• En Iran, des soins « psychologiques » imposés pour les femmes hostiles au voile obligatoire
    https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20230804-en-iran-des-soins-psychologiques-impos%C3%A9s-pour-les-femmes-hos

    Les autorités judiciaires iraniennes multiplient les condamnations à des « soins psychologiques » pour des #femmes ayant refusé de respecter la loi sur le #voile_obligatoire. Les associations de soignants estiment que la #psychiatrie est ainsi détournée par le pouvoir judiciaire. Un aveu de faiblesse pour l’État iranien qui, malgré l’intensification des mesures répressives, ne parvient pas à faire respecter sa loi sur le voile.

  • ‘It’s like the loss happened yesterday’: prolonged grief is now a disorder in the US – so how long is too long to mourn?

    Losing a loved one can be life-changing and, for some, debilitating. Could a diagnosis help, or are we medicalising a natural human emotion?
    https://www.theguardian.com/society/2022/jun/16/prolonged-grief-disorder-diagnosis-us

    #psychiatrisation #deuil #dsm4

    The idea of prolonged or extended grief has been a controversial one – is it possible, or desirable, to put a time limit on a natural human emotion? – but in March, after years of wrangling, the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM) officially recognised prolonged grief disorder (PGD).

    • The change, she thinks, happened gradually. Along with advances in medicine and longer life expectancies, the rise of capitalism and postwar productivity has also had an impact, she believes. The idea of “productivity” being the optimum state “is western, but it’s very American. Within that concept, it doesn’t make space for grieving or illness or all sorts of things, even care of children. We have created a somewhat artificial concept of ‘normal’ being a state of non-grieving. Then of course, you’re going to pathologise grief and [believe that] if you are clinging to your grief, that’s an abnormal way to live your life, as opposed to recognising that grief is a constant intimate companion. When you lose someone close to you, it’s more like an amputation. It’s not like getting the flu and recovering. It’s like: ‘I’ve lost a limb, and now I have to adjust.’ So nothing you do is exactly the same again.”

  • JT de 13 h de France 2 en direct de Dieppe : le fauteur de #troubles interpellé et gardé à vue
    https://www.paris-normandie.fr/id247644/article/2021-11-05/jt-de-13-h-de-france-2-en-direct-de-dieppe-le-fauteur-de-troubles-in

    #place_Nationale à #Dieppe, jeudi 4 novembre, un homme s’était approché du plateau et avait crié, pendant quelques secondes qui avaient paru bien longues, « Macron, démission ! #Benalla, en prison ! » Repoussé par le service d’ordre en place, l’homme n’avait plus perturbé l’édition et le journaliste présentateur Julian Bugier avait évoqué, alors, les aléas du #direct.

    Il refuse de donner son identité
    Mais l’histoire ne s’arrête pas là pour le fauteur de troubles. Il a en effet été interpellé tout juste après les faits, aux abords de la place Nationale, par la police nationale. Emmené au commissariat, il a été interrogé au cours d’une garde à vue. L’individu a refusé de décliner son identité et a opposé un strict refus au fait de se faire fouiller. Tout juste a-t-il expliqué en vouloir au président de la République car il lui impute la faillite en 2015 de l’entreprise implantée près de Dieppe, dont il aurait été le patron. À l’époque, Emmanuel Macron était ministre de l’Économie et de l’Industrie. Au fait des propos décousus tenus devant les fonctionnaires de police, le procureur de la République a cru bon de présenter l’individu à un psychiatre. Lequel a hospitalisé l’homme en #psychiatrie à l’issue de la consultation

  • Violences policières : quand l’IGPN est désavouée par la justice
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/01/11/violences-policieres-quand-l-igpn-est-desavouee-par-la-justice_6065820_16535

    « Ma carrière dans la police nationale est brisée. Pour moi, c’est terminé. » A 50 ans, le brigadier-chef JMC (qui a souhaité rester anonyme) le reconnaît sans fard : il a « creusé [sa] tombe » depuis qu’il a décidé de dénoncer « des violences policières illégitimes, ces coups qui ne laissent pas de trace lors des interpellations, des dysfonctionnements et autres agissements illégaux » au sein du commissariat de Pau, où il a exercé ses fonctions de 2013 à 2020.

    Ses multiples alertes et rapports auprès de sa hiérarchie vont lui coûter sa carrière. « Il y a eu un effet de meute, les collègues se sont ligués contre moi : j’étais devenu l’homme à abattre », raconte-t-il, évoquant le « harcèlement moral » dont il a fait l’objet, avec son lot de changements de poste, « insultes, propos dégradants, provocations physiques, menaces, mise en quarantaine et placardisation ».

    Lanceur d’alerte, JMC finira par être « chargé » par l’inspection générale de la police nationale (IGPN), poursuivi au pénal pour « dénonciation calomnieuse, dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles » et « violence par une personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité ». Il sera finalement relaxé par le tribunal correctionnel de Pau, en juillet 2019, et par la cour d’appel, en décembre 2020.

    • Ce dossier est l’archétype de tout ce qu’on peut faire si on souhaite dissuader des policiers de dénoncer une bavure, les faire taire. »

      Pour JMC, c’est le 27 janvier 2018 que « le vase a débordé ». Ce jour-là, le brigadier-chef et des collègues interpellent trois mineurs de 14 ans soupçonnés d’avoir commis un vol avec effraction – le dossier sera ensuite classé sans suite. Selon JMC, l’un de ses subordonnés aurait alors frappé l’un des adolescents alors que ce dernier était au sol, percutant le brigadier-chef qui aurait alors pris un coup au passage. S’ensuit une altercation entre les deux policiers, séparés par une collègue.

      Lire aussi Pour les agents, l’expression « #violences_policières » est vue comme une « remise en cause frontale de leur travail »

      De retour au commissariat, le brigadier-chef rapporte ces faits de violence présumés à sa supérieure, la capitaine Marie F. Cette dernière, comme elle l’a reconnu dans un rapport administratif, demande à JMC « de ne pas relater sur le PV d’interpellation les faits relatifs à l’altercation ». « Je craignais qu’on verrouille tout, que cela soit étouffé », considère JMC, sommé de rédiger un rapport interne.

      Une enquête administrative est ouverte et confiée au numéro 2 de la sûreté départementale, le commandant Jean-Michel Delos. Lors de ses différentes auditions, le mineur prétendument agressé confirme la version de JMC. Quant aux deux autres adolescents interpellés, ils affirment avoir reçu des « coups de poing et des gifles ». Pour leur part, six collègues de JMC réfutent les allégations de ce dernier. Selon eux, c’est le brigadier-chef qui aurait agressé son subordonné.

      Des « accusations fallacieuses » selon l’IGPN

      Directrice départementale de la sécurité publique des Pyrénées-Atlantiques, la commissaire divisionnaire Brigitte Pommereau informe le parquet de Pau, en mars 2018, des conclusions de l’enquête administrative. Pour le commandant Delos, « les faits dénoncés » par JMC ont été « corroborés par la personne interpellée ». « De plus, les auditions des mineurs mettaient en évidence d’autres violences illégitimes par personnes dépositaires de l’autorité publique », souligne l’officier qui évoque « des faits de nature pénale » et met en cause le brigadier qui aurait agressé JMC et le mineur ainsi que « d’autres fonctionnaires de police à identifier ».

      La procureure de la République de Pau, Cécile Gensac, décide alors de saisir la délégation #IGPN de Bordeaux, « car la lecture des premiers actes de l’enquête administrative témoignait de la limite des possibilités d’investigation de l’officier en charge de cette enquête au regard des premières versions des faits produites », comme l’explique la magistrate aujourd’hui.

      Lire aussi IGPN : Gérald Darmanin « prêt à étudier » toutes les pistes de réforme (...)

