• Le #village_sous_la_forêt, de #Heidi_GRUNEBAUM et #Mark_KAPLAN

    En #1948, #Lubya a été violemment détruit et vidé de ses habitants par les forces militaires israéliennes. 343 villages palestiniens ont subi le même sort. Aujourd’hui, de #Lubya, il ne reste plus que des vestiges, à peine visibles, recouverts d’une #forêt majestueuse nommée « Afrique du Sud ». Les vestiges ne restent pas silencieux pour autant.

    La chercheuse juive sud-africaine, #Heidi_Grunebaum se souvient qu’étant enfant elle versait de l’argent destiné officiellement à planter des arbres pour « reverdir le désert ».

    Elle interroge les acteurs et les victimes de cette tragédie, et révèle une politique d’effacement délibérée du #Fonds_national_Juif.

    « Le Fonds National Juif a planté 86 parcs et forêts de pins par-dessus les décombres des villages détruits. Beaucoup de ces forêts portent le nom des pays, ou des personnalités célèbres qui les ont financés. Ainsi il y a par exemple la Forêt Suisse, le Parc Canada, le Parc britannique, la Forêt d’Afrique du Sud et la Forêt Correta King ».

    https://www.villageunderforest.com

    Trailer :

    https://www.youtube.com/watch?v=ISmj31rJkGQ

    #israel #palestine #carte #Israël #afrique_du_sud #forêt #documentaire

    #film #documentaire #film_documentaire

    (copier-coller de ce post de 2014 : https://seenthis.net/messages/317236)

    • Documentary Space, Place, and Landscape

      In documentaries of the occupied West Bank, erasure is imaged in the wall that sunders families and communities, in the spaces filled with blackened tree stumps of former olive groves, now missing to ensure “security,” and in the cactus that still grows, demarcating cultivated land whose owners have been expelled.

      This materiality of the landscape becomes figural, such that Shehadeh writes, “[w]hen you are exiled from your land … you begin, like a pornographer, to think about it in symbols. You articulate your love for your land in its absence, and in the process transform it into something else.’’[x] The symbolization reifies and, in this process, something is lost, namely, a potential for thinking differently. But in these Palestinian films we encounter a documenting of the now of everyday living that unfixes such reification. This is a storytelling of vignettes, moments, digressions, stories within stories, and postponed endings. These are stories of interaction, of something happening, in a documenting of a being and doing now, while awaiting a future yet to be known, and at the same time asserting a past history to be remembered through these images and sounds. Through this there arises the accenting of these films, to draw on Hamid Naficy’s term, namely a specific tone of a past—the Nakba or catastrophe—as a continuing present, insofar as the conflict does not allow Palestinians to imagine themselves in a determinate future of place and landscape they can call their own, namely a state.[xi]

      In Hanna Musleh’s I’m a Little Angel (2000), we follow the children of families, both Muslim and Christian, in the area of Bethlehem affected by the 2000 Israeli armed forces attacks and occupation.[xii] One small boy, Nicola, suffered the loss of an arm when he was hit by a shell when walking to church with his mother. His kite, seen flying high in the sky, brings delighted shrieks from Nicola as he plays on the family terrace from which the town and its surrounding hills are visible in the distance. But the contrast between the freedom of the kite in this unlimited vista and his reduced capacity is palpable as he struggles to control it with his remaining hand. The containment of both Nicola and his community is figured in opposition to a possible freedom. What is also required of us is to think not of freedom from the constraints of disability, but of freedom with disability, in a future to be made after. The constraints introduced upon the landscape by the occupation, however, make the future of such living indeterminate and uncertain. Here is the “cinema of the lived,”[xiii] of multiple times of past and present, of possible and imagined future time, and the actualized present, each of which is encountered in the movement in a singular space of Nicola and his kite.


      http://mediafieldsjournal.squarespace.com/documentary-space-place-and-la/2011/7/18/documentary-space-place-and-landscape.html;jsessioni
      #cactus #paysage

    • Memory of the Cactus

      A 42 minute documentary film that combines the cactus and the memories it stands for. The film addresses the story of the destruction of the Palestinian villages of Latroun in the Occupied West Bank and the forcible transfer of their civilian population in 1967. Over 40 years later, the Israeli occupation continues, and villagers remain displaced. The film follows two separate but parallel journeys. Aisha Um Najeh takes us down the painful road that Palestinians have been forcefully pushed down, separating them in time and place from the land they nurtured; while Israelis walk freely through that land, enjoying its fruits. The stems of the cactus, however, take a few of them to discover the reality of the crime committed.

      https://www.youtube.com/watch?v=DQ_LjknRHVA

    • Aujourd’hui, j’ai re-regardé le film « Le village sous la forêt », car je vais le projeter à mes étudiant·es dans le cadre du cours de #géographie_culturelle la semaine prochaine.

      Voici donc quelques citations tirées du film :

      Sur une des boîtes de récolte d’argent pour planter des arbres en Palestine, c’est noté « make wilderness bloom » :

      Voici les panneaux de quelques parcs et forêts créés grâce aux fonds de la #diaspora_juive :

      Projet : « We will make it green, like a modern European country » (ce qui est en étroit lien avec un certaine idée de #développement, liée au #progrès).

      Témoignage d’une femme palestinienne :

      « Ils ont planté des arbres partout qui cachaient tout »

      Ilan Pappé, historien israëlien, Université d’Exter :

      « ça leur a pris entre 6 et 9 mois poru s’emparer de 80% de la Palestine, expulser la plupart des personnes qui y vivaient et reconstruire sur les villes et villages de ces personnes un nouvel Etat, une nouvelle #identité »

      https://socialsciences.exeter.ac.uk/iais/staff/pappe

      Témoignage d’un palestinien qui continue à retourner régulièrement à Lubya :

      « Si je n’aimais pas cet endroit, est-ce que je continuerais à revenir ici tout le temps sur mon tracteur ? Ils l’ont transformé en forêt afin d’affirmer qu’il n’y a pas eu de village ici. Mais on peut voir les #cactus qui prouvent que des arabes vivaient ici »

      Ilan Pappé :

      « Ces villages éaient arabes, tout comme le paysage alentour. C’était un message qui ne passait pas auprès du mouvement sioniste. Des personnes du mouvement ont écrit à ce propos, ils ont dit qu’ils n’aimaient vraiment pas, comme Ben Gurion l’a dit, que le pays ait toujours l’air arabe. (...) Même si les Arabes n’y vivent plus, ça a toujours l’air arabe. En ce qui concerne les zones rurales, il a été clair : les villages devaient être dévastés pour qu’il n’y ait pas de #souvenirs possibles. Ils ont commencé à les dévaster dès le mois d’août 1948. Ils ont rasé les maisons, la terre. Plus rien ne restait. Il y avait deux moyens pour eux d’en nier l’existence : le premier était de planter des forêts de pins européens sur les villages. Dans la plupart des cas, lorsque les villages étaient étendus et les terres assez vastes, on voit que les deux stratégies ont été mises en oeuvre : il y a un nouveau quartier juif et, juste à côté, une forêt. En effet, la deuxième méthode était de créer un quartier juif qui possédait presque le même nom que l’ancien village arabe, mais dans sa version en hébreu. L’objectif était double : il s’agissait d’abord de montrer que le lieu était originellement juif et revenait ainsi à son propriétaire. Ensuite, l’idée était de faire passer un message sinistre aux Palestiniens sur ce qui avait eu lieu ici. Le principal acteur de cette politique a été le FNJ. »

      #toponymie

      Heidi Grunebaum, la réalisatrice :

      « J’ai grandi au moment où le FNJ cultivait l’idée de créer une patrie juive grâce à la plantation d’arbres. Dans les 100 dernières années, 260 millions d’arbres ont été plantés. Je me rends compte à présent que la petite carte du grand Israël sur les boîtes bleues n’était pas juste un symbole. Etait ainsi affirmé que toutes ces terres étaient juives. Les #cartes ont été redessinées. Les noms arabes des lieux ont sombré dans l’oubli à cause du #Comité_de_Dénomination créé par le FNJ. 86 forêts du FNJ ont détruit des villages. Des villages comme Lubya ont cessé d’exister. Lubya est devenu Lavie. Une nouvelle histoire a été écrite, celle que j’ai apprise. »

      Le #Canada_park :

      Canada Park (Hebrew: פארק קנדה‎, Arabic: كندا حديقة‎, also Ayalon Park,) is an Israeli national park stretching over 7,000 dunams (700 hectares), and extending from No man’s land into the West Bank.
      The park is North of Highway 1 (Tel Aviv-Jerusalem), between the Latrun Interchange and Sha’ar HaGai, and contains a Hasmonean fort, Crusader fort, other archaeological remains and the ruins of 3 Palestinian villages razed by Israel in 1967 after their inhabitants were expelled. In addition it has picnic areas, springs and panoramic hilltop views, and is a popular Israeli tourist destination, drawing some 300,000 visitors annually.


      https://en.wikipedia.org/wiki/Canada_Park

      Heidi Grunebaum :

      « Chaque pièce de monnaie est devenue un arbre dans une forêt, chaque arbre, dont les racines étaient plantées dans la terre était pour nous, la diaspora. Les pièces changées en arbres devenaient des faits ancrés dans le sol. Le nouveau paysage arrangé par le FNJ à travers la plantation de forêts et les accords politiques est celui des #parcs_de_loisirs, des routes, des barrages et des infrastructures »

      Témoignage d’un Palestinien :

      « Celui qui ne possède de #pays_natal ne possède rien »

      Heidi Grunebaum :

      « Si personne ne demeure, la mémoire est oblitérée. Cependant, de génération en génération, le souvenir qu’ont les Palestiniens d’un endroit qui un jour fut le leur, persiste. »

      Témoignage d’un Palestinien :

      "Dès qu’on mange quelque chose chez nous, on dit qu’on mangeait ce plat à Lubya. Quelles que soient nos activités, on dit que nous avions les mêmes à Lubya. Lubya est constamment mentionnées, et avec un peu d’amertume.

      Témoignage d’un Palestinien :

      Lubya est ma fille précieuse que j’abriterai toujours dans les profondeurs de mon âme. Par les histoires racontées par mon père, mon grand-père, mes oncles et ma grande-mère, j’ai le sentiment de connaître très bien Lubya.

      Avi Shlaim, Université de Oxford :

      « Le mur dans la partie Ouest ne relève pas d’une mesure de sécurité, comme il a été dit. C’est un outil de #ségrégation des deux communautés et un moyen de s’approprier de larges portions de terres palestiniennes. C’est un moyen de poursuivre la politique d’#expansion_territoriale et d’avoir le plus grand Etat juif possible avec le moins de population d’arabes à l’intérieur. »

      https://www.sant.ox.ac.uk/people/avi-shlaim

      Heidi Grunebaum :

      « Les petites pièces de la diaspora n’ont pas seulement planté des arbres juifs et déraciné des arbres palestiniens, elles ont aussi créé une forêt d’un autre type. Une vaste forêt bureaucratique où la force de la loi est une arme. La règlementation règne, les procédures, permis, actions commandées par les lois, tout régulé le moindre espace de la vie quotidienne des Palestiniens qui sont petit à petit étouffés, repoussés aux marges de leurs terres. Entassés dans des ghettos, sans autorisation de construire, les Palestiniens n’ont plus qu’à regarder leurs maisons démolies »

      #Lubya #paysage #ruines #architecture_forensique #Afrique_du_Sud #profanation #cactus #South_african_forest #Galilée #Jewish_national_fund (#fonds_national_juif) #arbres #Palestine #Organisation_des_femmes_sionistes #Keren_Kayemeth #apartheid #résistance #occupation #Armée_de_libération_arabe #Hagana #nakba #exil #réfugiés_palestiniens #expulsion #identité #present_absentees #IDPs #déplacés_internes #Caesarea #oubli #déni #historicisation #diaspora #murs #barrières_frontalières #dépossession #privatisation_des_terres #terres #mémoire #commémoration #poésie #Canada_park

    • The Carmel wildfire is burning all illusions in Israel

      “When I look out my window today and see a tree standing there, that tree gives me a greater sense of beauty and personal delight than all the vast forests I have seen in Switzerland or Scandinavia. Because every tree here was planted by us.”

      – David Ben Gurion, Memoirs

      “Why are there so many Arabs here? Why didn’t you chase them away?”

      – David Ben Gurion during a visit to Nazareth, July 1948


      https://electronicintifada.net/content/carmel-wildfire-burning-all-illusions-israel/9130

      signalé par @sinehebdo que je remercie

    • Vu dans ce rapport, signalé par @palestine___________ , que je remercie (https://seenthis.net/messages/723321) :

      A method of enforcing the eradication of unrecognized Palestinian villages is to ensure their misrepresentation on maps. As part of this policy, these villages do not appear at all on Israeli maps, with the exception of army and hiking maps. Likewise, they do not appear on first sight on Google Maps or at all on Israeli maps, with the exception of army and hiking maps. They are labelled on NGO maps designed to increase their visibility. On Google Maps, the Bedouin villages are marked – in contrast to cities and other villages – under their Bedouin tribe and clan names (Bimkom) rather than with their village names and are only visible when zooming in very closely, but otherwise appear to be non-existent. This means that when looking at Google Maps, these villages appear to be not there, only when zooming on to a very high degree, do they appear with their tribe or clan names. At first (and second and third) sight, therefore, these villages are simply not there. Despite their small size, Israeli villages are displayed even when zoomed-out, while unrecognized Palestinian Bedouin villages, regardless of their size are only visible when zooming in very closely.


      http://7amleh.org/2018/09/18/google-maps-endangering-palestinian-human-rights
      Pour télécharger le rapport :
      http://www.7amleh.org/ms/Mapping%20Segregation%20Cover_WEB.pdf

    • signalé par @kassem :
      https://seenthis.net/messages/317236#message784258

      Israel lifted its military rule over the state’s Arab community in 1966 only after ascertaining that its members could not return to the villages they had fled or been expelled from, according to newly declassified archival documents.

