• Règlement Reach : la Commission européenne reporte sine die son plan d’interdiction des produits chimiques dangereux

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/17/la-commission-europeenne-s-apprete-a-renoncer-a-son-plan-d-interdiction-des-

    Faut-il continuer à échouer ad vitam æternam à encadrer la production industrielle après-coup, alors qu’elle est décidée en amont par un petit nombre d’acteurs ?

    Ou bien faut-il plutôt chercher à changer les règles de prise de décision en matière de production ?

    Il ne s’agit pas seulement d’être plus nombreux à décider quoi produire et comment, il faut aussi que la décision de produire ne soit pas adossée à la monnaie capitaliste.
    En effet actuellement ceux qui décident la production sont ceux qui ont accès à la création monétaire (l’investissement permis par le crédit, une avance de monnaie à rembourser plus tard). Ils ont ainsi le pouvoir de faire faire aux autres ce qu’ils ont décidé de produire.

    Mais alors la production toute entière est néanmoins soumise à l’impératif prioritaire de gagner plus d’argent qu’au départ, et c’est pourquoi la production ne répond pas aux besoins, ou bien le fait en générant des nuisances, détruisant les ressources, etc.

    Sans la perspective d’une autre organisation sociale de la production, avec de nouvelles règles, la lutte contre les pollutions n’est-elle pas perdue d’avance ?

    #pollutions #post-monétaire

    • Au total, selon la sévérité des mesures de retrait envisagées, l’étude en question estimait que la traduction économique des bénéfices attendus pour la population européenne se situait entre 11 et 31 milliards d’euros par an à l’échelle de l’UE. Le poids économique de telles mesures pour les secteurs industriels concernés était de l’ordre de dix fois inférieur, compris entre 0,9 et 2,7 milliards d’euros par an.

      ... ça ne marche pas comme ça, justement. Ce genre de chiffrage donne l’illusion que les décisions économiques dans une société marchande pourraient être rationnelles, c’est-à-dire répondant aux besoins de la population.

  • « Après le dieselgate, nous nous dirigeons tout droit vers un “#electric_gate” »

    Pour l’ingénieur et essayiste #Laurent_Castaignède, le développement actuel de la #voiture_électrique est un désastre annoncé. Il provoquera des #pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.

    Avec la fin de la vente des #voitures_thermiques neuves prévue pour #2035, l’Union européenne a fait du développement de la voiture électrique un pilier de sa stratégie de #transition vers la #neutralité_carbone. Le reste du monde suit la même voie : la flotte de #véhicules_électriques pourrait être multipliée par 8 d’ici 2030, et compter 250 millions d’unités, selon l’Agence internationale de l’énergie.

    Mais la #conversion du #parc_automobile à l’électricité pourrait nous conduire droit dans une #impasse désastreuse. Toujours plus grosse, surconsommatrice de ressources et moins décarbonée qu’il n’y parait, « la voiture électrique a manifestement mis la charrue avant les bœufs », écrit Laurent Castaignède dans son nouvel ouvrage, La ruée vers la voiture électrique. Entre miracle et désastre (éditions Écosociété, 2023).

    Nous avons échangé avec l’auteur, ingénieur de formation et fondateur du bureau d’étude BCO2 Ingénierie, spécialisé dans l’empreinte carbone de projets industriels. Démystifiant les promesses d’horizons radieux des constructeurs de #SUV et des décideurs technosolutionnistes, il pronostique un crash dans la route vers l’#électrification, un « #electrigate », bien avant 2035.

    Reporterre — Vous écrivez dans votre livre que, si l’on suit les hypothèses tendancielles émises par l’Agence internationale de l’énergie, la production de batteries devrait être multipliée par 40 entre 2020 et 2040, et que la voiture électrique accaparerait à cet horizon la moitié des métaux extraits pour le secteur « énergies propres ». Ces besoins en métaux constituent-ils la première barrière au déploiement de la voiture électrique ?

    Laurent Castaignède — La disponibilité de certains #métaux constitue une limite physique importante. Les voitures électriques ont surtout besoin de métaux dits « critiques », relativement abondants mais peu concentrés dans le sous-sol. L’excavation demandera d’ailleurs beaucoup de dépenses énergétiques.

    Pour le #lithium, le #cobalt, le #nickel, le #manganèse et le #cuivre notamment, ainsi que le #graphite, la voiture électrique deviendra d’ici une quinzaine d’années la première demandeuse de flux, avec des besoins en investissements, en capacités d’#extraction, de #raffinage, de main d’œuvre, qui devront suivre cette hausse exponentielle, ce qui n’a rien d’évident.

    L’autre problème, c’est la mauvaise répartition géographique de ces #ressources. On est en train de vouloir remplacer le pétrole par une série de ressources encore plus mal réparties… Cela crée de forts risques de constitution d’#oligopoles. Un « Opep du cuivre » ou du lithium serait catastrophique d’un point de vue géostratégique.

    Une autre limite concerne notre capacité à produire suffisamment d’électricité décarbonée. Vous soulignez que se répandent dans ce domaine un certain nombre « d’amalgames complaisants » qui tendent à embellir la réalité…

    Même lorsqu’on produit beaucoup d’électricité « bas carbone » sur un territoire, cela ne signifie pas que l’on pourra y recharger automatiquement les voitures avec. Le meilleur exemple pour comprendre cela est celui du Québec, où 100 % de l’électricité produite est renouvelable — hydroélectrique et éolienne. Mais une partie de cette électricité est exportée. Si le Québec développe des voitures électriques sans construire de nouvelles capacités d’énergies renouvelables dédiées, leur recharge entraînera une baisse de l’exportation d’électricité vers des régions qui compenseront ce déficit par une suractivation de centrales au charbon. Ces voitures électriques « vertes » entraîneraient alors indirectement une hausse d’émissions de #gaz_à_effet_de_serre

    De même, en France, on se vante souvent d’avoir une électricité décarbonée grâce au #nucléaire. Mais RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, précise que la disponibilité actuelle de l’électricité décarbonée n’est effective que 30 % du temps, et que cette proportion va diminuer. On risque donc fort de recharger nos voitures, surtout l’hiver, avec de l’électricité au gaz naturel ou au charbon allemand, à moins de déployer davantage de moyens de production d’énergies renouvelables en quantité équivalente et en parallèle du développement des voitures électriques, ce qui est rarement ce que l’on fait.

    En d’autres termes, ce n’est pas parce que le « #kWh_moyen » produit en France est relativement décarboné que le « kWh marginal », celui qui vient s’y ajouter, le sera aussi. Dans mon métier de conseil en #impact_environnemental, j’ai vu le discours glisser insidieusement ces dernières années : on parlait encore des enjeux de la décarbonation du #kWh_marginal il y a dix ans, mais les messages se veulent aujourd’hui exagérément rassurants en se cachant derrière un kWh moyen « déjà vert » qui assurerait n’importe quelle voiture électrique de rouler proprement…

    Vous alertez aussi sur un autre problème : même si ce kWh marginal produit pour alimenter les voitures électriques devient renouvelable, cela ne garantit aucunement que le bilan global des émissions de carbone des transports ne soit à la baisse.

    Il y a un problème fondamental dans l’équation. On n’arrive déjà pas à respecter nos objectifs antérieurs de développement des énergies renouvelables, il parait compliqué d’imaginer en produire suffisamment pour recharger massivement les nouveaux véhicules électriques, en plus des autres usages. Et beaucoup d’usages devront être électrifiés pour la transition énergétique. De nombreux secteurs, des bâtiments à l’industrie, augmentent déjà leurs besoins électriques pour se décarboner.

    De plus, rien ne garantit que le déploiement de voitures électriques ne réduise réellement les émissions globales de gaz à effet de serre. En ne consommant plus d’essence, les voitures électriques baissent la pression sur la quantité de pétrole disponible. La conséquence vicieuse pourrait alors être que les voitures thermiques restantes deviennent moins économes en se partageant le même flux pétrolier.

