provinceorstate:caroline du sud

  • #Memoree_Joelle : Je tiens à partager ceci
    https://tradfem.wordpress.com/2019/02/15/je-tiens-a-partager-ceci

    Je tiens à partager ceci parce que tout le monde doit être informé, si ce n’est pas déjà le cas, d’à quel point est devenue envahissante la pression sur les adolescentes pour qu’elles « changent de sexe ». Ceci n’est qu’une histoire, mais il y en a beaucoup d’autres.

    Hier soir, une amie qui agit comme mentore une jeune fille de 15 ans (qui s’est récemment identifiée comme lesbienne) m’a demandé si j’accepterais de parler à cette adolescente au téléphone qui se sentait poussée par ses camarades, sa thérapeute et ses parents, à choisir si elle était une lesbienne « butch » ou une trans garçon. Elle n’a aucun modèle de rôle lesbien plus âgé dans sa vie, là où elle vit en Caroline du Sud. Heureusement, elle a une mentore qui se trouve être une de mes amies de longue date depuis nos années d’université.

    Mon amie m’a appelée depuis sa voiture pour que la fille puisse me parler pendant qu’elles traversaient leur quartier en regardant les illuminations de Noël. Cela a contribué à faire baisser la pression pour qu’elle puisse me poser des questions difficiles à aborder pour une adolescente. Nous avons parlé de choses comme ne pas aimer notre corps, de l’apparence et du comportement que les femmes sont censées avoir aux yeux de la société, et de la façon dont les gens dénigrent les lesbiennes butch dans ce monde.

    Elle m’a dit des choses qu’elle ressentait à propos d’elle-même et de son corps, et que j’ai confirmées être tout à fait normales pour une lesbienne. Beaucoup de lesbiennes butch, par exemple, n’aiment pas avoir des seins. Cela ne fait pas de nous le sexe opposé. Et cela ne signifie certainement pas que quelque chose « ne va pas » avec nous.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.facebook.com/memoreejoelle?__tn__=%2CdCH-R-R&eid=ARB7geHkeZjBuGEoUk4TqNjWYfBBYr15E9VeMi

    #lesbiennes #trans #butch #estime_de_soi #patriarcat

    • Ils veulent l’amener à se plier à leurs règles de genre et elle n’est pas obligée de le faire. Ils peuvent tous aller se faire foutre si cela ne leur plaît pas. (Oui, j’ai dit ça à une adolescente, ok ?)

      Et d’ailleurs, il est de loin préférable d’être une lesbienne butch dure à cuire qu’un homme. Elle en convenait.

      Donc, en voilà une de sauvée. Mais qu’en est-il des autres ? Il devient évident que les institutions préfèrent les hormones et la chirurgie à ce qui aurait pu être un dialogue de mentorat à cœur ouvert.

  • Démission de Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU
    https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/10/09/demission-de-nikki-haley-ambassadrice-des-etats-unis-a-l-onu_5366918_3222.ht

    Nikki Haley avait exprimé il y a six mois son souhait de « prendre une pause », a de son côté expliqué Donald Trump, sans que d’autres raisons de son départ ne soient évoquées.

    Nikki Haley resigns amid CREW investigation request into free flights - Business Insider
    https://www.businessinsider.com/nikki-haley-resign-investigation-flights-free-private-jets-2018-10

    United Nations Ambassador Nikki Haley’s abrupt resignation on Tuesday came one day after an ethics group requested the State Department’s inspector general investigate her acceptance of seven free flights aboard private jets.

    Haley, the former governor of South Carolina, listed the flights on her 2017 financial disclosure and asserted that each qualified for an exception based on her relationships with the trio of businessmen who provided them.

    But the group suggested that Haley did not provide enough information to assert that exception.

    #sans_vergogne

    • Démission de Nikki Haley : une association dénonce des cadeaux indus | États-Unis
      http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201810/09/01-5199554-demission-de-nikki-haley-une-association-denonce-des-cadeaux-ind

      Lundi, dans une lettre à l’inspecteur général du département d’État américain, l’association Citizens for Responsibility and Ethics in Washington (CREW) avait réclamé une enquête sur le respect, par la responsable politique, « des règles qui encadrent les cadeaux de la part de personnes extérieures au gouvernement ».

      Selon cette organisation, Nikki Haley et son mari « ont accepté en 2017 sept vols gratuits sur des avions de luxe privés de la part de trois hommes d’affaires de Caroline du Sud », l’État dont elle était gouverneure avant son entrée dans l’administration républicaine. Le coût est estimé par CREW à « plusieurs dizaines de milliers de dollars ».

      « L’ambassadrice Haley affirme que chaque vol était éligible à une exception aux règles pour les cadeaux sur la base de relations personnelles avec les donateurs », rapporte l’association, qui soulève des doutes sur ces justifications. « Quoi qu’il en soit », « il semble que l’ambassadrice Haley n’a pas respecté les valeurs éthiques portées par ces règles », déplore-t-elle.

      « L’ambassadrice Haley a également accepté, durant la même année, des billets pour des matchs de basketball pour une valeur qu’elle a chiffrée à 19 558 $ », relève encore CREW dans sa lettre au département d’État.

      « L’an dernier, Nikki Haley a accepté des billets de basket pour la valeur d’une Toyota Corolla. Elle a accepté des vols sur des avions de luxe privés qui ont probablement coûté beaucoup plus cher, mais elle a les a sous-estimés et il n’est pas totalement clair si des personnes ou leurs sociétés en ont supporté le coût », a critiqué mardi matin Walter Shaub, l’ancien responsable de l’éthique gouvernementale au sein de l’administration démocrate précédente de Barack Obama, dans un tweet publié trois heures avant l’annonce de sa démission.

  • Une juge fédérale d’Arizona décide que les Etats (des USA) ne peuvent pas punir une entreprise pour le boycott d’Israël
    Isaac Stanley-Becker, Washington Post, le 1er octobre 2018
    http://www.france-palestine.org/Une-juge-federale-d-Arizona-decide-que-les-etats-des-USA-ne-peuven

    Dans sa vie professionnelle, cependant, il était tenu par une loi promulguée par l’Etat d’Arizona en 2016 exigeant de toute entreprise sous contrat avec l’État qu’elle certifie qu’elle ne boycottait pas Israël. Il a contesté la directive devant les tribunaux, affirmant qu’elle violait ses droits au titre du premier amendement.

    Un juge fédéral en Arizona a jugé sa plainte fondée. La juge américaine Diane Humetewa a émis une injonction la semaine dernière, bloquant l’application de cette mesure qui oblige toute entreprise passant un contrat avec l’état à fournir une garantie écrit qu’elle ne participe pas à des activités de boycott visant Israël.

    Cette conclusion est la deuxième cette année à revenir sur une vague de lois au niveau des Etats, qui utilisent les fonds publics pour décourager les activités anti-israéliennes. Elle est dans la lignée d’un jugement similaire prononcé en janvier, lorsqu’un juge fédéral du Kansas a statué pour la première fois que l’application d’une disposition de l’Etat obligeant les contractants à signer un certificat de non-boycott violait le droit d’expression garanti par le Premier amendement. Selon l’American Civil Liberties Union, des dispositions similaires sont en vigueur dans plus d’une douzaine d’États, dont le Maryland, le Minnesota et la Caroline du Sud.