      En juin 2018, un premier rapport de l’IGPN est réalisé. Ses conclusions prennent l’exact contre-pied de celles de l’enquête administrative. Chargé des investigations de la « police des polices », le commandant Philippe D. met en avant les déclarations « incohérentes, parfois évolutives » de JMC, « ses accusations fallacieuses » , et met hors de cause son collègue « tant pour ce qui concernait les allégations de violences sur le jeune que sur la personne » du brigadier-chef.

      Quelques mois plus tard, l’IGPN confirme ses premières conclusions et estime que « la responsabilité pénale » de JMC « pourrait être engagée des chefs de dénonciation calomnieuse et ou de dénonciation mensongère du délit de violence volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique ».

      « Un parti pris immédiat »

      En octobre 2018, la procureure de Pau propose alors à JMC une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) « dans la mesure où les faits me paraissaient constitués et où le mis en cause aurait pu l’accepter », comme elle le justifie au Monde.

      JMC refuse et se voit cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Pau pour trois chefs. Le parquet requiert contre lui six mois de prison avec sursis, trois ans d’interdiction d’exercice de la profession et une #obligation_de_soins. Le confrère que JMC avait dénoncé se constitue partie civile.

      En juillet 2019, le tribunal correctionnel de Pau relaxe le brigadier-chef. Son jugement sonne comme un désaveu pour le parquet et l’IGPN. « Dès réception de l’enquête administrative concluant à l’existence de violences policières et avant toute investigation, l’IGPN dressera un procès-verbal prenant immédiatement partie contre JMC (…), mettant ainsi à mal les conclusions d’un fonctionnaire de police ayant enquêté plusieurs semaines », estime la cour.

      Dans la foulée, la procureure Cécile Gensac décide de faire appel. « J’étais persuadée qu’une nouvelle analyse du dossier devait engendrer sa condamnation pour les faits visés, indique la magistrate. Il me semblait indispensable de faire réexaminer la situation par une juridiction supérieure au nom de l’intérêt général que je représente. Ma connaissance du milieu local aura fini de forger ma conviction sur l’opportunité de cet appel. »

      La cour d’appel de Pau confirme le jugement en première instance et enfonce le clou dans son arrêt, égratignant le rapport de l’IGPN qui « révèle à sa lecture (…) un parti pris immédiat contre les déclarations de JMC puisque avant même d’avoir effectué une quelconque audition, le commandant de police prenant en compte l’enquête réalisée par la DDSP [direction départementale de la sécurité publique] des Pyrénées-Atlantiques qualifiera les conclusions de son homologue, le commandant Delos, de “très curieuses” ».

      « Un dérapage complet » de l’IGPN

      « Ce fonctionnaire de police utilisera dans ses propres conclusions du 5 juin 2018 un grand nombre de formulations plus subjectives que descriptives ou démonstratives, mentionnant le “côté fantaisiste” des déclarations de JMC », développe la cour d’appel, qui estime que « les déclarations de JMC ont été constantes, cohérentes, qu’elles rejoignent celles faites » par les mineurs interpellés, « qu’elles sont compatibles avec les constatations médicales réalisées ». « C’est un dérapage complet de l’IGPN », assène Me Sagardoytho, l’avocat du brigadier-chef.

      JMC a, depuis, lancé une procédure pour « harcèlement moral » devant le tribunal administratif de Pau. Il souligne notamment que la protection fonctionnelle d’Etat (PFE), soit la prise en charge des frais de justice par les pouvoirs publics, lui a été refusée, en mai 2019, par sa hiérarchie. En novembre 2018, la commissaire divisionnaire Brigitte Pommereau – aujourd’hui à la retraite et promue en janvier au grade d’officier de l’ordre national du Mérite sur proposition du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin – avait rendu un avis défavorable, JMC « ayant dénoncé de façon calomnieuse l’un de ses collègues ».
      Par ailleurs, Mme Pommereau avait décidé, en novembre 2018, de ne pas attribuer à JMC une « prime de résultats exceptionnels » « compte tenu de la procédure disciplinaire en cours » à son encontre.

      L’avocate du brigadier-chef, Me Christelle Mazza, annonce qu’elle va porter plainte au pénal pour « harcèlement moral » et « violence volontaire » contre le collègue policier que JMC avait initialement dénoncé. « Toute sa carrière est démolie, dit-elle. Il est au placard désormais. »

      Après sa première victoire judiciaire devant le tribunal correctionnel, JMC a été muté à Lourdes (Hautes-Pyrénées) « dans l’intérêt du service » en mars 2020, et affecté à des missions subalternes. « Cette mutation est une sanction disciplinaire déguisée. Dans mon dossier, il n’y a eu aucune justification de ma hiérarchie », observe JMC, désormais délégué syndical (Vigi). En février 2018, soit quelques jours après avoir dénoncé ces faits de violence présumés, le brigadier-chef avait été affecté au service des fourrières du commissariat de Pau, sans poste de travail. Avec une chaise en bois pour s’asseoir.

      Contactée, la direction générale de la #police nationale n’a « pas de commentaire à formuler sur une décision de justice ». Avocate du confrère dénoncé par JMC, Me Emmanuèle Legrand-Bogdan n’a pas répondu à nos questions.

      #violences_sur_mineurs #violence_d'État #psychiatrisation

  • La pathologisation de l’activisme radical, Vanessa Codaccioni | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-geneses-2017-2-page-10.htm

    Quelle n’est pas la surprise, pour la chercheuse familière des archives des institutions en charge de la répression des « ennemis intérieurs » (armée, préfecture de police, ministère de la Justice) sous la guerre froide et les conflits de décolonisation  de découvrir, au milieu des dossiers instruits et jugés par la Cour de sûreté de l’État, des rapports d’examens psychiatriques de membres de la Gauche prolétarienne, du Front de libération nationale corse (FLNC) ou d’Action directe.

    L’étonnement croît lorsqu’il apparaît clairement que ces examens psychiatriques, ou médico-psychologiques selon les cas, sont systématiquement demandés, par commissions rogatoires, par les juges d’instruction de cette juridiction d’exception créée en 1963 pour juger les membres de l’Organisation armée secrète (OAS) inculpés d’atteinte à la sûreté de l’État (Codaccioni 2015). Il se transforme même, on peut le dire, en une forme d’indignation face à ce qui apparaît clairement comme une pathologisation du militantisme et, plus généralement, du crime et de la criminalité politiques. Car, à la différence par exemple d’un rapport de police dont ils sont tout à la fois le pendant et le complément dans la division du travail de criminalisation de l’opposition, ces multiples retranscriptions d’entretiens réalisés au sein même des prisons nous font entrer dans le « for intérieur » des inculpés. La parole qui s’y donne à voir est ainsi très différente de celle recueillie lors d’interrogatoires policiers ou pendant les audiences, des événements clairement identifiables comme des expériences répressives et que les militants, s’ils le souhaitent, peuvent politiser ou tout au moins détourner à des fins politiques. Le sentiment d’avoir accès à « l’intimité » des militants est par ailleurs renforcé par ce que l’on apprend d’eux au fil des pages, tant sur leurs relations familiales et amicales, sur leur rapport à l’institution scolaire, au monde du travail, que sur leurs lectures, leurs goûts et dégoûts, parfois même sur leur vie sexuelle, appelée par l’une des expertes « vie génitale ».

    D’emblée, et pour qui travaille sur le militantisme radical ou l’activisme illégaliste, ces archives peuvent alors apparaître comme une source assez incroyable, inédite, à tout le moins nouvelle, qui permet d’obtenir des informations très rarement recueillies, et que les sociologues ou politistes ne cherchent d’ailleurs pas à obtenir, d’une part car certaines d’entre elles ne sont pas considérées comme explicatives de l’engagement par les sciences sociales, mais aussi car cela apparaîtrait dans le cadre d’un entretien comme « déplacé » ou intrusif. Il en va ainsi de toutes celles ayant trait à la petite enfance et ses possibles « traumatismes » (angoisses, cauchemars, terreurs nocturnes), aux maladies infantiles, aux sentiments éprouvés pour leurs parents ou leur famille, ou encore celles relatives à leur sexualité. (...)

