provinceorstate:alaska

  • Trouver refuge dans la baie du Prince-William
    https://visionscarto.net/refuge-prince-william

    Harrison Cole nous confie cette très jolie carte de la baie du Prince-William (Alaska) :

    Après la catastrophique marée noire provoquée par l’Exxon Valdez en 1989, un groupe de travail s’est réuni en 2004 pour désigner les quais, mouillages et coffres de la baie du Prince-William comme « ports de refuge potentiels ». Il s’agit d’emplacements vers lesquels un navire en détresse peut être dérouté afin de minimiser les dommages à l’environnement, aux ressources naturelles et à l’activité humaine. En situation d’urgence, un tableau d’évaluation des sites permet de choisir l’endroit vers lequel le navire devra être dirigé.

    Cependant, la quasi totalité des côtes de la baie du Prince-William est constituée d’habitats fragiles ou est particulièrement vulnérable à une marée noire et pratiquement partout les deux à la fois. Si les zones surlignées sur la carte sont particulièrement sensibles, une marée noire (ou tout autre accident écologique) provoquerait des dégâts considérables où qu’elle se produise.

    La carte représente un instantané du trafic maritime pendant les mois les plus actifs de 2017. Elle montre les trajets de plus de mille navires et plusieurs milliers de voyages. Si minimiser l’impact écologique est un facteur important dans le choix d’un port de refuge, la permanence d’un fort trafic, tant de pétroliers que d’autres navires, signifie que les dommages écologiques seront la règle plus que l’exception.

  • Le pergélisol au Canada fond 70 ans plus tôt que prévu
    https://hitek.fr/actualite/pergelisol-canada-fond-70-ans-plus-tot-que-prevu_19816

    Il y a deux jours, on apprenait que le Groenland avait perdu 2 milliards de tonnes de glace en une journée. Aujourd’hui, c’est le pergélisol du Canada qui contredit les estimations des scientifiques. 70 ans plus tôt qu’anticipé, il commence déjà à fondre.

    (...)

    Les chercheurs avaient anticipé cette fonte, mais leur modélisation l’anticipait aux alentours de 2090, soit dans 70 ans. Les dernières trouvailles du Permafrost Laboratory, à l’University of Alaska Fairbanks suggère fortement que le climat s’aggrave à une vitesse encore jamais vue.

  • Feeling the Heat in Winter | Hakai Magazine
    https://www.hakaimagazine.com/news/feeling-the-heat-in-winter

    Declining sea ice and melting permafrost are having devastating impacts on Alaskan villages. Since 2003, the United States Government Accountability Office has identified at least 31 communities at risk, with erosion imperiling homes, roads, and drinking water sources. Three villages—Kivalina, Newtok, and Shishmaref—must relocate soon or cease to exist, a traumatic reality brought into sharper focus by the warm 2019 winter.

    In an added hardship, disappearing ice cuts off access to hunting and fishing routes, and the warming ocean is changing where fish and marine mammals can be found. This has real nutritional consequences in a land where many residents still rely on subsistence hunting and fishing. Commercial crab, cod, and pollock fleets also wrestle with the changes.

    Beyond the immediate impacts on people and infrastructure, less ice in the Bering and in the neighboring Chukchi Sea to the north have far-reaching atmospheric effects in Alaska. As Thoman explains, the massive area of newly open water creates warmer air temperatures and provides more moisture to storms. It can increase coastal erosion and winter rain or even produce heavier snow far inland. Researchers are also investigating whether disappearing sea ice is affecting continental weather patterns.

    In March 2019, the Bering Sea had much less ice than usual. Photos by the US National Oceanic and Atmospheric Administration

    #climat #Alaska

  • En Sibérie, la fin du permafrost - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/siberie-fin-permafrost

    Le péril touche particulièrement la toundra couvrant le nord de la Yakoutie. Dans le sud, la forêt (taïga) résiste mieux aux changements climatiques, mais les processus thermokarstiques déforment à ce point le terrain que les arbres se mettent à pencher dans tous les sens, d’où l’expression locale de « forêt ivre ». La taïga est toutefois menacée par les incendies (à 60% causés par l’activité humaine) et par la coupe de bois excessive à des fins commerciales, assure Trofim Maximov, directeur du centre de biochimie et de climatologie à l’Institut des sciences naturelles de Yakoutsk. « Si nous étendons la forêt, nous pouvons contrer le réchauffement climatique, et pas uniquement en Yakoutie. Mais il faut des financements et c’est pourquoi nous devons convaincre la population et les politiques. »

    #it_has_begun

    • Les conséquences de ce dégel accéléré font penser aux sept maux de l’apocalypse : déformation du sol, érosion ultra-rapide des berges de l’océan Arctique, inondations d’eaux noires, marais et lacs engloutissant les pâturages, « forêts ivres » où les arbres s’inclinent de manière chaotique, réveil de microbes et bactéries centenaires capables de déclencher des épidémies…

      Et éventuelle libération de #CO2 et #méthane,
      https://seenthis.net/messages/745016

      « La fourchette serait comprise entre 50 et 250 milliards de tonnes de CO2. Mais il y a tellement de rétroactions qui n’ont pas encore été découvertes et qui n’ont pas été incluses dans les modèles, que toutes ces projections sont soumises à d’énormes incertitudes. Et puis il y a des incertitudes sur le processus inverse qui est celui de la fixation de matière organique, de carbone, par la végétation. Imaginons : si il fait plus chaud, la végétation pousse. La toundra herbacée est remplacée par de la toundra arbustive. Il y a plus de biomasse dans les arbustes que dans les herbes. Donc les sols arctiques vont servir de puits de carbone quand le pergélisol servira de source de carbone. Bref, il y a encore trop d’incertitudes. Mais quoiqu’il en soit, au nom de principe de précaution, il y a lieu de faire très attention à cette libération du carbone. »

      De plus, le CO2 n’est pas le seul gaz à effet de serre que peut produire le pergélisol dégelé. « Quand la matière organique du pergélisol dégèle, détaille le chercheur, et qu’il n’y a pas d’oxygène disponible parce que la zone est saturée en eau, alors à ce moment-là, on va avoir une fermentation bactérienne et donc une émission de méthane par le pergélisol. Le méthane est un gaz à effet de serre trente fois plus puissant que le CO2. Toutefois, dans le pergélisol, il y a 100 fois moins de méthane que de CO2. » Du mercure a également été découvert dans certaines zones de l’Alaska mais d’après Florent Dominé, « le principal danger climatique reste le dioxyde de carbone ».