    A propos du #Maryland :
    https://seenthis.net/messages/236008

    A propos du #Kansas :
    https://seenthis.net/messages/637433
    https://seenthis.net/messages/669929
    http://www.aurdip.fr/un-tribunal-du-kansas-bloque.html
    https://www.aclu.org/legal-document/koontz-v-watson-opinion

    A propos de la #Caroline_du_sud :
    https://seenthis.net/messages/690067

    #Palestine #USA #Arizona #BDS #boycott #criminalisation_des_militants

  • Moment détente (?) : « Premier crash du F-35B : de nouveaux détails révélés par les médias »
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/15154-moment-detente-premier-crash-du-f-35b-de-nouveaux-details-reveles-p

    Vous voyez ça illustre bien ce que l’on disait ce matin, sur le papier les choses peuvent être fantastiques..., mais on est vite rattrapé par la réalité, ce programme F-35 a coûté je croie 100 milliards de dollars aux Américains, heureusement qu’ils ont une planche à billets virtuelle, mais la aussi… lol, comment tenter de vous expliquer les choses rapidement ??? ; ))))))))))))

    L’Amourfou

    Plane crash in SC today : F-35B military plane crash reported in Beaufort County, South Carolina - CBS News

    La chute du F-35B Lightning II qui s’est produite en Caroline du Sud la semaine dernière aurait entraîné la destruction complète de l’avion, selon The Washington Post.

    Le crash du chasseur F-35B Lightning II, premier dans l’histoire de l’exploitation, survenu aux États-Unis le 28 (...)

    #En_vedette #Divers

  • Un avion F-35 américain s’écrase à l’entraînement (PHOTO) - La Libre
    http://www.lalibre.be/actu/international/un-avion-f-35-americain-s-ecrase-a-l-entrainement-photo-5bae84e6cd70a16d811b

    Un avion furtif F-35 s’est écrasé vendredi au cours d’un exercice en Caroline du Sud, sans faire de victime, dans le premier crash de ce nouvel avion de l’armée américaine, le plus cher de l’histoire.

    Selon un communiqué du corps des Marines, le F-35B s’est écrasé vers 11H45 locales (15H45 GMT) près d’une base du corps des Marines dans le comté de Beaufort, sur la côte atlantique.

    Il n’y a eu aucune victime civile, le pilote s’est éjecté et a été retrouvé vivant, précise le communiqué. Son état de santé était en cours d’examen en milieu d’après-midi.

    Le corps des Marines ajoute qu’il « coopère avec les autorités locales (...) pour sécuriser le site du crash et assurer la sécurité de tout le personnel aux alentours » et qu’une enquête a été ouverte pour déterminer la cause de l’accident.

    L’appareil a été « totalement détruit », a précisé un responsable militaire ayant requis l’anonymat.

  • Ouragan Florence : un million de personnes appelées à évacuer en Caroline du Sud - Le Soir
    http://www.lesoir.be/177700/article/2018-09-10/ouragan-florence-un-million-de-personnes-appelees-evacuer-en-caroline-du-sud

    Vue sur l’ouragan Florence depuis la station spatiale internationale, ce 10 septembre. Photo via http://severe-weather.EU

    L’ouragan Florence a été élevé lundi à la catégorie 4, avec des vents atteignant les 195 km/h. Trois Etats américains, la Caroline du Sud, la Caroline du Nord et la Virginie, ont déclaré l’état d’urgence pour se préparer à son impact.

    Le gouverneur de Caroline du Sud a ordonné lundi à environ un million de personnes vivant sur le littoral de cet Etat du sud-est des Etats-Unis d’évacuer, à l’approche de l’ouragan Florence.

    « C’est un ouragan très dangereux », a indiqué Henry McMaster. « Nous ne voulons risquer aucune vie », a-t-il justifié, précisant que l’évacuation débutant mardi concernerait les personnes résidant sur une bande littorale de 320 kilomètres de long.

    L’ouragan Florence a été élevé lundi à la catégorie 4, avec des vents atteignant les 195 km/h, a annoncé le Centre national des ouragans (NHC). Trois Etats américains, la Caroline du Sud, la Caroline du Nord et la Virginie, ont déclaré l’état d’urgence pour se préparer à l’impact de Florence, passé selon le dernier bulletin du NHC, à 16h GMT, en catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq. Les autorités de Caroline du Nord ont ordonné des premières évacuations lundi matin.


    #Florence

  • Ce n’était pas un héros – John McCain était un criminel de guerre – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/03/ce-netait-pas-un-heros-john-mccain-etait-un-criminel-de-guer

    Le décorum et la décence humaine exigent que nous nous abstenions de parler mal d’un malade aux portes de la mort. Cette règle est nulle et non avenue lorsque la personne qu’on est censé pleurer est responsable de la mort et du massacre continu d’innombrables humains à travers le monde. Pardonnez-moi si je refuse de faire l’éloge de ce sénateur de l’Arizona, un belliciste. Même un rendez-vous imminent avec son créateur ne peut modérer la désinvolture de McCain. Comme un barbare montrant ses stéroïdes, Johnny Boy insiste pour pousser à déclencher une guerre impie après l’autre.

    McCain a utilisé le fait d’être un ancien du Vietnam pour se catapulter au sommet de la classe politique, même s’il a peu fait pour aider les anciens combattants qui subissent les ravages des guerres qu’il ne cesse de pousser à faire. Je ne cache pas mon admiration pour les anciens combattants. Après avoir été confronté à deux ans de difficultés et avoir appelé des vétérans sans abri, mes voisins et mes amis, je peux témoigner de la valeur et de la gentillesse de ceux qui ont servi dans notre armée. Ce qui fait des anciens combattants des héros, ce n’est pas le nombre de fois où ils ont déclenché des guerres et leur valeur n’est pas quantifiée par le nombre de tués à leur actif. C’est leur générosité et leur esprit de don qui en font de véritables guerriers dignes d’éloges et d’honneur.

    Les vrais héros sont ceux qui se battent dans les guerres et qui rentrent chez eux pour servir même s’ils combattent leurs propres démons. J’ai écrit sur mes expériences avec des anciens combattants à de nombreuses occasions. Cela me brise le cœur tous les jours en voyant des vétérans aux prises avec le PTSD (syndrome de stress post-traumatique) et aux immenses difficultés à se réadapter à la vie après avoir vu l’enfer déchaîné contre leurs semblables. Mon propre père était un vétéran et mes deux grands-pères étaient des héros de guerre qui ont combattu l’armée de Mussolini pendant la Seconde Guerre mondiale. Par conséquent, je suis un homme qui a toujours vénéré les gens qui portent l’uniforme pour servir leur pays. Cette révérence a été amplifiée par la magnitude lorsque je me suis fait des amis au cours des deux dernières années parmi une litanie de vétérans de Caroline du Sud, de Géorgie, du Tennessee et de l’Iowa jusqu’au Colorado. La gentillesse des vétérans qui m’ont maintenu dans la bonne humeur pendant ma période d’adversité est une dette que je ne pourrai jamais rembourser. Beaucoup étaient confrontés à des difficultés d’indigence et de détresse, tout en continuant à aider les autres – c’est la quintessence d’être un héros.