    Imaginons par exemple que l’on ait 2 milliards de voitures dans le monde en 2040 ou 2050 comme l’indiquent les projections courantes. Soyons optimistes en imaginant qu’un milliard de voitures seront électriques et que l’on consommera à cet horizon 50 millions de barils de pétrole par jour. Le milliard de voitures thermiques restant pourrait très bien se partager ces mêmes 50 millions de barils de pétrole, en étant juste deux fois moins économe par véhicule. Résultat, ce milliard de voitures électriques ne permettrait d’éviter aucune émission de CO₂ : rouler en électrique de manière favorable nécessite de laisser volontairement encore plus de pétrole sous terre…

    L’électrification, seule, n’est donc pas une réponse suffisante. Cela signifie qu’une planification contraignant à la sobriété est nécessaire ?

    La #sobriété est indispensable mais il faut être vigilant sur la manière de la mettre en place. Il serait inaudible, et immoral, de demander à des gens de faire des efforts de sobriété si c’est pour permettre à leur voisin de rouler à foison en gros SUV électrique.

    La sobriété, ce serait d’abord mettre un terme à « l’#autobésité ». L’électrification accentue la prise de #poids des véhicules, ce qui constitue un #gaspillage de ressources. Au lieu de faire des voitures plus sobres et légères, les progrès techniques et les gains de #productivité n’ont servi qu’à proposer aux consommateurs des véhicules toujours plus gros pour le même prix. On n’en sortira pas en appelant les constructeurs à changer de direction par eux-mêmes, ce qu’on fait dans le vide depuis 30 ans. Il faut réguler les caractéristiques clivantes des véhicules, en bridant les voitures de plus d’1,5 tonne à vide à 90 km/h par exemple, comme on le fait pour les poids lourds, et à 130 km/h toutes les autres.

    Un autre effet pervers pour la gestion des ressources est l’#obsolescence des véhicules. Pourquoi écrivez-vous que l’électrification risque de l’accélérer ?

    La voiture électrique porte dans ses gènes une #obsolescence_technique liée à la jeunesse des dernières générations de #batteries. Les caractéristiques évoluent très vite, notamment l’#autonomie des véhicules, ce qui rend leur renouvellement plus attractif et le marché de l’occasion moins intéressant.

    Paradoxalement, alors que les moteurs électriques sont beaucoup plus simples que les moteurs thermiques, l’électronification des voitures les rend plus difficiles à réparer. Cela demande plus d’appareillage et coûte plus cher. Il devient souvent plus intéressant de racheter une voiture électrique neuve que de réparer une batterie endommagée.

    Les constructeurs poussent en outre les gouvernements à favoriser les #primes_à_la casse plutôt que le #rétrofit [transformer une voiture thermique usagée en électrique]. Ce dernier reste artisanal et donc trop cher pour se développer significativement.

    Vous écrivez qu’une véritable transition écologique passera par des voitures certes électriques mais surtout plus légères, moins nombreuses, par une #démobilité, une réduction organisée des distances du quotidien… Nous n’en prenons pas vraiment le chemin, non ?

    Il faudra peut-être attendre de se prendre un mur pour changer de trajectoire. Après le dieselgate, nous nous dirigeons tout droit vers un « electric gate ». Je pronostique qu’avant 2035 nous nous rendrons compte de l’#échec désastreux de l’électrification en réalisant que l’empreinte carbone des transports ne baisse pas, que leur pollution baisse peu, et que le gaspillage des ressources métalliques est intenable.

    La première pollution de la voiture électrique, c’est de créer un écran de fumée qui occulte une inévitable démobilité motorisée. Le #technosolutionnisme joue à plein, via des batteries révolutionnaires qui entretiennent le #messianisme_technologique, comme pour esquiver la question politique du changement nécessaire des modes de vie.

    On continue avec le même logiciel à artificialiser les terres pour construire des routes, à l’instar de l’A69, sous prétexte que les voitures seront bientôt « propres ». Il faut sortir du monopole radical, tel que décrit par Ivan Illich, constitué par la #voiture_individuelle multi-usages. La première liberté automobile retrouvée sera celle de pouvoir s’en passer avant de devoir monter dedans.

    https://reporterre.net/Apres-le-dieselgate-nous-nous-dirigeons-tout-droit-vers-un-electric-gate
    #réparation #terres_rares #réparabilité #extractivisme

    • La ruée vers la voiture électrique. Entre miracle et désastre

      Et si les promesses du miracle électrique n’étaient en fait que le prélude à un désastre annoncé ?

      La voiture électrique a le vent en poupe. Dans un contexte d’urgence écologique, elle semble être la solution pour résoudre les principaux problèmes sanitaires et climatiques causés par la voiture à essence. Pour l’expert en transports #Laurent_Castaignède, il est urgent de prendre la mesure de la révolution en cours. En Occident comme en Chine, un remplacement aussi rapide et massif du parc automobile est-il possible ? Les promesses écologiques de la voiture électrique seront-elles au rendez-vous ou risquent-elles de s’évanouir dans un nouveau scandale environnemental ?

      Pour Laurent Castaignède, nous sommes sur le point d’accepter une nouvelle dépendance énergétique, verdie, sur fond de croissance économique jusqu’au-boutiste. Remontant aux origines de la mobilité routière électrique, l’ancien ingénieur automobile fait le point sur la situation actuelle, dont le dynamisme de déploiement est inédit. Si la voiture électrique n’émet pas de gaz polluants à l’utilisation, elle pose de nombreux problèmes. Elle mobilise des ressources critiques pour sa fabrication et ses recharges, pour des gabarits de véhicules toujours plus démesurés. Elle maintient aussi le modèle de l’auto-solo, sans rien changer aux problèmes d’embouteillage et au poids financier des infrastructures routières sur les collectivités.

      La ruée vers la voiture électrique propose une autre électrification de la mobilité automobile, crédible et véritablement respectueuse de notre santé et de celle de la planète. Tâchons d’éviter que les promesses technologiques du virage électrique ne débouchent sur un désastre annoncé.

      https://ecosociete.org/livres/la-ruee-vers-la-voiture-electrique
      #livre

  • La #destruction de #Gaza vue du ciel

    La CNN a publié une série d’images satellites (https://edition.cnn.com/2023/10/25/middleeast/satellite-images-gaza-destruction/index.html) avant et après les bombardements sur Gaza. Les images post-destructions, très choquantes, montrent l’#anéantissement presque complet de nombreux quartiers d’habitations de Gaza. Des milliers de tonnes d’explosifs se sont abattus sur des immeubles et des lotissements, détruisant tout et tuant des habitants par milliers. Et les #photos_satellites datent déjà du 21 octobre. Depuis, #Israël a encore intensifié ses frappes. À cette date, 11.000 #bâtiments à Gaza avaient déjà été détruits. Selon l’ONU, environ 45% des habitations de la bande de Gaza ont été endommagées depuis le 7 octobre !

    Cela n’a rien évidemment à voir avec une prétendue « opération anti-terroriste » comme le répètent tous les médias occidentaux pour manipuler l’opinion. Et les frappes n’ont rien de ciblées, elles ne cherchent même pas à l’être. C’est une opération d’#élimination d’une #population_civile, de ses #infrastructures et de ses lieux de vie, par un régime fasciste. Certains dirigeants d’extrême droite israéliens l’assument ouvertement, il s’agit de #raser_Gaza.

    Un tel niveau de #destruction_urbaine comporte aussi d’importants risques de #contaminations, de #pollutions, de nouvelles explosions. Les millions de tonnes de #décombres comportent des matériaux dangereux pour la santé, des restes de munitions défectueuses… Et la population de Gaza n’a rien pour y faire face.