    #psychiatrisation #ennemis_intérieurs #histoire

  • Heidelberg : Anwältin Beate Bahner in Psychiatrie eingewiesen - WELT
    https://www.welt.de/vermischtes/article207246011/Heidelberg-Anwaeltin-Beate-Bahner-in-Psychiatrie-eingewiesen.html

    Die Juristin Beate Bahner war von der Polizei in die Psychiatrie gebracht worden. Dort entschied ein Arzt, sie stationär aufzunehmen. Die Anwältin war mit einer Klage gegen die Corona-Maßnahmen bekannt geworden. Inzwischen ist sie nicht mehr in der Klinik.

    German Lawyer Who Criticised Lockdown and Called for Protest Institutionalised - Sputnik International
    https://sputniknews.com/europe/202004151078965780-beate-bahner-coronavirus-arrested

    Beate Bahner, German medical lawyer and prominent critic of Berlin’s coronavirus lockdown policies, has been committed to a psychiatric institution.

    Bahner, a 25-year veteran in her profession who has won three cases in the Federal Constitutional Court, and written five books on German medical law, has issued a number of public statements decrying the Bundesregierung’s handling of the Covid19 pandemic.

    @nepthys @klaus, vous avez une opinion sur cette personne dont les sites conspi font des gorges chaudes ? C’est la Didier allemande ?

    #journalisme_scientifique #psychiatrisation #liberté_d'expression

  • Interné à la demande de son supérieur le préfet, « libéré » par la justice - Le Point
    https://www.lepoint.fr/faits-divers/interne-a-la-demande-de-son-superieur-le-prefet-libere-par-la-justice-19-08-

    Le juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal de grande instance de Grasse a ordonné la mainlevée de l’#hospitalisation_sous_contrainte d’un fonctionnaire de 56 ans, en poste à la direction des territoires des Alpes-Maritimes. En « soins psychiatriques » depuis douze jours, Éric D., agent de catégorie A, avait été interné à la demande du #préfet, qui n’est autre que son supérieur hiérarchique. Le Code de la santé publique prévoit que lorsqu’une personne « compromet la sûreté des personnes ou porte gravement atteinte à l’ordre public », le représentant de l’État (le préfet) peut ordonner son hospitalisation d’office, « par arrêté et au vu d’un certificat médical [...]

    Apparemment très agité, Éric D. est placé dans un premier temps à l’isolement et mis « en #contention ». « Pour dire les choses clairement, on l’a attaché à son lit, pieds et poings liés. Il a été privé de douche durant plusieurs jours. Quand il est sorti, il se trouvait dans un état lamentable, sous le choc ; il ne pouvait plus marcher, on aurait dit une loque. ».

    ...

    S’estimant « placardisé » par son chef de service, qu’il accuse d’avoir organisé son désœuvrement en lui confiant « une mission bidon », Éric D. avait, en effet, déposé une plainte pour « harcèlement moral » contre son chef de service, le 2 juin, soit deux mois avant son internement. Rétrogradé deux fois, privé de ses primes, il avait été suspendu de ses fonctions le 7 avril en attendant de comparaître devant le conseil de discipline – décision attaquée depuis par son avocat. « On lui reprochait d’avoir pris fait et cause pour des étrangers qui, après avoir fait la queue toute la nuit dans le froid, avaient été refoulés du bureau de l’accueil et de l’admission au séjour de la préfecture où ils venaient faire enregistrer leur demande », relate son avocate. « Miné par ces conflits à répétition et les pressions dont il faisait l’objet, mon client était dépressif.

    #dépression #internement #abus_de_pouvoir #placardisation #répression

  • L’après #Orlando : repasser son drapeau
    http://www.minorites.org/index.php/3-lagence/1605-lapres-orlando-repasser-son-drapeau.html
    Où j’apprends un nouveau sigle - #dink - et qu’une boulette de papier, une bombe c’est la même chose.

    Dans une marrée de drapeaux arc-en-ciel, le premier ministre du Québec Philipe Couillard (dont le parti a un historique de corruption à faire pâlir certaines dictatures, à titre informatif), accompagné de ses ministres « de la diversité » (deux femmes blanches, cis et straight), s’est rendu à la vigile organisée conjointement par Fierté Montréal et le Collectif Carré Rose, sous un important dispositif de sécurité. Coupons court : un militant trans* et latino, que les organisateurs se félicitaient d’avoir invité « à faire un discours dans le but d’être le plus inclusifs possible » a lancé une boulette de papier sur le premier ministre. Prenez note, c’est important pour la suite : il a lancé une boulette de papier. Un « acte violent » pour le fondateur de Collectif Carré Rose, Louis-Alain Robitaille, « un geste qui fait reculer la cause », pour Éric Pineault, président de Fierté Montréal et carrément une « trahison » pour son vice-président.

    Cette totale désolidarisation de la soi-disant « communauté LGBT » (dont la voix médiatique est clairement mâle, cis, blanche, en santé et bien nantie) illustre à merveille l’agenda politique d’un mouvement qui a oublié Stonewall (et ses militant.es de première ligne trans, afro-américain.es et latinx), qui marche main dans la main avec un gouvernement qui mène des politiques hétérosexistes en matière de procréation assistée, qui se fout éperdument du traitement des personnes LGBTQI ailleurs dans le monde (Couillard est d’ailleurs plutôt fan de l’Arabie Saoudite)… La liste est longue, mais pour en revenir à l’incident de la boulette de papier (à laquelle la plupart des journaux mainstream et sensationnalistes continuent de référer comme « objet non identifié »), lancée par ce « jeune radical » qui s’est « abaissé au rang de tous ceux qui commettent des actes terroristes », cet « enfant soldat » autoproclamé qui eut un jour le malheur d’avoir « la haine dans les poumons », ce « coucou » qui a agi dans des « [circonstances similaires à celles dans lesquelles] le premier ministre israélien Yitzhak Rabin avait été assassiné »… Eh bien cet incident a brillamment éclipsé, à l’échelle du Québec, l’aval du forage pétrolier à l’île naturelle d’Antiscosti, l’octroi du droit d’expropriation aux pétrolières et les coupures de 242 millions en santé commandées par le premier ministre Couillard, qui par ailleurs se sentait plutôt bien ce matin-là, malgré le traumatisme de l’éventualité d’un paper cut meurtrissant sa peau de pêche.

    #québec #homonationalisme #queertrucs

  • Macon, elle menace de s’immoler dans les locaux de la #CAF
    http://www.lejsl.com/edition-macon/2016/05/13/elle-menace-de-s-immoler-a-la-caf

    Une partie de ses prestations sociales lui avait été retirée. Une Mâconnaise, âgée d’une quarantaine d’années, a menacé de s’immoler par le feu, vendredi après-midi, vers 15 heures, dans les locaux de la caisse d’allocations familiales de Mâcon. Policiers et pompiers ont été dépêchés sur place.

    La Mâconnaise n’a pas mis à exécution son geste mais avait a priori de quoi allumer un feu, indique le parquet. Elle a été prise en charge sur le plan médico-psychologique.