    Je connais des héros de guerre ; J’ai rencontré des héros de guerre. John McCain n’est pas un héros de guerre. Les réalisations passées ne compensent pas la malveillance actuelle. À l’origine de la souffrance humaine de ce monde, il y a un complexe militaro-financier hors de contrôle qui n’existe que pour voler la richesse des autres nations et tuer des millions de personnes à travers le monde. Cette même machine de mort est à l’origine des luttes que traversent les anciens combattants. Nos politiciens immoraux – des présidents aux sénateurs et aux membres du Congrès – continuent de déclarer les guerres illégales en utilisant des prétextes mensongers comme la « protection de la démocratie » pour commettre des crimes en violation directe des Conventions de Genève. S’il y avait une justice dans ce monde, Clinton, Bush, Obama, Trump et chaque marchand de guerre néo-conservateur et néo-libéral seraient envoyés au Tribunal International de La Haye et jugés pour crimes contre l’humanité. Si Clinton, Bush, Obama et Trump auraient été des as dans le jeu de cartes des criminels de guerre, John McCain serait le roi de cœur. Cet homme n’avait jamais assez de guerres. C’est un mélange de Dr. Folamour et de major frappant les tambours de guerre. Pendant près de quatre décennies, il a défilé devant le Sénat et a encouragé un flux continu de guerres. Liban, Grenade, Panama, Irak 1, Somalie, Bosnie, Kosovo, Irak 2, Afghanistan, Libye et Syrie ne sont là que quelques-unes des guerres que notre gouvernement en état de guerre continue a faites pour des profits et des massacres. Et si l’on commence à compter les guerres secrètes causées par notre gouvernement, la liste des pays frappés avec des balles et des bombes par nous dépasse la liste des pays que nous n’avons pas encore agressés. Mon pays natal L’Ethiopie est victime de cette atroce machine de guerre. Ce qui se fait sous nos noms est en train d’arriver à nos côtes alors que les mondialistes dépravés détruisent maintenant l’Amérique de l’intérieur (lire en anglais « When a Conscience Begets a Colonial Bullet ».)

    McCain a approuvé chacune de ces guerres. Il n’y a pas eu une guerre contre laquelle il s’est opposé pendant sa carrière à Washington DC. Après avoir vu les horreurs de la guerre, la plupart des gens reviennent avec le but d’y mettre fin. Pas McCain ! Ce qu’il a connu à Hanoi Hilton est bien inférieur aux ravages qu’il a commis dans le monde, car il a été l’un des principaux défenseurs de la guerre et le plus grand partisan de la politique guerrière au Congrès. S’il ne consacrait qu’une partie de l’effort qu’il déploie pour pousser à faire des guerres à aider les anciens combattants, je pourrais lui donner au moins un petit peu de crédit comme être humain. Au lieu de cela, il a voté à plusieurs reprises contre les droits des Anciens Combattants et hier, il s’est envolé pour Washington DC pour voter contre les soins de santé.

    Je n’écris pas cela comme un parti pris comme la plupart des experts des médias de l’établissement. Je reste très claire au sujet de l’Obamacare. L’Affordable Care Act a été une arnaque et un cafouillage qui a profité au secteur des assurances, car il nous a tous jetés dans un système de soins de santé cassé qui va rapidement imploser (lire en anglais « Obamacare, Obama’s Scam »). Cependant, McCain ne s’est pas rendu à Washington DC pour défendre les petites gens ou pour promouvoir un système d’assurance maladie plus équitable. Il a pris le micro pour défendre les intérêts des entreprises et à nouveau pour colporter l’idéologie brisée de l’économie par ruissellement. McCain ne voit rien de mal à dépenser des billions de dollars sur le complexe militaro-financier, mais il refuse de soutenir des politiques de santé qui garantiraient aux anciens combattants et au reste des Américains le même type de couverture dont lui et ses collègues législateurs bénéficient. Nous sommes une nation dirigés par des hommes sans loi et des criminels de guerre. Trop souvent, nous appelons héros des canailles non pas parce qu’ils le méritaient, mais parce qu’ils ont réussi à gagner la gloire et le statut. Avoir combattu dans une guerre ne fait pas de lui un héros car si tel était le cas, Hitler en serait un lui-aussi parce qu’il a également combattu dans une guerre (la Première Guerre mondiale) et a été victime d’armes chimiques. Nous avons raison de qualifier Adolf de monstre parce que nous le jugeons en fonction de ce qu’il a fait après avoir quitté l’uniforme. Dans le même esprit, je juge McCain non pas pour son service au Vietnam, mais pour ce qu’il a fait une fois devenu sénateur. Les mains de McCain sont couvertes par le sang de millions de personnes qui ont péri au cours des 40 dernières années de guerres interminables qu’il a endossé et poussé à faire. Ce n’est pas un héros, c’est un criminel de guerre.

    Pour conclure, une phrase de Kennedy :

    « L’humanité doit mettre fin à la guerre avant que la guerre ne mette fin à l’humanité. » ~ John F. Kennedy

    Teodrose Fikre

    Article original : https://ghionjournal.com/no-hero-mccain

    Traduit de l’anglais par La Gazette du Citoyen

    Paru le 26 juillet 2017 sous le titre No Hero : John McCain is a War Criminal                                                                                                                                             https://arretsurinfo.ch/ce-netait-pas-un-heros-john-mccain-etait-un-criminel-de-guerre

    • John McCain : salut pourriture ! Gabriel PROULX - 3 septembre 2018 - Le Grand Soir
      https://www.legrandsoir.info/john-mccain-salut-pourriture.html
      . . . . .
      Alors qu’il était jeune pilote dans l’aviation de guerre des États-Unis, John McCain, fils d’un amiral 4 étoiles, forge son mythe héroïque dans le ciel du nord du Vietnam. Là-bas, il bombarde une usine de fabrication d’ampoules électriques et quelques champs de riz, avant que ceux qu’il bombardait n’osent répliquer en abattant avec précision son avion de guerre. Il aurait pu être lynché sur place par une foule en colère, mais il a plutôt été sauvé par ceux qu’il bombardait. Ayant eu droit à un logement adéquat pour son statut de fils d’amiral, les histoires sur les tortures qu’il aurait subi, appartiennent plus à la catégorie des rumeurs qu’à celle des faits historiques, en l’absence de preuves. C’est ici que s’arrête le mythe sur son héroïsme militaire supposé.

      Quoi qu’il en soit, John McCain a toujours gardé une haine raciste pleinement assumée en public contre le peuple vietnamien qu’il a bombardé, mais qui ne l’a pas tué en retour. Alors qu’il participait en 2000 à la course pour l’investiture républicaine à la présidence des États-Unis, John McCain lançait encore des insultes racistes contre le peuple vietnamien.


      Dans les années 70, après son retour du Vietnam, John McCain a milité aux États-Unis pour le maintien de la politique de bombardements massifs contre le Cambodge, sous prétexte que les Vietnamiens avaient des lignes logistiques dans la jungle de ce pays. Les bombardements aveugles des États-Unis contre des villages cambodgiens, qui ont causé des dizaines de milliers de morts parmi la population rurale du Cambodge, sont la cause directe de la montée au pouvoir de Pol Pot et de ses Khmers Rouges, principalement un mouvement de fermiers enragés par les morts dans leurs familles sous les bombes des États-Unis.

      John McCain, qui était pilote de guerre dans cette région quelques années plus tôt, devait être au courant de l’ampleur des destructions dans la campagne du Cambodge, mais il est évident que tout ce qui lui importait à ce moment était de tuer des Vietnamiens, qu’ils soient militaires ou civils.

      John McCain a ensuite soutenu, avec un fanatisme peu commun, chaque guerre d’agression des États-Unis, ainsi que chaque action militaire, ouverte ou par procuration, contre des socialistes, partout dans le monde. Durant sa croisade anti-communiste, il n’a pas hésité un seul instant à collaborer avec des nazis, des terroristes et même les fondateurs du groupe terroriste Al-Qaïda.

      Après l’implosion et la chute de l’URSS, John McCain a soutenu la destruction de la Yougoslavie par l’OTAN, avant de soutenir avec zèle le bombardement massif des infrastructures civiles de la Serbie.

      Devenu sénateur républicain de l’Arizona, où les gens voteraient pour tout candidat investi par le parti républicain, John McCain a voté en faveur de l’invasion de l’Afghanistan, au nom de la guerre contre ses anciens amis anti-communistes d’Al-Qaïda.

