• Déconfinement : la Dé-Mobilité pour lutter contre le #covid-19
    http://carfree.fr/index.php/2020/04/24/deconfinement-la-de-mobilite-pour-lutter-contre-le-covid-19

    Le déconfinement prévu le 11 mai ne peut être réussi qu’à la condition d’une exceptionnelle stratégie de dé-mobilité urbaine : prolonger les formes nouvelles de #télétravail et de diminution de la Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Pollution_automobile #air #mobilité #pollution #santé #urbanisme

  • [Radio PANdemIK] Radio PANdemIK #29
    http://www.radiopanik.org/emissions/radio-pandemik/radio-pandemik-29

    Panik se décuple et se propage en Pandémik infectieuse des oreilles les plus sourdes. Volatile, imprévisible, elle s’attrape à horaires variables, pour une durée brève ou indéterminée et jusqu’à amener des changements irréversibles.

    Capsule Alfonsa et pétrolette - Rassemblement lundi matin dvt le centre des finances, sans papiers, migrants et sympathisants ça va faire doublon car ça déjà été mis lundi voilà c’est comme ça mais on entend la police

    The Fall : Totally Wired

    Recette #4 du Chef Wuhan : comment bien préparer le potage au zizi de panda (Arthur)

    The Darkening Scale : Lockdown Music 2

    Entretien avec Julia Pietri sur la situation au Brésil (ITW guillermo)

    David Garland : I Am With You

    Prévention violences faites aux femmes 1

    Björk : Violently Happy

    Prévention violences faites aux femmes 2

    Jeanne (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-pandemik/radio-pandemik-29_08788__1.mp3

    • la sucrerie française Tereos ( Ex beghin Say à ) a balancé 100 000 m3 de merde dans l’Escaut ce 9 Avril 2020
      La pollution de l’Escaut touche à présent aussi la Flandre : des milliers de poissons meurent
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2020/04/22/la-pollution-de-lescaut-touche-a-present-aussi-la-flandre-les-a

      Des milliers de poissons meurent asphyxiés dans l’Escaut en Flandre orientale et occidentale. Sur une longueur de 25 kilomètres, il n’y a plus d’oxygène dans le fleuve. En cause, la rupture d’une digue d’un bassin de décantation de la sucrerie française Tereo, le 9 avril dernier. Le déversement des eaux usées a détruit toute la faune aquatique.

      Environ 100.000 m3 d’eau de lavage de betteraves très riche en matière organique ont été déversés dans un canal puis dans l’Escaut. Tous les poissons meurent ou sont en passe de mourir. D’abord en Wallonie picarde et à présent en Flandre occidentale et en Flandre orientale également depuis ce mercredi midi. Selon Alain Dillen de Nature et Forêt, la pollution s’étend sur une longueur de 25 kilomètres. Les poissons morts flottent le long des berges et d’autres poissons sont mourants.


      Les autorités flamandes tentent de poser des barrages de retenue pour limiter le désastre. 
La Flandre utilise ausi des aérateurs ( voir photo ci-dessous) à différents endroits pour envoyer un peu d’oxygène dans l’eau. Des bénévoles tentent aussi de capturer un maximum de poissons vivants et les amener dans des étangs sûrs. Surtout dans les marinas et les affluents tels que les rivières l’Espierres, la Zwalm et le Maarkebeek où les poissons fuient pour tenter de se sauver.

      Les méandres de l’Escaut sont également fermés pour éviter qu’ils ne soient pollués. À Gand, les eaux intérieures ont été fermées. Parce qu’elles sont également en contact avec l’Escaut. On ne sait pas encore très bien quel sera le montant des dégâts. En 2012, on estime que 10 tonnes de poissons de rivière étaient morts à un niveau de pollution comparable. Les poissons de l’Escaut supérieur venaient à peine de se remettre de ce désastre.

      #Pollution #sucrerie #Tereo #Beghin_Say

      Olivier-Nicolas LEDUCQ, est président du directoire de l’entreprise TEREOS Nutrition animale
      Annuaire 11 RUE PASTEUR 02390 ORIGNY SAINTE BENOITE

  • Coronavirus : le Conseil d’Etat demande une « vigilance particulière » avec les épandages agricoles, Stéphane Mandard
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/20/coronavirus-le-conseil-d-etat-demande-une-vigilance-particuliere-avec-les-ep

    Les épandages agricoles sont à l’origine de pollution aux particules fines dont des études montrent qu’elles aggravent la mortalité du Covid-19.

    S’appuyant sur plusieurs études scientifiques démontrant le lien de plus en plus solide entre la pollution de l’air et la mortalité du Covid-19, l’association Respire et son avocate, Corinne Lepage, avaient demandé en référé au Conseil d’Etat d’enjoindre au gouvernement de prendre toutes les mesures pour limiter les sources de pollution, en particulier les épandages agricoles (lisiers, engrais). Dans une ordonnance rendue lundi 20 avril, le juge des référés du Conseil d’Etat rejette la requête de l’association spécialisée dans la préservation de la qualité de l’air.

    La haute juridiction encourage toutefois l’administration à « faire preuve d’une vigilance particulière dans le contexte actuel d’état d’urgence sanitaire, en veillant à ce que soient prises, au besoin préventivement en cas de menace avérée de franchissement des seuils, des mesures propres à éviter la survenue ou au moins à réduire la durée des épisodes de franchissement des seuils, notamment en limitant les pratiques agricoles polluantes, l’activité agricole demeurant, en raison de la très forte diminution des pollutions liées à l’industrie et aux transports, la principale source d’origine humaine d’émission de particules avec celle provenant du secteur résidentiel, à plus forte raison dans la période actuelle d’épandage » .

    Pics de pollution printaniers

    Malgré une baisse historique de la pollution liée aux émissions d’oxydes d’azote (principalement dues au trafic routier et aux activités industrielles), la pollution aux particules fines, les plus dangereuses car elles pénètrent plus profondément les voies respiratoires, n’a en effet pas disparu avec le confinement. Des pics (avec des dépassements des normes) ont même été constatés fin mars en Ile-de-France ou dans le Grand-Est, les deux régions les plus touchées par le coronavirus. Selon Atmo-France, la fédération des organismes de surveillance de la qualité de l’air, qui doit publier, mardi 21 avril, un nouveau bilan, ces épisodes de pollution printaniers sont notamment dus aux épandages agricoles. Le mécanisme est bien connu : lors des épandages de lisier, de l’ammoniac est libéré qui va favoriser la formation de particules fines.

    « Ces particules fines [PM 2,5, de diamètre inférieur à 2,5 micromètres] abîment les muqueuses des voies respiratoires et du poumon, ce qui fait pénétrer plus facilement les virus au fond des voies aériennes » , explique Isabella Annesi-Maesano, directrice du département d’épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires de l’Inserm et membre du collectif Air-Santé-Climat. Regroupant une dizaine de médecins et chercheurs, le collectif avait également interpellé les préfets pour leur demander de « limiter drastiquement les épandages agricoles, afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation du virus » . En vain
    .
    Une hausse de seulement 1 μg/m3 de particules fines dans l’air est associée à une augmentation de 15 % de la mortalité du Covid-19
    L’association Respire avait de solides arguments. Plusieurs publications scientifiques montrent que la pollution de l’air est un facteur aggravant des impacts sanitaires du coronavirus. La dernière en date, publiée le 7 avril par des chercheurs de l’université Harvard, aux Etats-Unis, établit un lien entre pollution de l’air et létalité du Covid-19. A partir de l’analyse des données d’environ trois mille comtés américains, ils concluent qu’ « une légère augmentation de l’exposition à long terme [dix à quinze ans] aux particules fines PM2,5 entraîne une forte augmentation du taux de mortalité par Covid-19 » . Ainsi, une hausse de seulement 1 μg/m3 de particules fines dans l’air est associée à une augmentation de 15 % de la mortalité du Covid-19.