  • #Candida_Auris: The Fungus Nobody Wants to Talk About - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/04/08/health/candida-auris-hospitals.html

    Times Insider explains who we are and what we do, and delivers behind-the-scenes insights into how our journalism comes together.

    In 30 years, I’ve never faced so tough a reporting challenge — and one so unexpected. Who wouldn’t want to talk about a fungus?

    Last year, I began spade work on a series of articles about drug-resistant microbes: bacteria and fungi that have developed the ability to evade common medicines that we have used for decades.

    Early on, I stumbled onto a compelling example. A woman in Alaska named Sari Bailey woke up one morning with green and yellow gunk coming out of her ear. Her doctor told her it was an ear infection and prescribed antibiotics. They didn’t work. Turns out she had a drug-resistant infection that rooted on her mastoid bone, just behind the ear. It nearly killed her and required multiple surgeries to clear.

    #santé #endémie

  • Japosphère - Fukushima, (en attendant la prochaine catastrophe nucléaire) tout doit disparaître ! Voyage dans une zone interdite qui ne l’est plus - Libération.fr
    http://japosphere.blogs.liberation.fr/2019/04/08/fukushima-en-attendant-la-prochaine-catastrophe-nucleair

    Un voyage terrible en zone (dé)contaminée.

    Bientôt, la foule en liesse des étrangers viendra applaudir les jeux olympiques qui s’ouvriront à Fukushima pour fêter les prouesses d’institutions internationales et nationales qui auront osé construire l’oubli. Faire comme si de rien n’était à Fukushima et proclamer, de nouveau, le nucléaire comme l’énergie propre de demain alors que la contamination est encore détectée jusqu’en Alaska[7], alors que du plutonium a été prélevé dans les rivières d’Iitate[8] (village rouvert à l’habitat) à 60km de la centrale. Le vent de positivisme écrase la mémoire pour rendre l’être résilient au pire. Le terrain est désormais préparé pour la prochaine catastrophe nucléaire

    #Fukushima #Nucléaire

  • Entretien avec Nastassja Martin
    « Le sentiment du sublime disparaît
    avec la sécurité de celui qui le regarde »

    Benoît Labre, Nastassja Martin

    https://lavoiedujaguar.net/Entretien-avec-Nastassja-Martin-Le-sentiment-du-sublime-disparait-av

    Le Comptoir : Vous êtes partie en Alaska, synonyme de nature sauvage pour nous, de wilderness nord-américaine… Qu’avez-vous trouvé là-bas ?

    L’Alaska peut difficilement être pensé comme un territoire uniforme. Pour schématiser, disons que dans la première Alaska dans laquelle j’ai vécu, américaine, j’ai trouvé exactement cela : la wilderness vierge et sauvage telle que nous la fantasmons en Europe, les grands espaces pleins d’animaux et quasi vides d’humains. Pourtant j’ai été frappée, en arrivant sur mon terrain à Gwich’aazhee (Fort Yukon), de réaliser la perte de tous les éléments qui composaient pour moi le tableau de cette Grande Nature, extérieure, a-humaine et transcendante. Dans ce village Gwich’in délabré, pas le moindre signe d’animaux sauvages. Alors que partout sur les routes alaskiennes, on croise élans et caribous régulièrement, ici au beau milieu de la taïga subarctique, ils avaient disparu de la circulation. Ne semblaient subsister ici que ruines et left-overs d’un Occident arrivé trop vite et trop fort, déjà recrachés sur les berges de la rivière Yukon avant d’avoir pu être digérés. (...)

    #anthropologie #Alaska #entretien #nature #culture #Descola #Bruno_Latour #Edward_Tylor #animisme #écologie #Occident

  • U.S. judge scraps Trump order opening Arctic, Atlantic areas to oil leasing | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-usa-oil-trump-leases-idUSKCN1RB0FP

    A federal judge in Alaska has overturned U.S. President Donald Trump’s attempt to open vast areas of the Arctic and Atlantic oceans to oil and gas leasing.

    The decision issued late Friday by U.S. District Court Judge Sharon Gleason leaves intact President Barack Obama’s policies putting the Arctic’s Chukchi Sea, part of the Arctic’s Beaufort Sea and a large swath of Atlantic Ocean off the U.S. East Coast off-limits to oil leasing.

    Trump’s attempt to undo Obama’s protections was “unlawful” and a violation of the federal Outer Continental Shelf Lands Act, Gleason ruled. Presidents have the power under that law to withdraw areas from the national oil and gas leasing program, as Obama did, but only Congress has the power to add areas to the leasing program, she said.

  • RECIT. Le 24 mars 1989, l’"#Exxon_Valdez" noircit le golfe d’Alaska avec 39 000 tonnes de #pétrole
    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/recit-le-24-mars-1989-l-exxon-valdez-noircit-le-golfe-d-alaska-avec-390

    C’était un écosystème extraordinaire, il faut imaginer cette immensité, des millions de poissons, des oiseaux par milliers, des loutres, des otaries, des baleines..." A qui n’a jamais posé un pied en #Alaska, Joe Banta décrit ainsi la baie du #Prince-William où il a grandi. Cette petite mer parsemée d’îles, cerclée de côtes déchiquetées, de montagnes boisées et de glaciers bleus est « différente à présent », regrette l’ancien pêcheur de harengs. « C’est toujours d’une grande beauté, bien sûr, mais l’#écosystème ne s’est jamais remis de la #marée_noire. »

    La baie du Prince-William et ses habitants ont « perdu leur innocence » le 24 mars 1989, résume Rick Steiner, expert en biologie marine. Cette nuit-là, le #supertanker Exxon Valdez déchire sa coque sur un récif. Près de 39 000 tonnes de pétrole brut se déversent alors dans les eaux glacées du Pacifique Nord. En quelques jours, la marée noire souille près de 2 000 km de côtes. Elle tue des centaines de milliers d’animaux et détruit le principal moyen de subsistance de milliers d’humains.

    #histoire #pollution

  • Changement d’heure
    Raisonnement par l’absurde


    Si j’ai bien compris, le prochain changement d’heure sera le dernier : décision européenne suite à un référendum.
    Donc on restera en heure d’été tout le temps.
    Donc on aura 2 heures de décalage par rapport au Soleil (à 14h de l’après midi, il sera midi solaire).
    Donc on sera dans le même fuseau horaire que l’Ukraine.
    Donc il sera la même heure en Corogne (Espagne) et au Donbass (Ukraine).
    Ce qui correspond à la même distance que de la côte est à la côte ouest des USA.
    Donc c’est comme si les USA normalisaient une heure unique sur tout leur territoire.

