• Après le thriller sur la corruption : maintenant, le débat sur la cocaïne affecte également l’image des fonctionnaires de l’UE exxpress-at - Richard Smith

    Cinq politiciens européens sont déjà en prison pour suspicion de corruption, et maintenant une autre grave allégation contre des employés de l’UE fait sensation : un politicien de la ville de Bruxelles accuse des célébrités européennes de consommer massivement de la cocaïne.

    Eva Kaili, la vice-présidente sociale-démocrate du Parlement européen, est toujours en détention avec quatre autres suspects en raison d’allégations massives de corruption - et la prochaine affaire ternit déjà l’image des célébrités de l’UE à Bruxelles : le meilleur urbaniste de la Belgique ville, Pascal Smet, était en colère Frustré par la résistance des responsables de l’UE à déménager dans un mauvais quartier de la ville où la drogue est également ouvertement commercialisée. Pascal Smet a déclaré à Politico : « Beaucoup de gens qui travaillent pour les institutions européennes consomment de la drogue. »

    Il voulait dire : Le quartier nord avec tous ses revendeurs ne devrait pas vraiment dissuader les fonctionnaires de l’UE. Et le politicien de la ville a alors également déclaré : la drogue est également commercialisée sur la place Schuman (juste à côté du siège de la Commission européenne). Mais pas avec les mêmes qu’au Quartier Nord, précise l’urbaniste : mais avec des substances « un peu plus blanches ». Donc avec de la cocaïne.

    En tout cas, les propos de l’urbaniste bruxellois n’ont pas été bien accueillis par les fonctionnaires de l’UE.

    Atteinte supplémentaire à l’image du leadership de l’UE
    Pour les dirigeants de l’UE, ce nouveau débat est tout sauf agréable : après tout, toute la Commission européenne sous Ursula von der Leyen agit en tant que gardienne de la moralité et de la justice dans toute l’Europe, et des nations comme la Pologne et la Hongrie sont à plusieurs reprises sanctionnées et menacées d’amendes en les milliards.

    De nombreuses critiques de presque tous les pays européens sont également causées par le fait que la présidente de la Commission veut toujours garder secrètes ses conversations par SMS avec les entreprises pharmaceutiques - ce qui est absolument contre-productif pour traiter toutes les décisions politiques pendant la pandémie.
    . . . . . . .
    => La suite : https://exxpress-at.translate.goog/nach-bestechungs-krimi-jetzt-belastet-auch-kokain-debatte-das-image-der-eu-promis/?_x_tr_sl=de&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

    #drogue #drogues #cocaïne #héroïne #ue #union_européenne #Bruxelles #Belgique #schuman (le quartier) et les habitudes #commission_européenne) #privilégiés #Eva_Kaili #ursula_von_der_leyen ( leyen : La Haine).

  • A Paris un lieu magique ! 27°c la température de l’eau du bassin extérieur au Lagardère Paris Racing
    https://www.lagardereparisracing.com/fr/content/lespace-piscine

    Un espace piscine d’exception situé au centre du domaine sportif, dans un écrin de verdure et en plein air : 


    • un bassin de 50 m, ouvert toute l’année ; 

    • un bassin de 33 m, ouvert d’avril à septembre.

    Se détendre dans ses eaux azur, entrevoir la Tour Eiffel au rythme de ses longueurs, nager sous une neige en hiver, la piscine du Lagardère Paris Racing est l’une des plus belles piscines de Paris pour les passionnés de natation. L’école de natation du Lagardère Paris Racing dispense des cours individuels et collectifs destinés aux adultes et aux enfants dès l’âge de 4 ans. L’ensemble des éducateurs chargés de l’enseignement et de la surveillance se tiennent à votre disposition pour vous conseiller dans le choix des activités enseignées : Natation course, Aquagym, Aquapalming, bébé nageurs...

    Sur un domaine de 7 hectares : 45 courts de tennis, 2 bassins de natation dont 1 olympique, un espace fitness de 540 m2, de multiples activités indoor et outdoor, une école de sports réservée aux enfants, un Club-house, un bar et un restaurant.

    Un lieu de vie, unique.
    Une passion, le sport.
    Un esprit, le club.

    HORAIRES D’OUVERTURE 
    Tous les jours de 7h à 22h. 

    Contactez-nous Lagardère Paris Racing
    Chemin de la Croix Catelan
    75016 Paris
    01 45 27 55 85

    #Paris #piscine #privilégiés #privilèges #inégalités #énergies #gaspillage #restrictions de #chauffage pour nous

  • Climat : Des centaines d’activistes arrêtés à l’aéroport d’Amsterdam

    Des militants écologistes de Greenpeace et d’Extinction Rebellion se sont glissés, samedi, sur le tarmac de l’aéroport néerlandais de Schiphol. Ils ont bloqué des jets privés.

    Des centaines d’activistes pour le climat ont été arrêtés, samedi, à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol, après avoir franchi des clôtures et occupé une aire de stationnement pour jets privés. Les manifestants, dont beaucoup portaient des combinaisons blanches et certains étaient à vélo, ont envahi le tarmac vers 13h, avant de s’asseoir devant au moins 14 avions privés. Il y avait également un transporteur C-130 de l’Aviation royale canadienne sur ce tarmac.


    Les militants se sont assis devant au moins 14 avions privés et un transporteur de l’Aviation royale canadienne.

    Entonnant des slogans comme « À bas les vols » ou « Schiphol pollueur de l’environnement », ces militants des ONG Greenpeace et Extinction Rebellion ont fait le tour du tarmac, sous les applaudissements de spectateurs de l’autre côté des clôtures. « L’action d’aujourd’hui signifie que l’aéroport de Schiphol doit réduire ses émissions, il doit y avoir moins de vols », a commenté la porte-parole de Greenpeace Pays-Bas, Faiza Oulahsen. « Nous commençons par les vols dont nous n’avons absolument pas besoin, comme ceux des jets privés et les vols courts. »

    Traînés vers des bus
    Environ trois heures après le début de l’envahissement du tarmac, la police des frontières a commencé à arrêter des militants, dont certains ont été traînés vers des bus après avoir résisté passivement. « Nous prenons cela très au sérieux. Ces personnes sont dans un endroit où elles n’auraient pas dû se trouver », a déclaré son porte-parole, le major Robert van Kapel. Pour Greenpeace, la police a été « beaucoup trop dure contre les militants à vélo » et au moins une personne a été heurtée à la tête.

    L’action est intervenue à la veille de l’ouverture, dimanche, en Égypte, de la COP27, sommet de l’ONU sur le climat. La pollution des avions, « c’est un sujet dont ils doivent parler », a déclaré Tessel Hofstede, porte-parole d’Extinction Rebellion.

    #Climat #Transport_aérien #pollution #avions #milliardaires #privilégiés #avions #riches #richesse #luxe #capitalisme #cop27 #aéroports #jets_privés

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/des-centaines-dactivistes-arretes-a-laeroport-damsterdam-728665140970

  • Les sans culottes à la conquête de Paris - Jacques Pauwels

    Jacques Pauwels, historien, politologue et essayiste belgo-canadien expliquera comment la Révolution française se résuma à maints égards à une conquête de Paris par le petit peuple de la capitale, qui habitait majoritairement dans le faubourg Saint-Antoine. Éliminant un obstacle symbolique mais également physique, la Bastille, les « sans-culottes » faubouriens ont envahi la capitale et s’en sont rendus maîtres. Ils ont « déroyalisé » « décléricalisé » et, enfin de compte, « révolutionné » et « républicanisé » ce qui avait été une « ville royale », évoquant l’Ancien Régime avec ses palais fleurdelisés, sa surabondance d’édifices religieux et ses orgueilleux hôtels aristocratiques. Mais c’est la (haute) bourgeoisie qui, grâce surtout à Bonaparte, a pu cueillir les fruits des efforts révolutionnaires des sans-culottes. Par conséquent, Paris transformé non pas en une ville appartenant au petit peuple mais en une Babylone de la bourgeoisie, une métropole saupoudrée de monuments glorifiant le bienfaiteur primordial de cette classe.

    https://www.youtube.com/watch?v=fJMxYdtxgOQ


    #Histoire #Paris

  • Macron-Jekyll et Macron-Hide ! Le blog de Descartes
    https://descartes-blog.fr/2022/08/26/macron-jekyll-et-macron-hide

    J’ignore si Macron est capable de chanter « l’Internationale », mais on peut dire que son premier quinquennat a été largement guidé par le fameux couplet : « du passé faisons table rase ». Lorsque Emmanuel Macron quittera le pouvoir – et consolons-nous, aucun fléau n’est éternel – il laissera derrière lui un champ de ruines : plus de Fessenheim, fermée ; plus de baccalauréat, réduit à un simulacre digne de « l’école des fans » ; plus d’ENA et plus de corps préfectoral ou diplomatique – et bientôt plus de fonction publique au rythme ou les fonctionnaires sont remplacés par les contractuels. Et on ne compte même plus les abandons dans les domaines de l’industrie, de la recherche, des infrastructures, sans oublier de l’éducation, qui n’arrive plus à recruter des profs et former des élèves, et l’énergie où nous risquons de connaître bientôt les coupures d’électricité tournantes dont les pays du tiers monde sont familiers.

    Et voilà qu’après cinq ans de ce traitement, peut-être pour nous remonter le moral, Emmanuel Macron choisit d’ouvrir le Conseil des ministres en annonçant « la fin de l’abondance, de l’insouciance, des évidences ».

    La première question, évidente, est de savoir à qui ce discours s’adresse. Pas à l’ensemble des Français, probablement. Je veux bien admettre que notre président ne connaît pas le pays qu’il est censé gouverner. Mais même dans sa tour d’ivoire il doit être au courant : « l’insouciance » et « l’abondance » étaient le lot d’une majorité de Français… dans les années 1960. Mais depuis, deux chocs pétroliers et quarante ans de politiques néolibérales sont passés par là. Pour la grande majorité de nos concitoyens, « l’abondance » n’est qu’un lointain souvenir sinon une légende, et « l’insouciance » un luxe qu’on ne peut se payer. Quant aux « évidences » – vous savez, « le meilleur système de santé du monde », « mes enfants vivront mieux que moi », « si tu étudies bien, tu auras un bon boulot » – se sont effondrées depuis bien longtemps. La seule « évidence » qui subsiste, c’est celle de « l’homme est un loup pour l’homme ».

    Comme le président parlait devant l’ensemble du gouvernement réuni, il est tentant de supposer que ce sont les ministres qui étaient les destinataires de l’annonce. Ce qui conduirait à conclure que jusqu’à maintenant, nos ministres ont vécu dans « l’abondance, l’insouciance et les évidences ». Et à son tour, cette constatation pose une redoutable question : comment notre président, si soucieux de l’intérêt général, a pu garder en fonction des personnages aussi complaisants aussi longtemps ? En tout cas, si le président cherchait à surprendre nos ministres, il a raté son coup. Personne, ni Elisabeth Borne, ni ses petits camarades n’ont manifesté la moindre surprise. Ils devaient se douter de quelque chose…

    Il y a, certes, une minorité dans notre pays qui vit dans « l’abondance, l’insouciance » Sans compter sur « l’évidence » d’être dans le vrai et d’avoir tous les droits. Peut-être que le discours présidentiel s’adressait justement à eux ? Le président est certes « disruptif », mais je ne crois pas un instant qu’il soit disposé – ou même en capacité – d’engager cette disruption-là. On ne tire pas contre son camp et encore moins contre sa classe. L’idée qu’il pourrait annoncer la fin de l’insouciance et de l’abondance pour les privilégiés des classes intermédiaires et de la bourgeoisie est proprement surréaliste (1) .

