Sabaton chante les exploits, réels mais parfois fantasmés, du poilu Albert Séverin Roche.
« Au cours du conflit, Albert Roche, simple poilu, a multiplié les faits d’armes, ce qui lui valut, à la fin de la guerre une certaine renommée. Puis, la patine du temps aidant, son étoile pâlit, en tout cas jusqu’à ces dernières années. En lui consacrant une chanson, le groupe de métal suédois Sabaton nous donne l’occasion de revenir sur ce parcours singulier. »
▻https://lhistgeobox.blogspot.com/2023/03/sabaton-chante-les-exploits-reels-mais.html
L’ #Anti-Švejk n’échappe pourtant pas à une mort digne d’une anecdote tchèque quand il es fauché par une voiture en temps de paix.
Le 13 avril 1939, alors qu’il descend d’un bus, il est fauché par une voiture. Conduit à l’hôpital, il y décède le lendemain, à l’âge de quarante-quatre ans.
Résistance à l’épilation | Du poil sous les bras
▻http://www.radiosaintfe.com/emissions/societe/335-du-poil-sous-les-bras
Entretien avec avec Miléna Younès-Linhart, autrice de la thèse « Epiler, s’épiler, ne plus s’épiler : socialisation et résistance à la norme ». À propos de poils, de femmes et de domination. Où l’on apprend que détester son corps, ça s’apprend jeune et que c’est dur-dur de sortir de l’hétéronormativité à moins d’être une lesbienne féministe (et encore) ! Durée : 55 min. Source : Radio Saint Férréol
►http://www.radiosaintfe.com/media/com_podcastmanager/ACTU/PAD_ACTU_POILSOUSBRAS/PAD_POILSOUSBRAS_2020_04_06_Rsistancelpi.mp3
Epilation, corps sous contrainte
Miléna Younès-Linhart, Libération, le 27 août 2019
▻https://www.liberation.fr/debats/2019/08/27/epilation-corps-sous-contrainte_1747601
« La première fois que je me suis épilée, j’ai pris l’épilateur de ma mère, j’étais sur le carrelage blanc de la salle de bain. Je m’arrêtais toutes les trente secondes parce que ça fait trop mal ce truc. Ça a duré des heures… et t’intériorises ça comme étant une situation normale, pas étonnant que t’aies une si faible estime de toi après. » (1)
Pourquoi les femmes se dépilent (2) de manière quasi généralisée dans notre société, et ce malgré le caractère à la fois douloureux, chronophage et coûteux de cette pratique ? Les injonctions débutent dès l’enfance, et d’abord dans la famille. Les normes dépilatoires que transmettent les mères contribuent à un contrôle de la sexualité des jeunes filles de deux façons : d’un côté, pour contrôler le moment d’entrée dans la sexualité, en interdisant aux jeunes filles de se dépiler avant un certain âge.
D’autre part, une fois l’âge d’entrée dans la sexualité atteint, les filles doivent se dépiler pour que leur corps soit conforme à la norme de séduction et à la sexualité hétérosexuelle. L’intériorisation de la pratique passe par un apprentissage du contrôle de la douleur : « Je pensais que j’étais nulle de pas être assez endurante à la douleur parce que ma mère me disait : "Mais non ça fait pas mal." » La socialisation à la dépilation passe ensuite par les pairs, dès l’école primaire et ce jusqu’à l’âge adulte. « J’ai entendu des garçons se moquer des filles en disant qu’elles ne se rasaient pas [le sexe, ndlr]. Et à ce moment je me suis dit : donc il faut le faire ! Après j’ai demandé à ma mère : "Est-ce que je peux me raser ?" J’ai pas dit où, mais elle m’a dit non. […] Elle veut pas. Elle dit que je suis trop petite. Je le fais quand même, mais je lui dis pas. Quand je le fais, je la laisse pas rester dans la salle de bain, je dis que je fais autre chose. » (3) Les insultes sur la pilosité et sur l’absence de pratiques dépilatoires des jeunes filles participent d’un contrôle du genre et de la sexualité. « T’as une moustache de garçon ! », « t’as les bras vraiment poilus pour une fille » (4) ; en particulier, elle permet aux garçons d’installer leur position de pouvoir. Certaines enquêtées expliquent même avoir été harcelées pendant leur scolarité par le biais des poils. « Mon surnom, c’était King Kong. » En outre, les insultes peuvent prendre la forme d’agressions verbales sexistes et racistes, lorsque la pilosité ne paraît pas conforme à la norme blanche de la pilosité. Les injonctions par les pairs à la dépilation participent donc de l’intériorisation de ce à quoi doit ressembler un corps de jeune fille dans une société où la norme hétérosexuelle et le racisme sont imbriqués.
Les violences verbales vécues dans la jeunesse jouent ainsi un rôle important dans cette socialisation. Les poils deviennent pour les femmes la marque de ce sexisme ou racisme vécus dans la jeunesse. Cette marque de domination ainsi que la peur de revivre les insultes confère ensuite aux poils un aspect dégoûtant et humiliant. S’engage alors une obsession de la dépilation pour retirer cette marque. « C’était une bataille permanente contre les poils. J’étais très poilue, du coup je m’épilais, du coup ça faisait des poils incarnés, du coup je passais mon temps à me défoncer la peau, à me faire des gommages. » Les femmes en viennent à organiser leur vie mais aussi leurs postures physiques autour de la dépilation, ne pouvant montrer leurs poils ni publiquement ni dans leur vie intime. C’est là toute la force de l’intériorisation, par laquelle les systèmes de domination, pour se perpétuer, peuvent produire un autocontrôle du corps. Au sein des couples hétérosexuels, les injonctions à la dépilation de la part du partenaire ont pour effet d’instaurer son pouvoir ; elles participent en effet de la construction des modalités de la sexualité, dans laquelle les femmes sont supposées être désirables plutôt que désirantes, et donc vulnérables. Même lorsqu’elles s’épilent le sexe à la demande du partenaire, il arrive que celui-ci, par des remarques, humilie sa partenaire : « Le mec qui m’avait fait "oula, bah bravo l’épilation" de façon un peu ironique, il se foutait un peu de ma gueule. » Parfois même, des violences verbales sous forme d’injonctions à la dépilation viennent appuyer des violences sexuelles - manifestations extrêmes de prise de pouvoir et d’appropriation du corps des femmes -, participant ainsi du maintien de la domination masculine.