    Donc on sera quand même obligé de compenser le temps de présence du soleil dans nos vies.
    Donc on décalera sûrement un peu nos horaires de travail.
    Donc à l’échelle européenne certains commenceront à 7h et d’autres à 10h.
    Donc c’est comme si on ne changeait rien.

    Précédente discussion :
    https://seenthis.net/messages/719501

    PS : certains éléments sont de rapides raccourcis pour permettre de faire avancer le délire

    • Différences de longitude entre les points extrêmes de…
      • la Chine : 61°, heure unique
      • l’Union européenne : (hors Açores, Canaries et outre-mer) 48°, 3 fuseaux horaires
      • les États-Unis : (continentaux hors Alaska) 58°, 4 fuseaux horaires
      • les États-Unis : (Alaska inclus, hors Hawaï, 5 fuseaux (qui devraient être 6, l’Alaska étant décalé de pratiquement 1 fuseau,…)
      • les États-Unis (50 états) :6 fuseaux
      sans compter les territoires extrêmes, Îles Mariannes du Nord et Îles Vierges états-uniennes,…

      (pour mémoire, un fuseau horaire fait, théoriquement, 15°)

      Les Échos donne un point assez complet (09/18)
      https://www.lesechos.fr/26/09/2018/lesechos.fr/0302287681702_changement-d-heure---le-casse-tete-europeen.htm

    • Je n’ai pas d’opposition à l’arrêt des changement d’heure. Je trouve juste bête de mettre toute l’europe en Gmt+2 au lieu de Gmt+1 qui est la moyenne européenne. Et alors qu’à 60km d’ici, en Angleterre, ils restent en gmt. On travaillera aux meme horaires, sauf que ca s’appelera 8h chez eux et 10h chez moi. Simple convention. J’ai un peu entendu dire que le referendum européen c’était : vous préférez l’été ou l’hiver... Façon vous voulez une boule vanille ou chocolat ?

    • Il me semble qu’il s’agit de la fin du changement d’heure, pas de la fusion des fuseaux horaires. Cette uniformisation de l’heure de l’UE a été proposée début janvier par Szymon Dolecki, mathématicien polonais en retraite de l’Université de Bourgogne.

      Pour un fuseau horaire unique dans l’Union européenne
      https://www.courrierinternational.com/article/pour-un-fuseau-horaire-unique-dans-lunion-europeenne

      Pour ce mathématicien polonais, professeur émérite de l’université de Bourgogne, il ne devrait y avoir qu’un seul fuseau horaire en Europe, au lieu des trois actuels. Aux pays et aux régions de fixer les rythmes sociaux.

      #paywall

    • @aude_v Non. Mais c’est une idée simple qui marcherait. Un reproche cependant, ça pourrait amener à un libéralisation des décalages d’horaire par entreprise. Car je suis persuadé qu’avec l’heure fixe, on va tendre vers 2 à 3 horaires de travail par an dans chaque entreprise.

      @simplicissimus Ce n’est pas l’uniformisation d’un mono fuseau européen. (C’est une décision obligatoire mais individuelle de chaque état). Toutefois si en France il est choisi de rester à la prochaine heure d’été, on sera à la même heure que l’Ukraine. Il va peut être se produire des enclaves. Tu pourras aller en ligne droite et avoir GMT+2 GMT+1 GMT+2. J’appelle ça marcher sur la tête.

    • dans la série #enclaves, l’Arizona qui ne pratique pas l’heure d’été #daylight_saving_time à laquelle passent les États-Unis dimanche 10 mars, à l’exception de la nation Navajo qui la pratique, sauf la nation Hopi qui suit le choix de l’état, sachant qu’il y a une enclave navajo dans le territoire hopi…

      Most of Arizona Has No Daylight Saving Time
      https://www.timeanddate.com/time/us/arizona-no-dst.html

      Most of the US state of Arizona does not use Daylight Saving Time (DST). The exception is the Navajo Nation.
      ©timeanddate.com

      With the exception of the Navajo Nation, Arizona does not set the clocks forward 1 hour in spring for DST with the rest of the United States.

      Mountain Standard Time
      Almost all of Arizona is on the same time zone, Mountain Standard Time (MST), all year. The time zone has a UTC offset of minus 7 hours (UTC-7).
      It is also known as Mountain Time, but that term refers both to standard time and the time zone which is elsewhere used during DST: Mountain Daylight Time (MDT).

      Navajo Nation Uses DST
      The Navajo Nation, a semi-autonomous Native American territory, follows the United States DST schedule. It lies in northeastern Arizona, northwestern New Mexico, and southeastern Utah.

      During DST the Navajo Nation, which includes the towns of Tuba City, Chinle, and Window Rock, sets the clocks forward 1 hour to Mountain Daylight Time (MDT), which is 6 hours behind UTC (UTC-6).

      No DST in Hopi Nation
      A part of the Hopi Nation, which lies within the Navajo Nation, follows Arizona’s no-DST rule. To confuse matters more, there is also an even smaller Navajo Nation territory within the Hopi Nation within the Navajo Nation. In addition to this, there is another Hopi area adjacent to the main Hopi Nation territory.

      As a result, if driving the correct route from the Arizona state border through both Navajo and Hopi areas to the other side one can end up changing one’s clock 7 times! For example: Tuba City (Navajo) and Moenkopi (Hopi) are only a couple of miles apart, but they have a 1-hour time difference during the summer. Jeddito (Navajo), in the middle of Hopi Nation territory, is 1 hour ahead of the surrounding areas during summer.

      Opted out of DST
      Arizona is exempt from DST according to the US Energy Policy Act of 2005. The Act gives every state or territory the right to decide if it wants to use DST. If DST is observed, the state has to schedule DST in sync with the rest of the US: From the second Sunday in March until the first Sunday in November.
      Because of Arizona’s hot climate, DST is largely considered unnecessary. The argument against extending the daylight hours into the evening is that people prefer to do their activities in the cooler evening temperatures.

      Note qu’avant la standardisation de 1977, c’était la même chose à l’échelle du pays tout entier, chaque état voire chaque comté se déterminait indépendamment des autres…
      (histoire compliquée, détaillée dans l’article WP ci-dessous.

      Sinon, la Californie est en train de passer à l’heure d’été toute l’année…
      Daylight saving time in the United States - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Daylight_saving_time_in_the_United_States

      California
      California voters passed Proposition 12 in 1949, approving DST in the state.
      In 2018, voters ratified a legislative plan for year-round daylight saving time, subject to congressional approval.

