provinceorstate:auvergne

  • A la rencontre de Marc’O
    https://lundi.am/A-la-rencontre-de-Marc-O

    Maquisard en Auvergne à quinze ans, marlou de Saint-Germain-des-Près après la guerre, programmateur au Tabou avec Boris Vian, introducteur de la poésie lettriste, producteur du Traité de bave et d’éternité d’Isidore Isou qu’il impose à Cocteau en 1951 à Cannes, éditeur du premier texte de Debord dans la revue Ion financée par le cagoulard Robert Mitterrand, animateur dès les années 1950 du groupe et du journal « Le soulèvement de la jeunesse » basée sur l’idée du prolétariat externiste (le prolétariat déserte de plus en plus une classe ouvrière toujours plus intégrée et se concentre chez les jeunes et tous ceux qui se vivent comme étrangers à cette société), inventeur du théâtre musical et d’un théâtre où le comédien n’est plus réduit à interpréter des rôles, mais à créer la pièce elle-même, mentor de la jeune troupe formée entre autres par Bulle Ogier, Jean-Pierre Kalfon, Pierre Clémenti et Jacques Higelin, critique impitoyable des yéyés, de la célébrité et de la télé-réalité (et quasi-inventeur du style punk) dès 1966 avec Les idoles, pionnier de l’occupation des théâtres dès 1967 à Reggio Emilia contre la guerre du Vietnam, co-fondateur avec Monique Wittig et Antoinette Fouque à la Sorbonne en mai 1968 du Comité Révolutionnaire d’Action Culturelle (CRAC), ancêtre du MLF (Mouvement de Libération des Femmes), passeur continu, avec Guattari, entre la France et l’Italie des années 1970, présent à Bologne, toujours avec Guattari, en septembre 1977 lors du fameux Congrès international contre la répression, initiateur en 1979 de l’opéra-rock Flashes rouges porté par la jeune Catherine Ringer, chercheur dans les années 1980 autour des nouvelles possibilités qu’ouvre pour l’image le développement des techniques audiovisuelles, animateur dans les années 1990 avec Cristina Bertelli des Périphériques vous parlent et de la jeune troupe Génération Chaos, où officient des anciens de l’excellent groupe de rock Witches Valley et qui ira jusqu’à faire des premières parties de concerts de Noir Désir, et puis on s’arrête là.

    Karen O n’est pas la fille de Marc’O

    https://www.youtube.com/watch?v=n8GTewTUQeg


    https://karenomusic.com/projects/i-shot-the-sheriff
    https://karenomusic.com
    https://www.discogs.com/artist/245778-Karen-O
    #musique

    • Jean-Pierre Kalfon . « my friend, mon ami »

      https://popsuperette.bandcamp.com/album/my-friend-mon-ami-3-7-ep

      Au mitan des 60’s, Jean-Pierre Kalfon, qui ne pense qu’à suivre le cours de ses désirs, est confronté à un choix : être acteur à la filmographie impeccable ou vivre sa vie de rocker psychoactif de l’underground parisien. Il n’hésite pas une seconde : il opte pour les deux.
      Aujourd’hui, devenu acteur-culte, sa vraie passion a sans doute toujours été le rock’n’roll et le rhythm’n’blues. En 1965, juste avant d’incarner Simon le Magicien dans le film Les Idoles (un pamphlet situationniste à contre-courant de la yéyéitude réalisé par #Marc’O en 1968), Kalfon sort un EP chez CBS, guère éloigné de son personnage. « Avec frange stonienne, guitare fuzz et un ton pour le moins déglingué qui n’a guère marché mais est aujourd’hui un must sixties » dixit Patrick Eudeline.
      La turbulente Chanson Hebdomadaire anticipe de dix ans le punk français, quelque part entre le persiflage morveux des Olivensteins, l’art de la déglingue d’Asphalt Jungle et la gouaille en bamboche des Rita Mitsouko. Les trois autres morceaux sont aussi de véritables pièces de #pop_culture, théâtralisées par le contest’acteur Kalfon et magnifiquement arrangées par Michel Portal et Ivan Jullien. La Guerre est un explosif folk-rock anti-militariste, My Friend, Mon Ami, une épatante « chansong » légèrement déjantée et L’Amour À Fleur De Peau, co-écrite avec Valérie Lagrange, une ballade sans chiqué digne des meilleures productions Saravah.
      Plus de 50 ans après, Kalfon se souvient dans sa biographie narrant les contes filousophiques de sa vie hors-norme : « Mon disque n’a pas marché. Je chantais comme une casserole rouillée, ce qui est tout à mon honneur. En bon punk préhistorique — dix ans trop tôt et en France, ce n’était ni le lieu ni le moment pour s’y coller. »
      Kalfon est devenu une personnalité unique du théâtre et du cinéma français mais aussi un chanteur et un auteur-compositeur accompli (il fut un artiste du label mythique parisien New Rose). Sa présence, sa voix et sa diction au cinéma sont tellement magnétiques que leurs équivalents dans la pop musique des 60’s nous ramènent inéluctablement à Serge Gainsbourg. Ce n’est pas un mince compliment chez #Pop_Supérette, vous vous en doutez bien.

      #Jean_Pierre_Kalfon

  • La mairie de Lyon autorise la réouverture d’un local de Génération identitaire - Œil sur le front
    https://oeilsurlefront.liberation.fr/les-pouvoirs/2019/06/19/la-mairie-de-lyon-autorise-la-reouverture-d-un-local-de-ge

    La salle de boxe du groupuscule d’extrême droite à Lyon, fermée en mars sur décision de la mairie pour des raisons de sécurité, a rouvert dans le centre historique de la ville. Les associations luttant contre le groupuscule réclament un renforcement de l’arsenal juridique et administratif.

    Agogé, la salle de boxe gérée à Lyon par le mouvement radical Génération identitaire, a été autorisée à rouvrir début juin, une première dans la capitale de Rhône-Alpes, selon le site rue89 Lyon. Décision prise par arrêté municipal, au grand dam des associations locales qui, en réponse, réclament un renforcement de l’arsenal administratif et juridique de lutte contre ces groupuscules d’extrême droite. Car c’est bien parce que le local respecte la réglementation que la salle de sport a été autorisée à reprendre son activité. « C’est la première fois que la municipalité permet à un local accueillant les activités de militants d’extrême droite de rouvrir, après l’avoir fait fermer », note Rue89 Lyon.

    En mars, la ville avait en effet pris deux arrêtés pour interdire au public l’accès à l’Agogé, dont le nom fait référence à l’éducation militaire des jeunes hommes dans la Grèce antique, ainsi qu’à la Traboule, bar associatif attenant, lui aussi propriété de Génération identitaire. A l’époque, la fermeture avait été ordonnée pour des raisons de non-respect des normes de sécurité, après les visites de la Commission communale de sécurité et d’accessibilité. Depuis, des travaux ont été entrepris dans les locaux installés au 5, de la Montée du Change, en plein cœur du Vieux-Lyon. Une cagnotte a en outre été lancée par les identitaires pour financer la mise aux normes de la Traboule. Celle-ci a récolté à ce jour moins de 900 euros. La rénovation de la salle de sport étant quant à elle terminée, la réouverture du lieu a été autorisée.
    « Tenaille identitaire »

    La décision n’a donc rien de politique, s’est défendu Jean-Yves Sécheresse, adjoint à la sécurité à la mairie de Lyon : « On ne sonde pas les âmes ni les cerveaux pour prendre ces décisions. Une fois que la réglementation est respectée, on rouvre. En l’occurrence l’ensemble des conditions pour réunir du public sont présentes », a-t-il justifié auprès de l’AFP.

    Sur ce point, la bonne foi de l’adjoint au maire n’est pas remise en cause : « Jean-Yves Sécheresse a beaucoup œuvré pour la fermeture du local du Bastion social », autre faction identitaire – dont la dissolution a été ordonnée le 24 avril en Conseil des ministres –, mais il fait ce qu’il peut « avec les compétences de la mairie », a expliqué Alain Blum, président de la section Auvergne-Rhône-Alpes de la Licra. « On se bat depuis des années contre cette "tenaille identitaire", en soutenant les structures associatives présentes dans le Vieux-Lyon, mais le volet administratif manque d’efficacité, et la réponse juridique n’est pas à la hauteur. »

    La Licra est en guerre depuis des années avec Génération identitaire et réclame la dissolution du mouvement. En réponse, le groupuscule a récemment déposé un recours auprès du tribunal administratif pour faire supprimer ses subventions municipales. « Il faut couper les vivres à ces associations immigrationnistes et antifrançaises », pouvait-on lire début juin dans l’un de ses communiqués.
    « Des évolutions législatives sont nécessaires »

    Pour lutter contre ces mouvances d’ultra-droite, la ville de Lyon ne peut compter que sur ses compétences en matière de sécurité dans les ERP (établissements recevant du public) : « Les associations sont jugées sur leur fonctionnement. Si elles respectent la réglementation en matière de sécurité, la municipalité est coincée, mais elle peut toujours faire preuve de vigilance… » explique Thomas Rudigoz, député LREM de la 1re circonscription du Rhône. Même s’il existe d’autres moyens de lutte, notamment en matière de tranquillité publique, puisque le préfet peut ordonner sur décret la fermeture d’un local en cas de troubles à l’ordre public. « Pour faciliter la dissolution de certains groupuscules, des évolutions législatives sont nécessaires », indique l’élu. Une commission d’enquête parlementaire sur la lutte contre les mouvements d’extrême droite, à laquelle Thomas Rudigoz a participé, a rendu la semaine dernière son compte rendu. Avec 32 recommandations, dont le renforcement, fort décrié, des sanctions pénales pour lutter contre la reconstitution de ligues dissoutes, ou encore le basculement dans le code pénal de l’ensemble des délits d’expression à caractère raciste, antisémite et discriminatoire, jusque-là relevant du droit de la presse.