    En fait, derrière la saillie présidentielle on trouve la logique habituelle, la même qui se trouve derrière le discours « le 1% contre le 99% ». Ce discours s’adresse en fait à un croquemitaine imaginaire. C’est lui – et pas vous ou moi – qui vit « dans l’abondance et l’insouciance ». C’est lui – et pas vous ou moi – qui émet du CO2, pollue les rivières, exploite les enfants dans les ateliers du tiers monde pour avoir des produits bon marché, pend des bains quand l’eau manque et change de smartphone une fois par an. Ce croquemitaine, ce n’est pas moi, ce n’est pas vous, surtout pas. C’est un Autre, qui se charge de tous les péchés de la société capitaliste moderne et qu’on peut défenestrer oralement sans risque qu’il crie ou se révolte – ou pire, nous rappelle nos propres péchés – puisqu’il n’existe pas. C’est la logique du bouc émissaire avec, raffinement suprême, un bouc imaginaire.

    Cette entrée en matière du président jette une lumière crue sur l’état du pays. Emmanuel Macron avait commencé sa première présidence tout feu tout flamme, persuadé qu’il fallait prendre le système de vitesse et que la réforme c’est comme une bicyclette, qui tombe dès qu’elle cesse d’avancer. Le Macron de 2017 allait changer non seulement la France de l’intérieur, mais aussi celle de l’extérieur : l’Europe allait être reconstruite, le conflit mémoriel avec l’Algérie aplani, la France allait parler d’égal à égal avec les Américains et les Russes. Même en laissant de côté la question de savoir si ces objectifs ont été atteints et pourquoi ils ne l’ont pas été, on ne peut que constater que le deuxième mandat du président, loin d’être la continuité du premier, en est la négation. Là où un président jeune, plein d’ardeur, annonçait un avenir libéralement radieux – ou radieusement libéral, les deux se disent – le deuxième s’ouvre dans une atmosphère qu’on peut qualifier de crépusculaire, avec un président usé et à court d’idées. Annoncer la fin de « l’abondance, de l’insouciance et des évidences », c’est annoncer l’austérité – qu’on rebaptisera « sobriété » pour faire joli – les soucis et les incertitudes. Et devant cette situation, Macron s’est enfermé dans une position purement réactive : on n’anticipe pas les problèmes, on réagit à eux. On ne se fixe pas d’objectifs, on pare les coups. On n’attaque plus ses adversaires, on ne fait que se défendre. La politique énergétique est la caricature de cette posture : pendant cinq ans, alors que toutes les alarmes sonnaient, on n’a rien fait. On n’a même pas cherché à réexaminer la décision absurde qu’était la fermeture de la centrale de Fessenheim. Alors qu’on a révisé en 2019 une « PPE » – sigle barbare qui veut dire pour les initiés « programmation pluriannuelle de l’énergie », censé être un instrument de planification sur dix ans permettant d’anticiper les difficultés – on découvre trois ans plus tard que rien n’a été prévu, et qu’il est trop tard pour faire quoi que ce soit si ce n’est partager la pénurie.

    Après avoir eu un président hyperactif persuadé contre toute évidence d’avoir raison sur tout, nous avons un président qui s’excuse à chaque pas d’avoir mal fait. Annoncer aujourd’hui la « fin de l’abondance, de l’insouciance, des évidences », c’est un double aveu. D’abord, d’avoir gouverné cinq ans avant de découvrir le problème, et ensuite de ne rien avoir fait pour l’anticiper. Et cette admission apparaît en cette rentrée à chacune de ses interventions. Devant les recteurs d’académie réunis pour la conférence de rentrée, il a parlé de « élèves malheureux », de « professeurs désabusés », de « parents inquiets », pour conclure que « Quelque chose ne marche pas dans notre organisation collective ». Un peu comme un nouveau président qui découvrirait l’héritage de son prédécesseur. Seulement voilà, le prédécesseur d’Emmanuel Macron, c’est un certain Macron Emmanuel.

    Comble de cette transformation ? Ce fameux « conseil national de la refondation ». Dont les initiales n’ont certainement pas été choisies au hasard : ce sont les mêmes – et curieusement, personne n’a dénoncé ce hold-up mémoriel – que celles du « conseil national de la résistance », cet organisme de coordination entre gaullistes, centristes et communistes qui aboutit au programme qui, après 1945, permettra la modernisation du pays. C’est quand même ironique que ce soit Macron, qui a passé cinq and à effacer consciencieusement l’héritage du CNR première version, qui lui rende hommage par initiales interposées en créant le CNR seconde version. Un hommage du vice à la vertu, en quelque sorte.

    Seulement voilà, le CNR première époque était un lieu où des gens qui avaient des idées essayaient de se mettre d’accord sur la meilleure voie à suivre pour aller vers un objectif commun, celui de « défendre l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ». Le CNR deuxième époque est au contraire une béquille pour un pouvoir qui n’a plus vraiment d’objectif ni d’idées. Le recours systématique à des cabinets de conseil – McKinsey, Boston Consulting Group – n’est pas seulement un scandale du point de vue de la colonisation de l’Etat par des intérêts privés. C’est aussi un révélateur de l’incapacité du pouvoir à élaborer lui-même des objectifs, des idées, des projets. Là aussi, on a fait table rase du rôle des partis politiques en tant qu’intellectuels collectifs, pour ne garder que leur fonction d’écurie électorale. Notre président veut réformer, mais ne sait ni quoi, ni comment. Il a besoin qu’on lui dise, et paye des gens pour cela. Ou bien on transfère le soin d’avoir des idées à la « base ». On a un bon exemple dans le discours aux recteurs : notre président a valorisé l’idée des « projets » présentés par les établissements. Une façon de dire « comme on ne sait pas quoi faire, on vous donne un peu d’argent et à vous de trouver la solution ».

    En ce début de mandat, on pourrait dire paraphrasant Churchill que Christophe Colomb était le premier macroniste : il ne savait pas où il était, il ne savait pas où il allait, et tout ça aux frais du contribuable. Ce qui laisse une question pendante : Macron a-t-il changé ? Je pense plutôt qu’il se dédouble. Il y a Macron-Hyde, qui a ravagé le pays pendant cinq ans n’écoutant que lui-même et n’admettant jamais une erreur. Et puis il y a Macron-Jekyll, autocritique, modeste, conciliant, prêt à tout discuter. La potion qui provoque la transformation ? Et bien, c’est la perte de sa majorité au Parlement qui l’oblige à se faire séducteur là où hier il était impérieux. Mais ne nous trompons pas. Si demain il récupérait ses marges de manœuvre – par exemple, par la grâce une dissolution réussie – on peut être sûr de revoir, à la place des traits avenants du docteur Jekyll, le visage dépravé de mister Hyde.

    Descartes

    (1) En fait, on peut se demander si le discours de Macron ne se dirige d’abord… à lui-même. Après tout, qui plus que lui a vécu ces cinq dernières années “dans l’abondance, dans l’insouciance, dans les évidences” ? On peut interpréter sa déclaration comme un moment d’instrospection…

    #emmanuel_macron #macron #enMarche #Jekyll #Hide #abondance #insouciance #néo_libéralisme #privilégiés #bourgeoisie #bouc_émissaire #réformes #refondation #cnr #McKinsey #Boston_Consulting_Group #Projet

  • #MDR : Leurs jets privés suivis à la trace : les milliardaires, irrités par la publication en ligne de leurs trajets aériens RTBF
    https://www.rtbf.be/article/leurs-jets-prives-suivis-a-la-trace-les-milliardaires-irrites-par-la-publicatio

    Comment agacer à la fois des hauts responsables chinois, Elon Musk et Kylie Jenner ? Pister leurs jets privés. Les sites et comptes Twitter qui suivent en temps réel le trafic aérien provoquent des réactions épidermiques, de la simple plainte aux saisies de matériel.

    Chaque année des compagnies de fret aérien russes, des propriétaires d’avions saoudiens ou d’autres personnes demandent à Dan Streufert, fondateur du site américain de suivi de vol ADS-B Exchange https://globe.adsbexchange.com , d’arrêter de publier leurs déplacements. Sans succès.

    « Nous n’avons rien supprimé jusqu’à présent. Ce sont des informations publiques. Et je ne veux pas être l’arbitre qui décide qui a raison ou tort », explique M. Streufert.

    Un système par satellite obligatoire
    Certaines limites existent, mais les groupes qui reconstituent les trajectoires de vol soulignent que la source d’information principale est disponible légalement et accessible à tous ceux qui disposent de l’équipement nécessaire.

    La loi américaine exige que les avions se trouvant dans certaines zones soient équipés du système par satellite ADS-B, qui envoie périodiquement la position de l’appareil par radio aux contrôleurs aériens.

    Un site comme Flightradar24 https://www.flightradar24.com dispose de 34.000 récepteurs au sol à travers le monde pouvant capter ce type de signaux, des données envoyées vers un réseau central et croisées avec les horaires de vol et d’autres renseignements sur les avions.

    Réussir à identifier le propriétaire d’un avion est une autre paire de manches, selon Jack Sweeney, 19 ans, créateur du compte Twitter « Celebrity Jets », qui a déniché le jet privé d’Elon Musk après une demande d’information aux archives publiques du gouvernement américain.

    Landed in Brownsville, Texas, US. Apx. flt. time 41 Mins. https://www.flightradar24.com
    -- ElonJet (@ElonJet) August 5, 2022

    Le patron de Tesla lui a proposé 5.000 dollars pour enterrer le compte « ElonJet » https://www.rtbf.be/article/la-minute-insolite-elon-musk-est-pret-a-payer-pour-quon-ne-traque-plus-son-avio , plus de 480.000 abonnés, qui suit tous les mouvements de l’avion du multi-milliardaire.

    « Il suscite tellement d’intérêt, je fais quelque chose qui marche. Les gens aiment voir ce que les célébrités font, ça, et le truc autour des émissions », note M. Sweeney auprès de l’AFP, en référence à l’indignation vis-à-vis de l’empreinte carbone des avions.

    Publier ce type d’informations sur Twitter permet aux gens « d’y accéder plus facilement et de comprendre », ajoute-t-il.

    « Les données sont déjà là »
    En juillet, le compte « Celebrity Jets » a révélé que la star de la téléréalité Kylie Jenner avait pris un jet privé pour un vol de 17 minutes en Californie provoquant un tollé sur les réseaux sociaux.