      The documents both reveal the considerations behind the creation of the military government 18 years earlier, and the reasons for dismantling it and revoking the severe restrictions it imposed on Arab citizens in the north, the Negev and the so-called Triangle of Locales in central Israel.

      These records were made public as a result of a campaign launched against the state archives by the Akevot Institute, which researches the Israeli-Palestinian conflict.

      After the War of Independence in 1948, the state imposed military rule over Arabs living around the country, which applied to an estimated 85 percent of that community at the time, say researchers at the NGO. The Arabs in question were subject to the authority of a military commander who could limit their freedom of movement, declare areas to be closed zones, or demand that the inhabitants leave and enter certain locales only with his written permission.

      The newly revealed documents describe the ways Israel prevented Arabs from returning to villages they had left in 1948, even after the restrictions on them had been lifted. The main method: dense planting of trees within and surrounding these towns.

      At a meeting held in November 1965 at the office of Shmuel Toledano, the prime minister’s adviser on Arab affairs, there was a discussion about villages that had been left behind and that Israel did not want to be repopulated, according to one document. To ensure that, the state had the Jewish National Fund plant trees around and in them.

      Among other things, the document states that “the lands belonging to the above-mentioned villages were given to the custodian for absentee properties” and that “most were leased for work (cultivation of field crops and olive groves) by Jewish households.” Some of the properties, it adds, were subleased.

      In the meeting in Toledano’s office, it was explained that these lands had been declared closed military zones, and that once the structures on them had been razed, and the land had been parceled out, forested and subject to proper supervision – their definition as closed military zones could be lifted.

      On April 3, 1966, another discussion was held on the same subject, this time at the office of the defense minister, Levi Eshkol, who was also the serving prime minister; the minutes of this meeting were classified as top secret. Its participants included: Toledano; Isser Harel, in his capacity as special adviser to the prime minister; the military advocate general – Meir Shamgar, who would later become president of the Supreme Court; and representatives of the Shin Bet security service and Israel Police.

      The newly publicized record of that meeting shows that the Shin Bet was already prepared at that point to lift the military rule over the Arabs and that the police and army could do so within a short time.

      Regarding northern Israel, it was agreed that “all the areas declared at the time to be closed [military] zones... other than Sha’ab [east of Acre] would be opened after the usual conditions were fulfilled – razing of the buildings in the abandoned villages, forestation, establishment of nature reserves, fencing and guarding.” The dates of the reopening these areas would be determined by Israel Defense Forces Maj. Gen. Shamir, the minutes said. Regarding Sha’ab, Harel and Toledano were to discuss that subject with Shamir.

      However, as to Arab locales in central Israel and the Negev, it was agreed that the closed military zones would remain in effect for the time being, with a few exceptions.

      Even after military rule was lifted, some top IDF officers, including Chief of Staff Tzvi Tzur and Shamgar, opposed the move. In March 1963, Shamgar, then military advocate general, wrote a pamphlet about the legal basis of the military administration; only 30 copies were printed. (He signed it using his previous, un-Hebraized name, Sternberg.) Its purpose was to explain why Israel was imposing its military might over hundreds of thousands of citizens.

      Among other things, Shamgar wrote in the pamphlet that Regulation 125, allowing certain areas to be closed off, is intended “to prevent the entry and settlement of minorities in border areas,” and that “border areas populated by minorities serve as a natural, convenient point of departure for hostile elements beyond the border.” The fact that citizens must have permits in order to travel about helps to thwart infiltration into the rest of Israel, he wrote.

      Regulation 124, he noted, states that “it is essential to enable nighttime ambushes in populated areas when necessary, against infiltrators.” Blockage of roads to traffic is explained as being crucial for the purposes of “training, tests or maneuvers.” Moreover, censorship is a “crucial means for counter-intelligence.”

      Despite Shamgar’s opinion, later that year, Prime Minister Levi Eshkol canceled the requirement for personal travel permits as a general obligation. Two weeks after that decision, in November 1963, Chief of Staff Tzur wrote a top-secret letter about implementation of the new policy to the officers heading the various IDF commands and other top brass, including the head of Military Intelligence. Tzur ordered them to carry it out in nearly all Arab villages, with a few exceptions – among them Barta’a and Muqeible, in northern Israel.

      In December 1965, Haim Israeli, an adviser to Defense Minister Eshkol, reported to Eshkol’s other aides, Isser Harel and Aviad Yaffeh, and to the head of the Shin Bet, that then-Chief of Staff Yitzhak Rabin opposed legislation that would cancel military rule over the Arab villages. Rabin explained his position in a discussion with Eshkol, at which an effort to “soften” the bill was discussed. Rabin was advised that Harel would be making his own recommendations on this matter.

      At a meeting held on February 27, 1966, Harel issued orders to the IDF, the Shin Bet and the police concerning the prime minister’s decision to cancel military rule. The minutes of the discussion were top secret, and began with: “The mechanism of the military regime will be canceled. The IDF will ensure the necessary conditions for establishment of military rule during times of national emergency and war.” However, it was decided that the regulations governing Israel’s defense in general would remain in force, and at the behest of the prime minister and with his input, the justice minister would look into amending the relevant statutes in Israeli law, or replacing them.

      The historical documents cited here have only made public after a two-year campaign by the Akevot institute against the national archives, which preferred that they remain confidential, Akevot director Lior Yavne told Haaretz. The documents contain no information of a sensitive nature vis-a-vis Israel’s security, Yavne added, and even though they are now in the public domain, the archives has yet to upload them to its website to enable widespread access.

      “Hundreds of thousands of files which are crucial to understanding the recent history of the state and society in Israel remain closed in the government archive,” he said. “Akevot continues to fight to expand public access to archival documents – documents that are property of the public.”

    • Israel is turning an ancient Palestinian village into a national park for settlers

      The unbelievable story of a village outside Jerusalem: from its destruction in 1948 to the ticket issued last week by a parks ranger to a descendent of its refugees, who had the gall to harvest the fruits of his labor on his own land.

      Thus read the ticket issued last Wednesday, during the Sukkot holiday, by ranger Dayan Somekh of the Israel Nature and Parks Authority – Investigations Division, 3 Am Ve’olamo Street, Jerusalem, to farmer Nidal Abed Rabo, a resident of the Jerusalem-area village of Walaja, who had gone to harvest olives on his private land: “In accordance with Section 228 of the criminal code, to: Nidal Abed Rabo. Description of the facts constituting the offense: ‘picking, chopping and destroying an olive tree.’ Suspect’s response: ‘I just came to pick olives. I pick them and put them in a bucket.’ Fine prescribed by law: 730 shekels [$207].” And an accompanying document that reads: “I hereby confirm that I apprehended from Nidal Abed Rabo the following things: 1. A black bucket; 2. A burlap sack. Name of the apprehending officer: Dayan Somekh.”

      Ostensibly, an amusing parody about the occupation. An inspector fines a person for harvesting the fruits of his own labor on his own private land and then fills out a report about confiscating a bucket, because order must be preserved, after all. But no one actually found this report amusing – not the inspector who apparently wrote it in utter seriousness, nor the farmer who must now pay the fine.

      Indeed, the story of Walaja, where this absurdity took place, contains everything – except humor: the flight from and evacuation of the village in 1948; refugee-hood and the establishment of a new village adjacent to the original one; the bisection of the village between annexed Jerusalem and the occupied territories in 1967; the authorities’ refusal to issue blue Israeli IDs to residents, even though their homes are in Jerusalem; the demolition of many structures built without a permit in a locale that has no master construction plan; the appropriation of much of its land to build the Gilo neighborhood and the Har Gilo settlement; the construction of the separation barrier that turned the village into an enclave enclosed on all sides; the decision to turn villagers’ remaining lands into a national park for the benefit of Gilo’s residents and others in the area; and all the way to the ridiculous fine issued by Inspector Somekh.

      This week, a number of villagers again snuck onto their lands to try to pick their olives, in what looks like it could be their final harvest. As it was a holiday, they hoped the Border Police and the parks authority inspectors would leave them alone. By next year, they probably won’t be able to reach their groves at all, as the checkpoint will have been moved even closer to their property.

      Then there was also this incident, on Monday, the Jewish holiday of Simhat Torah. Three adults, a teenager and a horse arrived at the neglected groves on the mountainside below their village of Walaja. They had to take a long and circuitous route; they say the horse walked 25 kilometers to reach the olive trees that are right under their noses, beneath their homes. A dense barbed-wire fence and the separation barrier stand between these people and their lands. When the national park is built here and the checkpoint is moved further south – so that only Jews will be able to dip undisturbed in Ein Hanya, as Nir Hasson reported (“Jerusalem reopens natural spring, but not to Palestinians,” Oct. 15) – it will mean the end of Walaja’s olive orchards, which are planted on terraced land.

      The remaining 1,200 dunams (300 acres) belonging to the village, after most of its property was lost over the years, will also be disconnected from their owners, who probably won’t be able to access them again. An ancient Palestinian village, which numbered 100 registered households in 1596, in a spectacular part of the country, will continue its slow death, until it finally expires for good.

      Steep slopes and a deep green valley lie between Jerusalem and Bethlehem, filled with oak and pine trees, along with largely abandoned olive groves. “New” Walaja overlooks this expanse from the south, the Gilo neighborhood from the northeast, and the Cremisan Monastery from the east. To the west is where the original village was situated, between the moshavim of Aminadav and Ora, both constructed after the villagers fled – frightened off by the massacre in nearby Deir Yassin and in fear of bombardment.

      Aviv Tatarsky, a longtime political activist on behalf of Walaja and a researcher for the Ir Amim nonprofit organization, says the designated national park is supposed to ensure territorial contiguity between the Etzion Bloc and Jerusalem. “Since we are in the territory of Jerusalem, and building another settler neighborhood could cause a stir, they are building a national park, which will serve the same purpose,” he says. “The national park will Judaize the area once and for all. Gilo is five minutes away. If you live there, you will have a park right next door and feel like it’s yours.”

      As Tatarsky describes the blows suffered by the village over the years, brothers Walid and Mohammed al-‘Araj stand on a ladder below in the valley, in the shade of the olive trees, engrossed in the harvest.

      Walid, 52, and Mohammed, 58, both live in Walaja. Walid may be there legally, but his brother is there illegally, on land bequeathed to them by their uncle – thanks to yet another absurdity courtesy of the occupation. In 1995, Walid married a woman from Shoafat in East Jerusalem, and thus was able to obtain a blue Israeli ID card, so perhaps he is entitled to be on his land. His brother, who lives next door, however, is an illegal resident on his land: He has an orange ID, as a resident of the territories.

      A sewage line that comes out of Beit Jala and is under the responsibility of Jerusalem’s Gihon water company overflows every winter and floods the men’s olive grove with industrial waste that has seriously damaged their crop. And that’s in addition, of course, to the fact that most of the family is unable to go work the land. The whole area looks quite derelict, overgrown with weeds and brambles that could easily catch fire. In previous years, the farmers would receive an entry permit allowing them to harvest the olives for a period of just a few days; this year, even that permit has not yet been forthcoming.

      The olives are black and small; it’s been a bad year for them and for their owners.

      “We come here like thieves to our own land,” says Mohammed, the older brother, explaining that three days beforehand, a Border Police jeep had showed up and chased them away. “I told him: It’s my land. They said okay and left. Then a few minutes later, another Border Police jeep came and the officer said: Today there’s a general closure because of the holiday. I told him: Okay, just let me take my equipment. I’m on my land. He said: Don’t take anything. I left. And today I came back.”

      You’re not afraid? “No, I’m not afraid. I’m on my land. It’s registered in my name. I can’t be afraid on my land.”

      Walid says that a month ago the Border Police arrived and told him he wasn’t allowed to drive on the road that leads to the grove, because it’s a “security road.” He was forced to turn around and go home, despite the fact that he has a blue ID and it is not a security road. Right next to it, there is a residential building where a Palestinian family still lives.

      Some of Walaja’s residents gave up on their olive orchards long ago and no longer attempt to reach their lands. When the checkpoint is moved southward, in order to block access by Palestinians to the Ein Hanya spring, the situation will be even worse: The checkpoint will be closer to the orchards, meaning that the Palestinians won’t be permitted to visit them.

      “This place will be a park for people to visit,” says Walid, up on his ladder. “That’s it; that will be the end of our land. But we won’t give up our land, no matter what.” Earlier this month, one local farmer was detained for several hours and 10 olive trees were uprooted, on the grounds that he was prohibited from being here.

      Meanwhile, Walid and Mohammed are collecting their meager crop in a plastic bucket printed with a Hebrew ad for a paint company. The olives from this area, near Beit Jala, are highly prized; during a good year the oil made from them can fetch a price of 100 shekels per liter.

      A few hundred meters to the east are a father, a son and a horse. Khaled al-‘Araj, 51, and his son, Abed, 19, a business student. They too are taking advantage of the Jewish holiday to sneak onto their land. They have another horse, an original Arabian named Fatma, but this horse is nameless. It stands in the shade of the olive tree, resting from the long trek here. If a Border Police force shows up, it could confiscate the horse, as has happened to them before.

      Father and son are both Walaja residents, but do not have blue IDs. The father works in Jerusalem with a permit, but it does not allow him to access his land.

      “On Sunday,” says Khaled, “I picked olives here with my son. A Border Police officer arrived and asked: What are you doing here? He took pictures of our IDs. He asked: Whose land is this? I said: Mine. Where are the papers? At home. I have papers from my grandfather’s time; everything is in order. But he said: No, go to DCO [the Israeli District Coordination Office] and get a permit. At first I didn’t know what he meant. I have a son and a horse and they’ll make problems for me. So I left.”