    Regardez bien ces photos. Voilà à quoi servent les armes que nous vendons à Israël. Voilà à quoi le gouvernement français apporte son « soutien inconditionnel ». Voilà ce qui est fait au nom de la France, de l’Europe, des USA.


    https://contre-attaque.net/2023/10/27/la-destruction-de-gaza-vue-du-ciel
    #bombardements #images #visualisation #images_satellites #images_satellitaires #imagerie #Palestine

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1023504

  • La gestion capitaliste de l’eau : irresponsabilité et racket
    https://lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-gestion-capitaliste-de-l-eau (#archiveLO | 12 avril 2013)

    Sommaire :

    Introduction

    De l’Antiquité aux multinationales
    – L’Antiquité
    – Brève histoire de la #Compagnie_Générale_des_Eaux (#CGE)

    Prix de l’eau : le racket permanent
    – Des prix de monopole
    – Opacité des comptes
    – Lobbying et corruption
    – Le retour en régie publique

    Pollutions : irresponsabilité de l’État et pain béni pour les trusts
    – Qualité de l’eau et #pollutions
    – Irresponsabilité et complicité de l’État

    L’accès à l’eau dans le monde
    – Un constat effarant
    – La #pénurie : des causes « naturelles » mais surtout sociales
    – Les institutions internationales : comment se moquer du problème
    – Des progrès techniques qui permettraient la satisfaction des besoins

    Les crises de l’eau dans le monde
    – L’#Irak : une crise de l’eau provoquée par la guerre
    #Moyen-Orient : l’eau, arme de guerre
    #Amérique_latine : la révolte contre les #multinationales

    Conclusion

    #eau #capitalisme #pollution #corruption #concurrence

  • Contre les pollutions des navires de croisière, des habitants engagent la bataille judiciaire - Basta !
    https://basta.media/Contre-les-pollutions-des-navires-de-croisiere-des-habitants-engagent-la-ba

    6 mars 2023 par Gabrielle Trottmann
    Inquiets pour leur santé et pour les écosystèmes marins, des habitants viennent de déposer plainte contre X contre les navires de croisière qui polluent Marseille. Depuis l’été, la contestation prend de l’ampleur contre ces paquebots de luxe.
    Publié dans Écologie

    Michèle Rauzier, 73 ans, est née dans le 16e arrondissement de Marseille, près du bord de mer. C’est toujours là qu’elle habite. Elle a vu le littoral laisser progressivement place aux installations du port maritime. Et tous les jours, elle observe les conséquences du trafic des navires depuis son jardin, qui donne sur le terminal des croisières : « Quand on est à l’extérieur, on a des difficultés à respirer, on tousse, on a les yeux qui piquent. Et je dois nettoyer tous les deux jours à cause de la suie. »

    La septuagénaire craint aujourd’hui pour sa santé. Elle a la valve mitrale calcifiée, une maladie cardio-vasculaire, et a vu nombre de proches atteints de graves pathologies : « Des amis sportifs, qui ont une hygiène de vie remarquable. Trois sont morts de cancers des voies respiratoires, plusieurs autres sont tombés malades. »

    Michèle Rauzier fait partie d’un groupe de 25 habitants qui viennent de déposer plainte contre X, aux côtés de l’antenne marseillaise d’Alternatiba et l’association de riverains Cap au Nord, contre la pollution du port. Pour eux, les navires de croisière, ferries et cargos, qui font escale à Marseille sont dangereux pour la santé des riverains et pour les écosystèmes. La plainte est également soutenue par le collectif « Stop Croisières », qui s’est fait remarquer en juin dernier en bloquant l’accès au port de Marseille à deux immenses paquebots .
    Obtenir une indemnisation

    Annoncée par les associations depuis l’été dernier, la plainte a finalement été déposée le mardi 28 février. L’objectif ? Porter l’affaire au pénal afin d’ouvrir une enquête, identifier des coupables et obtenir, in fine, une indemnisation pour les habitants qui dénoncent la pollution de l’air, une dégradation de leur santé, des écosystèmes marins. La plainte porte sur la « mise en danger de la vie d’autrui », et des « blessures involontaires » pour le volet sanitaire. Elle accuse aussi les paquebots d’écocide et de mise en danger de l’environnement par le rejet en mer de substances nocives pour la flore et la faune marine.

    Une pétition a été mise en ligne pour soutenir la plainte et un formulaire permet de prendre contact pour grossir les rangs des plaignants. L’action devrait être suivie d’un recours au tribunal administratif, dont la date n’a pas encore été fixée.

    Le mouvement de contestation contre les ports de croisière a pris de l’ampleur ces derniers mois. Après l’action spectaculaire de Stop croisières en juin, le maire de la ville, Benoît Payan, a lancé le mois suivant une pétition pour interdire les « navires les plus polluants ». Elle a été signée depuis par plus de 50 000 personnes.

    Auparavant, une autre pétition avait déjà vu le jour pour demander l’interdiction des bateaux de croisière à Ajaccio et une dernière vient tout juste d’être mise en ligne contre l’escale des « paquebots méga polluants » à Toulon [1].

    Les émissions polluantes du secteur maritime en hausse

    C’est non sans raison que les bateaux de croisière cristallisent les tensions. Une étude de 2019 produite par l’ONG Transport et environnement [2] montrait par exemple que les navires de croisière de luxe de deux compagnies avaient émis en 2017 dans les seules mers européennes dix fois plus d’oxyde de soufre que l’ensemble des plus de 260 millions de véhicules de tourisme européens.
    Conférence de presse sur la plainte contre les paquebots de croisières à Marseille
    Les riverains, les associations et leurs avocats ont annoncé le dépôt de leur plainte mercredi 1er mars à l’espace solidaire Velten, dans le 1er arrondissement de Marseille.

    Les émissions polluantes liées au secteur maritime ont largement augmenté au cours des dernières années, tous types de navires confondus. « Les émissions liées au secteur maritime représentent plus de 30 % des rejets d’oxyde d’azote et de carbone à Marseille en 2020 », nous explique Dominique Robin, le président d’AtmoSud, l’organisme chargé de surveiller la qualité de l’air dans les territoires du Sud de la France.

    Pendant le confinement, Marseille a étouffé sous les volutes des navires restés à quai. Et depuis la fin de la crise sanitaire, le trafic reprend de plus belle. Selon le président du club de la croisière, Jean-François Suhas, 2023 devrait signer le retour à des niveaux de trafic proches de 2019 pour le port de Marseille.

    Pour limiter la pollution, le port a certes promis d’installer des filtres à particules et surtout d’électrifier tous les quais d’ici 2025. Cela permettrait aux navires de s’y brancher et d’éteindre ainsi leurs moteurs lorsqu’ils sont amarrés, sans les priver de courant. L’État, la région et la ville ont investis plusieurs dizaines de millions d’euros pour aider les armateurs et les autorités portuaires, mais ce chantier a pris du retard. Toutefois, cette solution ne résout pas tout : elle nécessite de produire énormément d’énergie et ne fait que limiter les nuisances du trafic pour les écosystèmes marins, sans les faire totalement disparaître.
    « Il faut passer à la vitesse supérieure »

    Au mois de décembre, l’Organisation maritime internationale (OMI) a entériné la création d’une zone de contrôle des émissions d’oxyde de soufre sur l’ensemble de la Méditerranée. À partir de 2025, les navires de croisière seront tenus de respecter une limite de teneur en soufre dans le carburant, ont alors expliqué le Programme des Nations unies pour l’environnement et le Plan d’action pour la Méditerranée, un programme de coopération régionale.

    C’est une « première victoire », a salué la ville de Marseille, qui souhaite néanmoins « aller plus loin » pour limiter également les émissions des « oxydes d’azote et les particules fines ».

    Pour l’association Cap au Nord, fondée il y a 30 ans pour défendre le cadre de vie des habitants du quartier, tout cela ne suffit pas. « On a manifesté, on a fait des pétitions, maintenant il faut passer à la vitesse supérieure, explique sa présidente, Marie Prost-Coletta. Et si cela doit prendre 30 ans de plus, nous y sommes prêts. » L’action en justice doit servir à accélérer l’action des pouvoirs publics.

