. Leurs causes sont justes tant qu’elles permettent encore de se décentrer et d’écouter le souci des autres.

    • Notre critique de la technologie n’a pas pour but de tracer une ligne de démarcation entre « amis » et « ennemis » au sein de ceux qui sont dominés ( @touti ), (...)

      Effectivement c’était le sens de ma question « que faire des gens...? ». Que faire, dans une critique anti-industrielle se bornant à chercher des ennemis (la classe technologique de Garcia, les technocrates de PMO etc), des gens qui utilisent ou développent des technologies, qui ne le font pas par choix ou selon une idéologie technophile ?
      Comment tu peux assumer que le texte de PMO « Ceci n’est pas une femme » ne cherche pas à se faire des ennemis parmi les personnes dominées ? A moins que tu ne penses que les trans et les femmes ne sont pas des catégories dominées (comme le stipule PMO - cf. la citation plus haut) ?

  • Luttes féministes à travers le monde. Revendiquer l’égalité de genre depuis 1995

    Les #femmes, les filles, les minorités et diversités de genre du monde entier continuent à subir en 2021 des violations de leurs #droits_humains, et ce tout au long de leur vie. En dépit d’objectifs ambitieux que se sont fixés les États pour parvenir à l’#égalité_de_genre, leur réalisation n’a à ce jour jamais été réellement prioritaire.

    Les progrès réalisés au cours des dernières décennies l’ont essentiellement été grâce aux #mouvements_féministes, aux militant.es et aux penseur.ses. Aujourd’hui, la nouvelle génération de féministes innove et donne l’espoir de faire bouger les lignes par son inclusivité et la convergence des luttes qu’elle prône.

    Cet ouvrage intergénérationnel propose un aperçu pédagogique à la thématique de l’égalité de genre, des #luttes_féministes et des #droits_des_femmes, dans une perspective historique, pluridisciplinaire et transnationale. Ses objectifs sont multiples : informer et sensibiliser, puisque l’#égalité n’est pas acquise et que les retours en arrière sont possibles, et mobiliser en faisant comprendre que l’égalité est l’affaire de tous et de toutes.

    https://www.uga-editions.com/menu-principal/nos-collections-et-revues/nos-collections/carrefours-des-idees-/luttes-feministes-a-travers-le-monde-1161285.kjsp

    Quatrième conférence mondiale sur les femmes


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatri%C3%A8me_conf%C3%A9rence_mondiale_sur_les_femmes

    #féminisme #féminismes #livre #résistance #luttes #Pékin #Quatrième_conférence_mondiale_sur_les_femmes (#1995) #ONU #diplomatie_féministe #monde #socialisation_genrée #normes #stéréotypes_de_genre #économie #pouvoir #prise_de_décision #intersectionnalité #backlash #fondamentalisme #anti-genre #Génération_égalité #queer #LGBTI #féminisme_décolonial #écoféminisme #masculinité #PMA #GPA #travail_du_sexe #prostitution #trafic_d'êtres_humains #religion #transidentité #non-mixité #espace_public #rue #corps #écriture_inclusive #viols #culture_du_viol

  • Crèches : « La démarchandisation de la petite enfance apparaît comme une impérieuse nécessité »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/24/creches-la-demarchandisation-de-la-petite-enfance-apparait-comme-une-imperie

    La multiplication des incidents, dont le décès d’une fillette survenu dans une #crèche lyonnaise en juin, a mis en lumière les dérives de l’ouverture de ce secteur aux acteurs privés lucratifs. Préalable à l’élaboration d’un véritable service public de la petite enfance, le député LFI-Nupes William Martinet réclame, dans une tribune au « Monde », l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire.

    Les Clochettes, La Maison des kangourous, Lapin et compagnie… Ce sont de doux noms qu’arborent les vitrines des #crèches_privée_ lucratives, où sont déposés, tous les matins, près de cent mille jeunes #enfants. En arrière-boutique, l’ambiance est moins féerique.
    Des #fonds_d’investissement capitalisés à hauteur de plusieurs milliards d’euros tirent les ficelles. Dans le portefeuille de ces fonds, les crèches cohabitent avec des pipelines en mer du Nord, une autoroute en Pologne ou encore de la fibre optique au Pays-Bas. Entre ces activités, un seul point commun : l’exigence d’un haut niveau de rentabilité pour satisfaire les investisseurs.