      He continues: “We used to plow the land. Now look at the state it’s in. We have apricot and almond trees here, too. But I’m an illegal person on my own land. That is our situation. Today is the last day of your holiday, that’s why I came here. Maybe there won’t be any Border Police.”

      “Kumi Ori, ki ba orekh,” says a makeshift monument in memory of Ori Ansbacher, a young woman murdered here in February by a man from Hebron. Qasem Abed Rabo, a brother of Nidal, who received the fine from the park ranger for harvesting his olives, asks activist Tatarsky if he can find out whether the house he owns is considered to be located in Jerusalem or in the territories. He still doesn’t know.

      “Welcome to Nahal Refaim National Park,” says a sign next to the current Walaja checkpoint. Its successor is already being built but work on it was stopped for unknown reasons. If and when it is completed, Ein Hanya will become a spring for Jews only and the groves on the mountainside below the village of Walaja will be cut off from their owners for good. Making this year’s harvest Walaja’s last.

      https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israel-is-turning-an-ancient-palestinian-village-into-a-national-p
      https://seenthis.net/messages/807722

    • Sans mémoire des lieux ni lieux de mémoire. La Palestine invisible sous les forêts israéliennes

      Depuis la création de l’État d’Israël en 1948, près de 240 millions d’arbres ont été plantés sur l’ensemble du territoire israélien. Dans l’objectif de « faire fleurir le désert », les acteurs de l’afforestation en Israël se situent au cœur de nombreux enjeux du territoire, non seulement environnementaux mais également identitaires et culturels. La forêt en Israël représente en effet un espace de concurrence mémorielle, incarnant à la fois l’enracinement de l’identité israélienne mais également le rappel de l’exil et de l’impossible retour du peuple palestinien. Tandis que 86 villages palestiniens détruits en 1948 sont aujourd’hui recouverts par une forêt, les circuits touristiques et historiques officiels proposés dans les forêts israéliennes ne font jamais mention de cette présence palestinienne passée. Comment l’afforestation en Israël a-t-elle contribué à l’effacement du paysage et de la mémoire palestiniens ? Quelles initiatives existent en Israël et en Palestine pour lutter contre cet effacement spatial et mémoriel ?

      https://journals.openedition.org/bagf/6779

    • Septembre 2021, un feu de forêt ravage Jérusalem et dévoile les terrassements agricoles que les Palestinien·nes avaient construit...
      Voici une image :

      « La nature a parlé » : un feu de forêt attise les rêves de retour des Palestiniens

      Un gigantesque incendie près de Jérusalem a détruit les #pins_européens plantés par les sionistes, exposant ainsi les anciennes terrasses palestiniennes qu’ils avaient tenté de dissimuler.

      Au cours de la deuxième semaine d’août, quelque 20 000 dounams (m²) de terre ont été engloutis par les flammes dans les #montagnes de Jérusalem.

      C’est une véritable catastrophe naturelle. Cependant, personne n’aurait pu s’attendre à la vision qui est apparue après l’extinction de ces incendies. Ou plutôt, personne n’avait imaginé que les incendies dévoileraient ce qui allait suivre.

      Une fois les flammes éteintes, le #paysage était terrible pour l’œil humain en général, et pour l’œil palestinien en particulier. Car les incendies ont révélé les #vestiges d’anciens villages et terrasses agricoles palestiniens ; des terrasses construites par leurs ancêtres, décédés il y a longtemps, pour cultiver la terre et planter des oliviers et des vignes sur les #pentes des montagnes.

      À travers ces montagnes, qui constituent l’environnement naturel à l’ouest de Jérusalem, passait la route Jaffa-Jérusalem, qui reliait le port historique à la ville sainte. Cette route ondulant à travers les montagnes était utilisée par les pèlerins d’Europe et d’Afrique du Nord pour visiter les lieux saints chrétiens. Ils n’avaient d’autre choix que d’emprunter la route Jaffa-Jérusalem, à travers les vallées et les ravins, jusqu’au sommet des montagnes. Au fil des siècles, elle sera foulée par des centaines de milliers de pèlerins, de soldats, d’envahisseurs et de touristes.

      Les terrasses agricoles – ou #plates-formes – que les agriculteurs palestiniens ont construites ont un avantage : leur durabilité. Selon les estimations des archéologues, elles auraient jusqu’à 600 ans. Je crois pour ma part qu’elles sont encore plus vieilles que cela.

      Travailler en harmonie avec la nature

      Le travail acharné du fermier palestinien est clairement visible à la surface de la terre. De nombreuses études ont prouvé que les agriculteurs palestiniens avaient toujours investi dans la terre quelle que soit sa forme ; y compris les terres montagneuses, très difficiles à cultiver.

      Des photographies prises avant la Nakba (« catastrophe ») de 1948, lorsque les Palestiniens ont été expulsés par les milices juives, et même pendant la seconde moitié du XIXe siècle montrent que les oliviers et les vignes étaient les deux types de plantation les plus courants dans ces régions.

      Ces végétaux maintiennent l’humidité du sol et assurent la subsistance des populations locales. Les #oliviers, en particulier, aident à prévenir l’érosion des sols. Les oliviers et les #vignes peuvent également créer une barrière naturelle contre le feu car ils constituent une végétation feuillue qui retient l’humidité et est peu gourmande en eau. Dans le sud de la France, certaines routes forestières sont bordées de vignes pour faire office de #coupe-feu.

      Les agriculteurs palestiniens qui les ont plantés savaient travailler en harmonie avec la nature, la traiter avec sensibilité et respect. Cette relation s’était formée au cours des siècles.

      Or qu’a fait l’occupation sioniste ? Après la Nakba et l’expulsion forcée d’une grande partie de la population – notamment le nettoyage ethnique de chaque village et ville se trouvant sur l’itinéraire de la route Jaffa-Jérusalem –, les sionistes ont commencé à planter des #pins_européens particulièrement inflammables sur de vastes portions de ces montagnes pour couvrir et effacer ce que les mains des agriculteurs palestiniens avaient créé.

      Dans la région montagneuse de Jérusalem, en particulier, tout ce qui est palestinien – riche de 10 000 ans d’histoire – a été effacé au profit de tout ce qui évoque le #sionisme et la #judéité du lieu. Conformément à la mentalité coloniale européenne, le « milieu » européen a été transféré en Palestine, afin que les colons puissent se souvenir de ce qu’ils avaient laissé derrière eux.

      Le processus de dissimulation visait à nier l’existence des villages palestiniens. Et le processus d’effacement de leurs particularités visait à éliminer leur existence de l’histoire.

      Il convient de noter que les habitants des villages qui ont façonné la vie humaine dans les montagnes de Jérusalem, et qui ont été expulsés par l’armée israélienne, vivent désormais dans des camps et communautés proches de Jérusalem, comme les camps de réfugiés de Qalandiya et Shuafat.

      On trouve de telles forêts de pins ailleurs encore, dissimulant des villages et fermes palestiniens détruits par Israël en 1948. Des institutions internationales israéliennes et sionistes ont également planté des pins européens sur les terres des villages de #Maaloul, près de Nazareth, #Sohmata, près de la frontière palestino-libanaise, #Faridiya, #Kafr_Anan et #al-Samoui sur la route Akka-Safad, entre autres. Ils sont maintenant cachés et ne peuvent être vus à l’œil nu.

      Une importance considérable

      Même les #noms des villages n’ont pas été épargnés. Par exemple, le village de Suba est devenu « #Tsuba », tandis que #Beit_Mahsir est devenu « #Beit_Meir », #Kasla est devenu « #Ksalon », #Saris est devenu « #Shoresh », etc.

      Si les Palestiniens n’ont pas encore pu résoudre leur conflit avec l’occupant, la nature, elle, s’est désormais exprimée de la manière qu’elle jugeait opportune. Les incendies ont révélé un aspect flagrant des composantes bien planifiées et exécutées du projet sioniste.

      Pour les Palestiniens, la découverte de ces terrasses confirme leur version des faits : il y avait de la vie sur cette terre, le Palestinien était le plus actif dans cette vie, et l’Israélien l’a expulsé pour prendre sa place.

      Ne serait-ce que pour cette raison, ces terrasses revêtent une importance considérable. Elles affirment que la cause palestinienne n’est pas morte, que la terre attend le retour de ses enfants ; des personnes qui sauront la traiter correctement.

      https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/israel-jerusalem-incendies-villages-palestiniens-nakba-sionistes-reto

      –—

      An Israeli Forest to Erase the Ruins of Palestinian Agricultural Terraces

      “Our forest is growing over, well, over a ruined village,” A.B. Yehoshua wrote in his novella “Facing the Forests.” The massive wildfire in the Jerusalem Hills last week exposed the underpinning of the view through the trees. The agricultural terraces were revealed in their full glory, and also revealed a historic record that Israel has always sought to obscure and erase – traces of Palestinian life on this land.

      On my trips to the West Bank and the occupied territories, when I passed by the expansive areas of Palestinian farmland, I was always awed by the sight of the long chain of terraces, mustabat or mudrajat in Arabic. I thrilled at their grandeur and the precision of the work that attests to the connection between the Palestinian fellah and his land. I would wonder – Why doesn’t the same “phenomenon” exist in the hills of the Galilee?

      When I grew up, I learned a little in school about Israeli history. I didn’t learn that Israel erased Palestinian agriculture in the Galilee and that the Jewish National Fund buried it once and for all, but I did learn that “The Jews brought trees with them” and planted them in the Land of Israel. How sterile and green. Greta Thunberg would be proud of you.

      The Zionist movement knew that in the war for this land it was not enough to conquer the land and expel its inhabitants, you also had to build up a story and an ethos and a narrative, something that will fit with the myth of “a people without a land for a land without a people.” Therefore, after the conquest of the land and the expulsion, all trace of the people who once lived here had to be destroyed. This included trees that grew without human intervention and those that were planted by fellahin, who know this land as they do their children and as they do the terraces they built in the hills.

      This is how white foreigners who never in their lives were fellahin or worked the land for a living came up with the national forestation project on the ruins of Arab villages, which David Ben-Gurion decided to flatten, such as Ma’alul and Suhmata. The forestation project including the importation of cypress and pine trees that were alien to this land and belong to colder climes, so that the new inhabitants would feel more at home and less as if they were in somebody else’s home.

      The planting of combustible cypresses and pines, which are not suited to the weather in this land, is not just an act of national erasure of the Palestinian natives, but also an act of arrogance and patronage, characteristics typical of colonialist movements throughout the world. All because they did not understand the nature, in both senses of the word, of the countries they conquered.

      Forgive me, but a biblical-historical connection is not sufficient. Throughout the history of colonialism, the new settlers – whether they ultimately left or stayed – were unable to impose their imported identity on the new place and to completely erase the place’s native identity. It’s a little like the forests surrounding Jerusalem: When the fire comes and burns them, one small truth is revealed, after so much effort went into concealing it.

      https://www.haaretz.com/opinion/.premium-an-israeli-forest-to-erase-the-ruins-of-palestinian-agricultural-t

      et ici :
      https://seenthis.net/messages/928766

    • Planter un arbre en Israël : une forêt rédemptrice et mémorielle

      Tout au long du projet sioniste, le végétal a joué un rôle de médiateur entre la terre rêvée et la terre foulée, entre le texte biblique et la réalité. Le réinvestissement national s’est opéré à travers des plantes connues depuis la diaspora, réorganisées en scènes signifiantes pour la mémoire et l’histoire juive. Ce lien de filiation entre texte sacré et paysage débouche sur une pratique de plantation considérée comme un acte mystique de régénération du monde.

      https://journals.openedition.org/diasporas/258

  • De la #circulation des termes et des images xénophobes...

    Il y a longtemps, j’avais écrit ce texte pour @visionscarto (quand encore le blog était hébergé sur le site du Monde Diplo) :
    En Suisse, pieds nus contre rangers
    https://visionscarto.net/en-suisse-pieds-nus-contre-rangers

    Je montrais notamment comment le #poster de cette campagne emblématique de l’#UDC en #Suisse avait circuler dans les sphères de l’#extrême_droite européenne.

    L’original made in Switzerland :

    La même idée des #moutons reprise par la #Lega_Nord en #Italie :


    Et le #NPD en #Allemagne :

    Cette #campagne avait été conçue par l’#UDC pour soutenir leur #initiative dite « Pour le renvoi des #étrangers_criminels » (débutée en 2010, mais qui a pourri le paysage suisse pendant des années... oui, car ces posters ont été tapissés dans l’espace public suisse pendant bien trop longtemps car il y a eu des rebondissements) :
    – "Initiative populaire « Pour le renvoi des étrangers criminels »" (2008) https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_%C2%AB_Pour_le_renvoi_des_%C3%A9trangers_criminel
    Début de la récolte des signatures : 2007 —> https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis357.html
    – "Initiative populaire fédérale suisse « Pour le renvoi effectif des étrangers criminels »" (2012) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_f%C3%A9d%C3%A9rale_suisse_%C2%AB_Pour_le_renvoi_e
    – et d’autres étapes que je ne vais pas détailler ici, car pas le temps de faire la chronologie de cette initiative...

