• Un récit anxiogène adossé à une géographie inventive
    https://metropolitiques.eu/Un-recit-anxiogene-adosse-a-une-geographie-inventive.html

    Dans son essai La France d’après, Jérôme Fourquet propose une analyse territoriale des comportements électoraux français. Facilement accessible au grand public, l’ouvrage articule cartes, #sondages et références culturelles, mais conforte un certain sens commun plus qu’il ne le déconstruit. Dans un article intitulé « La carte, le #territoire et la #politique », un journaliste fin connaisseur des sciences sociales relevait à l’occasion d’une discussion croisée des essais La France périphérique (Guilluy #Commentaires

    / #vote, #élections, territoire, #géographie, politique, sondages

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_jriviere3.pdf

  • Immigration : « Les partis de gouvernement s’alignent sur le cadre idéologique de l’extrême droite »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/17/immigration-les-partis-de-gouvernement-s-alignent-sur-le-cadre-ideologique-d

    Immigration : « Les partis de gouvernement s’alignent sur le cadre idéologique de l’extrême droite »
    Tribune : Jean-Claude Barbier
    L’irrationalité économique des politiques migratoires est prouvée et n’est pas propre à la France. C’est ce que montre très bien The Economist dans son édition du 23 décembre 2023, en demandant une « détoxification » de ces politiques. Qu’il s’agisse des bateaux sur la Manche ou de l’immigration en général, les hommes et femmes politiques du Vieux Continent pratiquent la surenchère, estime l’hebdomadaire économique britannique.
    L’économiste El Mouhoub Mouhoud démontre de son côté que le « régime d’immigration » hérité du colonialisme en France est peu compétitif internationalement. Une étude du Center for Global Development, parue en 2021, indiquait que le déficit de main-d’œuvre se situerait à environ 44 millions d’actifs en Europe, dont 3,6 millions au Royaume-Uni, 3,9 millions en France et 7 millions en Allemagne. On ne peut que constater les ravages croissants du populisme et la progression des idées d’extrême droite, mais aussi la confusion entretenue entre demande d’asile et autres formes de migration. La Commission européenne, chargée d’organiser la solidarité, montre son impuissance depuis 2015.
    Après la victoire de Geert Wilders aux élections législatives néerlandaises, les observations du politiste Cas Mudde confirment une situation inquiétante en Europe. L’élection a été orchestrée par les partis en lice en termes « racialisés » et le niveau de vie et le problème du logement sont présentés aux électeurs en matière d’immigration. Ce sont les partis de gouvernement qui sont à l’origine d’un alignement sur le cadre idéologique de l’extrême droite.
    Le parallèle ici est frappant avec ce qui se passe en France, où les partis, et non les sondages, imposent leurs thèmes. A cet égard, la recherche illustre le caractère fragile des études concernant les opinions relatives à l’immigration et le danger puissant de leur possible manipulation : la simple mention répétée des faits d’immigration modifie les opinions.En ce qui concerne le Danemark et la Norvège, l’idée de réserver aux nationaux les bienfaits de la protection sociale généreuse est apparue il y a trente ans chez les partis d’extrême droite. Ces partis ont ainsi inventé le « chauvinisme du welfare [Etat-providence] ». Au Danemark, des politiques ouvertement anti-immigrés ont émergé en 2002 avec le centre droit, puis se sont poursuivies avec l’arrivée au pouvoir du parti social-démocrate de Mette Frederiksen, en 2019.
    Le gouvernement danois a été jusqu’à reprendre le programme de l’extrême droite, avec comme but une politique de « zéro réfugié » et a lancé l’idée d’expatrier les candidats à l’asile au Rwanda. Au cas par cas, le Danemark négocie toutefois des exceptions pour ses difficultés de recrutement. Le point-clé danois reste la cohésion culturelle du pays.
    Au Royaume-Uni, le gouvernement de Rishi Sunak travaille sur le transfert des demandeurs d’asile au Rwanda, mais les conservateurs au pouvoir sont très divisés sur le texte et le Parti travailliste y est opposé. Le Labour a cependant révisé sa politique d’immigration, y compris avec des mesures strictes, notamment contre les passeurs. Il n’a surtout pas l’intention d’ouvrir les frontières. L’obtention d’un visa dans le pays est d’ailleurs conditionnée à un salaire plancher, ce qui correspond à une immigration « choisie ».
    Si la « solution » préconisée par M. Sunak n’a aucune chance d’advenir en France, du fait de la Convention européenne des droits de l’homme, le plus grand contraste règne en Europe, particulièrement entre la France et l’Allemagne. Le nombre d’immigrés ukrainiens dépasse le million en Allemagne alors qu’il n’est que de 60 000 en France. La législation allemande permet aux demandeurs d’asile de travailler et une procédure dite « de tolérance » protège certains travailleurs qui n’ont pas le statut de réfugié. Par rapport à celles de la France, les performances d’apprentissage de la langue allemande, malgré ses difficultés, sont sans comparaison !
    En Allemagne, l’immigration et l’asile se situent, proportionnellement à la population, à des niveaux beaucoup plus élevés qu’en France. Certes l’Allemagne a des besoins de recrutement supérieurs à ceux de l’Hexagone, mais le patronat français, comme le fait remarquer El Mouhoub Mouhoud, préfère s’arranger avec l’immigration irrégulière. Il se contente d’agir en cachette, alors que les pénuries de main-d’œuvre sont criantes, notamment s’agissant des chaudronniers dans le secteur du nucléaire.
    Le patronat allemand appuie publiquement, et de façon responsable, les projets du gouvernement relatifs à l’immigration qui promeuvent l’immigration de travailleurs extra-européens. Mieux encore, les hauts responsables du patronat allemand combattent les idées du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD).Certes, la menace pèse lourd sur la coalition du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et du Parti libéral-démocrate (FDP) d’une part, et sur l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’autre part, face à la montée en puissance de l’AfD. Pour autant, aussi bien le patronat allemand que les partis de gouvernement ont une position explicite contre l’extrême droite alors qu’en France la « normalisation » du Rassemblement national, elle, s’accélère.
    Une certaine démocratie sociale fonctionne encore en Allemagne face à la menace de la partie de l’extrême droite contaminée par le nazisme. On pourrait s’inspirer de cet exemple plutôt que de s’enfoncer dans un pacte toxique qui enferme le macronisme dans l’ombre du Rassemblement national.
    Jean-Claude Barbier est sociologue auprès du Centre national de recherche scientifique du Centre d’économie de la Sorbonne.

    #Covid-19#migration#migrant#france#immigration#populisme#extremedroite#politiquemigratoire#democratie

  • La plainte de l’#Afrique_du_Sud contre #Israël

    "La plainte déposée par l’Afrique du Sud contre l’#Etat d’Israël ne l’accuse pas de #génocide, mais de laisser des éléments de ses forces de sécurité le pratiquer. Elle se fonde sur les intentions énoncées par certains responsables politiques et militaires, sur l’observation des pratiques israéliennes depuis 75 ans vis-à-vis de l’ensemble du #peuple_palestinien et enfin sur la manière dont il se comporte aujourd’hui à #Gaza. (...)

    #politique #international #géopolitique #monde #propagande #fascisme #sioniste #extermination #holocauste #Palestine #seenthis #vangauguin

    https://www.voltairenet.org/article220263.html

  • « Pulsations pour le vivant » : EELV veut incarner une alternative New Age à la NUPES - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/ecologie-tondelier-toussaint-eelv-new-age-nupes

    [...]
    Le parti Les Écologistes – EELV voulait tourner la page de la NUPES en lançant sa campagne pour les élections européennes au plus vite. C’est chose faite, avec un premier événement début décembre intitulé « Pulsations – meeting pour le vivant ». Difficile d’intéresser aux enjeux européens dans la période, alors les médias ont été invités avec une promesse : il y aurait « de nombreuses surprises ».

    La surprise qui a marqué le plus grand nombre, c’était une séance de booty therapy, dont la définition proposée par le site Booty Therapy est la suivante : « une pratique qui mêle sport, danse et développement personnel ». Créée par Maïmouna Coulibaly, la booty therapy permettrait aux participant·es de « relâcher leurs émotions et guérir une partie de leurs traumas et épreuves, à travers des exercices collectifs ». La pratique ciblerait notamment les femmes victimes de violences et les encouragerait à assumer leur physique et leur histoire, à travers des danses qui mobilisent le bassin.