    « Ils nous disent à nous, les gens de la classe ouvrière, de culpabiliser pour notre vol annuel lors de vacances bien nécessaires pendant que ces célébrités prennent des jets privés tous les deux jours comme si c’était un Uber », a tweeté une internaute outrée.

    En France, un compte Instagram https://www.instagram.com/laviondebernard/?hl=fr permet de suivre depuis mai les trajets du milliardaire et patron de LVMH Bernard Arnault afin de " rendre visible l’injustice climatique par un exemple simple ", disent les créateurs du compte Instagram contactés par Reporterre.

    Dans la foulée, le compte Twitter https://twitter.com/i_fly_Bernard , qui suit les trajets des jets privés des milliardaires français a révélé que l’avion de François-Henri Pinault avait volé 55,3 heures et émis 248,8 tonnes de CO₂, cumulant l’exploit du plus grand nombre de vols et du trajet le plus court : moins de 20 minutes pour aller à Londres.

    Cette activité génère aussi des revenus, même s’ils sont difficiles à évaluer. Dan Streufert reconnaît gagner sa vie de cette façon mais refuse de donner des détails tandis que M. Sweeney assure que ses comptes de suivi de vol lui ont rapporté environ 100 dollars par mois.

    Nancy Pelosi suivie aussi
    Le pistage de vol peut aussi avoir un impact important au-delà de l’ire des célébrités et des milliardaires, comme l’a montré la visite controversée de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à Taïwan mardi, dont le vol était suivi par plus de 700.000 personnes sur le site Flightradar24 au moment de son atterrissage. https://www.rtbf.be/article/taiwan-lavion-de-nancy-pelosi-scrute-par-708000-personnes-un-record-pour-le-sit

    En août, le rapport d’une ONG accusant l’agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, de faciliter le refoulement de migrants tentant la périlleuse traversée de la Méditerranée s’est appuyé sur des données de systèmes ADS-B, tout comme des médias américains s’en sont servi pour dénoncer la présence de vols de surveillance pendant les manifestations anti-racistes à Washington en 2020.

    Des dizaines d’élus au Congrès avaient, après ces révélations, exhorté dans une lettre le FBI et d’autres agences gouvernementales comme la garde nationale à « cesser de surveiller les manifestants pacifiques ».

    Ailleurs dans le monde, des gouvernements ont clairement montré que ces technologies et ce type de données n’étaient pas les bienvenues.

    Un média d’Etat chinois a rapporté en 2021 que le gouvernement avait saisi des centaines de récepteurs utilisés par des sites de suivi de vols en temps réel, sous couvert d’un risque « d’espionnage ».

    « Dans beaucoup de cas, ce sont les régimes autoritaires qui n’aiment pas ce genre de visibilité », souligne Dan Streufert.

    #surveillance #espionnage #flicage #données #gafam #pollution #avions #élon_musk #milliardaires #privilégiés #avions #Frontex

  • Diminuez le salaire des commissaires européens !

    https://www.youtube.com/watch?v=0UQZSUHp03A

    Pour la guerre, l’Union européenne trouve toujours de l’argent.
    Pour les travailleurs, c’est toujours un problème.
    Le député européen du PTB Marc Botenga, qui vit – lui – avec un salaire moyen de travailleur, a donc proposé de diminuer les salaires des commissaires européens pour les reconnecter à la vie réelle.

    Ce qui ne leur a pas plu.

    #privilégiés #privilèges #inégalités #politique #ue #union_européenne #commission_européenne #commissaires_européens #europe bonne #soupe et belle #gamelle #députés #corruption #PTB #guerre #ukraine #Marc_Botenga

    • Un multimillionnaire russe et sa famille retrouvés morts dans leur villa
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/un-multimillionnaire-russe-et-sa-famille-retrouves-morts-dans-leur-villa-

      Le corps de Sergey Protosenya, ancien vice-président du géant gazier russe Novatek, a été découvert à son domicile de la Costa Brava. Sa femme et sa fille sont également décédées.

      Que s’est-il passé dans la maison de Sergey Protosenya ? En séjour en France, le fils adolescent de l’oligarque russe s’inquiétait de ne pas pouvoir joindre sa famille. Il a donc alerté la police catalane, qui s’est rendue au domicile que le multimillionnaire partage avec sa femme et leur fille de 18 ans à Lloret de Mar, sur la Costa Brava. Une fois arrivées sur les lieux mardi, les forces de l’ordre ont retrouvé le corps pendu de Sergey Protosenya dans le jardin. Elles ont ensuite découvert les cadavres des deux femmes, qui avaient été poignardées.

      Les premiers éléments de l’enquête indiquent que l’homme d’affaires aurait tué son épouse Natalia et sa fille Maria avant de se donner la mort. Mais pour l’heure, les autorités n’écartent aucune piste. Certains éléments sèment en effet le doute : l’oligarque n’a laissé aucune lettre de suicide et les deux femmes ont été tuées de manière extrêmement violente. Or, aucune trace de sang n’a été retrouvée sur le corps de Sergey Protosenya.

      Pour les enquêteurs, il s’agit désormais d’analyser les derniers échanges téléphoniques et SMS des victimes et d’entendre le témoignage du seul survivant de la famille. Les trois armes potentielles du crime retrouvées dans la chambre de l’épouse de l’homme d’affaires seront, elles, soumises à une analyse d’éventuelles empreintes digitales ou traces d’ADN. Des traces de sang ont été retrouvées sur un couteau et une hache. Les images de vidéosurveillance de la villa devraient également fournir de précieuses informations aux autorités.

      Ex-directeur financier de la compagnie pétrolière russe Tarkosaleneftega, Sergey Protosenya a aussi été le vice-président du conseil d’administration de Novatek, le plus grand producteur indépendant de gaz naturel de Russie. Lui et sa famille avaient un train de vie luxueux, qu’ils affichaient volontiers sur les réseaux sociaux. La fortune de l’ingénieur et économiste était de 440 millions d’euros en 2011, précise abc.es https://www.abc.es/espana/catalunya/abci-doble-crimen-lloret-mar-y-moscu-202204211508_noticia.html . La propriété de Lloret de Mar était la résidence secondaire de la famille Protosenya, qui habitait principalement en France.

      Une affaire similaire à Moscou
      Un jour plus tôt, la police moscovite a découvert les corps sans vie de Vladislav Avayev, de sa femme et de leur fille de 13 ans dans leur luxueux appartement. Les trois personnes avaient été tuées par balles. Pour l’heure, les autorités privilégient la thèse du double meurtre suivi d’un suicide. Avayev, 51 ans, est l’ancien vice-président de Gazprombank.

      #gaz #Novatek #Gazprombank #oligarques #oligarchie #multinationales #corruption #vol

    • Wilk va pouvoir produire du lait humain et animal cultivé sans recours aux animaux Ricky Ben-David - Time of israel
      https://fr.timesofisrael.com/wilk-va-pouvoir-produire-du-lait-humain-et-animal-cultive-sans-rec

      L’entreprise, qui était connue, par le passé, sous le nom de Biomilk, espère dorénavant s’attaquer au marché mondial du lait infantile

      La firme spécialisée dans le lait cultivé Wilk (elle s’appelait Biomilk par le passé) a récemment obtenu un brevet américain pour ses méthodes et technologies de recherche pour la production de lait cultivé et de lait maternel à partir de cellules ce qui positionne fermement la compagnie sur un marché qui a été évalué à plus de 800 milliards de dollars en 2020 et dans une industrie mondiale du lait infantile qui devrait dépasser les 100 milliards de dollars en 2026.

      La firme va pouvoir aussi améliorer de manière importante ses activités de développement grâce à ce brevet.

      Photo d’illustration : Un biberon rempli de lait maternel et des poches remplies de lait maternel congelé. (Crédit : (NegMarDesign via iStock by Getty Images)

      Ce brevet exclusif, octroyé au mois de février par le Patent and Trademark Office américain, protège la propriété intellectuelle de la compagnie. Il couvre aussi les méthodes et les systèmes développés par Wilk pour son mode de culture et ses processus de séparation des composantes des cellules cultivées du lait – au moment où la compagnie tourne son attention vers les procédés qui lui permettront d’augmenter ses volumes de production, a commenté Tomer Aizen, directeur-général de Wilk.

      Pour le lait cultivé d’origine animale, Wilk utilise des cellules mammaires « qui se développent et qui sont cultivées » dans des bioréacteurs en combinaison avec « une sauce secrète », a commenté Aizen auprès du Times of Israel au cours d’un entretien en visioconférence qui a lieu au mois de février, se référant à des processus basés sur une décennie de recherches effectuées par les docteures Nurit Argov-Argaman et Maggie Levy de l’Université hébraïque de Jérusalem.

      Argov-Argaman et Levy avaient cofondé Wilk (qui s’appelait alors Biomilk) en 2018. L’entreprise est entrée à la bourse de Tel Aviv l’année dernière dans le cadre d’un accord de fusion de type SPAC (société d’acquisition à vocation spécifique).

      Les processus de traitement de Wilk s’appliquent également à la production en laboratoire de lait maternel – le gras et les protéines qui constituent une partie importante de sa valeur nutritionnelle sont ensuite ajoutés – en utilisant des cellules obtenues à l’issue d’interventions de chirurgie de réduction mammaire, a expliqué Aizen.

      Le brevet comprend également le processus de sécrétion développé par la firme de manière à ce que les cellules se comportent « comme chez les mammifères », a-t-il ajouté, notant que la compagnie se concentrait dorénavant sur un système qui permettra de créer du volume.


      Le laboratoire de Wilk à Rehovot. (Autorisation)

      Wilk veut « fournir des composants uniques aux industries qui en ont besoin, de manière à ce qu’elles puissent les intégrer dans leurs produits », a continué Aizen.
      Et l’année dernière, Wilk a signé un accord stratégique avec la Central Bottling Company, également connue sous le nom de Coca-Cola israel , qui permettra de développer des produits sur la base de sa technologie de lait cultivé. Coca-Cola Israel est propriétaire de la coopérative laitière Tara, la deuxième structure de production laitière israélienne, forte d’environ 12 % de parts de marché.

      Dans le cadre de l’accord, Coca-Cola Israel a accepté d’investir un total de deux millions de dollars dans Wilk.

      Aizen explique que son entreprise passera rapidement de l’étape de la Recherche & Développement à l’étape pilote, et qu’elle espère pouvoir entrer sur le marché « avec un fromage ou un yoghourt qui contiendra nos composants de lait cultivé » à l’horizon 2024.

      Concernant le travail à faire pour développer du lait humain, cela sera certainement plus long, estime Aizen, les démarches en termes de régulation étant significatives « et les différentes étapes à franchir étant nombreuses ».

      Wilk est l’une des compagnies spécialisées dans les technologies alimentaires qui développent un lait cultivé, sans avoir recours aux animaux – chacune étant à un stade différent de développement. Remilk, une firme de Rehovot, par exemple, a récemment soulevé 120 millions de dollars pour produire du lait, du fromage et du yoghourt sans avoir recours aux vaches, avec des capacités de production qui ont déjà démarré.