    Face à des organisations de mieux en mieux armées pour se jouer des procédures, Thomas Rudigoz ajoute : « Il reste un certain nombre de chantiers à mettre en place sur Génération identitaire, nous travaillons sur une proposition de loi dans les prochaines semaines, mais elle doit d’abord obtenir l’approbation de notre groupe politique. »

  • Le domicile de Gérard Collomb et la mairie de Lyon perquisitionnés — RT en français
    https://francais.rt.com/france/62719-perquisitions-cours-domicile-gerard-collomb-mairie-lyon

    Selon les informations du Parisien, des perquisitions ont débuté ce 5 juin au matin dans le cadre de l’enquête préliminaire sur des détournements de fonds publics présumés au bénéfice de l’ex-compagne du maire de Lyon, Gérard Collomb.

    Une perquisition est en cours ce 5 juin depuis le matin au domicile de Gérard Collomb, le maire de Lyon, et une seconde a lieu dans les locaux de l’hôtel de ville de la capitale des Gaules, selon les informations du journal Le Parisien.

    Selon cette même source, ces perquisitions interviennent dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier (PNF) sur un possible détournement de fonds publics qui aurait bénéficié à l’ex-compagne de l’ancien ministre de l’Intérieur.

    L’affaire est arrivée par un rapport provisoire de la chambre régionale des comptes d’Auvergne-Rhône-Alpes consacré à la gestion de la ville de Lyon et transmis au PNF. Selon Le Canard enchaîné, Gérard Collomb aurait « fait bénéficier son ex-compagne de plusieurs emplois municipaux depuis plus de vingt ans. »

    L’existence de cette enquête a été révélée par Le Canard enchaîné le 4 juin et a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales. Le montant de ces détournements présumés est estimé à 500 000 euros et aurait eu cours entre les années 2009 et 2018.
    Gérard Collomb avait qualifié ces révélations d’« intolérables »

    Dans un communiqué transmis à l’AFP le 4 juin, Gérard Collomb avait jugé ces révélations « intolérables » : « Je ne peux donc que m’étonner, alors que les conclusions de l’enquête administrative ne sont toujours pas connues, qu’on ait pu diffuser des informations tant inacceptables qu’intolérables et déjà largement propagées. »

    L’ancien ministre de l’Intérieur, prédécesseur de Christophe Castaner avait également apporté des précisions sur l’emploi de son ex-compagne dans ce même communiqué : « Depuis 1995 [Meriem] Nouri est employée par la ville de Lyon dans différentes fonctions, d’abord comme agent non titulaire de catégorie C puis titularisée comme agent administratif en juin 2005. De 2005 à 2009, elle est successivement affectée dans deux mairies d’arrondissement puis, à partir de 2009, elle est en charge d’une activité d’accueil et d’information de proximité sur des projets urbains, notamment à la mission Serin puis à la maison du projet Rives de Saône jusqu’à l’été 2015. Pour les années suivantes 2015 à 2017, pour lesquelles un signalement a été effectué par sa hiérarchie en novembre 2017, j’ai seulement été informé de ce fait en février 2019. J’ai aussitôt pris l’initiative de faire diligenter une enquête administrative dont les conclusions seront rendues fin juin et, conformément à l’article 40, j’ai informé le procureur de la République. Depuis début 2018, Mme Nouri a été affectée d’abord dans une bibliothèque municipale puis dans une mairie d’arrondissement où elle travaille actuellement. »

  • Instant Canopé - Les émotions à l’école - Réseau Canopé
    https://www.reseau-canope.fr/service/instant-canope-les-emotions-a-lecole.html

    Comment tenir compte des émotions pour enseigner et pour apprendre ?
    La joie, la surprise, la colère, la peur, le dégoût, la tristesse… Ces émotions s’expriment à travers notre corps par nos rires, nos pleurs, ou simplement notre regard, nos gestes… et peuvent parfois nous déborder. Les émotions ne sont donc pas réductibles à la seule question individuelle, à une « intériorité » qui serait détachée du réel et du social. Reste qu’il est bien difficile de saisir avec justesse les ressorts collectifs des réactions à l’origine de telle ou telle situation, et d’agir sur les acteurs impliqués. Le nouveau numéro de Diversité propose de faire le point sur la place et le rôle des émotions en éducation.

    avec Imane AGHA, référente nationale et chargée d’études « prévention et lutte contre le harcèlement » au sein de la Dgesco, ministère de l’Education nationale et de la jeunesse

    Grégoire BORST, professeur de psychologie du développement et de neurosciences cognitives de l’éducation à l’université Paris Descartes, directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant – LaPsyDÉ au CNRS

    Anne CORDIER, maîtresse de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, ÉSPÉ – Université de Rouen Normandie, UMR 6590 ESO – Espaces et Sociétés

    Gérôme TRUC, sociologue, chargé de recherche au CNRS, auteur de Sidérations : Une sociologie des attentats aux PUF en 2016

    Rencontre animée par :
    Régis GUYON, directeur territorial adjoint Auvergne-Rhône-Alpes et rédacteur en chef de la revue Diversité, Réseau Canopé

    #émotion #conférence #citoyenneté

  • Trio des Barreaux Verts
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/172-folk-on-film/folk-on-film/article/trio-des-barreaux-verts

    Michel Esbelin, Claude Quintard, Olivier Sulpice,

    Le meilleur de la tradition musicale auvergnate... par trois Parigots ! On connait les rapports étroits entre les montagnes d’Auvergne et la capitale française : les « bougnats » y émigraient massivement et continuaient de jouer leur musique ! C’est de la rencontre entre les cabretaïres (cornemuseux) originaires du Massif Central, et les accordéonistes italiens qu’est né, dans le quartier de la Bastille, le fameux style musette. Le Trio des Barreaux Verts est symbolique de cette histoire. Il réunit le joueur de cabrette Michel Esbelin, grand collecteur des traditions musicales auvergnates (médaille d’or au concours national de cabrette 1983 !) ; l’accordéoniste Claude Quintard, héritier pur jus d’une longue lignée de musiciens entre (...)

  • Asile : de la #rétention à l’implosion

    Depuis l’allongement à 90 jours de la durée maximale d’enfermement en France, voté en 2018, les centres de rétention administrative se retrouvent saturés. Reportage à #Lyon, où les tensions s’exacerbent.


    https://www.liberation.fr/france/2019/05/13/asile-de-la-retention-a-l-implosion_1726767

    Reportage de Maïté Darnault de @wereport

    #asile #migrations #CRA #France #détention_administrative #rétention #cocotte-minute #Lyon-Saint-Exupéry #Auvergne-Rhône-Alpes
    ping @karine4 @isskein

  • #Projet européen #coLAB : les réfugiés partagent leurs savoirs à l’université

    Alors que la crise des réfugiés occupe régulièrement les premières pages des journaux et des magazines d’actualité depuis quelques années, un rapport du Conseil de l’Europe décrit des réactions d’hostilité et de méfiance vis-à-vis des réfugiés et des migrants, parfois plus prononcées dans certains pays européens (Georgiou et Zaborowski, 2017).

    Pour de nombreux citoyens, les réfugiés sont des individus dans le besoin. Et bien entendu, dans une certaine limite, ils le sont, mais leur identité est loin de se réduire à cette situation. Ils ont également des compétences et une expertise qu’ils peuvent partager avec la société d’accueil.

    C’est dans ce contexte qu’avec trois autres établissements d’enseignement supérieur – l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales à Bruxelles (#Belgique), le London College of Communication à Londres (#Royaume-Uni) et la Libera Università Maria Ss. Assunta à Rome (#Italie) – l’Université Clermont Auvergne a réfléchi à une manière originale de contribuer à l’intégration des réfugiés dans la société.

    https://theconversation.com/projet-europeen-colab-les-refugies-partagent-leurs-savoirs-a-lunive
    #solidarité #asile #migrations #réfugiés #université

    Ajouté ici :
    https://seenthis.net/messages/746030

  • Programme d’intégration des #réfugiés - #Accelair

    Le programme Accelair a débuté en 2002, dans le cadre du programme européen « #Equal ». L’objectif de ce programme européen était de favoriser l’insertion socioprofessionnelle des réfugiés en apportant une réponse coordonnée en termes d’accès à l’emploi, à la #formation et au #logement.

    Le programme a été reconduit sous le nom d’Accelair dans le cadre du Fond Social Européen (2005-2007) puis dans le cadre du Fonds Européen pour les Réfugiés (2008-2013). Depuis 2014, Accelair est soutenu par le Fonds Asile Migration Intégration.

    Depuis 2008, Forum réfugiés-Cosi transfère sa méthodologie d’action et son savoir-faire issu du programme Accelair au niveau national. En 2015, le programme Accelair a été élargi au territoire auvergnat, afin de prendre en compte le territoire de la nouvelle région #Auvergne-Rône-Alpes, ce qui a notamment permis une meilleure vision de l’insertion des réfugiés et de ses freins ainsi qu’une meilleure coordination du programme.

    En 2018, le programme Accelair s’est agrandi à la région #Occitanie, notamment dans cinq départements : la Haute Garonne, le Tarn-et-Garonne, le Lot, l’Ariège et l’Hérault. Le programme Accelair Occitanie s’est construit grâce à des partenariats avec de nombreux opérateurs, afin que le programme corresponde au plus près à la réalité et aux spécificités du territoire occitan. Ces partenaires, Adages, France Horizon, AMAR, Hérisson Bellor, Lot pour Toits et Arseea, ont tous une expertise fine de la région Occitanie.

    Le programme Accelair part de différents constats concernant l’intégration des réfugiés et met en place des principes de fonctionnement permettant une meilleure intégration des réfugiés statutaires.