    Cette idée de l’expulsion des criminels étrangers est reprise aujourd’hui par #Darmanin (mais depuis quand cette expression est utilisée en #France ? Quelqu’un·e. a une idée ??) :

    #Gérald_Darmanin se saisit de l’attentat d’Arras pour relancer ses mesures sur l’immigration

    L’attaque au #couteau qui a coûté la vie à un professeur de lycée et fait trois blessés a relancé le débat sur l’immigration, poussant le ministre de l’intérieur à surenchérir sur la question des « #délinquants_étrangers » et de leur expulsion.

    https://mastodon.social/@Mediapart/111244723392752616
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/161023/gerald-darmanin-se-saisit-de-l-attentat-d-arras-pour-relancer-ses-mesures-

    Au même temps, en #Italie, et plus précisément dans le #Haut-Adige :

    Un manifesto elettorale della #Süd-Tiroler_Freiheit -partito noto per le proprie posizioni xenofobe- ritrae in primo piano un uomo nero con un coltello in mano. Dietro di lui, una donna bianca cerca riparo in un angolo, coprendosi il volto con le braccia. L’immagine è inequivocabile, così come la scritta a caratteri cubitali posta poco più in basso: “Kriminelle Ausländer abschieben” (cioè espellere gli stranieri criminali).

    https://seenthis.net/messages/1021581
    https://altreconomia.it/in-alto-adige-in-arrivo-un-cpr-a-uso-locale-lultimo-anello-di-una-caten
    Voici le #poster du parti du #Sud-Tyrol :

    Et comme par hasard, voici la nouvelle campagne datée 2023 de l’UDC en Suisse : "#Nouvelle_normalité ?"


    https://www.udc.ch/nouvelle-normalite

    J’ai un vague souvenir que cette image d’une personne (étrangère, of course !) qui attaque un·e innocent·e suisse·sse au couteau n’est pas nouvelle dans l’#iconographie de l’UDC, mais je n’ai pas trouvé de trace sur internet pour l’heure...

    Si ces images et ces slogans sont #made_in_Switzerland comme on pourrait peut-être le déduire, il faudrait du coup l’ajouter à la liste des inventions suisses en termes de politique migratoire dont j’avais écrit, avec Ibrahim Soysüren dans la revue Plein Droit :
    Le couteau suisse des politiques migratoires
    https://www.cairn.info/revue-plein-droit-2019-2-page-3.htm
    #moutons_noirs #moutons_blancs #criminels_étrangers #renvoi #expulsion #migrations #étrangers_délinquants #criminalité #racisme #xénophobie

  • In Alto Adige in arrivo un Cpr a “uso locale”. L’ultimo anello di una catena emergenziale

    Il 22 ottobre si vota per il rinnovo del Consiglio provinciale e molti partiti cavalcano le paure per guadagnare consensi. Da più parti l’istituzione di un Centro per il rimpatrio a Bolzano è presentata come la soluzione, occultando anni di non gestione degli arrivi. Ma c’è chi si ribella alle narrazioni tossiche. Il nostro reportage

    Un manifesto elettorale della Süd-Tiroler Freiheit -partito noto per le proprie posizioni xenofobe- ritrae in primo piano un uomo nero con un coltello in mano. Dietro di lui, una donna bianca cerca riparo in un angolo, coprendosi il volto con le braccia. L’immagine è inequivocabile, così come la scritta a caratteri cubitali posta poco più in basso: “Kriminelle Ausländer abschieben” (cioè espellere gli stranieri criminali).

    Anche in Alto Adige, dove il 22 ottobre si vota per il rinnovo del Consiglio provinciale, molti partiti cavalcano le paure per guadagnare consensi. Rientrano in questa strategia il manifesto del movimento di estrema destra di lingua tedesca, ma anche le dichiarazioni di politici solitamente misurati come Arno Kompatscher, eletto tra le fila della Südtiroler Volkspartei (dal 1948 forza di maggioranza del Consiglio provinciale), che ha spiegato di voler istituire un Centro di permanenza per il rimpatrio (Cpr) in provincia poiché “nonostante le statistiche relative ai reati siano in calo, il livello di sicurezza percepito dalla popolazione è decisamente inferiore a quello del passato e ormai le donne hanno paura ad uscire da sole la sera”.

    Secondo quanto affermato dal Landeshauptmann, la struttura avrà una capienza massima di 50 posti e sarà a “uso locale”: verrà utilizzata, cioè, esclusivamente al trattenimento dei cittadini stranieri già presenti sul territorio provinciale. Matteo Salvini, nei giorni scorsi in tour elettorale in Regione, ha definito l’apertura di un Cpr “indispensabile”. Il centro per i rimpatri per l’Alto Adige costituirebbe però l’anello di chiusura dell’approccio emergenziale che da un decennio caratterizza la gestione del fenomeno sul territorio.

    Dal 2013, infatti, i Centri di accoglienza straordinaria costituiscono la norma del sistema di accoglienza altoatesino. Se a fine 2017 le strutture erano 31 e ospitavano 1.642 persone, dal 2018, complice il calo degli arrivi dal Mediterraneo, molti centri sono stati progressivamente chiusi. L’Ufficio anziani della Provincia di Bolzano, competente a livello istituzionale per i richiedenti asilo, ha rifiutato di divulgare il numero delle persone attualmente ospitate nei Cas del territorio, affermando, però, che “non si discosta molto da quello del novembre 2022”, quando i posti a disposizione erano 416.

    Nonostante l’aumento degli arrivi sulle coste italiane -quasi 140mila persone a metà ottobre 2023- la Provincia di Bolzano non è ancora stata toccata dal sistema di redistribuzione regionale. Kompatscher ha spiegato di aver fatto presente al governo di “dover già fare i conti con i flussi che restano fuori dai registri dei ricollocamenti”. Il presidente della Provincia fa riferimento ai “fuori quota”, come vengono etichettati i richiedenti asilo che giungono in Alto Adige seguendo rotte diverse da quella del Mediterraneo. Si tratta di un flusso costante di persone -150-200 presenze sul territorio secondo le stime del Comune di Bolzano-, che una volta varcato il confine del Brennero sono escluse per mesi dall’accoglienza e costrette in un limbo giuridico.

    Alessia Fellin, responsabile dell’area “Migrazione e asilo” della Caritas di Bolzano-Bressanone, conferma in parte quanto dichiarato dal presidente della Provincia, evidenziando al tempo stesso alcune criticità. “Il tema dell’inserimento di chi arriva sul territorio in autonomia è reale e va detto che col tempo si è creata una procedura che, alcune volte l’anno, vede l’immissione in quota e l’accoglienza di queste persone”. Si è però ancora lontani dall’attuazione del decreto legislativo 142/2015, che prevede l’applicazione delle misure di accoglienza a partire dalla manifestazione della volontà di chiedere protezione internazionale. Fellin sottolinea, infatti, che “l’inserimento in quota non sempre avviene in tempi ragionevoli” -a volte alcuni ottengono una protezione trovandosi ancora fuori dall’accoglienza- e che “in seconda battuta ci si scontra con l’insufficienza dei posti nei centri”. Per risolvere questo problema per Fellin sarebbe auspicabile iniziare a considerare la mobilità umana come qualcosa di strutturale da affrontare in maniera sistematica e potenziare i progetti Sai del territorio, “una possibilità preziosa per la prosecuzione del percorso di richiedenti asilo e rifugiati.”

    In Alto Adige la prima partecipazione all’allora progetto Sprar risale al 2017, quando sei Comunità Comprensoriali -Valle Isarco, Val Pusteria, Salto Sciliar, Burgraviato, Val Venosta, Oltradige Bassa Atesina- aderirono al modello di accoglienza diffusa con 223 posti per il triennio 2018-2020. Alla scadenza del bando solo tre Comunità proseguirono l’esperienza. I progetti, in corso fino alla fine del 2023, contano 105 posti e di recente hanno richiesto la proroga per il triennio 2024-2026.

    Markus Frei, coordinatore del progetto della Comunità Comprensoriale Valle Isarco (e consigliere comunale per i Verdi nel Comune di Bressanone), considera il Sai un modello virtuoso, perché “dislocare le persone in piccoli paesi agevola il loro inserimento lavorativo e abitativo”. Al contempo, però, non nasconde che nei territori periferici la piena inclusione resti un miraggio: “La convivenza funziona se i ‘beneficiari’ passano tutto il giorno al lavoro e se non frequentano il bar del paese: così però saranno sempre ospiti e mai concittadini”. Frei intende pertanto potenziare il lavoro di sensibilizzazione nei territori, dove “le narrazioni tossiche, come quella sull’apertura di un Cpr, attecchiscono facilmente”.

    1.677 le persone in accoglienza in Trentino-Alto Adige al 30 settembre 2023. L’1,19% rispetto al totale a livello nazionale (141.107). Fonte: ministero dell’Interno

    A oggi le istituzioni altoatesine mantengono il riserbo sul luogo in cui dovrebbe sorgere il Centro per i rimpatri. Un’ipotesi avanzata è la caserma della Finanza nell’areale dell’aeroporto di Bolzano. Il sindaco del capoluogo Renzo Caramaschi, pur a favore di un Cpr in provincia, ha espresso la propria contrarietà a questa soluzione sostenendo di “non volere delinquenti in città”. Sebbene la retorica di molti schieramenti politici associ i Cpr ai cittadini stranieri autori di reato, vale la pena ricordare che si tratta di luoghi deputati alla detenzione amministrativa, ossia al trattenimento di chi si trova in attesa di esecuzione di un provvedimento di espulsione spesso perché sprovvisto di regolare titolo di soggiorno. Sono molti i lati oscuri e le violenze che si consumano al loro interno denunciate dalle persone trattenute e segnalate da attivisti e inchieste giornalistiche. In questo senso si è pronunciato anche il Garante nazionale dei diritti delle persone private della libertà personale. Nel “Documento di sintesi sui Cpr” del 2023 descrive le nove strutture a oggi operative in Italia come “patogene per la salute fisica e mentale delle persone trattenute” e permeate da “carenze legislative, vuoti di regolazione, criticità strutturali, opacità sistemiche e inadeguatezze gestionali”.

    I dati del Garante mostrano, inoltre, che i Cpr sono inefficaci allo scopo che si prefiggono: delle 6.383 persone transitate al loro interno nel 2022 ne sono state rimpatriate 3.154, ovvero il 49,41%. E come raccontato da Altreconomia, permane poi il problema degli psicofarmaci distribuiti per sedare e gestire la popolazione ristretta. Sono frequenti, infine, gli atti di autolesionismo e i decessi -otto negli ultimi tre anni- delle persone trattenute, il cui corpo è spesso l’unico strumento per far sentire la propria voce.

    Tra le 16 liste in lizza alle prossime elezioni provinciali altoatesine, solo i Verdi si sono detti contrari ai Centri per il rimpatrio in quanto “strutture non risolutive che violano i diritti umani”. A prendere nettamente posizione è stata invece una parte della società civile. A seguito di un’assemblea pubblica molto partecipata, lo scorso settembre si è costituito il “Coordinamento regionale Trentino Alto Adige Südtirol contro i Cpr”, da subito attivo in una intensa attività di informazione “per smontare la becera propaganda intorno a questo tema” e nell’organizzazione di una manifestazione che sabato 14 ottobre ha visto sfilare per le strade di Bolzano 800 persone. Per il Coordinamento, il corteo è stato il primo di una serie di appuntamenti in cui “ribadiremo forte e chiaro il nostro ‘No ai Cpr in Alto Adige e altrove’”.

    https://altreconomia.it/in-alto-adige-in-arrivo-un-cpr-a-uso-locale-lultimo-anello-di-una-caten

    #CPR #Alto_Adige #Italie #asile #migrations #réfugiés #détention_administrative #rétention #Bolzano #criminels_étrangers #étrangers_criminels #Süd-Tiroler_Freiheit #poster #sécurité #urgence

  • Sur la #dépatriarcalisation.

    Un texte de #Maria_Galindo, dans une série de #posters affichés à #Bologne (mes photos datent d’avril 2023).

    «La logica della #lotta non è la #vittoria finalista, ma il #sabotaggio permanente e tenace.
    Per questo, formulando la #depatriarcalizzazione formuliamo un soggetto, un orizzonte, una pratica e molte lotte allo stesso tempo. È una matrice capace di mettere radici e dare frutti allo stesso tempo. È una parola che ci serve anche per designare uno stato d’animo: l’#impazienza.
    Non ci siamo rassegnate, conformate, adattate. Non siamo disposte ad accettare l’idea...
    ... che la #liberazione sia un processo così lungo e lento che mai toccherà la nostra vita quotidiana.
    L’#utopia ha per noi un carattere urgente, perché vogliamo godere delle nostre vite, per questo la #depatriarcalizzazione non è uno stato definitivo,
    ma una azione permanente di #destrutturazione

    #art_de_rue #street-art #art_et_politique #patriarcat #féminisme #poster #Bologna

  • ‘white charity’
    Blackness & whiteness on charity and posters

    Billboards of charitable organisations such as ‘Brot für die Welt’, ‘Welthungerhilfe’, ‘Kindernothilfe’ or ‘Care’ are omnipresent in streets, on squares, in train and metro stations in Germany.

    They have a large impact on how Black and white identities in Germany are constructed. The documentary analyses the charity aid posters from a postcolonial perspective.

    ‘white charity’ presents different perspectives: based on the charity ad posters, representatives of charities and scientists discuss about development cooperation, colonial fantasies, racism and power structures.

    ‘white charity’ is an exemplary analysis of racism in images which has relevance far beyond the horizon of development. It supports a sharper analysis of images in commercials, print and TV.

    A film by Carolin Philipp and Timo Kiesel

    With:

    · PD Dr. Aram Ziai, political scientist, Zentrum für Entwicklungsforschung, Bonn

    · Danuta Sacher, former head of the department of politics and campaigns, Brot für die Welt

    · Dr. Grada Kilomba, psychoanalysist and author, Humboldt Universität, Berlin

    · Prof. em. Dr. Klaus-Peter Köpping, anthropologist, Universität Heidelberg

    · Peggy Piesche, literary scholar and cultural scientist, Hamilton College New York

    · Philipp Khabo Köpsell, poet and spoken word artist, Berlin

    · Sascha Decker, press spokesman, Kindernothilfe

    Animations: Jana Döll

    Technical details:
    duration: 48 minutes
    picture: 16:9

    https://www.youtube.com/watch?v=kUSMh8kV-xw

    https://whitecharity.de/film

    #white_charity #charity #charity_aid #blackness #whiteness #Germany #documentary #Brot_für_die_Welt #Welthungerhilfe #Kindernothilfe #Care #posters #images #TV #print #racism #power_structures #postcolonialism #development #development_cooperation

    ping @cdb_77 @deka

    • Africa For Norway - New charity single out now!
      https://www.youtube.com/watch?v=oJLqyuxm96k

      produced by Radi-Aid:

      About

      Radi-Aid is a former awareness campaign created by the Norwegian Students’ and Academics’ Assistance Fund (SAIH). Although we will no longer develop this campaign, we will keep all the resources available. Visit the SAIH webpage for information about our current campaigning.