    Invisibilisant totalement le reste de l’événement, ce cours de danse de 20 minutes au milieu du meeting n’a pas laissé indifférent. Dans le meilleur des cas, il a été jugé gênant, hilarant, pas à la hauteur des enjeux ou encore déconnecté des attentes des citoyen·nes. Dans le pire des cas, il a été attaqué par l’extrême droite. Les performeuses ont en effet subi un cyberharcèlement intolérable à l’issue de leur prestation, en raison de leur physique et de leur couleur de peau.

    Pour justifier cette animation et tenter de réparer les dégâts, les cadres du parti se sont mis en ordre de bataille. Première défense : nous n’aurions « rien compris ». Chacun·e jugera de la pertinence de qualifier d’ignorant·es la majorité des potentiel·les électeur·rices à l’occasion d’un lancement de campagne. Deuxième défense : si nous émettons des réserves quant à la booty therapy, c’est que nous serions sexistes et racistes. Défense totalement légitime lorsque les attaques visaient les intervenantes ou leurs danses, mais qui ne peut pas être un argument d’autorité suffisant pour éviter tout débat contradictoire.

    Mais c’est un autre argument des cadres écologistes, passé un peu inaperçu médiatiquement, qui nous intéresse ici. Il s’agissait d’expliquer que la pratique de la booty therapy était politique, car elle permettait de mettre en avant les méthodes de développement personnel et leurs bienfaits supposés pour les victimes de violence. C’est sans doute là l’argument le plus problématique.

    Booty Therapy propose des stages mettant en avant le concept de « féminin sacré » et les intervenantes ont évoqué le « pouvoir thérapeutique » de cette pratique, qui permettrait de « rallumer la puissance de vie ». Ces éléments de langage sont classiques de la mouvance spirituelle et ésotérique New Age, qui défend l’idée d’un lien intime entre corps, âme, esprit et cosmos. Il s’agissait, là, de leur donner place dans un meeting politique. Nous sommes donc ici bien loin d’un simple cours de twerk.
    [...]
    Une dépolitisation et un projet libéral difficiles à cacher
    Il s’agit d’abord d’affirmer qu’un parti politique devrait se garder de mettre en avant les pseudo-sciences ou les pratiques ésotériques. Il s’agit ensuite et surtout d’affirmer que le « développement personnel » n’a pas sa place en politique.

    La politique vise à organiser la vie du pays et à améliorer le quotidien des gens via l’action collective. À l’inverse, le développement personnel se fonde sur l’idée que la solution est « à l’intérieure de chacun·e » et que « nous sommes les seul·es responsables de notre bonheur ». Il nous apprend à « manager nos vies », comme une entreprise capitaliste qu’on devrait amener à être rentable. Vous êtes pauvre ? C’est parce que vous n’avez pas encore développé votre plein potentiel, faites davantage d’efforts ! Vous êtes déprimé·e ? C’est parce que vous n’avez pas investi dans la nouvelle application mobile thérapeutique, qui vous apprend la méditation pour 10 € par mois !

    Il s’agit en réalité d’une approche individualiste et néolibérale, qui pousse à faire un travail constant sur « soi-même », pour mieux invisibiliser le caractère structurel des inégalités ou de nos « difficultés quotidiennes ». C’est l’exact inverse de ce que devrait porter un parti écologiste ancré à gauche. Car si la solution est intérieure, si aucun facteur extérieur ne peut permettre d’améliorer nos vies, pourquoi devrions-nous militer pour changer la société ? Lorsqu’on porte un projet écologiste, notre rôle doit être au contraire de dénoncer les logiques libérales et capitalistes. Au lieu de miser sur des solutions individualistes, nous devrions démontrer le caractère systémique des atteintes aux humains et à la nature, et rendre possible l’action collective, seul moyen d’instaurer le rapport de force nécessaire à la transformation de nos sociétés.

    La booty therapy rejoint également cette idée de travail sur soi, où l’autonomisation passerait par la conscience de « la puissance féminine de vie » et la guérison des traumatismes par l’éveil du corps. La défense de ce féminisme individualiste par EELV est le reflet d’une forme de dépolitisation des combats féministes au sein du parti. Cela est d’autant plus visible lorsque sur 3h30 de meeting, aucune proposition politique n’a en revanche été émise sur ces questions. Marie Toussaint a défendu la booty therapy en reprenant l’affirmation : « le corps des femmes est politique ». C’est vrai. Mais cela n’exonère pas de proposer un contenu programmatique ambitieux pour les droits des femmes, sans quoi cela donne l’impression d’un purplewashing.

    Certes, l’absence de projet politique dans ce meeting ne se limitait pas à la lutte contre les discriminations. De toute la soirée, une seule et unique proposition a été présentée : le droit de veto social. Le reste du meeting était consacré au constat des problèmes auxquels nous faisons face, à l’énumération des valeurs du parti, et à la présentation du parcours des candidat·es. Seul Gaspard Koenig se risquera à présenter une solution, en conclusion de son intervention : « Pourquoi ne serait-il pas légitime d’utiliser des mécanismes de marché qui sont efficients quand ils sont utilisés à des fins vertueuses ? ».

    L’invitation de ce libéral-libertaire au meeting est un indice de plus quant à l’orientation politique retenue par Les Écologistes – EELV. Sa présence, couplée à la mise en avant de pratiques libérales individualisantes dessine une ligne claire : celle d’une campagne qui tente de séduire l’électorat déçu du macronisme. Un air de déjà-vu, une énième version de « l’écologie au centre », qui aura eu le mérite de provoquer les seules « Pulsations » du meeting : les pulsations de rejet, ou de déception, de celles et ceux qui espéraient y trouver une écologie radicale et anticapitaliste.

    Tourner la page de la NUPES pour conquérir les « déçus du macronisme »

    Enfin, c’est le timing qui interroge. Les Écologistes – EELV est le premier parti à organiser un meeting de campagne, avant même d’avoir établi l’ordre de ses premier·es de liste, et visiblement avant d’avoir produit un contenu programmatique. Pourquoi donc vouloir organiser un meeting, six mois avant l’élection, sans avoir plus d’une proposition à présenter ? Rien ne semblait presser : à ce stade, les autres partis se posent à peine la question de la composition de leur liste et le contexte politique au Proche-Orient comme en France ne laisse aucun espace médiatique à l’échéance électorale de juin prochain. Une seule explication : l’objectif était de tourner, au plus vite, la page de la NUPES.

    Sortir de l’alliance à l’occasion des européennes était déjà, en réalité, au cœur du dernier congrès du parti, près de 2 ans avant l’élection. Ainsi, on comprend que, dès les premiers mois de la NUPES, la direction d’EELV n’avait qu’une hâte : y mettre un terme. Le parti perçoit en effet les européennes comme une sorte de sondage en conditions réelles, une occasion de revanche pour établir un nouvel équilibre des forces à gauche.

    Triste stratégie en réalité, qui consiste à espérer que la très faible participation des classes populaires aux élections européennes sera favorable à EELV. EELV pense ainsi pouvoir gagner sa place de leader parmi « ceux qui vont voter », plutôt que d’essayer de convaincre tous·tes les autres. Cela explique d’autant plus l’orientation de campagne, qui vise à attirer les déçus du macronisme.
    [...]