      Toutefois, Wilk fait partie des rares entreprises du secteur du lait maternel cultivé sur la scène mondiale.

      Une compagnie américaine, Biomilq, avait déclaré l’année dernière qu’elle avait été « la première dans le monde » à créer un lait à partir de cellules mammaires humaines en-dehors du corps humain. Cette firme de Caroline du Nord, fondée en 2019, prélève des cellules des glandes mammaires, les nourrit de nutriments de manière à ce que ces dernières prolifèrent avant de les transférer dans un bioréacteur où elles continuent à se multiplier de manière à créer un processus de fabrication de lait. Mais les produits développés par Biomilq ne sont pas identiques biologiquement au lait maternel, précise la firme.

      Biomilq a soulevé 21 millions de dollars de fonds lors d’une Série A de financement avec la firme d’investissement de Bill Gates, Breakthrough Energy Ventures, et d’autres soutiens, alors que la firme tente d’offrir une alternative au lait infantile fabriqué à partir de soja ou de lait de vache, espérant pouvoir commercialiser ce type de produit à l’horizon 2025.

      À Singapour, TurtleTree a développé un ingrédient du lait, la lactoferrine, qui est utilisée dans le lait infantile pour réguler l’absorption du fer dans le corps et qui était, jusqu’à présent, fabriqué à partir de cellules de vache. La firme TurtleTree explique être parvenue depuis à produire de la lactoferrine à partir du corps humain et la compagnie a fait savoir qu’elle abordait actuellement la phase commerciale pour créer un lait proche du lait maternel au niveau nutritionnel.

      Aizen remarque que si « rien ne peut remplacer l’allaitement » pour ses bénéfices significatifs et pour sa valeur nutritionnelle complexe – avec notamment des anticorps déterminants qui sont transmis au bébé – Wilk « est la première firme à s’approcher autant du lait maternel dans la mesure où nous ne travaillons que sur le lait humain », sans nutriments ou composants ajoutés.



      Wilk développe du lait animal cultivé et du lait maternel dans ses bureaux de Rehovot. (Autorisation)

      Les produits offerts par Wilk pourraient devenir une alternative bienvenue pour les mères qui préfèrent nourrir un bébé avec du lait maternel mais qui ont des difficultés avec l’allaitement, pour les bébés prématurés et pour les bébés qui ne peuvent pas consommer le lait infantile habituellement vendu dans le commerce.

      Mais Wilk ne cherche pas nécessairement à remplacer le lait infantile, et Aizen suggère que les autres entreprises qui travaillent dans le même secteur peuvent devenir des alliées.

      « C’est une situation gagnant-gagnant pour tout le monde. Nous voulons travailler avec l’industrie et nous cherchons des partenaires qui peuvent nous accompagner. Les opportunités sont innombrables », a-t-il déclaré, ajoutant que l’objectif était d’obtenir un produit plus riche au niveau nutritionnel et concurrentiel en matière de coût.

      Wilk est une firme basée à Rehovot qui compte une vingtaine de salariés dans ses divisions de lait animal et de lait humain. Aizen précise que les équipes échangent leurs connaissances et qu’elles collaborent lors des recherches, précisant que les systèmes sont similaires.

      #coca-cola #lait #technologies_alimentaires #lait_cultivé #bébé #vaches #alimentation #agro-industrie #quelle_agriculture_pour_demain_ #végétalien_vegan_

  • Dossier : Les migrations des privilégié·e·s Garance Clément, Camille François et Claire Gellereau
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-dossiermp-intro.pdf

    Dans le contexte de l’Union européenne (UE), le privilège migratoire renvoie aux différents régimes de frontière qui s’appliquent aux citoyen·ne·s « communautaires » et « extra-communautaires » (Rodier 2001). Cette notion rappelle également combien, parmi les ressortissant·e·s des États membres de l’UE, certaines mobilités sont encouragées et valorisées –celles des étudiant·e·s et des cadres par exemple – quand d’autres sont au contraire stigmatisées –celles des Roms ou des travailleur·euse·s détaché·e·s peu qualifié·e·s (Potot 2016 ; Math et Spire2004). De ce point de vue, l’inquiétude générée par le Brexit chez les Français installés à Londres,au sein des milieux d’affaire ou vis-à-vis du programme d’échange universitaire Erasmus, a mis en lumière un phénomène migratoire si banalisé qu’il restait relativement impensé (Favell 2010).Évoluant dans un contexte de forte valorisation du « capital international5 » (Wagner 2011) et d’injonctions croissantes à la mobilité (Fol 2010), les migrant·e·s privilégié·e·s ont en commun depouvoir traverser les frontières internationales sans que leur intégrité physique et morale ne soit menacée, ni même parfois contrôlée. Ils s’apparentent de ce point de vue à des « migrants nonchalants » (Croucher 2012).

    Cette nonchalance peut toutefois caractériser des populations très diverses par leur origine et leurs ressources. La pandémie de Covid-19 et les restrictions de mobilité mises en place par les gouvernements à travers le monde mettent en lumière les limites de certains privilèges migratoires,tout en éclairant sous un jour nouveau les conditions inégales du confinement en contexte étranger,entre vacanciers retenus dans des « prisons dorées6 » et étudiant·e·s étranger·e·s isolé·e·s et précarisé·e·s par la crise sanitaire7. Ce dossier vise ainsi à démêler la pluralité des situations de privilège qui accompagnent la migration et invite à déconstruire l’homogénéité sociale supposée des migrant·e·s privilégié·e·s. Il s’intéresse aux classes moyennes et supérieures et examine la manière dont les positions sociales occupées dans les sociétés de départ se reconfigurent dans les sociétés d’arrivée.

    Alors que la mobilité internationale est un trait caractéristique des classes supérieures.
    . . . . . . .
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-dossiermp-intro.pdf

    #migrants #migrations #privilégiés #privilégiées #Brexit #frontières #injonctions à la #mobilité #classes_supérieures #société #internationnal #ue #Erasmus #ressortissants #ressortissantes #statistiques

  • #belgique #confinement : La Défense ouvre une enquête sur une Covid-party avec stripteaseuse à la caserne de Tielen, à Anvers
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-defense-ouvre-une-enquete-sur-une-covid-party-avec-stripteaseuse-a-la

    Le ministère de la Défense a décidé d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur une Covid-party à la caserne de Tielen (province d’Anvers), à laquelle une stripteaseuse était présente, d’après des informations du quotidien Het Laatste Nieuws et la chaîne de télé flamande VTM, confirmées à Belga. Des vidéos de la fête montrent une vingtaine de membres du 3e Bataillon Parachutiste, une unité d’élite de la Défense, ne respectant manifestement pas les mesures sanitaires d’application à l’époque.

    D’après VTM NIEUWS, les images datent du mois de mai et montrent un soldat attaché à une chaise et fouetté avec un martinet par une stripteaseuse, qui aurait été introduite clandestinement dans la caserne sécurisée.

    Stripteaseuse présente
    Les images montrent également un autre militaire posant nu pour une photo de groupe avec des collègues. Beaucoup dansent et boivent de l’alcool alors qu’à l’époque les rassemblements de ce genre étaient encore strictement interdits à cause du coronavirus. Aucune distanciation sociale n’est respectée, et l’absence de masques buccaux est notable.

    Le ministère de la Défense prend les faits très au sérieux et a décidé d’ouvrir une enquête, notamment sur le fait qu’une stripteaseuse a pu entrer de la sorte dans le bâtiment. Des mesures de sécurité très strictes entourent normalement la caserne de Tielen.

    « Cela n’a aucunement sa place au sein de la Défense et nuit à l’image de tous les militaires qui font un travail exemplaire à l’étranger et en Belgique, notamment pour soutenir la nation pendant la pandémie ou après les inondations », a déploré la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS). « Des enquêtes sont en cours au sein de la Défense pour trois violations possibles : la sécurité des quartiers militaires, les règles de distanciation sociale dans le cadre de la pandémie de coronavirus et la consommation d’alcool sur le lieu de travail. Si les enquêtes confirment ces violations, la Défense prendra les sanctions disciplinaires et/ou juridiques appropriées. »

    #confinement (pas pour certains) #privilégiés #covid-19 pas de #cas_contact #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie #prostitution #orgie #partouze #bourgeoisie

  • #Virus : les #privilégiés, et les autres - #Libération
    https://www.liberation.fr/amphtml/debats/2020/03/29/virus-les-privilegies-et-les-autres_1783489
    #schneiderman

    Tous égaux devant l’épidémie, c’est une blague. Les épidémies frappent les pauvres plus que les riches. La grande peste de 1347, le choléra de 1832, les riches les ont affrontées derrière leurs hauts murs. « Partir tôt, partir loin, partir longtemps », conseillait, paraît-il, Avicenne à ceux qui en avaient les moyens. Mais on vous voit désormais, les riches, puisque vos tweets passent par-dessus vos hauts murs. On veut bien être projetés dans la grande Histoire, tenir dignement notre rôle, remplir les attestations dérogatoires, obéir aux consignes, mais dans l’égalité. Et puisque l’heure est officiellement au vocabulaire martial, à l’union sacrée aux premières, aux troisièmes lignes, à ceux qui sont au front, aux héros et aux traîtres, il faut écouter l’historien Nicolas Patin, rappelant sur Rue89 la haine des Poilus

    • Sur la grande agora de l’égalité qui s’appelle Twitter, tout manquement est repéré, retweeté, signalé à la foule. Tandis que le gouvernement chuchote poliment au CAC 40 de modérer ses dividendes, voyez comme il envoie les soignants des Ehpad sans protection, voyez comme il envoie sa police fouiller les chariots, à la recherche des biscuits qui ne seraient pas « de première nécessité ». Voyez cette Pénicaud, qui traite de « défaitistes » les petits patrons du bâtiment soucieux d’épargner leurs salariés.

      Dans une distribution de l’info qui serait bornée par Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix, tous ces manquements passeraient inaperçus, seraient expédiés en quelques secondes, après la litanie quotidienne patriotico-mobilisatrice à la gloire des soignants (ceux-là mêmes qu’ignoraient les mêmes Lapix et Bouleau quand ils manifestaient pour prévenir de la ruine de l’hôpital). Mais ces bornes ont sauté depuis longtemps. Les privilèges sont à nu.

      Daniel Schneidermann

  • La neige recyclée, une solution qui n’a rien de miraculeux pour les stations Cynthia Racine/Alain Arnaud - 21 Octobre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/9920786-la-neige-recyclee-une-solution-qui-n-a-rien-de-miraculeux-pour-les-stati

    Développée en Scandinavie, l’idée d’utiliser de la neige recyclée d’une saison à l’autre fait son chemin en Europe. Elle est intéressante, mais n’a rien d’une solution miracle pour les stations.
    Ce concept, baptisé « snow farming » en anglais, consiste à conserver le manteau neigeux sous des copeaux ou des plaques isolantes pendant l’été pour en limiter au maximum la fonte. Cette neige « recyclée » peut ensuite être récupérée au début de la saison suivante.