      Emerging from the satirical campaign and music video ‘Radi-Aid: Africa for Norway’, the campaign has focused on arranging the Radi-Aid Awards (2013-2017), celebrating the best - and the worst - of development fundraising videos. Along with this, we have produced several satirical, awareness-raising videos. In 2017, we also developed the Social Media Guide for Volunteers and Travelers.

      The goal with Radi-Aid is to challenge the perceptions around issues of poverty and development, to change the way fundraising campaigns communicate, and to break down dominating stereotypical representations.

      Since 2012, our videos have been selected as one of the best practices on development communication by OECD (2012), one of the best “Ads worth spreading” by TED (2014), and joined The Guardian’s list of the best aid parodies (2014). In addition to wide international media attention, we have been invited to speak about our work at TedX talks, workshops and a numerous of conferences around the world. Our campaign also been exhibited at various exhibitions, including the German Colonial Museum in Berlin (2016).
      Main objectives

      Radi-Aid aims at addressing the following issues:

      Charity campaigns risk being counterproductive to their own goals if they obscure the actual causes of poverty. We need more nuanced information about development and poverty, not oversimplified half-truths.

      In many charity ads, poor people are portrayed as passive recipients of help, without the ability or desire to make their country a better place to live. This kind of portrayal creates a significant distinction between us and them.

      The last years have shown increasing examples of creative and engaging portrayals in charity ads, demonstrating the many various ways a charity campaign can succeed without traditional and stereotypical representations.

      Stereotypes and oversimplifications lead to poor debates and poor policies. NGO communicators play a crucial role in people’s understanding of development in the world today, and therefore also a crucial role in fighting these representations.

      How we can do it better

      Previous nominees for the Golden Radiator in the Radi-Aid Awards have shown how powerful you can communicate in a nuanced, creative and engaging way, without using stereotypes – and still manage to raise money for your campaign. What characterize these campaigns, is that:

      They avoid one-sided representation and the single story

      The target group is presented with ownership and has an active role in providing solutions, they speak for themselves and no “white hero” is speaking on behalf of them

      Although the goal is to raise money, they avoid exploiting the suffering of people. People are portrayed with dignity – with potential, talents, strengths.

      Some take use of humour and positivity, which helps to not focus on people’s guilt or create apathy among potential donors/supporters, and highlights instead people’s strengths and common humanity. It is okay, and even good to create feelings, but not feelings like pity/feeling sorry for.

      They portray people in a way that resonate with the audience – situations, emotions etc. You feel solidarity and connected with them, instead of feeling sorry and disconnected from their reality

      The potential donors/supporters are inspired to take action beyond donating

      They respect their audience, by not exaggerating the story or suggesting that “with your donation, you have changed a life/saved the world”

      They are clear and transparent about their role in the project

      They provide context and manage to explain the underlying causes of problems, not presenting merely cheap and easy solutions to global issues.

      About SAIH
      The Norwegian Students’ and Academics’ International Assistance Fund (SAIH) is the solidarity organization of students and academics in Norway. In addition to long-term development work, SAIH works with advocacy activities in Norway and internationally, in order to improve the conditions for education and development globally. SAIH runs annual campaigns on topics related to academic freedom and access to higher education. Read more about SAIH.

      https://www.radiaid.com/about

      #radi-aid #song

  • 2021, 50ème #anniversaire du #droit_de_vote aux #femmes en #Suisse.

    Célébrer, informer, réseauter

    Imaginez-vous : demain, ce sont les élections et vous n’avez pas le droit de vous y rendre. Uniquement parce que vous êtes une femme. Cela vous paraît injuste ? Et bien non, il y a encore 50 ans, c’était une réalité pour les femmes en Suisse. C’est en 1971 seulement, que les femmes ont eu le droit de vote et d’éligibilité en Suisse.

    Nous voulons célébrer cet événement en 2021 – avec vous ! L’association CH2021 propose une plate-forme d’information et de réseautage qui couvre toute la Suisse. Maintenant, c’est à votre tour : que ce soit une exposition, une table ronde, un film, un livre, un concours, un podcast, etc., impliquez-vous avec vos diverses idées et rendez vos actions visibles à travers nous.

    Le #Manifeste_CH2021 :


    https://ch2021.ch/fr/manifest-ch-2021-a-toute-vapeur

    https://ch2021.ch/fr

    #1971 #suffrage_féminin

    • En matière de suffrage féminin, la Suisse a traînassé

      Il y a seulement 50 ans – c’était en 1971 – que les femmes suisses ont obtenu le droit de vote et d’éligibilité, après un siècle de combat. Hanna Sahlfeld-Singer fait partie des toutes premières parlementaires à avoir siégé au Palais fédéral : « Il a toujours fallu beaucoup de volonté », se souvient cette Suissesse qui vit aujourd’hui à l’étranger.

      Le jour où les femmes suisses sont officiellement devenues des citoyennes à part entière peut être daté avec précision : c’était le 7 février 1971. Les Suissesses se sont alors vu accorder le droit de vote et d’éligibilité au plan fédéral à l’occasion d’une votation historique.

      Dès lors, elles ont pu participer aux élections et aux scrutins, se porter candidates au Parlement, signer des initiatives populaires et des référendums. Ce sont les hommes qui ont pris cette décision, car eux seuls disposaient de tous les droits politiques jusque-là. Les femmes, depuis la fondation de l’État fédéral de 1848, n’avait ni le droit de vote, ni le droit d’éligibilité.

      En 1959, la majorité des hommes suisses avaient pourtant préféré rester encore seuls maîtres à bord en politique. Avec près de 70 % de « non », ils avaient rejeté le suffrage féminin au niveau fédéral. Douze ans plus tard, ce n’était cependant plus tenable. « Nous ne sommes pas ici pour demander, mais pour exiger », assène Emilie Lieberherr, future conseillère d’État zurichoise, lors d’une grande manifestation sur la Place fédérale. Deux hommes suisses sur trois acceptent alors le projet dans les urnes. Dès l’automne 1971, les premières élections nationales se tiennent avec la participation des femmes. Onze conseillères nationales et une conseillère d’État sont « élues solennellement », annonce le Ciné-journal.
      Le récit de la pionnière

      Deux de ces pionnières sont encore en vie aujourd’hui : la Valaisanne Gabrielle Nanchen et la Saint-Galloise Hanna Sahlfeld-Singer, toutes deux socialistes. Hanna Sahlfeld vit désormais en Allemagne, pays d’origine de son époux. Quand elle est élue au Conseil national, la théologienne a 28 ans et est mère d’un enfant d’un an. « Mon premier jour au Palais fédéral était excitant », confie à la « Revue Suisse » celle qui a aujourd’hui 77 ans. Tandis qu’elle veut pénétrer dans le saint des saints du pouvoir, à Berne, on la renvoie tout d’abord à l’entrée des visiteurs. Aujourd’hui, elle en rit. Mais l’anecdote illustre bien les résistances dont il a fallu venir à bout.

      Une femme pasteure protestante, mère et professionnellement active, mariée à un étranger et désireuse d’agir sur le plan politique, « cela dépassait beaucoup de monde », note Hanna Sahlfeld. Vers 1970, elle avait défendu le droit de vote des femmes dans des discours prononcés à l’occasion de la fête nationale. Les réactions avaient été virulentes. Mais ce n’est pas elle qui a essuyé les plâtres : « Les gens savaient qu’ils ne me feraient pas changer d’avis. » C’est surtout son époux – pasteur lui aussi – qui a dû encaisser. Pourtant, elle le dit, il n’a jamais cessé de la soutenir.
      Forcée de renoncer à son métier

      Hanna et Rolf Sahlfeld veulent se partager travail à la maison et à l’extérieur. Leur modèle familial sort des sentiers battus. Cependant, la Suissesse, issue d’une famille ouvrière, doit renoncer au pastorat au profit de son mandat au Conseil national. C’est ce que lui impose une loi, vestige du combat culturel que se sont livré l’Église et l’État. Cette règle visait les prêtres catholiques :

      « Pendant cent ans, personne n’avait imaginé qu’elle puisse s’appliquer à une jeune femme. »

      Hanna Sahlfeld

      Une des premières femmes au Conseil national

      Pour pouvoir faire de la politique, Hanna Sahlfeld prend désormais en charge, à la maison, les tâches bénévoles traditionnelles d’une épouse de pasteur. Au Conseil national, elle se bat notamment pour de meilleures assurances sociales pour les femmes et pour réduire la vitesse sur les routes.

      Elle obtient un succès politique indirect simplement par le fait que des femmes siègent désormais au Palais fédéral. En 1972, elle donne naissance à un deuxième enfant, une première pour une conseillère nationale en exercice. Les médias en parlent et mentionnent que ses enfants ne possèdent pas la nationalité suisse puisque leur père est étranger. Lors de son mariage, Hanna Sahlfeld a elle-même dû faire une demande pour rester suisse. Cette discrimination à l’encontre des femmes, qui touche de nombreuses familles binationales, n’est levée qu’en 1978. « Par la suite, de nombreuses Suissesses de l’étranger ont pu faire renaturaliser leurs enfants », note #Hanna_Sahlfeld.

      « Aussi téméraire qu’inédite »

      En matière de droits politiques des femmes, la Suisse faisait partie des mauvais élèves de l’Europe, comme le Portugal et le Liechtenstein. L’Allemagne, par exemple, a introduit le suffrage féminin en 1918 et la France en 1944, soit après les deux guerres mondiales et leurs bouleversements. Rien de tel ne s’est produit en Suisse. Et le suffrage féminin a dû franchir l’obstacle d’une votation fédérale. Mais cela n’explique pas entièrement pourquoi l’une des plus anciennes démocraties d’Europe avait pris tant de retard. Dans son livre paru en 2020, « Jeder Frau ihre Stimme », l’historienne Caroline Arni conclut que priver les femmes de droits politiques a été, en Suisse, une décision prise et confirmée de manière réitérée : « Il ne s’agit pas d’un retard par étourderie, ni d’un raté dans le moteur de la modernité. »

      La culture suisse « des alliances masculines », influencée par les mythes de fondation de la Confédération, a également une part de responsabilité, ajoute le politologue Werner Seitz. Il y avait aussi, dans toutes les couches sociales, l’idée d’une hiérarchie des sexes bien ancrée. La juriste Emilie Kempin-Spyri en fit déjà les frais en 1887. Ne disposant pas du droit de citoyenneté active parce qu’elle est une femme, elle ne pouvait exercer le métier de juge. Elle saisit le Tribunal fédéral qui la débouta. Les juges trouvèrent son argumentation – elle avança que le droit de vote, dans la Constitution, concernait aussi les femmes – « aussi téméraire qu’inédite ».
      Le prix à payer

      Depuis le début du XXe siècle, de plus en plus de femmes – et d’hommes –commencent à s’engager pour le suffrage féminin. Le gouvernement suisse traite l’affaire avec lenteur, et certains cantons prennent les devants. Les bouleversements sociétaux de la fin des années 60 ont enfin raison des réticences de la Confédération. Le dernier canton à introduire le suffrage féminin sera Appenzell Rhodes-Intérieures, en 1990, sur ordre du Tribunal fédéral.

      « Il a toujours fallu beaucoup de volonté, pour tout », note Hanna Sahlfeld. En 1975, elle est brillamment réélue, mais finit par renoncer à son mandat. Son engagement politique fait que son époux ne trouve plus de travail en Suisse. La famille quitte le pays et recommence à zéro, près de Cologne. Hanna Sahlfeld fait partie de ces pionnières qui ont préparé le terrain pour les générations suivantes de femmes au Palais fédéral. Pour leur rendre hommage, des plaquettes ornent désormais leurs anciens pupitres. « Cela a valu la peine de se battre », conclut Hanna Sahlfeld, même si elle et son mari en ont payé le prix. Et d’ajouter qu’en matière d’égalité, beaucoup de choses paraissent aujourd’hui naturelles : « Mais si les femmes négligent de consolider leurs acquis, elles pourraient à nouveau les perdre très vite. »

      https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/en-matiere-de-suffrage-feminin-la-suisse-a-trainasse

    • Les #50_ans du #suffrage_féminin

      Matériel sur l’histoire de l’égalité

      L’année 2021 marquera le #cinquantième_anniversaire de l’introduction du droit de vote et d’#éligibilité des femmes en Suisse. En vue de cet anniversaire, la Commission fédérale pour les questions féminines CFQF a conçu trois diaporamas, deux séries de cartes postales et un module d’apprentissage en ligne.

      Ce matériel est destiné à un large public, et particulièrement aux établissements scolaires de niveau secondaire II (écoles professionnelles, écoles de culture générale, écoles de maturité), aux organisations féminines et aux politiciennes et politiciens.

      https://www.ekf.admin.ch/ekf/fr/home/documentation/geschichte-der-gleichstellung--frauen-macht-geschichte/50_jahre_frauenstimmrecht.html

      Un #poster :


      #time-line #timeline #chronologie

      #matériel_pédagogique #ressources_pédagogiques

  • La collection d’#affiches des #Archives_contestataires

    Nous présentons ici un choix d’affiches issues de la collection des Archives contestataires. Elle a été constituée au gré des versements d’archives reçus par notre association et compte aujourd’hui plus d’un millier de pièces. Une partie importante d’entre elle a été numérisée en 2020, avec le soutien financier de la Loterie romande.