Mais les femmes ne se contentent pas de subir la norme dépilatoire, et utilisent l’outil social qu’est la dépilation pour tenter de renverser des rapports de pouvoir. « [Les garçons de ma classe] peuvent parler des heures de ma moustache : je m’en fous ! » m’explique une lycéenne dont la mère lui a interdit de s’épiler les sourcils. Face à des injonctions contradictoires, elle utilise l’injonction maternelle pour résister à une injonction à s’épiler de camarades de classe et montrer qu’elle ne se soumet pas à leur point de vue sur son corps.
D’autres s’épilent les sourcils en classe pour remettre en question la position de pouvoir d’un professeur, si elles la trouvent illégitime. D’autres encore vont faire valoir leurs connaissances dans les techniques dépilatoires dans leur groupe amical. Ainsi, la dépilation fonctionne comme un outil de contrôle du genre et de la sexualité des femmes. Mais c’est aussi un outil dont peuvent s’emparer les femmes pour tenter de résister aux rapports de domination. Certaines féministes, qui politisent par leur féminisme leur expérience personnelle de la domination, entreprennent d’arrêter de se dépiler dans une démarche de résistance à la domination. Une sociabilité féministe, et en particulier avoir pour partenaires intimes des personnes féministes, sont les conditions de possibilité de cette non-dépilation. Mais elle n’est jamais stabilisée, car montrer ses poils dans un lieu public, c’est s’exposer à des remarques ou à des agressions.
Le contexte et la position sociale jouent également un rôle important. Dans une position subordonnée au travail par exemple, il est compliqué de révéler ses poils, tandis qu’occuper une position de pouvoir le rend possible. De plus, il est difficile de se défaire de la socialisation. Là encore, la logique raciale redouble la difficulté : pour certaines femmes racisées qui ont vécu des discriminations par les injonctions à la dépilation, il est encore plus difficile d’arrêter de se dépiler, les poils étant devenus une marque du racisme. Etre féministe antiraciste semble donc être une condition de possibilité de la non-dépilation, car cela permet de penser une critique des systèmes de domination dont la dépilation est un outil social. Ainsi, plus la socialisation à la dépilation a été violente et plus elle a fonctionné comme l’outil de multiples rapports de dominations, plus il est dur d’arrêter, et en même temps, plus il est subjectivement et politiquement nécessaire, pour elles, d’arrêter.
(1) Extrait d’entretien avec une femme de 30 ans, féministe. (2) Dépilation : action d’enlever les poils en les épilant ou les rasant. (3) Extrait d’entretien avec une lycéenne de 15 ans. (4) Idem.
Et #Catherine_Ribeiro n’est pas morte ! Elle a subi un AVC en février mais, a priori, elle s’en est remise !
Doing hair, doing race: the influence of hairstyle on racial perception across the US: Ethnic and Racial Studies: Vol 43, No 12
▻https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/01419870.2019.1700296
▻https://www.tandfonline.com/doi/cover-img/10.1080/rers20.v043.i12
Hair is an easily changeable “racial marker” feature. Although growing interdisciplinary research suggests that hairstyle influences how one is racially perceived, extant methodological practices in racial perception research reduce external validity. This study introduces new experimental and analytical procedures to test the effect of hairstyle on racial perception across racial contexts. Over 1,000 participants from primarily white, black and multiracial test sites racially categorized a diverse group of women from matched pairs of pictures in which the women have different hairstyles. Results from multilevel regression show that altering hairstyle significantly alters how participants perceive mixed-race women, Latinas, most black and some white women and that this varies by racial context with perceptions of race being less swayed by hairstyle in the multiracial context. Our research thus demonstrates that doing hair is a context-dependent part of “doing race” that has theoretical, methodological, and legal implications.
KEYWORDS: Racial perception, racialization, doing race, physical appearance, hair, experiments
[PBG] #la_grande_evasion
▻http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/la-grande-evasion
Confinés dans nos débarras, on commence à se sentir un peu à l’étroit.
On fomente des plans, on zieute la rue, on imagine des combines grandioses, ou bien on ferme un peu les yeux, « la tête sur l’oreiller, la merde un instant estompée », comme disait l’autre, et on ouvre grandes les portes de l’imagination, on s’évade, enfin !
On régresse dans des bains de #disco, d’enfumade, de #synth-pop teutonne, de tout et de rien, de films sur l’évasion, d’histoires mythiques, mais surtout de musique, encore et toujours.
Et comme à PBG on est sympa (ou sadique, au choix), on vous en fait profiter...
Ecoutez-nous et ce sera pour vous et nous : la Grande Evasion.
Tracklist :
Big Boys - Prison TY - Wait A Minute The Splash Band - Die Klapperschlange Life After Mutation - Hostile Bacteria Population One - Escape (...)