    L’idée est déjà utilisée à #Davos depuis une dizaine d’années pour une piste de ski de fond et commence à se faire connaître ailleurs en Europe, comme à Kitzbühel et à #Courchevel notamment. La station française a ainsi profité de l’enneigement exceptionnel de l’hiver dernier pour recycler 20’000 m3 d’or blanc et attend désormais de voir ce qu’il en restera à la fin de l’automne.

    Une piste de ski alpin à Adelboden
    La station d’Adelboden, dans l’Oberland bernois, a inauguré jeudi la première piste de ski alpin du pays réalisée selon ce procédé. Au printemps dernier, plusieurs centaines de bénévoles ont amassé quelque 24’000 mètres cube de neige qu’ils ont recouvert de bâches pour qu’elle passe l’été. Malgré la canicule, les trois quarts n’ont pas fondu. Une piste de 500 mètres de long pour 60 de large a été inaugurée, avec l’idée de permettre aux juniors d’Adleboden de s’entraîner près de chez eux.

    Une solution ponctuelle et locale
    Mais cette solution reste cependant limitée, de l’avis de certains spécialistes. « D’avoir du stock de neige qui peut encore éventuellement être mobilisé, légèrement déplacé, étalé sur une piste pour couvrir certains points qui sont plus fragiles, c’est une méthode intéressante », relève ainsi le nivologue Robert Bolognesi. « Malheureusement, on ne peut pas imaginer recouvrir tout un domaine skiable et - arrivé le mois de décembre - tout recouvrir et recommencer le ski. Ce peut être une méthode tout à fait intéressante ponctuellement, localement. »

    Conséquences sur l’environnement
    Le système permet de récupérer jusqu’à 50% de la neige conservée mais le « snow farming » n’est pas forcément plus écologique. « On met de côté une partie de l’eau, sous forme solide, qui ne revient plus dans le cycle hydrologique » relève Rafael Matos Wasem, professeur à la haute école de gestion et de tourisme en Valais. « Du coup, cela va poser des problèmes aussi au niveau de la quantité d’eau qui est charriée par les cours d’eau de montagne. »

    Le paysage est, lui aussi, impacté. « Ce sont des terrains qui ne sont plus dévolus à des pâturages, qui ne sont plus verts en été », poursuit Rafael Matos Wasem. « On se promène dans les régions de montagne et on est confronté tout à coup à des structures artificielles et complètement inesthétiques. »

    Et la simplicité apparente de la méthode n’enlève rien à son coût : la station autrichienne de Kitzbühel dépense par exemple 165’000 francs par saison dans cette « assurance neige ».

    #climat #ski #tourisme #montagne #privilégiés #recyclage #dérisoire #bêtise. Ce ne serait pas #consternant, je dirais #MDR

  • Bruxelles : le chantier européen qui menace l’hôtel van Eetvelde de Victor Horta Karim Fadoul - 14 Septembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_bruxelles-le-chantier-europeen-qui-menace-l-hotel-van-eetvelde-de-victor

    L’enquête publique relative à la rénovation en profondeur de l’immeuble voisin de l’hôtel van Eetvelde de Victor Horta vient de se terminer. Mais une chose est sûre : le projet suscite de très nombreuses craintes.

    Au 6-14 de l’avenue Palmerston, dans le quartier des squares à Bruxelles, la Commission européenne prévoit de remettre à neuf sa crèche-garderie. Concrètement, il est question de rénover le bâtiment existant, d’aménager l’intérieur avec un jardin en gradins, de construire une crèche dans un immeuble de quatre niveaux du côté de la rue des Eburons (où se trouvent actuellement des entrées de garages)... Un chantier colossal dans un quartier historique de la capitale, jalonné de prestigieuses demeures.

    Patrimoine mondial de l’Unesco
    Et l’une d’elles, mitoyenne, n’est autre que l’hôtel van Eetvelde de l’architecte Art nouveau Victor Horta http://www.irismonument.be/fr.Bruxelles_Extension_Est.Avenue_Palmerston.2.html . Erigées entre 1895 et 1901 pour le comte du baron Edmond van Eetvelde, secrétaire général du Congo, la bâtisse et ses extensions au 2 et 4 de l’avenue Palmerston sont parmi les plus remarquables d’Horta. Classé dès les années 70, l’hôtel van Eetvelde est également repris au patrimoine mondial de l’Unesco avec trois autres demeures bruxelloises d’Horta. Autant dire que son oeuvre est unique et intouchable.

    C’est ce que pense notamment le GAQ, le Comité du quartier européen de la Ville de Bruxelles. « Cet immeuble mastodonte (...) défigurera le quartier dans une zone d’intérêt historique, esthétique et protégée », souligne le GAQ qui regrette que l’enquête publique ait été lancée fin août, pendant les vacances. Frank Hannes, du GAQ, déplore également le manque de vision en terme de mobilité. « A priori, nous ne sommes pas contre une crèche. Mais l’Europe s’étend dans nos quartiers, crée des infrastructures mais sans penser au problème de mobilité que cela engendre pour nos quartiers. » D’un point de vue architectural, le GAQ ne souscrit pas à la taille de la nouvelle construction qui pourrait s’élever rue des Eburons, avec un étage en toiture en recul.

    Contacté par la RTBF, l’échevin de l’Urbanisme et du Patrimoine Geoffroy Coomans de Brachene (MR) ne souhaite pas se prononcer sur le projet avant la commission de concertation programmée au 18 septembre. « Mais pour nous, il est totalement hors de question de toucher à l’hôtel van Eetvelde. C’est LA priorité absolue, la priorité des priorités. » Car un risque pour le patrimoine existe, si les travaux ou le creusement de fondations engendrent des dégâts ou des fissures sur le van Eetvelde.

    « Le peu d’intérêt de l’Europe »
    « En tout cas, d’une manière générale, le vaste projet lancée par la Commission européenne traduit une chose : le peu d’intérêt que l’Union européenne a pour la capitale », déclare l’échevin.

    Michèle Goslar, auteure de « Victor Horta : l’homme, l’architecte, l’art nouveau », ne sous-estime pas non plus les risques. « L’hôtel est super protégé. On pense souvent que mettre quelque chose derrière ou à côté ne fait pas de dégâts. Mais en réalité, cela peut menacer le bâtiment existant, en fonction de la distance de la nouvelle construction, si on touche aux fondations. Rien ne dit que ce qu’on va construire à l’arrière ne va pas défigurer la façade arrière. Horta mettait le plus grand soin à ses façades avant mais également à ses façades arrière. Horta installait à l’arrière des escaliers avec des matériaux en verre pour que la lumière pénètre. Si on met un bâtiment derrière, cela va tout à fait assombrir la façade arrière. C’est déjà une conséquence grave. »

    Un chantier « respectueux »
    Nous avons contacté le bureau d’architectes de la Commission, Roose Partners Architects. « Il s’agit d’une rénovation lourde avec une remise aux normes du bâtiment existant mais respectueuse de la façade et des fondations qui jouxtent l’hôtel van Eetvelde. Nous n’envisageons par exemple plus de descendre de niveaux », répond Serge Roose. « Nous envisageons par contre de protéger la toiture et tous les éléments qui jouxtent le bâtiment Horta. » Roose Partners Architects dit également collaborer étroitement avec la Direction régionale des Monuments et Sites, qui veille à la préservation du patrimoine architectural bruxellois.

    #Architecture #Bruxelles #Art_Nouveau #Victor_Horta #patrimoine #urbanisme #UE #union_européenne #privilèges #privilégiés #bruxellisation

  • Bruxelles va accueillir une cinquième école européenne Belga - 28 Juillet 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_bruxelles-va-accueillir-une-cinquieme-ecole-europeenne?id=9982921

    Le gouvernement fédéral va libérer 50 à 70 millions euros pour la construction d’une nouvelle école européenne, qui s’installerait sur l’ancien terrain de l’OTAN à Evere, rapporte De Morgen samedi.

    Au total, 2.500 élèves pourraient suivre des cours dans cette institution, confirme le cabinet du ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA), responsable de la Régie des bâtiments. L’initiative fait partie du pacte pour l’investissement stratégique.

    Quatorze écoles européennes existent déjà dans l’UE, dont cinq en Belgique (quatre à Bruxelles). Les publics cibles sont les enfants de fonctionnaires européens, qui peuvent bénéficier de l’inscription gratuite et de la priorité. En théorie, les enfants « locaux » ou de parents expatriés sont les bienvenus, mais la politique d’inscription de l’Autorité centrale des inscriptions est assez stricte.

    Le cabinet du ministre Jambon vise la rentrée 2019 pour l’ouverture de l’école européenne. 

    #école #privilégiés #privilège #inégalités #europe #UE #union_européenne #oligarchie #oligarchies #multinationales #entre_soi

  • On veut bien être gentils ... Mais quand on suit la piste des privilégiés aux alentours de la métropole lilloise, nous n’arrivons pas en gare, plutôt dans les quartiers bourgeois du triangle BMW ( Bondues Wasquehal Marcq-en-Baroeul ).

    Bourgeois ? C’est en effet sur les traces de la bourgeoisie que le 4eme épisode d’ On passe au Rouge , s’est arrêté.

    https://www.youtube.com/watch?v=pKkliP8-RoM

    On passe au rouge est diffusée tous les 3eme lundis du mois de 8 à 9h sur les ondes de Radio Campus Lille @bce_106_6 .

    #bourgeoisie #privilégiés #mulliez #Motte #columbo #familles-patronales-du-Nord #série #classes_sociales #classe_en_soi #classe_pour_soi #entre_soi #licenciement

  • Orléans : le maire multiplie son indemnité par 4
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/06/23/97001-20170623FILWWW00116-le-maire-d-orleans-multiplie-son-indemnite-par-4.

    Lundi dernier, au lendemain du deuxième tour des législatives, les élus de la ville d’#Orléans (Loiret) ont été amenés à se prononcer sur l’indemnité du maire LR de la commune, #Olivier_Carré, lors du conseil municipal, comme le raconte France Bleu Orléans. Avec la loi sur le non-cumul des mandats, l’ancien-député maire a dû choisir entre son mandat exécutif et son mandat de parlementaire. Il a opté pour son rôle local et a donc abandonné son siège à l’Assemblée pour cette nouvelle législature. Sans toutefois vouloir abandonner le niveau de revenu qui était le sien jusqu’alors.

    Jusqu’à présent, Olivier Carré touchait 958 euros mensuels en tant que maire et 1500 euros en tant que vice-président de l’Agglomération (tous les chiffres sont en net). Il ne pouvait toucher davantage en raison du plafonnement de la rémunération des élus en cas de cumul. À ces indemnités d’élu local s’ajoutaient 5600 euros d’indemnité parlementaire. Total à la fin du mois : un peu plus de 8000 euros.

    Le fait de quitter son poste à l’Assemblée a donc entraîné une perte de revenus importante pour Olivier Carré, en même temps qu’il a mis fin au plafonnement des indemnités locales, puisque son mandat est désormais uniquement exécutif. Le maire a donc mis à l’ordre du jour du conseil municipal une revalorisation de son indemnité.