    #immolation_par_le_feu #allocations #psychiatrisation

  • La #violence_contre_les_femmes est un problème politique
    Relevé sur twitter (https://twitter.com/feeskellepeut/status/669426422814015488 et suivants)

    25 novembre, anniversaire pour toutes celles qui ont tout perdu et pire encore à cause d’un enfoiré qui avait LE DROIT pour lui.
    on va vous demander de parler, non qu’on ait l’intention de changer quoi que ce soit à la règle commune qui permet ça, mais pour faire peur à toutes les autres, qu’elles sachent bien pourquoi elles ont intérêt à fermer leur gueule (mais en vous plaignant, bien entendu)
    allez les copines on y va on déballe, ils adorent tellement nos malheurs, faut pas brimer le public, et puis certains en vivent, hein.
    amère, moi ? oh penses tu. j’ai eu tellement d’’aide. tellement. je suis si reconnaissante. à mon chien moi aussi.
    c’est fou le nombre de femmes maltraitées qui doivent leur vie à leur chien. et dont le chien est d’ailleurs le seul pote restant, au final.
    ça non plus c’est pas politique je suppose. on a du juste être trop connes pour se défendre correctement et se faire aider, hein.
    bisous si toi aussi tu as signé un amiable tellement amiable que t’avais 125 euros de ressources par mois et monsieur 3500.
    ce qui est notifié sur ton jugement mais n’a pas une seconde mis la puce à l’oreille du jaf parce que hey, amiable. \o/
    câlin si toi aussi 5 ans après on te chie à la gueule parce que t’as pas « reconstruit ta vie » assez bien avec ces si bonnes bases. \o/
    si en prime on te traite de cancer social bouffeur d’allocs et de mère indigne au passage parce qu’il a tjrs le droit de nuire aux gosses
    si toi aussi t’as perdu tout ton entourage parce que c’est pas politique c’est pas un pb de droit DONC ça n’arrive qu’’aux connes/folles parce que « yadézaides » et que donc si tu t’en es mal tirée c’est que t’es RESTEE conne/folle. donc on va s’abstenir de te garder en contact.
    si toi aussi le 25.11 c’est l’anniversaire de ta mort sociale pure et simple, de ton entrée dans la survie définitive, keur sur toa coupine.
    ça va j’ai bien mérité ma cacahuète des braves apitoyés qui feront rien changeront rien ? ou y’en faut plus ?
    non mais jdemande pare que d’habitude il faut aussi que je dise comment j’ai pas accès au #logement décent, aux #soins, etc
    Auj les membres du gvt porteront un ruban blanc pour dire non aux violences faites aux femmes.
    Les meufs j’espère que vous êtes rassurées

    je me sens direct d’humeur à adopter un mâle dominant à temps plein, tiens. #rassuréegrave
    nous c’est ruban blanc, donc ? c’est bien c’est jouli ça rappelle la virginité, la colombe la bonne victime innocente. BRAVO.
    c’est pas politique on te dit. c’est pas circonstanciel. c’est une connasse victime (bien blanche la colombe) et un monstre. hop.
    Ô ironie c’est le même jour que celui des catherinettes, odieuse tradition pour se moquer des femmes de 25 ans sans proprio légal.
    le blanc, la virginitay, on disait.

    c’est le jour de rappeler que si ce’st pas que les meufs cis het en attendant c’est 80% des meufs cis het violentées par des mecs cis het au sein d’un putain de couple cis het et en général à l’arrivée de l’enfant dudit couple cis het MAIS CEST TJRS PAS POLITIQUE
    et c’est pas social non plus. et ça n’a aucun rapport avec les structures du droit commun du couple NON PLUS, hein
    aucun rapport avec la grossesse et sa sanction sociale/professionnelle, aucun rapport avec LE FRIC qu’on PERD en congé mater
    aucun rapport avec le congé parental et son indemnisation RIDICULE qui nous fout EN DEPENDANCE ECONOMIQUE
    aucun rapport avec le fait qu’une femelle avec un petit même un con de lion sait que c’est celle qu’il bouffera le plus facilement
    aucun putain de rapport avec les modes de garde INSUFFISANTS ce qui nous OBLIGE à lâcher nos tafs et DEPENDRE d’un mec qui ensuite ABUSE de son POUVOIR ECONOMIQUE aucun rapport avec le fait qu’une fois PRECARISEES COMME CA PAR LA #SOCIETE on est COINCEES
    aucun rapport avec l’absence TOTALE de soutien logistique et financier pour PARTIR ou au moins REEQUILIBRER le pouvoir dans le #couple
    non penses tu on est juste connes et ils sont juste monstrueux, dors bien sur tes deux oreilles toi tu risques rien ma poule.
    et puis tiens, on s’en remet, hein. partir avec RIEN, une valise, deux jouets, les papiers, en EXIL, fuir, on s’en remet ! allons !
    c’est tellement génial d’avoir réussi à partir, hein ? dis donc tu vas pas te plaindre d’avoir tout perdu, ho
    et toi si tu devais faire une valise ma chérie, une seule valise, pour partir avec tes enfants, t’emmènerais quoi ? mH ?
    combien de fois tu t’es dit toi « ha non ce souvenir là il a été perdu c’est vrai » en pensant à une lettre qui t’aurait réchauffé le coeur ?
    combien de fois t’as répondu à ton gamin « ha non ça on l’a pas emmené ptète que papa l’a » ?

    (c’est tous les jours l’extrême violence, l’enfer, la solitude, tenir, reconstruire en partant de rien, en prendre plein la gueule partout
    se faire emmerder parce que chômage -hahaha, lol-, parce que ci parce que ça, et entendre cette horreur trop souvent : « tu l’avais CHOISI »)
    ce « tu l’avais choisi » je l’entends dès que j’ouvre la bouche. parlez qu’ils disent. sauf que si tu parles on te répond ça.
    et je sais pas si t’as la queue d’une idée de la VIOLENCE de cette toute petite phrase.
    si tu parles on te répond cette horreur là et si tu parles pas on te juge barge parce que hey, c’est quoi ste meuf avec ste vie sérieux ?
    il n’y a PAS de vie après la violence conjugale.
    il n’y a PAS d’après la #violence_conjugale. elle ne s’arrête PAS. jamais. la société toute entière la poursuit.
    mais chaque 25 novembre je pourrai gentiment me rappeler ce qui m’a été fait, l’impuissance, la souffrance, l’enfer, le pourquoi.
    et chaque 25 novembre je pourrai contempler l’apitoiement du monde bourgeois qui fait les règle qui organisent tout ça.

    le lol c’est qu’on est QUE 2 millions de mères isolées c’est te dire le pourcentage de joyeuses survivantes ayant réussi à fuir....
    mais du coup comme on est PEU tavu ça prouve bien qu’on est des cassosses graves connes barges etc et que c’est pas un truc social/politique
    c’est pas beau une bonne infinite loop comme ça ? moi jtrouve ça beau. vachement bien foutu. franchement bravo changez rien.

    « parlez » disent -ils aux victimes genre c’est parler qui va changer ta vie. laule. nope. tellement pas. ça va juste empirer les choses même
    1 personne te croit
    2 personne te croit
    3 quand on te croit on peut rien pour toi
    en plus quand on te croit on veut surtout rien avoir à foutre dans un truc glauque qui fait peur et tu fais PEUR, meuf
    du coup on va pas te fréquenter parce que on sait pas si ton ex va pas nous dézinguer la gueule, nous harceler, nous espionner (pas faux)
    on va pas te loger parce que qu’est ce qui nous dit que ça va pas péter un jour qu’il va pas venir tout casser que va pas yavoir des merdes
    des plaintes du voisinage si ça gueule etc (pas faux non plus)
    on va pas t’embaucher parce qu’’entre toi et tes mioches traumas merci le cassosse qui va chialer nimporte quand hein (pas improbable)
    personne viendra te voir parce que et si jamais c’est un jour de visite et qu’IL est là ho ? (absolument possible anéfé)

    les enfants ne doivent pas savoir, et un papa c’est toujours un mec bien, dis donc, ça n’a rien à voir avec ton mari (oui c’est le mm mec)
    d’ailleurs tu devras pas non plus dire aux #enfants pourquoi ils ont tout perdu et fui. bah non. l’aura du papa ma chérie (bonne chance)
    c’est très important pour toi de parler ça va aider tout le monde à te mettre à part du monde des humains
    en revanche c’est très important de rien dire aux enfants qu’ils aient l’impression d’être normaux (avec une mère anormale, donc)
    et tu auras la gentillesse de faire ça en les élevant bien, silteplé, qu’ils deviennent pas comme leur père. huhuhu. COURAGE MA PUCE.