#limer_les_barreaux #poil_au_dos #le_merveilleux_monde_des_carlos #disco,limer_les_barreaux,synth-pop,poil_au_dos,la_grande_evasion,le_merveilleux_monde_des_carlos
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/pbg/la-grande-evasion_08989__1.mp3
Finlande, la Première ministre de 34 ans appelle à un travail de 6 heures, 4 fois par semaine
▻http://collectif-feignasse.over-blog.com/2020/01/6-heures-4-fois-par-semaine.html
Et si la prochaine étape était l’abolition totale du travail ?
C’est le cas pour moi, mais seulement pour aujourd’hui, pas à cause du Covid-19 mais parce que je suis allergique au travail, une légère fébrilité Chef !
« Semaine de travail de 4 jours, journée de travail de 6 heures. Pourquoi ne pourrait-il pas s’agir de la prochaine étape ? Est-ce que 8 heures sont la vérité absolue ? Je crois que les gens méritent de passer plus de temps avec leur famille, leurs proches, leurs passe-temps et d’autres aspects de la vie, comme la culture. Cela pourrait être la prochaine étape pour nous dans notre vie professionnelle. »
Nique la Peau Lisse | Causette de boudoir
▻https://audioblog.arteradio.com/blog/98256/podcast/139168/nique-la-peau-lisse
Dans cette émission, vous saurez tout sur le poil et son histoire ! Nous nous intéressons plus particulièrement à l’histoire de l’épilation intime car elle interroge le rapport femme et homme, enfant-adulte, nature et civilisation, tradition et modernité, privé et public, individu-e et société, norme et déviance, exclusion et tolérance, liberté et soumission. Durée : 1h06. Source : Décibel FM
▻http://sons-audioblogs.arte.tv/audioblogs/v2/sons/98256/139168/podcast_139168_4IaXu.mp3
C’était 1932...
source :
▻https://twitter.com/ILSUGODITUTTA/status/879444304128860160
« MES POILS LE DÉGOÛTENT - Réponse aux commentaires Instagram » Une instagrammeuse montre ses #poils sur une photo, plusieurs machos bêtes font des commentaires insultants, elle y répond très bien, en développant pourquoi la liberté du corps compte.
#EnquêteEpilation : les premiers résultats de notre grande enquête sur la norme du glabre – Liberté, Pilosité, Sororité
▻https://collectiflps.net/2019/06/02/enquete-epilation
Partie 1 : Effets psychologiques et physiques de la norme du glabre
L’automne dernier, nous avons lancé une grande enquête en ligne concernant les effets de la norme du glabre sur la vie quotidienne des femmes. Au final, plus de 6 000 femmes y ont répondu. Nous sommes aujourd’hui fières de vous présenter les premiers résultats, qui portent plus particulièrement sur les thématiques suivantes :
Les pratiques de l’épilation, notamment les méthodes utilisées.
Les effets physiques de la norme du glabre : la douleur liée à la pratique de l’épilation ou du rasage et les effets secondaires
Les effets psychologiques de la norme du glabre
les émotions que les femmes ressentent vis-à-vis de leur pilosité
la façon dont elles ressentent l’intensité de la norme du glabre
Les points clés
6 458 femmes ont répondu à notre questionnaire.
La grande majorité (87%) réside en France. Notre échantillon surreprésente les femmes jeunes (âgées de 20 à 39 ans), féministes, élèves, étudiantes ou appartenant à la classe socio-professionnelle des cadres et professions intellectuelles supérieures.
Les féministes refusent davantage la norme du glabre
Plus une répondante se dit féministe, plus il y a de chance qu’elle ait arrêté de s’épiler ou de se raser ; aussi il est moins probable qu’elle soit épilée ou rasée tout au long de l’année.
Les femmes féministes sont par ailleurs moins nombreuses à trouver leur pilosité laide.
Les blessures et effets secondaires liés à l’épilation ou rasage sont extrêmement fréquents.
Seulement 2,7% des répondantes ont déclaré n’avoir jamais rencontré d’effets secondaires ou de blessures en retirant leur pilosité.
Près de 7 femmes sur 10 déclarent avoir rencontré au moins 3 types de blessures ou effets secondaires différents au cours de leur vie.
Une grande majorité de femmes n’aiment pas leur pilosité naturelle.
Environ trois quarts des femmes trouvent que leur pilosité est – au moins un peu – laide.
Près de 8 femmes sur 10 déclarent que leur pilosité leur inspire au moins une émotion négative. La honte est l’émotion négative la plus fréquemment rencontrée : elle est ressentie par environ la moitié des femmes.
Les femmes déclarent généralement qu’il est difficile ou très difficile d’échapper à la norme du glabre
Sur une échelle allant de 1 à 10, les répondantes devaient évaluer l’intensité de l’injonction au glabre (1 = Nulle, aucune injonction ; 10 = Très forte : il est quasiment impossible d’échapper à l’injonction). Près de 8 femmes sur 10 ont mis une noté égale ou supérieure à 7.
Les femmes jeunes souffrent davantage de la norme du glabre que les femmes plus âgées
Les femmes jeunes déclarent davantage d’effets secondaires et disent avoir davantage mal lors de leurs séances habituelles de rasage ou d’épilation. Elles sont également plus nombreuses à juger la norme du glabre comme étant tyrannique.
Le collectif Liberté, Pilosité, Sororité :
►https://collectiflps.net
►https://collectiflps.net/2019/05/15/flyer
Je rajoute à ma compile sur #poils #épilation #femmes #corps #sexisme :
►https://seenthis.net/messages/788150
Pourquoi de plus en plus de femmes décident d’arrêter de s’épiler ? - Cosmopolitan.fr
▻https://www.cosmopolitan.fr/pourquoi-de-plus-en-plus-de-femmes-decident-d-arreter-de-s-epiler,20325
Avoir peur d’être vue en public avec ses #poils, c’est en effet devoir toujours veiller à être épilée quand telle ou telle situation se présente. Un petit calcul mental à faire en permanence, auquel certaines #femmes ont décidé de renoncer. C’est le cas de cette jeune femme, qui poursuit : "J’ai pris conscience à ce moment-là du luxe que ça devait être d’avoir un corps de garçon. Eux ils étaient toujours ’prêts’ pour tout, ils n’avaient pas à se « préparer », à transformer leurs corps pour le regard des autres. Alors j’ai commencé à être moins ’stricte’ avec mes poils".