  • #Épaves et #pollution - Les larmes noires de l’#océan | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/047526-000-A/epaves-et-pollution

    Au large des côtes du monde entier reposent de véritables bombes à retardement, ignorées du grand public : 6 300 épaves de navires coulés pendant la Seconde #Guerre mondiale, qui rouillent depuis plus de soixante-dix ans au fond de l’eau.

    Ces épaves, toujours chargées en #carburant, représentent une source de pollution potentielle extrêmement préoccupante, la corrosion fissurant peu à peu les coques. La #menace dépasse de loin les pires #marées_noires de l’histoire : à titre de comparaison, les 37 000 tonnes de carburant déversées par le pétrolier Exxon Valdez, qui s’échoua en 1989 au large de l’Alaska, ne constituent qu’une proportion #infime de ce que pourraient contenir les #épaves de la dernière guerre mondiale. Selon les estimations, leurs réservoirs renfermeraient jusqu’à 15 millions de tonnes de #pétrole, qui menacent de s’échapper. Sur les côtes de Pologne, de Norvège ou des États-Unis, et jusqu’au fond de l’océan Pacifique, Christian Heynen suit des chercheurs qui évaluent l’ampleur de cette #catastrophe à venir. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : si on veut éviter le drame, le contenu des cuves doit être pompé de toute urgence. Alors que la course contre la montre est désormais engagée, les #gouvernements tardent pourtant à agir.

  • Arctic Wildlife’s Last Habitat Will Be Ice Strip
    https://www.nationalgeographic.com/magazine/2018/01/arctic-wildlife-sea-ice/?sf206808415=1

    Within a few decades such vistas are unlikely to exist, at least not here, during summer. As the planet heats up, the summer sea ice and all the superbly adapted life it supports—the bears, the seals, the walruses, the whales, the Arctic cod, the crustaceans, the ice algae—may well vanish around Baffin. As we fly over the vast frozen expanse, it almost strains belief to think that we’re witnessing—and with the rest of humanity, helping to cause—its demise. In the 1980s satellite data showed that Arctic sea ice extended on average across nearly three million square miles at the end of summer. Since then more than a million square miles has been lost—an area roughly the size of Alaska, Texas, and California combined.

    Climate models suggest that by the 2050s, less than 200,000 square miles of perennial sea ice will remain. The good news, such as it is: What’s left will collect in a compact region, not here but farther north, above Greenland and Canada’s Ellesmere Island. That shrunken redoubt will be the last stand for many of the Arctic’s wild things.

    “The animals that depend on the edge of the sea ice for a living will be congregating there in the summer,” says marine ecologist Enric Sala, leader of the National Geographic Society’s Pristine Seas project. “It will be like one of those watering holes in Africa where everybody shows up.”

    #arctique #climat #cartographie #visualisation

  • Les animaux génétiquement modifiés : pas (...) - Inf’OGM
    https://www.infogm.org/6254-animaux-ogm-pas-vraiment-au-point

    Il existe des millions d’animaux transgéniques, créés en laboratoires à des fins de recherche : principalement des rats, mais aussi des lapins, des chèvres, des vaches, etc. Ils sont utilisés pour étudier les mécanismes génétiques, mimer des maladies humaines, tester ou synthétiser des molécules [1]. D’après le Daily Mail, en 2007, 3,2 millions d’expériences ont eu lieu sur des animaux transgéniques, une augmentation de 6 % par rapport à 2006. L’Inra en France, par exemple, a dès la fin des années 90, modifié génétiquement par transgenèse des animaux. Louis-Marie Houdebine, chercheur à l’Inra, a ainsi « créé » un lapin fluorescent qu’un artiste, Eduardo Kac, a ensuite médiatisé. Dans la même veine, un programme de recherche médicale de l’Inra utilisait des brebis transgéniques, elles aussi fluorescentes. Preuve qu’on ne maîtrise jamais totalement la sécurité de ces programmes de recherche, une agnelle transgénique a été vendue pour sa viande à un particulier, en 2014. L’Inra a dénoncé cet acte malveillant, reconnaissant un dysfonctionnement interne.

    Très peu d’animaux transgéniques autorisés à la commercialisation

    Les premières plantes transgéniques sont apparues sur le marché à la fin des années 90… et vingt ans après, ce sont toujours les quatre mêmes plantes qui dominent le marché (voir p.4-5). Un nombre faible qui montre que malgré les discours, les difficultés techniques et économiques restent des contraintes fortes. En ce qui concerne les animaux transgéniques, les difficultés sont encore plus conséquentes. La transgenèse animale est « très coûteuse et d’un maniement relativement délicat », confirme L.-M. Houdebine. Ainsi, sont autorisés commercialement un nombre très restreint d’animaux génétiquement modifiés.
    Des milliers de moustiques transgéniques lâchés au Brésil

    Le 10 avril 2014, le Brésil a autorisé la dissémination commerciale dans l’environnement du moustique Aedes aegypti transgénique (OX513A) de l’entreprise britannique Oxitec (liée à Syngenta). Au Brésil, la production a commencé : plusieurs usines ont déjà été construites. Celle de Juazeiro (état de Bahia) produit des milliers de moustiques transgéniques depuis 2011. Ce moustique transgénique stérile est censé permettre de lutter contre la dengue.
    Des essais en champs ont été réalisés par Oxitec dans les îles Caïmans, en Malaisie, au Panama et au Brésil. Les essais prévus en Floride (États-Unis) n’ont toujours pas eu lieu. Les prétendus « résultats probants » de ces essais n’ont toujours pas été publiés. Cependant, en se basant sur les données communiquées par Oxitec, les organisations de la société civile estiment qu’il faudrait plus de sept millions de moustiques GM stériles par semaine pour avoir une chance de supprimer une population sauvage de seulement 20 000 moustiques. Oxitec doit se frotter les mains devant un marché captif aussi prometteur.
    Autre faiblesse : 3 % d’entre eux ne seront pas stériles, reconnaît Oxitec et en présence d’un antibiotique très répandu, la tétracycline, le taux de survie monte à 15 % environ.
    Une efficacité à 100 % ne serait pas non plus la panacée… L’agence brésilienne précise qu’elle a « identifié la nécessité de surveiller les populations sauvages du moustique Aedes albopictus [le moustique tigre], un autre vecteur du virus de la dengue, en raison du risque que cette espèce occupe la niche écologique laissée par l’élimination de Aedes aegypti ». Et que connaissons-nous avec précision du rôle de Aedes aegypti dans la chaîne alimentaire ?
    Un saumon GM vendu au Canada