    Jusqu’à récemment, le business des crèches agissait dans l’ombre. Mais la multiplication des incidents, dont le drame qui coûta la vie à une fillette dans une crèche lyonnaise en juin, a fini par attirer l’attention. Rien qu’en cette rentrée deux livres-enquêtes accumulent les témoignages et décrivent un système où la recherche de profit conduit à la « #maltraitance économique » des enfants : des repas rationnés, des couches qui ne sont pas changées, des professionnelles épuisées, en sous-effectif et insuffisamment qualifiées. Les témoignages sont glaçants et inquiètent, à juste titre, les parents.

    Généreux crédit d’impôt

    Ces scandales sont l’aboutissement d’un long processus. Il y a vingt ans, les pouvoirs publics ont fait le choix d’ouvrir le secteur de la petite enfance aux acteurs privés lucratifs. Concrètement, les caisses d’allocations familiales (CAF) ont été sommées de financer indifféremment gestionnaires publics et privés. Un généreux #crédit_d’impôt a été créé pour compléter le modèle économique des entreprises de crèches. C’est le paradoxe de cette privatisation : le business des crèches se développe parce qu’il est biberonné à l’#argent_public.

    Aujourd’hui, la marchandisation de la #petite_enfance est un train fou que rien ne semble arrêter. Les gouvernements successifs, incapables de répondre à la pénurie de modes de garde, y ont vu un moyen de se décharger de leur responsabilité. Les entreprises de crèches se sont engouffrées dans un système qui leur assurait un haut niveau de profitabilité, jusqu’à 40 %, selon un rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) publié en 2017.

    Résultat, depuis dix ans, l’essentiel des places de crèches ouvertes l’a été par le secteur privé lucratif. Autant d’argent public gâché car utilisé au profit d’une machine à cash plutôt que de l’épanouissement des jeunes enfants.
    Le lobby des entreprises de crèche n’a eu de cesse de revendiquer, d’obtenir et de mettre en œuvre avec empressement des normes plus faibles, plus souples, moins « contraignantes ». Le résultat est un grand nivellement par le bas, y compris chez certaines collectivités qui ont opportunément sous-traité au privé pour réduire leurs dépenses. La dégradation des conditions d’accueil a été encouragée par la difficulté de la protection maternelle infantile (#PMI) à exercer sa mission de contrôle sur un secteur privé en plein boom.

    Si les enfants sont les premières victimes de ce business, les professionnelles n’en subissent pas moins les conséquences. Elles sont presque exclusivement des #femmes, majoritairement payées au smic, aux conditions de travail épuisantes, mises malgré elles dans la position de rouage d’une machine maltraitante.

    Transparence

    Dans le privé lucratif, une #auxiliaire_de_puériculture avec dix ans d’ancienneté travaille pour un salaire inférieur de 8,1 % à celui du secteur associatif et de 12,6 % à celui du public. Il faut rendre hommage à ces femmes qui, dans leur extrême majorité, malgré les difficultés de leurs conditions de travail, s’efforcent de protéger les enfants de la pression financière qui pèse sur leurs épaules.

    La #démarchandisation de la petite enfance apparaît désormais comme une impérieuse nécessité. Il est temps de construire un véritable service public, gratuit, capable de répondre aux attentes des familles, organisé pour répondre aux besoins des enfants et s’appuyant sur des professionnelles qualifiées et enfin valorisées.

    Pour corriger ce système et entamer une transition, il faut d’abord en faire toute la transparence. Une demande de commission d’enquête parlementaire a été déposée dès le mois d’avril par le groupe parlementaire La France insoumise. Elle peut devenir une démarche transpartisane, faisant écho à l’émotion qui s’est exprimée dans l’ensemble des groupes politiques.

    Les jeunes enfants ne parlent pas, ou si peu, lorsqu’ils subissent des maltraitances. Mais grâce au témoignage des #parents et aux enquêtes des journalistes, désormais, nous savons. Ne nous rendons pas complices en détournant le regard. Agissons.

    aussi :
    Petite enfance : un rapport de l’Igas alerte sur la « maltraitance institutionnelle » pesant sur le personnel des crèches
    « Après le scandale des Ehpad, assurons-nous du bien-être des #bébés accueillis »
    Crèches : le secteur privé lucratif dans le viseur de deux sévères #livres-enquêtes
    « Nos crèches brûlent, et le président de la République regarde ailleurs »

    #machine_à_cash #salaire #travail_des_femmes #femmes

  • Sainte-Soline : les autorités pistent les manifestants grâce à un produit invisible
    Reporterre | Par Marie Astier 5 avril 2023
    https://reporterre.net/Sainte-Soline-les-autorites-pistent-les-manifestants-grace-a-un-produit-

    Après la manifestation de Sainte-Soline, pour la première fois, deux personnes ont été interpellées sur la base de « produits de marquage codé », invisibles à l’œil nu et persistants sur la peau et les vêtements.