    « Nous demandons au procureur de la République de mettre à disposition tous les moyens des pouvoirs publics pour constater les faits et établir un lien de causalité », avec les émissions des paquebots, explique Nicolas Chambardon, l’un des trois avocats marseillais qui défendent la plainte.

    Entre le trafic des voitures et des bateaux, le cocktail de pollution auquel sont soumis les habitants dilue les responsabilités, reconnaît l’avocat Aurélien Leroux. Mais cela devrait néanmoins conduire à une « obligation particulière de prudence » de la part des autorités, défend-il. Car les conséquences « gravissimes » de l’exposition aux polluants sont déjà bien documentées : cancers, impacts cardio-vasculaires, troubles respiratoires… [3].

    Une première condamnation d’un bateau de croisière

    En ce qui concerne les violations du Code de l’environnement, l’avocate Isabelle Vergnoux, qui défend aussi les plaignants, explicite les trois infractions retenues. La pollution maritime est « bien connue des tribunaux », dit-elle. En 2018, France Nature Environnement Paca, la Ligue de protection des oiseaux et Surfrider Foundation ont même obtenu une condamnation à 100 000 euros d’amende à l’encontre du capitaine du Azura, un gigantesque bateau de croisière, et de son armateur, le groupe Carnival, pour avoir enfreint la loi antipollution.

    Mais ce type de sanction est peu dissuasif au regard du chiffre d’affaires des armateurs, selon les plaignants. Le délit d’écocide concernant la pollution de l’air et maritime et la « mise en danger de l’environnement » ont, quant à eux, été introduits dans le droit par la loi Climat et résilience de 2021. Une condamnation sur ces fondements serait une première, selon l’avocate.

    Avec leur plainte, les riverains et les associations souhaitent créer un précédent. « Palma de Majorque, Barcelone, Toulon, Nice, le Havre… les navires de croisière se déplacent, de nouvelles règles doivent s’appliquer partout dans le monde, défend Gwénaelle Menez, d’Alternatiba Marseille. Nous espérons jouer un rôle moteur. »

    Gabrielle Trottmann

    Photo de une : En face de chez elle, Michèle Rauzier a vu le littoral laisser place aux installations du port maritime/©Gabrielle Trottmann

    #mers et océans #pollutions #toxiques

  • De l’incertitude scientifique à l’ignorance stratégique
    Gwenola Le Naour & Valentin Thomas
    octobre 2022

    Cette ignorance institutionnalisée résulte le plus souvent de l’articulation entre des stratégies bien comprises de la part de différents acteurs (économiques), dont le manque d’information sur un risque permet de ne pas engager la responsabilité (McGoey 2012), et du fonctionnement ordinaire de normes et espaces scientifiques et réglementaires.

    Comment ces logiques opèrent-elles dans la région Rhônes-Alpes ? Formulé autrement, comment comprendre la persistance, au sein d’un territoire pollué, d’un tel « non-problème » de santé publique (Henry 2021) ? Il est possible de donner quelques éléments de réponse en regardant de près le contenu des rares rapports (co)produits par les acteurs publics et économiques privés sur les risques industriels et sanitaires dans la région.

    (...)

    Le rapport s’appuie en effet sur des Valeurs toxicologiques de référence (VTR), instruments standards de gestion du risque, dont les fondements reposent essentiellement sur l’extrapolation aux humains des résultats obtenus sur des animaux. Or, l’interprétation qui est faite de ces études de toxicologie animale dépend des protocoles et des rapports de pouvoir à l’œuvre dans les sous-espaces scientifique et réglementaire au sein desquels elles circulent et sont discutées (Thomas 2021). Telles qu’elles sont réalisées et interprétées pour élaborer ces Valeurs toxicologiques de références, ces études expérimentales ignorent ainsi les effets de deux éléments essentiels qui caractérisent les expositions humaines : les expositions répétées à des faibles doses de produits toxiques, et l’exposition à plusieurs substances à la fois ou de façon consécutive, parfois appelée « cocktail d’expositions » (Dedieu et Jouzel 2015). On voit bien là comment les intérêts directs de certains acteurs économiques privés se trouvent mis à l’abri par les savoirs routiniers des politiques réglementaires, sans qu’il y ait nécessairement besoin d’intervention de leur part.

    https://metropolitiques.eu/De-l-incertitude-scientifique-a-l-ignorance-strategique.html

    #pfas #lyon #pollutions-chimiques

  • Trafic de déchets : comment de fausses sociétés de tri gèrent l’un des filons les plus juteux du grand banditisme français franceinfo - Stéphane Pair
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/trafic-de-dechets-comment-de-fausses-societes-de-tri-gerent-l-un-des-fi

    Un peu partout en France, des communes voient apparaître de monstrueuses décharges à ciel ouvert ou cachées dans des hangars. Ces déchets ne seront jamais recyclés mais ils enrichissent par millions des escrocs particulièrement prudents. 

    Sur les hauteurs de la ville de Saint-Chamas, dans les Bouches-du-Rhône, dans ce qu’il reste de la société de tri Recyclage Concept 13, 30 000 mètres cubes de plastiques, de matériaux BTP à moitié calcinés, sont entassés là, en toute illégalité. C’est trente fois plus que ce qui était autorisé à cet endroit. 

    Cette montagne de déchets a partiellement brûlé en décembre dernier pendant près d’un mois https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incendie/saint-chamas-depuis-un-mois-un-incendie-dans-un-centre-de-dechets-empoi , avec, au passage, une pollution mesurée par Atmosud équivalente à celle de Pékin les mauvais jours. Cet incendie a eu lieu juste avant un contrôle de conformité et les registres ont brûlé. Le patron de cette société vient d’être mis en examen pour trafic de déchets.

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/8EJFENp2gaq0kWzbPNZCzkx2iqU/0x2:1023x576/944x531/filters:format(webp)/2022/05/25/php2v6J2E.jpg
    La montage de déchets de Saint-Chamas, dans les Bouches-du-Rhône, en mai 2022. (STEPHANE PAIR / FRANCEINFO)

    Fabrice et Isabelle, un couple de voisins, a vu monter chaque jour cette montagne au fil des rotations des camions bennes. « Les déchets arrivaient et ça se remplissait toujours plus... Une fois que le bâtiment était plein, des déchets se retrouvaient à l’extérieur. Cela faisait plus penser à une énorme poubelle qu’à une usine de traitement », décrit Fabrice. « Fatalement, nous sommes en colère car ce n’est pas la seule. Il y en a eu un peu partout, jamais sous le même nom, mais on se doute bien que ça vient de la même mafia » , poursuit Isabelle. 

    La réalité, c’est que ce trafic en bande organisée imite totalement les méthodes de la mafia, raconte Jean Sansonne, qui dirige Sos Corruption dans les Bouches-du-Rhône :  "La camorra napolitaine contrôle le trafic de déchets avec des trains complets de déchets qui arrivent de toute l’Europe, en particulier de l’Europe du Nord. C’est documenté par des enquêtes des carabiniers italiens. Or depuis trois ans dans la région de Naples, s’est développé l’incendie de dépôts de déchets à recycler. Or chez nous en France on constate que les incendies de déchetterie se multiplient également. Ici à Saint Chamas mais aussi tout récemment à Saint-Martin-de-Crau et dans d’autres communes du Sud-Est. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une procédure qui est copiée sur celle des mafias napolitaines."

    Des millions d’euros de surfacturations et des sociétés complices
     Comment ces escrocs génèrent-ils de l’argent ? Ils créent une société avec un capital dérisoire. Ils se déclarent comme trieur-recycleur, respectent en apparence la réglementation sur les déchets dits non polluants et facturent à prix cassé – moins de 180 euros la tonne – la levée et le faux recyclage des déchets industriels pour les enterrer ou s’en débarrasser parfois à l’international. Ce sont alors des millions d’euros à la clé qui s’évaporent avec des montages plus ou moins complexes de surfacturations via des sociétés complices.