      Il a ensuite soutenu la guerre d’agression illégale des États-Unis contre l’Irak, basée sur une montagne de mensonges peu convaincants. McCain a défendu l’invasion de l’Irak par son pays pendant des années, malgré l’absence d’un début d’argumentaire crédible pour défendre sa position. Peu de temps avant sa mort, il aurait laissé entendre que la guerre qui a complètement détruit l’Irak et a causé la mort de plus d’un million de citoyens de ce pays, aurait été « peut-être une erreur ». Dans le merveilleux monde de l’impérialisme occidental, détruire un pays au complet sur la base de purs mensonges inventés pour faire rouler le complexe militaro-industriel et voler du pétrole, ce n’est pas un crime, mais une malheureuse erreur...

      Soutien indéfectible de l’apartheid sioniste israélien, John McCain n’a jamais exprimé assez bruyamment son adoration pour chaque crime de guerre commis par l’armée israélienne contre le peuple palestinien sous son occupation militaire coloniale. Quand il se rendait en Israël, à de multiples reprises, avec son ami et collègue sénateur de Caroline du Sud, Lindsay Graham, John McCain n’était plus le « grand patriote » des EU, mais un valet d’Israël, un pays étranger qui a long savoir-faire dans le domaine de l’ingérence dans les affaires internes occidentales par corruption de politiciens.

      Le même John McCain a dénoncé en 2008 la réaction défensive de la Russie devant une attaque de l’armée géorgienne contre la force de maintien de la paix russe en Ossétie du Sud. La deuxième guerre d’Ossétie du Sud a duré 4 jours. Dans son attaque suicidaire basée sur les mauvais calculs géopolitiques du gouvernement géorgien du fasciste Mikhail Saakachvili (qui milite aujourd’hui en Ukraine du côté des nazis les plus fanatiques), l’armée géorgienne a essuyé la perte de 171 morts et de 1 147 blessés. 224 civils géorgiens ont trouvé la mort durant ces 4 jours de combats, alors qu’environ 300 civils sud-ossètes ont été tués durant l’attaque initiale de leur capitale, Tskhinvali, par l’armée géorgienne.

      Sur la base de ces données, John McCain, qui était en campagne électorale en tant que candidat officiel du parti républicain à la présidence des États-Unis, a déclaré que s’il était élu président, il allait bombarder la Russie, une puissance nucléaire, pour sa « guerre d’agression sauvage » contre la Géorgie. Rien de moins, de la part d’un homme qui retirait une grande fierté des guerres de son pays contre des nations pauvres, causant au passage des millions de victimes civiles, allant des centaines de milliers de morts au nombre incalculable de blessés et de réfugiés.

      McCain a ensuite apporté un support bien sélectif aux révoltes du mal nommé « printemps arabe » à partir de 2011. Après avoir complètement ignoré les événements de Tunisie, McCain a soutenu la campagne de destruction de la Libye par l’aviation de l’OTAN et ses mercenaires islamistes sur le sol libyen, dont Al-Qaïda. John McCain et ses collègues Lindsay Graham et Marco Rubio (sénateur républicain de Floride) se sont rendus en Libye occupée pour apporter de vive voix leur soutien à des miliciens islamistes qui commettaient à ce moment même des exactions contre les libyens noirs, qu’ils accusaient de tous leurs problèmes.

      Il faut savoir que la Libye était au début de 2011 le pays le plus prospère du continent africain, avec un indice de développement humain et un niveau de vie comparable à celui des pays européens de la Méditerranée. Aujourd’hui, la Libye « démocratisée » à la sauce libérale occidentale est un enfer terrestre, avec l’un des pires niveaux de vie du monde, une infrastructure en ruines, jamais reconstruite après les bombardements de l’OTAN, une guerre civile qui s’éternise, des ressources pétrolières en cours de pillage par des compagnies occidentales et pour couronner cette grande réussite d’exportation de la démocratie libérale par une « intervention humanitaire » de l’OTAN : des marchés d’esclaves à ciel ouvert.

      Dans le cadre du printemps arabe, John McCain n’avait rien à faire des répressions violentes subies par le peuple du Bahreïn. Après tout, le monarque absolu du Bahreïn est un allié des États-Unis et de l’Arabie saoudite, dont le régime totalitaire fut un autre parrain de la carrière politique de McCain.

      John McCain s’est ensuite rendu en Syrie, pour apporter son soutien aux fameux « rebelles modérés » qui venaient d’un peu partout dans le monde dans le but parfaitement altruiste de créer un régime « démocratique » en coupant les têtes des infidèles et en pratiquant l’esclavage sexuel des femmes et des petites filles qui appartenaient à la mauvaise religion. Sur les photos de sa réunion avec les bons rebelles, on retrouve un McCain souriant, entouré de membres d’Al-Qaïda et flanqué d’un certain Abou Bakr al-Baghdadi, avant que ce terroriste irakien ne soit mieux connu comme le chef du mouvement terroriste État Islamique (Daech).

      John McCain retournera ensuite à ses racines anti-communiste et russophobe, lorsqu’il se rendra à Kiev pour se mêler directement des affaires politiques internes de l’Ukraine. Il monte sur un podium pour livrer un discours « pro-démocratie » profondément anti-russe, flanqué d’un certain Oleh Tyahnybok, chef d’un parti politique ukrainien ouvertement nazi qui appelle assez régulièrement à exterminer les russes et la « juiverie bolchévique ». Un autre nazi ukrainien bien connu, Andriy Parubiy, sera plus tard reçu par McCain dans son bureau de sénateur aux États-Unis. Il est important de noter que les alliés sionistes et israéliens de McCain n’ont jamais vu le moindre problème dans ses relations avec des nazis ukrainiens.

      Enfin affaibli par la maladie, John McCain, qui était considéré par la base Démocrate comme la risée de la politique étasunienne pour sa campagne présidentielle de 2008 assez désastreuse, sera élevé au rang de héros de la « résistance » contre le président Donald Trump en 2017 pour avoir accusé ce dernier d’être un agent russe. John McCain s’est ensuite mis à voir des espions et des ingérences russes partout.

      Jusqu’à son dernier souffle, John McCain aura défendu bec et ongles la guerre génocidaire infligée par le régime saoudien au peuple yéménite. Il a voté contre toutes les propositions visant à mettre un terme aux livraisons d’armes au régime saoudien dans le cadre de sa guerre d’agression contre le Yémen, tout comme il a voté contre toutes les propositions pour améliorer l’accès de ses compatriotes moins fortunés à des soins de santé abordables. Lui avait droit aux meilleurs soins pour sa maladie, mais pas les pauvres et les exploités du système.

      Pour un homme qui nous est présenté comme ayant été « héroïque » dans sa vie, qui voulait déclencher la Troisième Guerre mondiale pour répondre à 4 jours de guerre entre la Russie et la Géorgie, il est assez révélateur qu’il n’avait strictement rien à faire du sort du peuple yéménite. Sur les bombardements aveugles de l’Arabie saoudite contre des marchés, des fermes et des écoles au Yémen, qui ont causé un grand nombre de morts et de blessés chez les enfants yéménites, John McCain s’acharnait à dire que les saoudiens étaient « justifiés » dans leurs actions, que les victimes de cette guerre étaient toutes à blâmer sur les Houtis, qui ne font pourtant que défendre leur territoire. Sans le soutien des États-Unis et des Britanniques, les Saoudiens seraient incapables de continuer leur campagne de bombardements aveugles contre les infrastructures civiles du Yémen. Si cela devait arriver, quelques fabricants d’armes aux États-Unis feraient un peu moins de bénéfices et c’est le droit de ces marchands de morts de profiter d’un génocide que McCain a défendu jusque sur son lit de mort.