    Une étude italienne, publiée le 17 mars, par la Société italienne de médecine environnementale, montrait aussi une corrélation entre les niveaux de pollution élevés en Lombardie et le nombre important de victimes du coronavirus. Et, en 2003 déjà, une étude publiée dans la revue scientifique de santé publique Environmental Health et consacrée au SRAS montrait que les patients chinois vivant dans des zones fortement polluées avaient deux fois plus de risques de mourir du SRAS que ceux des régions peu polluées.

    Le Conseil d’Etat fait valoir que ces études ne concernent pas explicitement les épandages. Il estime surtout que l’Etat a appliqué l’arrêté de 2016 permettant aux préfets de prendre des mesures pour réduire la pollution lors des pics. Ainsi, du 25 septembre 2017 au 15 avril 2020, 237 arrêtés préfectoraux mettant en place des mesures prévues dans le cadre d’un dépassement des seuils de pollution ont été pris, dont 227 comportaient des mesures relatives aux pratiques agricoles, selon l’ordonnance du juge des référés.

    « Principe de précaution »

    « Je suis très surprise par ce chiffre. A ma connaissance, il n’y a jamais eu d’arrêté de pris pour réduire les épandages » , indique au Monde Corinne Lepage. L’ancienne ministre de l’écologie se dit à la fois « déçue » par cette décision et « pas surprise » . « On sent bien l’embarras du Conseil d’Etat, qui demande au gouvernement d’appliquer des mesures contre la pollution de manière rigoureuse et préventive, car, aujourd’hui, ce n’est absolument pas le cas » , estime l’avocate.

    Pour le président de Respire, Olivier Blond, « il est criminel de ne pas mettre en œuvre tous les moyens dont nous disposons contre le virus. Or, lutter contre la pollution de l’air en fait partie. Et il est bien évidemment trop tard d’attendre les pics pour agir, d’autant que les épandages vont se poursuivre et que les effets de la pollution sur la pandémie se font sentir même en dessous des seuils légaux dont la réglementation ne prend pas en compte les PM2,5 » . M. Blond regrette que le Conseil d’Etat ne fasse pas « respecter le principe de précaution » .

    Le gouvernement, dont seul le ministère de l’agriculture avait répondu au référé de l’association, n’a pas réagi à la décision du Conseil d’Etat. Mme Lepage prévoit, elle, de se retourner de nouveau dans les prochains jours devant la haute juridiction. Il s’agira, cette fois, de dénoncer, avec le collectif des maires antipesticides, les épandages de pesticides qui continuent à proximité immédiate des habitations malgré le confinement.

    #crise_sanitaire #particules_fines #agriculture #conseil_d'État

  • Silent·Cities. Paysages sonores d’un monde confiné – Laboratoire Parallèle
    https://laboratoireparallele.com/2020/04/17/silent%C2%B7cities-paysages-sonores-dun-monde-confine

    Trois étapes très concrètes sont alors absolument nécessaires pour permettre cette collaboration. Tout d’abord, proposer un protocole standardisé qui, tout en étant suffisamment simple pour pouvoir être mis en œuvre dans le respect des mesures de confinement, autorise néanmoins la collecte d’enregistrements de suffisamment bonne qualité pour assurer leur validité du point de vue de l’analyse scientifique. Ensuite, fournir une plateforme permettant à chacun de s’inscrire et de téléverser ses enregistrements. Enfin, s’engager à publier le jeu de données suivant les critères de la science ouverte en prenant soin de mentionner l’ensemble des participants — chercheurs ou non — en co-auteurs. En outre, et toujours dans l’intérêt d’une science qui soit la plus ouverte possible, tous les enregistrements acquis sont sous licence Creative Commons.

    e 18 mars, après deux jours de travail intense, nous étions en capacité de diffuser une première proposition au sein de nos réseaux respectifs. Scientifiques, naturalistes amateurs, journalistes ou encore artistes équipés de matériel de captation sonore ont très vite pris contact avec nous pour discuter et améliorer le protocole proposé. Par effet boule de neige, Silent·Cities s’est très rapidement internationalisé puis globalisé, révélant par là-même un réseau inédit de professionnels et amateurs de field recording. Le projet peut désormais compter sur plus de 180 personnes issues de 32 pays du monde entier, et de nouveaux participants continuent de nous
    rejoindre quotidiennement.

    Un projet pour nourrir les questionnements de l’écologie urbaine

    Au-delà des contributions spécifiques à la biologie, à l’écologie des populations ou encore à l’écologique comportementale et évolutive, les enregistrements recueillis par le projet Silent·Cities devraient également permettre l’exploration de nombreuses questions au prisme de l’interdisciplinarité. Cette interdisciplinarité est d’autant plus nécessaire que la plupart des enregistrement sont de facto réalisés en milieu urbain ou sous influence urbaine, précisément là où la notion d’écosystème « (semi-)naturel » laisse place à celle d’écosystème urbain. Plus que toute autre branche de l’écologie, l’écologie urbaine — celle-là même qui prend pour écosystème d’étude la ville dans sa globalité, sans en déconsidérer les composantes abiotiques — ne saurait faire l’économie d’une approche couplée entre environnements et sociétés. L’approche à l’aide du cadre conceptuel holistique — c’est-à-dire intégrateur et interactionniste — des « socioécosystèmes » (ou « systèmes socio-écologiques ») prend ainsi tout son sens.❞

    Souhaitant cette contribution la plus ouverte possible, nous rendons dès à présent la sonothèque du projet Silent·Cities accessible au public sur le site de l’Open Science Foundation. Il ne fait aucun doute que le champ interdisciplinaire des sciences de la conservation fera bon usage de ces enregistrements et que ce projet contribuera à alimenter un discours collectif plus large qui vise à communément penser et peut-être redéfinir l’espace de vie que nos sociétés acceptent de partager avec le vivant non humain parmi lequel elles évoluent. Mais au-delà de la seule communauté scientifique, nous aimerions que toutes les personnes intéressées par des questions aussi diverses que celles des paysages sonores, des politiques urbaines en matière de préservation de la biodiversité ordinaire ou de la qualité du cadre de vie s’approprient ces enregistrements, y compris — surtout ! — pour des usages que nous n’aurions pas prévus…