Moi, mes poils sur les jambes et les 15 minutes les plus longues de ma vie - Rockie
▻https://www.rockiemag.com/poils-jambes-humiliation-3937
Comment en seulement 15min j’ai pu passer de « meuf sûre d’elle » à « meuf qui se sent observée et jugée par tous les passants » ? Comment une dizaine de cons ont pu me miner à ce point le moral alors que j’étais toute guillerette ? Il a suffi de quinze minutes pour que je remette en question mes choix et mes convictions forgées en plusieurs années.
Liste d’articles sur les poils :
Émission thématique : les poils
Cas Libres, le 15 décembre 2011
▻https://seenthis.net/messages/52178
Au poil !
Dégenré-e, Radiorageuses, le 25 avril 2012
▻https://www.radiorageuses.net/spip.php?article203
L’épilation - 1ère partie
Radio Saint Affrique, le 8 février 2014
▻https://seenthis.net/messages/226904
L’épilation - 2ème partie
Radio Saint Affrique, le 15 février 2014
▻https://seenthis.net/messages/230693
La mode capillaire
Dror, Psikopat, mai 2014
Aujourd’hui, on célèbre les poilus : les poils ne se cachent plus
Service Public, France Inter, le 11 novembre 2014
▻https://www.franceinter.fr/emissions/service-public/service-public-11-novembre-2014
Quand les jeunes font la guerre au poil
Marie GIFFARD, AFP, le 11 septembre 2015
▻https://fr.news.yahoo.com/tendance-jeunes-font-guerre-au-poil-094142496.html
“Poilorama”, la websérie consacrée au poil, ce mal-aimé traqué sans relâche malgré toutes ses qualités
Emmanuelle Julien, Cheek Magazine, le 1 décembre 2015
▻https://seenthis.net/messages/435573
Extrapolons un peu sur un sujet...
Ze Blog BD de Mariko, le 5 mars 2016
▻https://seenthis.net/messages/467597
L’épilation des poils sous les bras est le "voile" de la femme occidentale
Marie Thibaut de Maisières, La Libre Belgique, le 6 avril 2016
▻https://seenthis.net/messages/478386
Rien ne doit dépasser, épisode 1 : les poils.
Collectif le SEUM , le 14 juin 2017
▻https://seenthis.net/messages/610676
Dans le sens du poil
Jéromine Doux, Society, le 30 août 2017
▻https://www.society-magazine.fr/dans-le-sens-du-poil
Comment l’épilation du maillot vise à remettre les femmes à leur place
Daphnée Leportois, BuzzFeed, le 18 mai 2018
▻https://seenthis.net/messages/696470
L’épilation au Moyen Âge - HNLD et Actuel Moyen Âge #8
L’Histoire nous le dira, Youtube, le 10 avril 2019
▻https://seenthis.net/messages/773616
Moi, mes poils sur les jambes et les 15 minutes les plus longues de ma vie
Une Rockie, Rockie, le 27 juin 2019
▻https://seenthis.net/messages/790119
Pourquoi de plus en plus de femmes décident d’arrêter de s’épiler ?
Mylène Wascowiski, Cosmopolitan, le 13 août 2019
▻https://seenthis.net/messages/797126
Le collectif Liberté, Pilosité, Sororité :
►https://collectiflps.net
►https://collectiflps.net/2019/05/15/flyer
#EnquêteEpilation : les premiers résultats de notre grande enquête sur la norme du glabre
Liberté, Pilosité, Sororité, le 2 juin 2019
▻https://seenthis.net/messages/798328
Caetofobia. Corriere della Sera, 5 febbraio 1932.
Tromp la Mort @ILSUGODITUTTA, Twitter, le 26 juin 2017
▻https://seenthis.net/messages/799756
Nique la Peau Lisse
Causette de Boudoir, Arte Radio, le 5 octobre 2019
▻https://seenthis.net/messages/808568
La référence complète de l’article de @vanderling :
Les poils : une expérience de son propre corps
Alice Gaulier, 50-50 Magazine, le 3 janvier 2019
Les poils : une expérience de son propre corps
Alice Gaulier, 50-50 Magazine, le 3 janvier 2019
▻https://seenthis.net/messages/870270
Résistance à l’épilation avec Miléna Younès-Linhart
Radio Saint Ferréol, le 6 avril 2020
►https://seenthis.net/messages/871683
►http://www.radiosaintfe.com/media/com_podcastmanager/ACTU/PAD_ACTU_POILSOUSBRAS/PAD_POILSOUSBRAS_2020_04_06_Rsistancelpi.mp3
Epilation, corps sous contrainte
Miléna Younès-Linhart, Libération, le 27 août 2019
►https://seenthis.net/messages/871683
Je suis blasée que dans de nombreux post instagram de comptes feministes qui abordent la question des poils, le choix individuel soit autant mis en avant. On a le choix de porter du rouge ou du vert, mais on ne peut pas réellement parler de « choix » sur les poils féminins tant que l’épilation est la norme
#épilation #injonction #beauté #poils
J’ai toujours adoré les affiches de recrutement pour l’armée de terre : chaque fois que je passe devant, ça me fait une sorte de flottement, genre passage dans la Twilight zone. Pour les slogans de la nouvelle campagne, j’hésite entre « L’armée de terre est un humanisme » et « Le bidasse, allié féministe ».