    Richard Hardouin, le président de France Nature Environnement dans les Bouches-du-Rhône (FNE 13), décrit le système : « On ne crée pas une société de recyclage avec un capital de 7 500 euros. Lorsqu’une entreprise dit faire du recyclage en louant un simple hangar, sans avoir de réceptacle pour gérer les eaux usées, et que cette entreprise change de nom tous les deux ans, la conclusion s’impose d’elle-même. » Richard Hardouin travaille avec des élus locaux à une proposition de loi pour mieux contrôler les installations de stockage de déchets dits non dangereux.

    De son côté, le maire de Saint-Chamas nous a révélé avoir été menacé. Didier Khelfa n’en avait jamais parlé avant. Pousser à la mise en conformité de la société qui a pollué sa commune lui a valu des pressions directes. 

    « Cela m’a valu quelques menaces. J’ai été suivi, j’ai été intimidé. Est-ce que c’est la mafia ? Je ne sais pas, je n’ai jamais été confronté à elle auparavant. » 
    Didier Khelfa, maire de Saint-Chamas à franceinfo

    Il raconte avoir rencontré à deux reprises les exploitants de l’entreprise : « La première fois, j’ai rencontré une jeune femme me disant qu’elle était en autoentreprise et qu’elle était gérante du site. Quelques mois après, elle est revenue avec son père, assurant ne m’avoir jamais dit ça en expliquant que c’est son père qui était le gérant. Ces gens-là sont au mieux, des irresponsables, au pire des voyous et des criminels contre l’environnement. » 

    Les déchets, deuxième source de revenus du banditisme en Europe
    Du côté de la gendarmerie nationale, c‘est l’OCLAESP, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, qui surveille et chasse ces escrocs. L’entreprise Recyclage Concept 13 de Saint Chamas faisait partie de ses cibles lors du dernier coup de filet réalisé contre ce milieu. Début mai, sous la direction de la JIRS de Marseille, une juridiction spécialisée, une opération a mis sous les verrous deux pointures présumées de ce trafic dont une figure du banditisme régional, le Gardois Richard Perez surnommé « le roi des poubelles ». Il aurait livré plus de 6 000 tonnes de déchets à Saint-Chamas. Dans cette opération dont l’instruction est toujours en cours, trois autres escrocs présumés et six sociétés ont été mis en examen pour le transport, l’exploitation irrégulière et l’incendie de déchetteries.

    Le trafic international de déchets est la deuxième source de revenus du banditisme en Europe, après la drogue. « Les groupes criminels qui sont impliqués dans les trafics de déchets utilisent les modes opératoires du banditisme, assure le patron de l’OCLAESP, Sylvain Noyau. Des téléphones anonymisés, des messageries cryptées, des détecteurs de balises, l’utilisation de fausse documentation, la corruption... De notre côté, nous utilisons absolument les mêmes techniques que celles que nous utilisons contre le banditisme traditionnel, avec des infiltrations des réseaux ou des mises en place de micros dans les espaces privés. »

     #déchets #poubelles #décharges #pollution #recyclage #environnement #écologie #plastique #france #santé #pollutions #eau #mafia #corruption #violence #mafia_du_co2 #déchetterie #banditisme #trafics #voyous

  • La mairie de Jérusalem laissera des conteneurs pour recycler les bouteilles Sue Surkes
    https://fr.timesofisrael.com/la-mairie-de-jerusalem-laissera-des-conteneurs-pour-recycler-les-b

    La municipalité a expliqué avoir retiré 200 des 1 500 conteneurs en prévision de l’entrée en vigueur, le 1er décembre, de la nouvelle loi sur la consigne des bouteilles.

    La municipalité de Jérusalem a commencé à retirer les conteneurs de recyclage des bouteilles en prévision de l’entrée en vigueur de la loi sur la consigne des bouteilles https://fr.timesofisrael.com/les-bouteilles-jusqua-5-litres-seront-desormais-consignees le 1er décembre.


    Une femme jette une bouteille dans un bac de recyclage du centre de Jérusalem. (Crédit photo : Nati Shohat/Flash90)

    Mais une porte-parole a déclaré que si 200 des 1 500 conteneurs de ce type ont été retirés, il y a encore suffisamment de cages dans la ville pour répondre aux besoins de recyclage.

    Il y a un an, dans une victoire pour les groupes environnementaux et en particulier pour l’organisation de défense Adam Teva V’Din, qui a défendu cette cause, le ministère de la Protection de l’environnement a annoncé que la loi sur la consigne des récipients à boisson serait étendue aux bouteilles de 1,5 à 5 litres – une mesure qui devrait permettre aux consommateurs d’économiser près de 60 millions de shekels par an.

    Depuis 2001, date à laquelle le gouvernement a adopté la loi sur la consigne des contenants de boissons, une somme remboursable – actuellement 30 agorot – a été ajoutée au coût de toutes les canettes de boissons et des bouteilles en verre et en plastique contenant de 100 millilitres à 1,5 litre de boisson, afin d’encourager les gens à les rapporter après usage.

    Mais les bouteilles plus grandes ont été exemptées, principalement en raison de la pression exercée par les groupes ultra-orthodoxes et les fabricants.


    Des déchets plastiques dans la mer. (dottedhippo/iStock by Getty Images)

    Au cours des dernières semaines, le Times of Israël a reçu des signalements de résidents de différents quartiers de Jérusalem selon lesquels des conteneurs de recyclage pour des bouteilles autres que celles pour lesquelles une consigne peut être demandée ont disparu et que les appels à la municipalité de Jérusalem avaient donné des explications différentes.

    Selon la porte-parole, « la nouvelle loi sur la consigne, qui entrera en vigueur le 1er décembre, stipule que la responsabilité du placement et du fonctionnement des installations de recyclage des bouteilles incombe au ministère de la Protection de l’environnement ».

    « De nouvelles installations seront placées dans les chaînes de commercialisation et lorsque les bouteilles seront retournées, un avoir sera émis en retour », a précisé la porte-parole.

    « Avec la mise en œuvre de la loi, il ne sera pas nécessaire d’implanter des installations de recyclage de bouteilles dans toute la ville. Pendant la période actuelle, la municipalité travaille à la collecte des conteneurs, qui constituent un danger dans l’espace public, et tout [est fait] en coordination avec le ministère de la Protection de l’environnement. »

    La porte-parole a déclaré que la collecte principale des conteneurs existants sera effectuée après le 1er décembre, une fois que les alternatives, dans les zones commerciales, seront en place.

    Estimant que cette mesure permettrait aux Israéliens d’économiser quelque 56,3 millions de shekels par an, aux sociétés de collecte 45,6 millions de shekels et aux autorités locales 4,4 millions de shekels, l’ancien ministre de la Protection de l’environnement Gila Gamliel avait déclaré à l’époque qu’une prolongation de la consigne garantirait la viabilité économique d’une usine de recyclage du plastique en Israël et fournirait des matières premières aux producteurs locaux de bouteilles qui doivent actuellement importer du plastique recyclé de l’étranger. (La dernière usine de recyclage de bouteilles en plastique en Israël a fermé il y a des années.)

    Cela permettrait également de réduire la quantité de déchets mis en décharge et de créer de nouveaux emplois verts, avait déclaré la ministre.

    #Bouteilles #pollution #déchets #recyclage #écologie #plastique #environnement #plastique #pollutions_ #économie #consigne #LP

    • La pollution des sacs plastiques est un fléau pour Israël accro au tout jetable 18 juin 2019 - par Claudine Douillet
      https://www1.alliancefr.com/actualites/la-pollution-des-sacs-plastiques-est-un-fleau-pour-israel-accro-au-

      La militante Maya Jacobs, dont l’ONG Zalul se bat pour la protection du rivage et des rivières israéliennes, revient sur le dernier rapport WWF, qui s’alarme de la pollution plastique de la côte de Tel-Aviv, l’une des plus importantes du pourtour méditerranéen.