      Conclusion sur une vie trop longue :
      John McCain était visiblement un homme de peu de jugement, qui n’avait rien à faire des victimes des bombes fabriquées aux EU. Après tout, qu’est-ce qu’un enfant mort ou mutilé sous les bombes de son pays ou d’un de ses alliés, dans un pays pauvre situé de l’autre côté du monde, quand les grands fabricants d’armes sont aussi généreux pour les coffres-forts de votre carrière politique ? John McCain avait bien compris cela. Ce n’est pas pour rien que les milieux réellement progressistes aux États-Unis considèrent McCain comme le politicien le plus militariste de mémoire d’homme dans leur pays.

      Criminel de guerre, terroriste, sioniste, grand ami des nazis, des monarques absolus et autres ennemis des peuples, la disparition de John McCain est une bonne nouvelle pour la paix dans le monde. Il aura au moins vécu assez longtemps pour voir cette Russie qu’il détestait tant, faire échouer ses sinistres plans pour l’Ukraine et la Syrie.

      Les grands médias se lamenteront de l’hostilité entre Trump et McCain. Le manque de respect de Trump pour McCain sera dénoncé sur toutes les tribunes. Pourtant, les seuls qui devraient pouvoir s’exprimer aux funérailles de McCain, se sont les familles de ses innombrables victimes.

      Voici donc l’expression de tout mon respect pour John McCain et l’ensemble de son œuvre :

      John McCain : Salut pourriture !

      Gabriel Proulx 
Coporte-parole du PCQ

  • Les #lynchages ont encore aujourd’hui des conséquences sur la population américaine | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/165965/lynchages-consequences-population-americaine

    Aux États-Unis, les comtés où l’on dénombrait le plus de lynchages entre 1877 et 1950 connaissent aujourd’hui un taux de #mortalité plus important que les autres. Telle est la principale conclusion d’une étude menée par Janice C. Probst, Saundra Glover et Victor Kirksey, de l’université de Caroline du Sud, mettant en regard l’occurrence passée des #meurtres_racistes, souvent restés impunis, et la #santé_publique actuelle.

  • Que la police décide des livres à lire, “cette seule pensée fait frémir”
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/que-la-police-decide-des-livres-a-lire-cette-seule-pensee-fait-fremir/89974?origin=newsletter

    Deux romans, The Hate U Give d’Angie Thomas et All American Boys, de Jason Reynolds et Brendan Kiely, ont fait l’objet d’attaques sévères. Accusés de présenter une image biaisée des forces de police, ces ouvrages voyaient poindre l’index déictique d’organisations locales. Et les élèves du lycée de Charleston en seraient privés, tout bonnement.

    Des livres Young Adult qui attisent la haine des policiers, voilà qui semblait louche. Très louche. Pour John Blackmon, président d’une organisation fraternelle de policiers de l’État de Caroline du Sud, ces livres pratiquaient une forme d’endoctrinement nuisible pour l’image de la police.

    L’Authors Guild, qui défend les intérêts des écrivains aux États-Unis, est récemment intervenue : sa directrice générale, Mary Rasenberg, rue dans les brancards dans une lettre ouverte adressée à l’organisation policière. « Les tentatives de censure de la part des forces de l’ordre ne sauraient être tolérées dans une démocratie. Les éducateurs doivent rester libres de choisir des livres sur tous les sujets pour les lectures de leurs élèves », lance-t-elle.

    De la police d’écriture à la police de la pensée

    « Cette ingérence doit cesser — attendu qu’elle est clairement basée sur le contenu des livres en question. C’est une violation flagrante du droit des étudiants, en regard du premier amendement, et une tentative inappropriée de la part des forces de l’ordre. »

    Et de poursuivre : « C’est un principe fondamental de la démocratie que la police n’ait aucun rôle à jouer dans les livres qui devraient être ou ne pas être lus. »

    Quelle représentation de la police
    dans les livres jeunesse ?

    Dans le même mouvement, l’AG, avec le soutien de la National Coalition Against Censorship, a également écrit à la directrice de l’établissement ciblé. « Plutôt que de restreindre les listes de lecture, nous vous exhortons à encourager vos élèves : qu’ils découvrent différents points de vue, et que cela les engage à des discussions critiques sur les enjeux sociétaux. »

    Mais Mary Rasenberger n’en démord pas : « Qu’on laisse les enseignants enseigner. Qu’une police locale s’immisce dans les choix pédagogiques, c’est ce à quoi on s’attend dans un État policier. Cette seule pensée fait frémir. »

    #Censure #Police #Etats-Unis

  • Un chèque en blanc à Trump pour faire la guerre

    https://www.les-crises.fr/un-cheque-en-blanc-a-trump-pour-faire-la-guerre

    Lundi, la commission des affaires étrangères du Sénat doit examiner un projet de loi qui donnerait au président Donald J. Trump un chèque en blanc pour faire la guerre n’importe où dans le monde, quand il le désire.

    La Constitution place le pouvoir de déclarer la guerre exclusivement entre les mains du Congrès. Cependant, au cours des 75 dernières années, le Congrès a permis que ce pouvoir dérive vers le pouvoir exécutif.

    Le nouveau projet de loi, s’il est adopté, rendrait effectivement complet le transfert du pouvoir de déclarer la guerre du Congrès au président. Il est difficile d’imaginer un pire moment de l’histoire américaine pour que cela se produise.

    Les rédacteurs de la Constitution étaient bien conscients des dangers de placer le pouvoir de déclarer la guerre entre les mains du président. Les délégués à la Convention constitutionnelle de 1787 ont massivement rejeté la proposition de Pierce Butler, délégué de Caroline du Sud, de donner au président le pouvoir de déclencher une guerre, selon les notes de James Madison sur les débats du Congrès. George Mason a dit qu’il était « défavorable à l’idée de donner le pouvoir en matière de guerre à l’exécutif », car « on n’est pas sûr qu’on puisse lui faire confiance ».

    Les rédacteurs de la Constitution ont donc précisé à l’article premier que seul le Congrès a le pouvoir de déclarer la guerre.

  • L’ecstasy, une piste contre le stress post-traumatique, Alexis Riopel, 21.05.2018
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/05/21/l-ecstasy-une-piste-contre-le-stress-post-traumatique_5302334_1650684.html

    L’ecstasy, une piste contre le stress post-traumatique
    Un cachet de MDMA, combiné à la psychothérapie, pourrait délivrer une majorité de patients de réminiscences invalidantes.

    Le patient s’allonge sur un futon, un casque sur les oreilles, un masque pour cacher ses yeux. Deux psychothérapeutes, un homme et une femme, s’installent à ses côtés. Ils y demeureront pendant les huit prochaines heures. Puis, quand tout est en place, le ­patient avale un cachet de MDMA – le principal ingrédient actif de l’ecstasy – et s’envole…

    Cette scène, inusitée dans un contexte médical, a pourtant eu lieu des dizaines de fois lors d’une étude clinique menée récemment aux Etats-Unis pour évaluer si la psychothérapie assistée par la MDMA soulage les personnes souffrant d’état de stress post-traumatique (ESPT). Les résultats, annoncés en mai dans la revue The Lancet Psychiatry,
    https://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366(18)30135-4/fulltext
    sont prometteurs : quinze des dix-neuf ­sujets ayant reçu la substance, ­récalcitrants aux soins depuis des années, ont significativement amélioré leur état, selon un test standardisé (réduction du score de plus de 30 %). Actuellement, la psychothérapie constitue le meilleur traitement contre les ESPT, mais ne fonctionne pas pour la moitié des patients.