    Une toute petite tache sur la main, révélée par une lampe à UV. C’est ce qui a poussé la gendarmerie à mettre deux personnes dont un journaliste en garde à vue, dimanche 26 mars. Ils étaient présents à la manifestation de la veille, le samedi, contre les mégabassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) (...)

    #UV #PMC = produit de marquage codé
    #mégabassines #méga-bassines
    #Sainte_Soline #Soulèvements_de_la_Terre #No_Bassaran

  • [Sur le marquage des manifestants] Desarmons-les ! 🇵🇸 @Desarmons_les
    https://twitter.com/Desarmons_les/status/1641142222652309521

    Nous avons la preuve que l’EMF 100 était bien présent sur le dispositif de la gendarmerie de ce week-end à Sainte-Soline. Il permet de tirer des billes de Produit Marquant Codé (PMC = ADN de synthèse).


    Sur le dessus de l’arme, on identifie le réservoir de billes ainsi qu’un viseur hollographique Eotech attaché de travers sur le canon de l’arme.

    Deux personnes au moins ont été placées en garde-à-vue sur le fondement de la détection (à l’aide de lampes UV) de PMC sur leurs vêtements et leur peau. Petite nouveauté par rapport à sa dernière apparition : l’EMF 100 n’est plus de couleur jaune...

    Nous continuons notre enquête. Toute information de première main nous intéresse. Ecrivez nous sur desarmons-les@riseup.net

    On notera que le tireur porte une caméra sur son casque, ce qui laisse penser que l’identification avec les PMC ne peut fonctionner sans l’adjonction d’images pour caractériser les faits qui sont reprochés aux personnes ciblées.

    La photo est de nos ami-es et allié-es du collectif
    @FlagrantDeni 🖤

    Nom de code : « PMC »... Tout ce qu’il faut savoir sur la nouvelle arme contre la délinquance présentée dans le Var - Var-Matin, 2019
    https://www.varmatin.com/technologie/nom-de-code-pmc-tout-ce-quil-faut-savoir-sur-la-nouvelle-arme-contre-la-de

    Après les empreintes et l’ADN, les traces chimiques. Nom de code : ’PMC’. Deux formateurs du prestigieux Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (#IRCGN) de Cergy-Pontoise ont fait escale dans le Var pour sensibiliser des enquêteurs, un magistrat et des commerçants du Golfe de Saint-Tropez, aux vertus des « produits de marquage codés » (PMC), un dispositif innovant de lutte contre la délinquance.

    #EMF_100 #PMC #armes_de_la_police #gendarmerie #marquage_des_manifestants #police #répression #justice

  • Ventres à louer - Floraisons
    https://floraisons.blog/ventres-a-louer

    Ventres à louer est un livre rassemblant des textes féministes critiques de la GPA, récents ou anciens, traduits de langues différentes afin de les rendre plus accessibles. Il offre un bon panorama sur le sujet, accompagné d’une généreuse bibliographie, en avançant quatre arguments principaux :

    la GPA nuit aux femmes ;
    la GPA nuit aux enfants ;
    la GPA nuit à la dignité humaine ;
    la GPA accroit le pouvoir des puissants (hommes, riches, technocrates) et favorise l’eugénisme.

    https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2023-0-31/5efb41c5-f577-e212-e9fa-8acbd141e674.mp3

    #gpa #procréation #femmes #féminisme

  • Michel Houellebecq, de la posture à la position : entretien avec Vincent Berthelier par Pierre Tenne https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/01/18/houellebecq-entretien-berthelier