    La description de ces affiches est en cours dans les #inventaires des fonds auxquels elles sont liées. Ces descriptions s’accompagnent de vignettes permettant de visualiser les affiches en petit format.

    six salles

    Après une introduction (https://expo.archivescontestataires.ch/affiches-contestataires-et-quotidien-militant), cette #exposition_virtuelle se déploie autour de six « salles » :

    La salle 1 – #Sérigraphie contre l’#impérialisme (https://expo.archivescontestataires.ch/affiches-contestataires-et-quotidien-militant/serigraphie-imperialisme) accorde une large place aux créations graphiques du #Collectif_du_Chant_continu, un groupe de graphistes proche du #Centre_de_liaison_politique.

    La salle 2 – Populariser la #grève (https://expo.archivescontestataires.ch/affiches-contestataires-et-quotidien-militant/populariser-la-greve) rassemble les affiches de soutien aux #grèves de la décennie 1970-1980.

    La salle 3 – Contester la course accélérée vers l’avenir (https://expo.archivescontestataires.ch/affiches-contestataires-et-quotidien-militant/progres-technique) présente les créations graphiques des groupes de quartier et des organisations #antinucléaires autour de la #contestation du #progrès technique et infrastructurel.

    La salle 4 – Des affiches pour une #Suisse_sans_armée (https://expo.archivescontestataires.ch/affiches-contestataires-et-quotidien-militant/affiches-sans-armee) nous plonge dans la campagne romande pour l’#Initiative_pour_une_Suisse_sans_armées (1989) et l’affaire des #fiches.

    La salle 5 – L’affiche en État d’urgences (https://expo.archivescontestataires.ch/affiches-contestataires-et-quotidien-militant/des-affiches-en-etat-durgence) réunit, des affiches contre-culturelles issues du fonds éponyme.

    Enfin, une « salle » est consacrée aux #curiosa (https://expo.archivescontestataires.ch/affiches-contestataires-et-quotidien-militant/curiosa), ces documents inclassables, aux formes étranges ou aux fonctions incertaines.

    https://expo.archivescontestataires.ch/accueil

    #exposition_virtuelle #expo #numérisation #archive #histoire #fichage #contre-culture #Etat_d'urgences #posters #poster

    via @wizo

    ping @reka

  • Does Facebook Have a Secret Paper Fetish? | Collectors Weekly
    https://www.collectorsweekly.com/articles/facebook-secret-paper-fetish
    /uploads/2012/02/hackposter_01%2B400x400.png

    On February 1, 2012, at exactly 5:02 p.m., the day Facebook announced it was finally going public, the company’s CEO, Mark Zuckerberg, posted a photograph of his desk on his personal Facebook page. Along with a MacBook Air, dry-erase marker, and bottle of G Series Gatorade, Zuck’s work station featured a plain white poster bearing the all-caps red message, “STAY FOCUSED & KEEP SHIPPING.”

    “Posters give us something to share back to Facebook.”

    Earlier that day, at 11:48 a.m., Ben Barry posted an image of the same poster on the Facebook Analog Research Lab’s Facebook page with this message: “New posters in the Building 16 2nd floor micro kitchen (by the bridge). Stay focused.”

    How did Barry get the jump on his boss? Well, he printed the poster. As co-founder of the Analog Research Lab, Barry is one of several people at Facebook who carve out time from their other duties to spread Facebook’s grassroots gospel around the company’s campus.

    Since the summer of 2010, when he and another Facebook designer Everett Katigbak (they were hired on the same day in 2008) began filling a Palo Alto warehouse space with printing presses, a darkroom, and even a few woodworking tools, Barry has been letterpressing and screenprinting posters with simple, propaganda-style messages like “DONE IS BETTER THAN PERFECT,” “MOVE FAST AND BREAK THINGS,” and “WHAT WOULD YOU DO IF YOU WEREN’T AFRAID?”

    #Facebook #Usage_art #Ben_Barry #Posters #Fred_Turner

  • #Goulag

    Durant la période stalinienne - de la fin des années 1920 au début des années 1950 -, vingt millions de Soviétiques et plus d’un million d’étrangers sont passés par les « #camps de travail correctif » ou les « villages spéciaux de peuplement » du Goulag. Quatre millions de détenus et de déportés, de toutes conditions sociales et de toutes générations, sont morts au cours de cette période. La #répression du corps social s’est fortement atténuée après la mort de #Staline, sans pour autant disparaître.
    La #propagande du régime a longtemps occulté la réalité de cette répression. La lumière a été faite en Occident, surtout à partir des années 1970, grâce notamment aux témoignages de rescapés. L’ouverture progressive des archives soviétiques, à la chute de l’#URSS en 1991, a permis aux historiens d’être au plus près de ce qu’a été le Goulag.

    À travers des documents d’archives russes inédits et les photographies poignantes de #Tomasz_Kizny, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des Droits de l’Homme est le premier musée en France à consacrer une exposition au Goulag.


    #histoire #exposition #Grenoble #détention #déportation #photographie #glossaire
    visite en compagnie de @isskein

    Quelques photos :


    #cartographie #visualisation

    #Glossaire :

    Des #posters et #affiches (#propagande)

    Staline, à la barre, conduit l’Union soviétique vers un avenir radieux

    Et toi, tu t’es inscrit comme #volontaire ?

    La femme emancipée construit le #socialisme


    #femmes #émancipation

    Jo-Jo la Colombe, affiche de #paix et #liberté

    Et contre-affiches

    Profitez des camps de vacances... soviétiques

    #Boycott. Affiche pour le boycott des #jeux_olympiques de Mouscou, 1980


    #JO

    Et des #dessins

    ping @reka

  • THE COLLECTOR AND HIS COLLECTION | Dar El-Nimer
    https://www.darelnimer.org/en/events/abboudi-abou-jaoud%C3%A9

    Dar el-Nimer, de plus en plus essentielle à la vie culturelle libanaise, propose une riche exposition d’affiches tirées de la collection d’Abboudi Abou Jaoudé sur le thème de la représentation de l’Arabe dans le cinéma occidental.

    (source : https://www.alquds.co.uk/%d8%b9%d8%a8%d9%88%d8%af%d9%8a-%d8%a3%d8%a8%d9%88-%d8%ac%d9%88%d8%af%d8%a9)

    #orientalisme

  • Les #mots du #pouvoir :

    “Prendre le train des réformes, Créer du lien social, définir de nouveaux projets de relance de la croissance en synergie avec les partenaires sociaux et en privilégiant le dialogue social aux blocages et aux prises en otages inacceptables de la part d’une frange toujours plus radicalisée de l’ultra gauche.” Etc....Cette #rhétorique envahit tous les esprits et les médias, son omniprésence impose un mode de pensée et surtout une nouvelle forme de #gouvernementalité.

    La carte présentée est l’illustration sous forme d’un #plan_de_métro de la #rhétorique_néolibérale. Le plan de métro est choisi pour sa référence populaire, sa facilité d’appropriation et puis surtout il permet d’illustrer : « le #train_des_reformes ».

    Lecture du plan :

    – Les lignes regroupent des termes attachés à un concept.
    – Les stations portent les mots qui composent et illustrent ce concept.
    – Les correspondances permettent de changer de concept au cours d’une discussion.
    – Enfin, un ‘périphérique’ nommé "embellissement du discours" dans lequel ont peut pioché a tout moment pour illustrer la "détermination" "sans faille" du discours.

    La liste des lignes :

    La #globalisation / la #mondialisation
    L’esprit de l’entreprise
    La #rhétorique_guerrière
    Le #peuple et les #élites
    Les #valeurs de la #République
    La #communication et l’#éducation
    Le train des #réformes
    L’#état_social actif
    L’#étranger et le problème de l’#immigration
    Désamorçage de la critique et #dialogue_social
    La #société_civile à la rescousse
    Les embellissements périphériques du #discours
    Le management de l’individu

    C’est ce que l’on peut appeler : un "#poster_de_chiotte" . Dans le sens où c’est le genre de poster que l’on ne peut voir en une fois. Le meilleur moyen de le lire et de le décrypter c’est de l’afficher aux #toilettes. Là, dans un colloque singulier, on pourra à loisir recomposer des discours mémorables à l’aide de la carte que nous vous proposons.

    On peut aussi s’en servir comme générateur de discours. C’est une machine à #xylolangage.

    Comment briller dans les rapports avec l’administration, les élus et autres fonctionnaires ayant fait allégeance et soumission au pouvoir ?
    Un p’tit coup d’oeil sur la carte et hop à nous le plaisir du flatteur pour leur faire laisser tomber le fromage (pour ceux qui convoitent des subventions par exemple..).

    #cartographie #visualisation

    Quant au poter de chiotte... je l’ai effectivement vu dans une chiotte dans une librairie de Grenoble...

    http://www.arterroriste.eu/paysages-invisibles/mots-du-pouvoir
    #néolibéralisme #vocabulaire #terminologie

    A découvrir en complément avec la carte de @odilon sur les lieux de pouvoir à Paris...
    https://visionscarto.net/lieux-de-pouvoir-a-paris

    ping @albertocampiphoto @reka

  • #Appel à une journée nationale d’action contre les #violences_policières en #bande_organisée
    Le 10 janvier à #Gap


    #France #résistance #mobilisation #Briançon #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #asile #migrations #frontières #réfugiés #montagne #traque #chasse_à_l'homme #refoulement #push-back #flyer #poster #affiche #violence #mourir_aux_frontières #Alpes #rassemblement #maraudes #solidarité

    –-----------------

    Le flyer a été accompagné par ce texte, reçu par email de Tous Migrants :

    Voilà plusieurs rendez-vous importants les jours prochains pour bien commencer cette nouvelle année sous le signe de la fraternité et de la solidarité !

    Toutes ces actions ont un point commun : les maraudes.

    C’est le troisième hiver que les solidaires du briançonnais effectuent des maraudes en montagne pour aider les personnes exilées que les instances de notre pays refusent d’accueillir. Les forces de l’ordre les refoulent quasi systématiquement sur les ordres de la hiérarchie.

    Comme dans la vallée de la Roya, le procureur pourchasse les solidaires, du moins quelques un-e-s, sans doute pour faire peur et décourager notre démarche fraternelle envers ces personnes qui ne demandent rien d’autre que l’hospitalité. Mais le procureur ne pourra pas poursuivre toute la population d’un territoire ! Les solidaires locaux sont aussi de plus en plus souvent épaulés par des personnes et des organisations venant d’autres territoires, y compris parmi les vacanciers.

    La démarche de Tous Migrants est de contribuer à faire du Briançonnais, des Hautes-Alpes, et au-delà, un territoire d’hospitalité et de fraternité, dans le respect des droits fondamentaux. Nous ne faisons rien d’autre que de tenter de faire vivre, en toute humilité, mais avec toute notre détermination, la devise de notre pays : liberté, égalité, fraternité.

    Dans le cadre du collectif de soutien aux 3+4+2+… et avec le collectif Maraudes, nous avons réalisé un flyer à l’attention de la population pour que chaque personne se sente concernée et s’implique dans ces maraudes. Vous trouverez une première version en pièce jointe. N’hésitez pas à le faire circuler autour de vous. Une version plus parlante sera prochainement disponible sur notre site.

    Depuis 3 ans, au fil du temps, ce sont désormais des centaines de personnes qui s’impliquent au quotidien, par des gestes de solidarité de toutes sortes, souvent dans l’anonymat. Nous pouvons et devons devenir des milliers ! Les actions qui suivent y contribueront.

    ping @davduf @isskein

  • #Affiches de la #Glasnost et de la #Perestroïka

    –-> Pour les intéressés, @albertocampiphoto est en train de publier sur twitter des #posters #affiches de la #glasnost et de la perestroïka...

    « J’ai ma propre #opinion, mais je ne la partage pas. »


    https://twitter.com/AlbeCampiPhoto/status/1048830786130964480

    « Dans la #science, seuls les animaux de laboratoire sont altruistes. »


    https://twitter.com/AlbeCampiPhoto/status/1048595912111656960
    #altruisme

    D’autres vont probablement suivre...

    #soviétisme
    ping @reka

  • Ce film, diffusé en coopération avec le CHS du XXe siècle, retrace l’histoire, la mémoire et la légende d’un mouvement subversif… qui a fini par être patrimonialisé par la société qu’il voulait renverser

    https://sms.hypotheses.org/13472

    #film, #situationnisme, #debord, #spectacle, #marchandisation, #patrimoine, #évolution, #histoire, #mémoire, #subversion, #subvertir, #symbole, #1968, #mai, #IS, #internationale_situationniste, #postérité, #légitimation

  • For 11 Years, the Soviet Union Had No Weekends - HISTORY
    https://www.history.com/news/soviet-union-stalin-weekend-labor-policy

    The ordinary seven-day week now had a new bedfellow: the nepreryvka, or “continuous working week.” It was five days long, with days of rest staggered across the week. Now, the Soviet economist and politician Yuri Larin proposed, the machines need never be idle.

    The nepreryvka was supposed to revolutionize the concept of labor, set a match to productivity and make religious worship too troublesome to be worth the effort. But it failed on virtually every count. Adjustments were made and in 1931, the cycle was extended to last six days. After 11 years of trial and error, the project was axed in June, 1940.

  • Neuer Eklat: AfD fordert „islamfreie Schulen“

    Bei der Landtagswahl in Bayern setzt die AfD auf „islamfreie Schulen“. Das Netz ist entsetzt und sieht Parallelen zum „judenfrei“-Begriff der Nationalsozialisten.


    http://www.heute.at/welt/news/story/Eklat--AfD-fordert--islamfreie-Schulen--54841083


    https://twitter.com/ThomasWieder/status/1038345665548611586

    #Allemagne #extrême_droite #affiche #poster #campagne #AfD #burka #islamophobie #école #voile #racisme #xénophobie #culture_allemande #bikini #règles #normes

    On pourra parler de l’#image de la #femme sur le poster « burka » ???
    #femmes #féminisme

    « Protéger les #droits_des_femmes », disent-ils...