    #Sciences_participatives #Pollution_sonore #Son #Ecologie_urbaine

  • Sicile, au cœur du pôle pétrochimique dʹAugusta - Radio - Play RTS
    https://www.rts.ch/2020/04/20/14/42/11255162.image/16x9/scale/width/624
    Dans lʹest de la #Sicile, entre #Syracuse et #Augusta, sʹétend lʹun des plus grands pôlespétrochimiques dʹEurope. Dix usines industrielles chimiques et de #raffinage de pétrole se partagent 25 kilomètres de côte ; près dʹun tiers de lʹessence consommée en Italie est dʹailleurs produite ici. Lʹimplantation industrielle depuis les années 1950 a rendu ce territoire à un stade de sur-pollution criant des sols, de lʹair, des nappes phréatiques, de la mer. 180ʹ000 habitants des quatre communes (Augusta, #Priolo, #Mellili et Syracuse) qui entourent la zone industrielle sont aujourdʹhui tombés dans un cauchemar sanitaire dû à lʹétat de pollution aggravé de ce territoire. Enquête au cœur de ce #pôle_pétrochimique où lʹon entend quʹil « vaut mieux mourir dʹun #cancer que de faim », les industries étant les principales pourvoyeuses dʹemplois.
    Reportage : Clémentine Méténier
    Réalisation : Didier Rossat
    Production : Muriel Mérat et Christophe Canut

    https://www.rts.ch/play/radio/a-labordage/audio/point-de-fuite-sicile-au-cur-du-pole-petrochimique-daugusta?id=11225241

    #italie #pollution #podcast

    https://www.rts.ch/play/radio/a-labordage/audio/point-de-fuite-sicile-au-cur-du-pole-petrochimique-daugusta?id=11225241

  • Point de fuite : #Sicile, au cœur du pôle pétrochimique dʹ#Augusta

    Dans lʹest de la Sicile, entre #Syracuse et Augusta, sʹétend lʹun des plus grands #pôles_pétrochimiques dʹEurope. Dix usines industrielles chimiques et de #raffinage de #pétrole se partagent 25 kilomètres de côte ; près dʹun tiers de lʹ#essence consommée en Italie est dʹailleurs produite ici. Lʹimplantation industrielle depuis les années 1950 a rendu ce territoire à un stade de sur-pollution criant des #sols, de lʹ#air, des #nappes_phréatiques, de la# mer. 180ʹ000 habitants des quatre communes (Augusta, #Priolo, #Mellili et #Syracuse) qui entourent la #zone_industrielle sont aujourdʹhui tombés dans un cauchemar sanitaire dû à lʹétat de pollution aggravé de ce territoire. Enquête au cœur de ce pôle pétrochimique où lʹon entend quʹil « vaut mieux mourir dʹun cancer que de faim », les industries étant les principales pourvoyeuses dʹemplois.

    https://www.rts.ch/play/radio/point-de-fuite/audio/point-de-fuite-sicile-au-cur-du-pole-petrochimique-daugusta?id=11225241
    #pétrochimie #pollution #santé #cancers #industrie_pétrochimique

    voir aussi :
    Sicilia, il dramma del petrolchimico siracusano
    https://seenthis.net/messages/836049

    ping @reka

  • « Distanciation sociale »
    http://carfree.fr/index.php/2020/04/17/__trashed

    La distanciation sociale ou distanciation physique désigne certaines mesures non pharmaceutiques de contrôle des infections prises par les responsables de la santé publique pour arrêter ou ralentir la propagation d’une Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Pollution_automobile #Transports_publics #Vélo #air #covid-19 #critique #drive #Gratuité_des_transports_en_commun #mobilité #pollution #santé #société

  • « En rapprochant survivalistes et nationalistes, cette crise pourrait être politiquement dangereuse »
    https://www.bastamag.net/survivalistes-extreme-droite-coronavirus-fermeture-des-frontieres-lutte-co

    Le ralentissement des activités humaines et la baisse de certaines #Pollutions_donnent lieu à quelques sympathiques images - ici des dauphins en liberté dans des eaux portuaires, là l’Himalaya visible à plus de 200 kilomètres, ailleurs le chant des oiseaux redevenu audible... Et si le coronavirus était une bonne nouvelle pour l’écologie ? Faux, martèle François Gemenne, spécialiste en géopolitique de l’environnement. Ce serait même tout l’inverse. Explications. Basta ! : Depuis le début de la crise, vous (...) #Décrypter

    / A la une, #Entretiens, #Climat, Pollutions

  • Un besoin à reconsidérer : l’avion | Aude Vidal
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/Un-besoin-a-reconsiderer-l-avion

    Dans Les Besoins artificiels, Razmig Keucheyan montre combien la consommation est un geste politique, non pas parce que les choix individuels auraient le pouvoir de réorienter le marché (une certaine aporie de la pensée écolo-alternative) mais parce que l’union des consommateurs, sur le modèle de l’union des travailleurs à laquelle elle fut d’ailleurs liée, est un outil sous-estimé et sous-utilisé pour ne plus subir l’offre et contribuer à une démocratie économique. Tout intéressant qu’il soit, cet ouvrage ne pose pas comme il le promet la question de la construction des besoins, notamment par l’offre. Source : Mon blog sur l’écologie (...)

  • A la faveur de la crise sanitaire, le plastique à usage unique fait son retour en force
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/12/a-la-faveur-de-la-crise-sanitaire-le-plastique-a-usage-unique-fait-son-retou

    Les industriels profitent de l’épidémie de Covid-19 pour vanter les prétendues qualités « hygiéniques » du plastique à usage unique et contester les lois visant à réduire son usage en Europe et aux Etats-Unis.

    Masques en polypropylène, flasques de gel hydroalcoolique, livraisons Internet, Caddie débordant d’aliments emballés… Hier montré du doigt par les partisans du zéro déchet, les défenseurs de l’océan et les régulateurs européens, le plastique à usage unique s’arrache aujourd’hui. La propagation des polymères, produits à 99 % à partir de pétrole, de gaz ou de charbon, accompagne, désormais, celle du coronavirus.
    Un retour en force que l’industrie compte bien transformer en un retour en grâce. C’est, en tout cas, ce qu’espère le puissant lobby des transformateurs européens de plastique, EuPC, qui représente à Bruxelles les intérêts de plus de 50 000 entreprises de la plasturgie. Dans un courrier adressé à la Commission – lettre passée inaperçue –, il lui demande « de reporter d’au moins un an la mise en œuvre au niveau national de la directive SUP [sur les plastiques à usage unique] et de lever toutes les interdictions » déjà en vigueur concernant ce type de produits.

    « Les sacs plastique sauvent des vies »

    Car le plastique jetable a mauvaise presse à Bruxelles. En 2015 déjà, une directive européenne imposait aux Etats membres de réduire leur consommation de sacs plastique légers à 90 par personne et par an d’ici à 2019 (contre 200 en moyenne auparavant) et à 40 d’ici à 2025. La France avait devancé l’appel en interdisant dès 2016 les sacs de caisse. En 2018, l’ONU estimait que 5 000 milliards de ces sacs à bretelles étaient consommés dans le monde chaque année. Soit presque 10 millions par minute. La plupart finissent incinérés, mais surtout en décharge ou dans l’environnement. Avec une durée moyenne d’utilisation de vingt minutes, ils mettent jusqu’à quatre cents ans à se dégrader dans la nature.

    En juin 2019, l’Union européenne est passée à la vitesse supérieure, prohibant d’ici à juillet 2021 certains des produits à usage unique les plus fréquemment retrouvés sur les plages comme les pailles, les couverts et assiettes jetables, les touillettes à café, les tiges à ballons ou encore les cotons-tiges. Aucune interdiction ne vise, en revanche, le matériel médical. En France, la mesure d’interdiction est effective depuis le 1er janvier pour les cotons-tiges, les gobelets et les assiettes.