    Ce programme s’adresse à toutes les personnes ayant obtenu le statut de réfugié en vertu de la convention de Genève de 1951, ou la protection subsidiaire, et qui ont besoin d’un suivi pour accéder à l’#emploi et au logement . Il s’agit d’accompagner les bénéficiaires du programme dans la définition d’un projet d’insertion s’inscrivant dans la durée.

    http://www.forumrefugies.org/missions/missions-aupres-des-refugies/programme-d-integration-des-refugies-accelair
    #migrations #asile #France #intégration_professionnelle #travail


    https://twitter.com/forumrefugies/status/1115629931407532032

    ping @isskein @karine4

  • Haute-Loire : les chevaux « dopés » avaient en fait mangé de la #paille_ancienne - France 3 Auvergne-Rhône-Alpes
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-loire/haute-loire-chevaux-dopes-avaient-fait-mange-paille-anc

    Deux chevaux ayant participé à des réunions à l’hippodrome de Jullianges en Haute-Loire à l’été 2018 ont été détectés positifs à la #boldénone, un #stéroïde_anabolisant. Une enquête a permis d’établir que la présence de cette substance dopante était due à l’ingestion de paille ancienne !

    #hippisme #dopage #chimie #drogue

  • Le #Syngof (le 1er syndicat des #gynécologues obstétriciens avec plus de 4000 membres) appelle à la grève de l’#IVG !

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10215182554337813&set=a.1631126818667&type=3&permPage=1

    Voici le courrier envoyé à leurs membres hier.

    Il s’agit d’un appel au #délit d’entrave à l’IVG et au non respect de la #loi sur l’IVG.

    Il est inadmissible que des gynécologues obstétriciens exercent un #chantage aux droits des #femmes et une menace de plus à l’accès à l’IVG, pour défendre des positions corporatrices.

    Le SYNGOF est habitué aux prises de positions hostiles à l’IVG, comme je le détaillais ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2018/09/13/quand-les-representants-des-gynecologues-sont-hostiles-

    Quand l’Ordre des Médecins et la Ministre de la #Santé agiront pour radier de la profession ces gynécologues manifestement hostiles aux femmes ? Quand virera-t-on les #anti-IVG de la profession de gynécologue obstétricien, notamment en abrogeant la clause de conscience spécifique à l’IVG dont ils abusent ?

    https://twitter.com/Marianntoinette/status/1105563859094511616

    • Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement la menace du Syngof de demander à ses adhérents d’arrêter la pratique des IVG.

      L’Ordre des médecins a été alerté via les réseaux sociaux au sujet d’une newsletter du Syndicat national des Gynécologues et Obstétriciens de France, dans laquelle ce syndicat se dit prêt à « donner l’ordre » à ses adhérents « d’arrêter la pratique de l’IVG » si la ministre des Solidarités et de la Santé refusait de les recevoir.

      Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement, au nom de la déontologie, l’expression d’une telle menace mettant en cause les droits des femmes et portant atteinte à l’indépendance des professionnels, qu’aucun conflit avec les autorités ne saurait justifier.

      Quelle que soit les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès.

      Menaçant de priver des femmes de l’accès à l’IVG, une telle attitude serait en contravention claire avec les obligations déontologiques. Cela serait un acte inexplicable et injustifiable, aux conséquences potentiellement dramatiques.

      https://www.conseil-national.medecin.fr/node/3160

    • Faudrait pensé à radier ces 4000 gyneco misogynes du Syngof
      Aucune femme ne mérite d’étre soigné par des gens qui mettent la vie des femmes en danger pour se garentire du fric en cas d’erreur médicale.

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales. Une quinzaine d’entre eux, condamnés entre 2002 et 2012, sont particulièrement concernés, car le fonds était, à cette époque, plafonné à hauteur de 3 à 6 millions d’euros, pour des condamnations pouvant dépasser 10 à 12 millions d’euros. « On a l’impression que ce fonds est un leurre, car il ne fonctionne pas avec les douze premiers cas », déplore Jean Marty. L’ancien président du Syngof se dit, par ailleurs, « inquiet du bon fonctionnement pour les cas à venir, aucune de la trentaine de demandes déposées depuis 2012 n’ayant été accordées ».

      #feminicie #violence_gynecologique #violence_médicale #misogynie #sexisme

    • Tu sais quoi, ça me fait penser à la drastique interdiction des mutuelles d’entraide pour couvrir les amendes dans les transports (inscrite dans la loi et que tu retrouves dans l’amende qu’on t’a remise, parce qu’aller à un enterrement d’un être cher n’est pas suffisant pour avoir oublié de composter, et si tu es au sol car tu as fait un malaise les voyageurs t’enjambent comme leur a dit de faire le contrôleur, donc on te remet l’amende et c’est bien marqué dessus dans la loi l’entraide coorganisée est interdite si t’avais pas bien compris)

      Mais pour ces pourritures de gynécos du syndicat des misogynes, tout va bien, ils réclament que leurs erreurs médicales soient toujours et encore mieux subventionnées par l’état. Ils sont subventionné·es pour marcher sur la tête ?

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales.

      #erreurs_médicales #corporatisme #pourritures #Syngof

    • On peu s’entraider qu’entre dominants @touti
      Du coup je leur ai envoyé un mail fraternel.
      syngof@syngof.fr

      Messieurs Bernard de ROCHAMBEAU, Jean Marty et Yves VERHAEGHE,
      Je vous félicite pour le respect que vous exprimez vis à vis des femmes qui sont vos patientes. Bravo à vous pour cette mise au point de vos priorités et de celles de vos adhérents. Ceux ci ne manquerons pas de vous remercier pour la seconde Tesla qu’ils vont pouvoir s’offrir contre cette prise d’otage des femmes les plus vulnérables. En effet que vaut une grossesse forcée face à l’urgence de rentabiliser les erreurs médicales afin d’enrichir les plus négligeant d’entre vous ? Heureusement, pour vous, la question ne se pose plus ! Vous faites honneur au serrement que vous avez prêter en voulant prolongé les vacances d’hivers de vos épisiotomistes les plus acharnés. Vos actions d’éclat rejaillissant sur toute votre corporation, j’espère qu’elle sera vous en donner la rétribution qui vous reviens. Vous devriez toutefois vous rebaptiser car vous êtes plutôt une organisation mafieuse de bouchers misogynes et engrosseurs de force, qu’un syndicat de médecins.
      Cordialement,

    • Le syngof à supprimer ses e-mail, les deux messages que je leur ai envoyé me sont revenus.

      Pour mémoire voici les propos tenus par Jean Marty au sujet du « point du mari » une mutilation du sexe des femmes qui vise au confort sexuel des hommes hétéro.

      Pour Jean Marty, président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), le « point du mari », c’est surtout « dans la tête des femmes » que cela se passe. « Vous avez des femmes qui ont été victimes, incontestablement », reconnaît-il. « La chirurgie est du domaine de l’art, on peut penser que certains médecins ont eu l’idée qu’en modifiant un peu leur façon de suturer, ils amélioreraient un peu la sexualité, et ça, ça ne nous choque pas », tente-t-il d’expliquer, soulignant néanmoins le caractère anecdotique, voire fantasmatique de cette pratique.

      « On est dans l’absurde, le fantasme, c’est un sujet qui réveille l’excitation », et dont il ne faudrait pas trop parler – conseil d’accoucheur expérimenté – pour ne pas provoquer un peu plus la somatisation vaginale, ou l’expression physique d’un problème psychique, selon lui très fréquente chez les femmes. « Vous avez aussi des femmes qui sont bien dans la victimologie, qui se retrouvent dans une forme de souffrance parce qu’elles arrivent à susciter l’intérêt », estime-t-il.

      Une théorie qu’il a étayée pendant ses études, en écrivant sa thèse sur la qualité des relations sexuelles après une intervention chirurgicale dans la zone périnéale. Selon ses recherches, le plus souvent, les douleurs ne viennent pas d’un problème anatomique – la flexibilité du vagin s’adapte au fur et à mesure de la reprise des relations sexuelles – mais sont liées à l’acceptation psychologique de sa vie sexuelle. Une sexualité épanouie, ce « n’est pas un cadeau que la nature donne à tout le monde », conclut-il, citant une vieille chanson de Georges Brassens, La Femme s’emmerde en baisant.

      https://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/18/derriere-le-point-du-mari-le-traumatisme-de-l-episiotomie_4403470_1651302.ht

    • Grève des IVG : sanctions réclamées contre les gynécologues
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/greve-des-ivg-sanctions-reclamees-contre-les-gynecologues-20190318

      Une vingtaine de militantes féministes ont envahi aujourd’hui le siège de l’Ordre des médecins pour réclamer des sanctions disciplinaires contre les responsables du syndicat des gynécologues Syngof, qui a brandi la semaine dernière la menace d’une grève des avortements, ont constaté des journalistes de l’AFP.

      Une partie des militantes - et également quelques militants - avaient symboliquement revêtu des blouses blanches, tachées de faux sang, pour dénoncer la « prise en otages » des femmes par le Syngof. « Libérez nos IVG », scandaient les manifestantes, qui portaient des pancartes proclamant « Respecte mes droits, ou gare à toi ! », « Simone n’est plus là mais nous on veille », ou encore « Un conseil, mettez de l’ordre ».

      Le Syngof avait provoqué un tollé mercredi dernier, lorsqu’il avait invité ses 1.600 adhérents à « être prêts à arrêter la pratique des IVG » pour pousser le gouvernement à régler le cas de 15 médecins condamnés à de lourds dommages pour erreur médicale. Le syndicat avait fait machine arrière le lendemain, en affirmant qu’il ne comptait pas « arrêter la pratique » des IVG. Mais son initiative avait suscité de vives réactions, y compris de l’Ordre des médecins qui avait « fermement » condamné une menace « totalement contraire à la déontologie médicale », et pointé les « conséquences potentiellement dramatiques » d’un passage à l’acte. Toutefois, pour les manifestants mobilisés lundi, une telle prise de position ne suffit pas. En plus de condamner, l’ordre des médecins « doit sanctionner les manquements à la déontologie », a dit aux journalistes la militante féministe Anaïs Leleux.