    Le saumon transgénique développé par AquaBounty Technologies a été modifié pour grandir quatre fois plus vite que sa version non transgénique. Après des péripéties judiciaires et réglementaires qui ont duré près de 20 ans, il a finalement été autorisé pour la consommation humaine aux États-Unis le 19 novembre 2015. Mais quelques mois plus tard, fin janvier 2016, les États-Unis suspendaient l’autorisation « jusqu’à ce que la FDA publie des lignes directrices en matière d’étiquetage pour informer les consommateurs finaux » [2]. Cette suspension peut paraître tout à fait surprenante. En effet, aux États-Unis, jusqu’à présent, aucun produit GM ne doit obligatoirement faire l’objet d’un étiquetage spécifique.
    Au Canada, la vente de ce saumon et la production d’œufs sont autorisées sur l’île du Prince Edward, mais pas l’élevage. Ces œufs sont envoyés au Panama, seul pays au monde qui a autorisé l’élevage de saumon transgénique. De même, l’autorisation étasunienne « ne permet pas que ce saumon soit conçu et élevé aux États-Unis », une restriction qui en dit long.
    En 2017, pour la première fois, ce saumon a été vendu, au Canada [3] : ces cinq tonnes de filets de saumon transgénique ont rapporté 53 300 dollars à l’entreprise. Il s’agit de la première commercialisation d’un animal transgénique destiné à l’alimentation humaine.
    Ce saumon pose de nombreux problèmes tant environnementaux que sanitaires. Premièrement, selon une étude publiée en 2002, l’hormone de croissance, produite par transgenèse, aboutit à plusieurs dégâts collatéraux. Ainsi, ces animaux ont une tendance supérieure aux autres à devenir diabétiques et les poissons d’AquaBounty devront probablement être vendus sous forme de filets ou dans des plats cuisinés du fait de leurs difformités. Ensuite, une étude de 2009 montrent que si des poissons transgéniques s’échappent, ils auront tendance à « coloniser » les saumons non transgéniques, ce qu’avaient déjà montré des chercheurs en 1999. Autre élément : les poissons transgéniques accumulent plus les toxines dans leur chair que les autres poissons.
    L’ensemble de ces risques a donné une image bien négative de ce saumon… Ainsi, de nombreuses collectivités territoriales dont les états de l’Alaska, de la Californie et une soixantaine d’entreprises agro-alimentaires - comme Subway, Whole Foods, Trader Joe’s ou Kroger ou encore CostCo, deuxième plus grand détaillant étasunien qui achète chaque semaine 272 tonnes de saumon - se mobilisent contre son autorisation.
    Nouveaux animaux GM bientôt autorisés ?

    Parmi les papys des AGM, évoquons le cochon transgénique (« Enviropig »). Ce projet date de 1995 et est mené par l’Université de Guelph, au Canada. Ce cochon est censé contenir moins de phosphore dans ses excréments. Abandonné en 2012, il est réapparu moins d’un an après sous un nouveau nom : « Cassie Line ». Officiellement, l’abandon était lié à la méfiance des consommateurs et des industriels. Mais en fait, l’article scientifique de 2012 publié par l’Université de Guelph parle d’un cochon GM dont la nouvelle lignée est plus stable génétiquement parlant… : ce serait donc plus pour des questions techniques que les premiers cochons auraient été euthanasiés.
    La recherche s’intéresse aussi de près aux insectes. Ces derniers sont actuellement testés en champs et pourraient être prochainement autorisés, tous mis au point par l’entreprise Oxitec pour être stériles. Ainsi, en 2011, aux États-Unis, était expérimenté en champs un papillon génétiquement modifié (Plutella xylostella, OX4319), un parasite important des choux, colzas et autres plantes de la famille des Brassicacées. Au Brésil, c’est la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) transgénique de l’entreprise Oxitec qui était lâchée à titre expérimental… Enfin, en 2013 et en 2015, Oxitec faisait une demande pour disséminer en Espagne des milliers de mouches de l’olivier (Bactrocera oleae, OX3097D-Bol), essais refusés par les autorités catalanes.
    Et les animaux GM 2.0 ?

    Les recherches actuelles de modification des animaux passent par l’utilisation de nouveaux outils de modification génétique, comme les Talen, ou Crispr/Cas9. En voici quelques exemples.
    Brice Whitelaw, du Roslin Institut, en Grande-Bretagne, a modifié des moutons et des bovins. Grâce aux protéines Talen, il a coupé la séquence génétique qui code pour la production de la myostatine qui freine le développement musculaire. Les animaux ainsi modifiés ont un système musculaire hypertrophié. Économiquement parlant, si cette délétion génétique arrive à produire des animaux viables, elle permettrait d’augmenter la masse musculaire de l’animal. En Chine, un des pays leaders dans le domaine, plusieurs équipes ont réussi, malgré des taux d’échecs importants, à désactiver certaines séquences génétiques en utilisant les technologies Talen ou Crispr/Cas9. Ainsi, l’une d’entre elles a mis au point des chiens de race Beagle plus musclés qui courent plus vite, et espère les vendre aux chasseurs... voire à l’armée ; une autre équipe propose un cochon nain qui reste vraiment nain, et espère le vendre comme animal de compagnie ; enfin, une troisième équipe travaille à réduire le taux de cholestérol chez le cochon, une innovation qui permettrait de limiter les maladies cardio-vasculaires…
    Éric Marois (CNRS / Inserm) estime que les deux outils Talen et Crispr/Cas9 « permettront d’obtenir très rapidement des mutations inactivant des gènes ciblés. Pour des manipulations génétiques plus complexes (remplacement d’un allèle par un autre, donnant par exemple une résistance à une maladie), ces outils permettront probablement d’accélérer les techniques déjà existantes développées chez la souris ».
    Au-delà des avantages techniques qui restent à démontrer, ces nouveaux OGM pourraient bien avoir un avantage considérable pour l’industrie : ne pas être considérés légalement com- me des OGM. Leur diffusion en serait facilitée car ils ne seraient plus soumis à autorisation, évaluation et étiquetage.
    Le forçage génétique

    Associé à une technique de transformation du vivant, le forçage génétique permet de propager une modification génétique plus vite que selon les lois classiques de Mendel sur l’hérédité, en quelques générations seulement. De nombreux laboratoires travaillent donc actuellement à forcer génétiquement des moustiques pour diffuser une stérilité rapidement. Objectif : éliminer les vecteurs pour éliminer les maladies. Mais avec quelles conséquences sur les équilibres écologiques ?
    Tous ces projets s’inscrivent dans une logique productiviste - des saumons plus gros, des cochons avec plus de muscle, etc. - ou mécaniste – éradiquer le vecteur pour combattre une maladie, sans comprendre la complexité d’un éco-système. C’est donc le risque de voir apparaître un autre vecteur qu’il faudra à son tour éliminer…
    Des AGM... juste pour le (...)
    Des AGM... juste pour le fun !
    GloFish