    La démarche est compréhensible. Mais c’est le niveau de revalorisation de ces indemnités qui n’est pas très bien passé du côté de l’opposition. Désormais, la nouvelle indemnité du #maire est fixée à 4120 euros. Auxquels s’ajoutent un traitement équivalent en ce qui concerne l’agglomération. Soit, à 300 euros près, le maximum légal, souligne le média local MagCentre Total à la fin du mois : 8000 euros toujours. Mais pour un seul type de mandat cette fois. L’opposition n’a pas mâché ses critiques.

    « Appliquons la même règle aux agents de la mairie d’Orléans, à tous les salariés qui perdent leur emploi ou qui changent de travail. Faisons en sorte que leur pouvoir d’achat ne change pas au cours de leur vie professionnelle. Ça n’est clairement pas le cas, alors pourquoi en serait-il autrement pour le maire d’Orléans ? », a ironisé l’élue socialiste Emmanuelle Matet. Un militant s’est quant à lui emparé de la question via un sondage : « Quelle rémunération vous semble juste ? », a-t-il demandé à ses abonnés sur Facebook. La majorité des votants situait ce niveau à 4000 ou 5000 euros

    #Privilégiés #Taper_dans_la_caisse

  • Lorsqu’une élue agresse des enfants en plein spectacle, on se doit de réagir LVDN - Bruno Mallet - 06/06/2017

    Vendredi soir, le Grand théâtre de Calais était comble pour la représentation de Qui de la femme ou de l’homme a le plus de plaisir ?, un opéra de couple interprété par Sanseverino et Cécile Richard, accompagnés par l’Orchestre symphonique du Pas-de-Calais.

    Comme il est d’usage, sept places avaient été réservées, au premier balcon, aux élus municipaux de Calais. À 20 h, heure du début du spectacle, deux de ces places étaient vides. Deux fillettes de 6 et 8 ans, enfants de l’un des musiciens, s’y sont installées, à proximité d’autres enfants et adolescents, également de la famille des artistes. À 20 h 30, une demi-heure après le début du spectacle (qui a duré en tout 1 h 15), la conseillère municipale Joëlle Lannoy et l’homme qui l’accompagnait sont arrivés. Selon des témoignages concordants, ils l’ont fait sans les égards ni la discrétion que leur imposant retard imposait et réclamé sans discrétion que les sièges soient libérés. _

    « Ils ont carrément poussé les filles et fait mine de s’asseoir dessus en martelant que c’était leurs places, témoigne le fils de Cécile Richard qui se trouvait juste à côté. Tous les gens autour ont été choqués par leur attitude. Je leur ai dit qu’ils n’avaient aucune éducation mais ce n’est pas allé plus loin parce que le spectacle se poursuivait. »

    « Ils ont carrément poussé les filles et fait mine de s’asseoir dessus en martelant que c’était leurs places. »

    C’est après le spectacle que le ton est vraiment monté. « L’homme a levé la main sur moi », raconte l’adolescent. « Après le spectacle, les enfants étaient bouleversés, explique Cécile Richard. Nous, on a fait un beau spectacle qui parle d’amour et pendant ce temps, des élus font régner l’insécurité dans la salle, c’est incompréhensible ».

    « L’ouvreuse nous a autorisés à le faire »
    Joëlle Lannoy explique de son côté que si elle et son compagnon ont rejoint ces sièges, « c’est parce que l’ouvreuse nous a autorisés à le faire. On ne nous a pas donné la possibilité de nous installer autre part, parce qu’il y avait énormément de monde. Et d’ailleurs les enfants qui occupaient nos places ont pu s’installer juste à côté et regarder le spe ctacle. » Joëlle Lannoy précise encore qu’elle s’est fait
    insulter à la sortie du spectacle  : « J’ai soixante-huit ans, je n’accepte pas de me faire insulter par un adolescent. C’est pour cela que mon ami a levé la main sur lui ». Selon d’autres témoins, les premières insultes et doigts d’honneur sont à mettre à l’actif de l’élue et de son accompagnateur…

    « Lorsqu’une élue agresse des enfants en plein spectacle, on se doit de réagir »
    Lundi, Dominique Guillot, le cadre de la direction de la culture du conseil départemental du Pas-de-Calais à qui l’on doit le montage de ce spectacle, a publié un post sur sa page Facebook pour revenir sur cet incident. « En principe le devoir de réserve s’impose mais lorsqu’une élue agresse des enfants en plein spectacle, on se doit de réagir » , écrit-il. _ « Votre compagnon m’a menacé physiquement, il est tout aussi vulgaire que vous et devrait disparaître de la vie locale que vous entachez par votre présence »
    , poursuit-il à l’attention de Joëlle Lannoy. L’attitude de Joëlle Lannoy et de son compagnon a choqué.

    Source : http://www.lavoixdunord.fr/173706/article/2017-06-06/reclamant-qu-lui-cede-une-place-une-elue-municipale-fait-du-grabuge-au-

    #Calais #élus_municipaux #France #Violence_sur_enfant #privilégiés #agression #Joëlle_Lannoy #tout_permis #culture #conseil_départemental_du_Pas-de-Calais

  • Les sports d’hiver, une pratique de #privilégiés
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1384

    Les sports d’hiver occupent-ils une place aussi grande dans les #médias parce que le tourisme est un enjeu économique important et que le #ski fait partie des pratiques de l’univers des journalistes ? Il suffit qu’une fraction très réduite de la #population se déplace pour alimenter en reportages sur les embouteillages télévisions et radios, en complet décalage avec les pratiques de l’immense majorité de la population. La fréquentation des stations se maintient pour une raison simple : les catégories qui profitent de la neige ne sont pas concernées par la montée du chômage et la baisse des niveaux de vie.

    #inégalités

  • Un appel de 60 personnalités contre le « Hollande bashing » Maxime VIVAS - 20 Novembre
    https://www.legrandsoir.info/un-appel-de-60-personnalites-contre-le-hollande-bashing.html

    Extraits de leur manifeste où sont par ailleurs louées les réussites du président (1) : « Nous, artistes, sportifs et créateurs, penseurs, chercheurs, entrepreneurs et citoyens indépendants, dénonçons cet acharnement indigne qui entraîne le débat politique dans une dérive dangereuse pour la démocratie…. François Hollande a droit au respect comme tout citoyen, et comme président de notre République. »

    Premiers signataires : Agnès B., Catherine Deneuve, Benjamin Biolay, Juliette Binoche, Denis Podalydès, Irène Jacob, Sylvie Testud, Laure Adler, Patrick Chesnais, Gérard Darmon, François Marthouret, Dominique Besnehard, Jean-Michel Ribes, Mazarine Pingeot, Claudine Nougaret et Raymond Depardon, Andrée Zana Murat et Bernard Murat, Michel Rotman, Patrick Pelloux, Laurent Davenas, Gilles Achache, Gabriel Gautier, Marie d’Ouince, Bruno Masure, Dany Dan - Melopheelo - Zoxea, Layla Metssitane, Touria Benzari, Emilie Chesnais Laurent Hébert, Bertrand Van Effenterre, Anna Medvecsky, Gaëlle Bayssière, Fethi Benslama, Pierre Douglas, Rachid Benzine, David Kodsi, Florence Muracciole, Stephane Distinguin, Jean Minondo, Yohann Diniz, Jean-Philippe Derosier, Sakina M’sa, Éric Dussart, Évelyne Schapira, Philippe Lemoine, Nicole Baldet, Anne Baveray, Rachel Khan, Michel Cantal-Dupart, Anne-Carole Denès, Yves Denès, Gerard Cicurel, Gisela Blanc, Mathieu Sapin, Françoise Huguier, Édouard Brézin, Julie Saavedra, Alex Menu, Pierre-Emmanuel Guigo, Jean-Philippe Derosier, Leïla Grison, Alexandre Leroy, C215, Dominique Miller, Christian Zerbib, Christiane Hessel…

    On les comprend puisque, comme ils le disent « cet acharnement indigne […] entraîne le débat politique dans une dérive dangereuse pour la démocratie » , contrairement sans doute à l’Etat d’urgence, au 49-3, à la criminalisation de l’action syndicale, au fichage des citoyens, aux tentatives de faire voter la déchéance de la nationalité, à la sur-médiatisation du FN, à la plongée de 9 millions de citoyens dans la pauvreté, à la multiplication des milliardaires, à l’écoeurement généralisé qui s’exprime par la désertion des urnes .

    Et puis, le parti du président a de l’humour, comme en témoignent ces outils de propagande (du cynisme, vous croyez ?) :


    Heureusement, les signataires de l’appel, conscients et informés, ne vont pas en rester là 
Laure Adler va probablement démissionner de France Inter, qui ne confond pas radio d’Etat et officine politique. Un des journalistes phare d’un hebdo qui fut « bête et méchant » ne fait que rembourser sa dette à François Hollande qui lui a attribué la Légion d’honneur et qui a fait débloquer un million d’euros pour Charlie Hebdo. Jean-Michel Ribes, va désormais refuser pour son théâtre l’argent ponctionné annuellement dans les poches des Français (de toutes obédiences) via le Ministère de la Culture et la Mairie de Paris. Dans l’exercice de ses activités, aucun de autres signataires n’a reçu d’aide de l’Etat (c’est-à-dire, de nous tous).

    Ces adversaires du « Hollande bashing » vont signer un de ces quatre une pétition contre le « chômeur bashing », le « salarié bashing », le « stagiaire bashing », l’« enseignant bashing », le « retraité bashing », le « SDF bashing », le « migrant bashing », le « musulman bashing » le « gréviste bashing », le « manifestant bashing », le « sécurité sociale bashing », le « SMIC bashing » le « RSA bashing », le « Code du travail bashing », le « 35 heures bashing », le « retraite à 60 ans bashing », le « Tribunal des Prud’hommes bashing », le « Mélenchon bashing », le « CGT bashing », etc.

    Mieux : les 60 s’indignent (en secret pour l’instant) que le pouvoir solférinien s’acharne dans un « Stéphane Guillon bashing » et tous sont (discrètement) solidaires de l’humoriste impudent qui a bizarrement subi trois contrôles fiscaux en six mois.
    Fassent le ciel, Michel Sapin et Bercy, que cela leur soit épargné.
    Maxime Vivas


    (1) http://www.lejdd.fr/Politique/Deneuve-Binoche-Biolay-Une-cinquantaine-de-personnalites-disent-stop-au-Hollan

    #PS #françois_hollande #bashing #propagande #jet_set #privilégiés # #élites #classes_sociales #classe supérieure #establishment #conformisme #système #stupidité_structurellement_induite #éduqués_supérieurs

  • Sidéré je m’efforce de lire les messages de certaines et certains auteurs Seenthis.
    Pourtant elles et ils sont violents, grossiers, certains de leur fait. Une surtout qui parle de ses deux enfants avec une brutalité renversante, une vulgarité digne d’un soudard, paraissant leur reprocher d’être des garçons ? Comment comprendre ? On se prend à espérer qu’ une douleur dissimulée explique ces affreuses fanfaronnades.