    Critiquée pour les déchets qu’engendrent ses produits, l’industrie fait également face à des attaques de plus en plus virulentes contre les emballages – 40 % de la consommation européenne de plastique –, dont certaines substances toxiques peuvent migrer dans les aliments et contaminer l’organisme.
    Mais surtout, l’épidémie du Covid-19 offre un nouvel argument aux industriels du secteur, pour lesquels « les sacs plastique sauvent des vies ». Cet aphorisme et d’autres du même acabit sont apparus dès la mi-février aux Etats-Unis, où la législation antiplastique est moins contraignante qu’en Europe. L’argument est le suivant : les sacs en plastique seraient un gage ultime d’hygiène, à l’inverse des sacs réutilisables en tissu, accusés d’être des nids à virus.

    Distillée par les lobbies américains, la rumeur se propage. Et ce, alors même qu’au moins trois études sérieuses s’accordent pour dire que le plastique est, avec l’acier, la surface sur laquelle le coronavirus est le plus stable. Il pourrait y rester infectieux jusqu’à trois, voire neuf jours. En dépit de ces données scientifiques, le message du plastique magique et protecteur fait son chemin. Au point que les Etats de New York et du Maine, qui avaient récemment interdit les sacs plastique, font marche arrière et décident de suspendre l’application de cette mesure qui devait entrer en vigueur ces jours-ci.
    Bien que les autorités new-yorkaises spécifient que cette décision n’est que temporaire et continuent « à encourager les New-Yorkais à utiliser des sacs réutilisables », le ver est dans le fruit. Si, à ce jour, huit Etats ont banni les sacs plastique de leurs commerces, c’est que 42 les autorisent encore. Parmi eux, certains comme la Floride ont même fait passer des lois empêchant les élus locaux d’adopter de telles interdictions sur leur territoire.

    Avec la propagation du coronavirus, l’ennemi, désormais, c’est le sac en tissu réutilisable. Le 21 mars, le gouverneur du New Hampshire, Chris Sununu, n’hésite pas à les bannir provisoirement, jugeant qu’ils constituent « un risque potentiel [de contamination] pour les emballeurs, les commerçants et les clients ». Idem en Californie, pourtant pionnière en la matière. A San Francisco, par exemple, on n’a plus le droit « d’apporter en magasin [ses] propres sacs, tasses ou autres contenants réutilisables ». Des décisions qui font écho à celles prises par plusieurs enseignes comme Starbucks qui n’accepte plus les tasses apportées par ses clients, de peur de contaminer ses salariés. Des adversaires du plastique jetable comme l’Américaine Judith Enck, fondatrice de l’association Beyond Plastics, s’interroge, faussement naïve, dans une interview à Bloomberg : « Starbucks arrêtera-t-il bientôt d’accepter les espèces ? »
    Greenpeace USA n’a pas tardé à stigmatiser l’approche « opportuniste », « irresponsable » et « dangereuse » des plasturgistes. « Pendant des années, l’industrie du plastique a financé et encouragé la recherche pour tenter de discréditer le mouvement croissant visant à mettre fin à la pollution par les plastiques à usage unique. Et lorsque le Covid-19 a commencé à se répandre, ils ont vu une chance de frapper et d’activer leur réseau de soutien pro-plastique », explique l’ONG, regrettant que les profits passent avant « la sécurité des personnes ».
    Virus et bactéries

    Dans un rapport très fouillé publié le 26 mars, elle décrypte comment s’est progressivement formée cette redoutable « chambre d’écho ». Elle remonte à la publication mi-février d’une première étude attestant que le virus puisse survivre jusqu’à neuf jours sur du plastique. L’info est dérangeante et pourrait inquiéter les consommateurs : il est urgent de faire diversion. C’est alors que se propagent un peu partout des articles d’opinion, financés par l’industrie des énergies fossiles et relayés par leurs lobbies traditionnels. Tous mettent en cause la dangerosité des sacs en tissu. Ils s’appuient sur plusieurs études, dont ils omettent de dire qu’ils en ont financé la plupart.

    L’industrie accuse les sacs en tissu de pouvoir infecter tout un magasin et contaminer les employés qui les rempliraient en caisse. Ce qu’ils passent sous silence, c’est que les sacs en plastique peuvent tout autant propager le virus que ceux en tissu ; que le client peut remplir son sac lui-même sans que le caissier n’ait à le toucher ; et que les sacs en tissu ont l’avantage d’être lavables. L’une des études citées par les lobbies conclut d’ailleurs elle-même qu’un lavage à la main ou à la machine suffit à éliminer 99,9 % des bactéries.

    En dépit d’un réel fondement scientifique, la rumeur continue à enfler et la Plastics Industry Association, premier lobby du secteur, se targue de fabriquer des produits qui « peuvent littéralement faire la différence entre la vie et la mort ». Le 18 mars, son président écrit au secrétaire américain à la santé, Alex Azar, et le somme de choisir son camp. « Etude après étude, il a été démontré que les sacs réutilisables pouvaient transporter virus et bactéries », martèle Tony Radoszewski, affirmant que « les plastiques à usage unique constituent bien souvent le choix le plus sûr. » Pour le salut des Américains, il appelle le ministre à « faire une déclaration publique sur les avantages en matière de santé et de sécurité des plastiques à usage unique », à « s’élever contre leur interdiction » et à calmer « l’empressement des écologistes et des élus à interdire ces produits, car ils mettent en danger les consommateurs et les travailleurs ».

    Si les lobbyistes américains ont été les plus prompts à se mobiliser, l’industrie européenne n’a pas tardé à emboîter le pas. Premier pays fortement touché par le Covid-19, l’Italie est la première à aborder le sujet. Le 24 mars, dans une allocution télévisée, le président du Conseil, Giuseppe Conte, encourage les Italiens à faire leurs courses sans crainte puisque les aliments sont protégés par des barquettes « en polystyrène » et des « films plastique ».
    Il n’en faut pas plus à l’association des plasturgistes italiens, basée à Milan, pour écrire à M. Conte et réclamer l’abrogation de la taxe « vexatoire et injuste » sur le plastique, de 45 centimes d’euro par kilo, qui doit entrer en vigueur en juillet. « Il suffit de dire que les deux types d’emballages sommairement mentionnés par le président sont fabriqués avec des polymères dont le coût est d’environ 900 euros la tonne et qu’ils seront soumis à une taxe de 450 euros la tonne ! », argue l’entrepreneur. L’audace pourrait bien payer puisque le ministre italien de l’environnement admet, désormais, que le gouvernement pourrait faire un geste.