    #psychiatrisation
    #féminisme #femmes #mères #maternité #maltraitance #divorce #précarisation #emploi #guerre_aux_pauvres #patriarcat
    #vie_intérieure

    • https://twitter.com/feeskellepeut/status/669501985356447745

      est ce que tu vois le lien entre temps partiels imposés et salaire en moyenne 20% inférieur et DEPENDANCE ECONOMIQUE/ POUVOIR ? mh ?
      est ce que tu vois le lien entre congé mater payé 80% congé parental payé 500 euros et DEPENDANCE ECONOMIQUE/ POUVOIR ? mh ?
      tu vois le lien entre pas de place en crèche nounou qui coute ton smic et congé parental obligatoire ET DONC DEPENDANCE ECONOMIQUE/POUVOIR ?
      est ce que tu fais un mini lien, intellectuellement, entre POUVOIR et VIOLENCE ? mh ?
      on fait on fait ? appel à la JUSTICE ? oh yeah ! injonction à déposer plainte, bonjour, tu nous manquais.
      et là bien sûr AUCUN BIAIS économique.

      oh. wait.

      lol
      du coup vois tu le problème est totalement psy et ce qu’il faut c’est bien évidemment nous faire PARLER, bien entendu (non)
      non le problème est totalement matériel, les conditions d’exercice du pouvoir sont prédéfinies socialement et environ 80% des conjoints peuvent décider, si ce n’est à tout moment au moins au moment de la naissance d’un enfant, de le convertir en violence. ça ne tient qu’à EUX. et toi bichette tu pèses pas lourd dans la décision. voilà voilà.
      tu peux avoir toute la self esteem (laule) que tu veux tu peux être grande gueule ou soumise tu peux bien secouer tes poings rageurs à partir du moment où t’es coincée à la maison avec un machin de 3 kilos à soigner protéger et zéro thune ou quasi t’es baisée. la suite ne dépend absolument pas de toi. gentille ou pas conciliante ou pas le pouvoir est entre ses mains à lui c’est SOCIAL POLITIQUE et absolument pas personnel. tous les couples s’engueulent tous les couples vacillent à l’arrivée du chiard qui prive de sommeil tous les couples voient leur pouvoir économique diminuer à l’arrivée du gnôme aussi, le pouvoir est entre les mêmes mains dans 80% des cas (voire 100%si on tient compte du fait que toutes les mères sont épuisées physiquement et au bord du #burn-out à la naissance). de même, SANS gamin, il est FACILE de partir. beaucoup plus facile. ton cul une valise un train une copine. c’est justement parce que sans gamin le pouvoir est PLUS EQUILIBRE MIEUX REPARTI que la majorité des violences se déclarent A la naissance du 1er si la nana est assez précaire pour qu’un seul suffise à la déstabiliser, du 2eme dans les autres cas.

    • https://twitter.com/feeskellepeut/status/669511367607611392

      ceci étant donc : scoop ultime 2k15 les violences viennent du POUVOIR et ce n’est qu’une question D ARGENT. ce qui en milieu capitaliste est fort étonnant houlala. dans le genre étonnant tu pourras aussi constater que la proportions de femmes agressées dans les transports en commun est INFERIEURE à la proportion de femmes agressées dans une limousine particulière avec chauffeur. BICHETTE.
      d’une manière tout aussi étonnante la proportion de femmes violentées en milieu professionnelles est dépendante de la position hiérarchique. ainsi dis donc les femmes ministres se prennent sensiblement moins de mains au cul que les femmes ouvrières.

      les VELOS en ville pouvaient ne pas correspondre aux besoins de sécurité des femmes dans l’espace urbain. de même que l’extinction des éclairages publics la nuit. CAY TRES COMPLIQUAY LE REEL TAVU FAUT DES ETUDES. habon les hommes violents agressent plus facilement si ils sont aidés par la pénombre qui permet effet de surprise + diff d’identification ? cay OUF. ce serait comme dire que les maris violents cèdent + facilement à leurs envies quand ils savent que leur nana peut pas se barrer.
      cay INCROYABLE limite on croirait qu’ils passent à l’acte PARCE QU ILS PEUVENT, dis. du coup pour éviter qu’ils ne le fassent il faudrait qu’ils NE PUISSENT PAS. oui mais non hey tavu ça coûte va voir un psy plutôt.
      éventuellement PAYER les femmes correctement PAYER le #travail_reproductif ça POURRAIT éviter bcp de passages à la violence éventuellement des VRAIES AIDES au divorce des VRAIES AIDES aux mères isolées ça pourrait calmer les mecs aussi
      éventuellement c’est parce qu’ils savent qu’on n’a rien à gagner à se tirer qu’ils montent en charge et se lâchent. EVENTUELLEMENT.

    • Rappel de quelques données sur les violences conjugales (/ !\ concernent les couples hétéros).
      1. 1 femme/10 en France subit des violences conjugales. Moins de 10% portent plainte. 20% ne se confient même à personne.
      2. Au moment du contact avec des services d’aide, plus de 70% des femmes violentées vivent toujours avec leur conjoint.
      3. Jusqu’à 35% des femmes consultant aux urgences présentent des symptômes dus aux violences ; 2% sont identifiées « victimes »
      4. Au 3919, 86% des violences rapportées sont des violences psychologiques (statistiques 2014).
      5. Autres formes-> viol. verbales:75%, physiques:70%, sexuelles (sous-déclarées):6.4%, économiques:23 %, administratives:2%.
      6. 43% des victimes appelant le 3919 déclarent des conséquences sociales aux violences conjugales (notamment isolement).
      7. Chez les femmes victimes de violences, le risque de tentative de suicide est multiplié par 25 (/population générale).
      8. 52 à 72% des femmes hospitalisées en psychiatrie et 64% adressées à un psychiatre sont victimes de violences.
      9. 58% des victimes de violences développent Syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Jusqu’à 80% si violences sexuelles.
      10. Alors qu’avec une prise en charge adaptée, 80% des femmes victimes déclarent une nette amélioration de leur santé psy.
      11. Violences conjugales coûtent 2 à 3 milliards d’euros chaque année en France (soins, arrêts de travail, précarité, etc.)
      12. 40% des violences conjugales ont débuté pendant la grossesse. Beaucoup s’agravent lors de grossesse ou naissance.
      13. Plus d’1 mère sur 10 subissant des violences conjugales peut identifier de l’angoisse chez son(ses) enfant(s) témoin(s).
      14. 60% des enfants témoins (donc victimes) de violences conjugales développent un Syndrome de stress post-trauma (SSPT).
      15. 35% des 6-12ans exposés à la violence conjugale connaissent des tbles importants (problèmes d’adaptation ou dépression).
      16. 20-25% des enfants vivant dans de la violence conjugale subissent de la violence directe de la part du conjoint violent.
      17. Or, 42% des femmes victimes de violences conjugales vivent avec des enfants de moins de 6 ans.
      18. Une grande majorité des conjoints violents obtient pourtant un droit de visite voire garde alternée sur ses enfants.
      19. Dans 70% de ces cas, les F disent être maintenues sous emprise de l’ex par attaques indirectes utilisant les enfants.
      20. Risques pour ces enfants grandissant en insécurité : trbles de l’humeur ou du comportement, reproduction de la violence.
      21. Risque de suicide x20. 50% de jeunes délinquants grandi dans violence. 60% des H violents grandi dans viol. conjugale.
      22. Avec PEC adaptée durant enfance ou adolescence, prenant en compte trauma des violences, 65% ne déclarent aucun trouble.
      23. Aucun statut de victime pour ces enfants. Moins de 10% des pères étant conjoints violents ont droit de visite restreint.
      24. Parmi les plaintes pour violences conjugales, 10% environ arrivent devant tribunal. Une minorité aboutit à condamnation.
      25. A titre de comparaison : aux USA la violence conjugale est d’abord une affaire pénale. En France, d’abord psycho-sociale.