    « Cette nouvelle étude confirme de manière convaincante nos ­observations précédentes », avance Michael Mithoefer (université de médecine de Caroline du Sud), le premier auteur de l’article. Depuis une dizaine d’années, neuf études cliniques de petite envergure, dont celle-ci, ont été organisées par la Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies (MAPS, Santa Cruz, Californie), un organisme à but non lucratif voué à la recherche sur le cannabis et les drogues psychédéliques. C’est la quatrième étude dont les résultats sont dévoilés. Jusqu’à maintenant, la trop petite taille des échantillons rendait impossible un verdict statistiquement appuyé, mais la MAPS a obtenu l’accord des autorités américaines pour lancer un essai clinique à grande échelle dès l’été, dernière étape avant une potentielle légalisation médicale aux Etats-Unis.

    Effet « reset »

    Les ESPT, troubles anxieux ­découlant d’un traumatisme, se caractérisent notamment par une reviviscence fréquente du souvenir douloureux, la tendance à se reprocher l’événement et la persistance généralisée des émotions négatives. Lors de la séance de psychothérapie, la MDMA donne la force aux patients d’affronter leur traumatisme et de s’en affranchir. « Le traitement permet aux patients d’adopter une nouvelle perspective sur leur ­traumatisme, sans être accablés par la peur et l’anxiété », explique ­Michael Mithoefer.

    Lors de la transe, le niveau de ­sérotonine augmente en flèche dans le cerveau et stimule des récepteurs qui réduisent l’anxiété, la dépression et la peur. La MDMA stimule aussi la libération d’ocytocine, « l’hormone de l’amour ». Le patient est alors submergé par une immense empathie pour lui-même et les autres. « Je sais que ce sentiment est causé par la drogue, mais je crois pouvoir m’y accrocher. Cette réalisation est si profonde que je ne crois pas pouvoir l’oublier », déclarait un sujet dont le témoignage est rapporté en ­annexe de l’article.

    Une nouvelle perspective de traitement médicamenté prend donc forme, qui repose davantage sur la prise de conscience que sur l’apaisement des symptômes. « Je crois beaucoup à la trip thérapie, qui a un effet “reset” sur le cerveau des sujets atteints de certains troubles mentaux ou addictologiques », indique Laurent Karila, psychiatre à l’hôpital Paul-Brousse (Villejuif). « Ce sont des pistes à explorer dans le cadre de protocoles encadrés », ajoute-t-il, soulignant également que « prise de manière médicalement contrôlée, il n’y a pas de débordement compulsif ou addictif avec la MDMA ». La substance à l’état pur est relativement inoffensive, contrairement à l’ecstasy vendue sur le marché noir, qui comporte plusieurs autres molécules actives.

    Une étude sérieuse

    « C’est une belle étude avec un design méthodologique très sérieux », selon Laurent Karila. Lui et Henri Chabrol, psychopathologue à l’université Toulouse-Jean-Jaurès, déplorent toutefois la petite taille de l’échantillon (dix-neuf sujets testés, plus sept témoins). Henri Chabrol aimerait aussi voir une comparaison avec la psychothérapie augmentée au propranolol, un traitement ­visant à diminuer la charge émotionnelle associée aux souvenirs traumatiques, actuellement à l’étude en France avec des victimes du terrorisme.

    Andrea Cipriani et Philip Cowen, psychiatres de l’université d’Oxford, soulignent, quant à eux, que la majorité des participants à l’étude ont été recrutés en ligne ou grâce au bouche-à-oreille. La curiosité de ces personnes à essayer la MDMA ­pourrait avoir influencé les résultats, écrivent-ils dans une note ­accompagnant la publication dans The Lancet Psychiatry.
    https://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366(18)30170-6/fulltext

    Michael Mithoefer entend bien faire taire les critiques avec la prochaine étude américaine. En outre, son équipe est en pourparlers avec l’Agence européenne des médicaments. Si elle obtient le feu vert de l’agence, la MAPS formera des psychothérapeutes en Europe dès l’automne prochain en vue d’un grand essai clinique sur le Vieux Continent.

  • Encore une tentative de changer la loi sur l’antisémitisme pour empêcher l’antisionisme, ici en Caroline du Sud (USA) :

    Landmark bill restricting criticism of Israel sneaks through South Carolina Senate
    Alison Weir, If Americans Knew, le 24 avril 2018
    https://israelpalestinenews.org/landmark-bill-restricting-criticism-of-israel-sneaks-through-so

    Ce genre de tentatives apparaît un peu partout dans le monde depuis quelques temps :
    https://seenthis.net/messages/337856
    https://seenthis.net/messages/580647
    https://seenthis.net/messages/603396
    https://seenthis.net/messages/604402
    https://seenthis.net/messages/606801

    #antisémitisme #antisionisme #Palestine #censure #Liberté_d'expression #Etats-Unis #Caroline_du_Sud #BDS

  • Susan Meiselas « Carnival Strippers »


    Membre de Magnum Photos depuis 1976, Susan Meiselas questionne la pratique documentaire. Elle s’est fait connaître par ses images sur les zones de conflit en Amérique centrale dans les années 1970 et 1980, notamment grâce à la force de ses photographies couleur.

    Couvrant de nombreux sujets et pays, de la guerre aux questions des droits de l’homme, de l’identité culturelle à l’industrie du sexe, elle utilise la photographie, le film, la vidéo et parfois des matériaux d’archives dans une volonté constante de construire des récits auxquels elle associe ses sujets en tant qu’acteurs.

    Entre 1982 et 1975, Meiselas a consacré ses étés américains à photographier et interviewer les femmes qui se produisaient dans les fêtes foraines de la Nouvelle Angleterre, de la Pennsylvanie et de Caroline du Sud.
    https://laspirale.org/photo-555-susan-meiselas-%C2%A0carnival-strippers.html
    #Susan_Meiselas #Magnum #Photos #laspirale

  • The Next Houston
    https://www.theatlantic.com/science/archive/2017/08/whats-the-next-houston/538200

    The last time a major hurricane struck #Miami directly, in 1926, it left almost 400 people dead, making it one of the 10 deadliest hurricanes on the record books in the United States. Yet that storm ravaged a sleepy, relatively small resort town of just 100,000. Today, the Miami metropolitan area has more than 6 million residents.

    [...] The scariest scenario is Miami. While the city is practically synonymous with storms—just ask the University of Miami—it has escaped a direct hit for 91 years, and with it the massive storm surge that might deal irreparable damage.

    “It won’t survive,” Craig Fugate, the former top emergency manager for both the federal government and the state of Florida, said in 2014.

    Miami-Dade planning first major evacuation in 12 years ahead of Hurricane Irma
    http://www.miamiherald.com/news/weather/hurricane/article171438137.html

    The planned instructions to flee the county’s A and B evacuation zones [...] represent the most dramatic example of Miami-Dade’s efforts to clear out in advance of a hurricane that reached Category 5 status on Tuesday. Miami-Dade’s schools chief canceled classes Thursday and Friday, and most governments and colleges announced similar shutdown plans for an already shortened holiday week.

    [...] About 420,000 people live in the A and B zones, according to county statistics. Miami-Dade last ordered those evacuated ahead of Hurricane Wilma in 2005.

    #Irma #ouragan

    • En temps « normal », Miami est déjà une pataugeoire.
      Le siège de Miami (2015)
      https://blogs.mediapart.fr/lyco/blog/150116/le-siege-de-miami

      « J’habite en face d’un parc », m’a dit Philip Stoddard, le maire de South Miami – également une ville à part entière. « Et il y a une partie plus basse qui se remplit quand il pleut. J’y promenais mon chien ce matin, et j’ai vu des poissons dedans. Mais bon sang, d’où sont venus ces poissons ? Ils sont venus du sous-sol. On a des poissons qui se baladent sous terre ! »

      « Cela signifie qu’on ne peut pas repousser l’eau », a-t-il poursuivi. « Donc à terme cette région doit être évacuée. Mon but est de travailler à une évacuation lente et sans heurt, plutôt que d’en avoir une brusque et catastrophique. »

    • L’arrivée d’Irma force l’évacuation de plus de 650 000 personnes en Floride
      http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1054589/floride-ouragan-irma-evacuation-penurie-eau-essence-rick-scott-miam
      La zone C aussi.