      Selon cette militante, près de 12.000 personnes ont d’ailleurs envoyé un mail à l’Ordre des médecins, via un formulaire en ligne, pour demander « les sanctions qui s’imposent », selon elle, notamment contre le président du Syngof, le Dr Bertrand de Rochambeau, déjà à l’origine d’une vive polémique en septembre lorsqu’il avait assimilé l’IVG à un « homicide ». Après avoir fait irruption de manière un peu mouvementée au siège parisien de l’Ordre des médecins, les manifestants ont eu un temps d’échange dans un couloir avec le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Walter Vorhauer. « Vous vous trompez de cible », leur a dit ce responsable. Le communiqué du Syngof « est scandaleux, je ne peux pas vous dire plus ! Vous voulez des sanctions, mais les sanctions, ça ne se décrète pas comme ça », a-t-il ajouté. M. Vorhauer a souligné que le Conseil national de l’Ordre ne pouvait pas « s’auto-saisir », mais qu’il devait respecter les règles en la matière : en l’occurrence, il revient d’abord aux instances départementales de l’Ordre d’examiner d’éventuelles plaintes contre des praticiens.

    • wawawa le beau corporatisme que voila M. Vorhauer
      et donc pour déposer plainte ce sera individuellement et auprès d’une instance départementale pour avoir subi un préjudice personnel de la part d’un praticien nommément accusé et dont il faudra prouver la faute devant l’ordre, qui n’aura aucun mal à débouter les plaignantes dans ce cas là puisque c’est LE syndicat qu’il faudrait pouvoir dissoudre. Le serpent de l’ordre des médecins, vous croyez qu’il a été choisi pour quoi à part se mordre la queue ?

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

    • Droit à l’IVG : Indignons-nous !
      https://egalitaria.fr/2019/03/16/droit-a-livg-indignons-nous

      Puisque des professionnel.lle.s de santé peuvent apparemment exercer leur métier à la carte, et selon leurs desiderata, on attend donc avec impatience la grève des transplantations cardiaques, la grève des prises de sang, la grève des IRM et la grève des consultations de médecins généralistes.

      Mais… OH, attendez ! Ce pourrait-il que le droit des femmes à disposer de leur propre corps soit le cœur même de cette sinistre affaire ? Pourquoi ne pas avoir plutôt réclamé une grève des frottis ou une grève des accouchements ?

      La réponse est simple : parce que l’IVG est encore et toujours le diable des actes médicaux, et qu’il n’est toujours pas considéré comme un droit « comme les autres », un droit « qui va de soi », mais plutôt comme une largesse concédée aux femmes, soumise à conditions et surtout à la bonne volonté de celui ou celle qui le pratique.

      Une ambivalence légitimée par l’existence de la clause de conscience, qui permet aux médecins de refuser de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (tout en contribuant à diaboliser cet acte médical pourtant « ordinaire »). N’y a t-il pas là une contradiction dérangeante ? Un droit fondamental peut-il être révoqué par la seule volonté d’un individu ? Par ailleurs, si un.e gynécologue répugne à pratiquer des IVG de par ses « convictions », ne devrait-il/elle pas plutôt se diriger vers l’expertise-comptable ? Il paraît qu’on y fait également de très belles carrières.

      *

      Les mecs – je dis « les mecs » parce qu’il y a apparemment peu de femmes dans votre petit cénacle, ce qui est un peu ironique sachant qu’elles sont les premières concernées… mais vous nous direz quand on sera autorisées à prendre des décisions sur nos propres corps, hein ! –, sachez qu’aucun mot ne pourra jamais exprimer la force et l’intensité de mon mépris. Allez, du balai ! Il est temps que cette médecine de l’ancien monde disparaisse pour laisser enfin place à des professionnel.lle.s de santé dignes et engagé.e.s, qui ont à cœur de soigner et aider les femmes qui en ont besoin, et qui surtout ne voient pas dans leur profession l’opportunité d’occuper une position de pouvoir qui répond à leurs vieux fantasmes merdiques de domination.

      Parce qu’il y en a assez.

      Assez que les hommes aient la mainmise sur les corps des femmes.

      Assez que le droit à l’IVG soit manipulé comme un vulgaire épouvantail. Un droit (durement) acquis n’a pas à être remis en cause, ni soumis à conditions.

      Assez que des professionnels de santé décident des tâches qu’ils veulent bien accomplir dans le cadre de leur travail, comme si celui-ci était à la carte.

      Assez que les femmes subissent jusque dans leur chair la misogynie crasse et la volonté de domination de certains hommes.

      Assez que les décisions qui concernent le corps des femmes soient majoritairement prises par des hommes (âgés et – souvent – réactionnaires, pour ne rien arranger). Cette ingérence est aussi ridicule qu’insupportable.

      Assez que les lieux où s’exerce le pouvoir et où se prennent les décisions ne laissent entrer que les femmes au compte-goutte, alors que celles-ci représentent 52% de la population mondiale.

      Assez.

      A l’heure où j’écris cet article, l’Ordre des médecins a fermement rappelé à l’ordre le Syngof dans un communiqué dénonçant une « contravention claire aux obligations déontologiques » des gynécologues. « Quelles que soient les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès », précise-t-il.

      La ministre de la santé Agnès Buzyn a quant à elle dénoncé le « caractère inadmissible de ces menaces ».

      Et s’il n’est pas question de jeter le discrédit sur toute une profession, je ne saurais que trop vous encourager à consulter des sages-femmes, qui sont, rappelons-le, aptes à s’occuper du suivi gynécologique des femmes en bonne santé (dépistage, frottis, information sur la contraception, etc).

      → Une militante du Groupe F, Anaïs Leleux, a également conçu un formulaire qui permet d’envoyer un mail automatique enjoignant l’Ordre des médecins à prendre des mesures vis-à-vis des Dr Marty, de Rochambeau et de la Secrétaire générale du syndicat, Elisabeth Paganelli. À vos claviers !

      Egalitaria (Caroline)

    • Deux communiqués suite aux déclarations du président du Syngof | Entre les lignes entre les mots
      https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/03/14/deux-communiques-suite-aux-declarations-du-president-du

      Communiqué de presse des effronté-es / 13 mars 2019

      Le SYNGOF joue avec la santé et les droits des femmes !

      Les effronté-es sont profondément choquées et indignées par l’action du Syngof, 1er syndicat des gynécologues obstétricien-nes qui compte plus de 1 600 membres. Il les a en effet appelé par courrier à la grève de l’IVG pour obtenir un amendement à la loi Santé auprès des parlementaires.

      On ne joue pas avec les destins des femmes !

      Les femmes ont déjà assez de mal à faire appliquer leur droit à l’avortement dans de bonnes conditions, du fait des nombreuses fermetures de centres d’IVG et des délais légaux pour avorter. Il est inadmissible, irresponsable voire dangereux que des gynécologues obstétricien-nes exercent un tel chantage et prennent en otage les femmes désirant mettre fin à une grossesse.

      Pour les effronté-es, il s’agit bien d’une forme de délit d’entrave organisé à l’IVG !

      On ne peut absolument pas arguer qu’il s’agit ici de faire valoir un droit individuel de chaque praticien-ne à sa clause de conscience. Il s’agit en l’occurrence d’organiser de façon concertée une entrave massive à l’IVG dans le but d’établir un rapport de force politique. La clause de conscience relève du droit de certain-es professionnel-les de ne pas accomplir un acte contraire à leurs convictions pour des raisons éthiques. Ce n’est absolument pas le cas ici, puisque ce droit est instrumentalisé pour empêcher de façon massive d’accéder à l’IVG afin de négocier quelque chose qui n’a rien à voir auprès du pouvoir.

      Nous dénonçons plus globalement l’attitude de ce syndicat dont le Président, M. Bertrand de Rochembaud déclarait encore, en septembre 2018 : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies », provoquant un tollé bien mérité.

      Les effronté-es appellent la Ministre de la Santé Agnès Buzyn à condamner sans équivoque l’organisation coupable de telles actions dont les conséquences peuvent être désastreuses pour les femmes concernées. Nous réclamons aussi l’abrogation de la clause de conscience spécifique à l’IVG qui n’a aucun sens ni aucune utilité, puisqu’il existe déjà une clause de conscience générale qui ne stigmatise pas spécifiquement la pratique d’un avortement !

      Contact presse : Fatima Benomar : 06 75 86 61 31

      Le Syngoff multiplie les provocations

      Communiqué de presse du
      Collectif National pour les Droits des Femmes

      Le principal syndicat des gynécologues est contre l’avortement.

      Son président, Bertrand de Rochambeau, l’avait déjà exprimé le 28 septembre dernier en déclarant : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ». Et il arrête de pratiquer des avortements….

      Mais voilà que ce même syndicat récidive aujourd’hui en menaçant d’appeler ses adhérent.e.s à ne plus pratiquer d’IVG s’il n’est pas reçu par la ministre de la santé sur une revendication concernant une assurance.

      Le Syngoff manie avec brio la provocation. Il sait pertinemment qu’il est possible à un médecin de refuser de pratiquer l’avortement, la clause de conscience spécifique en matière d’avortement l’y autorise (Article L2212-8 du Code de la Santé Publique). Il sait aussi que le délit d’entrave à l’avortement ne s’applique pas puisqu’il concerne l’obstruction de l’accès aux centres pratiquant l’IVG, les pressions exercées sur les femmes voulant avorter, les fausses informations sur l’IVG dispensées par voie électronique.

      Le Syngoff sait très bien qu’il va provoquer un tollé général et c’est ce qu’il recherche. Mais est-il normal qu’en 2019 le principal syndicat des gynécologues en France soit ainsi opposé à l’avortement ? Ne serait-il pas temps que ses adhérent-e-s le désertent afin de marquer leur franche opposition à des positions sentant autant la France rance et la réaction ? Et que la clause de conscience spécifique concernant l’avortement soit enfin abrogée ?