    L’Italien Renato Zelcher, qui préside l’EuPC, l’association européenne des plasturgistes, suit la situation de près. Mercredi 8 avril, moins d’un mois après le début de la crise sanitaire, l’EuPC sort du bois et reproche publiquement à la Commission d’avoir borné sa directive au seul aspect « déchets » des plastiques jetables et « de ne pas avoir pris en compte les conséquences hygiéniques de leur interdiction ou de leur réduction », alors que le plastique serait « le matériau de choix pour garantir l’hygiène, la sécurité et la protection contre la contamination ».
    « Le dénigrement des plastiques, suivi par de nombreux politiciens, se retourne maintenant contre nous », fustige Renato Zelcher. « Le coronavirus nous a montré que tous les matériaux ne se valaient pas. (…) Aujourd’hui et demain, prophétise le fabricant vénète de film plastique, nous vivons et nous vivrons dans un monde complètement différent où l’hygiène et la santé des consommateurs seront la priorité numéro un pour chacun d’entre tous. Il est donc temps de réfléchir à des stratégies d’ajustement pour l’Europe et le monde, en particulier en ce qui concerne l’utilisation des plastiques. »

    Impossible à imaginer il y a encore quelques semaines, la question finit par se poser : le plastique sortira-t-il gagnant de la pandémie ? Difficile de prédire quel impact aura cette crise sur les efforts de réduction des plastiques à usage unique. La position des ONG pourrait bien être fragilisée. Redoutant que leur communication soit mal perçue, elles privilégient, pour la plupart d’entre elles, la discrétion.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les contenants en plastique au quotidien sont un « enjeu majeur de santé publique »
    Un membre d’une ONG européenne reconnaît que, dans ces conditions exceptionnelles, si certains consommateurs se sentent rassurés par les produits en plastique à usage unique, mieux vaut ne pas les perturber, « on verra après le vaccin. Dans certains cas, nous devons accepter des solutions de transition. Car si l’on reste vissé sur nos positions, on risque de perdre notre crédibilité et le contact avec le public ».

  • Data Shows 30 Percent Drop In #Air #Pollution Over Northeast U.S. | NASA
    https://www.nasa.gov/feature/goddard/2020/drop-in-air-pollution-over-northeast

    Nitrogen dioxide, primarily emitted from burning fossil fuels for transportation and electricity generation, can be used as an indicator of changes in human activity. The images below show average concentrations of atmospheric nitrogen dioxide as measured by the Ozone Monitoring Instrument (OMI) on NASA’s Aura satellite, as processed by a team at NASA’s Goddard Space Flight Center, Greenbelt, Maryland. The left image in the slider shows the average concentration in March of 2015-19, while the right image in the slider shows the average concentration measured in March of this year.

    Though variations in weather from year to year cause variations in the monthly means for individual years, March 2020 shows the lowest monthly atmospheric nitrogen dioxide levels of any March during the OMI data record, which spans 2005 to the present. In fact, the data indicate that the nitrogen dioxide levels in March 2020 are about 30% lower on average across the region of the I-95 corridor from Washington, DC to Boston than when compared to the March mean of 2015-19. Further analysis will be required to rigorously quantify the amount of the change in nitrogen dioxide levels associated with changes in emissions versus natural variations in weather.

    #coronavirus #confinement #pollution #etats-unis

    • Fermes d’avenir

      Notre mission ?

      Accélérer la transition agroécologique, en nous inspirant de la permaculture, dans le respect des humains et de la nature !

      Nous sommes convaincus que la transition vers des modèles agricoles vertueux est indispensable et impactera positivement :

      la santé des humains grâce à des produits issus de l’agriculture biologiques à un prix accessible à tous,
      les conditions de travail des agriculteur.trice.s sur des fermes viables, vivables et créatrices de valeur sur leur territoire,
      la restaurations des écosystèmes naturels : biodiversité, qualité des sols vivants, séquestration de carbone, qualité de l’eau, etc.

      Que faisons-nous ?

      Notre équipe travaille quotidiennement avec l’objectif suivant : faire pousser des fermes agroécologiques en France. Pour cela, nous développons des projets agricoles, nous formons des acteurs de la transition, nous finançons des agriculteurs et nous influençons différents publics.

      Pour relever ce défi, nos activités sont réparties en quatre pôles.

      https://fermesdavenir.org

  • COVID-19 #PM2.5
    A national study on long-term exposure to #air #pollution and #COVID-19 mortality in the United States
    https://projects.iq.harvard.edu/covid-pm/home

    Conclusions: A small increase in long-term exposure to PM2.5 leads to a large increase in COVID-19 death rate, with the magnitude of increase 20 times that observed for PM2.5 and all-cause mortality. The study results underscore the importance of continuing to enforce existing air pollution regulations to protect human health both during and after the COVID-19 crisis.

    #mortalité #santé

    • C’est bien sûr encore trop tôt, mais les résultats dans deux villes hyper-polluées, Beyrouth et surtout Dakar (2 décès sur 250 cas au Sénégal avec 1 seul cas dans un état « grave ou critique » parmi ceux en cours), ne sont pas catastrophiques.

  • Baisse inédite de la #pollution : l’#Himalaya visible en #Inde - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/baisse-de-la-pollution-liee-au-coronavirus-les-sommets-de-l-himalay

    Sur les réseaux sociaux, les habitants du district de Jalandhar, dans l’État du Pendjab, au nord de l’Inde, ne cessent de partager leur émerveillement, photos et vidéos à l’appui. Pour la première fois depuis plusieurs décennies, les montagnes de l’Himalaya sont visibles depuis cette partie du pays. Certains affirment même n’avoir jamais assisté à un tel spectacle de leur vivant.

    #confinement #coronavirus

  • Est-ce que le #covid-19 sauve des vies ?
    http://carfree.fr/index.php/2020/04/06/est-ce-que-le-covid-19-sauve-des-vies

    Question polémique sans doute à l’heure où de nombreuses personnes meurent de ce virus, mais qui mérite d’être posée quand on constate la chute drastique de la #pollution de l’air Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Pollution_automobile #air #chine #los_angeles #microparticules #milan #NO2 #paris #santé #trafic

  • ENQUETE. #Fos-sur-Mer, de l’utopie industrielle au #scandale sanitaire
    https://www.lejdd.fr/Societe/enquete-fos-sur-mer-de-lutopie-industrielle-au-scandale-sanitaire-3941183.amp

    Janvier 2020

    Selon nos informations, les magistrats du pôle #santé du tribunal de grande instance de #Marseille s’apprêtent à ouvrir une information judiciaire, ce qui constituera une première en matière de #pollution industrielle. Après avoir été l’éclaireur de l’aventure pétrochimique, Fos-sur-Mer pourrait devenir celui de la lutte environnementale.

    One of Europe’s Most Polluted Towns Stages a Noisy Revolt - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/04/01/world/europe/france-pollution-fos-sur-mer.html

  • Pollution, vibrations sismiques : l’impact de la #pandémie sur notre planète
    https://www.courrierinternational.com/article/sciences-pollution-vibrations-sismiques-limpact-de-la-pandemi

    Les satellites qui observent la planète “ont détecté une diminution significative de la concentration d’un polluant atmosphérique commun, le dioxyde d’azote”, rapporte The Atlantic. Ce dernier est émis par les voitures, les camions, les bus ou encore les centrales électriques. Cette diminution de la concentration de dioxyde d’azote a été observée “en Chine et en Europe”, coïncidant avec la mise en place des mesures de distanciation sociale stricte. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que les maladies liées à la pollution de l’air tuent plus de 4 millions de personnes par an.