    Sur le même sujet, transmis par @mad_meg :
    LE MARCHÉ DU « BONHEUR » : la nocivité du développement personnel et des nouvelles spiritualités
    https://seenthis.net/messages/1036282

  • « La #Namibie fait la leçon à l’#Allemagne qui soutient #Israël accusé de #génocide à #Gaza »

    "Le Président namibien s’est dit « profondément préoccupé » par la décision de l’Allemagne de se ranger du côté de Tel-Aviv accusé par l’Afrique du Sud de génocide, indique un communiqué officiel publié sur X.
    « Il est inquiétant de constater que le gouvernement allemand a choisi de défendre devant la Cour internationale de justice les actes génocidaires et macabres du gouvernement israélien contre des civils innocents à Gaza », affirme la présidence namibienne dans le document.
    La décision de Berlin est « choquante » pour le dirigeant de ce pays africain. Il a souligné que par ce choix l’Allemagne « ignore la mort violente de plus de 23.000 Palestiniens à Gaza ».
    D’ailleurs, l’Allemagne était elle-même responsable du « premier génocide du XXe siècle » perpétré sur le sol namibien en 1904-1908 et ayant fait des dizaines de milliers de victimes. En ce début 2024, sont commémorés les 124 ans du début de cette extermination qui n’a été reconnue par Berlin qu’en 2021.
    Berlin n’a pas tiré les leçons de « son terrible passé », conclut la présidence namibienne tout en l’appelant à revenir sur sa décision. (...)"

    https://fr.sputniknews.africa/20240114/la-namibie-fait-la-lecon-a-lallemagne-qui-soutient-israel-accuse-

    #politique #monde #colonisation #extermination #sioniste #mémoire #shoah #ça_gratte_où_ça_fait_mal #humour #cynisme #seenthis #vangauguin

  • Le #fascisme #libéral / 2000

    "Au #Mexique, la défaite, à l’élection présidentielle du 2 juillet, du candidat du Parti de la révolution institutionnelle (PRI), au pouvoir depuis soixante et onze ans, laisse le pays ébranlé. La victoire de M. Vicente Fox, du Parti d’action nationale (PAN), constitue un véritable séisme. La chute du PRI représente la fin d’un style de pouvoir fondé sur la tricherie et la corruption. Mais le succès du PAN, de tradition ultracatholique et proaméricaine, comme hier, en Autriche, celui du parti de M. Jörg Haider, ou demain, en Italie, celui de M. Silvio Berlusconi allié à M. Gianfranco Fini, marquent l’apparition, à l’échelle internationale, d’une nouvelle droite, contradictoire mélange d’extrême droite et de néolibéralisme. Le sous-commandant Marcos rappelle dans quel contexte — celui de la « globalisation fragmentée » — se produit la naissance de cette nouvelle droite. (...)

    #politique #monde #changement #alternative #mondialisation #diplomatie #société #seenthis #vangauguin

    https://www.monde-diplomatique.fr/2000/08/MARCOS/1936

  • Der größte DDR-Hit und die wahre Geschichte dahinter: „Über sieben Brücken musst du gehn“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/peter-maffay-herbert-dreilich-ueber-sieben-bruecken-karat-sozialism


    Peter Maffay und Herbert Dreilich, Sänger von Karat, singen gemeinsam „Über sieben Brücken musst du gehn“.

    12.1.2024 von Werner Fritz Winkler - Ein Schriftsteller auf einer Großbaustelle, eine Liebe zwischen Polen und der DDR, ein Film-Song, der nicht erscheinen sollte: Das ist die Geschichte der Karat-Ballade.

    Für nicht wenige Ostdeutsche ist das Lied „Über sieben Brücken musst du gehn“ eine Art Hymne. Quasi ein Symbol ostdeutscher Lebensleistung, die eng mit ihrem Leben, ihren Gefühlen und ihrer Sozialisierung verbunden ist. Dagegen sind noch immer nicht wenige „Altbundesbürger“ überrascht, wenn sie erfahren, dass der Hit nicht von Peter Maffay getextet und komponiert wurde.

    Die beiden Hauptakteure, der Literat Helmut Richter sowie der Musiker und Komponist Ulrich „Ed“ Swillms, denen wir diese Rock-Ballade verdanken, weilen nicht mehr unter uns. Sie starben am 3. November 2019 bzw. am 27. Juni 2023. Aber bis heute lassen sich die einzigartige Geschichte und die emotionalen Erinnerungen an dieses Lied, das bisher in 30 Sprachen übersetzt und von mehr als 100 Interpreten gesungen wurde, fortschreiben. Die Geschichte des Liedes ist zugleich auch ein Zeugnis der Widersprüche und Konflikte, mit denen Künstler der DDR umgehen mussten.

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    Im Frühjahr 1967 erhält der seit drei Jahren freiberuflich tätige Journalist und Schriftsteller Helmut Richter eine Einladung in das Leipziger Ernst-Thälmann-Haus, dem Sitz des FDGB. Dort wird ihm vom Kultursekretär ein Vertrag für ein Auftragswerk vorgelegt. Die Zielstellung lautet: Literarische Begleitung der Arbeit auf der Großbaustelle des Braunkohlenkraftwerks Thierbach. Dessen Bau ist ein Gemeinschaftsprojekt des Rates für Gegenseitige Wirtschaftshilfe (RGW), dem Gegenstück des Ostblockes zur EWG, der heutigen Europäischen Union. Die Kraftwerksbauer nehmen den „Schreiberling“ für mehre Monate bei sich auf.

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    Helmut Richter: Er schrieb „Über sieben Brücken musst du gehn“

    Auf dieser Vertrauensbasis entstehen mehrere Reportagen. Sie handeln von der Zusammenarbeit, dem Zusammenleben und den Problemen der polnischen, sowjetischen, ungarischen und deutschen Arbeiter und Ingenieure auf der Baustelle und darüber hinaus. Aber auch von Missständen berichtet er. Und er schreibt von der jungen Liebe zwischen dem polnischen Brigadier Roman und einer Deutschen. Sie wollen heiraten, doch die Hochzeit platzt. Diese Episode beschäftigt Richter auch Jahre später noch.

    Das Braunkohlenkraftwerk Thierbach während des Baus.

    Sofortige Beachtung finden seine Schilderungen des Alltags und vom Miteinander der unterschiedlichen Nationalitäten auf der Großbaustelle. Im Rundfunk werden Lesungen gesendet. Der mit 15.000 DDR-Mark dotierte FDGB-Literaturpreis ist im Gespräch. 1969 erscheinen die Reportagen unter dem Titel „Schnee auf dem Schornstein“ in einem kleinen Taschenbuch im Mitteldeutschen-Verlag. Geplant als „Schwerpunkttitel“ zu Ehren des 20. Jahrestages der DDR. Auflagenhöhe: 5000 Stück. Das gelb-schwarze Büchlein ist überall im Angebot, auch im Buchladen im ZK der SED.

    Von dort ziehen Anfang September 1969 plötzlich dunkle Wolken auf. Der Grund: Mitarbeiter der Abteilung Maschinenbau und Metallurgie finden das Buch nicht linientreu. Nach ihrer Überzeugung wird über „Ereignisse vom Aufbau des KW Thierbach ohne Wahrung des Vertraulichkeitsgrades ausführlich berichtet“ und Probleme der Zusammenarbeit der RGW-Länder nicht „wahrheitsgemäß“ geschildert. Des Weiteren sind sie der Auffassung, die „Klassenwachsamkeit“ wird nicht eingehalten und Staats- und Wirtschaftsfunktionäre werden verunglimpft. Die Information geht zunächst an den ZK-Sekretär für Wirtschaft, Günter Mittag. Wenig später erhält sie auch Erich Honecker, damals schon der zweitmächtigste Mann im Parteiapparat.

    Nach einer teilweise kontrovers geführten Diskussion setzen sich Ende November 1969 die Hardliner durch. Das Buch wird aus dem Handel genommen. Die noch vorhandenen 1600 Exemplare im Lager des Leipziger Kommissions- und Großbuchhandels werden eingestampft. Auch das in der Deutschen Bücherei in Leipzig hinterlegte Belegexemplar darf nicht mehr ausgeliehen werden.

    Für Helmut Richter folgt eine Zeit der großen Enttäuschung. Richter ahnt zu diesem Zeitpunkt nicht, dass die in Kritik geratenen und verbotenen Reportagen zur Triebfeder für sein größtes literarisches Werk und zu einer deutschsprachigen Rockballade werden. Die Erlebnisse auf der Thierbacher Großbaustelle lassen ihn nicht los. 1975 entsteht die deutsch-polnische Liebesgeschichte „Über sieben Brücken musst du gehn“.


    Helmut Richter im Jahr 2002.