    Depuis la parution, cet automne, de ses propos islamophobes dans la revue d’extrême droite Front Populaire, #Michel_Houellebecq a réécrit certains passages de son entretien à la suite d’une menace de plainte par la Grande Mosquée de Paris. L’une de ses phrases séparant les musulmans des Français et justifiant la violence contre eux (« Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu’ils s’en aillent ») s’en prend désormais aux étrangers avec lesquels il les confond (« Ce que les Français demandent, et même ce qu’ils exigent, c’est que les criminels étrangers soient expulsés, et en général que la justice soit plus sévère avec les petits délinquants »). Pour le défendre, une partie de la presse française a mis en avant son rôle d’écrivain. Mais n’est-ce pas justement la littérature qui est utilisée par le militant politique Michel Houellebecq pour faire passer ses idées et éviter la justice ? Le chercheur #Vincent_Berthelier, qui a analysé le #style_réactionnaire de Maurras à Houellebecq, analyse cet épisode, les stratégies de l’auteur et le contexte littéraire et politique français où les représentations de l’extrême droite littéraire se sont (ré)implantées...

    #extrême_droite #Michel_Onfray #écrivain #réaction #littérature #écrivain_réactionnaire #racisme #PMA #islam #insécurité #idéologie #droitisation #prix_Nobel #Annie_Ernaux

  • Temporal trends in sperm count: a systematic review and meta-regression analysis of samples collected globally in the 20th and 21st centuries | Human Reproduction Update | Oxford Academic
    https://academic.oup.com/humupd/advance-article/doi/10.1093/humupd/dmac035/6824414

    This analysis is the first to report a decline in sperm count among unselected men from South/Central America–Asia–Africa, in contrast to our previous meta-analysis that was underpowered to examine those continents. Furthermore, data suggest that this world-wide decline is continuing in the 21st century at an accelerated pace. Research on the causes of this continuing decline and actions to prevent further disruption of male reproductive health are urgently needed.

    Ben Wilson sur Twitter
    https://twitter.com/BenWilsonTweets/status/1598091125658914819

    New sperm meta-analysis. Big takeaways:
    • Sperm reduction is not localized, happening globally
    • 50% reduction in avg sperm count since 1973
    Following this trend, the average man will not be able to have children unassisted by 2050

  • Face au monde-machine — avec PMO - Floraisons
    https://floraisons.blog/face-au-monde-machine

    @pmo à l’oral dans un immense entretien de 9h environ, en 19 épisodes de 30min (chaque vendredi soir)
    Plus humain et moins amers qu’en écrit

    Face au monde-machine est une série de podcasts avec les Grenoblois de Pièces et main d’œuvre (PMO). Plongez dans la riche aventure intellectuelle et historique de l’écologie anti-industrielle grâce à cet entretien techno-critique au long cours.

    Depuis vingt ans, Pièces et main d’œuvre ont publié une quinzaine de livres. Pour tout écologiste attaché à la nature et à la liberté, leur travail est aussi important que passionnant. Afin d’en rendre compte correctement, il nous fallait un format un peu plus grand que d’habitude. Voilà pourquoi, au mois de juillet 2022, nous sommes allés discuter trois fois avec PMO à Grenoble, au Chimère Café – que l’on remercie pour l’accueil. Nos entretiens sont restitués ici sous forme de feuilleton.

    Pour PMO « la technocratie est la classe du savoir, de l’avoir et du pouvoir produite par le capitalisme industriel pour révolutionner constamment les produits, services et moyens de la puissance ». Et « le transhumanisme est l’idéologie de la technocratie à l’ère des technologies convergentes, et à l’avènement du règne machinal ». Mais pour bien comprendre tout cela, il faut du temps. Au cours des différents épisodes, nous ferons connaissance avec PMO, avec leur méthode de travail. Nous ferons plusieurs voyages dans le temps, dans l’histoire de l’industrialisation de Grenoble, celle de la volonté de puissance, de l’eugénisme, du transhumanisme, de « l’emballement des technologies convergentes nous mènant au règne machinal et à l’incarcération de l’homme-machine dans le monde-machine ». Préparez-vous, il y a beaucoup à explorer ensemble.