      D’après le dernier rapport du WWF https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/la-france-plus-gros-producteur-de-dechets-plastiques-en-mediterranee-selo , la côte de Tel-Aviv est la troisième plus touchée par la pollution plastique du pourtour méditerranéen, après la Cilicie turque et la région de Barcelone, avec une masse moyenne de 21 kilos de déchets plastiques par kilomètres de littoral.


      Les activistes locaux, à l’instar de Maya Jacobs, dirigeante de l’ONG Zalul en Israël, espère que ces chiffres vont alerter les politiques ainsi que l’opinion publique. L’Etat hébreu est le deuxième plus grand consommateur d’ustensiles plastiques à usage unique au monde, derrière les Etats-Unis, malgré une population 37 fois moindre.

      Quels facteurs expliquent un tel taux de pollution plastique des plages israéliennes ?
      Géographique d’abord : Israël est à l’exact opposé du détroit de Gibraltar [qui « ferme » la Méditerranée, ndlr], et comme le courant va dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, une partie des déchets plastiques de l’Afrique du Nord remonte jusqu’à nous.
      Et notamment ceux de l’Egypte, responsable de près de la moitié du plastique flottant dans la mer.

      Ceci étant dit, entre 60% à 80% de la pollution plastique des plages israéliennes est le fait des baigneurs israéliens, directement liée à une consommation de produits plastiques effarante, ancrée dans la culture locale.

      D’où vient cette consommation excessive ?
      Israël est accro au tout jetable. Cela s’explique autant d’un point de vue social - beaucoup de familles nombreuses, tant du côté juif qu’arabe, ont l’habitude de faire de grands pique-niques et repas familiaux lors des jours fériés et le week-end - que religieux.

      C’est plus facile de suivre les règles casher avec de nouveaux couverts à chaque repas. Pour beaucoup de femmes des milieux populaires et religieux, les couverts en plastique sont aussi une façon de s’épargner une corvée domestique.

      Il y a aussi une mentalité très « germophobe » : ici, les gens préfèrent toujours boire dans un gobelet en plastique qu’un verre, et tant pis pour la dose de perturbateurs endocriniens avalée au passage… Israël est un pays très avancé en termes de technologie ou d’agronomie mais complètement en retard sur l’éducation écologique.

      La population ne se sent pas responsable de l’environnement. Les pollueurs – tant au niveau individuel que les grosses entreprises – ont une sensation d’impunité.

      C’est d’autant plus étrange que le sionisme était à l’origine un retour à la terre sacrée : on aurait pu penser qu’il en découlerait une volonté de la protéger…

      Au niveau politique, rien n’est fait ?
      A l’école, on ne parle quasiment pas de pollution, ni des bonnes attitudes à prendre, comme le tri des ordures.
Il n’y a pas de programme national de lutte contre les déchets plastiques.

      Le recyclage est confié à des compagnies privées, dont certaines font faillite, faute d’aides publiques !

      A la Knesset (le parlement israélien), les partis religieux bloquent tout projet de loi visant à limiter ou taxer la consommation d’ustensiles en plastique car ils considèrent que cela dégraderait le niveau de vie des familles ultra orthodoxes, souvent modestes, sans penser au coût plus global de la pollution plastique.

      De façon générale, il y a un problème de sensibilisation, que des associations comme nous tentent de combler.

      Quand les gens voient les statistiques, ils sont choqués. Mais cette approche n’a qu’un effet limité s’il n’y a pas de décisions fermes venant d’en haut.

      Quelles mesures législatives sont nécessaires selon vous ?
      Il y a trois ans, une loi interdisant les sacs plastiques gratuits dans les supermarchés a été votée, pour limiter leur distribution systématique. Mais leur prix a été fixé trop bas, autour de 10 arogot (environ 2 centimes d’euros). Les gens n’y voient qu’une taxe de plus, quasi indolore, sans impact sur leurs habitudes.

      Nous militons pour une législation semblable à celle que la France et l’Union européenne viennent d’adopter sur les ustensiles à usage unique, et pour un système de consigne des bouteilles en plastique.

      Mais l’opposition politique et l’apathie restent fortes. Il nous faut changer les mentalités, ce qui passe aussi par l’application des lois existantes et une certaine sévérité. Le jet d’ordure sur la voie publique est théoriquement sanctionné d’une amende de 500 shekels (125 euros). Mais de mémoire d’activiste, je n’ai jamais vu un seul de ces PV !

      #Tout_jetable #jetable #plastiques_à_usage_unique #éducation #sacs_plastiques

  • Onze conteneurs à puce cassés par l’inondation à Verviers : les dépôts d’ordures sauvages se multiplient

    Au centre de Verviers, l’inondation a cassé les conteneurs à puce. Il n’est plus possible pour les citoyens d’y déposer leurs ordures. Onze de ces conteneurs enterrés sont hors-service confirme l’intercommunale Intradel. L’eau et l’électronique, ça ne va pas ensemble.

    . . . . . .
    A côté de chacun de ces conteneurs, nous constaterons que des sachets d’ordures sont abandonnés.
    . . . . .
    L’inondation, c’était déjà il y a trois mois. Les citoyens ont le droit d’avoir accès à un système qui fonctionne. Ici, ils sont en train de prendre de mauvaises habitudes."
    . . . . .
    Onze conteneurs collectifs à badge sont bloqués. Intradel ne peut pas dire quand ils seront réparés ou remplacés. Le fournisseur n’a pas ça de stock. En attendant, pour faire face à ce qui ressemble de plus en plus à des dépôts clandestins, la ville de Verviers fait circuler un camion qui ramasse les sacs abandonnés à côté des conteneurs cassés.
    . . . . .
    Pénurie de composants, réparation retardée
    . . . . . Les délais de remplacement sont longs. Trop longs du point de vue des usagers. Mais d’un autre côté, une réparation ne se ’décrète’ pas. Les pièces électroniques se sont raréfiées sur le marché après la crise sanitaire. Nous avions déjà des problèmes à cause de ça pour réparer les conteneurs en panne avant l’inondation. J’appelle très régulièrement Intradel pour obtenir cette réparation." L’échevin accepterait même, pour l’accélérer, une réparation provisoire avec des conteneurs qui, pendant un temps limité, ne pèseraient plus les poubelles qu’y déposent les citoyens.

    #Belgique #déchets #pollution #environnement #recyclage #écologie #plastique #pollutions_ #it_has_begun #obsolescence #obsolescence_programmée #technologisme #économie #innovation #puces

  • Onze conteneurs à puce cassés par l’inondation à Verviers : les dépôts d’ordures sauvages se multiplient

    Au centre de Verviers, l’inondation a cassé les conteneurs à puce. Il n’est plus possible pour les citoyens d’y déposer leurs ordures. Onze de ces conteneurs enterrés sont hors-service confirme l’intercommunale Intradel. L’eau et l’électronique, ça ne va pas ensemble.

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    A côté de chacun de ces conteneurs, nous constaterons que des sachets d’ordures sont abandonnés.
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    L’inondation, c’était déjà il y a trois mois. Les citoyens ont le droit d’avoir accès à un système qui fonctionne. Ici, ils sont en train de prendre de mauvaises habitudes."
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    Onze conteneurs collectifs à badge sont bloqués. Intradel ne peut pas dire quand ils seront réparés ou remplacés. Le fournisseur n’a pas ça de stock. En attendant, pour faire face à ce qui ressemble de plus en plus à des dépôts clandestins, la ville de Verviers fait circuler un camion qui ramasse les sacs abandonnés à côté des conteneurs cassés.
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    Pénurie de composants, réparation retardée
    . . . . . Les délais de remplacement sont longs. Trop longs du point de vue des usagers. Mais d’un autre côté, une réparation ne se ’décrète’ pas. Les pièces électroniques se sont raréfiées sur le marché après la crise sanitaire. Nous avions déjà des problèmes à cause de ça pour réparer les conteneurs en panne avant l’inondation. J’appelle très régulièrement Intradel pour obtenir cette réparation." L’échevin accepterait même, pour l’accélérer, une réparation provisoire avec des conteneurs qui, pendant un temps limité, ne pèseraient plus les poubelles qu’y déposent les citoyens.