    #pollution #coronavirus

    • « Nous » avons toujours tendance à croire qu’ on a trouvé le remède alors que « nous » sommes nous-mêmes la maladie. Ce « on » indéfinissable qui est porteur de tous les espoirs trahis, dont l’opinion en mode propagande cognitivement biaisée est relayée à l’envi par nos mainates communicants boostés par les algorithmes et la bande passante. La plupart d’entre « nous » n’a qu’une vision à court terme. Normal, parce que nos perspectives ont subconsciemment intégré leurs propres finitudes : une vie, une période d’activité (avant la fameuse « retraite-Bérézina »), ou (pour le mieux) quelques générations d’après (la fameuse descendance générationnelle ou spirituelle – la « postérité » ? ...)
      Partant, il est inévitable que la plupart de nos congénères n’aient pour seul horizon visible que celui de se mettre le cul à l’abri, le leur et celui de leurs proches : famille, employés, concitoyens, administrés, enfin, toutes celles et ceux qu’ils pourront exploiter d’une façon ou d’une autre pour se faire leurs petites couches de gras personnel que ce soit en numéraires, en biens de consommation, en patrimoine, ou même en réputation, laquelle serait le bien « immatériel » suprême, comme une sorte d’aller simple vers une forme d’immortalité.

      La situation que nous vivons me faisait penser l’autre jour à un « trou noir ». Un trou noir dans l’univers serait une concentration de matière tellement dense que rien ne pourrait s’en échapper, même pas la lumière. C’est vous dire.
      Ici, notre « trou-noir » civilisationnel, c’est la concentration d’erreurs, de fausses bonnes idées, de dissonance cognitives, tout ce gros chaudron de merdasse ayant atteint pour l’heure une densité infernale et paroxystique.
      Au bord du trou noir, les astrophysiciens ont défini une sorte de limite indépassable appelée « horizon des évènements ». Au delà de cette limite, tout disparaît, le temps s’abolit, la notion d’espace elle même s’en trouve toute chamboulée et nul ne sait ce qu’il adviendrait d’un vaisseau intergalactique, d’une montre connectée ou d’un camembert qui auraient la folle impudence de franchir cette limite. Bon, vous voyez où je veux en venir ? (Oui, je sais ...)
      Mais si ça peut vous rassurer, le vaisseau qui s’approcherait de ce trou noir aurait déjà subit tellement d’avaries que l’équipage n’aurait pas survécu et ses membres (ces « sombres héros de l’amer ») ne pourraient même pas avoir l’insigne honneur de servir tout chaud leurs beaux récits « d’effondrement » à la « postérité ».

      Quant aux éventuels survivants, ils seraient comme les aristocrates de retour dans leurs châteaux dévastés : ils n’auraient rien oublié, rien appris.

      ... Et du coup, je me demande si je ne vais pas aller mettre mon petit cul (trempé) à l’abri dans un monastère à Shaolin ... (même si, tout comme pour « le web », j’entrave que dalle à la philosophie taoïste).

      #le_jour_d'après (ou pas)

  • La pollution liée aux épandages grandit, aggravant l’épidémie de Covid-19
    https://reporterre.net/Les-episodes-de-pollution-lies-aux-epandages-se-succedent-les-appels-a-r

    Le même jour, la directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et responsable de l’équipe épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires (Épar) Isabella Annesi-Maesano indiquait à Reporterre que les premiers foyers de l’épidémie de Covid-19 correspondaient à des zones particulièrement polluées de Chine, d’Iran et d’Italie. « La pollution atmosphérique est irritante et abîme les muqueuses des voies aériennes. En réaction, ces dernières décompensent, deviennent plus perméables et les agents pathogènes les pénètrent plus facilement. C’est valable pour le SARS-CoV-2, mais pas seulement : quand l’environnement est très pollué, les gens attrapent plus facilement un rhume ou commencent une pollinose, a-t-elle expliqué au quotidien de l’écologie. Par ailleurs, les particules fines franchissent la barrière des alvéoles pulmonaires, rejoignent la circulation sanguine et s’attaquent à tous les organes, provoquant une inflammation systémique [et] de de nombreux problèmes respiratoires mais aussi cardiovasculaires, neurologiques, et métaboliques : [AVC|Accident vasculaire cérébral], diabète, obésité... (…) Une fois que les gens sont malades, la pollution aggrave encore leur pathologie et les rend vulnérables aux infections comme le SARS-CoV-2. Enfin, nombre de ces pathologies environnementales sont traitées avec des médicaments de type anti-inflammatoires et cortisone, qui peuvent aggraver l’infection Covid-19. »

    #pollution #covid19 #écologie #épandage #santé environnementale

  • Attestation de déplacement automobile dérogatoire
    http://carfree.fr/index.php/2020/04/01/attestation-de-deplacement-automobile-derogatoire

    La lutte contre le #Réchauffement_climatique prend un coup d’accélérateur (passez-nous l’expression) grâce à Greta Thunberg et sa Skolstrejk för klimatet (« grève scolaire pour le #climat ») débutée en 2018. En Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Pollution_automobile #Ressources #covid-19 #déplacements #Europe #humour

  • ESA - Le confinement lié au coronavirus entraîne une chute de la pollution à travers l’Europe

    https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France/Le_confinement_lie_au_coronavirus_entraine_une_chute_de_la_pollution_a_travers_

    De nouvelles données, basées sur les observations du satellite Sentinel-5P du programme Copernicus, montrent de fortes réductions dans les concentrations de dioxyde d’azote au-dessus de plusieurs grandes villes européennes, dont Paris, Madrid et Rome.
    [...]
    Le satellite Sentinel-5P du programme Copernicus a récemment cartographié la pollution de l’air au-dessus de l’Europe et de la Chine et a révélé une chute significative de la pollution au dioxyde d’azote, qui coïncide avec les mesures strictes de mise en quarantaine.
    [...]

    (via https://seenthis.net/messages/836330)

    #pollution_atmosphérique #confinement

  • #L_après ne devra pas être un retour à la « normale » - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2020/03/30/l-apres-ne-devra-pas-etre-un-retour-a-la-normale_1783595

    L’ampleur de la #crise_économique dépendra de l’intensité et de la durée du confinement, qui elles-mêmes sont la conséquence de l’impréparation. Il faudra ensuite penser une économie capable de résister à de tels chocs.

    #Pollution : "Il faut que l’#après soit #différent de l’avant en termes d’émissions de gaz carbonique", déclare Jean Jouzel
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pollution-il-faut-que-l-apres-soit-different-de-l-avant-en-termes-d-emi

    Pollution : « Il faut que l’après soit différent de l’avant en termes d’émissions de gaz carbonique », déclare Jean Jouzel
    Le climatologue Jean Jouzel appelle à changer les comportements et l’organisation de la société pour réduire la pollution de l’air alors que le confinement réduit les émissions de dioxyde d’azote dans toute l’Europe.

  • Sicilia, il dramma del petrolchimico siracusano

    A nord di #Siracusa l’inquinamento industriale si insinua da decenni nel suolo e nelle falde acquifere, si diffonde nell’aria e contamina il mare. Si teme una deflagrazione di tumori, già da anni in eccesso, e una propagazione di inquinanti nel Mediterraneo. Viaggio nel labirinto di una storia dai risvolti inquietanti. Un giallo siciliano di cui si rischia di parlare molto nel 2020.