    Die Kritik an Richter hält jedoch weiter an. Seine Arbeiterfiguren und realistischen Beschreibungen der gelebten Freundschaft der sozialistischen Bruderländer werden als „problematisch“ eingeschätzt. Mitte der 70er-Jahre verschärft sich das politische Klima in der DDR. Die ersten 10.000 DDR-Bürger stellen einen Antrag auf Ausreise. Der Liedermacher Wolf Biermann wird 1976 ausgebürgert und wenig später siedelt Manfred Krug in die BRD über. Ein anderes, weltoffeneres Erscheinungsbild zeigt dagegen die Volksrepublik Polen. Auf Märkten werden amerikanische Jeans, Schallplatten, die in der DDR nicht erhältlich sind, und sogar Symbole der amerikanischen GI aus dem Vietnamkrieg angeboten. Der politisch verordnete Freundschaftsgedanke wird vom Ansturm auf diese Waren überlagert.

    Ed Swillms von Karat: Wie der Song komponiert wurde

    Der DDR-Fernsehfunk erhält deshalb den Auftrag, möglichst schnell einen Film zum Thema Freundschaft mit dem polnischen Volk zu machen. 1976 kauft er überraschend die Rechte an Richters Liebesgeschichte. Der bis vor kurzem noch geschmähte Literat darf das Szenarium für den Film mit den Hauptfiguren Gitta Rebus, einer deutschen Chemielaborantin, und dem polnischen Bauarbeiter Jerzy Roman schreiben. Ort der Handlung sind das Braunkohlenveredlungswerk Espenhain, im Film Zaspenhain genannt, und die Thierbacher Großbaustelle. Verknüpft werden das während des Zweiten Weltkrieges in dieser Region erlittene Schicksal polnischer Zwangsarbeiter und die Nachwirkungen auf eine deutsch-polnische Liebesbeziehung in der Gegenwart.


    Die Band Karat. Ganz links: Ed Swillms.

    Gedreht wird der Film in Hagenwerder bei Görlitz, Pößneck in Thüringen und in Borna bei Leipzig. Die Regie für den Film führt Hans Werner. Es ist sein erster Film. Bisher hat er als Regieassistent des Erfolgsregisseurs Lothar Bellag („Daniel Druskat“) gearbeitet. Der hatte „keinen großen Bock“ auf diesen Film und meldete sich krank. Trotz der vielen ungeklärten Probleme nutzt Werner diese Chance. Sofort hat er eine große „Baustelle“: Es gibt noch keine Filmmusik. Viele der damals populären Komponisten werden angefragt. Doch keiner hatte Zeit oder Lust.

    Werner bringt schließlich den Keyboarder und Komponisten der jungen Rockband Karat, Ulrich „Ed“ Swillms, ins Gespräch. Dieser braucht etwa 14 Tage, bis er die zündende Idee hat. Schließlich wird das Ganze über den Preis, 4000 Westmark, auf den Weg gebracht. Erst am Ende der Dreharbeiten entsteht die Idee, dem Film einen Titelsong zu geben. Die Textzeile „Über sieben Brücken musst du geh’n“ soll ihn emotional aufwerten. Richter stellt sich dieser Herausforderung. Er hat bis dahin noch nie einen Songtext geschrieben. Die Erinnerungen an sein eigenes Schicksal sind ihm hilfreich. Er kam 1945 als Flüchtlingskind aus Tschechien nach Deutschland.


    Karat bei einem Auftritt 1976.

    Ende 1977 wird die Rockballade unter ungünstigen Bedingungen in einem Studio in Berlin-Grünau produziert. Sänger ist Herbert Dreilich (verstorben am 12.12.2004) der Frontmann von Karat. Die Übergabe des Demobandes erfolgt bei einem Treffen im Interhotel Gera. Mehr scherzhaft sagt Helmut Richter nach dem ersten Anhören: Das wird ein Welthit. Am Abend des 30. April 1978 wird der Film im Ersten Programm des Fernsehens der DDR erstmals ausgestrahlt. Völlig überraschend laufen unmittelbar nach dem Abspann in Adlershof die Telefone heiß. Die Anrufer, darunter auch 28 aus West-Berlin und der BRD, wollen wissen, wann und wo es die Schallplatte mit dem Titelsong zu kaufen gibt.

    Peter Maffay bittet um Erlaubnis für eine Coverversion

    Um das zu erreichen, müssen wiederum einige DDR-typische Hürden genommen werden. Es wird die Meinung vertreten, Text und Musik seien zu sentimental und es gebe Titel, die die Ziele des Sozialismus besser widerspiegeln. Zu den prominenten Befürwortern gehört die einflussreiche Autorin Gisela Steineckert. Als die Platte endlich gepresst ist und in den Handel kommen soll, fehlt es im Druckhaus Gotha an der roten Farbe für das Plattencover. Sie war wegen des Druckes der vielen Plakate für den 1. Mai ausgegangen. Noch im selben Jahr siegt die Gruppe Karat mit dem Lied beim Internationalen Schlagerfestival in Dresden. Eine Teilnahme des Filmes bei einem renommierten Festival in Prag wird dagegen von den DDR-Oberen verhindert. Der Grund: Die Schauspielerin Barbara Adolf, Darstellerin der Mutter von Gitta Rebus, ist im selben Jahr in die BRD übergesiedelt. Bei der Abnahme des Films kommentiert der anwesende Karl-Eduard von Schnitzler („Der schwarze Kanal“) den Satz „Ich gehe hier nicht weg!“ ihrer Figur mit den Worten: „Jetzt hat sie es sich wohl anders überlegt.“


    Karat bei der „ZDF-Hitparade“ 1982.

    Der Erfolgsgeschichte des Titelsongs konnten diese ideologischen Machtspiele nichts anhaben. 1979 erscheint von Karat das Album „Über sieben Brücken“, welches wenig später unter dem Namen „Albatros“ in der BRD veröffentlicht wird. Insgesamt liegen die Verkaufszahlen in den folgenden Jahren in Ost und West fast bei einer Million. Als Peter Maffay den Song zum ersten Mal im Rundfunk hört, ist er sofort begeistert und bemüht sich um Kontakt zu Karat. 1980 trifft er die Gruppe bei einem Konzert in Wiesbaden. Er bittet sie um Erlaubnis für eine Coverversion. Karat willigt ein und Maffay arrangiert das Lied neu. Die markanteste Veränderung wird das Saxofon-Solo. Der Song erlangt in dieser Version eine noch größere Bekanntheit. Maffays Album „Revanche“ verkauft sich mit dem Titel über zwei Millionen Mal. Ab 1990 singen Maffay und Karat ihn auch bei gemeinsamen Auftritten.

    Weitgehend unbekannt geblieben ist – die Hauptfiguren Gitta und Jerzy sind keine Erfindung. Sie gab es tatsächlich. Beide trugen im Film und der ihm zugrundeliegenden Liebesgeschichte nur andere Namen. Sie arbeiteten und wohnten einige Jahre in der Industriegemeinde Espenhain. Im Unterschied zum Film haben beide geheiratet und ein gemeinsames Kind. Später ziehen sie nach Hoyerswerda. Die Beziehung hält nicht und er kehrt nach der Trennung in seine Heimat zurück. Nur die Geschichte, dass die Figur Jerzy das Kind von polnischen Zwangsarbeitern ist, welches in Espenhain zur Welt kam und dessen Vater dort starb, hat Richter frei erfunden.

    Ostdeutsche Identität: „Im Westen wird auch nur mit Wasser gekocht“

    Ideologie und Urlaubsreisen in der DDR: Welche Rolle spielten die FDGB-Gewerkschaften?

    Bis ins hohe Alter hielt Helmut Richter freundschaftliche Verbindungen zu den Menschen aus der Kohleregion im Süden von Leipzig. Sein Grabstein aus Rochlitzer Porphyr auf dem Gohliser Friedhof in Leipzig trägt die Inschrift „Über 7 Brücken musst du gehn“. Wenige Tage vor Weihnachten 2023 hat der Leipziger Schriftsteller Ralph Grüneberger Richters Leben und Werk in einem sehr persönlichen Filmporträt („Über sieben Brücken. Helmut Richter“) der Öffentlichkeit präsentiert.

    Werner Fritz Winkler lebt im Leipziger Südraum und kannte Helmut Richter persönlich. Er erinnert mit Vorträgen an den Film und das Lied „Über sieben Brücken musst du gehn“.