    #Belgique #déchets #pollution #environnement #recyclage #écologie #plastique #pollutions_ #it_has_begun #obsolescence #obsolescence_programmée #technologisme #économie #innovation #puces

  • Les mineurs de bitcoin produisent autant de déchets électroniques que les Pays-Bas, selon une étude
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-mineurs-de-bitcoin-produisent-autant-de-dechets-electroniques-que-le

    L’industrie des mineurs de bitcoin, qui permet la validation des transactions et la création de la cryptomonnaie, a produit 30.700 tonnes de déchets électroniques sur un an en mai, soit autant qu’un pays comme les Pays-Bas, estime une étude.

     » Le cycle de vie des machines (utilisées par les mineurs) est de 1,3 an, c’est extrêmement court par rapport à n’importe quoi d’autre, y compris les iPhones" dont le rythme de remplacement est régulièrement critiqué, explique l’un de ses auteurs, Alex de Vries.

    Pour faire fonctionner le réseau décentralisé du bitcoin, des processeurs valident des transactions et prouvent leur participation à l’exercice en cherchant à deviner le résultat d’équations complexes.

    Ils reçoivent en échange de nouveaux bitcoins, un processus appelé "minage", qui incite les participants à utiliser des microprocesseurs ultra-spécialisés et toujours plus puissants, les machines plus anciennes devenant rapidement obsolètes.

    Utilisation intensive de l’électricité
    Et plus les prix grimpent, plus ce cycle s’accélère : "Au plus haut des prix début 2021, (les déchets émis) pourraient atteindre 64.400 tonnes, ce qui montre la dynamique en place si les prix du bitcoin montent encore", selon l’étude publiée dans le journal scientifique Elsevier, par Alex de Vries, économiste employé de la banque centrale néerlandaise, et Christian Stoll, chercheur au MIT.

    Cela ne représente toutefois qu’une fraction de la production mondiale de déchets numériques (53,6 millions de tonnes en 2020, selon le rapport annuel du moniteur mondial des "e-déchets").

    L’activité des mineurs de bitcoin avait déjà été critiquée pour son utilisation intensive d’électricité.

    Le Cambridge bitcoin electricity consumption index (CBECI) estime que la consommation annuelle du bitcoin pourrait atteindre 98 TWh (térawatt-heure), soit 0,4% de la production électrique mondiale, ou un peu plus que la consommation des Philippines.

    Les avis divergent
    Pour les amateurs de la cryptomonnaie, cette énergie dépensée assure la sécurité du réseau.

    Mais elle inquiète également certains adeptes, de plus en plus nombreux alors que le prix du bitcoin a grimpé de plus de 330% sur un an - la première cryptomonnaie s’échangeait pour 47.410,09 dollars vendredi.

     #bitcoin #blockchain #monnaie #économie #numérique #finance #cryptomonnaie #crypto-monnaie #internet #bitcoins #banque #innovation_disruptive #déchets #pollution #environnement #écologie #plastique #pollutions_ #it_has_begun #eau

  • 1er Apér-EAU scientifique, 20 septembre, 17h : « Le congre, sentinelle des #pollutions du #golfe_de_Fos. Récit d’une expérience de #science_participative », par Christelle Gramaglia
    https://reseaux.parisnanterre.fr/1er-aper-eau-scientifique-20-septembre-17h-le-congre-sentinell

    L’association Rés-EAUx vous convie à son 1er Apér-EAU scientifique de la saison 2021-2022, le lundi 20 septembre 2021 à 17h. Nous aurons le plaisir d’accueillir Christelle Gramaglia, chargée de recherche-HDR en sociologie à l’INRAE. En raison de la crise sanitaire, … Lire la suite

    #Apér-EAUx_2021-2022 #Événements #espèce_sentinelle

  • Comment un clic peut-il polluer autant ?
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/12326607-podcast-comment-un-clic-peutil-polluer-autant.html

    Saviez-vous qu’envoyer un mail avec une pièce jointe d’un mega revient à allumer une ampoule de 60W pendant 25mn ? Dans le Point J, Solange Ghernaouti, professeure à l’Université de Lausanne, détaille l’impact environnemental de nos activités numériques.

    « Il y a d’abord les coûts de fabrication des équipements ; l’extraction des terres rares et des matériaux, la production et le transport des marchandises. Et puis la consommation en énergie des appareils et des serveurs », note la spécialiste des questions numériques.

    Des coûts dont les consommatrices et consommateurs n’ont pas forcément conscience. « On n’a pas encore compris le lien entre l’usage, la praticité et le plaisir que l’on peut avoir en utilisant nos outils numériques et les impacts sur l’environnement », déplore Sonia Ghernaouti.

    Comment limiter cet impact ?
    Des pratiques plus locales sont-elles envisageables dans le monde très globalisé du numérique ?

    https://rts-aod-dd.akamaized.net/ww/12333491/6e7f696d-de63-3f60-897c-e598a0fe59ba.mp3

    #pollution #équipement #environnement #climat #pollutions_ #eau #écologie #multinationales #décrypter #smartphone #PC #MAC #communication #internet #facebook #mail #wifi #opérateurs #télécommunications

  • #intermarché : la farine chabrior maintenant en sachets plastique ! (doypack)

    . . . . . .
    Comment justifier désormais d’un nouvel emballage en plastique alors que le même produit existe déjà dans un sachet papier ??? Sans compter un prix au kilo deux fois supérieur
    … . .
    chabrior est une marque d’intermarché.

    Source : https://www.olivierdauvers.fr/2021/07/26/conso-responsable-de-la-responsabilite-des-enseignes

    #déchets #pollution #environnement #écologie #france #plastique #santé #pollutions_ #super_marchés #saloperie

  • À #Nantes, une étude inédite sur la #pollution des #sols | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/a-nantes-une-etude-inedite-sur-la-pollution-des-sols

    Les scientifiques du programme #Pollusols ont travaillé durant cinq années sur les #pollutions_diffuses causées par les #métaux (cuivre, plomb...), les #radioéléments (uranium, tritium) ou encore les #pesticides – des polluants que l’on retrouve pour certains jusque dans l’estuaire de la #Loire. Un enjeu majeur alors que les grandes métropoles lorgnent les #friches industrielles et agricoles pour s’agrandir.

  • Amazonie détruite, violences contre les minorités : le bilan calamiteux de deux ans de Bolsonaro au Brésil - Basta !
    https://www.bastamag.net/Bresil-Bolsonaro-barometre-situation-droits-humains-amazonie-populations-a

    L’expansion de l’#agrobusiness se traduit aussi par l’intensification des #pollutions. « L’importation et l’utilisation de produits #phytosanitaires est en constante augmentation, faisant du #Brésil le premier pays consommateur de #pesticides par hectare au monde, note le baromètre. 674 nouveaux pesticides ont été approuvés sous le gouvernement #Bolsonaro, un record. Approuvés sans débat ni consultation, 88 % de ces nouveaux produits sont pourtant considérés comme dangereux pour l’environnement (...), entraînant un appauvrissement des #sols, une #contamination des cours d’eau, la disparition de la #biodiversité et des risques pour la santé des populations (empoisonnements, développement de maladies et malformations, etc.). »

  • L’arnaque sur le 0 déchet Décoder l’éco

    https://www.youtube.com/watch?v=Z80rK3nsfoI

    Le gouvernement français a interdit la distribution des pailles, ainsi que d’autres produits en plastique au 1er janvier 2019.
    Cet acte permet de verdir le bilan du gouvernement qui s’est toujours affiché néolibéral, mais en voulant préserver un semblant de responsabilité environnementale.
    Cette action qui ne coûte pas grand-chose participe à la grande mode actuelle du citoyen 0 déchet.