    • Merci @odilon, et pour que cette liste de la honte ne se perde pas, je la recopie ici. Que les gynécologues qui se désolidarisent de ce syndicat misogyne et criminel n’hésitent pas à le signaler ici même, je me ferai un plaisir de retirer leur nom. En attendant que les sœurs évitent de prendre rendez-vous avec les personnes suivantes :

      https://syngof.fr/le-syngof/les-delegues-regionaux

      ♦ AUVERGNE – RHÔNE-ALPES

      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      Clinique de la Châtaigneraie – 63110 BEAUMONT

      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      25 rue Garibaldi – LYON

      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      Polyclinique du Beaujolais – 69400 – ARNAS
      ♦ BOURGOGNE – FRANCHE COMTÉ

      Docteur Philippe MIRONNEAU
      16 cours du Général de Gaulle – 21000 DIJON
      ♦ BRETAGNE

      Docteur Catherine GUERIN
      13 boulevard des Rochers – 35500 VITRÉ

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      Centre Hospitalier de St Malo – 35400 ST MALO

      Docteur Jacques RIVOALLAN
      6 rue Saint Marc – 29000 QUIMPER
      ♦ CENTRE – VAL DE LOIRE

      Docteur Gérard LONLAS
      6 rue du Brésil – 45000 ORLEANS

      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      54 rue Louis Bézard- 37540 SAINT CYR SUR LOIRE
      ♦ CORSE

      Docteur Harold JELEN
      Polyclinique la résidence – 20200 BASTIA
      ♦ GRAND EST

      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      10 rue du Rhône – 68100 MULHOUSE

      Docteur Marc BOHL
      1-3 avenue Carnot – 54130 SAINT MAX
      ♦ HAUTS DE FRANCE

      Docteur François BOYER de LATOUR
      1 boulevard Schweitzer – 02100 SAINT QUENTIN

      Docteur Benoit GARRIOT
      7 rue J J Bernard – 60200 COMPIEGNE
      ♦ ILE-DE-FRANCE

      Docteur Mireille BONNEAU
      2 boulevard du Roy – 93320 LES PAVILLONS SOUS BOIS

      Docteur Jean-Alain CACAULT
      71 boulevard Commandant Charcot – 92200 NEUILLY/SEINE

      Docteur Olivier CAMAGNA
      1 rue Velpeau – 92160 ANTONY

      Docteur Franklin DARMON
      18 rue des Remises – 94100 ST MAUR DES FOSSÉS

      Docteur Pascal de BIEVRE
      Centre Hospitalier – 77100 MEAUX

      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      Hôpital Privé Marne Chantereine – 77177 BROU sur CHANTEREINE

      Docteur Arnaud GRISEY
      21 rue de Moxouris – 78150 LE CHESNAY

      Docteur Nelly HOMASSON
      5 Ter rue de la Bergère – 94550 CHEVILLY-LARUE

      Docteur Joëlle ROBION
      11 Quai Alsace Lorraine – 77000 MELUN
      ♦ NORMANDIE

      Docteur Béatrice GUIGUES
      2 bis av. du Canada – 14000 CAEN
      ♦ NOUVELLE AQUITAINE

      Docteur Marianne COICAUD
      45 bd George V – 33000 BORDEAUX

      Docteur Antoine GRAVIER
      Clinique Saint Germain – 19100 BRIVE

      Professeur Jacques HOROVITZ
      Hôpital Pellegrin – 33076 BORDEAUX

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      Maternité Bordeaux Nord – 33300 BORDEAUX
      ♦ OCCITANIE

      Docteur Regis DENJEAN
      Centre Gynécologie Obstétrique des Tuileries – 34500 BEZIERS

      Docteur Jacques FAIDHERBE
      CHU Arnaud de Villeneuve – 34090 MONTPELLIER

      Docteur Jean MARTY
      Clinique Claude Bernard – 81000 ALBI

      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      Clinique Sarrus Teinturiers – 31000 TOULOUSE
      ♦ OUTRE-MER

      Docteur Bernard SEGUY
      CMCK av. L. Heder – 97387 KOUROU
      ♦ PAYS-DE-LOIRE

      Docteur Olivier TEFFAUD
      Polyclinique de l’Atlantique – 44819 SAINT-HERBLAIN
      ♦ PACA

      Docteur Jean-Marc BASTIAN
      Polyclinique Saint Jean – 06800 CAGNES SUR MER

      Docteur Philippe GERAUDIE
      26 Boulevard Dubouchage – 06000 NICE

      Docteur Alexandre LAZARD
      6 rue Rocca – 13008 MARSEILLE

      Docteur Daniel LEGRAND
      Clinique Santa Maria – 06000 NICE

      https://syngof.fr/le-syngof/les-membres-du-ca

      Docteur Jean Marc BASTIAN
      VENCE
      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      MULHOUSE
      Docteur Marc BOHL
      SAINT MAX
      Docteur Mireille BONNEAU
      LES PAVILLONS SOUS BOIS
      Docteur François-Xavier BOYER de LATOUR
      SAINT QUENTIN
      Docteur Jean-Alain CACAULT
      NEUILLY
      Docteur Olivier CAMAGNA
      ANTONY
      Docteur Franklin DARMON
      SAINT MAUR DES FOSSES
      Docteur Pascal DE BIEVRE
      MEAUX
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      BROU sur CHANTEREINE
      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      CLERMONT-FERRAND
      Docteur Régis DENJEAN
      BEZIERS
      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      LYON
      Docteur Jacques FAIDHERBE
      MONTPELLIER
      Docteur Antoine GRAVIER
      BRIVE
      Docteur Arnaud GRISEY
      PARIS
      Docteur Catherine GUERIN
      VITRÉ
      Docteur Béatrice GUIGUES
      CAEN
      Docteur Nelly HOMASSON
      PARIS
      Docteur Jacques HOROVITZ
      BORDEAUX
      Docteur Harold JELEN
      BASTIA
      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      BORDEAUX
      Docteur Alexandre LAZARD
      MARSEILLE
      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      SAINT MALO
      Docteur Daniel LEGRAND
      NICE
      Docteur Gérard LONLAS
      ORLEANS
      Docteur Jean MARTY
      ALBI
      Docteur Philippe MIRONNEAU
      DIJON
      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      TOURS
      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      ARNAS
      Docteur Jacques RIVOALLAN
      QUIMPER
      Docteur Joëlle ROBION
      MELUN
      Docteur Olivier TEFFAUD
      SAINT HERBLAIN
      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      TOULOUSE

      Membres du Bureau
      https://syngof.fr/le-syngof/administrateurs

      ♦ Président
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      06 48 20 16 77

      ♦ Présidents d’honneur
      Professeur Jean-Robert GIRAUD
      Docteur Guy-Marie COUSIN
      Docteur Marc-Alain ROZAN

      ♦ Vice-Présidents

      Pôle GYN OBS

      Docteur François BOYER DE LATOUR

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE

      Pôle GYN MED

      Docteur Catherine GUERIN

      Docteur Nelly HOMASSON

      Pôle Praticien Hospitalier

      Docteur Jacques FAIDHERBE

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE

      ♦ Secrétaire Générale
      Docteur Elisabeth PAGANELLI

      ♦ Secrétaire Général Adjoint
      Docteur Jacques RIVOALLAN

      ♦ Trésorier
      Docteur Antoine GRAVIER

    • @touti

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

      C’est probablement illégale de publié une telle liste. Ces gynecos-obstericiens sont probablement les plus nuisibles de la corporation. Ca fait des années que les positions de ce syndicat sont les plus réactionnaires et y adhéré en 2019 c’est un choix qui indique qu’on a un interet supérieur pour le fric qu’on peu tiré d’épisiotomies à la chaines et de pratiques médicales dangereuses que pour l’intégrité physique et morale de ses patientes. Plutôt que d’avoir une liste, ou d’attendre que l’Ordre se bouge les prostates, un courrier à des gynecos au hasard (mais surtout les hommes vu que ce syndicat est largement masculinisé), pour leur dire que si ils sont au syngof ils sont complices de chantage, et de racket.

    • @mad_meg j’attends de me faire mettre en prison si c’est illégal, je vous préviendrai, pour le moment quand une liste a été publiée elle est légalement recopiable, je n’ai rien inventé et j’en ai assez des maltraitances médicales, c’est à eux d’avoir peur maintenant. [EDIT] Ok avec toi @mad_meg je retire le lien vers la page des témoignages hallucinants de patientes sur une gyneco, ce site est fourni pour éviter les gynécos maltraitants grâce aux témoignages nombreux : https://www.choisirunmedecin.com

      #boycott_des_maltraitances

    • Le 11 septembre dernier le président du Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), un certain Bertrand de Rochambeau, s’est permis de qualifier l’avortement d’homicide. Dans cette intervention il résume à lui seul, les pires extrémismes et intégrismes. Il étale sa conception violente, machiste et dominatrice de la santé des femmes.

      Les plus anciennes se souviennent des huées, des insultes et des calomnies dont Madame Simone Veil, qui savait la valeur de la vie, avait fait l’objet au sein de l’hémicycle lors de la présentation de sa loi autorisant l’IVG en France.

      La bataille de l’avortement est loin d’être terminée de par le monde comme en France. En Irlande ça avance, en Espagne ça recule, reste que sur notre planète toutes les 9 minutes, une femme meurt d’un avortement clandestin. Un féminicide ?

      Devant un individu pareil, j’en viendrais presque à regretter le temps où les IVG se pratiquaient clandestinement et en toute sécurité dans une atmosphère d’une grande humanité. Il est grand temps que les femmes reprennent en main la façon dont elles veulent aimer et donner naissance ou non à des enfants. La décision d’avorter doit appartenir à la femme, et aucune d’elle ne doit subir de pressions.