Des blagues circulaient sur l’oiseau bleu à propos du terme « sortir du lot » entendu comme « sortir du Lot »
L’armée de Terre, un employeur de référence qui rémunère dès le début du contrat (infomercial Le Monde, 10 janvier 2019).
#guerre_aux_pauvres #entre_les_pauvres
#lucy #cindy #vaimiti #poil_au_kiki (qui sont justes derrière)
Faut-il que les gilets jaunes, la police ou l’armée tirent sur Luc Ferry ? Maxime VIVAS - 9 Janvier 2019 - Le Grand Soir
▻https://www.legrandsoir.info/faut-il-que-les-gilets-jaunes-la-police-ou-l-armee-tirent-sur-luc-ferr
Luc Ferry est agrégé de philosophie, docteur d’État en sciences politiques, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche. Rien que ça ! Il est l’auteur de nombreux ouvrages philosophiques et chroniqueur au Figaro et à Radio Classique.
Ce n’est donc pas un sous-développé du bulbe comme Aurore Bergé, Eric Brunet, ou Pierre Haski (j’en ai d’autres, mais…).
- Sur Radio Classique, il a déclaré ▻https://www.lci.fr/politique/luc-ferry-se-defend-sur-lci-apres-ses-propos-polemiques-tout-cela-est-ridicule-r , le 7 janvier que les policiers devaient se servir « de leurs armes, une bonne fois » contre les « salopards d’extrême gauche et d’extrême droite ou des quartiers ». Et comme il a eu peur que cela ne suffise pas, il a appuyé : « On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies. »
Sans même avoir fait une année de philo et un mois à Sciences po, chacun comprend qu’il demande que les policiers, épaulés par l’armée, tirent sur la foule des gilets jaunes. Car, il est évidemment impossible, avant de tirer, de trier entre les idées des manifestants et leur lieu de vie. Impossible de distinguer les gilets jaunes venus pour casser (une infime minorité) et ceux qui s’enragent soudain (comme le boxeur Cristophe Dettinger ▻https://www.facebook.com/La.Tribune.des.Pirates/videos/un-manifestant-boxe-les-gendarmes/2261561470746027 ) au spectacle d’une violence aveugle, déclenchée délibérément par les forces du désordre.
Pour avoir manifesté les samedis à Toulouse, je puis témoigner d’une chose nouvelle et que je ne pouvais imaginer, moi qui arpente le bitume sous banderoles depuis si longtemps : il est désormais impossible d’aller manifester sans être, à un moment, obligé de courir devant les keufs et de respirer des gaz lacrymogènes.
Un excité leur balance une bouteille de bière ? Ils canardent en retour la manifestation d’une pluie de grenades. La riposte est toujours volontairement disproportionnée. Ils sont sûrs de l’#impunité. Ils sont couverts et encouragés.
- « On peut cogner, chef ? ».
- « Mais bien sûr, imbécile, qu’est-ce que tu attends, un ordre écrit de Castagnette ? ».
Personne ne leur balance quoi que ce soit ? Immense frustration ! L’ordre est alors donné de scinder le cortège, de le faire s’égailler dans plusieurs rue et quartiers pour de meilleurs images de foules clairsemées. Les grenades explosent, les vauriens en civil de la BAC cognent au petit bonheur la chance, jettent à terre, ligotent dans le dos avec des Serflex, un genou sur la tête de la victime. Ils l’embarquent en la traînant comme un sac de patates, accélérant le mouvement par des coups de pieds pour lesquels ils n’auront jamais des comptes à rendre (croient-ils. Attendez, mes bonhommes…) et ils déposent plainte au commissariat pour outrage parce que l’innocent a répondu « Ta gueule ! » à « Bougnoul, crouille, Kirikou, enculé de ta vieille pute de mère, je me fais sucer par ta salope de sœur ».
Bref, la manif se disloque façon puzzle. BFMTV en filme un morceau. « Le mouvement s’essouffle », vous le saviez déjà, ou alors n’êtes pas abonnés au #Monde et à #Libé, vous n’avez pas la télé, ni un autoradio, ni une radio, ou vous fermez les yeux en passant devant les kiosques à journaux, ou vous ne fréquentez jamais une salle d’attente, ou vous ne parlez jamais avec vos contemporains, ou vous êtes fâchés avec votre beauf, ou vous avez enfin pu acheter la lointaine petite île perdue où la main de l’homme n’a jamais mis les pieds.
J’ai toujours dans ma poche ce petit masque blanc que distribuaient les
infirmières toulousaines dans les cortèges. Et il m’a souvent servi. Et je ne pars pas en manif sans lui. C’est nouveau, ça vient de sortir. C’est une pratique labellisée « Macron 1er ».
Le président de la République, son premier ministre, le ministre de l’Intérieur, le préfet de police de Paris, la plupart de nos journaleux, Luc Ferry, haïssent et conchient le peuple de France et ils feraient embarquer Maurice Grimaux, préfet de Police de Paris en 1968 ▻https://www.legrandsoir.info/le-prefet-de-police-qui-ne-voulait-pas-que-soient-frappes-les-manifest qui adjurait ses policiers d’être respectueux des lois de la République et de ne pas matraquer un manifestant à terre.
Tous ces lascars sont aussi insensibles que la #Marie-Antoinette, aussi inconscients que #Louis_XVI.
Et il y a du #Adolphe_Tiers en eux.