    *

    Un nouvel épisode chaque vendredi soir

    Épisode 1. Du monde à l’immonde

    Présentation de Pièces et main d’œuvre. Étrange sentiment d’être en exil dans sa propre ville. Les choses n’ont pas toujours été telles qu’elles sont, qu’est-ce qui les fait changer si vite ? Le sentiment de la nature et de sa disparition. Comprendre ce qui se passe, pour peut-être y pouvoir quelque chose.

    https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2022-7-14/0131bee0-073f-61a2-bc3e-3fa321c0fada.mp3

    #audio #podcast #Floraisons #PMO #Lorenzo_Papace

  • Nicole Athea, Médicalisation de la vie reproductive des femmes, 2020 – Et vous n’avez encore rien vu…
    https://sniadecki.wordpress.com/2022/07/10/athea-medicalisation

    La pilule était presque devenue le synonyme de contraception, bien que d’autres moyens fussent existants, et que selon les périodes de leur vie, les besoins des femmes diffèrent. Sur le plan individuel, les médecins ont été les vecteurs de cette norme contraceptive « tout pilule » à travers leurs prescriptions si ce n’est totalitaire, du moins totalisante. La France a été, et reste, un des pays européens dont la couverture contraceptive est la plus élevée, et le pays dans lequel l’utilisation de pilule a été la plus importante, alors que les autres moyens contraceptifs étaient beaucoup moins prescrits […] Pourtant, elle reste aussi un pays dans lequel les avortements restent très nombreux et stables en nombre : autour de 200 000 par an, ce que N. Bajos nomme « le paradoxe français » (Bajos, Ferrand, 2002a). Ce paradoxe souligne, entre autres, l’inadéquation de la pilule pour assurer une protection efficace des femmes, puisque, parmi celles qui vont faire une IVG, une sur deux est sous pilule. On sait que les oublis de pilule sont nombreux, estimés aujourd’hui à un oubli tous les trois mois. Malgré ces informations, la pilule comme moyen contraceptif privilégié a poursuivi son chemin.

    Peut-on penser que les intérêts des laboratoires pharmaceutiques distribuant les contraceptifs oraux n’ont pas influencé les politiques et les médecins dans ce choix contraceptif ? L’influence des laboratoires sur les prescriptions médicales, bien établie, n’est pas sans permettre de le penser

    […]

    Il n’est pas sans intérêt de constater qu’après la médiatisation de cet accident vasculaire, ce sont les femmes qui ont voulu changer de contraception (Le Guen et al., 2017) ; l’utilisation de pilule a beaucoup baissé, et le préservatif et le stérilet ont été leurs nouveaux choix. Et il n’y a pas eu d’augmentation des IVG comme certains médecins le prédisaient. Ce sont donc les femmes qui ont imposé aujourd’hui une plus grande diversité contraceptive, mieux adaptée à leurs besoins.

    […]

    Les procréations médicalement assistées (PMA) posent le problème d’une réponse exclusivement médicale à une question essentiellement sociale […] Ces techniques ont une efficacité très médiocre et leur lourdeur ainsi que les risques pour les femmes et les enfants doivent être soulignés. Mais c’est un nouveau marché qui s’est mis en place, dont les enjeux économiques au premier plan priment souvent sur l’intérêt des femmes.

    […]

    Quant au don de sperme ou d’ovule utilisé dans certaines PMA, le tri médical des donneurs en France, ou la possibilité de choisir les caractères d’un donneur rétribué à l’étranger ont une fonction de plus en plus eugéniste, par la multiplication des contrôles réalisés chez les donneurs. Ainsi, le rôle essentiel des PMA est moins de traiter la stérilité que d’assurer une biologisation de la parentalité, dont elles ont ainsi modifié la représentation, comme elles ont transformé la représentation de l’enfant. Le fantasme d’un enfant parfait, dont on définit au mieux les attributs, a pris corps, comme a pris corps l’idée que les PMA sont un nouveau mode de conception.

    […]

    Ces techniques sont déjà à l’œuvre dans certains pays si l’on peut se les offrir, et sont déjà utilisées par des couples n’ayant aucun problème de fertilité et voulant choisir les caractères techniquement accessibles de leurs enfants. Les nouvelles possibilités de contrôle et de modification du génome ouvrent la porte à des possibilités très élargies de choix parental. L’eugénisme qui ne peut que s’étendre n’est pas l’œuvre d’un diktat politique, mais est promu par les PMA, qui en ont modifié les représentations sociales, en redorant le blason d’un eugénisme positif. On ne peut oublier que l’adoption est une solution sociale possible pour des personnes qui souhaitent vivre une relation de parentalité, permettant à des enfants vivants de trouver une famille ; les enfants dans cette situation sont nombreux, dans un monde où les inégalités, qu’il faut continuer à combattre, sont majeures et s’accroissent. Pourtant, l’adoption a beaucoup diminué depuis le développement des technologies de reproduction, démontrant comment les PMA représentent une biologisation de la procréation avant que d’être un moyen pour vivre une relation parentale avec un enfant ; si l’adoption n’est pas simple, les professionnels qui s’en occupent demandent des aménagements de son cadre qui la faciliteraient. Mais comparée aux PMA, qui n’ont rien de simple non plus, elle permet d’assurer le projet parental dans la quasi-totalité des cas, contrairement aux PMA.