    Les premiers animaux transgéniques commercialisés étaient deux poissons d’ornement, destinés à des aquariums. Night Pearl®, conçu par l’Université de Taïwan, et GloFish®, conçu par l’Université de Singapour, ont été génétiquement modifiés avec un gène de fluorescence, issu respectivement d’une méduse et d’une anémone de mer. Ces poissons sont commercialisés à Taïwan, et aux États-Unis (sauf en Californie et au Michigan qui ont interdit les animaux transgéniques). GloFish est désormais une marque commerciale qui propose plusieurs espèces de poissons (poisson-zèbre, barbeau, tetra, etc.), disponibles dans plusieurs couleurs (orange, bleu, vert, rouge, violet, etc.).
    Interdits en Europe, quelques individus de ces poissons transgéniques ont été découverts dans plusieurs États membres – Allemagne, Irlande, Norvège, Pays-Bas, République Tchèque, Royaume-uni - de l’Union européenne entre 2006 et 2016.

  • This Senseless Government #Shutdown Is Harming Coast Guard Families | U.S. Naval Institute
    https://www.usni.org/magazines/proceedings/2019-01/senseless-government-shutdown-harming-coast-guard-families

    By Admiral Thad Allen, U.S. Coast Guard (Retired)

    Today, with the government shutdown in its third week, it is beyond troubling that Coast Guard men and women are being unnecessarily subjected to financial hardship while enduring the operational, mission-related circumstances that are accepted as part of their compact with their country.
    […]
    I am the son of a Coast Guard Chief Petty Officer and brother of a Coast Guard spouse. Our family’s life has revolved around the service my parents revered. A part of the “Greatest Generation”, they emerged from the depression and World War II to raise a family that moved frequently and fearlessly. They were tough and resilient.

    I will turn 70 shortly and have had 47 addresses in my life. And while my parents and later my wife and I treated each new transfer as an adventure, there were tests and challenges. In the early 1950s my father got a no-notice transfer from Mobile, Alabama to Ketchikan, Alaska after it became clear our family was not a good fit in the segregated South. My father left immediately but it took our family months to catch up. We arrived in Ketchikan from a nearby island that had an airport, making the final leg by Coast Guard small boat with our luggage. Despite these and other challenges my mother and father believed until the day they died that the Coast Guard was the best thing that ever happened to our family.
    […]

    I never believed it would be necessary to remind the leaders of all branches of government of their constitutional responsibilities, but it appears they have subordinated the “general welfare” of their fellow citizens to parochial interests. While this political theater ensues, there are junior Coast Guard petty officers, with families, who are already compensated at levels below the national poverty level, who will not be paid during this government shutdown. There is no reasonable answer as to why these families have to endure this hardship in the absence of a national emergency. These leaders should ponder how they would tell a spouse at Arlington that his or her survivor benefits might be at risk—again, for no reason. I’m glad my mother and father are not alive to see it.

  • Petition calls for U.S. to give Northwest Angle to Canada

    ’Make America great by correcting this critical survey error,’ petition says.

    There is a call for the U.S. government to adjust the border near #Manitoba to give Canada the geographic oddity known as the Northwest Angle.

    Known simply as the Angle to the 120 people who live there, it is a jetty of #Minnesota sandwiched between Manitoba and northwestern #Ontario.

    It is the only place in the United States outside Alaska that is north of the 49th parallel. And it was based on a flawed map from 1755.

    “Make America great by correcting this critical survey error,” states a petition, called “Give Canada back the Northwest Angle located in Manitoba,” and created as part of We the People.

    Launched in September 2011 under then-President Barack Obama, We the People is a section of the White House website for petitioning policy experts. Petitions that meet a certain threshold of signatures are typically reviewed by administration officials who are prepared to issue official responses.

    The threshold for a response is 100,000 signatures, so it could take some more for the Northwest Angle petition to find its way onto the desk of U.S. Congress.

    It was created Sunday, and as of Wednesday, had just 32 signatures.

    The international boundary that takes in the #Northwest_Angle was made shortly after the Treaty of Paris in 1783 between the U.S. and Britain.

    However, Benjamin Franklin and British representatives relied on a 1755 map from American John Mitchell, who was not a professional geographer or map-maker.

    He was a physician and botanist who developed an interest in geography and created his map based on materials he found in official archives and private hands. But he misattributed the source of the Mississippi River as being at the edge of Lake of the Woods, and drew the lake itself in the shape of an oval rather than bent and bowed by the multiple bays it actually contains.

    The Treaty of Paris stated the boundary between U.S. territory and the British possessions to the north would run “...through the Lake of the Woods to the northwestern-most point thereof, and from thence on a due west course to the river Mississippi.”

    The source of the Mississippi River, however, actually lies nearly due south of Lake of the Woods, rather than north and west of it.

    The end result is a thumb of land isolated from the rest of the U.S. In those months when Lake of the Woods is free of ice, Angle residents can reach the mainland U.S. directly by boat.

    However, to make the journey by land, residents must pass through two Canada-U.S. borders — at the east and southern boundaries of Manitoba.

    “Even the most mundane tasks involve a certain amount of shuttle diplomacy. Grocery shopping is once a week, and that’s an hour and 15 minutes, one way,” states a story on the region by CBS News in 2016.

    “First, residents have to notify Canadian authorities that they’re about to cross the border. Then, it’s a 60-mile [96.6-km] or so trek through Canada back to the U.S. boundary line to cross back into Minnesota and the nearest town.”

    https://www.cbc.ca/news/canada/manitoba/northwest-angle-petition-border-1.4962228
    #Canada #USA #Etats-Unis #frontières #disputes_frontalières #disputes_territoriales #différend_frontalier #frontières_mobiles #pétition

    La pétition:
    https://petitions.whitehouse.gov/petition/give-canada-back-northwest-angle-located-manitoba

    ping @reka

  • Scientists find massive reserves of mercury hidden in permafrost | EurekAlert! Science News

    https://www.eurekalert.org/pub_releases/2018-02/agu-sfm020518.php

    WASHINGTON D.C. — Researchers have discovered permafrost in the northern hemisphere stores massive amounts of natural mercury, a finding with significant implications for human health and ecosystems worldwide.