    Fabbriche, ciminiere e cisterne di greggio si estendono a macchia d’olio. Il polo petrolchimico a nord di Siracusa è una spina nel fianco dell’Italia. E del Mediterraneo. Venti chilometri di costa, un territorio e una baia imbottiti di sostanze contaminanti e nocive. Dall’insediamento negli anni cinquanta della prima raffineria, la zona è oggi stravolta dall’inquinamento e il governo costretto a correre ai ripari. Nello scorso novembre il ministro dell’ambiente Sergio Costa si è precipitato sul territorio: «Per far sì che si avvii, finalmente, il processo di bonifica». La fretta governativa è percepita come il segnale di una catastrofe.

    A gennaio, senza perdere tempo, è stata istituita una «direzione nazionale delle bonifiche». Per risolvere «una situazione inchiodata da troppi anni», spiega Costa. Subito dopo, a febbraio, una commissione ministeriale dava il via ai sopralluoghi nelle fabbriche. «Per valutare le emissioni in acqua e in aria» e dare speranza alla popolazione, che da decenni convive con tre impianti di raffinazione, due stabilimenti chimici, tre centrali elettriche, un cementificio e due aziende di gas. Quattro centri urbani sono i più esposti all’inquinamento: Augusta, Melilli, Priolo e Siracusa, circa 180 000 abitanti, di cui 7000 dipendono dall’attività industriale.
    Disillusioni e tradimenti

    A volte nell’aria i miasmi tossici sono da capogiro. Su questi è intervenuto un anno fa il procuratore aggiunto Fabio Scavone, inchiodando le fabbriche petrolchimiche a seguito di due anni di inchiesta. «Superavano i limiti di emissioni inquinanti nell’atmosfera», conferma allargando le braccia. Nel suo ufficio della procura di Siracusa avverte: «Ci sarà un processo». Si rischia di parlare molto nel 2020 del petrolchimico siracusano.

    Troppi anni di disillusioni e tradimenti insegnano però a non coltivare grandi speranze. In questo periodo convulso affiorano alla mente spettacolari capovolgimenti, a cominciare dall’archiviazione negli anni 2000 dell’inchiesta «Mare Rosso» sullo sversamento di mercurio da EniChem nella baia di Augusta. Più tardi si scoprì che il procuratore incaricato dell’inchiesta intratteneva uno «strettissimo rapporto di amicizia» con l’avvocato dell’azienda.

    Negli anni 2010 arriva una nuova amara delusione, questa volta sul fronte delle bonifiche, «attese da tempo e mai eseguite», sottolinea Cinzia Di Modica, leader del movimento Stop Veleni. L’attivista rammenta con stizza gli interventi promessi dall’ex ministra forzista dell’Ambiente Stefania Prestigiacomo, i finanziamenti predisposti e i progetti in partenza. «Ma tutto svanì come per incanto».

    Perfino il più battagliero degli agitatori locali, don Palmiro Prisutto, arciprete di Augusta, non si spiega come possano esser spariti i 550 milioni di euro messi a disposizione per le bonifiche.

    Il parroco si è allora incaricato di tenere la luce puntata sugli effetti dell’inquinamento. Da sei anni, ogni 28 del mese, legge durante l’omelia i nomi delle vittime di tumore: sono un migliaio in questo scorcio del 2020. Intitolata «Piazza Martiri del cancro», la lista è composta «con il contributo dei fedeli che mi segnalano i decessi avvenuti in famiglia», ci racconta nella penombra della sua chiesa. "Ognuno di noi conta almeno una vittima tra i parenti

    Nelle statistiche, quelle ufficiali, la cittadina di Augusta rassegna i più alti tassi di «incidenza tumorale», ovvero l’apparizione di nuovi casi. Seguono, in un macabro ordine, Priolo, Siracusa e Melilli. In tanti chiamano ormai questi luoghi il «quadrilatero della morte». Si muore «in eccesso» di carcinoma ai polmoni e al colon, denuncia nel giugno 2019 un rapporto del ministero della Salute. A sorpresa si registra anche l’apparizione negli uomini di tumori al seno.

    Rischi dentro e fuori

    «La tendenza nazionale va invece verso una diminuzione di casi e di mortalità», osserva Anselmo Madeddu, direttore del Registro dei tumori della provincia di Siracusa. Nella sua sede, l’esperto ci svela un dato preoccupante: ad Augusta, Priolo e Melilli, dove si registrano 20% di tumori in più rispetto al resto della provincia, donne e uomini sono colpiti in misura quasi uguale. «Un’incidenza ubiquitaria», la definisce il direttore. È come se l’impatto dei contaminanti sulla salute avesse ormai uguale esito dentro e fuori dagli stabilimenti. Un risultato sorprendente già osservato in uno studio del 2013 «su lavoratori della stessa fabbrica, esposti esattamente agli stessi fattori prodottivi e quindi di rischio», spiega il direttore. «I lavoratori residenti nel quadrilatero mostravano un’incidenza tumorale doppia rispetto ai colleghi pendolari, che abitavano altrove».

    È arrivata oggi la conferma, conclude Madeddu, che il rischio di ammalarsi di cancro si sta pericolosamente trasferendo dai soli impianti alla totalità del territorio. Il direttore fa cogliere la gravità della situazione usando un paradosso: «Se con un colpo di bacchetta magica cancellassimo tutte le industrie, avremmo le stesse incidenze tumorali, poiché noi oggi stiamo osservando i risultati delle esposizioni di trenta o quarant’anni fa».

    Per l’esperto le bonifiche devono essere «immediate», per evitare una deflagrazione delle malattie di cancro. Lo ha capito il ministro dell’ambiente Costa, scegliendo di confrontarsi con un «disastro gigantesco», valuta Pippo Giaquinta, responsabile della sezione Legambiente di Priolo. Nei decenni la contaminazione «si è insinuata dappertutto», nel suolo e nelle falde acquifere, si è diffusa nell’aria ed ha avvelenato il mare.
    Una montagna di sedimenti nocivi

    Ma è nella rada di Augusta che oggi si concentra l’attenzione governativa. «Già nel primo metro, indica Sergio Costa, troviamo mercurio, idrocarburi pesanti, esaclorobenzene, diossine e furani». L’Istituto superiore per la protezione e la ricerca ambientale ha censito più di tredici milioni di metri cubi di sedimenti nocivi. Dimensioni che equivalgono alla somma di quattrocento palazzi di ventiquattro piani ciascuno! Un gigantesco impasto tossico che fa crescere i timori di una propagazione nel Mediterraneo.

    Per il mercurio il dato ufficiale è di 500 tonnellate sversate nel mare, dal 1959 al 1980, dall’ex Montedison, poi EniChem. Una quantità accertata dalla Procura di Siracusa. È probabile che nei decenni successivi circa altre 250 tonnellate abbiano raggiunto i fondali. Fa allora impallidire il parallelo con la catastrofe della baia giapponese di Minamata, negli anni settanta. La biologa marina Mara Nicotra tuona: «Nella rada di Augusta si parla di quantità ben superiori alle 400 tonnellate sversate nel mare del Giappone, che provocarono all’epoca circa duemila vittime». Al disastro umano e ambientale di Minamata l’Onu ha dedicato una Convenzione sul mercurio.

    La preoccupazione riguarda anche il consumo di pesce. Concentrazioni da record di mercurio sono state rilevate nei capelli delle donne in stato di gravidanza che si nutrivano di specie ittiche locali. Nel 2006 la Syndial, ex EniChem, decise di risarcire più di cento famiglie con bambini malformati con 11 milioni di euro in totale. Destò scalpore all’epoca l’esborso spontaneo della somma. Nessun tribunale aveva pertanto emesso una sentenza di risarcimento.