      (relevé sur twitter https://twitter.com/VanilleCitron/status/707120638142627840 )

  • La haine du pauvre
    http://julienbezolles.blogspot.fr/2009/07/la-haine-du-pauvre.html

    Un vrai pauvre sait que sa misère empêchera de toute façon que les choses se passent bien et alors il prend les devants pour que tout rate. C’est ça la dignité qui lui reste.
    Le vrai pauvre sait qu’il restera dans la merde que la société prétende l’aider ou non, mais qu’après l’aide de la société, il aura l’humiliation en plus, car elle prétendra avoir des droits sur lui et lui reprochera de n’avoir pas fait ce qu’il fallait.

    Le vrai pauvre n’est pas aimable. Non pas par choix ou par militance. Si le vrai pauvre est désagréable, ce n’est pas par une misanthropie délibérée face à une société injuste qui le rejette. Le mythe du pauvre façon Michel Simon dans « Boudu sauvé des eaux » est une imposture d’intello, un fantasme de bo-bo. Si le vrai pauvre est infréquentable, c’est simplement parce qu’il est pauvre, et que sa condition de réprouvé de la société, de génération en génération, en fait un étranger sur sa propre terre, exclu de tous les comportements et les règles sociales qui permettent de différencier ceux qui sont dans la #société et ceux qui n’en sont pas.

    Entendons nous bien, quand je parle de ces pauvres-là, ceux dont personne ne veut, ni dans des écoles, ni dans des logements, et bien sûr pas davantage dans les cabinets médicaux ou les hôpitaux, mais seulement dans les asiles et dans les #prisons, je ne parle pas des pauvres provisoires, des pauvres de transition, ceux « tombés dans la #misère », les « nouveaux pauvres » décrits par les sociologues de télévision. Non cette pauvreté-là, et je parle pour en avoir tâté, est une #pauvreté aimable, propre sur elle, bien de sa personne. Car cette pauvreté-là, ma brave dame, on la connaît, on la touche du doigt, elle nous émeut même parfois, car on peut s’y identifier. Tout est là. Ca pourrait être nous, ou quelqu’un qu’on connaît. C’est celle de Jugnot dans « Une époque formidable ».
    [...]
    Le vrai pauvre, le mauvais pauvre, suscite le rejet, le malaise. Il révèle en nous l’échec de notre système, de nos valeurs, de tout ce que nous portons et transmettons. Comment ? Il résiste à nos tentatives d’intégration, d’insertion, à notre bonté !! Mais c’est donc parce qu’il le veut bien ! Le vrai pauvre c’est celui qui nous met en échec, qui nous fait tout rater alors que nous pensons être bon. Le vrai pauvre rate tout, se plante tout le temps, et son échec infini éclabousse tout ceux qui sont en contact avec lui, quels qu’ils soient. La rencontre du vrai pauvre est insupportable, intolérable. Elle ne peut être qu’échec, et s’il y a échec c’est donc de sa faute puisque, moi, j’ai réussi.

    #guerre_aux_pauvres #imaginaire #exclusion #psychiatrisation

  • L’intelligence artificielle, nouvelle arme contre le chômage ? - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150915.OBS5823/l-intelligence-artificielle-nouvelle-arme-contre-le-chomage.html?xtref=http%3A%2F%2Ft.co%2FpJRTd1ZGKp#http://t.co/pJRTd1ZGKp

    Trois entrepreneurs français lancent un programme d’apprentissage sophistiqué, qui vise à combler les lacunes socio-émotionnelles des jeunes demandeurs d’emploi.

    Ouf je suis rassurée, si les jeunes n’ont pas de travail, c’est juste parce qu’ils ont des lacunes socio-émotionnelles.

    Si en plus on règle ça à grand coup de PNL, tout va vite aller beaucoup mieux ;-)

    • Une question que l’un des trois co-fondateurs, Ludovic de Gromard - diplômé de L’Essec, option Entrepreneuriat social - a découverte sur le terrain. Alors qu’il cherchait à recruter du personnel pour une nouvelle usine du spécialiste du flaconnage de luxe Saverglass à Dubaï, il a compris ce qui coinçait : [blah, blah, blah]

      Juste pour rire : une petite recherche sur la toile…

      Loïc Quentin de Gromard retour à la case président exécutif de Saverglass (19/03/15)
      http://www.vitisphere.com/breve-72501-Loic-Quentin-de-Gromard-retour-a-la-case-president-executif-

      Loïc Quentin de Gromard vient d’être nommé président exécutif du groupe Saverglass, poste qu’il avait laissé entre les mains de Guillaume de Fougières en juillet dernier. Bien que ce dernier avait fait ses classes au sein de l’entreprise durant plusieurs mois avant sa nomination pour parvenir à « une connaissance approfondie des équipes, des savoir-faire, des clients et des marchés, » commentait Le Parisien à l’époque, Guillaume de Fougières semble avoir échoué à conduire une entreprise à la culture de PME bien ancrée. « Il est apparu que la « greffe » du style de management du nouveau dirigeant n’a pas pris, s’agissant d’une entreprise de taille intermédiaire à très forte culture entrepreneuriale » commente le communiqué qui annonce le retour de Loïc Quentin de Gromard.
      Saverglass est un verrier d’envergure internationale avec 400 millions d’euros de chiffre d’affaires et 2600 collaborateurs de part le monde.

      Le pauvre Monsieur de Fougières devait, lui aussi, avoir des lacunes socio-émotionnelles. Contrairement à ce bon Ludovic auquel l’environnement familial a pu procurer tout ce qu’il faut de social et d’émotions…

  • L’école est une machine à produire de la dépression
    (relevé sur twitter)
    https://twitter.com/kinkybambou/status/642340486808780800

    Un vieil ami philosophe (dans les deux sens du terme) qui a été formateur à l’IUFM pour les profs des écoles pendant 15 ans après 20 ans en lycée technique me disait toujours : l’#école c’est une machine à casser les gens. c’est pire que ça. C’est une machine à produire des formes d’individualités délétères.
    Le problème étant que l’alternative actuelle c’est « l’autonomie ». Ou l’autonomie, on sait ce que c’est grâce à la socio du travail et la socio critique de la « #santé mentale » depuis 20 ans : c’est cet idéal-norme qui régit très précisément des manières non seulement de penser, mais aussi d’organiser, d’agir, et de ressentir, qui a produit à une échelle globale un affect typique chez l’individu contemporain : la #dépression, comme fatigue de ne pas parvenir à être ce qu’on est censés être : des individus autonomes, c’est à dire capable d’être des « entrepreneurs d’eux-mêmes », de choisir non seulement leurs conduites mais aussi de contrôler leurs motivations, leurs préférences, leurs désirs, en faisant un tri entre celles qui favorisent cette « autonomie » (et dont le signe et l’affect régulateur est le « bien être »), et les autres.
    La #discipline, c’est la technologie favorite du vieux #capitalisme des corps et des esprits.
    L’autonomie, c’est l’idéal régulateur du « capital humain », c’est à dire du capitalisme néo-libéral qui nous traverse en totalité. Charybde et Scylla.

    #éducation #vie_intérieure #néolibéralisme #management #dressage #psychiatrisation

    Mais surtout, c’est que depuis les années 1960, l’autonomie individuelle n’est plus considérée comme un idéal à atteindre tout au long d’un parcours de la vie de l’adulte, mais bien comme une condition humaine qui se doit donc d’être réalisée au plus tôt dans l’#enfance - ceux qui achoppent étant alors moins rétifs qu’"anormaux" ou « troublés » ou « défaillants ».
    L’école de la Troisième République, c’était celle de la rétivité ; pas encore de la déficience et du trouble, même si Binet, les test de QI, etc. Ce n’était pas encore un schème général, celui de l’échec à être autonome qui est censée témoigner d’un « problème » chez l’enfant.
    La discipline incorpore aussi des normes, mais là, avec ce type d’incorporation, ce sont effectivement des technologies concrètes bien différentes. Ca joue pas sur la crainte et la honte, ça joue sur l’inquiétude - la peur projective dans l’avenir de ne pas être « normal » et de faillir dans tous les domaines de la vie, de ne pas « être à la hauteur » des attentes du monde, etc.
    Tu m’étonnes qu’il soient mal après les mômes … Sacrée #violence intériorisée qu’on a là.
    Et être rétif suffit pas à y échapper : une fois que tu crois que tu n’es « pas à la fauteur », tu peux être rebelle l’inquiétude de soi est bien installée.