    In a new study, scientists measured mercury concentrations in permafrost cores from Alaska and estimated how much mercury has been trapped in permafrost north of the equator since the last Ice Age.

    The study reveals northern permafrost soils are the largest reservoir of mercury on the planet, storing nearly twice as much mercury as all other soils, the ocean and the atmosphere combined.

    #arctique #mercure #pollution

  • Scientists find massive reserves of mercury hidden in permafrost
    https://phys.org/news/2018-02-scientists-massive-reserves-mercury-hidden.html

    Researchers have discovered permafrost in the northern hemisphere stores massive amounts of natural mercury, a finding with significant implications for human health and ecosystems worldwide.

    In a new study, scientists measured mercury concentrations in permafrost cores from Alaska and estimated how much mercury has been trapped in permafrost north of the equator since the last Ice Age.

    The study reveals northern permafrost soils are the largest reservoir of mercury on the planet, storing nearly twice as much mercury as all other soils, the ocean and the atmosphere combined.

    The new study was published today in Geophysical Research Letters, a journal of the American Geophysical Union.

    #arctique #pollution #mercure

  • Les « Gilets jaunes » font bon accueil à MBS, acte III de la mobilisation
    Le G20 fait le point sur la journée du premier décembre, malgré l’affaire Khashoggi

    Le Sur de l’Alaska est mort
    L’ancien président des Etats-Unis George Bush secoué par un puissant tremblement de terre

    North Sentinel : derrière la mort du premier ministre tchèque, une longue histoire de résistance.
    Pour la commission européenne le missionnaire est en position de « conflit d’intérêts »

    Microsoft retire l’organisation de la CAN 2019 à Apple
    La confédération africaine de football détrône le Cameroun et devient la première capitalisation boursière

    « Implants files » : s’il existait vraiment des pièces accablantes, on les aurait présentées
    Affaire Quennedey, pour son avocat un rapport de l’IGAS souligne les lacunes de la surveillance de l’autorité sanitaire.

    Carlos Ghosn fait défection et réussit à passer au Sud
    Le redoutable bureau d’enquêtes spéciales aux trousses d’un soldat Nord-Coréen

    CPI, la demande d’acquittement de « MBS » est déjà une défaite
    En Arabie saoudite, la fronde impossible des critique du prince héritier Laurent Gbagbo

    #de_la_dyslexie_créative

  • Offshore drilling to begin in federal Arctic waters off Alaska

    The Trump administration has approved the first series of oil drilling in the Arctic Ocean. Critics say the move could pose serious environmental risks, while the oil company Hilcorp promises jobs and investment.


    https://www.csmonitor.com/USA/2018/1025/Offshore-drilling-to-begin-in-federal-Arctic-waters-off-Alaska?cmpid=TW
    #Arctique #Alaska #énergie #pétrole #extractivisme #exploitation_pétrolière #forages
    ping @reka

  • U.S. eyes West Coast military bases to export coal, gas -report | Reuters
    https://www.reuters.com/article/usa-trump-coal/update-1-us-eyes-west-coast-military-bases-to-export-coal-gas-report-idUSL2

    President Donald Trump’s administration is considering using West Coast military facilities to export coal and natural gas to Asia, according to an Associated Press report on Monday, citing U.S. Department of Interior Secretary Ryan Zinke.

    The move would help fossil fuel producers ship their products to Asia and circumvent environmental concerns in Democratic-leaning states like Washington, Oregon and California that have rejected efforts to build new coal ports.

    In an interview in Montana, Zinke told AP “it’s in our interest for national security and our allies to make sure that they have access to affordable energy commodities” and proposed using naval facilities or other federal properties for exports.

    Zinke, a former Navy SEAL, said the former Naval Air Facility Adak in Alaska’s Aleutian Islands could be used to export natural gas. He did not specify any others.
    […]
    The idea drew praise from the U.S. coal industry, which is eager to overcome a dearth of export terminals on the U.S. West Coast. Currently, U.S. coal exported into the Pacific basin must go through Canada’s British Columbia.

  • https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/geologie/rechauffement-climatique-des-tsunamis-geants-provoques-par-la-fonte

    Les conséquences du réchauffement climatique sont multiples, comme par exemple favoriser dans certaines régions de glaciers des tsunamis dès lors que les terrains présentent des risques de glissements de terrains à cause de la fonte des glaces.

    L’origine du tsunami de près de 200 m dans un fjord de l’Alaska est un éboulement causé par le recul des glaciers, en 2015. La glace soutient et limite à la fois les pentes : quand elle fond, le socle rocheux apparaît, vulnérable, soumis à une plus forte probabilité d’éboulement et de glissements de terrain.

    « Les glaciers, en reculant, modifient leur environnement de manière spectaculaire. Dans le cas du fjord de Taan, ce fut un tsunami majeur »

    , explique Dan Shugar, de l’Université de Washington Tacoma, co-auteur de l’étude publiée jeudi 6 septembre 2018 dans Scientific Reports.

  • Earth has more trees now than 35 years ago
    https://news.mongabay.com/2018/08/earth-has-more-trees-now-than-35-years-ago

    Despite ongoing deforestation, fires, drought-induced die-offs, and insect outbreaks, the world’s tree cover actually increased by 2.24 million square kilometers — an area the size of Texas and Alaska combined — over the past 35 years, finds a paper published in the journal Nature. But the research also confirms large-scale loss of the planet’s most biodiverse ecosystems, especially tropical forests.

    #forêt

  • Revue « Territory »

    SIgnalé par @fil ce matin

    Issue X - Extremes - Preview — Territory
    http://themapisnot.com/issue-x-extremes-preview

    In theory, extremes are rarities. At any given moment, there can only be one of each superlative—smallest, tallest, fastest, farthest, deepest, darkest, brightest—but, as the saying goes, records are meant to be broken. The indivisible atom was split. Infinity has been proven to come in many sizes and shapes. An extreme is a record of limit, but also a series, a narrative of revision. It is never singular, a datum. As psychonaut Terence McKenna was fond of saying, “the bigger you build the bonfire, the more darkness is revealed.”

    –-----

    Issue 11 - Twins - Preview — Territory
    http://themapisnot.com/issue-11-twins-preview

    Roughly 1 in every 30 births is a pair of twins. Uncommon yet not rare, there’s an ambivalence to twinness, what anthropologist Philip Peek terms the “centrality of liminality.” Twins are both one and two, and this logical ambiguity can be the source of harmony, as with the yin-yang duality, or evidence of a disturbing glitch, as in the uncanny of the doppelgänger.