    #histoire #DDR #RDA #Allemagne #culture #musique #politique

  • Bündnis Sahra Wagenknecht : Diether Dehm schickt Protestbrief an neue Parteispitze
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/buendnis-sahra-wagenknecht-diether-dehm-schreibt-protestbrief-an-ne
    Le nouveau parti de Sahra Wagenknecht évite de se situer trop à gauche en empêchant plusieurs personnes connues de gauche à participer au premier congrès du parti.

    13.1.2024 von Maximilian Beer, Harald Neuber - https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/buendnis-sahra-wagenknecht-diether-dehm-schreibt-protestbrief-an-ne

    Es gibt Sätze, die in den vergangenen Monaten oft sagte, in Interviews, auf Pressekonferenzen oder in Talkshows. Die meisten betreffen ihre neue Partei, das Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW). Einer dieser Sätze lautet: Das BSW dürfe nicht „von Spinnern“ gekapert werden.

    Das sagte Wagenknecht auch in einem Interview mit der Berliner Zeitung. Und: „Gerade junge Parteien ziehen leider oft auch Glücksritter, Narzissten oder Extremisten an.“

    Die Vermutung liegt nahe, dass Wagenknecht und ihre Mitstreiter damit vor allem radikale Rechte meinen, zum Beispiel Überläufer aus der AfD. Oder eben gänzlich unpolitische Menschen, die Aufmerksamkeit suchen. Doch das greift zu kurz. Auch einstige Weggefährten fühlen sich ausgegrenzt, darunter langjährige Mitglieder der Linken. Mittlerweile ist mindestens ein Protestbrief in Wagenknechts Bundestagsbüro eingegangen.

    Wagenknecht-Anhänger: „Kränkung ist auch keine ganz unpolitische Kategorie“

    Der Berliner Zeitung und dem Online-Magazin Telepolis liegt das Schreiben vor, eine E-Mail mit dem Betreff: „Sind wir etwa Glücksritter?“. Sie ist adressiert an „liebe Sahra“ und „liebe Amira“, also Sahra Wagenknecht und Amira Mohamed Ali, die beiden Frauen an der Spitze des BSW.

    Datiert ist die Mail auf den 3. Januar. Fünf Tage später, am vergangenen Montag, wurden Wagenknecht und Ali zu den Vorsitzenden der gerade gegründeten Partei gewählt.

    Bemerkenswert ist vor allem der Absender der Mail. Dabei handelt es sich um Diether Dehm, also um den 73-jährigen Liedermacher, Musikproduzenten und ehemaligen Bundestagsabgeordneten, den eine lange gemeinsame Vergangenheit mit Wagenknecht verbindet, politisch wie persönlich. Doch mit dem Neuanfang hat Wagenknecht die engen Bande offenbar gekappt.

    Dehm hat die Mail gemeinsam mit der früheren Linke-Abgeordneten Pia Zimmermann verfasst, nach eigenen Angaben im Namen von „27 Genossinnen und Genossen“. Sie schrieben aus „Angst, unter die Räder Eures Top-Down-Prozesses zu kommen, den Ihr eigentlich gegen ‚Glücksritter und Extremisten‘ ausgerufen hattet“. Ihre Kritik: Dieser Prozess werde nun „willkürlich gegen seit Jahrzehnten zuverlässige Mitstreiterinnen“ gewendet. „Gerade dann, wenn diesen von Medien ‚zuviel (sic!) Angriffsfläche‘ vorgeworfen“ werde.

    Ob im Bündnis Sahra Wagenknecht nun „Querfront, Kontaktschuld und Verschwörungstheorie“ zu „Ausgrenzungsmodi“ geworden seien, fragen die Autoren. Das kommt nicht von ungefähr, denn zumindest Dehm eckt immer wieder an. Er hat sich bereits selbst als „Verschwörungstheoretiker“ bezeichnet, brachte einige Medien mit Geheimdiensten in Verbindung. Manche seiner Positionen sind auch in linken Kreisen umstritten. Doch er ist gut vernetzt.

    „Nun sagt Ihr: Wo gehobelt wird, da fallen Späne. Und wir wären ja bloß gekränkt“, heißt es in der Mail. „Das mag sein“, so Dehm und Zimmermann. „Aber Kränkung (das sehen wir beim deutschen Umgang mit Russland in den letzten 20 Jahren) ist auch keine ganz unpolitische Kategorie.“ Ihr Fazit: Alte Mitstreiter „begehren Einlass in die neue Partei, die auch ohne uns nie zustande gekommen wäre. Bei aller Anerkennung der großen Leistungen von Sahra und Amira.“

    Großes Interesse für die Parteigründer: Sahra Wagenknecht und ihre Mitstreiter im Haus der Bundespressekonferenz.

    Großes Interesse für die Parteigründer: Sahra Wagenknecht und ihre Mitstreiter im Haus der Bundespressekonferenz.Jens Schicke/imago
    Hält Wagenknecht frühere Gefährten auf Abstand – oder riskiert sie „Angriffsfläche“?

    Für wen die beiden Autoren diese Kritik noch formuliert haben, geht aus der Mail nicht hervor. Doch Unmut war in den zurückliegenden Monaten durchaus zu vernehmen. Aktivisten aus dem Umfeld von Wagenknecht schimpften im vergangenen Jahr über den aus ihrer Sicht schleppenden Parteigründungsprozess. Akteure aus der ehemaligen Linke-Fraktion, darunter mindestens zwei frühere Abgeordnete, beklagten, nicht in den inneren Kreis der Neugründer aufgenommen worden zu sein.

    Basisaktivisten aus dem Umfeld des Wagenknecht-Bündnisses hatten daher im vergangenen Jahr vor überzogenen Erwartungen gewarnt. „Neuformierungen, Umgruppierungen, Spaltungen sind (...) nie etwas Abruptes, das von heute auf morgen passiert“, hieß es in einem Diskussionspapier der Bündnisses „Was tun?“, das sich im Mai in Hannover konstituiert hatte und vor allem friedenspolitische Ziele verfolgt. Neue Formationen, so hieß es aus dieser Richtung, müssten erst ihre Stabilität unter Beweis stellen.

    Das BSW startet also mit Wachstumsschmerzen. Was auch erwartbar war, immerhin hatte Wagenknecht selbst vor dem Schicksal anderer Parteien gewarnt, die gekapert und umgekrempelt worden seien. So habe etwa die AfD heute nichts mehr mit der Idee ihrer Gründerväter Lucke und Henkel zu tun, sagte Wagenknecht der Berliner Zeitung. Die Linke wiederum habe sich von der einstigen Partei der sozialen Gerechtigkeit entfernt. Grundsätzlich will das BSW deshalb langsam und kontrolliert wachsen.

    Die Frage ist aber, was auf lange Sicht verträglicher wäre: Hält man ehemalige Gefährten wie Diether Dehm fern vom BSW oder bindet man sie ein? Riskiert man andauernde Kritik aus den eigenen Kreisen oder nimmt man eine potenzielle „Angriffsfläche“ in Kauf – gegenüber den Medien, der parteipolitischen Konkurrenz?

    Sahra Wagenknecht: Erster Parteitag findet im DDR-Kino Kosmos in Berlin statt

    Ex-Abgeordnete Zimmermann: mit zweiter Welle nicht zufrieden

    Viele stehen durch die Parteigründung im Licht der Öffentlichkeit. Wagenknecht und ihre Mitstreiter genießen das große Interesse, sie vermitteln Aufbruch, Geschlossenheit. Doch der Gründungsprozess wurde auch von Ärger begleitet, denn andere begehren auf: Sie wollen beim neuen Projekt dabei sein, einige am liebsten schon am 27. Januar.

    Dann wird das Bündnis Sahra Wagenknecht seinen Gründungsparteitag in Berlin veranstalten. Im früheren DDR-Kino Kosmos sollen rund 450 Erstmitglieder zusammenkommen. Sie verabschieden das Programm für die Europawahl, stellen die Wahlliste auf. Es ist das erste große Partei-Event des BSW. Ein historischer Tag, zumindest in den Augen von Wagenknechts Anhängern.