    Lo scandalo delle malformazioni da mercurio non è però bastato a bloccare la minaccia. Malgrado il divieto di pesca, lo scorso 6 marzo, nel porto di Augusta, la polizia marittima ha scoperto una rete clandestina di circa 350 metri. «L’ennesima», sottolinea la Capitaneria di Porto. La pesca di frodo non si arresta, e non si sa dove finisce il pesce contaminato.

    L’impressione è che gli atti inquinanti e lesivi della salute sfuggano al controllo. «A Priolo, nel 2018, una centralina accanto ad un asilo pubblico ha registrato per ben due volte sforamenti di emissioni di arsenico, ma si è saputo solo a distanza di un anno», sbuffa Giorgio Pasqua, deputato del Movimento 5 Stelle al parlamento regionale siciliano. In un bar della suggestiva marina di Ortigia, patrimonio dell’Unesco a pochi chilometri dal petrolchimico, ci racconta la sua odissea legislativa per ottenere «un sistema integrato con sensori e centraline per il monitoraggio ambientale». Dopo una lunga battaglia il dispositivo, in vigore da aprile, «permetterà infine di reagire in poche ore, e di capire subito quale impianto industriale è all’origine delle emissioni nocive». Fino ad oggi, lamenta il deputato, la verità è che «abbiamo tenuto un occhio chiuso, se non tutti e due» sull’inquinamento atmosferico.
    Le grandi fabbriche si difendono

    Soltanto negli ultimi mesi la giustizia e la politica hanno inviato chiari segnali di contrasto. A novembre il ministro Costa non ha nemmeno concesso una visita di cortesia al presidente di Confindustria Siracusa. Diego Bivona usa parole forti, «il territorio è diventato inospitale», e denuncia il «clima luddista» che si sarebbe insinuato, secondo lui, nella politica, un fenomeno «che esercita pressioni nei confronti anche della magistratura».

    Lo sfogo del portavoce del petrolchimico avviene a microfoni aperti nella sede dell’organizzazione. Avverte che le industrie hanno fin qui «mostrato una grande resilienza», ma «potrebbero un giorno andarsene con danni importanti in termini di impiego». L’avvertimento è chiaro, a forza di tirare la corda si spezza. Fa notare che «l’Eni e le altre aziende non investono più nel territorio da dieci anni, se non per adeguamento a normative ambientali» e che, nel 2013, «il gruppo italiano Erg ha venduto la sua raffineria» alla multinazionale russa Lukoil. Il cambio della guardia con le aziende italiane è stato ultimato nel 2018, quando il gigante algerino Sonatrach è subentrato a Esso Italia.

    Il presidente di Confindustria Siracusa si dice anche stupito dalla «cecità di chi guarda esclusivamente alle grandi fabbriche e non vede l’inquinamento generato dalla molteplici attività che si svolgono nel territorio». Sottolinea che nelle parcelle private occupate dall’industria «è stato realizzato il 68% delle bonifiche». Pure l’adeguamento degli impianti dichiara il presidente, «è in avanzato stato di completamento» riguardo alle prescrizioni del ministero dell’Ambiente, mentre «non sono accettabili» i limiti previsti nel recente Piano regionale della qualità dell’aria, su cui è pendente un ricorso, «in quanto si basa su dati di emissioni obsoleti».

    «Le fabbriche si oppongono a tutto», deplora il sindaco di Augusta Cettina Di Pietro, una delle figure politiche in prima linea nella lotta contro l’inquinamento. Lo scorso anno la pentastellata si è allineata sulle posizioni del presidente di centrodestra della Regione Sicilia, Nello Musumeci, in contrasto con Confindustria sul tema dell’inquinamento atmosferico. «Ma è una battaglia impari». Nel suo ufficio, dove il sole di marzo fatica a crearsi uno spiraglio, la prima cittadina si mostra lucida sull’esito della lotta: «Il territorio non è ancora pronto a fronteggiare il fenomeno, gli enti e le municipalità sono sprovvisti di personale qualificato». Lo squilibrio balza agli occhi nei tavoli di discussione: «Spesso ci ritroviamo in tre, io, un assessore e un consulente; dall’altra parte, un esercito di avvocati ed esperti».

    Al potere politico e giudiziario incombe oggi il compito di spezzare lo stato di paralisi in cui da anni sprofonda il territorio. «Fin qui non ci è riuscito nessuno», ricorda però Pippo Giaquinta, storico attivista di Legambiente a Priolo. «Capiremo nei prossimi mesi se si continuerà a scrivere un nuovo capitolo di questo interminabile dramma, o se riusciremo a mettere un punto finale».

    https://www.tvsvizzera.it/tvs/inquinamento_sicilia--il-dramma-del-petrolchimico-siracusano/45639136

    –-> Reportage de #Fabio_Lo_Verso et @albertocampiphoto (@wereport)

    #cancer #pétrochimie #industrie_pétrochimique #pollution #Sicile #Italie #pollution_industrielle #Méditerranée #raffinerie #Augusta, #Melilli #Priolo #Siracusa #Mare_Rosso #mercure #EniChem #Stop_Veleni #don_Palmiro_Prisutto #Palmiro_Prisutto #Piazza_Martiri_del_cancro #toponymie #toponymie_politique #décès #morts #quadrilatero_della_morte #rada_di_Augusta #métaux_lourds #Montedison #Minamata #Syndial #malformations #pêche #poissons #pollution_des_eaux #pollution_des_sols #pollution_atmosphérique #pollution_de_l'air #Erg #Lukoil #Sonatrach #Esso_Italia

    –-> quantité de mercure déversée dans la mer :

    Per il mercurio il dato ufficiale è di 500 tonnellate sversate nel mare, dal 1959 al 1980, dall’ex Montedison, poi EniChem. Una quantità accertata dalla Procura di Siracusa. È probabile che nei decenni successivi circa altre 250 tonnellate abbiano raggiunto i fondali.

  • Pourquoi flotte-il une « odeur de #campagne » dans l’air parisien ? - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/paris-75/pourquoi-flotte-il-une-odeur-de-campagne-dans-l-air-parisien-28-03-2020-8

    « On pointe beaucoup, et à juste titre, la #pollution automobile, celle des industries et actuellement aussi la pollution liée au chauffage, mais alors pourquoi la pollution agricole est-elle si peu mise en avant et sans qu’aucune mesure soit prise ? »

    #agriculture

    • Ah ah, j’adore les euphémismes de l’article : « cette odeur de campagne à Paris », « Ça me rappelle la ferme » et, à peine plus précis : « ce qu’elle sentait correspondait “aux horaires d’épandage des agriculteurs” », « les odeurs des travaux des champs ».

      Est-ce que je dois comprendre que ça pue le fumier ?

    • Est-ce que je dois comprendre que ça pue le fumier ?

      Sur le site du Parisien par contre, ça sent bien la merde !

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    • La photo est pas mal libérée elle, sans doute à l’insu de leur plein gré d’auxiliaires de police. On nous montre ce qui est interdit et susceptible d’amende, flâner en plein air et à distance des autres bipèdes, et qui est pourtant sans danger, sous réserve que les hypothèses les plus sombres sur la transmission par aérosol ou transports du virus par les particules fines soient erronées.