      Dernière minute : le pape François a comparé ce mercredi 10 octobre l’avortement au recours à un « tueur à gages ». Président du Syngof et Pape même combat contre la moitié de la population mondiale…

      https://pratiques.fr/Avortement

  • Sept universités s’opposent à la hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers - Libération

    https://www.liberation.fr/france/2019/01/17/sept-universites-s-opposent-a-la-hausse-des-frais-de-scolarite-pour-les-e

    Sept universités ont annoncé, cette semaine, leur refus d’augmenter les frais d’inscription pour les étrangers prévue dans le plan « Bienvenue en France ». Elles rejoignent ainsi l’Université Paris-Nanterre qui a clarifié sa position dans un communiqué datant du 12 décembre. La forte hausse annoncée à l’automne par le gouvernement a fait réagir officiellement pour l’instant les universités Clermont-Auvergne, Aix-Marseille, Toulouse Jean-Jaurès, Lyon-II, Nanterre, Rennes-II et Angers. Elles font bloc contre le coût d’une inscription en licence qui passera de 170 € par an à 2 770 € et en master (ou doctorat) de 243 € (ou 380 €) à 3 770 € pour les étudiants non communautaires (hors Union européenne). « Nous demandons un retrait de la hausse des frais d’inscription et la mise en place d’une réflexion collective sur l’accueil des étudiants étrangers », détaille à Libération Nadia Dupont, la chargée de mission formation à l’université Rennes-II. « Au-delà des questions de fond (attractivité de nos universités, accueil des étudiants), ce qui pose problème avec le plan "Bienvenue en France", c’est la méthode et le calendrier », expose Mathias Bernard, le président de l’université Clermont-Auvergne.

    #résister ! #université #macron crapule

  • Bernard Debré voudrait « quelqu’un d’autre » à la tête de LR car Wauquiez « n’imprime pas »
    https://www.europe1.fr/politique/bernard-debre-voudrait-quelquun-dautre-a-la-tete-de-lr-car-wauquiez-nimprime


    C’est vrai qu’en terme de fake news, les élus n’ont de leçons à prendre de personne !

    Laurent Wauquiez a accusé le Journal du dimanche de mener une « entreprise de démolition contre la droite ». Le patron de LR cible un article dans lequel il est écrit que « Wauquiez a posé avec des élus LR déguisés en gilets jaunes » le 17 novembre, reprenant une information publiée par le Canard enchaîné. Le président d’Auvergne-Rhône-Alpes a évoqué des « élucubrations ». Le JDD a maintenu ses informations.

    #politique #menteurs #fake_news

  • Un article signé Corinne Morel Darleux, ex FI, ex PG mais toujours conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes

    Dans la Drôme, les Gilets jaunes ont toutes les raisons de se révolter
    https://reporterre.net/dans-la-drome-les-gilets-jaunes-ont-toutes-les-raisons-de-se-revolter

    L’exploitation capitaliste qui s’exerce sur les êtres humains comme sur les écosystèmes

    Je ne dis pas ça pour dédouaner les responsabilités individuelles, auxquelles il reste sans doute de-ci de-là un peu de marge de manœuvre, mais pour planter le décor et rappeler deux, trois réalités, parfois difficiles à appréhender de loin, en plaine ou en ville : ici, on est dans ce cas où la plupart du temps les gens n’ont pas d’autres choix que de prendre leur voiture. Et où, quand ils gagnent assez d’argent pour payer des impôts, ils n’en voient pas franchement l’effet redistributif, puisque les services publics ferment. Puisque les trains se font rares, les écoles bondées, l’hôpital morcelé, les services sociaux de plus en plus éloignés. Alors, toucher à la voiture par le biais d’une taxe dans ce paysage, comment dire… Fatalement, ça passe mal.

    Un peu plus loin :

    On y est. L’exploitation capitaliste qui s’exerce sur les êtres humains comme sur les écosystèmes, le pillage généralisé, les politiques libérales et l’austérité, la question de la voiture, de la précarité, la disparition du train et des services publics que les impôts sont censés financer : tout est lié. C’est flagrant dans notre vallée, et il semblerait que ça commence à infuser.

    (Maintenant, face à un Laurent Wauquiez ou quelque autre cacique de la politique politicienne, je ne vois pas trop quel pourrait être l’impact de cette analyse.)

  • #Didier_Porte décrypte le plan com’ de Wauquiez
    https://la-bas.org/5349

    Piqûre de rappel : la semaine dernière, Didier Porte admirait un reportage de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes sur la mobilisation des Gilets jaunes au Puy-en-Velay. Une mobilisation à laquelle s’est rendue le président du conseil régional et président de Les Républicains, Laurent Wauquiez. Mais attention pas à n’importe quelle mobilisation : Laurent Wauquiez n’est pas allé au rond-point bloqué par les Gilets jaunes, il a préféré le rassemblement organisé par le maire du Puy-en-Velay, autour d’« une boisson, une collation »… et de quelques militants Les Républicains.Continuer la lecture…

    #Vidéo #Médias #Politique

  • Pourquoi quittez-vous la direction du Parti de Gauche ?
    https://reporterre.net/Pourquoi-quittez-vous-la-direction-du-Parti-de-Gauche


    27 novembre 2018 / Corinne Morel Darleux

    Corinne Morel Darleux a annoncé dimanche 25 novembre, lors d’une réunion du Parti de Gauche (PG), qu’elle quittait la direction de ce parti. Voici le texte, paru sur son compte Facebook, par lequel elle explique sa décision : (...)

    • Théorie de l’effondrement : « Le système actuel de représentation démocratique opère un rétrécissement de la pensée » – Entretien avec Corinne Morel Darleux
      Par Pierre Gilbert - 14 novembre 2018
      https://lvsl.fr/entretien-avec-corinne-morel-darleux
      Corinne Morel Darleux est conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes pour le Parti de gauche. Elle écrit tous les mois pour Reporterre, divers blogs et tient une chronique mensuelle à Là-bas si j’y suis. Elle est notamment l’auteur de L’écologie, un combat pour l’émancipation (Bruno Leprince, 2009) et a coordonné la rédaction du manifeste des 18 thèses pour l’écosocialisme qui marque l’apparition du terme écosocialisme en France. Elle fait partie de ces nouveaux penseurs de l’écologie politique et c’est à ce titre que nous avons voulu l’interroger.
      #collapsologie #effondrement

    • « Merci de tout cœur à celles et ceux qui font passer l’intérêt collectif avant leur déception personnelle. »

      Deux candidat.e.s conseillère et conseiller régionaux avaient postulé pour être éligibles :

      – Liem Hoang Ngoc, conseiller régional d’Occitanie a été candidat aux législatives dans la meilleure circonscription de Haute-Garonne mais n’a pas été élu

      – Corinne Morel Darleux, conseillère régionale Auvergne Rhônes-Alpes.

      La 8ème place dans leur genre (femme/homme) leur avait été proposée. Ils ont tous les deux considéré que ce n’était pas à la hauteur de ce qu’ils représentent.

      Au final, si nous prenons les personnes qui se sont retirées avec fracas, Liem Hoang Ngoc, Sarah Soihili, Corinne Morel Darleux, François Cocq, Djordje Kuzmanovic, toutes les 5 voulaient être dans les 10 premiers. Mais à un moment il faut bien faire un choix. Ces 5 personnes, si elles étaient sûrs d’être élu.e.s, auraient-elles les mêmes critiques publiques contre la France Insoumise ? Je ne le crois pas.

      http://www.martine-billard.fr/post/2018/11/29/De-la-difficult%C3%A9-de-choisir-les-candidates-et-candidats-aux-eur

  • #Didier_Porte danse avec les gilets jaunes
    https://la-bas.org/5338

    Il paraît, ami abonné, que les gilets jaunes sont la proie des récupérateurs de tout poil, notamment de ceux qui les portent très courts sur le haut du crâne et carrément à ras du cuir chevelu (en principe) sur les côtés. Je te confirme que l’extrême droite est en embuscade et même à pied d’œuvre, comme le prouve l’édifiant reportage de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes montrant le quasi militant identitaire Laurent Wauquiez à la manœuvre dans sa bonne ville du Puy-en-Velay.Continuer la lecture…

    #Vidéo #Médias #Luttes

  • « #Bébés_sans_bras » : « Ce n’est pas la panique, mais on voudrait être rassurés »

    Onze nouveaux cas « suspects » d’#agénésie_transverse ont été annoncés dans l’#Ain, mardi, par les autorités. Ils s’ajoutent aux sept cas déjà recensés. « Libé » est allé à la rencontre des habitants des communes concernées, qui s’interrogent sur ce phénomène.


    https://www.liberation.fr/france/2018/11/01/bebes-sans-bras-ce-n-est-pas-la-panique-mais-on-voudrait-etre-rassures_16
    #malformations #maladie

  • Pédophilie dans l’Eglise : un prêtre lanceur d’alerte démis de ses fonctions - LCI
    https://www.lci.fr/justice/pedophilie-dans-l-eglise-un-pretre-lanceur-d-alerte-pierre-vignon-demis-de-ses-f

    Pierre Vignon, le prêtre qui avait demandé la démission du cardinal Barbarin, a appris ce jeudi qu’il était démis de ses fonctions de juge selon l’association La Parole Libérée, interrogée par Libération.
    01 nov. 15:56 - La rédaction de LCI

    Sanctionné pour une pétition. Pierre Vignon vient d’être remercié de ses fonctions de juge par les douze évêques de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Une décision aux airs de condamnation pour cet homme d’Eglise qui avait, en août dernier, appelé publiquement à la démission du cardinal Barbarin.
    Pierre Vignon n’est pas un prêtre parmi d’autres. Car il a fait de la lutte contre la pédophilie son fer de lance au sein de l’église catholique. Ainsi, le 21 août dernier, il avait réagi à la demande du Pape, qui exhortait les catholiques à travers le monde à monter au front contre les crimes pédophiles, en publiant une lettre. Il y demandait publiquement la démission du cardinal Barbarin, poursuivi pour non-dénonciation d’agressions pédophiles dans son diocèse. A l’époque, Pierre Vignon justifiait ce choix ainsi : « Je ne l’ai pas fait dans l’intention d’avoir la tête de quelqu’un mais afin de permettre à chaque chrétien, et même au delà, de dire : ça suffit ! » Une pétition avait suivi cet appel, signée plus de 105.000 fois.