      Les évacués peuvent se réfugier dans des abris installés dans les terres intérieures de la Floride. Mais nombreux sont ceux qui prennent la route vers le nord, explique Denise Dumont, rédactrice en chef du Soleil de la Floride. « Le problème est que les hôtels sont pleins et les stations d’essence sont à sec », dit-elle.

      Et monter en direction nord n’est pas sans péril, du fait que la Caroline du Sud et la Georgie sont, elles aussi, en état d’urgence, bien qu’aucune évacuation n’y ait été ordonnée. Le Centre national des ouragans des États-Unis, à Miami, prévient qu’Irma pourrait atteindre la Georgie et les Carolines, après avoir fouetté la péninsule floridienne.

      Denise Dumont a elle-même tenté de trouver un vol qui l’emmènerait hors des États menacés. « Tout est complet pour aller n’importe où », dit-elle.

      [...] Le gouverneur de la Floride appelle les stations-service à demeurer ouvertes le plus longtemps possible. Des pétroliers approvisionnent actuellement la Floride et 4,5 millions de litres d’essence seront acheminés aux stations-service sous escorte policière, a précisé Rick Scott. Les employés des stations-service bénéficieront aussi de protection policière.

      Quelque 30 000 militaires veillent à la bonne marche des opérations. Les autorités réclament l’aide de bénévoles, car il en faut environ 17 000 pour venir en aide à la population.

  • La manufacture de NOTRE terreur
    http://www.dedefensa.org/article/la-manufacture-de-notre-terreur

    La manufacture de NOTRE terreur

    A nouveau sonnent les trompettes de la guerre, à nouveau celle supposée et envisagée des USA contre la Corée du Nord (c’est au moins la troisième alerte du genre sur ce seul segment belliciste, l’un parmi les très-nombreux dont disposent Washington D.C. et ses guerriers de communication). On a noté particulièrement les déclarations de Lindsay Graham, sénateur de la Caroline du Sud et qu’on a l’habitude voir en duo avec John McCain (ou “avait”, si la malade de McCain conduit finalement à son retrait). Ces déclarations rejoignent un schéma de pensée très particulier, très courant dans le système belliciste de l’américanisme post-Guerre froide et déjà illustré par la fameuse intervention de Madeleine Albright, alors secrétaire d’État ; on lui faisait remarquer que les sanctions de (...)

  • Etats-Unis : les républicains remportent de justesse des élections partielles
    http://www.bfmtv.com/international/etats-unis-les-republicains-remportent-de-justesse-des-elections-partielles-1

    Les républicains ont remporté de justesse des élections législatives partielles organisées dans l’état de Géorgie et en Caroline du Sud mardi. En Géorgie, la républicaine Karen Handel a battu le démocrate Jon Ossoff avec 52,6% des voix, selon des résultats quasi-complets, à l’issue de la campagne la plus chère de l’histoire pour un siège de la Chambre des représentants, la facture totale étant estimée à 60 millions de dollars, le double du record précédent.

    • The Russians Do It Again : Democrats Get Crushed In Georgia Election Despite 7x Spending Advantage | Zero Hedge
      http://www.zerohedge.com/news/2017-06-20/live-updates-georgias-special-election

      Of course, making Handel’s win even sweeter for Republicans is the fact that Democrats outspent them by a margin of 7-to-1, with Ossoff dropping a staggering ~$22 million versus only $3 million for Handel....which is kind of reminiscent of how things played our for Hillary...oops.

      Nos journaux expliquent que la campagne a coûté très cher, en oubliant de préciser que ce sont les démocrates qui ont tenté de bourrer le urnes par une montagne d’argent en provenance en particulier de Californie.

      Là où je reste toujours surpris, c’est la façon dont les articles dans nos journaux sont « tournés », afin de montrer que « les choses » vont dans un sens, et pas dans un autre... Là, les Républicains ont gagné de justesse... et ça montre que Trump est en chute libre... quand le truc, c’est que les Démocrates ont perdu malgré une montagne de fric et un tapage indécent.

      Voir aussi en français :
      http://yetiblog.org/index.php?post/2516

  • Septima Poinsette Clark, Mère du mouvement des droits civiques | L’Histoire par les femmes
    https://histoireparlesfemmes.com/2017/03/14/septima-poinsette-clark-mere-du-mouvement-des-droits-civiques

    Militante des droits civiques, Septima Poinsette Clark (1898 – 1987) a développé des ateliers et groupes de travail en faveur de l’alphabétisation et du droit de vote des Afro-américains. Martin Luther King fait référence à elle comme étant « la mère du mouvement » des droits civiques.
    Une éducation stricte

    septima_poinsette_clarkSeptima Poinsette nait le 3 mai 1898 à Charleston, en Caroline du Sud (Etats-Unis), en pleine période de ségrégation. Son père, Peter, nait dans l’esclavage ; après l’abolition, il trouve un travail à bord d’un bateau. Sa mère, Victoria, travaille comme blanchisseuse ; s’étant promis de ne jamais être la servante de qui que ce soit, elle s’emploie à s’élever et à élever sa famille dans la société.

    Septima et ses frères et soeurs reçoivent une éducation genrée et très stricte, en particulier pour les filles. Victoria désirant faire des dames distinguées de ses filles, elles reçoivent de strictes consignes comme ne pas crier, ne pas manger en public ou encore ne pas sortir sans gants. Septima se rebelle rapidement contre la sévérité de sa mère.

    Septima termine ses études secondaires en 1916. Les finances de la famille ne lui permettent pas de poursuivre des études et la jeune fille, alors âgée de 18 ans, commence à travailler comme institutrice. Etant noire, elle ne peut obtenir de poste dans les écoles publiques de Charleston, mais enseigne dans une école des Sea Islands puis d’Avery.

  • Jacqueline Salmon : « Prendre un soleil de face... C’était un challenge› ! » - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/arts/2016/12/16/jacqueline-salmon-prendre-un-soleil-de-face-c-etait-un-challenge_153

    « Brise-vent, quai Mazeline, Le Havre, carte des vents », 2016. « Le brise-vent a été construit en 1947 pour protéger les paquebots à quai des vents violents après le naufrage du "Liberté" dans le port, en 1946. J’ai dessiné à l’encre de Chine une carte des vents déviés par cette étrange construction. »
    Photo Jacqueline Salmon

    « Nuage rotatoire », 2010-2016. « La photographie date de 2010, à Myrtle Beach, en Caroline du Sud. J’avais alors été interloquée par ce nuage, mais elle était depuis restée dans mes archives. C’est en regardant le dessin, "Esquisse d’un nuage rotatoire" du japonais Masanao Abe, 1927, que j’ai pensé à cette photographie, qui est probablement celle d’un nuage rotatoire. Je n’ai pas eu l’autorisation d’utiliser le dessin d’Abe dans l’exposition, et j’ai fait un dessin identique sur ma photographie. »
    Photo Jacqueline Salmon

    « Orage numéro 1 », 2012-2016. « J’ai découvert ces données météorologiques dans un "livre des orages " de l’époque d’Eugène Boudin, conservé à la bibliothèque de l’Observatoire à Paris. Elles sont reproduites sur un ciel d’orage de l’estuaire de la Seine. »
    Photo Jacqueline Salmon

    « Relevé des températures sur le site en Europe le 11 février 2010 à 8h55. » « J’ai trouvé ces relevés sur le site allemand Wetterzentrale. J’utilise toujours des données météorologiques officielles. »
    Photo Jacqueline Salmon

    #photographie #cartographie

  • La psychose des clowns, reflet d’une époque apeurée et surconnectée
    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/10/11/la-psychose-des-clowns-aux-etats-unis-reflet-d-une-epoque-apeuree-et-surconn

    D’un incident isolé dans la campagne de Caroline du Sud au creux du mois d’août, c’est devenu une étrange épidémie qui touche quasiment tous les Etats-Unis : des hommes en costumes de clowns effrayants ont été vus errant autour d’écoles ou dans des universités ; ou encore filmés depuis une voiture à l’orée des bois, en pleine nuit, par des automobilistes hystériques ; des témoins prétendent également avoir été poursuivis par des clowns armés de machettes ; des parents paniqués jurent que des clowns ont tenté de faire monter leurs enfants dans une camionnette.