    […]

    la « stérilité » est aujourd’hui avant tout une construction sociale, d’une part liée à la réduction du temps d’exposition à la grossesse et au retard apporté à la conception et, d’autre part, au changement de définition de la stérilité qui se caractérise par un délai d’attente. En effet, ce délai a été réduit à un an dès l’introduction des PMA, alors qu’il était de deux ans auparavant, ce qui a permis d’inclure de plus en plus de femmes non stériles mais « impatientes »

    […]

    Cette médicalisation de la conception qui inclut beaucoup plus de femmes pressées que de femmes stériles est donc bien devenue un nouveau mode de conception. De la représentation sociale de la stérilité fréquente et de celle de l’efficacité des PMA, surévaluée, il résulte une entrée rapide en FIV. Cette surmédicalisation conduit les femmes à être exposées à des traitements dont les effets secondaires sont nombreux, les risques à long terme non nuls, et à un vécu difficile qu’elles doivent supporter pour des résultats bien maigres. Et cela, sans évoquer le nombre important de pathologies de grossesse et de prématurité post PMA. Ce qui signifie que rentrer avec un enfant à la maison ne veut pas toujours dire rentrer avec un enfant en bonne santé. Le coût social de ces situations est très important, et pas seulement en termes financiers, mais en termes de bien-être des personnes qui aujourd’hui définit la santé.

    […]

    Il est possible que les banques de gamètes s’ouvrent en milieu libéral, ce qui conduira à une rétribution des donneurs qui fera sortir la France d’une politique de gratuité du don, concept de haute importance de santé et d’éthique, qu’elle avait tenu jusqu’à présent. Cette ouverture représente une aubaine pour des appétits mercantiles qui ont permis à des banques telles Cryos de se développer au Danemark, ou celles du Dr Pellicero, médecin espagnol qui affiche un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros par an avec les dons de sperme, d’ovocytes…, activités qui représentent une marchandisation des produits du corps humain. De tels projets sont en préparation en France ; certains médecins s’y attellent, et ils sont soutenus par les associations de femmes comme Maman ‘solo et d’autres.

    […]

    Une étude du Transparency Market Research fait état de 4,8 milliards d’euros dépensés pour les PMA au plan mondial. Quand on connaît un tant soit peu le sort fait aux enfants vivants dans le monde, qu’une telle somme soit allouée à « une stérilité » qui est plus une construction sociale qu’un problème médical a quelque chose d’indécent. […] On doit constater que le sort fait à une volonté d’enfant qui, le plus souvent, ne trouvera pas sa solution dans une PMA, est mieux pris en compte aujourd’hui que le quotidien d’enfants vivants, dont on connaît la fragilité et le risque de mortalité accrue quand ils sont sans abri.

    #femmes #maternité #contraception #pilule #DIU #IVG #PMA #FIV #santé #santé_publique

  • Intrusion de Chimpanzés du futur à l¹exposition Novacène de Lille

    Le dimanche 5 juin 2022, un groupe de Chimpanzés du futur, du Nord et d’Isère, sont intervenus à l’exposition transhumaniste « Novacène » qui se tient à la Gare Saint-Sauveur dans le cadre du festival Utopia ; opération de greenwashing organisée par la métropole lilloise ([ici <https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1688> ). Ils ont arpenté l’exposition avec leurs masques et distribué un tract lu à voix haute. Ils ont échangé avec des visiteurs souvent intrigués et intéressés. Les vigiles ont été vigilants et ont expulsé les chimpanzés du zoo, non sans une fermeté frisant l’agressivité.

    Les chimpanzés grenoblois de Pièces et main d’œuvre étaient invités pour une causerie sur « Technologie – Technocratie – Transhumanisme » au cinéma L’Univers, dans le cadre du contre-festival « Tutopia ». Ils en ont été empêchés par le cinéma sous la pression et les menaces de « groupes militant en défense des personnes homosexuelles et transgenres ». On n’a pas vu ces groupes manifester contre l’exposition « Novacène », ni la dénoncer. Que ce soit à l’Univers ou à la Gare Saint-Sauveur, on refuse de laisser s’exprimer les Chimpanzés du futur.