D’une main nonchalante, ils piochent, dans le saladier en cristal, des friandises achetées chez Fauchon par un domestique, de l’autre ils fouillent dans l’arsenal des lois pour trouver celle qui, en l’interprétant comme il faut, permettrait d’absoudre leurs nervis violents, leurs mercenaires assermentés et sans foi. Ils y puisent la loi qui justifierait qu’on colle au gnouf quiconque risque de nous entraîner sur les chemins où la première capricieuse dépensière de France, Brigitte Macron, casserait ses talons de 10 centimètres : ceux qui conduisent au rétablissement de l’ISF, au RIC, à l’augmentation des salaires de misère. Et la suite.
Ils portent en eux la mort par crime « légal ».
Balancez toutes les grenades que vous pouvez, même celles que les lois internationales interdisent d’utiliser, mitraillez avec vos flash balls équipés de viseurs holographiques qui permettent de ne pas rater l’œil ou la bouche, acharnez-vous en meute sur le malheureux (ne pas tenir compte du sexe, de l’âge ou de la totale innocence) qui passe à votre portée. « Ah les braves sicaires ! » , s’extasie Castaner en regrettant de ne pouvoir les décorer tous de la #Légion_d_honneur, ce hochet galvaudé, indistinctement attribué à des citoyens méritants et à des crapules qui devraient être en prison (trois bols de fayots par jour et c’est tout. A la japonaise !).
14/18. Les malheureux #poilus jaillissaient de la tranchée et les projectiles de l’ennemi en hachaient menu une partie. D’autres perdaient un membre ou un morceau du visage. Ha ! Ha ! se régalent d’avance mes détracteurs en notant avec quelle maladresse je viens de tomber dans une comparaison hasardeuse et scandaleuse. Pourtant, aller manifester aujourd’hui, c’est risquer d’y laisser une main, un œil, la bouche. Et croyez-en Luc Ferry, c’est loin d’être suffisant. Les poilus qui sont retournés intacts dans la tranchée avaient gagné le gros lot à la loterie de la guerre. Nos braves gilets, jaunes qui ont laissé un œil, une joue, un bout des lèvres, leurs gencives, leurs dents, une main, dans une manif, ont tiré le mauvais numéro et c’est tout. La faute à « pas de chance » , ça s’appelle être au mauvais d’endroit au mauvais moment, inutile d’aller embêter Macron avec ces brouilles, il est élu, légitime. Les urnes ont parlé (murmuré, en fait).Vous êtes démocrate, oui ou m… ?
J’ai un jeune fils qui vit bien mieux qu’un gilet jaune, mais qui ne rate pas une manif. Il a l’âge des enthousiasmes et des indignations. Il s’approche trop des #Robocops. Je tremble pour lui. Je lui conseille (lâchement ? En toute logique ?) de laisser jaillir en premier de la tranchée ceux qui ont élu #Macron et qui viennent dire qu’ils le regrettent. Tel qui a mis le feu à la maison par inconscience doit être le premier à lutter contre l’incendie et à s’exposer à une chute de brandon incandescent.
Revenons à Luc Ferry . Les crapules des journaux qui font l’opinion (c’est-à-dire les journaux des milliardaires, subventionnés et gavés de pub), les radios et télés des milliardaires (bénéficiaires du CICE et souvent non contribuables), font exactement le contraire de ce qu’ils auraient fait si #Jean-Luc Mélenchon avait dit le centième du commencement du début d’amorce de ce que préconise #Luc_Ferry.
Et d’abord, pourquoi n’est-il pas en garde à vue, Ferry ?
Pourquoi cent policiers n’ont-ils pas perquisitionné à l’aube dans un des ses domiciles ?
Pourquoi la « classe » politique droitière (je mets « classe » entre guillemets à cause du double sens du mot qui pourrait faire croire que ces enflures sont classieuses) ne rappelle-t-elle pas que la loi républicaine interdit de tirer sur le peuple désarmé et qu’inciter à le faire est un délit (ou un crime ?).
Pourquoi n’est-il pas claironné que la loi n’autorise en aucun cas des tirs de l’armée et de la police sur des foules, au prétexte que la manifestation n’a pas été déclarée à un Préfet qui hait le peuple et lâche ses sbires équipés d’armes qui blessent, estropient et défigurent. Et tuent.
Pourquoi ne connaît-on même pas le nom du flic qui a tué d’un tir bien ajusté le 1er décembre 2018, une octogénaire qui fermait ses volets au 4ème étage d’un immeuble marseillais ? Il a fallu moins de 24 heures pour que tout le pays sache que Cristophe #Dettinger est le boxeur (à mains nus) d’un policier harnaché et, guère plus de temps pour qu’il ne soit plus libre.
Où est-il le #tueur de la mémé ? Toujours dans les manifs, toujours armé ? Il perçoit l’augmentation de salaire offerte par les chient-en-lit du gouvernement (oui, je m’énerve : moi, dès qu’on tue des vieux, je me Cristophe-Dettingerise mentalement).
Pourquoi est-il en liberté Luc Ferry ? Dans tous les cas, ses propos sont mortifères. Soit ils seront suivis d’effet et, adieu la démocratie, bonjour la #guerre_civile, soit ils vont faire monter chez les manifestants des velléités de ne pas se laisser tirer comme à la fête foraine, ce qui induira qu’ils s’équipent.
Luc Ferry leur a lancé un défi : « Venez à poil, petits lapins, nous sortons nos fusils de chasse et nos fusils de guerre ».
Macron prononce des vœux en engueulant et menaçant son peuple, #Edouard_Philipe annonce que les sanctions et la répression seront plus sévères, les #médiacrates s’esbaudissent et applaudissent comme il convient chez les larbins, Ferry en appelle à l’armée.