    • « riche » ? Bien balancé, certes ( et même en pleine gueule) mais riche de quoi ? Mépriser ainsi sa progéniture ? Je n’y vois que la cruauté de l’impuissance, des termes pour salir...

    • Ces remarques là (j’imagine que tu causes de billets de @povrs, si je me gourre tu préciseras) j’y vois plutôt de l’exigence et pas du mépris. "L’amour" (maternel compris) ça permet de tartiner. Là le choix est inverse il me semble (autrement que Rilke conseillant au "jeune poète" de ne pas écrire de poème d’#amour). #Ne_pas parler d’amour peut permettre d’être plus juste, et puis il y a là une forme de pudeur. Et la lecture des post l’indique bien, et pas seulement en creux, (" Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. », dit-on).
      Comme disait un Gilles, méfiance avec les gros mots, les gros concepts...

      Je trouve plus emmerdant pour ma part, je l’ai indiqué, que cette sorte de retenue là ne soit pas aussi à l’oeuvre dans l’analyse sociale, politique. Avec une #binarité (vrais #pauvres et pas vraiment pauvres, par exemple) ou le reprise de gros concepts de l’idéologie dominante (#classes_moyennes), d’évidences non mises en cause et qui ne mènent selon moi à rien d’autre, dans les conditions actuelles, qu’à reconduire la balkanisation, l’atomisation capitaliste.

    • Il faudrait que j’aille relire le billet qui te choque, mais le jour où, je n’ai pas ressenti de haine ou de mépris pour ses enfants. Juste j’ai lu cette dénonciation de ce système qui fait que le privilégié ne pourra jamais comprendre ce que les autres (les non-privilégiés) lui reprochent. Bref, je n’ai pas lu de mépris pour sa progéniture comme tu sembles l’exprimer.

      Ceci dit, ce qu’elle vit me fait penser à la merde dans laquelle on a pataugé quand j’étais gamin. Ce n’était pas à ce point. Mais les combats étaient les mêmes. Mère seule, deux fils à élever, boulot de merde.

    • Tu dois avoir raison, @colporteur , je l’espère. Il n’est pas nécessaire et souvent menteur de parler d’amour, ( j’imagine ici que tu parles de « minauder », )c’est vrai, reste étrange pour moi ce type de vidange-provocation ( car je n’y vois pas de retenue, « pudeur » dis-tu sans crainte) et j’ai du mal à en percevoir l’exemplarité -et le profit dans le domaine social et politique.
      J’ai bien lu derrière ces imprécations une revendication « sociale » que je mets entre guillemets car cogner ainsi à côté me parait sans enseignement... Je regrette d’ailleurs d’avoir employé le mot vulgarité , brutalité conviendrait mieux
      Si l’envie t’en prend, @colporteur, développe un peu, je te lirais avec intérêt.

    • j’ai lu ce message, qui m’a fait rire d’abord (il y a aussi beaucoup d’humour (noir) là), et qui m’a rappelé les macho-feintes d’ado que j’utilisais pour esquiver la vaisselle... Plutôt pas mal dit tout ça, me suis pas sentis un pét’ agressé, plutôt du genre : ouais-c’est-vrai-’tain et voilà, c’est bien de le dire. Point. Je l’ai même envoyé à ma mère... Mais là, je trouve vraiment pas poli, et plutôt vraiment violent, de parler de quelqu’un comme ça, indirectement, en douce, façon hm hm, ça sent pas bon cette "vidange", cette "une surtout" pourrait-elle à tout hasard mieux articuler son propos dégueu, nous sommes tout de même sur Seenthis, j’attendais un peu de retenue et de réflexion... Effectivement psychanalyse sauvage et pour le coup vraiment bien plus crade et grossière (nan mais « être des garçons » qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire, à part que rien ne changera jamais ? (Dans la famille gros concept, je voudrais « être des garçons » s’il vous plaît))... Beaucoup de condescendance, de violence et de mépris là-dedans. Typiquement le genre de truc que ma mère s’est entendu dire presque tout sa vie... Pas glop du tout cette envie d’entresoi sur un truc ouvert il me semble... C’est pas pour distribuer les bons points, mais au moins Colporteur cherche le dialogue (et directement), avec de vrais arguments...

    • @tintin, merci pour les fleurs m’enfin après quelque temps ici, je suis pas du tout certain d’arriver à des échanges heureux (y compris pour cerner des désaccords sans toujours s’embarrasser de « bonnes manières »). Dans ce cas, je suis intéressé car j’ai découvert ailleurs @povrs, était content qu’elle débarque ici car j’apprécie bcp nombre de ses propos, bien que je sois aussi en désaccord sur plein de points qui me paraissent décisifs, sans trop savoir comment nourrir un échange à ce sujet.

      du coup, j’avais fait un machin indirect et mal ficelé, sur les classes moyennes
      http://seenthis.net/messages/374035

      et là de suite j’en découvre un autre de 2011 à ce sujet (avec du Wauquiez dedans)
      http://seenthis.net/messages/41883

      Pourquoi ? parce que je me rappelle que l’on entendait « mange ta soupe, il y a des Biaffrais qui meurent de faim », qu’on entend que les retraités sont comme les chômeurs des « parasites », que la concurrence dans le malheur fait prospérer la #misère, économique, existentielle, politique. Depuis on a trop bien vu comment chacun est invité à trouver au plus près son et ses #privilégiés, une distrayante activité d’#évaluation permanente qui recouvre de son bruit de fond, ponctue de ses percées les plus haineuses et ressentimentales une acceptation tacite de l’ordre social. On est supposé se venger comme ça de l’impuissance collective.
      Le capitalisme capture des affects et des désirs (il ne fait pas qu’exploiter le travail). Et c’est une de ses réussites que de canaliser ainsi l’hostilité à ce qui existe, la société du capital, pour en faire un des ressort de son maintien. Cette société fait la guerre à la population, y compris en brouillant sans cesse à son profit la distinction ami/ennemi... (cf. aussi le succès du complotisme)

      @paulo, sur l’aaaamour, faudrait peut-être regarder quelques critiques féministes :) on peut pas réifier à pertes de vue les relations, le concret, derrière des catégories aussi massives à perte de vue. Et oui, il n’y pas de pensée sans violence, sans nécessité, en bisounoursant tout ça, on pense plus rien. @povrs donne ailleurs une réponse directe sur la "#dévotion_maternelle
      http://seenthis.net/messages/375058

      sinon, sur les différents politiques avec @povrs j’aurais du mal à développer sans moultes pérégrinations et digressions, ou pire, renvoi à des citations qui seraient supposée m’économiser le soin de formuler, mais j’essayerais (...) d’y revenir ; par delà le dialogue, ça pose d’énormes problèmes politiques, bien plus durs, généraux, et dont je sais pas comment ils pourraient être posé de façon maniable, de façon à faire jouer quelque chose contre l’actuel, à gagner de la marge de manœuvre, un peu d’espace.

    • Voilà, quand je disais riche et bien balancé, ça rejoint à mon sens ce que dit @intempestive. La forme choque sans doute, mais le fond se tient, et à chaque fois, tu as une thèse derrière. Y-en a combien des gens capables de t’expliquer cette histoire de privilèges ? Là, c’est bien expliqué, et c’est illustré :-D Les autres billets, pareil. On est d’accord, c’est pas propre comme du journalisme. Mais c’est à mon goût au moins aussi intéressant que du Vive le Feu... s’il s’agit de comparer avec une autre forme d’écriture peu orthodoxe.

    • @povrs le seuil de pauvreté n’est qu’une #convention, et il y en a plusieurs, c’est un pourcentage du revenu médian disponible.
      (En France, un #individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 828 euros ou 993 euros selon le seuil de pauvreté adopté."). La question qui est pauvre, elle se pose, si c’est sur le mode de l’accusation (faux pauvres), c’est un appui à tous les dénonciateurs d’assistés de profiteurs, à tous ceux qui veulent faire croire que c’est la richesse qui fait défaut, alors que c’est la politique qui manque.

      La politique c’est justement ce qui détermine les conventions, un rapports de forces.

      Tu réponds guère à ce que je disais par ailleurs mais pour reprendre ton exemple, une femme mère vélib de deux enfants qui touche 2500 boules (près de 1000 boules au-dessus du revenu médian), ben si elle est en CDD et que c’est à Paris, ça a rien d’évident, pas du tout, du moins je crois (sauf bonne pension alim, patrimoine, black).

      J’ai aimé les mouvements de chômeurs et précaires dans les moments ou personne n’y était trop assigné à une place, où les différences, les disparités donnaient lieu à un style d’intervention aiguisé, ouvert, une composition de forces. Puis, il y a eu des gens pour dire que à moins d’être au minima (ce qui était aussi mon cas à cette époque, c’est chronique) on était trop « privilégié », par exemple en touchant une alloc chômage. Un poujadisme du pauvre, typique de la défaite, passée et à venir. C’est rester sur le terrain indiqué par Jospin en 1998, lorsque disant « je préfère une société de travail à l’assistance », il a joué le travailleur pauvre (imaginaire) contre le chômeur (imaginaire).

      Déjà dans les années 80 il y avait dans les mouvements de chômeurs de l’époque une propension a considérer les ceusses « ayant » un emploi comme des privilégiés. On les connait les emploi non ? Il est où le privilège ? Pas partout.

      A part ça, ayant été un bout de temps au RMI (avec un loyer en sous loc) sans APL je ne sais même plus comment j’y arrivais à l’époque, à deux ou trois sources bien trop annexes près. Et pourtant je suis au RSA depuis un bout de temps à nouveau.
      L’imagination sur comment sont ou font les autres, ça marche encore moins bien dans pas mal de cas, sauf « enquête », analyse concrète des situations concrètes.

    • @colporteur dit : « Et oui, il n’y pas de pensée sans violence, sans nécessité, en bisounoursant tout ça, on pense plus rien. »
      Non. Il y a de la pensée sans violence, surtout quand on évoque les violences sociales et c’est même celle qui fait avancer chacun. ( toutes les _réactions_ou presque sont des jugements expéditifs, oui. ) Cet échange est une empoignade dans laquelle chacun aimerait me foutre sur la gueule.
      Quant à « l’entre-soi » évoqué, c’est hors de propos, procès d’intention. Je ne connais personne, je pose des questions.

      Colporteur, tu as résumé la question, je te cite :
      « la concurrence dans le malheur fait prospérer la #misère, économique, existentielle, politique. Depuis on a trop bien vu comment chacun est invité à trouver au plus près son et ses #privilégiés, une distrayante activité d’#évaluation permanente qui recouvre de son bruit de fond, ponctue de ses percées les plus haineuses et ressentimentales une acceptation tacite de l’ordre social. On est supposé se venger comme ça de l’impuissance collective. »

      ça doit soulager ?