    Et... au niveau du #droit_à_l'image...
    pensez-vous que les personnes reconnaissables ont accepté d’être sur des posters de l’AfD ?

  • Turismo sessuale minorile: il primato dei clienti italiani

    Nel mondo 3 milioni di persone viaggiano ogni anno per fare sesso con i minori. Molti di loro sono italiani e tanti arrivano dall’Europa. Il fenomeno del turismo sessuale minorile è in crescita ovunque, dalla Thailandia al Brasile, tra uomini e donne. Un reato che fa guadagnare cifre enormi alla criminalità organizzata.

    In tutto il mondo ci sono tre milioni di persone che ogni anno si mettono in viaggio per fare sesso con un minore. I dati sono dell’Organizzazione mondiale del turismo (Omt). Le mete più gettonate sono i cosiddetti “paesi del terzo mondo“, dove povertà e corruzione rendono più facile commettere questo tipo di reato. Perché di questo si tratta, nonostante si cerchi di far pensare che la vittima sia accondiscendente o il suo aspetto fisico tradisca i dati anagrafici.

    «Eppure molta gente pensa che – fuori dai confini patri – non si stia violando la legge», dice Yasmin Abo Loha, segretario generale di Ecpat Italia, ong attiva su questo fronte da più di 20 anni.

    Turismo sessuale minorile, il primato dell’Italia

    L’Italia gode, purtroppo, di un triste primato, piazzandosi tra i primi sei paesi da cui partono i “clienti” di minori costretti a prostituirsi. Gli altri sono Francia, Germania, Regno Unito, Cina e Giappone. Anche per questo, il 16 gennaio al Senato è stata presentata Stop sexual tourism, la campagna internazionale a tutela dei “Diritti Minorili nel Mondo”, promossa dall’Associazione fiori di acciaio, in collaborazione con Mete Onlus e patrocinata dall’Enac (Ente Nazionale per l’Aviazione Civile).

    L’iniziativa prevede l’affissione di un manifesto informativo in 57 aeroporti italiani, per denunciare una situazione sempre più dilagante, ma anche per stimolare una presa di coscienza in chi ha come scopo ultimo del proprio viaggio l’abuso del corpo di un bambino.

    I turisti sessuali italiani e le mete: non solo Thailandia

    I turisti sessuali italiani sono circa 80 mila, per lo più uomini (90%). Negli ultimi anni l’età si è abbassata ed è compresa tra i 20 e i 40 anni, come rivela uno studio di Ecpat Italia, contenuto nel Global Study di Ecpat Iternational (End Child Prostitution in Asian Tourism).

    Il documento è frutto di due anni di ricerca, condotta tra il 2015 e il 2016 grazie al supporto di 67 partner e al contributo di 66 esperti. I principali paesi di destinazione, contrariamente a quanto pensano tanti, sono Brasile, Repubblica Dominicana, Colombia, oltre a Thailandia e Cambogia. A questi poi, ultimamente, si sono aggiunte anche “nuove mete”: alcuni paesi dell’Africa e dell’Est Europa.
    Turismo sessuale femminile: tante le donne coinvolte

    Da non trascurare anche il numero in crescita delle donne che viaggiano in paesi in via di sviluppo, in cerca di sesso a pagamento con i minori. In totale sono il 10% dei turisti sessuali.

    Mentre gli uomini prediligono prede più giovani (fra i 12 e i 14 anni d’età) e tendono a cambiare partner ogni sera, le donne vanno in cerca di adolescenti, ragazzi che possano diventare i loro accompagnatori per tutta la vacanza. Questo avviene soprattutto in Kenya e nei Caraibi.
    Ecpat: pochi pedofili, tanti clienti abituali e occasionali

    Oltre al giro d’affari imponente, secondo solo a quelli di armi e droga, un altro dato preoccupante, sempre diffuso da Ecpat, riguarda i pedofili. Questi, che hanno un target molto profilato (under 12 o addirittura 9) e sono i più consapevoli di ciò che stanno facendo, sono il 5 per cento. Il restante 35% è costituito da clienti abituali, mentre quelli occasionali sono ben il 65%. E c’è di più: gli autori di questi delitti, nella maggior parte dei casi non sanno che quello che stanno commettendo è un reato, tanto in Italia e quanto all’estero.

    Uno dei primi ostacoli da superare per sconfiggere il fenomeno è, quindi, proprio l’inconsapevolezza. Per questo a Giorgia Butera, presidente di Mete Onlus e promotrice della campagna Stop sexual tourism, è venuta l’idea del manifesto informativo da affiggere negli aeroporti e, come ha spiegato a Osservatorio Diritti, «presto anche in altri luoghi di transito, affinché la comunicazione diventi circolare».
    Cosa dice la legge italiana: il reato di turismo sessuale.

    A normare questo tipo di illeciti nel nostro paese c’è la legge 269/1998, “Norme contro lo sfruttamento della prostituzione, della pornografia, del turismo sessuale in danno di minori, quali nuove forme di riduzione in schiavitù”, aggiornata poi dalla 38/2006, “Disposizioni in materia di lotta contro lo sfruttamento sessuale dei bambini e la pedopornografia anche a mezzo Internet”.

    La normativa italiana è considerata molto avanzata ed è stata tradotta in varie lingue perché è una delle prime che ha previsto il principio di extraterritorialità: gli italiani che compiono turismo sessuale potrebbero essere inquisiti nello stato estero, su denuncia delle vittime, e poi in Italia, d’ufficio, dalla magistratura.
    Turismo sessuale minorile, la definizione

    A livello internazionale, invece, il turismo sessuale minorile non è ancora considerato un crimine contro l’umanità. Per questo Giorgia Butera a marzo riproporrà la questione al Consiglio dei Diritti umani delle Nazioni Unite. Per ora l’unica definizione di «sfruttamento sessuale e commerciale dei minori» è stata formulata durante il Primo Congresso Mondiale sul tema che si è svolto a Stoccolma nel 1996.

    Nella Dichiarazione e Agenda per l’Azione si parla di una «violazione fondamentale dei diritti dei bambini che comprende l’abuso sessuale da parte dell’adulto e una retribuzione, in beni o in denaro, del minore e/o di terzi. Il bambino viene trattato sia come oggetto sessuale sia come oggetto commerciale. Lo sfruttamento sessuale dei minori a fini commerciali rappresenta una forma di coercizione e violenza esercitate nei confronti dei bambini ed equivale ai lavori forzati e a una forma di schiavitù contemporanea».

    Economia del turismo sessuale e criminalità organizzata

    Ma per Abo Loha la vera svolta per risolvere un «problema ormai di ordine commerciale, oltre che di violazione di diritti umani, in quanto gestito interamente dalla criminalità organizzata, sarebbe armonizzare la cooperazione giudiziaria e investigativa, perché si ha a che fare con crimini transnazionali».


    https://www.osservatoriodiritti.it/2018/03/27/turismo-sessuale-minorile-nel-mondo-italia-ecpat
    #tourisme #tourisme_sexuel #mineurs #enfants #enfance #Italie #statistiques #chiffres

    cc @albertocampiphoto

    • A #Bordeaux, des étudiantes se mobilisent contre les #violences_sexuelles sur leur campus

      Après un #viol, fin novembre, des étudiantes du campus de l’#université_de_Bordeaux ont organisé une #marche, mercredi 19 décembre, pour interpeller les présidents d’université afin qu’ils se saisissent des problèmes d’insécurité et réalisent les travaux d’aménagement nécessaires.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/211218/bordeaux-des-etudiantes-se-mobilisent-contre-les-violences-sexuelles-sur-l

      #résistance #mobilisation #viols

    • #femmes_dans_la_ville #bordeaux #études_impossibles #discrimination #sexisme

      Quelques liens qui prouvent que rien ne bouge malgré les études qui alertent sur la situation

      https://www.sudouest.fr/2015/09/08/la-ville-qui-fait-male-2117485-2780.php
      (malgré le machisme du journaliste de Sudouest)

      Le géographe Yves Raibaud, maître de conférence à Bordeaux-Montaigne, publie un texte argumentatif sur la place des femmes en ville.

      La sentence est sans appel : Bordeaux préfère les hommes. 90 % des noms de rues sont des noms d’hommes, eux qui, par essence, aiment laisser leur trace. Les graffeurs sont des hommes. Seuls les hommes pissent dans la rue, marquent leur territoire, car depuis l’enfance ils savent qu’ils ont la légitimité de l’espace public. »

      https://www.cairn.info/revue-annales-de-geographie-2012-2-page-107.htm

      https://www.20minutes.fr/bordeaux/2032051-20170317-bordeaux-efforts-femmes-sentent-plus-securite-campus-vill

      #droit_à_la_ville

    • Prof. B. and the CvB

      Surely the most shocking thing about the chronicle of (self) deceit and abuse at the UvA Law Faculty described in the NRC (https://www.nrc.nl/nieuws/2019/05/14/bij-hoogleraar-b-moesten-de-vrouwen-hakken-dragen-a3960238) yesterday, is that it’s not a shocking exception. The university’s hierarchical structure and the mechanisms it has in place for fighting abuse of power, sexism, marginalization and exclusion, have long been shown to be insufficient. Indeed, they are part of the problem.

      Report after report, external and internal, and the reality on the ground all confirm that the Vertouwenpersoon (VP) system is worthless in fighting abuse of power at the UvA. When the VP is a volunteer only meant to be a confidential ear; when VP’s aggregate and cleansed reports only get sent up the hierarchy not down; and when those in power can easily ignore it, we have all the makings of an untrustworthy system when it comes to detecting and reporting abuse. The threshold is too high, as the blank personnel dossier in Prof. B.’s case attests, despite fifteen years of repeated abuses. The aggregation of the same blank reports is what the CvB holds up as evidence for a healthy work environment and a job well done.

      We demand change. Acknowledgment of the problem and immediate, structural change. Without recognition that what happened with prof. B is symptomatic of a corrupted system, no one will dare to come out and share their experiences, no matter how devastating, since no one is really listening and willing to change. As some of the (ex) colleagues of Prof. B. tragically admitted, they would rather look for another job than file a formal complaint. They are not alone, to say the least. Wringing our hangs isn’t enough. The UvA CvB is hypocritical in saying that such behavior is intolerable while at the same time perpetuating the very system making it possible.

      The irony of power abuse is nowhere as strong as at the public university. When our students and colleagues walk down the university halls, afraid to speak their mind, how would we expect them to do the same in the classroom and grow, emotionally and intellectually? Or is it simply that the much-vaunted “twenty-first-century skills” we seek to promote are nothing but fear, compliance and subordination?

      We call on the CvB to stop pretending they are shocked; from faculty deans and administrative managers and HR personnel to stop pretending they are caught off guard with egregious abuse. Blank reports of abuse in a hierarchical system should be the very first sign of trouble, not a cause to celebrate.

      The cup is full. Our work environment is unsafe and needs to change:

      Let’s give voice and agency to those who have been abused and intimidated, or who have witnessed or suspect it, and let them have recourse to an independent body with legally binding executive power. For obvious reasons, and to avoid repeating the dire mistakes of the past, this body must exercise downwards accountability to the university community through its representatives, not its managers, and its scope and procedures will only be determined by the university community, including the action groups, not the CvB and not only the CoR;
      Beyond developing a robust legal procedure, we should improve our work environment according to each faculty’s needs and effect cultural change through proactive dialog and allyship among the UvA community’s various members.

      CvB, if you don’t take care of this now, a PR crisis will be the least of your worries. Be accountable to us, not the government or the media. Let’s be an example for how a public institution can run, by listening and acting upon the insights of those who feel threatened and excluded.

      CvB, we call on you to publicly and fully consent to the two points made above by Monday at 5pm. Dragging your feet and calling for further dialog will no longer do. If by 5pm on Monday concrete steps will not be taken to meet these urgent needs of the entire university community, we will mobilize and organize to protect ourselves from an increasingly toxic work environment, with leaders who are intentionally blind to their colleagues’ plight. No ranking table or charm campaign will make this go away.

      http://rethinkuva.org/blog/2019/05/16/2187
      #Amsterdam #université_d'Amsterdam #UvA #pouvoir #abus_de_pouvoir #Prof_B #violences_sexuelles #sexisme #harcèlement_sexuel

    • Viols, harcèlement, attouchements : l’ampleur des violences sexuelles à l’Université

      De nombreux cas de harcèlement moral et sexuel, d’attouchements et de viols dans l’enseignement supérieur ont été révélés par Mediapart. Les deux derniers en date concernent la suspension récente de deux enseignants de l’Université Paris 1 accusés de viol.

      https://www.revolutionpermanente.fr/Viols-harcelement-attouchements-l-ampleur-des-violences-sexuell

    • « Violences sexistes et sexuelles à l’université : l’#omerta doit cesser ! »

      Un collectif de près de 500 chercheurs estime que l’enseignement supérieur en fait encore trop peu pour combattre ces phénomènes de violence. Selon eux, des institutions emploient des stratégies d’évitement pour décourager les victimes et protéger les agresseurs.


      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/05/23/violences-sexistes-et-sexuelles-a-l-universite-l-omerta-doit-cesser_5465816_

    • Violences sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche : il n’y a pas de #neutralité !

      L’Association Française de Sociologie a diffusé en date du 11 février 2020 un communiqué intitulé « Mise en place d’un groupe de travail sur les violences sexistes, sexuelles et de genre » https://afs-socio.fr/creation-dun-groupe-de-travail-sur-les-violences-sexistes-sexuelles-et-de- Ce communiqué est inédit. Il marque un tournant dans notre profession en nous invitant à agir collectivement face aux situations de violences sexuelles sur nos lieux de travail (dans nos congrès mais aussi dans nos laboratoires, nos départements, nos séminaires, etc.). Cette prise de position, qui fait suite à des années de mobilisation du CLASCHES (Collectif de lutte anti-sexiste contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche), est salutaire. Elle doit aboutir à une véritable prise de conscience collective qui seule permettra d’en finir avec de tels agissements.