    La causerie avec Pièces et main d’œuvre a eu lieu comme prévu, mais ailleurs, et nous diffuserons l’enregistrement au plus vite. En attendant, voici l’un des textes diffusés par les chimpanzés du futur dimanche après-midi

    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1695

    Voir aussi :

    Les Chimpanzés du futur à l’expo Novacène, le film :

    https://chimpanzesdufutur.wordpress.com/2022/06/09/les-chimpanzes-du-futur-a-lexpo-novacene-le-film

    La révolte des Chimpanzés du futur :

    https://chimpanzesdufutur.wordpress.com/2022/06/09/la-revolte-des-chimpanzes-du-futur-un-film-de-2013

    Toujours en librairie :

    Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme (Ed. Service compris, 2017)

  • La Russie veut interdire aux étrangers de recourir à ses mères porteuses La Tribune - Reuters
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN2NA1U7/la-russie-veut-interdire-aux-etrangers-de-recourir-a-ses-meres-porteuses.h

    Les députés russes ont approuvé mardi en première lecture un texte de loi visant à interdire aux étrangers de recourir aux mères porteuses en Russie, un projet visant implicitement les Occidentaux sur fond de guerre en Ukraine.

    Le recours à des mères porteuses rémunérées est légal en Russie même si cette pratique est critiquée par des organisations religieuses qui la considèrent comme une commercialisation de la procréation.

    L’un des rédacteurs du texte, adopté à la quasi-unanimité en première lecture, a déclaré qu’une telle législation était nécessaire pour mettre les enfants nés en Russie à l’abri du danger.


    (Crédits photo : Pavel Mikheyev)
    Elu de Russie unie, le parti majoritaire soutenant le président Vladimir Poutine, Vassili Piskariov a déclaré qu’en l’état actuel de la loi, « nous ne pouvons pas suivre le destin d’un seul bébé ».

    « Nous ne savons pas qui sont leurs parents, leurs prétendus ’père’ et ’mère’ ni pourquoi ils achètent un bébé », a déclaré l’élu à la Douma, estimant qu’environ 40.000 enfants nés en Russie de mères porteuses avaient quitté le pays pour être élevés par des étrangers.

    « Pourquoi devrions-nous dépenser notre argent pour résoudre les problèmes démographiques d’autres pays ? » a-t-il ajouté, proposant que les bébés nés de mères porteuses en Russie obtiennent automatiquement la nationalité russe « afin de pouvoir connaître leur destin ».

    Pour entrer en vigueur, le texte doit encore être adopté à l’issue de deux autres lectures à la Douma, puis être examiné par le Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement, et être promulgué par Vladimir Poutine.

     #gpa #fric #pma #femmes #reproduction #critique_techno #marchandisation #nécrotechnologies #gestation_pour_autrui #libéralisme #maternité #exploitation #marchandise

  • L’exploitation de #ukraine est à vomir « Nous n’avons personne à qui laisser ces bébés » nés de mères porteuses Ibrahim Molough avec CNN
    https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-nous-navons-personne-a-qui-laisser-ces-bebes-nes-de-meres-por

    Aors que les bombes pleuvent sur les villes ukrainiennes, une maternité est aménagée dans un abri pour accueillir les bébés nés par gestation pour autrui (GPA). L’Ukraine est l’un des rares États du monde où la GPA est réglementée et autorisée par la loi.

    Selon le New York Times, il existe près de 500 mères porteuses enceintes en Ukraine pour des clients étrangers. Le pays n’autorise toutefois pas la procédure pour les couples homosexuels ou les personnes célibataires.

    Le centre de reproduction assistée « BioTexCom », le plus grand d’Ukraine, est l’entreprise qui gère l’abri de Kiev depuis le début de l’invasion. Sous terre, 21 bébés attendent leurs parents biologiques afin de quitter le pays en guerre. Cependant, la situation reste dangereuse.

    L’abri se situe à un peu plus de 14 km d’Irpin, une banlieue qui a déjà été la cible d’un assaut russe. Tout ceci complique l’arrivée des parents, qui se trouvent dans des pays comme le Canada, l’Italie et la Chine. En effet, pour confirmer la nationalité des bébés, la loi ukrainienne impose la présence sur place des parents biologiques, explique le New York Times.