Ces (comment dit-il l’agrégé, déjà ? Ah oui !) salopards annoncent des crimes et absolvent par avance les tueurs. Ils ont fait le choix de défendre jusqu’au bout leurs privilèges et les intérêts du CAC 40. A combien de millions se monte la fortune de Luc Ferry ? Ira-t-il le dire à un gilet jaune qui se les gèle sur un rond-point et qui se les gèlera en famille en rentrant chez lui ?
« Le Capital a horreur de l’absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le Capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime » (Karl Marx).
Luc Ferry, comme toutes ces « belles gens » , souffre du même complexe de supériorité que Macron et (au hasard) #Gilles_Le_Gendre, ancien élève du collège Sainte-Croix de #Neuilly-sur-Seine, chef d’entreprise, successivement journaliste dans des journaux dont le titre fait rêver le poète que je suis : (Challenge, l’Usine Nouvelle, le Nouvel Economiste, l’Expansion) et patron des députés LREM : « Notre erreur est d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils... ».
Cependant, faut-il que les gilets jaunes, la police ou l’armée tirent sur Luc Ferry ?
Certes pas. D’abord, devant le tollé provoqué par son appel au crime, il a dû se fendre d’une déclaration d’une hypocrisie et d’une bêtise telle que j’ai cru à une analyse de #Jean-Michel_Aphatie. Lisez Luc Ferry, agrégé de rétropédalage : « Je n’ai évidemment jamais appelé à tirer sur les gilets jaune dont je défends le mouvement depuis l’origine. Je demande simplement que les policiers puissent se servir comme ils le demandent de leurs armes NON LÉTALES quand CERTAINS cherchent carrément à les tuer. Clair ? »
Ce qui est clair c’est que « l’armée » a soudain disparu pour faire place à « non létales » dont l’absence nous avait contrariés dans sa controversée diatribe belliciste de bon bourgeois assuré de n’avoir jamais à appuyer lui-même sur la détente et à ramasser des morceaux de cervelle sur le pavé devant sa porte.
Pour finir, jouons au jeu du « Luc Ferry inversé », pour voir si ça passe : « Les gilets jaunes devraient se servir de pavés et de cocktails Molotov, une bonne fois, contre les salopards de keufs fachos (policiers, gendarmes mobiles, #baqueux ) et contre les sièges des #mérdias. Depuis 1968, on a les meilleurs lanceurs du monde, ils sont capables de mettre fin à ces saloperies #flicaillères et #journaleuses. »
Bien entendu, je désapprouve cette conclusion (1) et je préfère de loin (car je suis prudent et douillet) ce qui est dit ici.
Maxime VIVAS *
Note (1). Me croit qui veut.
Le 11 novembre 1918, l’#Armistice met fin à une #guerre totale et meurtrière. Retour sur la vie quotidienne au front à travers les #témoignages des #soldats (carnets de route, lettres, récits écrits...) : vivre et mourir dans les tranchées
►http://sms.hypotheses.org/2615
#guerre, #grande_guerre, #tranchée, #social, #histoire, #poilu, #1914-1918, #quotidien, #ordinaire, #témoins, #témoignage, #témoin, #front, #vivre, #mourir, #militaire
Comme il faut bien commencer...
Relecture du témoignage des années de guerre de Louis Barthas. Le bouquin m’avait marqué une première fois il y a 25 ans. L’adaptation graphique est aussi forte.
Les carnets de guerre de Louis Barthas (1914-1918) - FREDMAN - Éditions La Découverte
▻https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Les_carnets_de_guerre_de_Louis_Barthas__1914_1918_-978270
#Julia_Long : La pornographie est plus que de simples fantasmes sexuels. C’est de la violence culturelle.
▻http://tradfem.wordpress.com/2018/08/23/la-pornographie-est-plus-que-de-simples-fantasmes-sexuels-cest-de
On n’a pas besoin d’être très au fait de la théorie culturelle pour saisir la signification sociale d’images de femmes pénétrées de manière répétée par tous les orifices pendant qu’on les traite de « salopes », de « chiennes » et de « putes ». On doit toutefois réfléchir au-delà de la rhétorique du « libre choix », de « l’autonomisation » et de la « liberté d’expression », invariablement utilisée par les porte-parole de cette industrie pour justifier de tels contenus. Cette rhétorique tente de détourner l’attention de la nature de la pornographie généralisée et de dépeindre celles et ceux qui s’opposent à ses méfaits comme étant des censeures, des conservatrices et, bien sûr – insulte traditionnelle – des « frustrées ». Toutefois l’examen des contenus de la pornographie généralisée révèle que ces arguments ne sont rien de plus qu’une défense d’intérêts lucratifs.
En premier lieu, la pornographie habituelle consiste en actes de violence directe contre les femmes, sanctionnés par la société. Ce qui serait considéré comme des violences sexuelles et de la brutalité dans d’autres contextes devient la norme dans la pornographie, comme en témoignent des survivantes. Cependant, la pornographie ne fonctionne pas simplement comme un domaine où des violences directes sont autorisées et routinières. Elle constitue également une forme de ce que le sociologue norvégien Johan Galtung appelle la « violence culturelle ». Exercée dans les récits qu’une culture se raconte – dans ses textes, ses images – c’est « un aspect de la sphère symbolique qui peut servir à justifier ou légitimer la violence directe ou structurelle ». Une des choses que la pornographie fait extrêmement efficacement est de fournir un flot ininterrompu de récits de femmes traitées comme des objets, violées ou sur lesquelles on « agit ».