    Pia Zimmermann war Bundestagsabgeordnete und Landesvorsitzende der Linken in Niedersachsen. Sie habe „viel für die Linke gegeben und hätte gerne zu den Erstmitgliedern des BSW gehört“, sagt Zimmermann auf Anfrage. „Ich persönlich wäre überhaupt nicht zufrieden damit, erst in der zweiten oder dritten Welle aufgenommen zu werden.“

    Sie habe über Jahre für linke Politik gekämpft, immer an der Seite von Wagenknecht. „Sahra selbst hätte wohl kaum ein Problem damit, wenn Diether Dehm und ich der neuen Partei beitreten würden“, sagt Zimmermann. Hinter der Entscheidung vermutet sie vielmehr die Co-Vorsitzende an der Seite Wagenknechts. „Offenbar führt Amira Mohamed Ali eine Liste, auf der Personen stehen, die keine Mitglieder werden sollen.“

    Das Bündnis Sahra Wagenknecht hat bis Redaktionsschluss nicht auf eine Anfrage zu dieser angeblichen Liste geantwortet. Anders als das Bundestagsbüro von Amira Mohamed Ali. Auf die Frage, ob es eine solche Liste gebe, reagierte Ali kurz und knapp mit: „Nein.“ Diether Dehm wollte sich nicht öffentlich äußern.

    Nach Informationen der Berliner Zeitung und von Telepolis hatte das BSW am 30. Dezember einem kleinen Kreis von künftigen Parteimitgliedern beziehungsweise Parteitagsdelegierten eine Mail gesendet – also wenige Tage, bevor das Schreiben von Dehm und Zimmermann an das Bündnis ging. In der Rundmail heißt es: „Du bist bitte am 8. Januar um 13 Uhr an deinem Laptop.“ Also am Gründungstag des BSW. Dann würde, wie mittlerweile geschehen, der Mitgliedsantrag per eigens eingerichteter Adresse versendet.

    #Allemagne #politique #gauche #BSW

  • Youtube-Kanal der Streitkräfte von Neu-Israel
    https://www.youtube.com/@TsahalOfficiel

    Toute l’actualité du combat des chevaliers de la libération contre les hordes néo-nazies dans l’ancien Brandebourg allemand. Bientôt nos valeureux amis juifs auront éliminés l’armée secrete et l’underground nazi.

    Après le succès des négotiations pour une cessation de territoire par l’Allemagne au colons juif la paix mondiale est proche.

    Le conflit en Palestine est enfin resolu.
    https://seenthis.net/messages/1036222

    L’Israël libre et démocratique sera érigée sur les tombe nazies. La République Fédérale Judéo-Allemande guidera l’Europe vers un avenir radieux.

    Le Yiddish remplacera enfin l’Allemand comme langue officielle de l’Union Européenne. Dans toutes les écoles il y aura des cours d’humour juif. Le journal Jungle World sera l’organe officiel du gouvernement fédéral. Einstein sera rehabilité et la tombe de Wernher von Braun disparaîtra sous un centre commercial. Les pires cauchemars de la droite anti-semite deviendront réalité.

    Enfin pouquoi pas ?

    #Allemagne #RFJA #politique #parodie

    • Pour la création de l’état de Neu-Israel !!

      Je comprends que notre passé nazi nous oblige moralement à soutenir les Juifs et Israël. C’est d’accord, en tant qu’Allemand tu n’y échappes pas. Je souscris l’unique solution logique du problème : en Palestine les Juifs ne vivront jamais en paix, alors donnons leur de notre propre chef une partie de notre pays.

      La Palestine était un mauvais choix et n’a jamais donné des résultats satisfaisant.

      Mais de là leur filer le Bade-Wurtemberg et la Bavière, les Länder les plus riches d’Allemagne,, non, c’est trop généreux.Vu les prognostiques qui annoncent qu’en septembre la plupart des mairies y seront conquises par l’extrême droite j’opte pour le Brandebourg, la Saxe et la Thuringe.

      Entre la jeunesse de village aux battes de baseball et l’AfD d’un côté et le Likoud avec ses colons de l’autre la différence n’est pas énorme. Ce serait du fair play .

      Fascholand bleibt Fascholand !

      Manque de bol, les Juifs d’Israël préfèrent acheter à Berlin-Mitte parce qu’ils n’osent pas s’en prendre aux hordes de paysans et chômeurs incultes. Mais si on autorisait qu’ils importent Tsahal et le Mossad le rapporte de force serait plus avantageux.

      N.B. Au sein de la chambre des Länder le Bundestat un seul état Nouvel-Israël ne compterait qu’un tier des sièges attribués aux trois Länder actuels. La droite sera moins influente alors à ce niveau. C’est compliqué la politique.

      #Bade-Wurtemberg #Bavière #Thuringe #Saxe #Brandebourg #juifs #philosemitisme #politique #parodie #wtf

  • Wagenknecht-Partei kann die politische Heimatlosigkeit lindern
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=109315

    Ce texte explique comment le nouveau parti Bündnis Sarah Wagenknecht (nom provisoire, acrronyme BSW) contribuera à resoudre un problème essentiel qui ne touche pas que l’Allemagne mais trouve son expression la plus pertinente dans l’expression intraduisible « heimatlos ».

    La majorité du peuple allemand n"a plus de « Heimat » comme le prolétaire historique, l"ouvrier dans les grandes usines, n’a plus de travail et plus de chez soi politique. Pour lui tout ce qui constituait sa « Heimat » était le résultat de son appartenance à cette classe qui travaillait ensemble, luttait ensemble, partait ensemble en vacances et célébrait ensemble les fêtes de mariage, les anniversaires des enfants et y trouvait les repères et la solidarité dont on a besoin dans la vie. Les partis ouvriers, le SPD, avant 1933 le KPD et en DDR le parti SED en étaient l’expresdion politique. On allait voir son député social-démocrate ou communiste pour resoudre un problème de vie commune comme on allait voir son délégué syndical pour les conflits au travail

    La « Heimat » des simples gens n’’était pas la « patrie » des bourgeois et de la droite. Pour eux c’était la communauté qui a disparu avec le travail à l’usine, les communautés et la vie sociale autour de l’organisation du travail dans les pays dits industrialisés.

    La création d,une nouvelle Heimat pour les gens qui n’ont plus l’impression d’être chez chez eux, qui se sentant comme apatrides dans leur pays d’origine, voilà le projet ambitieux du parti BSW.

    J"en suis assez sceptique, car il faudrait arriver à resoudre le problème du chômage et en finir avec 45 ans de restructuration néolibérale des lois et de la production pour créer cette nouvelle Heimat dont un parti politique ne peut être que l’expression. Il faudrait une révolution pour justifier le projet du parti BSW qui est tout sauf révolutionnaire.

    L’explication de Heimat dans l’article wikipefia français n’est pas mal. Il explique le terme par analogie, ce qui montre à quel poit l’idé de Heimat politique est floue.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Heimat

    10.1.2024 von: Tobias Riegel - Zahlreiche Bürger fühlen sich wegen der Abkehr der SPD von vielen sozialdemokratischen Ideen und wegen der pseudolinken Selbstzerstörung der Linkspartei politisch keiner Gruppe mehr zugehörig. Umdeutungen von Begriffen wie Rechts und Links sowie die Drohung mit Kontaktschuld zur AfD haben politisches Engagement und Kritik an der Bundesregierung zusätzlich erschwert. Diese Faktoren könnten durch die Gründung der Wagenknecht-Partei abgeschwächt werden. Ein Kommentar von Tobias Riegel.

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    Ich begrüße die Gründung vom „Bündnis Sahra Wagenknecht“ (BSW) als Partei. In den aktuell politisch und begrifflich verworrenen Zeiten sind viele Bürger politisch heimatlos geworden: unter anderem wegen der Selbstzerstörung der Linkspartei durch den pseudolinken Flügel um Ex-Parteichefin Katja Kipping und durch die Abkehr der SPD von zahlreichen sozialdemokratischen Ideen. Beide Tendenzen bestanden bereits, wurden aber durch Corona nochmals beschleunigt.

    Unterstützt wurden die Entwicklungen auch durch Umdeutungen von zentralen Begriffen, wodurch erhebliche Verwirrung gestiftet wurde. Auf den NachDenkSeiten wird dieses Phänomen etwa in den Artikeln Phrasenwörterbuch – Heute: „linksgrün“ oder „Was interessiert mich mein (grünes) Geschwätz von gestern“: Kein Umweltschutz – und nicht mal „Klimaschutz“. Dafür Wirtschaftskrieg oder Woke: Pseudolinks ist nicht „Linksliberal“ beschrieben.