    Un investissement qui aura donc coûté cher à ce prêtre. Il a été démis de ses fonctions de juge, poste qu’il exerçait depuis 2002, au sein du tribunal ecclésiastique de Lyon. Un message d’autant plus fort que c’est cette instance qui est compétente dans le cadre de l’affaire Barbarin. Interrogé par l’AFP il a expliqué que cette décision était « directement lié à la lettre ouverte ». Et de conclure : « Je regrette cette décision mais je l’accepte et surtout je ne regrette rien de ce que j’ai dit cet été car je l’ai dit en conscience et ça reste toujours valable. »

    Encore un plébicite pro-viol des catholiques
    #catholicisme #viol #violophilie #pedocriminalité

    –—

    Pour les baptisé·es que ca interesse voici un très bon générateur de lettre de demande d’apostasie :
    http://apostasiepourtous.fr

  • Abus sexuels dans l’Eglise : en #Vendée, d’anciens séminaristes brisent le silence

    Dans le diocèse de #Luçon, des séminaristes accusent une quinzaine de prêtres de faits de pédophilie. Les faits remontent aux années 1950 et se sont étalés sur au moins trois décennies au cœur de la rurale et conservatrice Vendée.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/311018/abus-sexuels-dans-l-eglise-en-vendee-d-anciens-seminaristes-brisent-le-sil
    #abus_sexuels #Eglise_catholique #prêtres_pédophiles #pédophilie #France #viols

    Une enquête de @wereport (@marty et @daphne) pour @mediapart

  • Interdiction du glyphosate : les 63 députés qui ont voté contre l’inscription dans la loi en Mai 2018 Timothée Vilars - 29 mai 2018 à 14h41 - L’OBS
    https://www.nouvelobs.com/planete/20180529.OBS7374/interdiction-du-glyphosate-les-63-deputes-qui-ont-vote-contre-l-inscripti

    Tard dans la nuit, l’Assemblée nationale a renoncé à fixer une date d’interdiction pour le glyphosate, cet herbicide classé cancérogène probable.
    C’est un engagement personnel d’Emmanuel Macron : l’interdiction du glyphosate sur le territoire français d’ici à 2021 aurait pu être gravée dans la loi par un amendement déposé par le député LREM Matthieu Orphelin. Mais celui-ci a été rejeté dans la nuit de lundi à mardi par l’Assemblée nationale.

    En tout, 63 députés ont veillé jusqu’à 2 heures du matin pour rejeter l’amendement (20 pour, 2 abstentions). Parmi eux, les chefs de file des députés LREM, Richard Ferrand, des députés MoDem, Marc Fesneau et des députés LR, Christian Jacob.

    A noter que les groupes « insoumis », socialiste et communiste n’étaient représentés que par un député chacun. S’ils avaient été au complet au moment du vote, l’interdiction du glyphosate, et donc de l’herbicide fétiche de Monsanto « Roundup », aurait théoriquement pu être votée (plusieurs députés insoumis s’en sont expliqué depuis). L’amendement Orphelin, moins radical qu’un amendement de la députée non inscrite et ex-ministre de l’Ecologie Delphine Batho, également rejeté, prévoyait des dérogations possibles jusqu’en 2023. 

    On discute donc de la question du #glyphosate à 1h40 du matin. Tout est normal. #EGAlim pic.twitter.com/RGHNkAO42D
    Matthieu ORPHELIN (@M_Orphelin) 28 mai 2018

    La sortie du #glyphosate ne sera pas inscrite dans la loi. Cela ne minimise pas les autres avancées obtenues (pour prix justes et pour alimentation durable) mais c’est à mes yeux un RV manqué et une vraie déception car l’urgence écologique et de chgt modèle agricole est si forte. pic.twitter.com/aXuEzNCfKc

    Les 63 députés, région par région
    Parmi les 63 députés qui ont refusé d’inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi, on trouve 36 LREM, 15 LR, 7 UDI / Constructifs, 4 MoDem et 1 communiste (Sébastien Jumel).

    Pour écrire aux députés, leurs adresses électroniques figurent dans leur fiche individuelle de l’assemblée nationale http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/liste_alpha.asp?legislature=14

    • Auvergne-Rhône-Alpes
    Jean-Yves Bony
    Vincent Descœur
    Emmanuelle Anthoine
    Monique Limon
    Valéria Faure-Muntian
    Dino Cinieri
    Valérie Thomas

    • Bourgogne-Franche-Comté
    Barbara Bessot Ballot
    Perrine Goulet
    Rémy Rebeyrotte
    Michèle Crouzet

    • Bretagne
    Richard Ferrand
    Graziella Melchior
    Florian Bachelier
    Laurence Maillart-Méhaignerie
    Gilles Lurton
    Thierry Benoit
    Jean-Michel Jacques
    Nicole Le Peih

    • Centre-Val-de-Loire
    Guillaume Kasbarian
    Laure de La Raudière
    Philippe Vigier
    Sophie Auconie
    Jean-Pierre Door
    Marc Fesneau

    • Grand Est 
    Grégory Besson-Moreau
    Antoine Herth
    Éric Girardin
    Charles de Courson
    Lise Magnier

    • Hauts-de-France
    Julien Dive
    Maxime Minot
    Benoît Potterie
    Daniel Fasquelle
    Jean-Claude Leclabart

    • Ile-de-France
    Marie Guévenoux
    Christine Hennion
    Anne-Christine Lang
    Christian Jacob
    Jean-Jacques Bridey
    Jean François Mbaye

    • Normandie
    Bertrand Bouyx
    Sébastien Leclerc
    Séverine Gipson
    Véronique Louwagie
    Jérôme Nury
    Xavier Batut
    Sébastien Jumel

    • Nouvelle-Aquitaine
    Jean-Baptiste Moreau
    Jean-Marie Fiévet
    Véronique Hammerer
    Sophie Mette
    Olivier Damaisin
    Nicolas Turquois

    • Occitanie
    Arnaud Viala
    Olivier Gaillard
    Nicolas Démoulin
    Philippe Huppé
    Marie-Christine Verdier-Jouclas

    • Pays-de-la-Loire
    Sarah El Haïry

    • Provence-Alpes-Côte d’Azur
    Pascale Boyer
    Jean-Claude Bouchet

    • Français de l’étranger
    Roland Lescure

    #glyphosate #LRM #enmarche #corruption #empoisonneurs #lobbying #lobby #influence #santé #europe #multinationales #agriculture #députés

  • Enfants sans bras : les mauvais calculs de Santé publique France
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/10/16/enfants-sans-bras-les-mauvais-calculs-de-sante-publique-france_5369895_16513

    Sollicités par « Le Monde », des biostatisticiens jugent qu’un rapport écartant un excès de malformations dans l’Ain contient des erreurs « grossières ».

    Des erreurs méthodologiques « grossières », « indignes », des marges de confiance « ubuesques »… Le Monde a soumis à trois biostatisticiens le rapport publié jeudi 4 octobre par l’organisme de sécurité sanitaire Santé publique France (SpF), statuant sur un nombre suspect d’enfants naissant sans bras, ou sans main, dans le centre de l’Ain : les trois scientifiques, dont deux ont demandé au Monde de garantir leur anonymat, formulent des critiques assassines à l’encontre du rapport rassurant de l’agence.

    Trois rapports ont été rendus simultanément par SpF sur des suspicions d’excès de cas de malformations dans des zones géographiques restreintes. Deux d’entre eux, qui concernent la Bretagne et la Loire-Atlantique, concluent à un nombre de cas significativement accru par rapport à la norme – sans qu’une cause soit identifiée.

    En revanche, le rapport sur la situation dans l’Ain écarte toute anomalie statistique. Mais, au contraire des deux autres et en contravention avec les usages de l’expertise scientifique, il n’a pas été signé par ses auteurs. Interrogée par Le Monde, SpF a dans un premier temps expliqué que leurs noms n’apparaissaient pas dans le rapport en raison d’un oubli, puis dans un second temps que l’auteur était… SpF.

    Controverse depuis deux ans

    Selon SpF, l’accumulation, entre 2009 et 2014, de sept cas de malformations – dites « agénésie transverse des membres supérieurs » (ATMS) – dans une zone rurale de l’Ain d’un rayon de 17 km, ne présente pas de caractère inhabituel.

    Un jugement en opposition frontale avec celui du registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), l’organisation à l’origine de l’alerte sanitaire relative à la situation dans l’Ain. Selon le Remera, qui suspecte une contamination environnementale, le nombre de cas d’ATMS observés dans la zone est plus de cinquante fois supérieur à ce qui est normalement attendu.

    La directrice du registre, Emmanuelle Amar, doit être auditionnée le 23 octobre à l’Assemblée nationale, à l’initiative des députés Delphine Batho (Deux-Sèvres, Génération Ecologie) et Jean-Luc Fugit (Rhône, La République en marche).

    La controverse entre le Remera et SpF dure depuis plus de deux ans. Mais la publication de plusieurs articles de presse sur ces enfants sans bras, fin septembre, a contraint SpF à communiquer officiellement sur le sujet, et à publier ces rapports.

    Erreurs « incompréhensibles »

    Après lecture de celui concernant l’Ain, l’épidémiologiste et biostatisticien Jacques Estève, ancien professeur à l’université Claude-Bernard (Lyon) et aux Hospices civils de Lyon, est catégorique. Pour l’ancien directeur de l’unité de biostatistiques du Centre international de recherche sur le cancer, les erreurs d’analyse de SpF sont « incompréhensibles ».

    « Un étudiant de première année d’université serait surpris d’apprendre que sept cas observés dans une population de 5 738 naissances, où la probabilité d’en observer un seul est de 1,7 sur 10 000, ne soit pas un événement exceptionnel, ironise M. Estève. Une approche un peu plus sophistiquée montre que l’observation d’un nombre de cas supérieur ou égal à sept dans ces conditions a une probabilité égale à 7,1 pour 100 000 ! » Pour M. Estève, « la présence d’une telle erreur dans un rapport de SpF est inexplicable et, s’il s’agit d’une erreur de bonne foi, elle doit être corrigée ».

    Deux autres mathématiciens sollicités par Le Monde, spécialistes de ces questions et n’ayant jamais pris part à la controverse, réagissent de manière tout aussi tranchée. « Ma principale critique est qu’ils [SpF] investiguent la présence d’un agrégat dans chaque commune où un cas a été signalé, puis dans le département de l’Ain tout entier », explique le premier.