  • Normalisation culturelle de la #violence_conjugale
    (réflexions suite au #meurtre de la jeune Erika, 16 ans, égorgée par son compagnon http://seenthis.net/messages/401797 )
    https://twitter.com/feeskellepeut/status/636855701160239105

    là on peut toujours tenter d’individualiser mais c’est un pur flag : personne n’a réagi ni les parties ni l’entourage PARCE QUE C’EST LA NORME
    parce que c’est la norme et que c’est clairement de l’amour pour tout le monde, ils le disent, TOUS.
    et tu peux regarder le monde comme tu veux tu verras que tout concorde et qu’en effet c’est vraiment ce qu’on nous présente comme une relation normale, la jalousie c’est normal les disputes c’est normal ça peut « déraper » c’est normal, rompre reprendre en boucle c’est normal, les abus économiques les engueulades de fric normal aussi le drama permanent c’est normal bref c’est la foutue norme. la foutue norme amoureuse CONTIENT d’office le conflit, le pouvoir, la violence. ils te le disent tous : c’était une relation amoureuse. les films les bouquins la musique te le confirmeront. une relation amoureuse, ça contient ça. cay la passion tuvoa. et ce pote qui dit « elle ne méritait pas ça ». le point mérite. le reste était normal. voilà. « il avait des gestes violents mais il l’aimait ».

    https://twitter.com/feeskellepeut/status/636874887483772929

    par rapport à l’imbrication amour violence qui est la norme du coup j’ai envie de dire on est du coup supposés être contents si on a des relations amoureuses où ya pas de morts au final, quoi.
    d’ailleurs en fait c’est piège double pr les femmes qui ont dit merde à la violence du #couple une fois. comme t’es partie au seuil légitime de violence qui n’entre plus dans la norme, c’est LA validation que le connard suivant utilisera en boucle. « ça va je te frappe pas MOI ». du coup tu peux vivre dans le drama permanent la jalousie les conneries en tout genre de violence psy, tant que c’est pas une baffe... il reste « moins pire que celui d’avant » donc un mec suffisamment bien pour toi, si ce n’est un mec bien tout court. |-[
    et c’est pas psy, hein, c’est pas TOI qui valide, c’est le mec tout seul. et l’entourage. la société entière validera. t’es encore plus foutue que les autres nanas vu que t’as déjà fait l’expérience de la limite. genre : vu d’où tu viens de quoi tu te plains. ça marche aussi pour les putes. évidemment si des mecs ont eu le droit de jouer avec ton cul pour 30 euros tu penses bien qu’avant d’être légitime aux yeux du monde dans un refus de poursuivre une relation que tu trouves moisie t’en as pour un moment...
    évidemment ça marche de manière plus vaste avec la domination économique. je te mets pas de baffe + j’améliore ton niveau de vie= je t’aime suffisamment bien dans tous les cas pour une nana de ta condition (inférieure à la mienne de mâle donc)
    et là tu comprends que y’a quand même pas assez d’ex putes et mères isolées et d’ex femmes battues pour tout le monde donc les masculinistes se mobilisent sur les conditions de domination économique, ils sont quand même pas niais, hein. c’est sûr que si tu arrives à faire passer de la loi qui te garantit que ta meuf crèvera de faim sous un pont si elle te quitte tu n’auras jamais à remettre en question la part de violence que contient ta définition de l’amour et les vaches seront bien gardées. si tout le monde continue à psychiatriser les choses au lieu de regarder les conditions matérielles de domination, ça va passer crème.

    lien avec http://seenthis.net/messages/317829
    #violence_contre_les_femmes #féminicide #femmes #psychiatrisation #patriarcat #machisme #exploitation

  • Crime passionnel ...

    France info nous apprend donc que son petit ami s’est présenté au poste, parce qu’il a étranglé et poignardé cette fille, parce qu’elle ne voulait plus qu’il soit son petit ami, et qu’il ne voulait pas. Il a donc eu ce qu’il voulait, il sera son petit ami pour toujours.

    • Jeune fille égorgée à Perpignan : le petit ami avoue un crime passionnel - Le Point
      http://www.lepoint.fr/societe/jeune-fille-egorgee-a-perpignan-le-petit-ami-en-garde-a-vue-26-08-2015-19592

      Le petit ami de la jeune fille retrouvée morte égorgée mardi dans un parc de Perpignan a avoué l’avoir tuée à coups de couteau emporté par la passion, a expliqué mercredi son avocat.
      « Il a tout reconnu, quatre coups de couteau, et l’avoir égorgée », a dit à l’AFP Me Fabien Large, ajoutant que l’adolescente, encore mineure, voulait quitter le jeune homme.

      Plus qu’à attendre le livre que le « petit ami » va écrire en préventive, afin de découvrir combien cette « jeune fille » était en fait une « provocatrice adepte de relations saphiques » et qu’elle ne voulait pas le quitter tant que ça... même qu’elle portait des lunettes de soleil et des sucettes à sa bouche... (un peu comme l’histoire d’un adulte et une enfant quand ils enclenchent un roadmovie de plusieurs mois... forcément, l’enfant fait cela de gaieté de cœur (cf. le fil Lolita de ces derniers jours...)).

    • Ce que veut une femme/fille peut la tuer, mais personne prendra la peine de respecter ce qui est devenu sa dernière volonté ...

      Franchement à entendre toute la journée « petit ami » et « migrant » j’enrage de voir à quel point les journalistes sont les chiens de garde du pouvoir et des traditions.

    • http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/adolescente-egorgee-a-perpignan-le-temoignage-poignant-de-la-8648992.html

      Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un crime passionnel. « Mon fils était follement amoureux d’elle », a confié la mère du meurtrier présumé au micro de RTL. Selon ses propos, ils se disputaient violemment et la jeune fille lui aurait même volé sa voiture. « Même moi je lui ai demandé de laisser tomber. Que quand ça commençait comme ça, ça finirait mal », continue la mère très émue.

      C’est pas la honte qui les étouffe

    • analyse vue sur twitter
      https://twitter.com/feeskellepeut/status/636825176714387456

      imagine t’es un gamin de 15 ans et partout tu vois qu’on associe « amoureux » avec des violences /le meurtre sur les femmes. VRILLE, le gosse.
      c’est quand même super. on vit dans un monde qui répète partout depuis les faits divers à la culture que l’amour rend FOU VIOLENT.
      et après tu lis des fois des féministes (!) toutes fières de brailler MAIS HEY LES MECS VIOLENTS QUE VOUS ONT APPRIS VOS MERES ??
      vraisemblablement une mère ne pèse pas super lourd face à un ensemble culturello-médiatique, JDCJDR.
      (et je ne reparlerai même pas des exemples de relations « amoureuses » des histoires qu’on vend comme « belles » de type 50shades, hein)
      franchement va falloir finir par élever les garçons dans un caisson d’isolation sensorielle pour que ça devienne pas des connards.

      https://twitter.com/feeskellepeut/status/636829828575068160

      (imagine la mère du mec qu’a fini dans le journal, tueur de femme. mh ? tu crois qu’elle se demande pas ce qu’elle a pu merder ?)
      (alors mersea infiniment à toi qui te dit féministe et qui appuie encore sur ce couteau culpabilisant planté dans le coeur d’autres femmes)
      (jte garantis que c’est la première chose qu’on se demande quand un de nos ptits mâles fait dla merde. c’est bien ancré, la faute aux mères)