    Les médias et le gouvernement se font un devoir de faire croire aux français que le problème des déchets vient d’eux.
    Il ne s’agit que d’une manipulation.
    Le problème de la quantité de déchets français ne vient pas du tout de la consommation, mais de la production.
    Ainsi, même si tous les français passaient à la mode du 0 déchet, cela ne changerait pas grand-chose au final.

    #logement #construction #déchets #travaux_publics #pollution #environnement #recyclage #écologie #france #plastique #pollutions_
    Le premier producteur de déchets, et de loin, c’est le #BTP

  • En pleine pandémie, des millions d’américains privés d’eau potable
    https://www.bastamag.net/Etats-Unis-covid-Trump-eau-potable-pollutions-petrole-clean-water-act

    Selon plusieurs études et enquêtes, les services d’eau américains sont comparables à ceux des régions du monde les plus défavorisées. La dégradation des infrastructures, la pollution des nappes phréatiques et des réserves naturelles, ainsi que la forte augmentation du prix de l’eau mettent désormais en péril la vie de plusieurs millions de personnes. Au moins 30 millions d’américains vivent dans des zones où l’eau ne respecte pas les normes de salubrité imposées. Et plus de 2 millions de foyers n’ont pas (...) #Décrypter

    / A la une, Pollutions , #Accès_à_l'eau

    #Pollutions_

  • L’une des plus grandes décharges d’Europe attise les convoitises de Suez aux dépens de l’efficacité écologique
    https://www.bastamag.net/Decharge-montagne-de-dechets-incinerateur-Suez-tri-selectif-Serbie-polluti

    Une des plus grandes décharges à ciel ouvert d’Europe empoisonne les sols et l’air de la banlieue de Belgrade. Suez, géant français de la gestion des déchets et de l’eau, a conclu un très gros contrat avec la mairie de la capitale serbe pour bâtir un incinérateur. La montagne d’ordures va-t-elle disparaître et le recyclage se développer ? Pas si sûr. On a beau être à plus de 700 kilomètres de la côte la plus proche, une armée de mouettes obscurcit le ciel. Au milieu de coteaux agricoles, à quelques (...) #Décrypter

    / #Europe, Pollutions , #Toxiques, #Multinationales, #Reportages, A la une

    #Pollutions_

  • Comment l’industrie du plastique tente de réhabiliter le tout-jetable avec la pandémie
    https://www.bastamag.net/tout-jetable-comment-resister-offensive-propagande-lobby-plastique-unique-

    Les industriels du plastique repassent à l’offensive contre l’interdiction de leurs produits jetables, comme les sacs. Le plastique serait plus efficace contre le coronavirus, prétendent ses fabricants sur la foi de leurs propres rapports, démentis par des études scientifiques indépendantes. Face à ce lobbying, l’Union européenne tient bon... pour l’instant. Le plastique jetable revient en force. Les ventes de masques en polypropylène, de gants, de flacons de gel hydroalcoolique, et la pratique du (...) #Résister

    / Pollutions , #Société_de_consommation, #Enquêtes, #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire, #Recyclage, A la (...)

    #Pollutions_
    https://www.bastamag.net/IMG/pdf/covid19_vestiaires_v050520.pdf
    https://www.bastamag.net/IMG/pdf/document.pdf
    https://www.bastamag.net/IMG/pdf/2eb778_9d8ec284e39b4c7d84e774f0da14f2e8.pdf

  • « En rapprochant survivalistes et nationalistes, cette crise pourrait être politiquement dangereuse »
    https://www.bastamag.net/survivalistes-extreme-droite-coronavirus-fermeture-des-frontieres-lutte-co

    Le ralentissement des activités humaines et la baisse de certaines #Pollutions_donnent lieu à quelques sympathiques images - ici des dauphins en liberté dans des eaux portuaires, là l’Himalaya visible à plus de 200 kilomètres, ailleurs le chant des oiseaux redevenu audible... Et si le coronavirus était une bonne nouvelle pour l’écologie ? Faux, martèle François Gemenne, spécialiste en géopolitique de l’environnement. Ce serait même tout l’inverse. Explications. Basta ! : Depuis le début de la crise, vous (...) #Décrypter

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  • Coronavirus : les compagnies aériennes font voler leurs avions à vide pour garder leurs créneaux
    https://www.bastamag.net/coronavirus-COVID19-compagnies-aeriennes-vol-avions-vide-aberration-defi-c

    Avec l’épidémie de coronavirus, de nombreux avions volent à vide. Pourquoi ces vols ne sont-ils pas supprimés ? Pourquoi continuer à brûler des milliers de litres de kérosène pour des passagers fantômes ? Les compagnies aériennes renvoient la responsabilité à un règlement européen de 1993 concernant les « slots » ou créneaux horaires. Chaque compagnie aérienne a des créneaux pour ses vols. Ceux ci sont rediscutés tous les six mois, en novembre et juin, en suivant une règle, « use it or lose it » (utilisé ou (...) En bref

    / Pollutions , #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Transports

    #Pollutions_

  • Quand des citoyens se soulèvent face à l’industrie automobile et ses pollutions
    https://www.bastamag.net/Tout-voiture-velo-dieselgate-pistes-cyclables-pollution-morts-prematures-B

    Le règne de l’industrie automobile en Allemagne arrive-t-il à sa fin ? Déjà secouée par le scandale du « dieselgate », la toute-puissance de BMW et de Volkswagen vacille face à la volonté de nombreux citoyens de libérer les villes de la pollution automobile. « La voiture allemande est très importante pour les habitants de la République fédérale », écrivait l’hebdomadaire Die Zeit en début d’année 2019. « Synonyme de qualité, de fiabilité, de force exportatrice et de puissance économique l’automobile symbolise (...) #Inventer

    / A la une, #Europe, #Enquêtes, Pollutions , #Transports

    #Pollutions_

  • Yara, la « multinationale viking » qui s’enrichit aux dépens des paysans et du #Climat
    https://www.bastamag.net/multinationale-Yara-engrais-gaz-a-effet-de-serre-climat-enrichissement-au-

    Numéro un mondial des engrais synthétiques, la firme Yara reste inconnue du grand public. Toujours plus onéreux pour les paysans, ses engrais sont aussi une source massive de gaz à effet de serre. L’entreprise norvégienne, qui aborde fièrement sur son logo un navire viking, est nominée au prix Pinocchio « spécial #Agriculture ». Dans le débat public, la contestation ne faiblit pas contre la malbouffe et les dessous parfois sordides de l’agriculture et de l’élevage industriels. De son côté, le monde (...) #Décrypter

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    #Pollutions_

  • VIEQUES, AU LARGE DE PORTO RICO. Sous la plage, les bombes
    https://www.courrierinternational.com/article/2007/01/25/sous-la-plage-les-bombes

    Je ne connaissais pas cette histoire

    Lisant, au printemps 2006, un article du magazine Caribbean Edge sur #Vieques, cette petite île située à 7 milles de la côte de Porto Rico, je m’étonnais. L’auteur y vantait “ses forêts luxuriantes, ses plages immaculées et ses eaux cristallines” et en faisait “l’endroit idéal pour se détendre et découvrir les charmes paisibles d’une île caribéenne vraiment nature”. Il a dû se tromper d’île, me suis-je dit. Il ne peut s’agir de l’île utilisée pendant plus de cinquante ans par l’armée américaine comme terrain d’essai pour ses armes aériennes, un endroit où le taux de cancers est de 30 % supérieur au reste de #Porto_Rico, celui d’hypertensions de 381 % supérieur et celui de cirrhoses de 95 % plus élevé.

    résumé en tags
    #colonie #évictions_forcées #terrain_militaire #bombardements #mort #contestations #répression #parc_naturel #tourisme malgré #pollutions