      La prise de position de l’AFS est aussi l’occasion pour nous, enseignant·es et/ou chercheur·es en sciences sociales, de lancer un appel à notre communauté professionnelle : chacun·e de nous doit apprendre à réagir face aux dénonciations de violences sexuelles ! En effet, trop souvent encore, quand des collègues ou des étudiant·es osent en parler, les réactions immédiates protègent le mis-en-cause et renforcent la violence subie par la personne dénonçant les violences.

      Ainsi, lorsqu’est évoquée, au détour d’un séminaire ou d’une pause-café, une « affaire » de violences sexuelles dans notre communauté professionnelle, on entend encore trop souvent :
      – « C’est compliqué, il vaut mieux rester neutre ».
      – « Est-ce qu’elle a porté plainte ? » – « Non, elle a préféré ne pas porter plainte » – « Ça ne doit donc pas être si grave ».
      – « Est-ce qu’elle a porté plainte ? » – « Oui » – « Alors, attendons l’issue de la procédure, il faut rester neutre » (et d’ailleurs, s’il est condamné, il aura suffisamment payé).
      – « Concrètement, il s’est passé quoi ? » – « Ah bon, y’a pas mort d’homme ».
      – « Ah, c’est Untel qui est mis en cause ? Non, je n’y crois pas. C’est quelqu’un de bien ».
      – « Attention à la diffamation, il faut rester neutre ».
      – « On ne va pas cesser les collaborations avec lui, se priver de ce bon chercheur, on ne va pas se substituer au juge, il faut rester neutre ».
      – « On ne va pas la dénigrer mais quand même… elle s’est mise dans une situation-limite, non ? ».
      – « Elle ne serait pas en train de régler des comptes professionnels ? En tout cas, cette plainte, ça en arrange bien certains et certaines ».
      – « Il vaut mieux ne pas faire trop de bruit tant qu’elle n’a pas soutenu, c’est mieux pour elle ; mais si elle préfère arrêter, ça se comprend ».
      – « Si elle n’est plus à l’aise en sa présence, elle peut ne pas venir à la prochaine réunion ou au prochain colloque, pas de problème, on comprend ».
      – « Le papier qu’elle préparait pour le numéro de revue en commun avec lui, si elle ne le sent plus, elle peut le retirer. On comprend ».

      Adoptées souvent par souci de « neutralité », ces réactions et attitudes n’ont pourtant rien de neutre dans leurs conséquences. Elles favorisent le déni et valorisent le business as usual. In fine, elles protègent le mis-en-cause et renforcent la violence subie par la personne dénonçant les violences.

      A tout cela, nous voulons répondre :

      – Premièrement, en tant que chercheur·es en sciences sociales, et en tant que spécialistes du genre et de la sexualité pour certain·es d’entre nous, nous ne pouvons attendre, pour reconnaître la parole des personnes ayant subi des violences sexuelles et lui donner du crédit, l’issue de procédures pénales dont les enquêtes – aussi bien statistiques qu’ethnographiques et historiques – montrent la durée, les embûches et les biais en défaveur des plaignant·es.

      – Deuxièmement, ce type de réactions se focalise sur les coûts professionnels pour la personne mise en cause et passe sous silence les conséquences pour la personne qui a subi les violences sexuelles et qui ose les dénoncer. Pour celle-ci, par-delà les conséquences personnelles, les coûts professionnels sont immédiats et systématiques. Il suffit de regarder autour de nous pour les observer, ils se font sentir très vite : interruption de son travail de mémoire ou de thèse, impossibilité de continuer ses collaborations avec son agresseur, exclusion et auto-exclusion des réunions de travail, séminaires, colloques, jurys, comités où il pourrait être présent, difficulté à maintenir un papier dans des numéros ou ouvrages communs, difficulté à soumettre un article à une revue dont il pourrait être l’évaluateur, à candidater à un concours de recrutement dont il serait membre du jury… Dans ces conditions, ne rien dire, ne rien faire, c’est accentuer activement l’asymétrie des conséquences de la dénonciation au profit du mis-en-cause et au détriment de la personne qui dénonce les faits.

      Faut-il encore et toujours rappeler que dénoncer des violences sexuelles subies est non seulement un risque personnel et professionnel mais que cela n’apporte jamais aucun bénéfice de carrière, au contraire ? Que dénoncer « par plaisir » ou « par opportunisme » n’existe pas ? Que la question du consentement sexuel n’est pas plus « compliquée » que celle du consentement à une tasse de thé (cf. cette courte vidéo bien connue : https://www.youtube.com/watch?v=S-50iVx_yxU

      ) ?

      Il est temps de bannir ces réactions et attitudes qui infligent une violence supplémentaire aux personnes qui osent dénoncer les violences sexuelles qu’elles ont subies, et contribuent à protéger les agresseurs. Nous nous devons d’adopter d’autres réactions et comportements, de croire la parole des collègues et étudiant·es qui paient immédiatement et cher le fait d’avoir le courage de dénoncer ces violences. De les protéger et pas leurs agresseurs !

      Sous couvert de « neutralité », nous contribuons collectivement à renforcer l’asymétrie. Nous portons, chacun et chacune d’entre nous, la responsabilité que cela ne se passe plus comme ça.

      Une personne a subi des violences sexuelles,
      faisons en sorte qu’elle ne subisse pas aussi des violences professionnelles !

      Signataires :

      Catherine Achin (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Eric Agrikoliansky (Univ. Paris-Dau- phine/IRISSO), Viviane Albenga (Univ. Bordeaux Montaigne/MICA), Olivier Allard (EHESS/LAS), Armelle Andro (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/IDUP), Valérie Asensi (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Christelle Avril (EHESS/CMH), Nathalie Bajos (INSERM/IRIS), Pascal Barbier (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Lucie Bargel

      (Univ. Côte d’Azur/ERMES), Christian Baudelot (émérite ENS/CMH), Pierre-Yves Baudot (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Aude Béliard (Univ. de Paris/Cermes3), Marlène Benquet (CNRS/IRISSO), Hourya Bentouhami (Univ. Toulouse 2/ERRAPHIS), Céline Béraud (EHESS/CéSor), Laure Bereni (CNRS/CMH), Sophie Bernard (Univ. Paris- Dauphine/IRISSO), Yasmine Berriane (CNRS/CMH), Céline Bessière (Univ. Paris-Dau- phine/IRISSO), Marc Bessin (CNRS/IRIS), Emilie Biland (Sciences Po/CSO), Laetitia Bis- carrat (Univ. Côte d’Azur/LIRCES), Michel Bozon (INED/IRIS), Hélène Bretin (Univ. Paris 13/IRIS), Carole Brugeilles (Univ. Paris Nanterre/CRESPPA), Coline Cardi (Univ. Paris 8, CRESPPA), Sylvie Chaperon (Univ. Toulouse 2/FRAMESPA), Marion Charpenel (Univ. Rouen Normandie/DySoLab), Sébastien Chauvin (Univ. Lausanne/CEG), Isabelle Clair (CNRS/IRIS), Stéphanie Condon (INED), Christel Coton (Univ. Paris 1 Panthéon-Sor- bonne/CESSP), Baptiste Coulmont (Univ. Paris 8/CRESPPA), Thérèse Courau (Univ. Tou- louse 3/IPEAT), Martine Court (Univ. Clermont Auvergne/LAPSCO/Centre Max Weber), Caroline Datchary (Univ. Toulouse 2/ LISST), Alice Debauche (Univ. de Strasbourg/SAGE), Pauline Delage (CNRS/CRESPPA), Magali Della Sudda (CNRS/Centre Émile Durkheim), Benjamin Derbez (Univ. de Bretagne Occidentale/LabERS), Virginie Descoutures (Univ. Picardie/CURAPP-ESS), Christine Detrez (ENS Lyon/Centre Max We- ber), Anne-Marie Devreux (CNRS/CRESPPA), Lucia Direnberger (CNRS/CMH), Anne-Cécile Douillet (Univ. de Lille/CERAPS), Delphine Dulong (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Dorothée Dussy (CNRS/Centre Norbert Elias), Virginie Dutoya (CNRS/CEIAS), Jean-Sébastien Eideliman (Univ. de Paris/CERLIS), Eléonora Elguezabal (INRA/CESAER), Arnaud Esquerre (CNRS/IRIS), Didier Fassin (Institute for Advanced Study/Collège de France), Eric Fassin (Univ. Paris 8/LEGS), Fanny Gallot (Univ. Paris- Est-Créteil/CRHEC), Jérôme Gautié (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CET), Vincent Gay (Univ. Paris Diderot/LCSP), Marie-Laure Geoffray (Univ. Sorbonne Nouvelle/IHEAL- CREDA), Violaine Girard (Univ. Rouen Normandie/DySoLab), Colin Giraud (Univ. Paris Nanterre/CRESPPA), Isabelle Gouarné (CNRS/CURAPP-ESS), Sarah Carton de Grammont (Univ. Nanterre/LESC), Karima Guenfoud (Univ. Paris 13/IRIS), Stéphanie Guyon (Univ. Picardie/CURAPP-ESS), Rémi Habouzit (Univ. Paris 13/IDPS), Christine Hamelin (Univ. Versailles-St-Quentin/Printemps), Karim Hammou (CNRS/CRESPPA), Jean-Pascal Higelé (Univ. de Lorraine, 2L2S), Alban Jacquemart (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Florence Jamay (Univ. Picardie/CURAPP-ESS), Julie Jarty (Univ. Toulouse 2/CERTOP), Solenne Jouanneau (Univ. de Strasbourg/SAGE), Romain Juston Morival (Univ. Rouen Nor- mandie/DySoLab-IRIHS), Danièle Kergoat (CNRS/CRESPPA), Rose-Marie Lagrave (EHESS/IRIS), Anne Lambert (INED/CMH), Nathalie Lapeyre (Univ. Toulouse 2/CER- TOP), Sylvain Laurens (EHESS/CMH), Bleuwen Lechaux (Univ. Rennes 2/ARENES), Cécile Lefèvre (Univ. de Paris/ CERLIS), Elise Lemercier (Univ. Rouen Normandie/DySolab), Éléonore Lépinard (Univ. de Lausanne/CEG), Amélie Le Renard (CNRS/CMH), Sandrine Lévêque (Univ. Lumière Lyon 2/TRIANGLE), Marylène Lieber (Université de Genève/IEG), Wilfried Lignier CNRS/CESSP), Léa Lima (CNAM/ LISE), Pascal Marichalar (CNRS/IRIS), Audrey Mariette (Univ. Paris 8/CRESPPA), Catherine Marry (CNRS/CMH), Elise Marsicano (Univ. de Strasbourg/SAGE), Olivier Martin (Univ. de Paris/CERLIS), Camille Masclet (CNRS/CESSP), Frédérique Matonti (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Dominique Méda (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Pierre Mercklé (Univ. de Grenoble Alpes/Pacte), Muriel Mille (Univ. Versailles-St-Quentin/Prin- temps), Hasnia-Sonia Missaoui (Univ. Toulouse 2/LISST), Lamia Missaoui (Univ. Ver- sailles-St-Quentin/Printemps), Stéphanie Mulot (Univ. Toulouse 2/CERTOP), Michel Naepels (EHESS/CEMS), Delphine Naudier (CNRS/CRESPPA), Hélène Nicolas (Univ. Paris 8/ LEGS), Alexandra Oeser (Univ. Paris Nanterre/ISP), Anne Paillet (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Elise Palomares (Univ. Rouen Normandie, DySolab), Paul Pasquali (CNRS/CURAPP-ESS), Bibia Pavard (Univ. Paris 2/CARISM), Ana Perrin-Heredia (CNRS/CURAPP-ESS), Laure Pitti (Univ. Paris 8/CRESPPA), Clyde Plumauzille

      (CNRS/Centre Roland Mousnier), Sophie Pochic (CNRS/CMH), Edmond Préteceille (émérite CNRS, OSC), Wilfried Rault (INED), Gianfranco Rebucini (CNRS/IIAC), Juliette Rennes (EHESS/CEMS), Olivier Roueff (CNRS/CRESPPA), Marie Saiget (Univ. Lille/CERAPS), Olivia Samuel (Univ. Versailles-St-Quentin/Printemps), François Sarfati (Univ. Evry/Centre Pierre Naville), Regis Schlagdenhauffen (EHESS, IRIS), Gabrielle Schütz (Univ. Versailles-St-Quentin/Printemps), Yohan Selponi (Univ. Paris 1 Panthéon-Sor- bonne/CESSP), Delphine Serre (Univ. de Paris/CERLIS), Yasmine Siblot (Univ. Paris 8/CRESPPA), Patrick Simon (INED/Centre d’études européennes), Maud Simonet (CNRS/IDHES), Sabrina Sinigaglia-Amadio (Univ. de Lorraine, 2L2S), Paul Sorrentino (EHESS/CASE), Hélène Steinmetz (Univ. du Havre/IDEES), Stéphanie Tawa Lama-Rewal (CNRS/CEIAS), Albena Tcholakova (Univ. de Lorraine/2L2S), Françoise Thébaud (émérite Univ. Avignon/IEG Genève), Marion Tillous (Univ. Paris 8/LEGS), Sylvie Tissot (Univ. Paris 8/CRESPPA), Mathieu Trachman (INED/IRIS), Benoît Trépied (CNRS/IRIS), Ingrid Volery (Univ. de Lorraine/2L2S), Florian Vörös (Univ. de Lille/GERIICO), Anne-Catherine Wagner (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Karel Yon (CNRS/IDHES), Michelle Zancarini-Fournel (émérite Univ. Lyon 1/LAHRA).

      https://gps.hypotheses.org/2572