    Témoignage de Victoria
    Lundi matin, Victoria, une mère porteuse de 30 ans, est arrivée à la clinique de fortune avec le petit garçon prénommé Laurence, qu’elle avait mis au monde une semaine auparavant dans un hôpital. Elle n’a pas pu retenir ses larmes lorsqu’elle a remis l’enfant au personnel.

    « C’est encore plus dur qu’il soit dans un endroit où il y a des bombardements », confie la mère porteuse à nos confrères de CNN. "Et quand est-ce que ses parents pourront l’emmener à cause de la guerre ? C’est vraiment dur."

    Victoria a été transférée de la maternité de l’hôpital au centre de maternité de substitution dans une camionnette par un membre du personnel de l’hôpital.

    Ce dernier a conduit à près de 160 km à l’heure à travers la ville pour essayer de réduire le risque d’être touché par des missiles, a-t-elle déclaré.

    Lorsque Victoria est entrée dans le bâtiment en berçant le bébé, elle raconte qu’elle pouvait entendre le bruit des tirs antiaériens ukrainiens au loin.

    Ils avaient attendu 20 ans pour leur bébé

    Les parents biologiques de Laurence, qui ont fourni à la fois le sperme et l’ovule pour la grossesse, vivent à l’étranger. Pour cette raison, ils ne savent pas encore quand ils pourront venir chercher l’enfant.

    « Ils disent qu’ils arrivent », déclare Victoria. « (Mais) c’est très difficile avec la paperasse en ce moment. Combien (de temps) ça va (prendre), personne ne peut le dire. »

    Victoria ajoute qu’elle a tenu les parents de Laurence informés « jusqu’à la dernière minute », avant de remettre le bébé au centre de maternité de substitution. « Et j’espère que nous resterons en contact, car (la situation est) très difficile », regrette-t-elle.

    Une rémunération indispensable
    Ihor Pechenoga, le médecin qui aide à gérer le centre de maternité de substitution, a déclaré que les femmes sont payées entre 17. 500 et 25.000 dollars pour être mère porteuse (16.000 et 23.000 euros).

    Une somme plus que nécessaire pour ces mères. Par exemple, Victoria voulait économiser cet argent pour acheter une maison. Elle a du mal à épargner depuis qu’elle a donné naissance à sa propre fille à l’âge de 17 ans. Sa fille, maintenant âgée de 13 ans, a quitté l’Ukraine pour la Bulgarie quand la guerre a commencé.

    Mais après avoir été hospitalisée pendant la majeure partie de sa grossesse en raison de complications – et face à ce qu’elle décrit comme le traumatisme d’abandonner le bébé avec lequel elle se sent maintenant liée –, Victoria confesse qu’elle ne le referait plus, relate CNN.

    Un avenir incertain
    Le centre de reproduction assistée "BioTexCom" a suspendu le programme suite à la guerre. Il se concentre aujourd’hui sur le soutien aux femmes enceintes et sur l’exfiltration des nouveau-nés du pays en toute sécurité.

    Même si le personnel de la clinique peut essayer de transporter les bébés vers des zones plus sûres à l’ouest de l’Ukraine, les nouveaux parents doivent toujours récupérer les bébés à l’intérieur du pays pour des raisons légales… et certains ont peur de traverser la frontière, selon CNN.

    « Tout dépend de la force du désir des parents », déclare Pechenoga, 51 ans. « J’ai rencontré des parents qui sont venus à Kiev pour récupérer leur bébé. Ils avaient les larmes aux yeux. Ils avaient attendu leur bébé pendant 20 ans, (donc) bien sûr, ils sont venus quoi qu’il arrive. »

    Mais il y a aussi « des couples qui ont peur, parce qu’il y a une guerre ici, et une guerre grave », remarque le médecin.

    Six nounous s’occupent des enfants dans cet abri de Kiev. Alors qu’elles en avaient l’opportunité, elles ont refusé de fuir afin de continuer à s’occuper des bébés. « Je partirais bien (parce que) j’ai aussi ma propre famille. Mais nous n’avons personne à qui laisser ces bébés », estime Yefimovich.

    #fric #capitalisme #commerce #gpa #pma #femmes #exploitation #gestation_pour_autrui #société #ukraine #reproduction #libéralisme #femmes #exploitation #maternité #bébés #bourgeoisie #esclavage