    –-----

    Issue 12 - Alaska - Preview — Territory
    http://themapisnot.com/issue-12-alaska-preview

    On most maps, Alaska is an outlier. Separated by land and sea from the “lower 48” and skewed by the distortions of the Mercator-derived projections that most popular maps default to, Alaska doesn’t easily fit within the image of the United States. Cartographers seem to be at a loss as to where to put it. On some maps, the state is packed into its own little box and shipped south to warm up next to Hawai’i. On others, it’s not even present at all. Then, when granted its own map, Alaska receives almost compensatory treatment. It is painted pictorially as larger than life, an Arctic Treasureland or The Far North Frontier, a land of opportunity for those rugged enough to brave its harsh conditions, native and colonial alike.

    #cartographie #cartoexperiment #territoire #géographie

    Projet cartographie expérimentale
    Tags généraux : #cartoexperiment #biblioxperiment
    Tags particulier : #visualisation #complexité_visuelle

  • Le renard polaire, infatigable arpenteur de l’hiver arctique

    https://www.lemonde.fr/festival/visuel/2018/08/06/le-renard-polaire-infatigable-arpenteur-de-l-hiver-arctique_5339915_4415198.

    siganlé par @freakonometrics sur Twitter

    Le renard polaire, infatigable arpenteur de l’hiver arctique
    Qu’ils volent, nagent, marchent ou rampent, les animaux peuvent désormais être suivis dans tous leurs déplacements grâce à des appareils de plus en plus performants. Les données recueillies retracent des destins individuels et dévoilent les secrets des espèces les plus diverses. Dans ce premier volet, suivons les pérégrinations d’un carnivore avisé

    Par Nathaniel Herzberg

    Mais que fait le renard polaire en hiver ? Difficile de croire qu’à l’heure où l’on scrute l’infiniment petit – ou l’infiniment grand – comme on regarde l’heure, pareille question puisse encore demeurer mystérieuse. Et pourtant… Etudié depuis des décennies durant la période estivale et célébré pour sa fidélité, le comportement du canidé lorsque le grand froid s’empare des terres arctiques restait largement méconnu. Pas le changement de sa robe, passant du brun-roux au blanc, bien sûr. Mais son activité, ses déplacements surtout, restaient sans réponse. L’observation en Russie, en Alaska, au Groënland ou au Canada d’individus isolés évoluant loin de leurs tanières, avait toutefois valu à l’animal deux surnoms : « le nomade du Nord » et « le voyageur des glaces ». « Il était communément admis que le renard arctique quittait son territoire en automne et partait sur la banquise tout l’hiver pour ne revenir qu’au printemps retrouver son partenaire et se reproduire », précise Sandra Lai, de l’université du Québec, à Rimouski.

  • The Myth of Russia’s Arctic Rule
    https://mailchi.mp/9cdcff7c73de/taming-bureaucratic-beasts-in-china-1650757?e=752ba5eff2

    It’s clearly visible from this bird’s-eye view of the Arctic region.
     
    You can see here that Russia’s vast holdings of Arctic territory do not mitigate its lack of access to the world’s other oceans.
     
    Russian ships cannot get to the Pacific Ocean without passing the Chukchi Sea and the Bering Strait – both of which are off the coast of Alaska and thus securely under U.S. control.
     
    While the U.S. has only two icebreakers, it could shut down this shipping lane at will because it’s easily the world’s pre-eminent naval power.
     
    It’s more of the same for Russia with access to the Atlantic Ocean. To get to the Atlantic from the Arctic, Russian ships have to traverse waters between Iceland and Greenland, or between Iceland and the United Kingdom.
     
    Either way, it’s the same story – they are still susceptible to blockades from anti-Russian forces.
     
    These uncomfortable geopolitical realities make Russia’s position in the Arctic something of a trap. To make matters worse, with the accelerating Arctic ice melt, Russia’s geopolitical strategy in Europe is melting right along with it.
     
    The core of that strategy has been to establish buffer zones between Moscow and the North European Plain. This strategy is based in part on the idea that Russia has never had to worry about a potential threat to its Arctic coastline, as the Arctic Ocean has always been impossible for its enemies to traverse.
     
    But if Arctic ice melts enough to allow trade in the Arctic Ocean year round – as appears inevitable – that also means enemy navies would have much more room to operate.
     
    This explains why Russia has assumed a defensive posture when it comes to the Arctic.
     
    It also explains why Russia has been relatively cooperative in the region diplomatically.

    #arctique #Russie

    • La question est celle d’une route commerciale maritime. Sur l’axe majeur reliant l’Asie orientale à l’Europe (occidentale). De ce point de vue, les deux extrémités posent problème, les débouchés étant :
      • le détroit de Danemark dont il suffit de rappeler la bataille qui porte ce nom en 1941,…
      • la ligne GIUK et sa matérialisation physique par le SOSUS,
      • la mer du Nord comme sortie de la mer de Norvège, bordée de nations de l’OTAN
      pour l’autre côté, la mer des Tchouktches et la mer de Béring sont effectivement verrouillées comme indiqué dans l’extrait que tu pointes. Quant au reste de la façade orientale, située hors de la route maritime d’ailleurs,
      • la mer d’Okhotsk n’est pas libre de glaces en hiver (pour le moment…)


      • la mer du Japon (Vladivostok) est particulièrement fermée (Tsushima, 1905,…)

      Enfin, on parle ici de périphérie et, de ce point de vue, la facade « ouverte » de la mer de Béring est une périphérie particulièrement extrême. Petropavlosk-Kamtchatski, base des sous-marins russes est un bout du monde absolu. Tout doit y être acheminé d’une distance de plusieurs milliers de kilomètres.

      Voir à ce sujet, les effectifs engagés de part et d’autre dans la (très méconnue) bataille de Pétropavlosk en 1854
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Petropavlovsk
      (comme d’hab’, plus de détail sur WP[en]).

      De même pour les Aléoutiennes, campagne périphérique et manœuvre de diversion pendant la guerre du Pacifique.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_des_%C3%AEles_Al%C3%A9outiennes

      Quant à la vente de l’Alaska en 1867, on peut rêver – comme pour la Louisiane en 1803, mais on voit mal comment l’un et l’autre auraient pu résister au rouleau compresseur des jeunes États-Unis déferlant à la conquête de l’ouest. De ce point de vue, Alexandre II, comme Napoléon avant lui, a réussi à tirer un peu d’argent d’un territoire dont l’avenir sous son pavillon initial était plutôt désespéré. Imagine les péripéties d’un hypothétique Alaska russe en 1905, en 1917-1921, et après…