    Le phénomène des clowns sinistres et effrayants déambulant dans les villes n’est pas nouveau. Ce sont des canulars qui précèdent régulièrement la fête d’Halloween depuis les années 1980. En 2014, il s’est même exporté en France. On arrêtait des ados déguisés en clowns mal maquillés du Var au Pas-de-Calais.

    #psychose_collective #clowns_maléfiques #culture_anglo-saxonne

  • Pourquoi la Russie suspend son accord sur le plutonium avec les États-Unis
    http://www.lecourrierderussie.com/international/etats-unis/2016/10/plutonium-militaire-moscou

    « La Russie n’a pas garanti les conditions des accords de cessez-le-feu conclus le 9 septembre et a violé ses engagements humanitaires » Cet article Pourquoi la Russie suspend son accord sur le plutonium avec les États-Unis a été publié en premier sur Le Courrier de Russie.

    • Selon l’accord en question, signé par la Russie et les États-Unis en 2000, les deux pays devaient en effet commencer à transformer leurs réserves respectives de plutonium excédentaires issues de la Guerre froide en 2018. À l’horizon 2000, ils avaient déjà convenu de réduire le nombre d’ogives nucléaires, mais à l’époque, aussi bien la Russie que les États-Unis étaient encore en possession d’une grande quantité de plutonium, qui aurait pu leur servir à fabriquer des armes nucléaires. Afin d’empêcher un tel scénario, Moscou et Washington avaient accepté de transformer leur plutonium sous une forme empêchant toute utilisation ultérieure.

      Les deux pays s’étaient engagés à recycler leur plutonium en combustible MOX (Mélange d’OXydes). À cette fin, la Russie a construit une usine de transformation à Jeleznogorsk, dans la région de Krasnoïarsk, et mis en exploitation le réacteur BN-800 de la centrale nucléaire de Beloïarsk, en région de Ekaterinbourg. Le directeur de Rosatom, Sergueï Kirienko, interviewé par la chaîne de télévision russe NTV, avait estimé le coût de la construction de l’usine à 240 millions de dollars (environ 215 millions d’euros). « Nous avons rempli notre engagement de créer une infrastructure industrielle », a commenté le porte-parole de Rosatom, Sergueï Novikov, cité par Kommersant.

      Mais les États-Unis, jugeant finalement trop coûteuse cette méthode de transformation du plutonium en MOX, ont interrompu en 2015 la construction d’une usine similaire en Caroline du Sud, pourtant prête à 70 %. Ils ont ensuite proposé de mélanger le plutonium à des déchets radioactifs et d’enfouir le tout sous terre. « La Russie n’approuve pas cette approche car elle contrevient aux conditions de l’accord. La méthode proposée par les Américains ne modifie pas l’isotope du plutonium, qui pourra être extrait du sol par la suite et utilisé pour créer des armes nucléaires », souligne à RBC Vladimir Rybatchenkov, chercheur au Centre d’étude des problèmes de désarmement, d’énergétique et d’écologie.

      « Au départ, il était prévu que nous [les États-Unis et la Russie, ndlr] transformions notre plutonium en même temps. Mais alors que notre usine de production de combustible MOX et notre réacteur sont prêts, les Américains n’ont ni usine ni réacteur, insiste Anton Khlopkov, directeur du Centre d’énergétique et de sécurité. Notre décision de geler l’accord peut se comprendre comme une tentative de compenser ce déséquilibre. »

      En avril 2016, Vladimir Poutine a pour la première fois rappelé en public l’existence de cet accord sur le plutonium. « Nos partenaires [américains, ndlr] doivent comprendre que c’est une chose de plaisanter et de promouvoir des produits d’information dirigés contre la Russie, mais que les questions sérieuses, en particulier dans le domaine des armements nucléaires, en est sont une tout autre. Et qu’il faut être en mesure de remplir ses engagements », avait alors martelé le président russe.

  • Des #clowns monstrueux terrorisent les habitants d’une ville américaine
    http://www.lefigaro.fr/international/2016/09/01/01003-20160901ARTFIG00108-des-clowns-monstrueux-terrorisent-les-habitants-d

    Voilà une histoire à faire frémir les plus « clownophobes » d’entre nous. Dans le comté de Greenville, en Caroline du Sud, la police a décidé d’effectuer davantage de patrouilles. Le danger auquel les résidents seraient exposés ? Des clowns monstrueux… Cela pourrait être le scénario d’un film d’horreur, ou le résumé du prochain roman de #Stephen_King. Pourtant, ces faits sont tirés d’un rapport déposé la semaine dernière sur le bureau du shérif de la ville, comme l’indique le New York Times.

    Ahah, oui tiens ça pourrait faire un bon Stephen King un clown monstrueux qui attire les enfants...

  • Compartiment-zombie
    http://www.dedefensa.org/article/compartiment-zombie

    Compartiment-zombie

    26 février 2016 – Puisque j’y suis moralement forcé par une citation intempestive et prémonitoire, je m’attelle donc à une question effleurée dans le texte du 21 février, sur ce site, concernant quelques remarques à la suite de la primaire républicaine de la Caroline du Sud. On y trouve une allusion, – sans doute une fuite ? – à ce texte que je n’étais pas encore décidé à écrire mais dont j’avais déjà décidé du titre, et que je suis désormais en train d’écrire... Voici le citation où il est question de ce que je suis en train d’écrire :

    « Parfois, on a l’impression que la véritable bagarre se déroule entre les prétendants à la deuxième place (Cruz et Rubio surtout), comme si l’essentiel pour eux n’était plus de l’emporter mais d’être adoubé comme challenger-ès-establishment (un comble pour Cruz) de (...)

  • L’argent achète tout, même l’échec de l’argent
    http://www.dedefensa.org/article/largent-achete-tout-meme-lechec-de-largent

    L’argent achète tout, même l’échec de l’argent

    23 février 2016 – Jeb était censé être le meilleur de la dynastie des Bush. Son dad l’affirmait, dont il fut (et reste tout de même, je crois) le préféré aux dépens de l’“idiot de la famille”, GW avec son bonnet d’âne de 43ème POTUS (*) et les innombrables sottises et gamineries d’attardé mental tout au long de son mandat. Quoi qu’il en soit, Jeb fut prestement et impérialement éliminé, comme on l’a lu, à l’issue de la primaire de Caroline du Sud, État où, on nous l’assurait main sur le cœur, la dynastie Bush a toujours été strongly implantée. Il fit, pour annoncer son retrait de la compétition électorale, un discours plein de dignité contenue mais affirmée, et sans aucun doute de hauteur morale sans nulle prétention, où il nous confia avec force mais quelques (...)