    Durch den Ausfall einer linken Opposition wurde es einfach, Kritiker der Regierung durch gedankliche Kontaktschuld mit der AfD als rechtsextrem darzustellen („Applaus von der falschen Seite“). Die BSW-Gründung kann – zumindest potenziell – jene Strategie schwächen, mit der versucht wird, jegliche Kritik an der Regierung als rechtsradikal zu diffamieren.

    Manche Bürger werden beim Projekt BSW noch Haare in der Suppe finden können: Den einen wird die Position zur Corona-Aufarbeitung vielleicht noch nicht weit genug gehen (trotz der aktuellen Äußerungen zum Thema), den anderen ist vielleicht die Außendarstellung – etwa im Vergleich mit der Öffentlichkeitsarbeit der AfD – noch zu „brav“. Wieder andere wittern (ebenfalls bezüglich der AfD) eine „Spaltung der Opposition“. Aber sollte das Projekt jetzt – bevor allzu leidenschaftliche Detail-Debatten gepflegt werden – nicht zunächst erfolgreich angeschoben werden, damit es sich überhaupt erst einmal beweisen kann? Das ist aber selbstverständlich keine Forderung nach Kritikverbot oder Nibelungentreue.

    Wie wichtig es ist, nun gegen Unterwanderung gewappnet zu sein, hat Albrecht Müller gerade in diesem Artikel beschrieben und das BSW trägt dem durch eine vorsichtige Praxis der Aufnahme von Mitgliedern Rechnung.

    Risiken des Scheiterns

    In der aktuellen verfahrenen Situation Politik gestalten zu wollen, ist auch mit Risiken des Scheiterns verbunden. Die Aktiven des BSW haben darum meiner Meinung nach bereits dafür Respekt verdient, dass sie sich jetzt diesem Risiko und der zu erwartenden Meinungsmache gegen das Projekt und seine Protagonisten aussetzen.

    Der Slogan „Die Ampel muss weg“ ist prinzipiell voll und ganz zu unterschreiben, die Bundesregierung ist bezüglich ihrer Politik, aber auch ihrer Ausdrucksweise unhaltbar und meiner Meinung nach, etwa beim Thema Krieg und Frieden, sind einige Positionen geradezu brandgefährlich. Trotzdem ist dieser Slogan auch zu kurz gedacht: Weil die Parteien, die sonst mit Erfolgspotenzial momentan zur Wahl stehen (CDU oder AfD) in zentralen Fragen keine bessere Politik als Rot-Grün-Gelb anbieten. In einer solchen Konstellation kann es sogar sein, dass die Situation durch einen Sturz der Ampel verschlechtert würde: wenn nämlich die dann bestimmende CDU auf wichtigen Feldern eine ähnliche Politik, aber bei der sozialen Frage eine möglicherweise noch kältere Politik gegenüber benachteiligten Bürgern machen würde. Auch diese Dynamik, dass ein Regierungswechsel die Politik automatisch (noch weiter) nach „rechts“ rücken würde, könnte durch die Gründung des BSW (zumindest langfristig und potenziell) teilweise verändert werden.

    Vielleicht beruht das folgende Szenario auf einem etwas naiven Optimismus: Ein Erfolg des BSW könnte auch die Strategen der SPD anregen, sich dort eine Politik abzuschauen, die die Bürger nicht in einem solchen Maße enttäuscht, dass die alte sozialdemokratische Volkspartei im Osten aus Landtagen zu verschwinden droht. Aus einer solchen Wandlung der SPD könnten auch langfristig zumindest potenziell Koalitions- und Machtoptionen für das BSW entstehen. Doch es wäre noch zu diskutieren, ob das BSW überhaupt einen schnellen Eintritt in Koalitionen anstreben sollte.

    So wichtig, wie die Gründung der Partei ist, so scharf wird der nun einsetzende Gegenwind sein.

    #Allemagne #politique #gauche #partis_politiques

  • Anatomie de la droite conservatrice
    https://laviedesidees.fr/Anatomie-de-la-droite-conservatrice

    La droite conservatrice américaine est en plein renouveau. Son idéologie très éclectique mêle anti-modernité et démocratie, religion et capitalisme – ce qui fait en partie son succès. À propos de : Matthew McManus, The Political Right and Equality : Turning Back the Tide of Egalitarian Modernity, Routledge

    #Politique #États-Unis #conservatisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240108_charrayre.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240108_charrayre.docx

  • Demo von Israelis in Berlin : Ein wenig Diversität
    https://taz.de/Demo-von-Israelis-in-Berlin/!5983815


    A Berlin une manif de citoyens d’Israël pour la paox condamne le siutien sans réserve du gouernement Allemand de la politique criminelle d’Israël.

    6.1.2024 von Darius Ossami - Linke Israelis protestieren vor dem Auswärtigen Amt gegen die israelischen Angriffe auf Gaza – und deren kritiklose deutsche Unterstützung.

    Linke Israelis protestieren vor dem Auswärtigen Amt gegen die israelischen Angriffe auf Gaza – und deren kritiklose deutsche Unterstützung.
    DemonstratInnen mit Schildern, u. a. „Ceasefire now“

    Die Protestierenden am Freitag vor dem Auswärtigen Amt Foto: Darius Ossami

    BERLIN taz | „Ceasefire now!“, ruft der Mann in das kleine Mikrofon, gut 50 De­mons­tran­t*in­nen wiederholen die Parole im Chor. Eine kleine, aber lautstarke Minderheit der israelischen Gesellschaft hat sich am Freitagnachmittag vor dem Auswärtigen Amt versammelt. Die kleine Kundgebung ist die zweite der Initiative „Israelis für Frieden“, die sich erst vor einem Monat zusammengefunden hat.

    Fast alle De­mons­tran­t*in­nen tragen ein kleines laminiertes Schild mit mehrsprachigen Forderungen wie: „Menschenrechte für alle“, „Zwei Staaten jetzt“, „Stoppt das Massaker in Gaza“, „Gerechtigkeit für Palästina“ – und immer wieder: „Waffenstillstand jetzt“. Eine Hundertschaft der Polizei ist vor Ort und überprüft akribisch die Schilder, auch die hebräischen Texte, auf mögliche strafbare Inhalte. Doch politisch aufgeladene Kampfbegriffe sucht man hier vergeblich, auch Nationalflaggen sind ausdrücklich nicht erwünscht.

    „Wir haben schon viel zu lange gewartet: Dieser Krieg muss beendet werden. Jetzt.“ So beginnt Alon Sahar, ein Mitglied der Initiative, seinen auf Englisch gehaltenen Redebeitrag, der freilich kaum zu verstehen ist. Seine Gruppe habe einen Monat lang über die angemessenen Worte diskutiert, „während Pa­läs­ti­nen­se­r*in­nen in Gaza durch Hunger und Bomben sterben, und durch Siedlergewalt in der Westbank“.

    „Wenn wir noch länger warten, könnte uns eine noch größere Katastrophe bevorstehen“, so Sahar. Er meint die Pläne der israelischen Rechten, in Gaza einen „Schutzkorridor“ und wieder israelische Siedlungen zu errichten. Doch nicht die Siedlungen würden Israel beschützen, sondern die Armee – auf Kosten der Palästinenser*innen. Das dürfe nicht wieder geschehen: „Wir müssen über eine Vision für ein freies, sicheres und nachhaltiges Leben sowohl für Pa­läs­ti­nen­se­r*in­nen als auch Israelis nachdenken“, endet Sahar seine Rede.