    • La honte et sa violence sont des causes de la pensée :

      « Un des motifs de l’art et de la pensée, c’est une certaine #honte_d’être_un_homme. L’écrivain qui l’a dit, redit, le plus profondément, c’est Primo Levi. Il a su parler de cette honte d’être un homme, dans un livre extrêmement profond puisque c’est à son retour des camps d’extermination. Il dit : quand j’ai été libéré, ce qui dominait, c’était la honte d’être un homme. C’est une phrase à la fois très splendide, très belle, et puis ce n’est pas de l’abstrait. C’est très concret, la honte d’être un homme. Mais ça ne veut pas dire nous sommes tous des assassins. Ca ne veut pas dire nous sommes tous coupables. Il dit : ça ne veut pas dire que les bourreaux et les victimes sont les mêmes. On ne nous fera pas croire ça. La honte d’être un homme, ça ne veut pas dire : on est tous pareils, on est tous compromis, etc. Mais ça veut dire plusieurs choses. [...]

      Cela veut dire à la fois : comment est-ce que des hommes ont pu faire ça ? DES hommes, c’est-à-dire d’autres que moi. Et deuxièmement, comment, moi, est-ce que j’ai quand même pactisé ? Je ne suis pas devenu un bourreau, mais j’ai quand même pactisé assez pour survivre. Et puis une certaine honte, précisément, d’avoir survécu à la place de certains amis qui n’ont pas survécu. Moi je crois qu’à la base de l’art, il y a cette idée, ce sentiment très vif, une certaine honte d’être un homme qui fait que l’art, ça consiste à libérer la vie que l’homme a emprisonnée. [...]

      Mais quand je parle de la honte d’être un homme, ce n’est pas seulement au sens grandiose de Primo Lévi. Chacun de nous, dans notre vie quotidienne, il y a des événements minuscules qui nous inspirent la honte d’être un homme. On assiste à une scène où quelqu’un est un peu trop vulgaire, on ne va pas faire une scène, on est gêné, on est gêné pour lui, on est gêné pour soi puisqu’on a l’air de le supporter. Et là aussi, on passe une espèce de compromis. Et si on protestait en disant « mais c’est ignoble ce que tu dis ! » ? On aurait l’air de faire un drame... On est piégé, on éprouve alors, ça ne se compare pas avec Auschwitz, mais même là, à ce niveau minuscule, il y a une petite honte d’être un homme. »

      Abécédaire de Gilles Deleuze.

      On pense depuis des contraintes, une violence. La béatitude, c’est ne pas penser (transe, télé, médiation, sport, peu importe ici) autre chose que la béatitude et les moyennes d’y parvenir ou de l’accroître.

      Le post sur le dévouement maternel le montre bien, être féministe et devoir admettre que d’autres, sans théories explicite, « s’en sortent mieux » de la culpabilité, du travail de reproduction (production de travail vivant, par exemple l’élevage des enfants). Voilà un truc brutal.

      Ce qui est brutal autrement, c’est d’en arriver à des justifications du genre « moi aussi je sais ce que c’est que d’être pauvre » ou puisque me dit que j’aime pas mes enfants, je vais monter que j’en suis l’esclave pour que cela soit difficile à soutenir" (alors que la démonstration d’amour - qui comme la révolution dans la chanson est la sans être nommée, pudeur, superstition ? mais aussi précaution : que le mot ne vienne pas tenir lieu de...) à déjà été donnée par divers post de povrs.

      Y a pas d’empoignade, juste deux personnes qui ont eu l’amabilité de dire que ce n’est pas élégant de parler de quelqu’un sans s’adresser à la personne concernée. C’est une attitude empathique. On peut le dire autrement, en terme juridique, « principe du contradictoire ».
      Mais c’est aussi comme de parler de quelqu’un qui est là, présent, à la troisième personne. Si on est trois au troquet et que je te dis du 3eme, « il parle avec brutalité », il n’y a que deux possibilités, soit c’est une forme de connivence entre les trois locuteurs qui ponctuellement s’expriment comme ça, acceptent que l’un des locuteurs cause comme ça, par exception, soit c’est à l’inverse effectivement un entre soi brutal pour le coup, où on est passé de de trois à 2, l’un des présent étant nié.
      Il était là l’entre soi, pas dans le fait de « se connaître » ou pas.

    • @povrs et donc on va évaluer l’urgence de chacun⋅e, un⋅e par un⋅e, on va se donner un ticket avec un numéro, et ensuite on attend notre tour ? :)

      (arg… on risque d’attendre longtemps avant les milliards de gens non-occidentaux dont on a pourri la vie - oui toi aussi, le pauvre - et qui auront un ticket avant nous.
      ben oui si on se met à s’évaluer et se concurrencer entre pauvres, c’est ça que ça donne.)

      ou bien on essaye de s’organiser dans la majorité qui vit plus (les vrais pauvres ?) ou moins (les faux pauvres ?) dans la même merde, contre celleux qui n’ont vraiment que des privilèges [1], ainsi que contre la manière de vivre actuelle en général ?

      [1] je ne parle ici que des privilèges de classe sociale évidemment, je n’oublie pas, quelque soit la classe, les autres privilèges (genre, race, handicap, etc)

    • Encore cette histoire de classemoyenne. Le truc c’est que pour l’instant, par rapport à ce que j’ai lu, on a l’impression que pour toi ya « pauvres-(seuildepauvreté)-classemoyenne-(seuildejesépakoi)-riches », et que ça, avec le truc du milieu énorme.

      Un⋅e prolétaire smicard⋅e ça a pas d’impôt que je sache. Et à ta manière d’écrire on a l’impression qu’illes font partie des sales bourgeois à étriper, et qu’il n’y a aucune unité possible avec ces sales privilégiés de merde. Enfin perso je l’ai ressenti comme ça pour l’instant. Mais c’est peut-être que des maletears ou des smictears… :)

    • En fait, on oublie un peu qu’être pauvre, c’est se priver, c’est devoir gérer les privations. Mais il y a aussi être misérable. C’est quand la somme des privations attaque le noyau dur de la survie. La misère, c’est autre chose, c’est effectivement ne plus pouvoir avoir de vie sociale du tout, parce que pas assez pour bouffer, pour inviter à bouffer, pour aller bouffer, pour aller où que ce soit d’ailleurs, ne pas avoir d’autre activité concrète que de survivre.
      Moi, je suis pauvre et surtout précaire, ce qui est une autre sous-espèce. Des fois, j’ai du fric. Donc je n’en fais rien. Je le garde pour toutes les fois où je n’en ai pas. Pour durer jusqu’à la prochaine fois où j’aurai du fric, sans savoir quand ça arrivera ou si ça arrivera. Mais en moyenne, j’ai juste de quoi payer les factures au moment où elles arrivent. C’est déjà bien.
      Mais pas d’éponger un coup dur. Pas d’avoir des loisirs.

      Donc, ce n’est pas la misère. Mais c’est la pauvreté.

      Après, quand quelqu’un se trouve pauvre parce qu’il ne peut pas refaire sa cuisine ET partir en vacances à l’étranger, j’ai un peu envie de le baffer.

    • Après, quand quelqu’un se trouve pauvre parce qu’il ne peut pas refaire sa cuisine ET partir en vacances à l’étranger, j’ai un peu envie de le baffer.

      Et même que chez ces gens-là, on envie les pauvres (traduire par « chômeurs ») parce qu’ils gagnent autant que vous sans rien branler. Elle est pas belle la vie ?

    • Sauf que les smicard⋅e⋅s, illes sont pas forcément tou⋅te⋅s seul⋅e⋅s. Loin de là. Ça peut être pratique d’imaginer des choses sur les gens pour répondre, mais des fois ça rate. :)

      Au-delà de ces détails, mes remarques précédentes correspondaient à l’inverse d’un concours, puisque je ne cesse de dire que même avec des revenus différents ou des vies différentes (et je rejoins carrément la distinction de @monolecte juste avant, avec les mêmes baffes), quand on reste plus ou moins dans la merde, c’est quand même mieux d’essayer de s’unir un tant soi peu.

      Concurrence vs Coopération… toussa… (ce qu’on apprend pas à l’école quoi.)

      Bon et au dodo, parce que ya des gosses qui se lèveront tôt même si les adultes traînent sur le net trop tard. :)

    • Mise à part s’il a beaucoup de chance avec son loyer, le célibataire SMICard peut très bien être pauvre.
      Le truc, c’est les dépenses contraintes. Elles tuent les misérables, étranglent les pauvres et paupérisent une grande partie de ceux qui surnagent un peu au-dessus.
      Et le gros des dépenses contraintes et vachement sous-évaluées par l’INSEE et les autres, c’est le logement.

      Nous, on est bien : 30% d’efforts par rapport aux revenus du foyer. + le chauffage. L’hiver, on monte à... 60% d’efforts. Là, ça rigole moins. Sans l’électricité, la flotte et les assurances.
      Pour le logement, en vrai, toutes dépenses confondues, on est à 50% d’effort toute l’année. En se pelant les miches l’hiver. Le premier hiver, on a chauffé comme quand j’étais gosse, autour de 19-20℃. Là, on a eu du mal à payer.

      Ensuite, tu ajoutes le fait que si notre logement est moins cher, c’est parce qu’il est moins confortable, mais surtout, en pleine cambrousse. Donc, il faut absolument un véhicule pour faire... tout. Environ 20-25% d’efforts en conduisant au minimum (tu calcules toujours tes trajets pour faire le maximum de choses en un minimum de kilomètres. Et tu renonces à pas mal d’autres pour ne pas plomber la facture... comme aller voir tes amis un peu éloignés.

      Une fois qu’on a réglé les autres factures, comme la mutuelle, la cantoche et les autres putains d’assurances obligatoires qui sont juste du racket, parce qu’ils ont bien l’intention de ne rien te rembourser en cas de problèmes, ben c’est plus que serré pour la bouffe. Et rien d’autre ne passe.

  • Malgré la #sécheresse en Californie, 4 000 privilégiés ont accès à une eau gratuite et illimitée | Eco(lo)
    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2014/05/29/ces-4-000-privilegies-de-californie-qui-ont-acces-a-une-eau-gr

    La sécheresse qui ravage la #Californie pour la troisième année consécutive est telle que les rivières sont au plus bas, de nombreux champs du « grenier des Etats-Unis » ont dû être mis en jachère et des restrictions ont été imposées aux particuliers. Cette situation extrême pourrait coûter 1,7 milliard de dollars au secteur agricole de l’Etat et mettre sur la paille 14 500 emplois selon une étude de l’université de Californie. Pourtant, dans cette guerre de l’eau, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Des lois datant de plus d’un siècle, quand l’eau coulait à flot, permettent à près de 4 000 entreprises, exploitations agricoles et particuliers de consommer l’or bleu gratuitement et presque sans contrôle, d’après une enquête menée par l’agence de presse américaine Associated Press (AP).

    Ces #privilégiés, dont des grandes entreprises (Pacific Gas & Electric Co.) et même des administrations (telles que le San Francisco Public Utilities Commission) engloutissent plusieurs milliers de milliards de litres chaque année et détiennent plus de la moitié des droits d’usage des rivières et des ruisseaux en Californie, selon les deux journalistes Jason Dearen et Garance Burke, qui ont pu consulter les relevés de consommation consignés par la Commission de contrôle des ressources en eau de l’Etat.

    #eau #inégalités #aristocratie_moderne