    Dilution statistique artificielle

    En clair, SpF a d’abord calculé l’excès de cas dans chacune des sept communes touchées (un cas par commune ayant été relevé ces dernières années), par rapport à la fréquence moyenne de ces malformations, sur l’ensemble du territoire.

    Or cette approche est inappropriée : il est, par définition, impossible d’identifier un agrégat de cas en analysant ceux-ci un par un, pris isolément les uns des autres. Or, explique le mathématicien, un cas unique dans une commune, quelle que soit la taille de celle-ci, peut toujours être attribué au hasard.

    Ensuite, pour conclure à l’absence d’un excès de cas à l’échelle de la petite zone touchée, l’agence a comparé le nombre de cas y étant survenus, au nombre de cas normalement attendus sur l’ensemble du département de l’Ain. Une technique qui revient à une dilution statistique artificielle.

    « L’analyse de SpF ne prend pas du tout en compte la proximité géographique des cas de malformations, explique le premier scientifique interrogé par Le Monde. Si ces sept cas avaient eu lieu aux quatre coins du département de l’Ain, le résultat des analyses aurait été exactement le même. » Or le regroupement géographique est précisément l’un des éléments-clés de la détection des « clusters », ces agrégats de cas pathologiques survenant dans une fenêtre de temps et sur un territoire donnés.

    Critiques à la marge

    Au contraire, jugent les deux mathématiciens, l’étude du Remera, présentée comme fausse par SpF, est plus adéquate. Elle « présente une méthodologie plus adaptée et rigoureuse, même si le modèle est moyennement adapté », estime le deuxième mathématicien sollicité par Le Monde. Ce dernier juge que l’évaluation de l’excès de cas publiée par Remera dans son rapport, un taux de malformations cinquante-six fois supérieur à ce qui est attendu, « ne doit pas être considéré en raison du trop faible nombre de cas ».

    L’autre mathématicien interrogé estime aussi que la technique utilisée par le Remera, dite « méthode de scan à fenêtre variable », est plus adaptée que celle de SpF et « a obtenu beaucoup de succès en épidémiologie ». Lui aussi formule toutefois quelques critiques, mais à la marge, sur le travail du Remera – sur la fenêtre de temps analysée notamment.

    Sollicitée par Le Monde, SpF se dit « toujours ouverte au débat scientifique ». Cependant, ajoute l’établissement public, « ces discussions, qui permettent de faire avancer les connaissances, sont souvent complexes et ne peuvent avoir lieu par média interposé ».

    Lors de sa conférence de presse du 4 octobre, les responsables de SpF ont assuré que le désaccord avec le Remera était sans conséquence puisque l’agence dit avoir malgré tout conduit l’enquête de terrain, au même titre qu’en Bretagne et en Loire-Atlantique. Ces enquêtes n’ont pas découvert de causes et SpF disait ne pas avoir l’intention de poursuivre les investigations, devant la faible probabilité de découvrir une cause aux trois situations. Trois jours plus tard, dans une déclaration à RTL, le ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, prenait le contre-pied de l’agence, assurant qu’une nouvelle enquête serait ouverte.

    Le registre des malformations en Rhône-Alpes au bord de la fermeture

    De structure associative, le registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera) est au bord de la fermeture. Sa directrice, Emmanuelle Amar, devait se présenter, mardi 16 octobre, à un entretien préalable à son licenciement par les Hospices civils de Lyon (HCL), l’institution-hôte du registre, qui encaisse les subventions et fait vivre l’association. Deux de ses principaux soutiens financiers ont cessé en 2018 : celui de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale et de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Quant à celui de Santé publique France, il n’a pas encore été versé pour l’année en cours. Ce sont les HCL qui règlent, à titre intérimaire, les salaires des six employés depuis plusieurs mois. Pour la députée Delphine Batho (Deux-Sèvres, Génération écologie), le licenciement des personnels du registre contreviendrait à la loi dite « Sapin 2 » protégeant les lanceurs d’alerte.

  • Lalizolle, terroir d’accueil | Loïc Le Clerc
    http://www.regards.fr/societe/article/lalizolle-terroir-d-accueil

    Le manifeste pour l’accueil des migrants, signé par 150 personnalités et lancé par Regards, Politis et Mediapart, rappelle combien l’Europe fait face à une crise de l’accueil et non à une crise migratoire. Regards s’est rendu à Lalizolle, en plein coeur de l’Auvergne, où le maire a décidé d’accueillir des familles de réfugiés. Reportage. Source : Regards

  • Une explosion de naissances de bébés sans bras dans l’Ain, un hasard ?
    https://www.francetvinfo.fr/france/auvergne-rhone-alpes/ain/une-explosion-de-naissances-de-bebes-sans-bras-dans-lain-un-hasard_2958

    Une fréquence qui a alerté Emmanuelle Amar, épidémiologiste, elle travaille pour le Remera, une structure qui recense les malformations dans la région. Dans cette zone géographique, c’est 58 fois plus que la normale, selon les résultats de son enquête. “On a interrogé toutes les mères avec un questionnaire très poussé sur leurs habitudes de vie. Le seul point commun c’est que toutes ces femmes vivent en zone rurale au milieu des champs ».

    Fin 2014, l’épidémiologiste transmet son rapport aux autorités de santé. Deux ans plus tard, Santé Publique France répond en contestant la méthologie et précise : “Compte tenu de la nature du problème détecté et de ses répercussions sociétales, en termes de craintes des populations concernées, une vigilance renforcée semble nécessaire”.

    Une vigilance renforcée, mais plus par l’équipe du Remera. Après 45 années d’existence, la structure pourrait disparaître. Les subventions publiques lui ont été coupées : “Les conséquences sont très simples, c’est la fin de la surveillance des malformations, c’est à dire clairement la fin de l’alerte aussi », regrette Emmanuelle Amar.

    • https://www.humanite.fr/sante-le-mystere-des-bebes-sans-main-reste-entier-661724

      L’histoire commence en 2011, dans la petite commune de Druillat, dans l’Ain. Le Remera, registre chargé de repérer les malformations congénitales dans quatre départements (Rhône, Loire, Isère et Ain) de la région Rhône-Alpes, met au jour plusieurs cas d’« agénésie transverse des membres supérieurs ». En clair, des bébés nés sans une main ou sans une partie de l’avant-bras. Au total, sept familles résidant dans un rayon de 17 km autour du village connaîtront pareille mésaventure entre 2009 et 2014, un chiffre cinquante-huit fois supérieur à la moyenne nationale, alerte alors le registre. Depuis, deux autres territoires ont été reconnus comme abritant ce que la communauté scientifique appelle un « cluster », soit une accumulation de cas inhabituels : Mouzeil (2 000 habitants, Loire-Atlantique), où trois cas sont relevés en deux ans, et Guidel (11 000 habitants, Morbihan), où quatre cas ont été rapportés en trois ans.

      Des malformations vécues très douloureusement par les familles, d’autant que ce phénomène reste sans explication. Maman de Léo, 7 ans, atteint de malformation, Mélinda Mostini, une habitante de Guidel, attend toujours un début de réponse. « Après la révélation des cas, on a eu la visite d’un médecin qui nous a posé une multitude de questions sur nos habitudes alimentaires, notre façon de consommer les médicaments ou encore les produits d’entretien, a-t-elle raconté à France Info. Résultat : il n’y avait aucun facteur commun aux familles » concernées sur la commune. « On se pose la question de savoir si ça peut être environnemental », en lien avec « les engrais, les pesticides », à quelque chose « qui s’est peut-être passé à cette période sur la commune », poursuit-elle.

      Des autorités sanitaires trop passives depuis plusieurs années
      Pas sûr que la journée de jeudi l’ait fait avancer sur le chemin de la vérité. Amenée à communiquer sur le sujet, Santé publique France (SPF), l’agence nationale créée en 2016, n’a pas apporté plus de lumière sur le pourquoi de ces malformations. Pis, si ses investigations ont validé l’existence d’un « excès de cas (…) pour la Loire- Atlantique et la Bretagne », elles ont en revanche infirmé tout problème spécifique dans l’Ain. « L’analyse statistique ne met pas en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale », assure le rapport. Autrement dit : circulez, y a rien à voir à Druillat ! Une conclusion qui met en colère Emmanuelle Amar, la directrice générale du Remera, qui ferraille depuis plusieurs années contre la passivité des autorités sanitaires sur le sujet. « Le rapport sur l’Ain cumule erreur et triche manifeste. Erreur sur les taux de prévalence nationaux, qui sont faux, et triche sur la période analysée. Nous avons relevé sept cas entre 2009 et 2014, mais le rapport retient la période 2000-2014, ce qui change tout. Visiblement, ces gens n’apprécient pas que nous ayons tiré la sonnette d’alarme », s’insurge la responsable de la structure associative, dont l’existence dépend directement des subventions.

      « Sans subventions, fin décembre, on ferme »
      Or celle-ci se trouve directement menacée. Il est parfois plus simple de casser le thermomètre que d’essayer de faire baisser la température… La région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, a décidé en 2017 de supprimer l’intégralité de son versement de 100 000 euros au Remera, soit un peu moins de la moitié de son budget. Et, depuis le mois de janvier 2018, ce sont les Hospices civils de Lyon qui avancent les salaires des six permanents de l’association, faute de subvention étatique. « Ils n’ont pas reçu un centime de Santé publique France et m’ont annoncé que, au 31 décembre, on serait contraint de fermer et de licencier tout le monde », s’inquiète Emmanuelle Amar. Jeudi matin, François Bourdillon, le directeur général de SPF, a tenté de rassurer sur la poursuite du soutien à cette structure. « Il n’a jamais été question d’arrêter notre financement », a-t-il promis, évoquant aussi la création d’une fédération nationale des six registres existants (Bretagne, Paris, Antilles, Réunion et deux en Auvergne-Rhône-Alpes) pour disposer d’une base de données commune. « Si ce financement se concrétise, tant mieux. Mais avec le retrait de la région, on aura du mal à tenir malgré tout », relativise Emmanuelle Amar.

      Alexandre Fache