    Die „Israelis für Frieden“ sind linke israelische Aktivist*innen, die in Berlin leben und eine Stimme im öffentlichen Diskurs werden wollen. Sie fordern einen sofortigen und wirksamen Waffenstillstand, die Freilassung aller Geiseln und eine realistische diplomatische Lösung für den Konflikt zwischen Israel und Palästina. Von Deutschland fordert die Gruppe, Druck auf Israel für einen Waffenstillstand auszuüben.
    Uneingeschränkte Unterstützung

    Die deutsche Regierung stehe offiziell für Menschenrechte und eine Zwei-Staaten-Lösung, „aber in der Praxis gewährt es Israel uneingeschränkte Unterstützung bei dessen Politik“, kritisiert Nimrod Flaschenberg, einer der Or­ga­ni­sa­to­r*in­nen der Kundgebung. Damit meint er die israelischen Siedlungen, die Gewalt gegen Pa­läs­ti­nen­se­r*in­nen und die Besetzung palästinensischer Gebiete. Seit Kriegsbeginn unterstütze Deutschland uneingeschränkt „die abscheulichen Kriegsverbrechen, die Israel in Gaza verübt“. Deutschland solle sich stattdessen für ein Ende des Krieges einsetzen.

    Die Hamas, so Flaschenberg, könne nicht durch militärische Aktionen vernichtet werden. „Die Gräueltaten der Hamas vom 7. Oktober sind furchtbar, und ich kenne Leute, die dabei gestorben sind. Aber ich denke, der einzige Weg, die Hamas zu bekämpfen, ist, die Teile der palästinensischen Community zu stärken, die sich für Frieden einsetzen. Die Hamas kann nur besiegt werden, indem man den Pa­läs­ti­nen­se­r*in­nen eine Perspektive der Hoffnung und der Freiheit bietet. Denn die Hamas ist wie die israelische Rechte: Sie profitiert vom Konflikt und vom Blutvergießen.“

    Die israelische Gesellschaft sei diverser, als sie in den deutschen Medien dargestellt werde, sagt eine Teilnehmerin der Kundgebung. Viele Israelis suchten nach Möglichkeiten, sich zu engagieren, trauten sich aber noch nicht richtig, vermutet sie. Kein Wunder: Unter den Posts auf X von der letzten Kundgebung Ende Dezember finden sich neben Zustimmung auch zynische und beleidigende Kommentare. Als die linksliberale israelische Tageszeitung Haaretz über die Kundgebung berichtete, bezeichnete ein Nutzer die Teil­neh­me­r*in­nen als „Verräter“.

    Die „Israelis für Frieden“ planen weitere Kundgebungen. Sie hoffen, so den Menschen eine Stimme zu verschaffen, die bisher in diesem Konflikt zu wenig gehört wurden: linke Israelis, die nicht der kriegerischen Rhetorik ihrer Regierung folgen, sondern sich für Frieden und eine humane Zukunft für Israelis und Pa­läs­ti­nen­se­r*in­nen einsetzen.

    #Allamagne #Israël #Palestine #guerre #Berlin #manifestation #politique

  • Quand le discours politique et idéologique devient récit…

    Tous ceux qui, au siècle dernier, pensaient que bien nommer les choses contribuerait au bonheur des hommes, en leur permettant de mieux comprendre ce qui causait leur malheur, ne cessaient de répéter la célèbre phrase de Lautréamont : « Les idées s’améliorent, le sens des mots y participe » (Poésies, II).

    Il y avait dans cette appropriation une bonne part d’idéalisme, et la formule, devenue incantation, laissait penser que tout se résolvait finalement dans et par le langage, alors fétichisé et doté d’une puissance libératrice. La réflexion précédait l’action, et l’unité dialectique de la théorie et de la pratique passait ainsi à l’arrière plan. Mais, que sont les mots et les idées en eux-mêmes, lorsqu’ils n’expriment pas le mouvement réel des choses, leur être réel ? La réponse à cette question, exception faite bien entendu pour les mots de la poésie, va certes de soi, mais il n’en reste pas moins que l’emploi de cette formule témoignait d’un volontarisme à tout crin et de l’espoir d’un prochain bouleversement social. Et parce qu’on ne peut, tout bien réfléchi, gouverner des êtres humains parlants, qu’à la condition qu’ils ne puissent rien dire en croyant tout dire, je lui substituerai volontiers cette autre phrase, plus au goût du jour : « Les idées s’obscurcissent, la destruction des mots y participe. »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/05/quand-le-discours-politique-et-ideologique-dev

    #politique

  • Die Kommunistische Partei Chinas ist die erfolgreichste politische Partei der Geschichte
    http://german.china.org.cn/txt/2022-10/27/content_78488110.htm


    Eine Patientin konsultiert am 11. April 2022 in einem provisorischen Krankenhaus im Shanghai World Expo Exhibition Center ein Ärzte-Team. (Foto : Liu Xiaojing/Xinhua)

    Qu’on soit d’accord avec le parti communiste de Chine ou non, on doit accepter la vérité de l’article suivant. Le PC de Chine est le parti politique le plus performant du monde.

    27.10.2022 von Carlos Martinez - Der XX. Parteitag der Kommunistischen Partei Chinas, der vom 16. bis 22. Oktober 2022 abgehalten wurde, gilt als Meilenstein in der Geschichte dieser Partei.
    ...
    Der Generalsekretär der Vereinten Nationen, Antonio Guterres, erklärte, dass China „die größte Errungenschaft der Armutsbekämpfung in der Geschichte“ vollbracht habe. Die Beseitigung der extremen Armut in einem Entwicklungsland mit 1,4 Milliarden Einwohnern – das zum Zeitpunkt der Gründung der Volksrepublik China im Jahr 1949 eines der ärmsten Länder der Welt war – ist zweifellos eine außerordentliche Leistung.

    Warum China? Warum hat gerade China und nicht ein anderes Land die umfassendste Armutsbekämpfung der Geschichte erfolgreich durchgeführt? Wie konnte China in nur 73 Jahren aus einem Zustand extremer Armut, Unterentwicklung und Rückständigkeit zu einem Land mit der zweitgrößten Volkswirtschaft der Welt aufsteigen, in dem die durchschnittliche Lebenserwartung seiner Bevölkerung die der Menschen in den Vereinigten Staaten übertrifft?

    Die Antwort liegt in Chinas politischem System, seiner revolutionären Geschichte und der Führung der KP Chinas – die sicherlich nach jedem vernünftigen Maßstab die erfolgreichste politische Partei der Geschichte ist. Was das moderne China ausmacht und die Grundlage für seinen Erfolg bildet, ist im Grunde das sozialistische System. Die Macht wird von den und im Auftrag der Menschen ausgeübt, nicht von einer kleinen Gruppe von Menschen, die Kapital besitzen und einsetzen. In kapitalistischen Ländern ist die Kapitalistenklasse die herrschende Klasse und verfügt über politische Mechanismen, die es ihr ermöglichen, ihre eigenen Interessen gegenüber denen der einfachen Menschen in den Vordergrund zu stellen.

    Die USA sind ein weitaus reicheres Land als China, da sie zwei Jahrhunderte früher industrialisiert wurden und ein globales imperialistisches System aufgebaut haben, über das sie weiterhin erhebliche wirtschaftliche Vorteile erzielen. Und doch können die USA ihrem Volk nicht die gleichen grundlegenden Menschenrechte garantieren, die die Menschen in China genießen. In den USA gibt es Hunderttausende von Obdachlosen; es gibt Millionen von Kindern, die in Armut leben; es gibt außerdem zig Millionen Menschen, die keinen Zugang zu medizinischer Versorgung haben. Diese Probleme werden schlimmer, nicht besser, weil die herrschende Klasse nicht bereit oder nicht in der Lage ist, die enormen Ressourcen zur Behebung der Probleme einzusetzen. Während sich das Leben der chinesischen Bevölkerung verbessert, leiden die Menschen in den USA, Großbritannien und vielen anderen Ländern unter der neoliberalen Sparpolitik.

    Pour comprendre quelques éléments de la politique du PCC l’article suivant est un bon point de départ.

    Socialism with Chinese characteristics (.中国特色社会主义 )
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Socialism_with_Chinese_characteristics

    Simplified Chinese
    中国特色社会主义
    Traditional Chinese
    中國特色社會主義
    Hanyu Pinyin
    Zhōngguó tèsè shèhuìzhǔyì

    Une fois qu’on a constaté le statu quo on doit analyser et critiquer la signification et les détails de cette politique, mais on doit être sur sales gardes. On n’obtiendra pas de résultats concluants sur la Chine et son parti communiste si on accepte la propagande occidentale (cad religieuse, capitaliste et impérialiste) comme source d’information.

    #Chine #politique #communisme #iatrocratie