    • https://twitter.com/feeskellepeut/status/636832835756814336

      belle relation abusive et violente et ils parlent de « couple fusionnel »
      http://www.midilibre.fr/2015/08/26/une-marche-pour-erika-a-perpignan-elle-ne-meritait-pas-cela,1206023.php
      et anéfé c’est des mioches et anéfé ils ont intégré complètement le truc admire.
      « parfois, Kader pouvait avoir des gestes violents. Mais il était très amoureux d’elle » leurs potes, 16 ou 17 ans aussi. CQFD
      comment veux tu. entends, regarde, ça pète à la gueule, merde ! comment veux tu. c’est un travail de titan de contrer ça.
      et tu voudrais que la mère, toute seule, avec ses ptits bras, y arrive à coup sûr ? tu fous la pression, féminisme.
      c’est quand même gratiné comme cas de violence ’conjugale’. on parle d’un quasi mioche, un ado. c’est parlant je trouve.
      mais du coup on a tout le spectre. les copains qui parlent, les familles...et tous parlent d’amour dans cette histoire de...meurtre.
      et tous parlent d’amour dans l’histoire de la relation qui n’est qu’une longue série d’abus et de violences, aussi. gra-ti-né, le cas.
      ils sont dedans tous adultes enfants journaleux (j’ose espérer pas les flics au moins), à fond : violence non, HISTOIRE D AMOUR oui.
      « elle portait plainte pour violences on portait plainte parce qu’elle avait vendu son scooter » ô la belle histoire de luv
      jvois juste du conflit direct ou financier mais jdois avoir un problème de vue je suppose, puisque tout lmonde s’accorde à appeler ça aimer.
      et ô surprise ça finit en meurtre. oui. étonnant. alors vraiment étonnant. houla. je suis étonnée. (autoconviction en cours)
      c’est aussi étonnant que si tu me récitais l’histoire d’une guerre, tsé. ha bon ya eu des morts à la fin jcomprends pas ils s’aimaient.
      écoute au moins maintenant c’est établi on a un 1er cas visible : les gamins sont vrillés dès 15 piges et prennent la violence pour du luv.
      accuse leurs mères stu veux m’enfin amha tu tapes à côté de la cible, tu tapes même la victime. Bisettes.
      (jvoulais voir si on avait matière sur ce cas, bah j’ai été servie la vache)
      (dans les cas adultes tu n’auras jamais les témoignages des « amis » du couple. ou ils se policeront ils diront qu’yavait rien eu avant)
      (pour pas avoir l’air de coupables par procuration qui savaient et n’ont pas bougé, tsé) (c’est raisonnable un adulte. Hinhin)
      (et dans les cas adultes tu n’auras jamais tout cet entourage informé des coups, engueulades, plaintes, vols, abus...bah non. à 15 ans tu racontes à tes copains et même tu t’engueules devant eux, pas de souci, à 30 non)
      (bref jpensais bien que ce serait un cas intéressant et qu’on pourrait démontrer easy que même quand ils savent les gens appellent ça amour)
      (ça n’a pas loupé. et c’est que le début après va y avoir encore beaucoup de matière au procès. bien entendu ne vous y intéressez pas)
      (ce cas est tellement parlant tellement un flag social que je mets mes 10 euros que pas une féministe ne va aller y mettre les mains)
      toutes ces convictions acquises à grands renforts de branlette intellectuelle qui se cassent la gueule tavu.
      1 cas un seul et pan t’as tout qui te pète à la gueule, l’influence du social, l’inertie de l’entourage même informé, les merdes matérielles qui ont conditionné la relation « elle était en foyer il l’a beaucoup aidée »...la totale. bonne chance pour psychiatriser cette fois.
      (je vais maintenant admirer avec quelle application tout le monde va faire un pas de côté de l’affaire perpignan pour surtout ne pas voir)
      (et rire très fort quand je lirai que ce n’est pas signifiant car ce sont des mineurs donc...ou argumentaire raciste qui se dira culturel... ou argumentaire mépris de classe qui nous expliquera que c’est des pauvres c’est comme ça les pauvres c’est des sauvages...)
      (je crois d’ailleurs que cette dernière non-explication gagnera la partie, c’est bien trop pratique)

      #psychiatrisation

  • Grève des loyers, un journal mural (suite) — L’insolvable locataire de la rue de Chantilly interné par la #police & délogé par un huissier. « Pense-bête - Archyves
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=6510

    Lundi dernier, alors que Jérôme V. s’était une nouvelle fois rendu au commissariat de la rue Chauchat (Paris IXe) pour signaler les menaces de riverains hostiles, on lui a fait comprendre qu’il était surtout une menace pour lui-même, bref que son attitude suicidaire nécessitait une mise en observation à l’infirmerie psychiatrique de la Préfecture. Il y a passé 48 heures à l’isolement. Et jeudi 18 juin au matin, retrouvant sa précaire liberté, il a vite déchanté, une fois retourné chez lui : façade nettoyée et porte close.

    Entre-temps, l’#huissier mandé par le syndic n’avait pas chômé, profitant de la mise à l’écart du contrevenant pour faire place nette et changer les serrures. Et au terme de cette expulsion médico-légale, une vague promesse de relogement très provisoire en hôtel meublé. Comme pour ses infortunés semblables, les réfugiés de la Chapelle, invisibilisés manu militari. Aux dernières nouvelles, ce SMS envoyé par Jérôme à ses rares soutiens, comme une bouteille à la mer…

    #logement #loyer #psychiatrisation #expulsion

    • Une cagnotte de solidarité pour un bénéficiaire du Droit au logement mis à la rue par l’Etat, via @paris
      https://paris-luttes.info/sauver-un-dalo-mis-a-la-rue-par-l-3627

      Durant 1123 jours, il a tenu le journal de ses démarches pour retrouver ses droits... Mais voilà... Le mercredi 17 juin 2015, il a finalement été expulsé, en son absence, de son logement !
      Après quelques jours d’hébergement par le #115, il est aujourd’hui sur le trottoir ! Il pourrait ne pas y rester, car il a trouvé en province une petite maison à louer. Seulement voila, pour y emménager, il faut des sous. Rapidement. Pour retirer les meubles placés en garde-meubles par l’huissier, payer un mois de loyer et la caution, louer un petit camion, réparer sa voiture...

      Bref, au final pas tant que ça, environ 2000 euros, mais c’est pour FIN JUILLET 2015 !!!

      Alors voila, quand l’État expulse un #DALO, seule la solidarité demeure peut éviter à Jérôme de devenir [rester, ndc] un sdf...Si vous souhaitez l’aider, vous pouvez participer à la #collecte et/ou la faire circuler auprès de vos contacts.
      Pour le reste, dès qu’il aura une connexion digne de ce nom, Jérôme vous dira lui-même, j’en suis sûre ce que chacun peut faire.

      Soutenons Jérôme pour que son histoire et son combat, ne sombrent pas dans les oubliettes jusqu’à ce qu’il devienne un sans-abri de plus. Soutenons-le pour réparer, grâce à la solidarité spontanée, au plus vite les « erreurs » commises par l’administration.

      Merci pour lui !

      P.-S.
      Grâce à la cagnotte en cours, la voiture de Jérôme est désormais réparée. Il a visité aujourd’hui la petite maison dénichée dans l’Indre : les propriétaires demandent un mois de caution qui sera payé demain. Reste à régler 1 mois de loyer (350 €), le garde meuble (environ 700 euros à ce jour + 20 € par jour), le déménagement (environ 300 € camion et essence) et les divers abonnements aux fournitures d’énergie ainsi que quelques menus frais d’aménagement (environ 200 €).
      Il ne manque à ce jour que 975 € !

      #expulsion #solidarité #exil