Traduction : #Tradfem
Version originale : ▻http://www.washingtonpost.com/news/in-theory/wp/2016/05/27/pornography-is-more-than-just-sexual-fantasy-its-cultural-violence/?noredirect=on
Julia Long, Ph. D., enseigne la sociologie à l’Université Anglia Ruskin, à Cambridge. Elle est militante, féministe et autrice du livre Anti-Porn : The Resurgence of Anti-Pornography Feminism [Anti-Porno : La résurgence du féminisme anti-pornographie].
La pornographie, industrie principalement dominée par les hommes, relaye aujourd’hui plus que jamais, cette image de la femme imberbe en exposant des vagins totalement épilés. Cette préférence révèle la conception largement partagée par les hommes qu’un corps de femme glabre serait plus désirable, plus « normal » qu’un corps poilu. Peu importe l’utilité du #poil, dont la vocation naturelle, protectrice, est totalement mise de côté. Aujourd’hui encore, les femmes doivent être douces et les hommes peuvent choisir d’être barbu ou rasé.
Comment l’#épilation du maillot vise à remettre les #femmes à leur place
▻https://www.buzzfeed.com/daphneeleportois/ce-que-lepilation-du-maillot-revele-ce-nest-pas-juste-le
Au-delà de la souffrance physique, la norme est aussi tellement bien intégrée que ne pas la suivre peut provoquer un certain dégoût de soi, comme l’explicite d’Anne Friederike Müller-Delouis dans Histoire du poil : en s’épilant, les femmes « [tentent] d’échanger leur corps matériel contre un #corps idéalisé, sans odeur et sans #poils. […] Ce travail de Sisyphe, qui enrichit l’#industrie cosmétique, est un déni du corps réel, donc un déni de la personne, et il se solde souvent par un sentiment de honte face à l’échec inévitable, et par une diminution de l’estime de soi ». Preuve que la bandelette de cire fait bien plus que d’arracher de banals poils pubiens. Et que cette épilation n’a d’intime que le nom.
Cheveux courts, idées longues
▻http://www.tetue.net/cheveux-courts-idees-longues
L’expression « cheveux longs, idées courtes » vient du crêpage de chignon de deux idoles de la chanson française qui, dans les années 1960 se sont apostrophés par chansons interposées. Nous sommes en pleine période #hippie. Courant de contre-culture apparu aux Etats-Unis, le mouvement Hippie se diffuse dans le reste du monde occidental. Les Hippies rejettent les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la génération de leurs parents et la société de consommation. Ils portent les cheveux longs, tant…
/ hippie
Existe-t-il une #vie_quotidienne dans les #tranchées de 1914-1918 ? En s’appuyant sur de nombreux #témoignages de poilus (carnets, lettres, #souvenirs, récits, etc.), il s’agit de tenter d’approcher au plus près de cette épouvantable #expérience.
►http://sms.hypotheses.org/2615
#vie_quotidienne, #tranchée, #première_guerre_mondiale, #guerre, #1914-1918, #témoignage, #poilu, #vie, #social, #histoire, #Grande Guerre, #front, #société_des_tranchées, #mourir, #vivre, #expérience, #corvée, #brassage, #identité, #vécu, #fatalisme, #paix
CHŒUR DE FEMMES.
Je veux vous faire un conte pour servir de pendant à celui de Mélanion. Un certain Timon était affreux : son visage hérissé de poils était inabordable ; c’était un véritable enfant des Furies. Ce Timon, plein de haine contre la perversité des hommes, s’en éloigna en faisant les plus horribles imprécations. Voilà comme, en revanche, celui-ci ne pouvait souffrir ces méchants hommes, mais il aimait passionnément les femmes.
extrait de Lysistrata
Je me demande si c’est la traduction qui a remplacé les Erynies par les furies ou si c’est un indice de romanisation chez Aristophane.
#mégèrisme #poils #allié
« CHŒUR DE FEMMES. - Je veux aussi vous conter une histoire, en réponse à celle de Mélanion. Il y avait un certain Timon, homme intraitable, inabordable, tant il était hérissé d’épines, véritable rejeton d’Erinnys. »
▻http://remacle.org/bloodwolf/comediens
/Aristophane/Lysistrata.htm
Traduction Eugène Talbot (Ph. Remacle).
Merci @fsoulabaille c’est donc bien un problème de trad.
30 Millions d’Aminaux
▻http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/30-millions-d-aminaux
A #Poils longs ou courts, rampant, courant, ululant, les #animaux nous fascinent fortement, ici à #PBG.
Nous les adorons sous toutes leurs formes (et à toutes les cuissons). Aussi, pour leur rendre hommage, allons-nous effectuer un petit rituel païen à base de musiques animales en continu et de houblon.
Ô Grand Mabrouk, guide-nous donc vers Satan...!
Tracklist : Les Animaux Du Monde Kim Fowley - Animal Man African Head Charge - Crocodile Shoes Ptôse - Seigneur des Mouches Don McLean - The Flight of Dragons Alvarius B. - Insect Kilemma Techno Thriller - Catskin Reload - Mosh Francky Goes To Point-à-Pitre - Eye Of The Toucan Maxence Cyrin - Where Is My Mind (Pixies Cover) Art Bears - Truth Flying Lotus - Turkey Dog Coma America - The Last Unicorn The Hospitals - Animals Act Natural Huerco S. - (...)
#- #rôti #Mix #-,rôti,Poils,PBG,animaux,Mix
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/pbg/30-millions-d-aminaux_04268__1.mp3
#Tourisme d’#histoire ou de #mémoire, commémorations... Les sites des guerres sont l’objet de mises en scène à travers des dispositifs pour mettre en images, en mots, en espace et en sens l’histoire et la mémoire.
►http://sms.hypotheses.org/3304
#PremièreGuerremondiale, #guerre, #patrimoine, #miseenscène, #poilu, #ficton, #communication, #touriste